[TOUT LE MONDE] - 4 juillet, fête nationale

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Fête nationale des USA, vous dites ? Un concept qui ne concernait pas spécialement Rose, étant donné qu’elle était Londonienne et qu’elle restait anglaise dans l’âme. Malgré le fait qu’elle vive à Miami depuis de nombreuses années, l’adolescente ne se considérait pas vraiment comme une enfant du pays. Néanmoins, depuis son Baptême au sein des Rho Kappa, la jolie blonde sortait un peu plus souvent. Elle avait appris – à ses dépens – que l’alcool peut donner du courage, à condition de ne pas en boire trop. Dans son cas, un verre représentait déjà ce concept. Trop. Elle n’avait pas l’habitude, mais entrainée par son mentor, ça finirait bien par arriver. Bien qu’elle n’ait pas prévu de devenir une alcoolique notoire, entendons-nous bien. John avait beau lui assurer qu’il avait vu un reportage sur une chaine française douteuse, annonçant que l’être humain était destiné à l’alcoolisme, la blonde n’en restait pas moins une sportive avant toute chose ! Bref, tout ça pour dire que lorsque Tarik lui avait proposé d’aller voir les feux d’artifice sur la plage, Rose avait accepté sans hésitation. Elle s’entendait plutôt bien avec son frère de Confrérie. Ils avaient plus ou moins le même âge et, de ce fait, passaient pas mal de temps ensemble, quand ils s’ennuyaient l’un et l’autre à la Confrérie. Ce qui arrivait malheureusement assez souvent à l’adolescente, en cette période creuse de vacances d’été.

23h45, les adolescents prirent la direction de la plage. Pour l’occasion, Rose avait revêtu un mini-short en jeans et un tee-shirt large aux épaules, où était représenté le drapeau américain. Pas très original, mais elle n’avait que ça en stock. A ses pieds, une simple paire de tongs. Ils allaient sur la plage, elle ne voulait pas être dérangée par du sable dans ses chaussures, et au pire, si elle perdait ses tongs dans la bataille, ce n’était pas encore trop grave. Sa peau bronzée sentait la mangue et la papaye, parce qu’elle s’était enduit le corps de crème hydratante avant de partir. Beaucoup d’élèves du lycée seraient présents à cette soirée, forcément… mais l’adolescente n’espérait en voir qu’un seul. Aiden. Le Sigma Mu lui plaisait, c’était indéniable. Malheureusement, il semblait être dans une situation compliquée, amoureusement parlant, si bien que la petite blonde ne se faisait pas trop d’illusions. Tarik et elle arrivèrent sur la plage, complètement bondée. L’adolescente n’aimait pas quand il y avait autant de monde, cela faisait ressortir son petit côté paranoïaque. Elle était du genre à avoir besoin de liberté, et elle savait qu’elle se sentirait rapidement prise au piège dans une foule pareille.

« Mon Dieu, quel monde ! » s’exclama-t-elle en se tournant vers Tarik. « Tu attends quelqu’un d’autre ? Parce que je crois que retrouver des gens risque d’être… amusant ».

Ses longs cheveux blonds flottèrent au creux de son dos, tandis qu’elle tournait la tête à droite et à gauche, à la recherche d’un visage connu parmi la foule. Si possible celui d’Aiden. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin… sans pouvoir y mettre le feu, évidemment. Vous connaissez l’astuce : on brûle le foin, on passe un aimant dans les cendres et tadam ! Malheureusement pour les jeunes Rho Kappa, pas question de tuer qui que ce soit en ce jour de fête, ils ne pourraient compter que sur leurs yeux et leurs oreilles, s’ils comptaient retrouver quelqu’un au milieu de tout ce peuple joyeusement rassemblé pour fêter leur pays.

