| | [FINI] Chuuut, tu vas réveiller les morts ! |Pv Keziah| | |
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| Sujet: Re: [FINI] Chuuut, tu vas réveiller les morts ! |Pv Keziah| Jeu 29 Mai 2014 - 11:58 | |
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| Sujet: Re: [FINI] Chuuut, tu vas réveiller les morts ! |Pv Keziah| Mar 27 Mai 2014 - 13:35 | |
| Keziah continua de prendre sa douche pendant un petit moment. Ce n’était pas plus mal, j’avais le temps de réfléchir à ce qui venait de se passer. Notre rencontre était plutôt atypique, deux personnes qui cherchent à s’isoler et se retrouvent en moins de deux sur le toit du lycée à discuter en buvant de la tequila. Jusque là, tout avait été normal, ou presque, puisque dès le départ, du moins pour moi, il était clair qu’elle m’attirait comme une abeille par le miel. Elle était solaire, souriante, complètement différente de moi ces derniers temps. Il faut dire que je n’avais pas de quoi être fier de quoi que ce soit me concernant depuis mon accident. Et cette virée dans les cuisines, à manger des glaces puis se faire voir par le gardien, notre retour dans cette chambre… Nous, l’un contre l’autre, nos corps enchevêtrés comme si on allait mourir d’un instant à l’autre et que l’on avait besoin de se serrer aussi fort que possible, sans perdre un instant… Tout ça me faisait tourner la tête. C’était beau, grand, génial… Mais rapide, effrayant, inconnu. Qu’allions-nous faire, qu’allions-nous devenir ? Devrais-je m’éloigner, lui dire de ne jamais partir ? Elle sortit de la salle de bain, nue, ses cheveux humides sur ses épaules hâlées. Apparemment, elle ne comptait pas partir. En tout cas, si elle essayait de le faire dans cette tenue, je péterais un câble, c’est clair. Elle s’approcha de moi en riant. Allez comprendre, elle rit de tout et de rien, et je m’en fiche parce que j’adore ce trait de caractère. J’ouvris la couette en grand et m’écartai pour qu’elle se mette près de moi. Elle s’installa contre moi, sa peau tiède sur la mienne. C’était agréable, naturel.
J’aurais trop peur qu’on me prenne pour une Eto Iota dont la chambre est en feu… Alors comme ça, tu écoutes aux portes ? Ca ne m’étonne pas que tu sois un bon agent secret, mini 006.
Je lui souris, ravi de sa réponse. Après tout, ça me suffisait de savoir qu’elle resterait dormir, peu importe les raisons qui la poussaient à le faire. Nous nous regardions en échangeant plus par le regard que par la parole. J’étais rassurée, elle était contente, alors tout était merveilleux. Elle commença à s’assoupir, et ce n’était pas trop tôt parce que moi aussi, et je ne voulais pas craquer le premier. J’étais vidé, au sens propre comme au figuré. J’avais mis mon réveil à 7h30, pour être en cours à 8h, quand elle était dans la douche. Ca allait faire mal, très mal. Mais je ne regrettais absolument rien. Nous nous sommes endormis l’un contre l’autre, tranquillement. C’était une nuit sans rêves, le genre de nuit que l’on passe lorsqu’on est épuisés. Je me réveillai malgré moi 2h avant la sonnerie, réveillé par une douleur sourde dans la jambe. Je l’avais oubliée celle-là. Je serrai les dents un long moment, en attendant que ça passe. Keziah dormait paisiblement près de moi, et je me mis à l’observer avec curiosité. Elle marmonnait quelque chose d’inintelligible dans son sommeil, l’air presque concentrée. Cette image me fit sourire, et me fit penser à autre chose, du moins pendant un moment. Mais la vie est cruelle, et ma jambe me lança à nouveau, cette fois-ci plus fort qu’avant. Je tendis la main vers mes cachets, en avalant un immédiatement. Je me concentrai pour rester le plus calme possible pour ne pas la réveiller. Là encore, les questions que je me posais quand j’étais seul revinrent. Keziah, ma belle Keziah, je ne pouvais que m’en vouloir de lui imposer ça. J’avais envie de vivre ce genre de soirées encore et encore, mais est-ce que je voulais qu’elle soit là quand la douleur me réveillerait en pleine nuit ? Quand ce sera tellement insupportable que je serai irritable, vexant ? Je ne voulais pas qu’elle vive ça avec moi, quand bien même sa présence rendait tout plus facile. Parce que la réciproque ne serait jamais vraie. Il fallut du temps pour me décider, mais la décision fut prise : je m’éloignerai quelques jours, même si ça me coûterait énormément en patience et en courage. J’attendrai le bal de promo. Et on en reparlera. Oui, on en reparlera. Je me rendormis, le cœur vexé, mais apaisé. |
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| Sujet: Re: [FINI] Chuuut, tu vas réveiller les morts ! |Pv Keziah| Mar 27 Mai 2014 - 10:39 | |
| Chut, tu vas réveiller les morts.
Zacchary M. Durden & Keziah Cooper
Il m’adore. Je rougissais de plaisir à cette annonce.
C’est fou hein, comme on est cons en post-coït. Quoi que, certains le sont bien suffisant sans.
Je lui laissais un peu plus d’espace, profitant, plus ou moins discrètement, de la vue de ce corps dont je venais de profiter. Encore. Je souris, satisfaite, et me glissais à mon tour sous l’eau chaude alors qu’il sortait. Ses produits étaient forts, odorants. Des savons de mec quoi. Ca ne m’empêcha pas de les utiliser, mais je me demandais s’il noterait la différence, ou si ce n’était que moi, pas encore habitué à toutes les nuances de son odeur.
Il sortit de la douche, me laissant seule dans le petit habitacle. Et à nouveau, il me fit rougir cet idiot. Rester avec lui. Toute la nuit. Sincèrement, pensait-il que j’étais capable de lui dire non là ?
Je laissais ma réponse en suspens, jusqu’au moment où je le rejoindrais. Parfois, souvent même, des actes valent mieux que des mots et des jolies tournures de phrases.
Je sortis, me séchais rapidement, aussi bien le corps que les cheveux. Ces derniers restaient assez humides, mais ça nous rafraichirait non ?
Je voulais alors le suivre dans la chambre, mais comme plus tôt, bien plus tôt, il n’avait pas fermé la porte. Et je jetais un coup d’oeil, curieuse. Il était blotti dans sa couette, en boxer. Je me rendis compte alors qu’il prenait la quasi totalité de la place dans son lit, un géant dans une boîte d’allumettes, ce qui me fit rire, doucement, avant d’entrer dans la chambre.
Je le rejoins rapidement, me blottissant contre lui, sous la couette, nue pour ma part. La lingerie féminine est beaucoup moins agréable quand il s’agit de dormir avec, je peux vous le garantir..
Je posais ma tête sur un de ses oreilles, la tête légèrement tournée vers lui.
J’aurais trop peur qu’on me prenne pour une Eto Iota dont la chambre est en feu.., lui lançais-je avec un clin d’oeil.
Non, allez, il fallait que je fasse un effort. Il l’avait fait lui non ? Il m’avait dit ce qu’il pensait, ce qu’il ressentait, c’est que ce n’était pas si compliqué. Ne pas s’en sortir avec une petite blague, censée faire comprendre que oui, j’avais une furieuse envie que nous restions dans cette chambre, ensemble. Mais ça ne sortait pas. Pas tout de suite. Je me contentais de déposer un léger baiser sur la joue de Zac, souriante, avant de replonger mon regard dans le sien. Je n’avais rien de plus à lui offrir, c’était stupide, c’était irrationnel. Je suis Keziah Cooper, et je suis incapable de dire ce que je pense au type avec qui je viens de passer une nuit fantastique, agrémentée de deux parties de jambes en l’air absolument exceptionnelles.
Je profitais d’un baîllement, premier symptôme de ma fatigue croissante, pour détourner l’attention, me blottir contre lui. Après tout, encore une fois, les actes ne valent-ils pas mieux que les mots, songeais-je en laissant distraitement ma main parcourir son torse, l’effleurant à peine.
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| Sujet: Re: [FINI] Chuuut, tu vas réveiller les morts ! |Pv Keziah| Mar 27 Mai 2014 - 10:20 | |
| - Spoiler:
L’eau chaude coulait sur nos corps avec une lenteur lascive, et ma peau sensible sentait le moindre contact de mon corps avec celui de Keziah… Mon torse, mes hanches, mes bras touchant son corps brûlant, son sourire coquin qui me fait fondre… Blottie dans mes bras, sur la pointe de ses petits pieds adorables, elle était tellement craquante que j’eus envie une fois de plus de photographier cette scène et la garder dans ma mémoire jusqu’à la fin de mes jours. Sa main glissa le long de mon corps, lentement, et m’atteins à l’endroit bien trop tendu de mon corps excité.
Je pense que je n’en ai pas fini avec toi.
