[FINIE] Parker Grünferz || Nouveau Chapitre, en cours d'écriture...

Age : 17 ans
Date et lieu de naissance : 2 Avril 1995 à Stuttgart.
Classe : Junior
Confrérie : Pi Sigma
Riche ou bourse d'étude ? Riche

« La première fois, tu es fébrile et hésitant. Mais ça ne dure jamais longtemps.


Le rideau se lève. Le projecteur s'allume brutalement. Les premiers airs de la musique mixée par Soft résonnent. Je me sens en confiance, je me sens à l'aise. Je tourne le dos au public, pourtant ils sont là. Assis dans l'amphithéâtre, ils sont par dizaines, les yeux rivés sur moi, la seule chose éclairée devant eux. La pénombre envahie la salle de spectacle. Mon corps bouge. Je porte des baskets noires, ma tenue ressemble à une tenue d'entraînement. Un Marcel blanc, un jogging noir, un bonnet plaqué sur mes cheveux châtains. Ma peau blanche semble être une réelle source de lumière pour cette salle. Mon corps semble vibrer à chaque note de musique. Je ressemble à une onde à l'état physique. Je semble parfois électrisé, parfois en apesanteur au dessus de ce plancher de bois. Mes pieds glissent, sautent, sont durs et forts. Quand on me regarde danser, on a la sensation de voir un vrai Robot. Un mélange de beaucoup de genre : Street, Hip-Hop. Parfois je pourrai être confondu avec un vrai Robot. J'ai les yeux fermés par moment, je ne m'en rends pas compte. J'ai le coeur qui bat à cent à l'heure. Je me sens plus vivant que jamais. C'est moi et juste moi. Tout le monde m'observe exercer ma passion la plus dévorante. J'adore ça, c'est encore plus fort que la drogue. Je me nourris de ça et en aucun cas cette passion n'en devient néfaste pour quiconque. Personne n'en souffre, tout le monde semble apprécier mon talent. J'ai le visage sérieux et concentré, même si la plupart des gestes sont contrôlés, l'improvisation reste le meilleur spectacle. Je ressens l'envie de Jumper, d'occuper l'espace du mieux que je peux, je me laisse entraîner par la musique, je ne réponds plus de rien d'autre. Il n'y a plus cette foule qui m'observe, il n'y a que la musique. Que ma Danse. Mon corps semble totalement désarticulé et pourtant chacun de mes gestes sonne comme une onde artistique des plus contrôlées. Je vais dans chaque coins de la scène, je laisse mon corps s'exprimer. C'est son instant. A lui et seulement lui. Mon cerveau est comme sur Pause. Il n'a pas le temps de réfléchir, c'est mon corps qui parle, qui crie, qui rigole. Il vit, le plus souvent possible. Mais ici, en cet instant, il jubile. Bientôt, les notes se font entendre comme les dernières, je ralentie et commence à préparer mon final. Bientôt, je m'arrêterai, alors que je pourrai continuer des heures durant, mon corps devra se stopper. Les secondes se rapprochent, je commence à ralentir, mon visage se baisse alors, la lumière diminue son intensité alors que les gens commencent à applaudir.
Puis tout devient noir, j'ai les yeux fermés, j'essaie de retrouver mon souffle tandis qu'un sourire se dessine sur mes lèvres. »

« A l'ombre tu as la sensation que tu as froid et ton cerveau ne pensent qu'aux mauvaises choses. Approches-toi de le lumière.


Je relève la tête, ce même sourire sur mon visage. Le projecteur m'éclaire toujours, afin que le public puisse me voir. Ma main vient sur mon bonnet afin de l'enfoncer un peu plus sur mon crâne, un vieux tic. Je ne pensais pas qu'il y avait autant de monde ce soir. La salle est remplie, ils sont tous debout, frappant alors violemment leurs mains, juste pour me montrer leur enthousiasme. Je trouve ça beau. Je crois même que ça me fait de l'effet, mon coeur est est train de s'affoler dans ma poitrine, je n'en reviens pas qu'autant de gens partagent autant, avec moi, maintenant. Je ne peux plus m'empêcher de sourire et alors que je ne sais pas trop quoi dire, un membre du Staff du théâtre s'approche pour me mettre un micro entre les mains. Je le regarde avec de gros yeux, demandant au travers de ces derniers « Heu Coco, qu'est-ce que tu fais? » mais il repart bien vite dans l'ombre des coulisses, me laissant à nouveau seul face à cette foule. Autant quand je danse, je suis totalement confiant, autant à présent, c'est limite si mes genoux ne s'entrechoquent pas. Mais je souris toujours et ne tarde pas à dire un simple « Merci » ému et enthousiaste dans le micro allumé. J'entends ma voix qui s'éparpille dans tout le théâtre, ça me fait bizarre. Tous ces gens ont l'air d'être là pour moi, ils me font une... innovation et je n'en reviens toujours pas. C'est quand même impressionnant ! Mais tout ceci me donne davantage confiance en moi et en mon talent.
Après quelques longues secondes, le public ne se fatiguant toujours pas, le maître de cérémonie vient me rejoindre, un immense sourire sur le visage. Il agit comme si nous étions amis, je ne lui ai parlé que tout à l'heure mais cela ne me dérange pas, je suis dans une ambiance tellement particulière que je ne ressens rien de néfaste. Il me tape dans le dos, me félicitant alors et se tournant vers les spectateurs. Je le remercie et après un petit temps, en profite pour m'éclipser de la scène. Je croise le garçon qui va passer derrière moi, il me regarde avec de grands yeux, alors que je m'apprête à le contourner, il m'attrape le bras pour me dire que j'ai été super. Je le remercie alors et lui souhaite bon courage avant de continuer mon chemin.
Là, je pense tout d'abord m'avoir pris un mur, mais non. Soft, Alex et Chris me sautent dessus en hurlant comme des boeufs. On forme un cercle et bientôt, les coups tombent gentiment alors qu'ils me félicitent. Chris est encore défoncé, mais il me fait rire en vue de son état d'excitation. Soft est plus calme, mais a sa main sur mon épaule, tandis qu'Alex me lance encore une vanne quant à mon look et ma prestation. Comme d'habitude, rien ne change. Les voir me fait du bien, je suis aussi heureux que mon shox leur est plu, bien qu'ils en connaissaient une bonne partie vu le nombre de répèt' et de spectacles qu'ils m'ont déjà vu faire.