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4 juillet, fête nationale

4 juillet. C’était la date du jour. Et ce n’était pas n’importe qu’elle date. Celle d’une fête national, en Amérique. Arwen était Anglaise, certes, mais elle se sentait concernée, plus ou moins. Parce que c’était l’indépendance de l’Amérique, ce n’était pas rien. Et puis, elle se sentait plus Américaine maintenant, elle préférait éviter son pays natal. De plus, avait bien le droit de s’amuser elle aussi.
Sauf qu’elle était seule ce soir-là. Carter lui avait dit qu’il ne pouvait pas venir, elle n’avait pas posé plus de question. Elle avait donc hésité. Devait-elle y aller ou non ? Elle n’était pas sûre de croiser quelqu’un qu’elle connaissait et elle n’osait pas envoyer un message pour savoir qui serait là. En même temps, ce n’était qu’un feu d’artifice, quel était le problème d’y aller seule ? Il n’y en avait pas. Elle ne savait donc pas ce qui la faisait hésiter. Elle n’avait pas eu à tergiverser bien longtemps. Son portable avait vibré sur son bureau. Elle était occupée à trier quelques cours -elle n’avait pas encore eu le courage de tout faire depuis qu’elle était rentrée dans Tarik- aussi ne répondit-elle pas tout de suite. C’était Ki, et il lui demandait si elle venait. Lui, il y allait et espérait la croiser. Elle se décida donc à se bouger. Ça ne pouvait pas lui faire de mal. Elle répondit au message par l’affirmatif, et demanda au jeune homme si elle pouvait rester avec lui. Au moins, il était de bonne compagnie et elle pourrait discuter un peu avec lui. Elle l’appréciait beaucoup et on va dire que leur dernière discussion n’était pas des plus joyeuses. Surtout qu’elle savait qu’il repartait bientôt en Corée et qu’elle ne savait pas s’il allait revenir, ni quand, si c’était bien le cas. Elle aurait voulu le retenir, mais c’était égoïste de sa part, et il semblait beaucoup tenir à son audition. Elle ne voulait que son bonheur et s’il devait retourner dans son pays pour ça, il fallait le laisser aller.

Elle avait fini de ranger l’un de ses tas de feuilles et s’était décidée à se préparer. Le feu d’artifice était sur la plage et il faisait toujours aussi chaud à Miami. Arwen opta donc pour une petite robe crème, qui lui arrivait un peu au-dessus du genou, et qui mettait sa silhouette- légèrement trop fine à son goût- en valeur. Elle portait des chaussures ouvertes, avec de légers talons. Elle avait décidé de se faire une longue natte française et de laisser quelques mèches libres, encadrant son visage. Comme à son habitude, elle s’était légèrement maquillée, juste du liner et du mascara. Elle se parfuma aussi, peu, et prit son sac. Elle y mit tout ce dont elle avait besoin et sortit de sa chambre, fin prête.

Le feu d’artifice se déroulait sur la plage du lycée. Elle y alla à pied, elle connaissait le chemin. Il faisait bien nuit, vu l’heure tardive, mais le ciel était dégagé. Tant mieux, comme ça, elle ne raterait rien du spectacle. Il y avait déjà du monde, du bruit, de l’agitation. La jeune fille s’approcha du bord de l’eau et contempla ce qu’il y avait autour d’elle, espérant trouver un visage familier parmi la foule.

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Everybody

Je me laisse tomber sur le muré. Je suis assis, là, le regard rivé vers les étoiles. Nous sommes le quatrième jour de juillet. C’est aujourd’hui la journée nationale de mon pays. Ce qui je ressens ? Fierté ? Patriotisme ? Euphorie ? Indifférence ? Rien de tout ça. Rien de ce qui traverser l’esprit de la plupart des américains aujourd’hui.
Mes yeux restent rivés vers les étoiles. Je cherche à débusquer une constellation dont je connais le nom. Je soupire et sans m’en apercevoir, mes paupières se ferment automatiquement.

