Episode n°4 : Love in open sea [P & A] [/!\]

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Alfred la retint brusquement. Elle le regarda dubitative. Se faire manger ? C’était possible… Mais l’île était si vidée de tout mouvements que Paige avait finit par croire qu’elle y était seule. C’était trop calme. Non pas que ça la dérangeait mais elle en oubliait le reste. Elle n’avait pas la notion du temps, elle avait juste l’impression d’être seule avec le garçon dans un autre monde. Finit Miami et les cours… Juste un homme avec elle et la nature. Elle jeta des coups d’œil à la flore qui les entouraient. Les sous-bois étaient humides tandis que le moindre carré d’herbe au soleil était brûlé…

C’était comme dans ses jeux où ils envoient des gens sur une île déserte et qu’ils leurs demandent de survivre coupés du monde. La blondinette s’était toujours dite qu’ils étaient fous de faire ça. Complètement tarés de manger des insectes et d’essayer de faire du feu avec des branchage… Mais là elle commençait à s’imaginer dans cette situation. Par exemple par je ne sais quelle raison, le voilier ne voudrait plus démarrer et qu’avec la pire des coïncidence la radio ne marchait pas… Alors ils seraient coincés là tous les deux jusqu’à ce que quelqu’un vienne s’aventurer sur cette île. Vive le cauchemar !
Elle aurait adoré resté coincée n’importe où avec Alfred, mais pas dans un endroit où le moindre plan d’eau peut être dangereux !

Le couple empruntait un chemin dans une petite forêt quand Alfred lança :

Ca va?... J'avoue que c'est une journée vraiment étrange aujourd'hui... Tu crois que ça nous le fera à chaque fois? Parce que je pense pas qu'on survive longtemps à ce rythme.

Elle posa la tête sur l’épaule de l’étudiant tout en marchant à ses côtés. Elle ne tarda pas à répondre :

Étrange ? Cette journée n’est pas étrange… Pas plus que celle d’hier en tout cas. Je pense qu’on n’est pas fait pour agir comme tout le monde. Et tu sais quoi ? Je m’en fiche si on survit ou pas… Tout ce que je sais c’est que j’aime passer ce temps avec toi, alors je compte en profiter ! Oui, je vais profiter de vous cher Alfred Jones !

Elle le regarda un souriant jusqu’aux oreilles éclairant son visage.
Il fallait l’avouait à chaque fois qu’ils étaient ensemble, leur histoire prenait de drôle de tournants. Ce n’était pas ennuyeux. Au contraire, ça rendait le lendemain plus attirant, Paige voulait que ça continue, elle voulait en voir plus…
Peut-être qu’ils finiraient par retrouver une vie normale, qu’ils feraient des choses banales comme aller au cinéma, discuter sur la plage un après-midi, se retrouver entre les cours… En fait elle avait trouvé pourquoi à chaque fois ça déraper : ils n’étaient que tous les deux. Ils étaient dans des endroits déserts et vivaient des aventures étranges…
C’était peut-être ça la raison… Ils ne devraient plus jamais être seuls s’ils voulaient être comme les autres…

I took my love and I took it down
I climbed a mountain and I turned around
And I saw my reflection in the snow-covered hills
Well, the landslide brought me down…

C’était venu tout seul. La chanson avait résonné dans sa tête et les paroles étaient sorties de sa bouche sans prévenir. En réalité c’était aussi le petit sifflotement de Alfred qui l’avait mené dans cette voie… L’air n’avait pas de rapport mais la jeune fille avait fait un rapprochement avec cette chanson qu’elle adorait.
Alors en le regardant elle continua la chanson. Par moment Paige ne se souvenait plus des paroles mais ce n’était pas grave, elle voulait rendre le moment un peu moins silencieux. Puis cette façon dont il lui avait dit qu’il ne pensait pas qu’ils survivraient lui avait fait un peu peur. Alors c’était peut-être aussi un moyen de diversion…

Elle partageait ainsi un peu de sa passion avec lui. Elle lui montrait à quoi ressemblait sa voix quand elle chantait. Ici personne ne la jugerait à part Alfred. Elle voulait que ça lui plaise. La blondinette lui dévoilait une partie d’elle qu’elle ne lui avait encore jamais montrée.

Invité

(Désolé pour le temps de réponse, j'ai pas trop la tête au rp en ce moment et on va dire qu'il y a pas mal de remue ménage par chez moi)

-Attends! Il la saisit par le bras et recula du marécage. T'es folle ou quoi? On va certainement pas passer par là, c'est trop dangereux, on va faire le tour par la montagne, il doit surement avoir un passage, plus long oui, mais moins risqué et s'il n'y en a pas, on dégage d'ici. Je prends pas le risque qu'on se fasse bouffer ou qu'on se blesse.

-Ca va?

J'avoue que c'est une journée vraiment étrange aujourd'hui... TU crois que ça nous le fera à chaque fois? Parce que je pense pas qu'on survive longtemps à ce rythme.

Invité

Elle avait vu qu’il était déçu. D’abord parce qu’elle ne partageait pas son intérêt pour l’avion en question et sûrement parce qu’à cause de son comportement distant ils devraient reprendre leur balade en abandonnant le vieil avion.
C’était complètement dingue la façon dont ça l’intéressait. Paige avait découvert ainsi, sans le vouloir, une face de la personnalité de l’étudiant. Il semblait tout aussi curieux qu’elle mais pas pour les mêmes choses…
Elle n’avait pas voulu montrer qu’elle n’était pas bien face à ce petit bout d’histoire mais il l’avait ressenti. Elle qui était si forte pour tromper son entourage, pour leur faire croire n’importe quoi, elle n’y parvenait pas avec lui. Soit il était très fort pour déchiffrer ses expressions ou bien elle n’arrivait pas à lui mentir. C’était sans doute la première solution, ou alors un mélange des deux… Paige ne savait pas vraiment. Le mensonge s’était sa vie, alors pourquoi est-ce qu’elle n’arrivait pas avec lui ? Pourquoi est-ce qu’elle se sentait tellement honteuse et gênée à l’idée de déformer la vérité ?