Sa voix était douce, sensuelle au possible, avec une intonation presque impatiente. Comment voulez-vous résister à sa beauté, sa tendresse, son rire de femme-enfant qui était incomparable ? Ses lèvres étaient aussi pressantes que les miennes, aussi avides de plaisir, et là encore, nous glissions dans une spirale infernale de désir, de plaisir et de chaleur partagée. Sa main me touchait sans vraiment caresser mon corps, glissant sur moi avec ardeur, ce qui devint rapidement intolérable, tant c’était bon. Le plaisir m’envahissait des pieds à la tête, par vagues légères, presque convulsives, et je penchais la tête en arrière de temps à autre, fermant les yeux pour savourer ce qu’elle m’offrait avec douceur. C’était juste délicieux, sensuel… Mes lèvres laissaient échapper des petits gémissements impatients, tant j’avais envie de m’enfoncer au plus profond d’elle, sentir son plaisir alors que je la regardais gémir, excitante, carrément bandante… En plus, j’avais un peu plus de lumière, ce qui me permettait de mieux distinguer les formes mouvantes de son corps sexy. Elle me plaqua contre elle, et je me laissai presque faire, tant j’étais encore secoué par les affres du plaisir. Nous étions contre le mur carrelé de la douche, glacé, mais nous ne ressentions pas le froid. Du moins, pas moi, trop excité pour sentir quoi que ce soit d’autre qu’elle. Il fallait qu’elle arrête, sinon je ne tiendrais jamais le coup. J’étais déjà bien trop à fleur de peau, mes mains caressant tout ce qui était à ma portée, ma bouche s’arrêtant sur sa poitrine, son cou, sa bouche délicieuse… Soudain, elle céda, et sans plus attendre je la pris d’un coup de rein, la soulevant avec une douceur que je ne me connaissais pas. Je me retins pour ne pas jouir à ce contact hallucinant de nos deux corps, tandis que Keziah gémissait comme jamais. Je repris mon rythme tambour battant, donnant des coups de bassin à tout va. Je sentis son corps vibrer de plaisir, ce qui me rendit complètement fou… Encore, Keziah, encore… Je la retournais (non sans son approbation), et continuai mon œuvre, délicatement. L’orgasme vint très rapidement, presque une libération divine de tout ce plaisir qui s’était accumulé… Oh ça oui, j’avais adoré chaque instant de cette soirée, de son premier sourire à ce moment de tendresse post-coïtal, où je l’enlaçais…
Tu ne m’en veux pas j’espère ? Non seulement je ne t’en veux pas, mais je t’adore, là, tout de suite…
Je l’embrassai encore et encore, mais plus doucement, mon corps encore secoué par des vagues orgasmiques. Ouah. Décidément, en plus d’être belle, elle était carrément… bonne. Je pris le gel douche et m’en enduisis le corps, avant de tendre les mains vers Keziah pour lui proposer de la savonner. Elle refusa poliment, ce que je pouvais comprendre, les femmes aiment leur intimité. Je me lavai aussi rapidement les cheveux avant de sortir, la laissant tranquillement sous l’eau chaude. Je m’enveloppai d’une serviette et séchai mes cheveux avec une autre, plus courte, avant de me tourner vers Keziah :
Mes colocs ne rentreront pas cette nuit. Tu peux rester si tu veux…
Je me dirigeai vers la porte et, dos à elle car rougissant comme une tomate, je rajoutai :
Ca me ferait plaisir, en tout cas.
Je retournai dans la chambre, me débarrassai de la serviette avant de mettre un boxer et de me glisser dans le lit encore brûlant après nos ébats. La couette sentait encore son odeur, je souriai en m’en rendant compte. Oui, une bonne soirée, c’est clair. Mais le lendemain en cours allait être bien compliqué.
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| Sujet: Re: [FINI] Chuuut, tu vas réveiller les morts ! |Pv Keziah| Lun 26 Mai 2014 - 21:54 | |
| Chut, tu vas réveiller les morts.
Zacchary M. Durden & Keziah Cooper.
- Spoiler:
A quoi je pense ?
Je pense à ton corps, contre le mien. Je pense à ta bouche, à ton sourire, à tes baisers. Je pense à ton regard, quand il est doux, quand il est tendre, quand il est plein d’envie. Je pense à ta voix. Je pense à tes gémissements de plaisir. Je pense à toi, en moi. Je pense à tes mains, qui parcourent ma peau, qui enlève une mèche de cheveux de mon visage. Et je pense, avec beaucoup d’amusement, que tu n’es pas encore satisfait, à en croire ce que je sens contre ma hanche..
Evidemment, il ne fait que re-déclencher un désir qui, déjà, était loin d’avoir disparu. C’est compliqué de rester de marbre face à un homme pareil, dans le plus simple des appareils. Surtout s’il avait la gaule. Avouons le, ça jouait, beaucoup !
Je me blottis contre lui, féline, et me met sur la pointe des pieds, pour rapprocher ma bouche de son oreille. Ma main droite caresse son torse, suivant le chemin de l’eau chaude, partant de ses épaules.. vers son entrejambe..
Je pense que je n’en ai pas fini avec toi, murmurais-je, excitée, sensuelle.
Non, je n’en avais pas fini. Je voulais encore son corps, sa chaleur, ses coups de rein, ses baisers, ses mains, je le voulais lui, en entier.
Et je n’avais pas vraiment besoin de lui demander ce qu’il en pensait, ses réactions physiques étaient bien assez explicites.
Je lui rendis son baiser, respectant dans un premier temps la tendresse qu’il y mettait, puis accompagnant, exacerbant même, la passion qui le transformait. Sans cesser de l’embrasser, je me mis à le caresser, pour faire monter son excitation au plus haut point. La première fois, je n’avais pas pris assez de temps pour le rendre fou. Je n’avais pas fait monter l’excitation jusqu’à son paroxysme. On s’était jeté l’un sur l’autre, brièvement, rapidement. Sans aucune autre pensée. Nous nous étions laissés aller à nos instincts animaux, primaires. Et je ne pouvais pas dire que ça m’avait déplu, évidemment. Mais dorénavant, j’avais envie, très envie, de lui montrer que j’étais capable de bien plus que ce qu’il avait à peine aperçu.
Mon autre main l’attira à moi, agrippée à ses hanches. Je plaquais, sèchement, son corps contre le mien, moi même adossée au mur de la douche.
L’eau coulait sur nos corps, derrière le cou de Zac, évitant ainsi de nous éclabousser en plein visage. C’était absolument parfait, et je m’étonnais un court instant d’une position si bien trouvée, sans plus de calcul.
Je cessais de l’embrasser, un court instant, plongeant mon regard dans le sien. Le désir que j’y notais ne faisait qu’augmenter le mien. Oh oui, je le désirais. Et pas qu’un peu. Je l’aurais dévoré pendant des heures si ça n’avait tenu qu’à moi. Mais j’avais peur du retour des colocataires, du jour qui allaient bien se montrer, du moment où je devrais sortir de la chambre. Je voulais en profiter, à fond. Profiter de cet instant, qui pouvait être le premier comme le dernier, le seul ou une étape dans une petite histoire. Je me refusais à penser à autre chose qu’à lui, du moins pour le moment.
Voir le plaisir de Zac était le seul stimulant dont j’avais besoin. Son souffle qui s’accélérait. Les légers gémissements qu’il ne pouvait contrôler. Son regard, embrasé, puis ses yeux qui se fermaient, comme si ne pas me voir pouvait lui permettre de mieux se canaliser. Ses mains, l’une agrippée à moi, à mes cheveux, derrière mon cou, l’autre contre le mur. Sa lèvre, qu’il mordait, plus fort à chaque vague de plaisir que je devinais. Son sexe, qui durcissait entre mes mains. Sa voix, qui, d’un ton presque suppliant, me demandait d’arrêter ça, de passer à la suite, avant qu’il ne craque.
Il me rendait folle.
Je m’aggripais alors à lui, finissant par céder à ses demandes répétées. Il me souleva, et me plaqua contre le mur de la douche, comme il l’avait fait plus tôt contre la porte de la salle de bain, lors de notre premier baiser.
D’un coup de rein sec, brutal, bestial, il entra en moi, m’arrachant un véritable cri de plaisir.
J’avais bien cherché cette force, cette vigueur, et j’en étais ravie. Mes jambes s’enroulèrent autour de sa taille, mes bras autour de son cou, et je le laissais faire.
Il était déchaîné. Comme si nous n’avions plus que ce moment là à vivre. Comme si il n’avait pas ressenti ça depuis des années, qu’il en avait été privé, Dieu sait pourquoi. Sa vigueur me rendait folle. Je sentis les vagues de plaisir monter, peu à peu, et oui, rapidement, sans que je comprenne comment véritablement, Zac me fit jouir. Je plongeais mon visage dans son cou, que j’embrassais et mordais à la fois, essayant de retenir l’expression de mon plaisir.
Mais lui n’en avait pas fini avec moi.
Mes jambes se détachèrent de lui, presque incapable de me supporter sous le coup de l’orgasme.
Il me retourna, avec une forme de tendresse et de respect, comme s’il me demandait à moitié mon avis. Je m’exécutais, sans trop réfléchir. Je voulais qu’il ressente ce qu’il venait de me faire ressentir.
Appuyée au mur, soutenue par la main de Zac qui se saisit de mes seins, je le sentis entrée en moi à nouveau, doucement, accélérant cette fois peu à peu, dans un crescendo délicieux.
Finalement, je le sentis accélérer vivement, gémir plus fort, et il me serra contre lui, enfouissant, comme moi précédemment, son visage dans mon cou, alors qu’il passait ses deux bras autour de moi.
Je soufflais, épuisée.
Je tournais ma tête, passant une main derrière sa nuque pour l’embrasser tout doucement, ravie, en extase. Puis je me retournais, profitant du jet d’eau à nouveau.
J’étais un cliché, j’avais envie de me blottir dans ses bras, sous la couette, et d’y rester pendant des heures.
Alors c’était ça l’orgasme : un bon gros plaisir, et une envie de nounours à la guimauve avec un énorme câlin ?