Lorsque je les ouvre à nouveau, je suis un petit garçon de dix ans. Ma mère est là à mes côtés. Un sourire est gravé sur son visage. C’était sa journée préférée. À chaque fois, elle faisait de ce jour le plus beau de l’année. C’était mieux que noël, que mon anniversaire… Mieux que tout ce que je pouvais espérer. Après le départ de mon père, elle a commencé à faire les choses en grand. Elle m’emmener à la mer. Nous allions voir des dauphins ou bien nous allions dans les Glades. Nous ne mangions que des glaces, des bonbons et des céréales. Pendant cette journée, il était interdit de parler de légumes verts. Nous mangions ce que tous les enfants raffolent. J’aimais cette journée plus que toutes les autres. Ma mère semblait mieux ce jour-là. C’était comme si elle pouvait oublier tous ses problèmes. L’année où papa est parti, la seule fois où elle a souri c’était le 4 juillet. Nous avions nos petits rituels. Nous allions toujours voir le feu d’artifice à un endroit précis. Nous avions l’habitude de nous asseoir sur un petit muré en bord de plage. Nous avions la plus belle vue. Et elle était là, à côté de moi… Souriante. Je me souviens qu’il me suffisait de la regarder pour me sentir mieux. Il suffisait simplement que je vois son sourire. Ma main glissait dans la sienne et nous restions là, silencieux et souriants. Rien ne pouvait nous atteindre. Toutes nos peurs, nos angoisses, nos peines… Tout disparaissait le temps de cette soirée. Nous en ressortions plus légers. C’était un peu comme notre thérapie.

Quand j’ai quitté le pays, j’ai passé deux fois le quatre juillet seul. Je m’isolais ce jour-là. Et à chaque fois j’étais décidé à rentrer… Je ne pouvais l’imaginer seule, assise là à regarder le feu d’artifice les yeux baignés de larmes. Elle me manquait. Je lui en voulais. Ma rage et ma peur avaient toujours raison de moi. Je restais toujours loin de Miami. Comment rentrer après être parti ? J’avais envie mais je ne pouvais pas… J’étais mort de peur et de honte. J’ai tout quitté… Je ne pouvais pas revenir du jour au lendemain les mains dans les poches. Il me fallait quelque chose. Il me fallait une bonne raison.

Aujourd’hui, je fête mon premier 4 juillet seul… Vraiment seul… Ma mère est partie l’année dernière. Ça fera bientôt un an au mois d’août. Me regarde-t-elle de là où elle est ?
Je lève les yeux vers le ciel. A-t-elle honte ? Me tient-elle la main ? Mes doigts se crispent sur le béton de mon siège. Je ne sais pas si je pourrais un jour y arriver sans elle. J’ai l’impression qu’il me manque un repère. J’ai tellement envie de lui poser pleins de questions. Comment a-t-elle fait pour l’affronter ? A-t-elle été aidée ? A-t-elle hésité avant de me mettre au monde ? Avait-elle peur ? Qu’est-ce que ça fait de vivre en sachant la vérité ? Pourquoi a-t-elle attendu avant de me le dire ? Pourquoi me l’a-t-elle avoué ? Comment vais-je faire sans personne à mes côtés ? Mon père est-il parti à cause de moi ou d’elle ? De nous… De ce qu’on est…
Je sens une douleur tordre mes intestins. Ce qu’on est… Je pense à Lila… J’aimerai qu’elle soit à mes côtés à ce moment précis. Elle est la seule qui peut me comprendre. Pourtant, nous nous sommes éloignés. Est-ce à cause de ma révélation ? Elle ne voulait pas me faire peur… Elle avait pitié de ce que je suis… C’est ça ? Non… Pas Lila. Je sais que je peux lui faire confiance.