Elle venait de lui passer son appareil photos alors que son cerveau était encore rempli de questions. Elle bu et se rendit compte qu’elle vidait la bouteille d’eau bien plus rapidement que ce qu’elle ne pensait. Tant pis elle économiserait maintenant, cette promenade allait peut-être durer plus longtemps que prévu alors il valait mieux prévoir… Au cas où !

Alors Alfred reprit le chemin. Ils marchèrent et Paige sentait toujours ce petit regret chez le jeune homme. Il lui prit la main et continua de marcher. La blondinette s’approcha de lui pour lui déposer un léger bisou sur la joue. Elle voulait détendre un peu l’atmosphère. Elle s’aperçu alors qu’en face d’eux se trouvait une sorte de marécage. Branchages, eau, racine, boue et plein d’autre chose se mêlaient. Elle se rapprocha du garçon en haussant un sourcil.

On va devoir traverser ça ? Non parce que déjà que j’ai un look d’aventurière avec mes écorchures, ma chemise déchirée et ce morceau d’herbe coincé dans ma chaussure…

Elle s’enleva alors le brin d’herbe sèche et le jeta par-dessus son épaule en souriant.

Du coup l’eau jusqu’au nombril ça ne me fait pas peur !… Ou presque… Un tout petit peu…

La jeune fille lui fit le geste avec ses doigts tout en ayant un petit sourire enfantin, elle avança vers le côté pour essayer de trouver un passage avec moins d’eau ou alors un tronc qui aurait servit de pont… Rien à l’horizon… Bon, il ne restait plus qu’une chose à faire. Elle regarda Alfred, puis le marécage, une nouvelle fois Alfred et finalement s’avança doucement en s’armant d’un bâton.

Invité

-On continue?

Invité

Alors qu’elle pensait que l’épisode de l’avion était classé, Alfred la traîna jusqu’à l’épave. Ça n’avait pas été simple d’y accéder, le terrain était semé d’embûches. Une fois face à l’engin elle se demanda vraiment ce qu’elle y faisait. C’était vraiment un truc de mec de s’intéresser aux avions… Enfin pas qu’aux avions… Mais à toutes ses choses fonctionnant avec un moteur et qui aurait pu avoir une quelconque histoire. Paige n’était pas trop fan de ce genre de chose. Se dire qu’on touche à quelque chose qui ne nous appartient pas, fouiller partout, escalader… C’était complètement bizarre comme situation ! Ça lui faisait penser à cette série où un avion se crash sur une île déserte… Quelques survivants qui finissent par mourir (parce qu’on enlève le côté irréel de la situation et on garde juste une fin tragique).

Paige observa le jeune homme faire ses recherches. Elle alla se cherche un endroit pour s’asseoir et finit par trouver un rocher. Elle grimpa dessus et s’assit en regardant fixement la grande prairie. Elle laissa vagabonder ses pensées et de temps à autre vérifiait ce qu’il faisait. Il avait des choses dans les mains. Non, il n’allait quand même pas récupérer des pièces détachées ?
C’est dans ces moments là qu’on constate que l’on peut être réellement intéressé par des choses différentes avec la personne qui nous plaît. Elle ne savait si elle devait lui dire qu’elle se sentait terriblement embarrassée de fouiller dans les affaires et le passé de l’aviateur ou bien si elle devait faire semblant d’être pleine d’entrain. Elle conclut rapidement que mentir ne serait pas une bonne solution. Elle mentait déjà sur assez de choses ! Alors ce n’était pas la peine de rajouter un faux centre d’intérêt.
A peine eut-elle finit cette conclusion que le jeune homme s’approchait d’elle. Elle tenta un petit sourire et lança avec un ton neutre :

Qu’as-tu trouvé ?

Elle s’imagina soudain quelqu’un trouvant la petite boîte qu’elle avait enterrée dans le fond de son jardin. Elle imaginait une personne regardant les photos qui y étaient, les écrits, les paroles bancales de chansons. Une personne qui la rechercherait et qui réussirait à la trouver. Quelqu’un qui aurait déterrer son passé. Elle en avait presque mal au cœur. Non, il n’y avait aucune boîte dans son jardin, sa mère lui aurait interdit de toucher à une pelle mais souvent elle avait voulu le faire. Cacher un petit morceau d’elle… Un endroit où personne ne pourrait le trouver. Finalement ce n’était pas plus mal qu’elle ne l’ait pas fait !

Je… Je dois te dire, que j’ai beaucoup moins d’entrain pour ce genre de choses… Enfin tu vois… Je ne sais pas comment m’expliquer…

Au moins elle était franche. Elle disait ce qu’elle pensait. Enfin pas tellement, Paige avait été loin d’être claire. Elle avait toujours cette sensation de gêne.
En plus, depuis que sa prof d’histoire l’avait vu rentrer dans la classe les vêtements complètement trempés par un plongeon dans la mer, au début de l’année, elle ne l’appréciait pas. Et une prof qui ne vous aime pas, qui vous critique sur chaque copie et bien ça vous dégoûte de la matière et de tout ce qui va avec. Bien que dans son cas ce n’était pas l’Histoire mais plus le passé qui la dérangeait.

Elle lui fit un petit sourire et but encore de l’eau. Elle sentait que sa peau commençait à rougir. En une heure de temps l’effet de la crème était parti et déjà elle brûlait. Fichue peau blanche !

C'est quoi cette inspiration bizarre de l'avion kamikaze ?! xD

Invité

-Paige! Viens par là!