Je souris à Zac, le fixant droit dans les yeux, guettant sa réaction.
Tu ne m’en veux pas j’espère, annonçais-je, joueuse, en lui faisant un clin d'oeil.
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| Sujet: Re: [FINI] Chuuut, tu vas réveiller les morts ! |Pv Keziah| Lun 26 Mai 2014 - 20:05 | |
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Toi, tu refais ça, jte bouffe.
J'étais certain que ma petite claque sur sa fesse lui ferait un peu d'effet, mais imaginer ma petite tigresse, qui venait de me chevaucher avec la dextérité d'une Amazone en rut (HJ : pardonne-moi la formulation mais c'était trop tentant mdr), en train de me mordre avec sensualité m'excita un peu. Elle faisait la femme énervée, mais son regard brûlant me fixait comme si j'étais une crème glacée. J'avais envie de m'allonger et de lui dire « Sers-toi de moi comme sex-toy ». Bon, pas très sexy dit comme ça, mais sérieusement, elle me faisait toujours le même effet, même après... CA. Alors que d'habitude, le lion est rassasié après l'antilope quoi. Non, là c'était puissant, beaucoup trop puissant pour que mon corps résiste à une telle attirance. J'avais envie de passer en premier à la douche, histoire de la prendre bien froide et de me vider la tête. Mais son petit corps fluet passa devant moi avant même que je n'atteigne la porte.
Honneur aux dames, s’il vous plaît.
Une fois de plus, elle me tournait le dos. Cette femme avait une part d'inconscience que j'appréciais, mais était quand même surprenante. On ne tourne pas le dos à un mec qui a envie de vous, mesdames. C'est comme tendre la joue pour une baffe, c'est chercher la provoc... Elle entra sous la douche et alluma l'eau, alors que je tournais en rond dans la salle de bain. Mamie toute nue, mamie toute nue, mamie toute nue... Décidément, même le truc habituel ne marchait plus. De là où j'étais, à quelques pas derrière elle, je pouvais voir à travers la buée les formes de son corps sous l'eau... Son dos, musclé, ses fesses charnues juste comme il faut, ses hanches qui me font grimper au plafond... Oui, cette femme avait envie de moi. Et rien que d'y penser... Je décidai d'entrer sous l'eau, malgré mon souci anatomique qui n'avait pas l'air de vouloir se régler. Je m'empressai d'ouvrir la porte, et me mis sous l'eau, contre son dos. La cabine était petite, mais suffisamment grande pour deux corps qui se serrent... Je mis mes bras autour de ses hanches, les mains sur son ventre et, repoussant ses cheveux, j'embrassai son cou qui était à ma portée. Je ne prêtais plus attention à l'eau, au monde entier même. J'étais bien juste là, contre elle. Au bout d'un moment, je la retournai vers moi et, la serrant contre mes hanches, penchai la tête pour l'embrasser. Elle souriait :
A quoi tu penses ?
En vérité, j'espérais qu'elle pensait à moi, ou à autre chose qu'on aurait fait ensemble... Ou qu'elle voudrait qu'on fasse, bien entendu. Mais ce sourire me suffisait simplement. Il voulait dire qu'elle allait un peu mieux. Qu'elle n'était pas trop rongée par le manque de sa famille. Je l'embrassai d'abord lentement, cherchant ses lèvres, puis avec un peu plus de ferveur, la prenant dans mes bras. |
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| Sujet: Re: [FINI] Chuuut, tu vas réveiller les morts ! |Pv Keziah| Lun 26 Mai 2014 - 15:36 | |
| Chut, tu vas réveiller les morts.
Keziah Cooper & Zacchary M. Durden.
Mmm. C’était à mourir.
Ses baisers, à nouveau, sur mes lèvres et sur ma peau. J’aurais pu faire ça pendant des heures, sans me lasser, sans aucune hésitation. J’aurais pu passer la journée qui suivait, nue, sous sa couette, sans voir les heures défiler. L’idiot qui m’avait servi d’amant osa me mettre une claque sur les fesses.
Toi, tu refais ça, jte bouffe, lui dis-je, rieuse, en faisant claquer mes dents, à demi menaçante. Impossible de garder mon sérieux après l’avoir vu s’étirer, tous muscles bandés, saillants, sous mes yeux. J’avais envie de le dévorer, et pas que du regard..
L’évocation de la journée qui nous attendait me perturba. Et qu’est ce qu’il se passerait après cette douche ? J’allais rentrer, pour ne pas croiser ses colocataires ? Dormirait-on ensemble ? Est ce qu’on se croiserait comme si de rien était dans les couloirs, ou cette nuit nous amenait-elle vers quelque chose.. ? C’était ma première nuit, seulement, c’est vrai. Et j’étais dans la chambre du premier mec que j’avais croisé. Un instant, je me demandais ce que ça voulait dire à mon propos. La nouvelle Keziah Cooper se taperait-elle toute l’équipe de football durant sa première semaine ? Je riais intérieurement à cette pensée. Non, ça, ce n’était définitivement pas probable. Mais Zac, lui, il en penserait quoi, de Keziah Cooper ?
Je me levais à nouveau, le suivant sous la douche, un petit sourire aux lèvres, et me glissait devant lui, lui tirant la langue au passage, gamine complète.
Honneur aux dames, s’il vous plaît.
J’entrais dans le petit carré de la douche, et, à taton, trouvais le robinet. Je bidouillais un peu, et miraculeusement, pas d’eau glacée ou brûlante, une agréable eau tiède, réchauffant légèrement ma peau. Je sentis mes muscles se détendre, un peu. A vrai dire, difficile de me détendre complètement. J’attendais Zac, même si je profitais de ma douche. Je le guettais, ce qui, évidemment, coupait un peu le processus de relaxation.. Cependant, les yeux fermés, la tête légèrement inclinée en arrière, je laissais le filet d’eau tiède, plus que bénéfique, caresser ma peau. J’avais envie que l’eau efface mes pensées, mes souvenirs, qu’elle me vide de tout, ne me laissant que cette agréable fatigue, cet étrange bien être, et rien d’autre.
En quelques secondes pourtant, je refis défiler cette soirée. Mon arrivée, si maussade, à Miami. Les cartons encore entassés dans ma petite chambre tant que je voulais pas m’y installer. Le refuge, si bien trouvé, du toit. Le bruit derrière moi. L’inconnu, tout sourire, gêné, qui lui demande une cigarette. La discussion qui s’installe. L’escalade sur le mur du toit. La bouteille de tequila. Les super pouvoirs d’enfants. La tape sur l’épaule. La glace, dévorée en silence. Les surveillants. Zac qui me plaque contre le mur, pour nous cacher des surveillants. Zac, qui me file son pull, me voyant morte de froid. Zac, qui vire ses colocs pour être seul avec moi. Zac, qui sort de la douche, enveloppé dans sa serviette autour de la taille, torse nu, trempé. Zac, qui me sourit. Zac, qui pose sa main sur ma joue, un doigt sur mes lèvres. Zac qui m’embrasse. Les lèvres. La joue. Le cou. La poitrine. Les cuisses. Zac sur moi, sous moi, en moi. Le corps de Zac, le regard de Zac..
J’avais passé, indubitablement, une excellente soirée, pensais-je, sourire aux lèvres..
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| Sujet: Re: [FINI] Chuuut, tu vas réveiller les morts ! |Pv Keziah| Lun 26 Mai 2014 - 14:40 | |
| Il y avait peu de choses qui me faisaient vraiment peur. Mais parler de mon accident était une limite que j’avais vraiment peur de franchir. Voir le regard de pitié que je voyais sur les autres sur le visage de Keziah me terrifiait. Pourtant, ce que je vis fut différent. Elle avait l’air à la fois surprise, inquiète et apeurée par mon récit. Quand elle se blottit contre moi, j’ai cru avoir franchi la limite et être allé trop loin pour elle. Mais sa réaction me surprit, quand je terminais mon récit sur une note positive. Son visage si triste se métamorphosa, il prit une teinte solaire, et un grand sourire illumina son visage. Oui, elle comprenait, et elle ressentait ce bonheur que je vivais, dans notre mini-bulle à deux. La vie était rose bonbon. Ah, les bonbons… Ses lèvres trouvèrent les miennes, mais ce n’était plus la même chose. C’était un baiser rassurant, qui me réchauffait le cœur jusqu’à la moelle, le genre de baiser que l’on fait à celui…qu’on apprécie beaucoup. Jamais, j’en étais certain, je n’oublierai cette nuit passée dans ses bras. J’étais noyé dans un torrent de sentiments, à la fois négatifs mais surtout positifs, et je commençais à croire qu’il fallait que je choisisse de vivre. Elle se leva et s’étira comme un chat qui sort de sa sieste. Elle devait être épuisée, un peu comme moi quoi… Elle était vraiment canon, complètement nue à la lumière de la lune qui filtrait par la fenêtre, des jeux d’ombre sur sa silhouette mettant son corps musclé en valeur. Et elle avait un superbe brushing post-coïtal, si je peux me le permettre. Elle se retourna vers moi, féline :
Tu as 30 secondes, pas une de plus pour me rejoindre… Laisse m’en cinq de plus et on reprend tout à zéro…
Je riais, mais j’étais mort de fatigue. Trente-cinq secondes ne suffiraient pas à réveiller le monstre endormi sur mon ventre. Mais avec elle, tout me semblait possible, y compris ça. Je m’étirai à mon tour, posant mes mains derrière ma tête, exhibant mes muscles. Ce n’était pas fait exprès, certes, mais quand on est bien foutu… Elle s’arrêta au chambranle de la porte, m’observa un instant et revint en courant vers moi, sautant sur le lit, et sur moi, par la même occasion.