Je sors mon portable de la poche de mon jean. Mes doigts glissent sur l’écran tactile. Je vais dans ma boite mail. Pas de nouveau message. J’hésite à écrire quelque chose à Lila. Que pourrais-je lui dire ? Elle va croire que je déprime sans elle. C’est faux… Enfin, pas totalement. C’est juste que je me sens seul. J’aimerai bien pouvoir parler de ma mère à quelqu’un. J’aimerais revoir Kaylee et Nathan. Les seules personnes qui me connaissent vraiment sont à des milliers de kilomètres de moi.
Je sens que cette nuit va être longue… Trop longue ! Il va me falloir de l’alcool pour camoufler mes sentiments.

J’inspire un grand coup quand un mouvement attire mon intention. Quelqu’un vient de s’asseoir juste à côté de moi. Mon regard se tourne vers l’inconnu. Je ne sais pas pourquoi… Curiosité sans doute. J’ai peut-être l’espoir de voir le visage de ma mère…

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4 juillet, le jour de l'Indépendance des États-Unis. Enfin, je ne la fêtais pas pour cette raison, à vrai dire, si on ne me l'avait pas dit, je n'aurai jamais su que ce jour était important. J'avais vaguement entendu parler de pourquoi fêtait ce jour-ci mais je ne m'y étais jamais intéressé. Je célébrais uniquement cette fête pour la simple et bonne raison qu'il y avait toujours quelque chose d'intéressant qui était organisé aujourd'hui. J'allais sortir toute la journée avec plusieurs de mes amis et j'avais bien l'intention de m'éclater. Je m'étais levé de bonne heure car cela me prenait une éternité pour me préparer le matin. Et non ! ce n'était pas seulement les filles qui agissaient de cette façon. En fait, tous ceux qui se préoccupaient de leur apparence était comme ça. Les sentiments étaient plus importants que le physique ? Ha, ha, ha, la bonne blague. Personne n'y croyait vraiment. Ce n'était qu'une excuse aux moches.

'Fin prêt, il me fallut vingt minutes de route pour arriver sur les lieux. C'était le jour parfait pour aller à une fête foraine, enfin, pour le moment. Le soleil n'était pas complètement à son apogée et un vent vrai se promenait dans l'air. Quelques nuages étaient présents dans le ciel mais à mon avis, ils disparaissent bientôt. Aux alentours de midi, je pouvais parier que le soleil aura un malin plaisir à tous nous carboniser. Je ne détestais pas le soleil, il me faisait souvent des bronzages magnifiques, c'était juste que je n'appréciais pas qu'il en fasse trop.

Malgré qu'on était le matin, il y avait déjà beaucoup de monde. Comme si tout le monde s'était dit : « Allons à la fête foraine le matin, il y aura surement moins de monde ! » Faux. Quelques uns de mes amis étaient déjà présents alors nous attendions les autres. Amis. Je les désignais de cette façon même si ce n'était pas tout à fait le cas. Ils étaient, j'en étais certain, des personnes qui trainaient avec moi uniquement à cause de ma popularité et mon argent. Je n'avais aucune honte d'avouer que je me trouvais avec eux pour la même raison. Cela ne me dérangeait pas trop, cela avait toujours été de cette manière. C'était ça, être riche et populaire. Tout n'était qu'une illusion.

Durant toute la journée, une fille m'a collé les baskets. Pas que c'était déplaisant, au contraire c'était marrant au début. Sauf qu'après quelques temps, ça devenait lassant. Je savais que j'étais attirant mais pas jusqu'au point à me coller comme un aimant ! C'était désespérant autant pour elle que pour moi. À la fin de la soirée, vers 22h, l'adolescente m'avait filé son numéro de téléphone mais je m'en étais débarrassé dès que la fille avait été hors de vue. Lorsque j'arrivai chez moi, il était presque 23h. Je savais que les feux d'artifices ne commençaient qu'à minuit, alors il me restait encore du temps devant moi. Ne sachant que faire, je passai mon temps sur les réseaux sociaux. À 23h40, je quittai ma chambre pour me diriger vers la plage.