Invité

Bon il faut avouer qu’elle l’avait chercher… Mais elle n’avait pas imaginé une telle résistance. Alfred se mit à tournoyer sur lui-même en riant et Paige en fit de même. Elle sentit son chapeau s’envolait, ses cheveux tournoyaient dans tout les sens et sa tête tournait également. Elle s’accrochait le plus possible au dos du garçon pour ne pas tomber. Elle se demandait comment il arrivait à avoir encore la force de la porter et de courir par la même occasion. Comme deux enfants ils s’amusèrent à tourner, courir, rire… C’était vraiment surprenant comme une situation peut vous faire faire un bond dans le temps. La blondinette se sentait revivre, elle avait l’impression d’être à l’école primaire. Comme quand elle s’amusait avec Max à faire les quatre cents coup après les cours ! Elle souriait. D’abord parce que la situation était délicieuse et aussi parce qu’elle pensait à Max. Un meilleur ami… Rien que ça… Tellement de choses vécues… Elle devrait reprendre de ses nouvelles ! Oui, c’était même sûr ! Depuis qu’elle était ici, elle n’avait aucune nouvelle de ces anciens amis. Elle devrait remédier à ça, même si ce n’était pas vraiment conseillé.

Elle s’agrippait toujours à Alfred quand sans comprendre ce qui se passait, elle vit le sol se rapprocher dangereusement. Elle se rendit compte qu’ils étaient arrivés à la fin de la clairière, l’herbe s’était faite plus rare et une sorte de trou (un fossé ?)... Ejectée du dos de Alfred… Roulé-boulé… Cailloux… Sang… Cailloux… Aïe !
L’étudiant se releva rapidement pour savoir si elle n’avait rien. La blondinette fit un rapide tour du propriétaire. Entre les écorchures déjà présentes et celles de l’instant même elle n’arrivait pas à faire la différence. Elle se rendit compte que sa chemise était trouée et qu’elle avait perdu quelques uns des boutons. Elle vit également que ça peau était sale… Du sang, de la terre, de la poussière et finalement des taches vertes dues à l’herbe… Une vraie exploratrice !
Elle eut le réflexe de regarder si son appareil photo n’avait rien. Ça ne passait pas avant elle mais presque ! C’est que ça coûte chères ces petites bestioles !
Alfred l’aida à se lever et elle bu elle aussi plusieurs grosses gorgées d’eau. Elle avait fait moins de sport mais était carrément assoiffée !

Hey! Regarde!! On dirait un avion de la seconde guerre mondiale!!

Paige leva les yeux au ciel, elle plaça sa main au dessus de son regard pour faire un peu d’ombre. Elle ne distinguait pas bien l’avion en question et lui répondit rapidement :

Tu crois franchement que j’ai une tête à reconnaître un avion de la seconde guerre mondiale ?

Elle lui sourit. C’est vrai que ça aurait pu être un avion super récent elle n’aurait pas su non plus l’identifier… Du moment que ça vole !
Elle prit son appareil photo, l’alluma et pointa l’objectif dessus. Elle prit quelques clichés avec des zooms différents comme ça plus tard, sur un ordinateur et avec internet ils pourraient dire précisément de quel avion il s’agissait.

Mmh dis moi… Ils sont où les pirates ? Parce que le temps passe et on n’en a pas vu un seul… Je suis extrêmement déçue !

En disant cela elle avait commençait à avancer dans une direction inconnue. Alfred était encore à la même place à continuait d’observait l’avion, elle le regardait en souriant sans voir où elle mettait les pieds. Alors ils s’emmêlèrent avec une racine qui sortait de terre et elle trébucha lourdement…
Paige se remit aussitôt droite et sourit l’air de rien au jeune homme juste derrière elle.

Fausse alerte ! Cette branche est sortie sans prévenir ! C’est par là au moins qu’il faut aller ?

Elle se retourna en regardant la forêt d’un œil dubitatif et chercha les yeux de Alfred pour y trouver une réponse…

Invité

-Alors, tu fais moins la maligne là?

-Tu es prête?

-Tu n'as rien?

-Hey! Regarde!! On dirait un avion de la seconde guerre mondiale!!

Invité

Ce n’était pas parce qu’une fois elle s’était évanouie que tout de suite ça aller se reproduire des millions de fois ! Il ne fallait pas qu’il s’en fasse. Elle était résistante, enfin elle allait essayer de lui montrer. Paige attrapa la bouteille d’eau qu'il lui avait tendu et alla chercher ses sandales restées dans son sac.
Ils entrèrent dans cette forêt inconnue. Paige savait que la Floride était une région très humide et pleine de marécage mais elle ne pensait pas que ça pouvait être le cas en pleine mer. Elle ne pensait pas qu’une flore aussi grasse puisse pousser. Ses petites chaussures n’étaient pas très confortables, ni pratiques ! Elle sentait ses pieds s’enfoncer parfois dans la terre, les moindres cailloux ou racine déformaient les semelles, elle faillit même se tordre la cheville à plusieurs moments mais en journaliste sage et attentive elle ne montra rien. Son short en jean ne fut pas un grand ami lui aussi. A cause de sa petite taille, il laissa les jambes de Paige à la merci des chose qui piquent et compagnie. Les jambes de la jeune fille étaient entaillées à plusieurs endroits mais cette fois aussi elle ne dit rien. Elle focalisa son attention sur la découverte de ce lieu.

De temps à autre, elle s’arrêtait pour prendre des photos. Le soleil passant à travers les feuillages, le dos de l’aventurier se trouvent devant elle, les petites bêtes sauvages qui vivaient leur vie tranquille, les fleurs tropicales (ou presque). En y pensant il n’était pas loin du tropique, alors c’était sûrement normal comme climat… A vrai dire Paige n’y avait jamais prêté attention. Elle et les cours de géographie… Enfin disons plutôt elle et les cours en général ! Elle n’était pas mauvaise élève, elle avait juste beaucoup de mal à se motiver et à arrêter de rêvasser en regardant par la fenêtre. En y repensant, elle se souvint de devoir qu’elle avait prévus de faire cet après-midi, encore quelque chose que les profs pourront lui reprocher !