Oh, et merde !
Elle était trop mignonne, à m’embrasser sans retenue, comme une enfant qui dit « d’accord, je ne prendrai pas de dessert »… Et qui craque après cinq secondes d’hésitation. Je ris avec elle, prenant son visage entre mes mains et l’embrassant avec chaleur… En parlant de chaleur… Une autre partie de moi se réveilla, manifestant son autorité avec ferveur. Je levai les yeux au ciel et, taquin, fit une petite tape sur la fesse droite de Keziah, en me levant :
Allons à la douche avant que je ne repasse à l’attaque… Je m’en voudrais de ne pas te laisser dormir ta première nuit… Après tout, t’as cours demain non ?
Je marchai vers la salle de bain, ayant pris la serviette au passage sur mon épaule, riant déjà en l’imaginant avec des cernes le lendemain, essayant de comprendre les cours tout en rougissant parce qu’elle repensait à cette nuit avec moi… Keziah… Comme tu peux être mignonne…
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| Sujet: Re: [FINI] Chuuut, tu vas réveiller les morts ! |Pv Keziah| Dim 25 Mai 2014 - 21:51 | |
| Chut, tu vas réveiller les morts.
Zacchary M. Durden & Keziah Cooper. J’avais peur de l’avoir brusqué, de l’avoir poussé trop loin.
Je n’étais pas une fan des discussions sur l’oreiller. Soit on s’envoie on l’air, soit on dort. Point. Là, j’avouais que je voulais m’endormir dans ses bras, un peu plus tard peut être.
C’était son regard. Ce regard si triste.
Et il me raconta. Cette allusion à un accident de voiture qu’il avait faite, beaucoup plus tôt dans la soirée, lors de nos premiers échanges, s’expliquait.
Je sentis le frisson d’effroi parcourir mon corps alors qu’il me détaillait l’histoire, et arrivée à l’étape où il m’avouait qu’il se considérait mort, je fermais les yeux, cachant mon visage contre son torse. C’était des mots entendus, trop souvent. Et l’imaginer penser une chose pareille, lui, ça me tuais.
J’allais le couper, lui dire qu’il était idiot, que j’étais là, et que j’étais prête à lui prouver qu’il était bel et bien vivant. Mais il me coupa net. Il me coupa dans mon élan, il stoppa ma tristesse, mon inquiétude, voire même mon effroi.
Zac était heureux. Ca me suffisait.
Un sourire s’afficha à nouveau sur mon visage.
Mes lèvres se posèrent sur les siennes, à nouveau. Douces, délicates. Ce n’était plus de la passion. Ce baiser, c’était ce que je ne lui disais pas. Que j’étais là. Que je resterais, discrète, tant qu’il le voudrait bien. Ce baiser, c’était une petite promesse, celle que deux inconnus peuvent se faire, la légère promesse de veiller l’un sur l’autre, si il nous y autorise. La petite promesse de le laisser s’il le fallait, de le soutenir quand il le nécessitait. La promesse qu’il l’oublierait cette cicatrice. Mais tout ça, je ne pouvais le lui dire.
Il quémanda ma présence. Je fondais sur place. Il était trop touchant. Il était à moi. Au moins pour ce soir, il serait à moi. Juste une nuit. Une nuit qui ne cesse pas, jamais..
J’embrassais vivement mon amant, dans le cou, avant de rire à sa proposition de douche, me levant vivement. Je m’étirais, les bras tendus, comme si je voulais toucher le plafond, et avançait vers la douche. Arrivée à la porte, que j’ouvris, je me retournais vers Zac.
Tu as 30 secondes, pas une de plus pour me rejoindre, lui dis-je avec un clin d’oeil, amusée par l’allusion qu’il venait de faire.
Je restais un instant à le regarder, dans l’obscurité de la chambre, devinant son corps, son visage, son regard vers moi.. Et je ne pouvais pas m’y résoudre.
Oh, et merde, dis-je, rieuse, en bondissant sur le lit, à côté de lui, pour l’embrasser à nouveau.
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| Sujet: Re: [FINI] Chuuut, tu vas réveiller les morts ! |Pv Keziah| Dim 25 Mai 2014 - 21:36 | |
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Comment lui en parler ? Comment lui expliquer tout, et rien à la fois... Je savais que je pouvais tout lui dire, mais quelque chose en moi ne voulait pas gâcher ce moment de pur bonheur. Son regard changea complètement, et je compris qu'elle n'était pas dupe. J'aurais tant voulu lui cacher mes états d'âme, mais elle lisait en moi comme dans un livre ouvert. Elle glissa à mes côtés, et je fus rassuré par la chaleur de sa peau... Touche-moi encore, caresse-moi... Ne me laisse pas comme ça, j'ai besoin de toi, de tes câlins pour ne plus réfléchir, penser à tous mes démons. Elle toucha mon visage du bout des doigts et je fermai les yeux pour savourer ce contact. Elle tourna mon visage vers elle et m'embrassa.
Zac... (Elle fit une pause) Je.. Je sais même pas quoi dire.. C’est.. Qu’est ce qu’il y a ?
On arrivait au moment où j'avais besoin de me confier, ce moment que les femmes aiment bien après le sexe, mais moi je n'avais jamais été comme ça... Mais elle s'était ouverte à moi, et d'un côté, je lui étais tellement redevable. Oui, je pouvais lui parler, enfin c'est ce que je pensais au plus profond de moi.
Je n'en ai jamais parlé à personne... Tu sais, de ce soir-là. J'étais allé dans un bar, me bourrer la gueule. Ca m'arrivait de temps à autre, mais pourtant ce soir-là, c'était différent. On dit toujours que quand on se blesse, on repense à ce jour différemment. J'avais beaucoup bu, j'étais fatigué. J'ai décidé de rentrer, même si j'étais mal. Au volant, j'ai commencé à sentir mes doigts fourmiller... Mes yeux me grattaient, je baillais... Je pensais que je tiendrais jusqu'au lycée... Mais ce n'a pas été le cas. Je ne me souviens plus de ce qui s'est vraiment passé. Apparemment, ma voiture a percuté la barrière de sécurité en béton et la force de l'impact l'a fait basculer de l'autre côté, dans un arbre... J'ai de vagues souvenirs de mon réveil, de la douleur... J'ai paniqué. Complètement. Et je me suis réveillé à l'hôpital... (Je déglutis) J'ai appris que ma jambe était foutue, mes côtes brisées... Et je me suis dit « Ca y est, c'est comme si tu étais mort. T'es foutu. Ta vie est finie, le foot c'est fini, aucune femme ne voudra d'un estropié ». Et toi... (Je souris, un sourire cette fois heureux) Tu es arrivée comme un petit rayon de soleil, tu me fais rire, et franchement... Je ne me suis jamais senti vivant. Avant mon accident, j'étais juste débile. Maintenant, là, tout de suite... Je suis vraiment heureux. C'est même irréel.
Je priai pour qu'elle reste et qu'elle ne parte pas en courant. J'avais tellement peur de ce qu'on penserait de moi, de mes sentiments... Que je n'en avais parlé à personne. Je la serrai contre moi, un peu pour la conserver dans notre bulle et ne plus rompre ce moment. Je l'embrassai sur le front, et la regardai en lui demandant doucement :
S'il te plaît, parle-moi, embrasse-moi, garde-moi encore un peu contre toi... Je veux que ça ne s'arrête pas. On peut aller sous la douche, si tu veux, je te frotterai le dos ?...
Je lui souriai, me rappelant avoir dit ça juste avant de l'embrasser... Oui, une douche chaude me ferait le plus grand bien, mes vieilles douleurs se réveillaient déjà. |
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| Sujet: Re: [FINI] Chuuut, tu vas réveiller les morts ! |Pv Keziah| Dim 25 Mai 2014 - 20:38 | |
| Chut, tu vas réveiller les morts.
Zacchary M. Durden & Keziah Cooper.
Ca avait été bon. Trop bon. J’étais exténuée, tiraillée entre l’envie de lui sauter dessus à nouveau, et celle de me blottir contre lui, dans ses bras, loin du monde.
Mais il a eu ce regard. Pas longtemps hein. Juste assez longtemps pour que je le vois. Le regard des questions qui allaient trop loin. Le regard du souvenir douloureux. Le regard triste, lointain. Celui qui l’emmenait loin de moi.
Encore allongée au dessus de lui, je me décalais, allongée à ses côtés. Je posais une main sur sa joue, attirant son regard vers le mien. Je posais mes lèvres, doucement, effleurant les siennes, un court instant..
Zac.., commençais-je, sans trop quoi savoir lui demander.
Son regard, si court fut il, m’avait transpercé le coeur.
Je ne savais pas à quoi il avait pensé. Ressemblais-je un peu trop à celle à qui il ne fallait pas ressembler ? Lui avais-je fait mal, au genou ou que sais-je ?
Il ne m’avait pas l’air déçu, ce qui me rassurait. Personnellement, j’avais rarement autant pris mon pied. Jamais en fait je crois. Je mourrais d’envie de recommencer, à peine nous avions fini, c’est dire. Et pourtant, j’étais épuisée.
J’avais envie d’une douche, fraîche, pour calmer un peu mes ardeurs. D’une douche avec lui. Je voulais encore son corps contre le mien.
Mais j’avais tout mis de côté.
