You? Here? But that's impossible!!! || Ritchy et Elena

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C'était le matin, il faisait beau, les oiseaux chantaient, le soleil brillait et le réveil sonna. Mince, SILENCE ! L'appareil avait allumé automatiquement sa radio en guise de réveil sur laquelle on entendait un animateur qui lançait joyeusement "Bonjour ! Il est huit heure du matin ! Aujourd'hui nous..." Mais il n'eut pas le temps de poursuivre que ma main sortit de sous la couette, attrapa l'objet bruyant et le jeta plus loin dans la chambre. Il heurta violemment le mur et le son se coupa. Rassurez-vous, il n'était pas cassé. Mais en le lançant, je l'avais débranché aussitôt. Mais attendez voir ? Pourquoi ce fichu réveil s'était mis en marche un samedi ?? Je leva d'un bond, ça c'était encore une blague de Kyle ! Il fallait toujours qu'il me fasse des coups comme ça le fourbe ! Torse nu, je descendit en trombe au rez-de-chaussée de la maison. Ma mère travaillait le samedi matin et donc était absence mais ça ne m'empêchait pas de m'exclamer :

- KYLE ! Il est où ??

Kelyan n'était pas là lui, il devait être encore en train de roupiller parce qu'à lui évidemment, personne ne lui faisait de blague hein ! Ce fut alors Ryler que je trouvais dans le salon, déjà responsable le bougre, il faisait cuir des pancakes pour tout le monde. Sage décision mon grand. Il se tourna vers moi sans lâcher la poêle en me répondant :

- Dans la douche.

Il me fixait sournoisement du coin de l'oeil. Je le fixais aussi, maintenant figé dans mon élan. Oh yes, j'ai compris l'idée mec ! Aussitôt, je remontais en quatrième vitesse. La salle de bain n'était pas verrouillé et effectivement, la douche s'entendait et puis, je voyais la silhouette derrière le rideau ! Je tirais alors la chasse d'eau des toilettes qui se trouvait pas loin, un épais nuage de vapeur s'éleva au dessus du rideau tandis que j'entendais une voix qui râlait :

- Hey ! Ritchy si c'est toi...!

Je quittais les lieux rapidement en me marrant sans même prendre le temps de connaître la fin de la phrase. Je retournais dans la cuisine et jeta un oeil dehors. Mais c'était qu'il faisait beau ! Mais qu'est ce que je racontais, il faisait beau tout le temps à Miami. Ryler me lança soudainement un pancakes en lâchant un "attrape !", testant mes réflèxes. Je pivotais sur moi même en suivant la galette qui faisait la soucoupe en traversant la cuisine et la récupéra en plein vol. Tout juste sortit de la poêle, elle me brûla les mains et je la fis sauter d'une main à l'autre en laissant partir des "Aie ouille mais c'est chaud !" sans pour autant la lâcher et remonta dans ma chambre pour pouvoir me préparer. Je n'engloutis le pancakes qu'une fois qu'il eu refroidit un peu et m'habilla. Pour passer les détails, je dirais que c'était le début d'un week-end comme un autre.

Il n'était pas question que je reste à l'intérieur par un temps pareil. Il n'y avait pas un nuage dans le ciel et pour une fois qu'on avait pas cours. Enfin, ça ne m'empêchait pas de retourner vers le centre ville de Miami. Il y avait un parc plutôt grand et pas mal fréquenter. Et en plus, il était bien beau. J'avais pris ma balle de volley avec moi, parce que au moins comme ça, j'étais sûr de ne pas m'ennuyer. Une fois au parc, je ne restais pas longtemps sur les sentiers. Y'avais trop de monde, on pouvait rien faire sans se faire crier dessus. Aussi je restais sur les pelouses, de préférence là ou il y avait beaucoup d'arbre, faisant rebondir le ballon sur chacun d'eux, le frappant le plus fort possible qu'il semblait prendre la fuite de moi quand il ricocha. A un moment, il tomba dans un étang et arrosa un couple qui faisait la bronzette à proximité. Je n'avais pas trouvé mieux que de plonger avec lui pour le récupéré, arrosant de nouveau les deux z'amoureux. Quand ils me jettèrent nombreuses insultes à la figures, je leur envoya des vagues d'eau dans la figure et au lieu de me retrouver dans la marre, ils prirent la fuite comme des lâches. Je continuais ce petit jeu de balle un long moment et séchais rapidement sous l'effort et le soleil. J'étais comme neuf maintenant ! En même temps, je n'avais pas grand chose sur le dos, un tshirt vert et un short marron.

Le ballon ricocha sur un arbre et alors que je voulais le rattraper, il passa juste à côté de moi et pris la poudre d'escampette. Hey reviens là toi petit filou ! Je me mis à courir après lui, je déboulais sur un sentier mais peu importe, je ne lâchais pas la balle du regard, je ne lâchais pas la b...PAF ! Je fonça dans quelqu'un et cette fois ci, vous pouvez dire ce que vous voulez, je ne l'avais pas fait exprès ! La dite personne m'agrippe le bras et manqua de m'entraîner dans sa chute mais je tins bon en me redressant et du coup, elle évita de se casser la figure elle aussi.