Finalement ils arrivèrent à une grande clairière. L’île ne semblait pas aussi grande vue de l’extérieur mais maintenant qu’ils s’y trouvaient on aurait dit qu’elle ne connaissait aucune fin. C’était un superbe paysage. Paige eut le temps de prendre une photo rapidement. Rien de plus puisqu’à ce moment là Alfred la mise au défi. Le dernier arrivé où ? Au bout de la clairière ? Mais ce garçon est fou ! Elle était immense ! Elle n’était pas venue ici pour faire son sport ! Elle n’eut pas le temps de négocier, déjà il était parti en courant.
Elle se mit à sa poursuite en riant aux éclats. Elle tenait son appareil pour qu’il arrête de rebondir contre son ventre d’une main avec également la bouteille et de l’autre son chapeau pour ne pas qu’il s’envole. Ses sandales lui faisaient atrocement mal aux pieds mais elle voulait le rattraper. Elle adorait les défis ! Elle avait toujours relevé ceux qu’on lui avait donné même si elle ne les avait pas toujours réussis. En plus de ça elle était mauvaise joueuse alors il se fallait qu’elle rattrape un peu son retard dans la course !

Alfred avait dû un peu ralentir vu qu’elle réussit à parvenir jusqu'à lui. Alors se sachant définitivement perdante elle lui sauta sur lui dos. Quand on ne peut pas gagner, on fait en sorte qu’il n’y ait aucun autre gagnant !
Le garçon avait ralentit sa course sûrement surpris et elle en profita pour bien se mettre sur son dos. Elle l’entoura de ses jambes et plaça ses bras autour ses épaules.

Yiiiiha !

Une vraie gamine !

Invité

-Bon, tu vas prendre cette bouteille avec toi, et tu bois régulièrement je te préviens! J'ai pas envie d'avoir à te porter en long et en large toute la journée... Si tu vois ce que je veux dire bien sur, la taquina t-il.

-On fait la course? Le dernier arrivé à un gage!

Invité

Courir ! Sentir le sable passer entre ses doigts de pieds, entendre le bruit des vagues venir s’écraser sur la plage, sentir l’odeur de l’écume, être aveuglée par les reflets du soleil sur le sable… Paige adorait ça. Elle aimait être ainsi. Elle avait découvert depuis son arrivée à Miami les délices d’être sur une plage et elle ne pouvait plus s’en passer. Elle avait même rêver pouvoir un jour habité face à cette immensité bleue sans aucun voisin. Pouvoir courir les cheveux au vent, rire sans limites, jouer de la guitare autour d’un feu de camp, chanter sans savoir où le vent emporte sa voix, danser avec le maximum de liberté que peut vous offrir cet endroit solitaire. Oui, c’était ce qu’elle avait pensé en avançant dans le sable la première fois. Le mois de septembre était déjà bien loin. En y repensant elle avait quelque peu changer. Elle s’était surtout fait beaucoup de relations. Maintenant elle ne pouvait pas passer dans les couloirs le matin, de la même façon que faisait la blondinette inconnue au début de l’année. Elle ne savait pas si lui plaisait vraiment. A vrai dire elle détestait être seule et la solitude lui faisait peur. Pourtant elle rêvait de vivre ainsi. Paige n’arrivait pas à comprendre comment elle fonctionnait. D’un côté elle aimait et de l’autre elle détestait… Franchement… Elle n’était pas claire !

La blondinette s’arrêta à bout de souffle et finit par revenir vers Alfred en sautillant. Il venait de l’appeler et comme tous les enfants sages appelés par un adulte, elle écouta et revint docilement sur ses pas. Disons qu’elle ne considérait pas qu’il était adulte et elle non, mais parfois sa façon de la protéger lui rappelait les gestes d’un père envers la petite chose fragile qu’est une fille… Ça aussi elle n’arrivait pas à savoir si elle l’appréciait. Parce que ça avait don de l’agaçait et en même temps elle se sentait en sécurité. Non, vraiment elle n’était pas claire du tout ! Fallait qu’elle se remette un peu en question et surtout qu’elle mette ses idées en ordre !

En attendant l’exploration de cette île les attendait ! Ça paraissait bien plus grand une fois face à la lisière des bois ! Paige mit son appareil photo autour de son cou et regarda le jeune homme avec un grand sourire.

Mais qui est cet homme qui me fait face ? Alfred Jones ? Je me présente je suis la reporter qui veut trouver des preuves que les pirates sont toujours vivants et qu’ils hantent cette île. Mon patron qui veut me virer du journal sera étonné de voir que ma théorie est vraie, durant l’expédition je vais crier, me faire capturer et vous viendrez me sauver ! Tout un programme !

Elle lui sourit. Elle ne se moquait pas du fait qu’il ait pensé que cette île puisse regorger de mystères au contraire elle s’amusait à rentrer dans son jeu. Bon, son imagination était peut-être un petit peu trop débordante mais elle n’y pouvait rien. Et puis, il fait l’avouer, elle ne faisait pas que regarder des comédies romantiques ! Non, elle adorait les films d’actions avec lames s’entrechoquant, armes aux réserves infinies de balles, héros super musclés et pleins de testostérones… Un univers plutôt sympa ! Bien que très peu réaliste.

Elle regarda Alfred en haussant un sourcil, il n’avait pas l’allure des acteurs de ces films. Habituellement on commence le film sans une égratignure ! Il y avait sans doute eu une petite erreur de casting. La jeune fille sourit à cette réflexion en se disant qu’à eux deux ils faisaient deux magnifiques erreurs de casting.