Parce que là, je voulais le faire sourire.. Je voulais l’étincelle de malice qui pétillait dans son regard. Je voulais sa voix. Je voulais son rire. Je voulais qu’il soit bien. Pas qu’il se gâche ce moment. J’aurais tout fait pour qu’il aille mieux. Même m’en aller si c’était ce qu’il fallait.
Je.. Je sais même pas quoi dire.. C’est.. Qu’est ce qu’il y a ?
J’avais envie de lui dire, à quel point c’était bon, à quel point c’était beau. J’avais envie de lui détailler, les vagues de plaisir, de lui dire, que je m’étais.. abandonnée à lui. Pas tant physiquement que moralement. Mais je ne voulais pas le faire fuir. C’était trop. Trop fort, trop vite, trop impressionnant. Il fallait que je digère un peu l’information déjà.
Je me blottis contre lui, avide de sa peau, de son contact, de ses caresses, laissant ma main courir le long de son torse, de ses tatouages, de ses cicatrices, songeuse.
Pas un instant mon regard, inquiet, n’avait quitté le sien.
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| Sujet: Re: [FINI] Chuuut, tu vas réveiller les morts ! |Pv Keziah| Dim 25 Mai 2014 - 20:18 | |
| - Spoiler:
Bon sang, c'était juste trop bon. Ses doigts qui me griffaient, qui me serraient fort, mon corps qui se cambrait au moindre soupçon de plaisir... Nos mains, nos bouches se collaient, se manquaient dès qu'elles se séparaient, et nos corps ondulaient en un rythme impitoyable que me faisait subir ma diablesse blonde. Des montées d'adrénaline secouaient mon corps qui ne ressentait plus aucune douleur, rien qu'un plaisir intense et continu. J'avais tellement de chance, même si là, tout de suite, j'étais incapable d'avoir une seule pensée cohérente. Il n'y avait plus que nos corps, cette attirance indéniable, sauvage, animale. Elle me cherchait, et encore mieux, elle cherchait son propre plaisir, ce qui déclenchait chez moi des sensations exquises. Je sentis monter la pression plusieurs fois, mais elle ralentissait juste au bon moment, ce qui me laissa bien du temps pour continuer, encore et encore... L'entendre gémir était le son le plus doux que mes bêtes oreilles aient pu entendre. Oui, c'était comme le bruit des feuilles lors d'une sieste au printemps, le bruit des grillons en été... Dépaysant, et presque trop agréable pour exister. Mes mains ne savaient plus où s'accrocher, et bientôt, je ne sus plus où donner de la tête, entre toutes les parties de son corps et ses lèvres, son cou et ses cheveux... Il fallut un moment pour que je vienne au point final, mais parce que j'avais envie de faire durer ce plaisir, indéniablement. J'aurais voulu que ce moment dure une éternité, mais mon corps finit par craquer aux assauts répétés de Keziah... Je sentis une vague de chaleur partir du fin fond de mon ventre, se répandre partout, jusqu'au bout de mes doigts, alors que mon corps se raidissait à l'unisson avec le sien. Je ne pus m'empêcher de gémir, longuement, en tenant ses hanches musclées. Mon souffle entrecoupé me donnait l'impression que respirer était inutile, tant elle était l'oxygène de ma vie, là, tout de suite. J'oubliai mes problèmes, l'accident, tout. J'avais des ailes... Je retombai sur terre bien trop vite, la belle essoufflée dans les bras. Je l'embrassai encore avant de murmurer :
C'était... Magique. J'espère que je t'ai fais du bien... Ca fait tellement longtemps que...
Oui Zac. Depuis ton accident. Cette révélation me fit de la peine. D'un côté, toutes ces choses rose bonbon, l'amour et tout le reste, je n'y croyais pas avant, et maintenant j'y croyais encore moins, car cela signifiait qu'on pouvait me blesser, au final. Mais avoir fait l'amour avec Keziah était bien au dessus de tout ça. Alors pourquoi l'accident venait toujours à mon esprit, comme une condamnation au Tartare pour l'éternité ? La tristesse s'empara un court instant de mon visage, puis je repris un sourire, de peur que Keziah croit que j'étais déçu. Ce que je n'était pas, bien au contraire.
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| Sujet: Re: [FINI] Chuuut, tu vas réveiller les morts ! |Pv Keziah| Dim 25 Mai 2014 - 19:10 | |
| - Spoiler:
Chut, tu vas réveiller les morts.
Zacchary M. Durden & Keziah Cooper. Un gémissement. Discret. Léger. Dans le creux de son oreille. Mes mains, l’une dans son dos, l’autre sur un de ses pectoraux, le griffant soudainement. Mes yeux, fermés brutalement. Mon corps, l’ensemble de mes muscles, tendus. Ma bouche, s’écrasant contre celle de Zac. Aucune douceur, aucune retenue.
C’était bon. Trop bon déjà. Le sentir en moi, c’était l’apogée d’une soirée déjà parfaite pourtant. Ses hanches se mouvant sous les miennes. Ses mains, m’agrippant, me rapprochant encore et toujours de lui, comme si nous étions trop loin l’un de l’autre, alors que nos corps ne formaient plus qu’un.
C’était si exquis qu’un instant, je restais presque immobile, le laissant décider du rythme et de la profondeur de ses coups de bassin. Mais sa douceur, sa lenteur, aussi délicieuses soient-elles, ne faisaient que m’exciter d’avantage. Encore une fois, j’avais envie de plus, toujours plus.
Pardonne moi, mais tu m’enlèves ma patience.., lui murmurais-je au creux de l’oreille, douce, sensuelle.
Je n’attendais pas la fin de ma phrase pour accélérer le mouvement de nos bassins. Je gémis, cessant un court instant de l’embrasser, sous le coup du plaisir qui m’envahissait peu à peu. C’était bon, si bon.
Je me redressais, légèrement, pas complètement accroupie au dessus de lui, en appui sur mes bras, tout en continuant le mouvement de mes hanches. Je ralentissais le rythme, jusqu’à ne presque plus bouger. C’était une torture, pour lui autant que pour moi, je m’en rendais bien compte. Puis j’accélérais, d’un coup, avant de reprendre un rythme lent, puis d’accélérer, en crescendo. Je me rendais folle autant que je souhaitais lui faire du bien à vrai dire. C’était divin.
Je me mordis la lèvre, retenant un gémissement qui s’échappa finalement de mes lèvres. Je me penchais à nouveau, avide de baisers, que je ne tardais pas à réclamer..
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| Sujet: Re: [FINI] Chuuut, tu vas réveiller les morts ! |Pv Keziah| Dim 25 Mai 2014 - 18:57 | |
| - Spoiler:
Je connaissais des nanas qui aimaient mener la danse au lit, mais là, j'étais encore plus surpris que d'habitude. Elle m'avait plaqué contre une porte, s'était mis à califourchon sur moi, et maintenant que j'avais envie de lui faire plaisir, elle me demandait de remonter. Alors là, celle-là on me l'avait jamais faite. J'avoue, certaines femmes n'aiment pas ça, mais... Mais moi j'en avais envie, merde. Pour une fois qu'une femme me fait de l'effet aussi bien physiquement que mentalement, je me retrouvais presque frustré qu'elle me refuse ce petit plaisir partagé. Mais elle embrassait tellement bien que je ne pouvais que dire oui à tout ce dont elle disait. Oui, c'était une vraie déesse. Ou plutôt une sirène, qui m'ensorcelait et me faisait approuver tout ce qu'elle voulait. Quand elle me chevaucha à nouveau, je ne bronchai pas, plutôt content même qu'elle aime mener la danse. Et puis, j'avais un meilleur accès à ses seins et ses fesses, qu'elle dénuda enfin. C'est fou comme une simple pièce de vêtement peut vous donner l'impression qu'elle cache complètement le corps de l'autre. Nue devant moi, Keziah était encore plus belle, plus désirable. Car il n'y avait plus d'attirail, plus rien pour cacher les courbes naturelles de son corps, fluides et douces, que j'aurais caressées pendant des heures sans m'interrompre. Elle était juste à tomber. Ce qui devait se voir sur mon visage à la fois séduit et complètement niais. Oui, elle était splendide. Ses lèvres caressèrent les miennes, mes épaules... Je pris mon visage entre ses mains et l'embrassai avec tendresse, touchant ses cheveux si doux entre mes doigts, la regardant dans les yeux en lui demandant son accord implicite. Son regard m'en appris plus que ses lèvres, et lentement, avec toute la douceur du monde, je pénétrai au plus profond d'elle... D'abord, la chaleur me submergea, intense, presque douloureuse, et la surprise m'arracha un petit gémissement. Je me sentais tellement bien, c'était comme... C'était incomparable. Mes mains se cramponnèrent à ses hanches, avides de son corps... Après cet instant de plaisir si intense, et presque sans le vouloir, mes hanches se mirent à se mouvoir, lentement, de plus en plus profondément. C'était tellement bon que je ne pus m'empêcher de me mordre les lèvres, presque jusqu'au sang. Mes yeux roulèrent en arrière, avant de se perdre de nouveau dans ma contemplation de Keziah. Elle était rayonnante, son corps nu bougeant au même rythme que moi, ses lèvres entrouvertes... J'avais envie de la serrer contre moi, prolonger cet instant jusqu'à la fin des temps... Je la ramenai contre mon torse et pris sa tête entre mes mains pour l'embrasser, doucement, en ondulant le bassin au rythme de mes lèvres.