« On va boire un verre ?! » Propose Soft.
« Aller mon pote ! On va faire la fête toute la nuit ! » Renchérit Chris
« On est partit les gars ! » Rigolais-je alors. »

« Rigoler pour mieux mourir. Pleurer ne sert à rien. T'énerver par contre, si.


Raconter sa vie. Tout le monde a erreur de le faire et surtout, horreur d'entendre quelqu'un le faire. Un mec que tu ne connais pas, ou alors très peu, qui commence à te raconter les trucs marquants -ou non- de sa vie, quoi de plus drôle, franchement? Tu es assis à côté et tu n'as qu'une envie, c'est de rire en lui disant que tu n'en as rien à foutre. Mais la plupart du temps, avouons-le, on ne le fait pas. Pourquoi? Parce que réussir à parler de sa vie, de son passé, de ses anecdotes, c'est réussir à tout accepter pour aller de l'avant. Pour avancer. Pour faire la première étape du chemin qui répondra à cette question « Qui suis-je? ». Pour le moment, personnellement, je ne suis pas encore prêt à oser vouloir prétendre répondre à cette question. J'ai pris la décision de quitter mon pays natal, ma famille et mes amis, pour essayer de me trouver, mais ce n'est pas dit que j'y parvienne. Tout est d'autant plus excitant : nouveau départ, presque nouvelle vie si je le voulais, non? Mais ça me fait aussi un peu peur. Je ne connais pas le sol américain, je ne le connais qu'au travers de films et je ne sais même pas quoi en penser. D'un côté, ça fait rêver, de l'autre, ça donne surtout envie de rentrer chez moi. Ma petite soeur Amber, me manque. Mes amis Soft, Chris et Alex aussi. Ils sont pour moi, comme des frères. Ceux que je n'ai jamais eu. On est tout le temps ensemble, on a été dans les mêmes écoles, on a fréquenté les mêmes lieux, les même filles et on a tout surmonté ensemble. Aujourd'hui, je suis loin d'eux. Peut-être pas pour longtemps d'ailleurs. J'aurai cru comprendre qu'ils pensaient sérieusement à venir me rejoindre, ce qui me rendrait heureux. Mais arriverais-je sincèrement à me lancer si je suis avec eux? Pourquoi avoir quitté l'Allemagne dans ce cas?
Car si je suis venu ici, c'est tout simplement pour me préparer un peu au pays. Car dès que j'aurai mon diplôme, j'intègre la célèbre école de Danse de Floride. C'est ça, mon rêve, mon but. Mais arriver dans cette école sans vraiment maîtriser la langue, sans connaître le pays à la perfection, sans avoir de liens, ça aurait été encore plus dur. Au moins, maintenant que je suis là pour deux ans avant d'entrer dans cette école, j'ai le temps de me faire à ce nouveau continent, cette culture et façon de vivre complètement différente de ma vie allemande. Ca va me sembler bizarre, mais c'est aussi très excitant !
J'intègre donc une école prestigieuse, mon père voulait quand même que je garde mon haut niveau séléctif. Il a donc tout prévu avec la Wynwood High School. Bon, j'arrive avec quelques semaines de décalage par rapport à la rentrée scolaire, mais la préfecture avait perdu mon passeport, il fallait donc que je refasse tout mon dossier ! Ca a mit du temps mais à présent, je suis en règle pour me faire à mon pays d'adoption. Bon, ok, je l'avoue, je serai probablement sur Skype tous les soirs de cette semaine pour parler de tout ce qui me choque ici, de la vie, de l'école et pourquoi pas, des étudiant(e)s ? »

→ Souriant
→ Amical
→ Sportif
→ Passionné
→ Drôle
→ Réservé
→ Confiant (Danse)

→ 1m89
→ 78 kg
→ Cheveux châtains foncés
→ Yeux marrons
→ Musclé