C’est fou notre scénario serait parfait pour un film ! Je l’écris et je te rappelle pour qu’on choisisse les acteurs qui nous représenteront. Oh ! Et il te manque le chapeau et le fouet ! Bon remplaçons le fouet par le petit canif et le chapeau par…

Elle lui mit le sien sur la tête de Alfred et sourit comme une enfant.

Parfait !

Invité

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$Episode n°4 : Love in open sea [P & A] [/!\] 11210$

-Bon, on va l'explorer cette île ou bien? Imagine on trouve des pirates, ou alors des cadavres gardant un précieux trésor enfouit, ou alors un tombeau ou des vestiges?

Invité

♫

Tu n'as rien dit sur ce qui s'est passé... Ca a été?

Faux ! Elle avait dit que ça avait été parfait… C’est bien ce qu’elle avait dit, non ? Enfin elle ne manquerait pas de lui répéter. Le baiser d’Alfred avait été tendre, elle avait cette impression que désormais ils auraient une saveur particulière. A vrai dire à chaque fois que leurs lèvres se rencontraient, Paige sentait quelque chose de différent. Alors ce n’était pas étonnant que celui-ci lui ne ressemble pas au précédent.
Elle but tranquillement sa coupe de champagne en le regardant préparer le bateau. Il semblait avoir l’intension de partir sur l’île.
Elle l’observait du coin de l’œil. Alors une fois qu’il eut finit ses vérifications et lui tendit la main.
Harrison Ford et ses charmantes compagnes. C’est vrai que pour réussir un bon film d’action il faut que le héros tombe sous le charme d’une demoiselle. A chaque fois la fille est soit en fait une méchante, soit il lui arrive malheur et le bon vieux héros vient la sauver des bras du méchant… Paige espérait qu’elle n’était ni en danger, ni une méchante ! Au moins elle était à parement assez jolie pour être comparée à ce genre de fille. Parce qu’il faut l’avouer à chaque fois elles sont toutes plus belles les unes que les autres !

L’étudiante attrapa la main du jeune homme pour le rejoindre mais au dernier moment elle se rendit compte que s’il avait prit autant de provisions c’est qu’il comptait rester un moment sur l’îlot alors elle déclara :

Mmh je devrais aller prendre mon sac, non ? Parce que je ne passe pas une minute sans ma super crème solaire !

Elle lui sourit et s’éloigna. Elle récupéra le tube, alla dans la cabine où se trouvait encore son sac qu’elle avait préparé le matin même. Une fois le tout dedans elle ressortit et revint vers Alfred en souriant.

Tu ne comptes pas m’abandonner là-bas quand même ?

Elle se plaça dans le petit bateau et sortit son appareil, elle mit sa tête à côté de celle du garçon et prit deux photos. Toujours près de lui elle murmura :

Des souvenirs, d’une journée inoubliable. J’espère que ça t’a plus, autant qu’à moi.

Elle avait fait de brèves pauses entre chaque phrase, voir chaque moi. Étant toujours derrière lui elle passa ses bras autour de lui, lui embrassa le cou et finit par se reculer pour qu’il fasse avancer le petit navire jusqu’à la terre.
Ils s’éloignèrent du voilier et elle le prit rapidement en photo sans vraiment voir ce qu’elle faisait à cause des reflets du soleil.
Ils se retrouvèrent enfin sur l’île.
Paige était toute excitée, jamais elle n’avait été en mer et jamais elle n’était allée sur un îlot comme ça. Ce n’était pas vraiment de l’aventure, enfin disons qu’ils ne risquaient pas de tomber sur une bande de pirate mais pour elle s’était déjà énorme ! Elle avait l’impression de faire des découvertes… Un lieu inhabité ! Jamais elle n’avait connu ça ! Ce n’était ni à Londres, ni à New York, ni dans les villes qui l’avaient accueillies qu’elle s’était retrouvée dans un endroit où personne n’avait mis les pieds. Elle se mordilla la lèvre inférieure en regardant le spectacle qui s’offrait à elle et se tourna vers Alfred pour savoir s’ils pouvaient descendre. La blondinette savait déjà qu’une fois les pieds à terre, elle courrait sur le sable chaud en riant comme une enfant.

Invité

-Non merci, je vais me prendre de l'eau moi plutôt.

-Tu n'as rien dit sur ce qui s'est passé... Ca a été?

-Tu as déjà voulu jouer les Indiana Jones? Moi, j'en ai toujours rêvé et je l'ai réalisé plusieurs fois, mais dans le film, Harrison Ford est toujours dans d'agréable compagnie... Tu viens?

Invité

Alors qu’elle s’était retournée pour aller dans la cabine et rejoindre le jeune homme elle fut surprise de le voir. Enfin, rapidement. Puisque Alfred se mit à courir. Paige ne comprit pas ce qu’il lui arrivait. Pourquoi est-ce qu’il faisait ça ? Dans le genre réaction inattendue, celle-ci en était une belle !
Elle comprit enfin qu’il se dirigeait vers l’eau quand il sauta. Un salto parfait. C’était le genre de figure qu’à chaque fois un gars fait du haut du plongeoir de la piscine, que ses potes essayent d’imiter et s’éclatent le dos contre l’eau en faisant comme s’ils ne ressentaient rien. La blondinette avait toujours adoré les regarder faire, sans oser ce genre de figures. Elle se contentait d’un bon vieux plongeon réussit et sans que le maillot de bain ne parte !

Elle se releva et s’approcha de l’endroit d’où Alfred avait sauté. Il était souriant, heureux dans l’eau salée. Elle ne pouvait s’empêcher de sourire devant se spectacle. Il ressemblait à un enfant surexcité qui vient d’apprendre la meilleure nouvelle de sa vie. Au moins il était heureux. Ça lui avait donc plu ! Elle était rassurée… Son manque d’expérience n’aura pas influencé les sensations ressenties. Et elle n’était pas la seule à avoir aimé.