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| Sujet: Re: [FINI] Chuuut, tu vas réveiller les morts ! |Pv Keziah| Sam 24 Mai 2014 - 18:08 | |
| Chut, tu vas réveiller les morts.
Zacchary M. Durden & Keziah Cooper.
- Spoiler:
Ma douce rêverie, mon instant, oserais je ne serait ce que le penser, amoureux, fut vite interrompu. Peut être que le romantisme d’un moment ne collait pas avec l’exposition des 3/4 de ma peau, nue.
Zac, un très court instant, me rendit ce regard, doux. Il me mordilla la lèvre, ce qui me fit frissonner de plaisir. Je sentais sa main caresser mon dos, passer entre mes omoplates, caresser doucement, en l’effleurant juste du bout des doigts, ma colonne, et descendre vers .. Mince, mon short était encore là ?
Puis un déclic. Perdue la douceur, il était reparti, et je me laissais aller, oubliant tout, une fois de plus.
Je sentis la fureur de ses baisers, sa main, serrée autour de ma nuque. Je fermais les yeux et lui rendis cette ardeur, alors qu’il inversait les rôles, m’allongeant sous lui, pour m’ôter mon short. Ses lèvres caressèrent les miennes, s’y écrasèrent avec force, brutalité. Je fondais, je me perdais. Il ne me semblait plus que je pouvais penser, chacune de mes réactions, de mes gestes, de mes bruits, ma respiration, mon souffle, tout n’était qu’instinct brut.
Il se colla à moi, son torse brûlant contre ma peau, qui, en comparaison, me paraissait glacée. Sa main caressait ma cuisse, se glissant doucement vers l’intérieur. Il m’avait relancé. Oublié le “ma reine” qui me faisait rire, ça y est, j’avais oublié Keziah, je ne voulais que Zac.
Je me redressais, écartant les lèvres de Zac de mes cuisses, où leur caresse était un véritable plaisir autant qu’une torture. Je posais ma main sous son menton et collais à nouveau mes lèvres contre les siennes, puis les laissait glisser sur sa joue, vers son oreille.
J’espère que tu ne comptes pas t’arrêter là.., murmurais-je, aguicheuse, à son oreille, dont je mordillais, doucement, le lobe.
Je posais mes deux mains sur ses pectoraux et le poussait contre le lit, le chevauchant à nouveau Zac. Je ne l’attendis pas pour enlever ma dernière pièce de vêtement.
Ca y est, j’étais nue. Parfois, c’était aussi délicat de se mettre à nu devant quelqu’un, mentalement comme physiquement. Et un instant, un dixième de seconde, j’eu peur de ne pas être ce qu’il voulait. Peur qu’un détail le rebute. Peur qu’il n’ait plus envie de moi.
Je me jetais alors à nouveau sur lui. Je collais chaque centimètre carré de mon corps contre le sien, me blottissant contre sa chaleur. D’instinct, je sentais mes hanches se rapprocher de celles de Zac, sentant son érection contre moi. Mon excitation n’en était que décuplée. Je le voulais, avec moi, pour moi, en moi, maintenant.
Mes lèvres caressèrent à nouveau les siennes, et descendirent sur son cou, sur le haut de ses épaules, gourmandes.
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| Sujet: Re: [FINI] Chuuut, tu vas réveiller les morts ! |Pv Keziah| Sam 24 Mai 2014 - 17:35 | |
| - Spoiler:
Il y a des moments où l'on ferait mieux de se taire. Quand on avait mangé des bonbons avant le repas, quand on désignait son frère pour un crime qu'il n'avait pas commis, quand on disait que telle équipe de foot était mieux devant une supportrice sexy d'une autre équipe... Ou alors quand on est au lit avec une femme merveilleuse et qu'on l'appelle « ma reine ». Zac avait toujours eu ce petit côté prince charmant, cette volonté de faire plaisir aux femmes et d'être un bon copain comme un bon amant. Sa mère avait été tellement déçue et tant de fois que pour lui, c'était devenu un critère non négligeable dans une situation sentimentale. Mais des fois Zac, quand bien même ton côté chevaleresque apparaît, tu ferais mieux de fermer ta grande gueule. Keziah laissa d'abord couler, puis éclata de rire. Je ne m'y attendais pas, et elle me retourna sur le dos comme une crêpe, à califourchon sur moi/
Zac Zac Zac.. Ma reine ? Sérieusement ?
De là où j'étais, je n'en avais rien à faire, puisque son soutien-gorge venait de tomber, révélant des seins d'une splendeur candide et sensuelle. Je me mordis la lèvre, freinant mon envie brutale de lui sauter dessus. Ses yeux fixaient les miens avec une intensité redoublée, et je me sentis fondre de plaisir. Oui, comme toute cette soirée, cette nuit à deux promettait d'être parfaite. Surtout avec elle qui dominait. Ses lèvres frôlèrent les miennes, et je les mordillai doucement. J'aimais bien mordre, ça me faisait avoir des montées d'adrénaline en me suspendant au plafond. Je caressai son dos avec douceur d'une main, agrippant sa nuque avec l'autre. Mes lèvres s'écrasèrent avec force contre les siennes, et ma main glissa jusqu'à son bassin, sa cuisse, que je touchai du bout des doigts. Quelle douceur incomparable... Je m'assis, le jambes allongées et elle dessus, puis pris ses fesses dans mes mains... Ce petit short me gênait énormément dans mon papouillage avancé, et je commençais à avoir envie de le brûler. Je la basculai en arrière, sur le dos, et ôtai ce bout de tissu inutile. Il va sans dire que lors de nos roulades sur le lit, la serviette que je portais s'était miraculeusement détachée de ma taille et gisait par terre. Je ne me sentis pas gêné pour autant, j'étais trop occupé... Mes mains et mon corps se déplacèrent au sud, et j'embrassai ses cuisses, lentement, l'une après l'autre, en descendant vers le centre... Elle ne portait plus qu'une culotte que je rêvais d'arracher, mais c'était trop tôt. J'avais envie de son corps, rien d'autre. Je m'allongeai sur elle, savourant le contact de sa peau chaude contre la mienne...
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| Sujet: Re: [FINI] Chuuut, tu vas réveiller les morts ! |Pv Keziah| Sam 24 Mai 2014 - 12:47 | |
| Chut, tu vas réveiller les morts.
Zacchary M. Durden & Keziah Cooper.
- Spoiler:
Jusque lors, je devais l’avouer, j’étais époustouflée. On dit souvent que ceux qui en disent le plus sont ceux qui en font le moins. Que les plus introvertis sont les meilleurs coups. Que les plus timides sont ceux qui peuvent le plus se lâcher. Moi, je soupçonnais tout autre chose. Je sentais, non pas un introverti en expansion, mais une espèce de retour. De Zac qui aurait été enfermé, contrôlé, canalisé. Et qui, dans mes bras, explosait sa cage. Apparemment, sa cage, et mon soutien gorge..
Bien qu’allongée, je me cambrais, animée d’un frisson, lorsque ses lèvres descendirent jusque la limite de mon short. J’avais l’impression que chaque centimètre de ma peau devenait hyper-sensible à son contact. Feu et glace en même temps. C’était absolument divin.
Et puis.. il dit quelques mots. J’ai voulu faire celle qui n’entendait pas. Vraiment, promis, j’ai essayé de faire semblant, alors que son visage remontait vers le mien. Je vous jure que j’ai essayé. Le moment était sexy en diable, je me sentais incroyablement bien. Mais je ne résistais pas, et éclatais de rire. Sonore, cristallin. Un rire de femme et d’enfant à la fois.
Je me saisis du jeune homme, passait une jambe autour de lui, et le retournait sur le lit, dans une prise de judo absolument ratée, mais efficace, me mettant alors au dessus de lui, à califourchon, hilare.
Zac Zac Zac.. Ma reine ? Sérieusement ?
Je lui souris, me penchant vers lui, mes cheveux retombant vers son visage. Je les écartais, les mettant sur une épaule, et me penchait à nouveau. Mon soutien gorge s’ôta, les bretelles glissant le long de mes bras. Je l’enlevai, et le lançai près du lit de Zac, sans le quitter des yeux.
Je sentais mon coeur dans ma poitrine, tambouriner comme jamais. Ma respiration se calmait à peine, alors que la chaleur qui m’irradiait refusait copieusement de se calmer. Je mourrais de chaud d’une part, mais sans sa peau contre la mienne, la pièce me paraissait plus que glaciale.
J’eus envie de recommencer. De le ré-embrasser, fougueusement, sauvagement, de repartir de plus belle. Mais contrairement à ce dont j’avais peur, le “ma reine” évoqué précédemment ne m’avait pas “calmée” au sens propre du terme. Non, certes, il avait cassé la dynamique du moment, sans doute. Mais il avait créé un moment.. de rappel. Je n’étais pas dans cette chambre pour ça à la base. J’étais venue parce que j’avais suivi un parfait inconnu qui me fait rire, qui irradiait d’une chaleur réconfortante. J’avais suivi un inconnu qui semblait lire dans mon regard mieux que personne depuis longtemps. Qui, je ne sais pourquoi, avait pris sous son aile la petite nouvelle. Quelques images défilèrent sous mes yeux, de notre soirée, notre nuit tous les deux, à la recherche de ce qui nous avait mené là.. Peu importait. J’étais heureuse, c’est tout ce que je lui demandais;
Je penchais un peu plus mon visage vers lui, sans cesser de le regarder, droit dans les yeux, et laissait, doucement, mes lèvres frôler les siennes..