- Heeeey ! Faut faire doucement enfin !

Lançais-je avant qu'elle ne s'excuse :

« Je suis désolée, je… je regardais pas ou j’allais, bref dé… »

- Ca c'est clair mais c'est bon t'excuse pas okay ? Y'a pas mort d'homme, ou de femmes.

Elle releva la tête vers moi, l'expression de son visage changea tout de suite et elle lâcha :

« Ritchy ? Mais qu’est-ce que tu fous là ? »

Je l'observais un moment. Puis me figea. J'avais pas tilté ! Non attends, c'était qui...? Ah si si !

- Elena ?

Bah il semblait bien que c'était elle. Un visage pareil, ça ne s'oubliait certainement pas. Je me redressa, j'affichais un large sourire :

- Mais si ! C'est bien la p'tite Elena que voilà ! Hellow ma grande ! T'as grandit non ? Non t'es toujours aussi petite ! Mais toi, mais qu'est ce que tu fais dans le coin ??

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You? Here?
But that's impossible!!!

Je me réveille avec les rayons du soleil, venant frapper mes paupières. J’ouvre les yeux avec difficulté puis souris : bonne journée qui s’annonce ! Super temps et puis pas cours. Si c’est pas le paradis ça ! Je me lève puis vais prendre une douche bien brûlante. Je reste dans ma salle de bain pendant une éternité, la remplissant entièrement de buée. Je retourne ensuite dans ma chambre puis entreprend de choisir des fringues pour aller courir. Ouais, aujourd’hui est un jour pour aller courir ! J’ouvre mon armoire et opte pour un short bleu marine tout simple avec un débardeur gris. J’enfile mes baskets qui ont trop la classe puis chope mon casque et mon Ipod. J’ouvre la porte de ma chambre en vissant mon casque sur mes oreilles : direction le parc de Wynwood !

Ma play list footing dans les oreilles, je me mets en route. Il y a pas mal de monde dans le parc. Je ne suis pas la seule à avoir eu cette idée de génie qu’est aller courir on dirait ! Tant pis. Je commence doucement, histoire de m’échauffer un peu. J’essaye de trouver un endroit où il y aurait moins de monde. Je commence par aller voir du côté de la plage : très mauvaise idée, toutes les pouffiasses ont décidé d’aller faire un tour là-bas ! Du coup, je continue ma petite course dans une autre direction. Le parc du bahut est immense, je devrais bien trouver un endroit un peu plus tranquille pour courir en paix non ? Je contourne un groupe en train de discuter à côté d’un parterre de fleurs puis un couple en train de se rouler un patin. Je lève les yeux au ciel puis augmente le volume de mon Ipod. Du rock à fond, quoi de mieux pour oublier ce qui vous entoure !

Je cours déjà depuis un petit moment et il y a toujours autant de monde. Non mais c’est pas possible ! Tout Wynwood s’est donné rendez-vous dans le parc ? Sérieux ! C’est pas possible de continuer à zigzaguer entre les gens ! Je m’approche d’un mini lac artificiel autour duquel un bon nombre d’élèves sont allongés, notamment des gonzesses en maillot de bain. Ce que les gens peuvent être ridicules de temps en temps ! En passant au milieu de deux amis en train de discuter, j’aperçois vers la droite un coin qui a l’air un peu moins bondé. C’est ouf ça, il y a des gens partout, même en pleine nature ! On peut plus jamais être tranquille !

Enfin bon, je me dirige vers le coin que j’ai repéré. Je sais pas pourquoi il est déserté, peut-être parce que loin de la plage, des étangs et tout ça ? Je ne cherche pas à comprendre les gens… Je continue donc ma petite course, un peu plus tranquille. Bon après je suis pas seule seule non plus mais c’est déjà mieux que la foule qu’il y a là-bas ! Mes pieds frappent le chemin de graviers à un rythme régulier, rythme de la chanson que j’écoute en fait. Je ferme les yeux quelques secondes, histoire de profiter des rayons du soleil sur mon visage.

C’était une mauvaise idée. Ne jamais courir les yeux fermés ! Evidemment, je rentre en plein dans quelqu’un et me rattrape à son bras pour ne pas me tauler. Je m’empresse de lâcher la personne et enlève mon casque que je passe autour de mon cou, prête à m’excuser.

« Je suis désolée, je… je regardais pas ou j’allais, bref dé… »

Je m’arrête en plein milieu de ma phrase. J’ai relevé les yeux vers le visage du ʺquelqu’unʺ que j’ai bousculé. Non, c’est pas possible… Le fameux ʺquelqu’unʺ est un mec un peu plus grand que moi, musclé, brun, les cheveux en bataille, les yeux ténébreux… Putain mais c’est pas possible, ça peut pas être lui ?!

« Ritchy ? Mais qu’est-ce que tu fous là ? »