Elle s’assit de nouveau en laissant ses jambes dans le vide. Les vagues faisaient un léger bruit relaxant et le soleil tapait à nouveau fort. Mais cette fois-ci il était bien au dessus de leurs têtes alors Paige devrait faire attention. Elle devrait prendre soin de ne pas tomber dans les vaps comme la dernière fois ! Elle plaça sa main sur le chapeau pour qu’il ne s’envole pas. La jeune fille avait un sourire niais affiché sur le visage et n’arrivait pas à s’en défaire. Alors toujours souriante elle lui dit :

C’était parfait…

Elle avait su que la journée serait mémorable mais pas comme ça. Bien qu’elle y ait pensé, ils avaient fait en sorte de repousser le moment pour ne pas que ce soit une histoire déjà tracée. Elle ne pensait pas que ça irait aussi vite…

Elle s’éloigna car Alfred avait commencé à vouloir lui envoyer de l’eau.

Je te préviens je ne retournerais pas dans l’eau… Enfin peut être… Quand je n’aurais plus la flemme de mettre mon maillot de bain !

Elle se retourna et partit à la recherche de la crème solaire. Une fois le tube en main, Paige alla s’asseoir et étala la crème. Elle allait forcément finir par attraper un coup de soleil… Finalement ce temps enfermé dans la cabine aura servit à protéger sa peau des rayons UV !
Elle mit de la crème sur ses jambes, bras et visage, pour le reste son short et sa chemise servirait comme protection.
La jeune fille avait terriblement soif. Elle se redressa et prit la bouteille de champagne déjà ouverte pour remplir les deux verres. Ce n’était pas conseillé d’allier soleil et alcool, mais elle ne savait pas s’il avait prévu une autre boisson. Elle retourna vers l’endroit où il avait plongé et lança :

Un petit coup ?

Pour arroser ça…

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Des vagues, elle voguait, son rouleau l’emportait, elle vacillait, chavirait… ne suivait plus…

Paige s’était sentie tout de même de plus en plus réactive. Chacun des mouvements lui tirait désormais un gémissement qui se faisait de plus en plus fort. Elle bouillait. Elle sentait ce volcan en elle. Il était né depuis un petit moment, elle l’avait senti l’envahir, mais maintenant sa chaleur était encore plus forte. Il y avait tellement d’intensité. La blondinette avait une crampe dans la jambe. La douleur ne lui faisait pas grand-chose à part lui tirer parfois des grimaces. Vint alors le moment où Alfred lâcha le dernier souffle de cette longue danse. Elle l’embrassa tendrement en sentant toujours les sensations qui avaient envahies son corps.
Elle était bien, sereine, détendue, euphorique en même temps, avec une sorte de béatitude, de contentement et de bonheur. Elle était lessivée mais bien. Sur son petit nuage…

Alfred l’avait abandonnée sur le sol et elle se contenta de fermer les yeux pour reprendre son souffle. Son cœur battait toujours bien trop vite. Elle tenta de se calmer et de retrouver une contenance. Par la suite, il la prit dans ses bras pour la déposer sur le lit. Heureusement qu’il était là pour le faire, sinon elle serait restée sûrement un petit moment par terre à essayer de mettre ses idées au clair. La demoiselle avait chaud mais garda le drap sur elle pour se protéger. Un peu comme de la pudeur alors qu’elle venait d’offrir son corps au garçon. Elle ne savait expliquer pourquoi mais elle resta ainsi sous ce fin tissu. Elle rouvrit les yeux pour pivoter vers Alfred. Il s’était endormi.
Paige embrassa tendrement sa joue barbue et ferma les yeux pour se reposer également. Elle s’endormit à son tour.
Elle ne resta pas ainsi beaucoup de temps (bien qu’elle n’avait pas la moindre idée de l’heure et des minutes qui passaient). Elle avait beau être épuisée tout ce qu’elle avait ressentit l’empêcher de fermer les yeux plus longtemps. La jeune fille regarda son compagnon qui avait les yeux fermés. Ah ces hommes ! Faut toujours s’endormir après ! Trop éreinté par l’effort…

Paige sortit du lit pour récupérer ses sous-vêtements et alla aux toilettes. Elle revint pour prendre son short et sa chemise puis sortit prendre l’air. Elle ne voulait pas qu’il soit seul quand il se réveillerait mais elle avait besoin de respirer. La cabine sentait le fauve ! En même temps vu comme ils avaient transpiré ce n’était pas étonnant…
Elle plissa les yeux à cause du soleil. La blondinette constata que le voilier était accosté près d’un petit îlot avec une petite crique. Le bateau de sauvetage était sorti. Il semblait que Alfred comptait aller sur cette bande de terre avant tout ça… Avant qu’elle ne s’énerve, qu’il l’attrape sauvagement et que pleins d’autres choses s’ensuivent… Rien que d’y penser, la fit frissonner.
C’était paradisiaque. Dans ce décor au ciel bleu azure elle se sentait unique, si seulement elle savait ce que le futur lui réservait… Leur réservait. On dit qu’après l’ouragan vient l’arc-en-ciel. Oui, mais elle ne savait pas si l’ouragan avait eu lieu. Elle se demanda si cette relation était vouée à l’échec comme toutes celles qu’elle avait eu avant. Elle ne savait pas comment agir avec lui, tout était nouveau. Paige n’arrêtait pas de se dire que les opposés s’attiraient et que dans leur cas l’attraction avait été bien plus forte que ce qu’elle pouvait imaginé. Tout ça à cause d’une rencontre sur un banc. C’est de là que tout était parti. Une soirée, une nuit et maintenant une journée complète.