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| Sujet: Re: [FINI] Chuuut, tu vas réveiller les morts ! |Pv Keziah| Ven 23 Mai 2014 - 21:48 | |
| - Spoiler:
J'en avais caressé, j'en avais peloté, j'en avais baisé des femmes. Mais elles ne s'étaient pas autant fait désirer qu'elle. Elles n'étaient pas aussi sexy, aussi excitantes... Oui, de ce côté-là, avec son sourire accrocheur, son rire adorable et sa moue de gamine effrontée, elle m'avait conquis. Donné envie de lui faire du bien, de lui mettre une claque sur les fesses en la faisant jouir... Elle était complètement mon genre, et en plus elle savait me rendre fou. Que demande le peuple. Ses petits gémissements emplirent la pièce et je me surpris à être encore plus téméraire, la griffant, m'agrippant à elle comme un désespéré à une bouée de sauvetage. Elle me donnait des frissons partout, avec sa peau qui frôlait la mienne, incandescente... Elle était belle, elle était mienne. Ses ongles griffaient mon dos, et ça m'excitait au plus haut point, m'arrachant des soupirs et des gémissements que je n'avais jamais entendus chez moi. Ses jambes musclées étaient contre mon bassin, et je les caressais avec tendresse et sauvagerie, les serrant entre mes doigts. Comment pouvait-on ne pas aimer ça ? Ne pas avoir envie de le faire, encore et encore, tant c'était bon ? Je l'embrassai encore, léchai ses lèvres du bout de la langue. Elle avait bon goût... Je croisai son regard et elle me sourit. Pas le sourire qui m'avait fait fondre sur le toit, pas le sourire qui m'avait fait planer dans les cuisines, pas le sourire qui m'incita à la suivre dans les couloirs... Non, ce sourire-là, je l'imaginais très bien en miroir, sur mon propre visage. Le sourire de celle qui a faim. Un sourire sexy, légèrement incliné, avec la lèvre qu'on mord presque inconsciemment. Elle chuchota à mon oreille :
Prends moi Zac ...
Ses lèvres prirent les miennes d'assaut, et je renchéris avec une ferveur que je ne connaissais pas chez moi. Je serrai ses cheveux dans ma paume, désirant m'enfuir en elle jusqu'à l'âme. Je la maintins contre moi en l'emmenant dans le noir (ou presque) sur le lit. Elle ne tomba pas, puisque je la fis glisser lentement jusqu'aux draps de coton, admirant en même temps ses courbes parfaites. Elle était sur le dos, les yeux rivés sur les miens, et je pris un instant pour la contempler, caressant du regard ses formes voluptueuses. Je passai mes doigts sur son menton, le relevant légèrement, avant de descendre le long de son cou, entre ses seins et jusqu'au bouton de son short, lentement, très lentement. Je l'ouvris en me mordant la lèvres, les yeux dans les siens. Son corps ondulait sous moi, et je me retins de lui sauter dessus pour continuer à l'exciter. Je jouai avec ses cheveux un instant, avant de remonter le long de ses bras et de prendre ses poignets pour les mettre au dessus de sa tête. Oui, là, c'est mieux. D'une main, je maintenais ses mains, dégageant le haut de son corps. Avec une lenteur presque exagérée, je me penchai vers elle, vers son oreille, et murmurai doucement :
Vos désirs sont des ordres, ma reine...
Puis, ne lâchant pas ses mains, je passai le bout de ma langue sur le lobe de son oreille, avant de descendre le long de son cou, déposant des baisers de temps à autre... Je descendais doucement, lentement, pour profiter au maximum de sa peau frissonnante. J'approchai de ses seins, les couvrant de baisers, et dégrafai son soutien-gorge. Je ne l'ôtai pas, pour garder ses mains bien en haut, mais je mis la main sous le bonnet pour prendre son sein en pleine main. Cette sensation grisante me fit gémir, me mordre la lèvre. Je le caressai encore et encore, jouant avec son téton avec mon pouce... Puis j'arrêtai mes caresses pour toucher ses côtes, embrassant son ventre, son nombril, avant de passer ma langue sur le bord de son short.
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| Sujet: Re: [FINI] Chuuut, tu vas réveiller les morts ! |Pv Keziah| Ven 23 Mai 2014 - 21:18 | |
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Il me rendait fou. Pendant un instant, trop court et trop long à la fois, je dirigeais. Je l'embrassais. Je le caressais. Je n'avais pas eu le temps de me lasser, pas eu le temps de reprendre mon souffle, que Zac reprit les rênes. Plus rien à voir avec le doux jeune homme des heures précédentes. Plus rien à voir avec la jeune fille sur la défensive que j'étais. Nous nous soumettions à nos instincts les plus bas. Et c'était divinement bon .. Je ne voulais plus penser, je voulais me laisser aller. C'était animal, primitif, irréfléchi. Parfait. Zac me souleva, se retournant pour me plaquer contre le mur. J'émis un petit gémissement de surprise et de plaisir mêlés. À peine audible. Le choc contre la porte, la surprise de son coup de rein. Il était méconnaissable, et pourtant je n'avais pas peur. Il se laissait aller, comme moi. J'eus envie que cet instant précis ne cesse pas. J'eus envie de vivre cette passion, brutale, animale, sauvage, pendant des heures, des jours, des semaines. Il m'ôta mon tee shirt, d'un geste drôlement adroit, il me fallait le reconnaître. Sa peau brûlante, au contact de la mienne, me donne la chair de poule alors qu'un frisson de plaisir parcourait mon corps. Encore. S'il te plaît encore. Mes mains attrapaient aussi bien son dos que ses épaules, et je devais sûrement le griffer légèrement par moment, mais peu m'importait. Je ne pensais plus. Oh merci Zac, je ne pense plus. Je vis juste. Il plongea son visage dans mon cou. Rien de mieux pour me donner envie. C'était probablement LA zone érogène de mon corps. Je m'entendis gémir, doucement, l'incitant à continuer. Ses lèvres qui caressaient ma peau étaient le plus grand supplice que je connaissais. Plus, toujours plus. A ce moment précis, je me suis surprise à penser que je ne pourrais jamais être rassasiée de ça. Ce qu'il murmura au creux de mon oreille me fit sourire. Mais plus de sourire de femme enfant. Plus de sourire timide. C'était un sourire sexy en diable, alors que je me mordais la lèvre inférieure, comme pour me retenir de le dévorer sur place de mes baisers. Je voulais faire durer autant que consommer sur l'instant. Je voulais qu'il me prenne en 2 minutes, et pendant des heures. Je voulais qu'il me prenne.. Qu'il le sache alors !
Prend moi Zac .., chuchotais-je à son oreille, de la voix la plus sexy que je pouvais lui donner.
Mes lèvres cherchèrent à nouveau les siennes, affamées.
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| Sujet: Re: [FINI] Chuuut, tu vas réveiller les morts ! |Pv Keziah| Ven 23 Mai 2014 - 20:42 | |
| - Spoiler:
Ne pars pas.
Sa voix, un murmure dans le silence de la chambre, me ramena sur Terre en un instant, avant de me renvoyer au 7ème ciel. Elle s'accrocha à moi avec une ténacité qui ne me laissa pas de marbre, bien au contraire. Elle était si sexy, dans son petit short qui dévoilait ses cuisses et ses jambes sans défaut, sur la pointe de ses petits pieds de femme-enfant... J'avais envie, soyons clairs dans les mots, de la baiser brutalement, et de lui faire l'amour, tendrement, doucement, juste pour savourer cet instant que j'aurais voulu éternel. Ses doigts coururent sur mon corps, mon dos puis mon torse, et instinctivement mes hanches s'avancèrent à son contact léger et excitant. J'avais une vue plongeante sur ses seins merveilleux, et j'avais tellement envie de les prendre dans mes mains, juste pour les caresser doucement et la voir gémir... Elle avait l'ascendant sur moi, et ce n'était pas plus mal, car je ressentais son désir d'autant plus fort, ce qui me préparait tout doucement à la suite... Oui, elle me donnait carrément chaud là. Un peu trop chaud...Et d'un coup, la donne changea. Elle m'emmena dans la chambre, et l'envie de la jeter sur le lit pour l'y attacher revint instantanément. Mais c'était elle qui menait la danse, et j'adorais ça. Oui, je me délectais d'elle et du pouvoir sensuel qu'elle avait sur moi. La porte se ferma, et je me retrouvai plaqué contre, animal fragile devenu la proie d'un chasseur impitoyable. Et le lion s'éprit de l'agneau... Son corps contre moi, elle se plaquait avec une force insoupçonnée, et plus elle m'embrassait, plus je sentais le désir monter jusqu'à un point intenable. Mon membre était entre nous, dur comme une barre de fer, et ne demandait que des câlins. Elle s'agrippa à mes cheveux, et je gémis, n'y tenant plus. Non, ça en était trop, il me la fallait, maintenant, tout de suite. Avec un regard presque félin, je la saisis par les hanches et posai ses jambes autour de mes hanches. Je me retournai et la plaquai contre la porte. Maintenant, elle était toute à moi... Je l'enlaçai, mon nez dans ses cheveux blonds, respirant la senteur de printemps qui m'avait attiré quelques heures plus tôt. Mes mains fourragèrent dans ses longueurs de blés, et je donnai un coup de rein presque inconscient, animal. Une de mes mains tint son cou tandis que l'autre caressait sa hanche, remontant lentement le long de ses côtes sous son t-shirt avec une lenteur qui lui déclencha un frisson. Elle était divine, dans mes bras. Ma main remonta encore, et rencontra la courbe de son sein, que je parcourus du bout des doigts juste en dessous du soutien-gorge. Sa peau était comme je l'avais rêvée, une peau de pêche tendre que l'on a envie de croquer, de lécher sans fin. La maintenant sous les fesses, j'ôtai son t-shirt d'une main habile et le laissai tomber par terre. Je me mordis la lèvre devant le spectacle merveilleux qui s'offrait à moi : ses seins superbes, moulés dans un soutien-gorge fort sympathique, ses épaules si belles et son ventre musclé. Mon érection n'en fut que plus impressionnante. J'embrassai le haut de ses seins avec ferveur, mordillant doucement sa peau. Mes lèvres remontèrent et caressèrent son cou avant de remonter vers ses oreilles, avec lesquelles ma langue jouai... Je mordillai doucement, me planquant contre elle, avant de mordiller son cou. Divin, c'était tout bonnement divin.