Celle-ci était bondée. Des enfants excités couraient partout, des couples se tenaient la main, d'autres riaient, parlaient, tous attendant le début des feux d'artifices. Je portais un short gris et une chemise légère blanche que je venais d'ouvrir, laissant voir mes abdominaux. Je chaussais des sandales et j'avais aussi retiré mes lunettes de soleil. Je levai les yeux au ciel pour observer le croissant de lune et les millions d'étoiles. Lorsque je baissai les yeux, je remarquai une jeune fille avec une longue chevelure brune.

Nina.

Elle allait un peu mieux depuis l'accident mais ce n'était surement pas facile. Je me rappelai encore de cette nuit, que je ne risquais pas d'oublier de si tôt. J'avais été heureux d'avoir été aux côtés de l'adolescente, d'avoir pu lui venir en aide. Ce qui me plaisait encore plus était que j'avais gagné des points envers elle et que Noah en avait perdu. Pour une fois, je n'avais pas songé une seule fois à impressionner Nina en la réconfortant le jour de l'accident. Je l'avais plus fait pour... Moi. Je ne connaissais pas encore les sentiments que j'avais pour elle. Ce n'était vraiment de l'amour mais ce n'était pas loin de l'être. Dans tous les cas, je ne pouvais pas laisser la Eta Iota aux bras de Noah. Il n'avait pas été là au moment où elle avait le plus besoin de lui. Il n'était pas souvent là d'ailleurs. Leur relation était encore flou, cependant lorsqu'on avait une fille, on devait s'en occuper.

Nina ne m'avait pas encore remarqué mais le simple fait de la regarder me mettait le sourire aux lèvres. Je voulais la surprendre. Je me dirigeai derrière elle pour la serrer dans mes bras, en étant dos à elle. Je déposai un baiser sur sa joue puis déposai ma tête sur son épaule, lui murmurant des mots dans l'oreille.

Pourquoi princesse est-elle toute seule ?

4 juillet. fête nationale.

4 juillet. Fête nationale des Etats Unis D’Amérique. Je pense une des plus belles fêtes nationales qui puissent exister. Cette fête qui revient chaque année et qui marque clairement le véritable acte de naissance des Etats Unis. Vous voyez de quelle fête je parle ? Non ? Mais si voyez bien ! Cette fête à laquelle un grand nombre du célèbre « Stars and Stripes » , le drapeau américain, est sorti. Vous voyez ? Il est partout, les militaires sont de sortie également. Vous voyez mieux de quoi je parle ? Ah ? J’ai oublié un détail ? Ah oui ! Ces fabuleux et énormes feux d’artifices qui éliminent notre ciel en cette magnifique nuit du 4 juillet. Le ciel d’habitude si noir s’éclaire pour un moment, de toutes les couleurs des feux, et ça, juste pour le plaisir de nos petits yeux.

Au loin, on entend des cris de bébés, des rires d’enfants qui jouent. Tout le monde est au rendez-vous, il y a beaucoup de monde, il y a de vieilles personnes qui viennent sûrement ici depuis leur plus jeune âge, d’autres sont de simples adultes, solitaire, en coupe, ou encore en famille, d’autres sont des ados, sûrement des étudiants, écoliers des bâtiments alentours. Tous arborent un magnifique sourire sur leurs visages et trépignent d’impatience. C’est un brouhaha, tout le monde parle, tout le monde rigole, tout le monde crie, mais on arrive tout de même à entendre notre belle nature, la mer qui fait des allées et venues, on entend les vagues qui s’échouent tout juste sur le sable toujours humide à force de venir et de repartir.

Il est 23h50, nous sommes le 4 juillet, et à minuit précise est prévu un fabuleux feu d’artifice dans le ciel de Miami. Le sable encore tiède chatouille le dessous ne nos pieds et la lune est haute dans le ciel. C’est un croissant de lune ce soir, et le ciel est parfaitement dégagé. Il reste des retardataires, adolescents pour la plupart, qui arrivent tout juste.

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