Elle prit soudainement compte qu’elle avait oublié Alfred dans la cabine. Elle détacha son regard du paysage, stoppa ses questions et retourna dans la cabine le sourire aux lèvres. La jeune étudiante repensait à nouveau à ce qui venait de se produire et elle était de nouveau sur le fabuleux nuage sur lequel Alfred l’avait projetée.

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[RP non finit bien sur, je te réserve bien des surprises à bord de ce voilier!]

Invité

Alfred l’avait basculée en arrière. Docilement, elle se laissa faire. Couchée ainsi, elle n’avait plus les commandes du jeu. Elle se laissait aller, lui laissant les rennes. Le garçon en profita même pour attraper ses jambes et les hisser sur ses épaules. Ce serait peut être un bon moyen pour lui faire une démonstration de sa souplesse. Oui, les années à faire des assouplissements finissent un jour par trouver leur sens ! Quoi que ce n’était peut-être pas le moment de faire une petite séance de gymnastique juste pour l’épater ! Paige était désormais éloignée de la peau de son amant et ne pouvait plus y goûter. Elle profita donc de ses gestes d’expert. Ses yeux étaient fermés, puis s’ouvraient pour regarder en l’air ou bien le visage de Alfred.

Quand il vint lui demander si elle appréciait, elle cru qu’elle allait lui crier sa réponse. D’ailleurs ce fut presque ce qu’elle fit.

Oui… Oh oui !

Elle avait d’abord voulu répondre à la première question dans un murmure mais l’entrain de la deuxième réponse avait été trop fort. Elle avait parlé beaucoup plus fort. Cette affirmation était sortie de sa bouche bien trop vite. Comme un boulet de canon qui n’en serait pas pour autant destructeur. Le garçon avait alors gardé une bonne vitesse. Il avait légèrement accéléré. Paige n’en pouvait plus. Elle sentait que son corps partait en vrille. Elle n’avait pas pensé que ça pourrait être aussi épuisant. On lui avait toujours dit qu’on perdait des calories pendant l’acte et ça prenait tout son sens maintenant qu’elle avait eu une vraie relation. Sa première expérience était définitivement oubliée. Elle ne se souviendrait que de celle-là et en redemanderait toujours plus. Paige avait l’impression que la fin arrivait. A vrai dire Alfred ne pourrait pas tenir le rythme éternellement, elle non plus d’ailleurs. Sa peau était chaude et moite, elle était bien comme ça, elle se sentait bien, elle aimait le sentir. Elle avait désormais pleinement conscience de son corps.

Combien de temps est-ce que ça faisait ? Ça semblait loin. Il y avait eu tellement d’émotions, de sensations, de frissons, de baisers…
Alors que le visage du garçon était proche du sien elle l’embrassa. Il souriait tendrement. Rien que ce sourire la faisait fondre.
Il y a toujours dans les films une scène ou la musique se fait plus lente, où l’on voit deux plans différents sur les sourires réciproques, où les couples s’embrassent, sous la pluie, dans un pré… Des tas de scènes que l’on envie quand on est seule et célibataire, quand on se dit qu’on aimerait vivre ça, qu’on s’imagine dans ce genre de situation… En fait il n’y avait pas de scène parfaite. Les films sont des tissus de mensonge. La réalité était tellement meilleure ! Paige avait toujours imaginé ce qu’elle ressentirait, ce qu’elle penserait… Elle s’était toujours dit qu’elle ne serait jamais l’actrice d’un de ces films. Finalement c’était vrai, elle ne faisait pas partie d’un de ces casting au contraire elle vivait quelque chose de mieux que ce qu'avait pu lui montrer les scénario des comédies romantiques. Ça n’avait rien de comparable. C’était bien mieux.

Elle attrapa les lèvres de Alfred et susurra, alors qu’elle s’était à peine éloigné de sa bouche, qu’il pouvait se relâcher…

Invité

-Ça va? Tu aimes?...

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Elle le sentit de nouveau. Alfred se montrait un peu plus sauvage mais il gardait une certaine réserve. Ça se sentait… Il voulait peut-être qu’elle lui montre qu’elle était toujours bien. Dans tous les cas ce changement de rythme lui monta à la tête. Elle était encore plus excitée et voulait lui montrer qu’elle était capable d’autant. En fait elle ne réfléchit pas et répondit directement à ses caresses avec cette même intensité, sans s’en rendre compte.

Au fond elle ne savait pas trop comment s’y prendre. Elle n’y connaissait rien. Elle n’était pas sûre de ses gestes. Elle laissait aller son corps mais avait peur de mal faire. C’était toujours un problème quand on veut que tout soit toujours parfait. C’était utile d’être perfectionniste par moment mais dans d’autres il vous fait poser trop de question. L’étudiante essaya d’effacer son manque d’expérience et de laisser l’instinct ressortir ?

Paige se souleva dans un geste lent pour redescendre tout aussi lentement. Puis sa langue devint plus ardente, ses gestes plus brusques. Elle alterna des moments intenses, causés par des moments rapides, et des moments plus tendres. Elle essayait de contrôler la passion sauvage pour la laisser ressortir de manière plus intense après.

Paige finit par le pousser légèrement pour qu’il s’asseye au sol. Elle continuait de bouger son bassin à son rythme, à sa propre cadence. Ils étaient l’un en face de l’autre, elle était assise sur ses cuisses les jambes autour de lui. Leurs corps se touchaient de multiples façons. Leurs poitrines étaient en contact étroit. L’étreinte était en réalité un enlacement serré. Les caresses glissaient des cheveux, à la nuque, au cou, aux reins, aux hanches, aux fesses… Désormais la blondinette déplaçait aisément son bassin dans des mouvements saccadés. Elle jouait avec le va-et-vient comme avec le frottement contre le ventre du garçon.
Elle continuait d’espérer qu’elle faisait ça bien. Pour autant Paige se montrait le plus sûre d’elle qu’elle pouvait. Elle sentait le désir monter et par moment elle lâchait de longs gémissements. Le souffle du jeune homme en face d’elle ne faisait qu’attiser son envie de lui. Elle guidait les mouvements et son souffle était devenu court. Elle sentit ses gémissements s'accentuer et lui souffla à l'oreille qu'elle n'avait jamais été aussi bien.

Elle voulait que la passion dure, que la tension augmente, que ça ne s’arrête pas…

Invité

-Si c'est si important pour toi, j'irai voir quelqu'un demain. Mais pour le moment, laissons tout ça, où ça se trouve, nous avons mieux à faire tu ne crois pas?

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Il ne faut jamais oublier l’endroit où vous vous situez. Même quand vous vous sentez virevolter dans les airs, prenez garde d’oublier la terre ferme. Dans leur cas, elle n’oublia pas de les rappeler. En fait Alfred bougea et fut attirer par le vide. C’est vrai qu’ils se trouvaient dans la cabine d’un voilier. Pas dans un trois étoiles où le matelas fait deux mètres de large. Ils étaient donc tombés au sol lourdement. Paige avait suivit la chute, s’en vraiment comprendre ce qui se passait. Elle ne s’attendait pas vraiment à ça et lâcha un léger cri surpris. Elle se retrouva dans une position plutôt tordue, compliqué et elle était surtout tombée lourdement sur Alfred. Il lui demanda si ça aller. Pour elle tout aller bien, ce n’était pas vraiment elle qui avait subit la chute.
Elle posa un doigt sur la peau bleuie du garçon, sans appuyer. Il était sacrément amoché. Les bleus avaient légèrement changés de couleurs et la chute n’avait pas arrangé le tout. Il avait du supporter le poids de Paige et en plus avait heurté le sol, alors qu’elle, elle avait eu un matelas humain.
Elle se rendit compte que parfois quand elle le caressait, quand elle passait ses mains sur son corps elle sentait qu’il saignait. Quelques unes de ses blessures s’étaient rouvertes. La blondinette voulait qu’il se soigne, mais il ne semblait pas gêné par les douleurs. Au contraire, elles avaient l’air d’être inexistantes pour lui… Alfred continuait de serrer la jeune étudiante contre lui sans penser à son propre corps.

C’est plutôt à toi que je devrais poser la question…

Elle le regarda droit dans les yeux. S’il avait mal, il valait mieux qui se soigne… Ça pouvait toujours s’infecter. Il n’était même pas aller voir un médecin, il pourrait y avoir des conséquences. Elle s’inquiétait un peu pour lui mais elle ne voulait pas l’embêter avec ses questions. Alors elle eut un petit sourire en coin et s’approcha de l’oreille du garçon pour lui murmurer :

Si je dis que j’ai terriblement mal, tu me soignes ?

Elle le regarda, un petit sourire taquin aux lèvres était désormais apparu et elle repartit dans un baiser tendre. Elle avait envie de jouer. Elle prit la main gauche du garçon avec ses deux mains et la posa sur la peau. Elle lui montrait les endroits où elle était censée avoir mal. Elle promenait la main d’Alfred sur son corps et finit par la lâcher et embrassa de nouveau le garçon en jouant avec ses lèvres.

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-Ca va?

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Alfred se rapprocha alors de Paige en abaissant ses coudes. Ils étaient désormais plus proches. Ils s’embrassèrent, se caressèrent. Entre douceur et sauvagerie, leurs gestes étaient tendres mais la tension qu’il y avait entre eux faisait que parfois ça dérapait.

Elle adorait le voir sourire. A un moment alors qu’il l’observait, elle avait détecté ce petit sourire. Il était tellement rayonnant quand il laissait apparaître ce genre d’expression. Elle se disait qu’elle avait réussit à percer sa coquille. Qu’elle avait réussit à voir la vraie personne qui était en lui. Oui, c’était ce qu’elle pensait. Car toutes personnes cachent quelque chose. C’était comme une protection d’éloigner les gens avec un ton glacial.
Pour elle s’était différent, c’était peut être même pire, elle souriant, elle était gentille, attentionnée avec tout le monde. Elle ne repoussait personne mais s’en éloignait mentalement. Elle était proche avec tous, les gens l’appréciaient mais jamais elle ne leur laisserait apercevoir ce qui était au fond d’elle. La tornade qui sommeil.
Jamais elle n’avait été autant connectée avec quelqu’un. Pourtant aujourd’hui elle se sentait prête à tout quand elle était avec Alfred. Elle avait l’impression d’être unique, d’être exceptionnelle, d’être précieuse. Elle se sentait prête à parler, à être elle-même, à effacer l’image de la fille parfaite pour montrer les moindres recoins de sa personnalité, de son vrai elle.

Paige remonta son pied contre la jambe du garçon et remonta bien sa cuisse. La blondinette pratiquait beaucoup de danse et avait donc une souplesse non négligeable. Elle aurait pu faire bien plus de choses mais n’osait pas.
Elle alla chercher ses lèvres et glissa ses mains dans les cheveux bruns d’Alfred. Elle attrapa les lèvres, joua, lécha.
Le temps passait. Ils se cherchaient. Elle jouait à caresser sa peau, ses doigts s’appuyaient plus fortement par moment dans le dos du garçon. Paige descendit son visage pour trouver son cou et continua de l’embrasser plus fortement cette fois-ci. Elle adorait le contact avec sa peau. En fait elle adorait tous les contacts qu’elle avait avec lui. Elle remonta sa deuxième cuisse et la garda repliée sur le corps de jeune homme.

Elle écoutait ses moindres réactions, elle cherchait le petit quelque chose qui le ferait voyager encore plus. Elle voulait bien faire. Elle voulait que ce soit magnifique. Qu’ils s’en souviennent tous les deux comme de quelque chose d’incroyable…