Tu es tellement...mmmh... belle... J'ai envie de toi, Keziah...
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| Sujet: Re: [FINI] Chuuut, tu vas réveiller les morts ! |Pv Keziah| Ven 23 Mai 2014 - 20:10 | |
| Chut, tu vas réveiller les morts.
Zacchary M. Durden & Keziah Cooper.
J’en oubliais même de fermer les yeux.. Son pouce sur mes lèvres. Son regard sur moi. Sa main sur mon cou, l’autre sur ma joue. Puis ses lèvres. Sur mes lèvres. Tout doucement. Trop doucement. Sa douceur était frustrante. Et c’est quand je me rendis compte que son baiser ne me satisfaisait pas, que je compris que ça faisait des heures que j’en creuvais d’envie.. Un instant, j’ai cru qu’il avait un mouvement de recul. Non, encore.
Ne pars pas, lui chuchotais-je, d’une voix si basse, presque inaudible, que je n’étais même pas sûre qu’il m’entende.
Ma main passa derrière sa nuque, d’abord doucement, et s’y accrocha. J’étais sur la pointe des pieds, et je ne sais pas pourquoi, un instant, je me suis demandé s’il trouverait ça ridicule, mignon, touchant, adorable, débile, pratique, ou non. C’est fou la vitesse à laquelle vont vos pensées quand votre coeur bat à cent à l’heure.. Je passais mon autre main dans le dos de Zac, avant de caresser son torse, laissant mes doigts courir sur ses tatouages, ses cicatrices.. et ses muscles. Oui, j’étais une faible femme. Oui, moi aussi, je pouvais fondre devant de beaux abdominaux. Bon, et alors, osez me dire que mes seins n’y sont pour rien dans cette affaire !
Je l’embrassais. Cette fois ci, c’était moi qui lui rendait son baiser. Oui Zac, oh oui, mais lâche toi. Je veux pas qu’on s’arrête là.. Mes lèvres caressèrent les siennes, alors que, de nouveau à plat sur mes deux pieds, je délaissais son torse pour saisir sa main, l’entrainant dans la chambre. J’avais envie de lui arracher cette serviette idiote, qu’il m’ôte ses couches de vêtements inutiles. Je voulais qu’il sente ma peau, brûlante. Je voulais qu’il la caresse, pour sentir le frisson qui m’habitait à son contact. Je voulais tout, tout de suite.
Un peu trop peut être..
Deux pas dans la chambre, et sans cesser d’embrasser mon bel inconnu, qui n’en était peut être pas un au final, je fermais doucement la porte de la salle de bain.. En plaquant Zac contre celle ci. Non, je n’avais pas très envie de faire dans la dentelle. Je collais mon corps contre le sien. Sa peau, trempée, se colla à mon tee shirt. La bosse que je sentais au niveau de son entrejambe me fit sourire. Un petit regain de sex appeal ne fait de mal à personne non ?
J’avais alors mes deux mains autour du cou de Zac, l’une avait saisi quelques mèches de ses cheveux, un peu plus longues sur la nuque. J’oubliais presque de respirer. Je ne pensais qu’à une chose. Si le désir féminin est, de prime abord, physiquement moins visible que celui d’un homme, à en juger par la gaule de Zac, je peux garantir une chose, j’avais envie de lui. J’avais envie de ses bras, de ses lèvres, de son corps, de lui tout en entier.
Et gourmande que j’étais, je n’en avais pas encore assez..
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| Sujet: Re: [FINI] Chuuut, tu vas réveiller les morts ! |Pv Keziah| Ven 23 Mai 2014 - 19:52 | |
| Il avait fallu des heures pour qu'il lui fasse un peu confiance. C'est dire que Zac, quand bien même avait grand cœur, avait beaucoup pris sur lui pendant les derniers mois. Faire confiance à quelqu'un, être sûr qu'il n'est pas là parce qu'il aime s'abreuver du désespoir des gens, c'est difficile. On ne s'en rend pas vraiment compte dans la vie courante, mais avec du recul, il est évident que nous nous retournons tous pour regarder le malheur de loin. Le voisin qui perd sa maison dans un incendie qu'on regarde par la fenêtre, un accident de voiture où les secours s'affairent... Nous sommes friands de malheur car cela nous rappelle que nous sommes vivants, et bien plus heureux que ceux qui vivent ce qu'on observe morbidement. Depuis des mois je me battais pour que personne n'ait ce regard de pitié, d'étrange compassion incompréhensible alors qu'on ne me connaissait pas. Mais malgré toutes les personnes rencontrées, même d'anciens amis, seule Keziah avait ce truc. Elle voyait l'homme derrière la bête blessée. Moi. En l'attendant, avec ma balance qui vous dit même votre pourcentage de gras et de muscles, j'étais à la fois excité et terrorisé. Oui, un peu que je l'étais. Elle m'avait vu rire, presque aux larmes, elle avait entendu mes confidences sur ma famille qui me manquait alors même que j'en avais parlé à personne, elle savait presque plus de trucs sur moi que ne le savaient mes amis d'enfance. Je ne suis pas le genre à me plaindre, à me confier... Je laisse ça aux autres et prête une oreille attentive à ceux qui la désirent, mais ça s'arrête là. Je crois que c'est elle qui a cet effet sur moi. Un effet presque pervers, sûrement renforcé par une bouteille de tequila (que nous avions presque finie d'ailleurs!). Je serrai la balance quand elle entra. Une fois de plus, je fus presque terrassé par sa beauté naturelle et incomparable. Je pensais qu'elle détournerait immédiatement les yeux, mais une foi de plus elle me surprit en laissant son regard glisser sur ma peau mouillée. J'étais à la fois presque gêné de lui imposer l'horreur de mes cicatrices, mais d'un autre côté j'avais envie qu'elle me regarde, qu'elle me désire autant que je la désirais. Son regard rejoint le mien, et vu la couleur de ses joues, je compris que je ne lui étais pas indifférent. Cette révélation me fit un effet monstre, et je dus repousser un peu la balance de mon corps, car un objet dur m'empêchait de l'en approcher. Je me mordis la lèvre, incertain. Que devais-je faire ?
Plus c’est grand plus c’est bête hein, t’as pas oublié le savon au moins Superman ? Non...(Je lui souris, lentement, un sourire fièvreux) J'ai juste oublié de te demander de me gratter le dos...
Une fois de plus, je me mordis la lèvre, attrapai la serviette et la mis d'une main autour de ma taille, avant de poser la balance dans l'évier et de m'avancer d'un pas vers Keziah.
Je suis désolé, mais là, ça devient vraiment embarrassant pour moi...
Je m'avançai encore, j'étais presque contre elle, mon membre défiant les lois de la gravité à travers la serviette. Je caressai ses lèvres du pouce, le regard brûlant. Une de mes mains effleura son cou, l'autre sa joue, et mes lèvres se posèrent sur les siennes. D'abord avec douceur, comme si elle était en sucre, puis avec un peu plus de ferveur, ce qui me tentait depuis plusieurs heures déjà. J'inspirai bruyamment, mon corps me démangeant. C'était encore plus délicieux que dans mes songes, ses lèvres si douces qui sentaient la tequila et le chocolat, sa langue brûlante contre la mienne... J'eus envie de me laisser aller et de l'emmener sur le lit, mais je me retins, histoire de voir comment elle réagirait à mon soudain élan de passion. |
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| Sujet: Re: [FINI] Chuuut, tu vas réveiller les morts ! |Pv Keziah| Ven 23 Mai 2014 - 19:24 | |
| Chut, tu vas réveiller les morts.
Zacchary M. Durden & Keziah Cooper.
Je suivis Zac du regard lorsqu’il partir vers la salle de bas, le détaillant à nouveau. En plus, il avait de super fesses bordel..
Il ferma la porte derrière lui, et je profitais d’un instant de solitude pour me remettre les idées en place. Sentant mes yeux se fermer, mes muscles se détendre, je me relevais. Pas question de m’endormir bêtement. J’ouvrais donc la fenêtre de la chambre, m’asseyant sur le rebord, pour fumer une énième cigarette. Je fumais trop décidément.
L’air frais de la nuit me fit du bien. Je sentais mon visage rougir dès que Zac posait son regard sur moi, ça devenait frustrant..
Je soufflais ma fumée à l’extérieur de la chambre, songeuse.
Le rejoindre, ou pas ? Je rêvassais, me voyant très bien entrer dans la douche, me glisser contre lui, sous le filet d’eau brûlante, ne pas lui laisser le temps de comprendre, de parler, de faire quoi que ce soit, l’embrasser.. Non, c’était peut être un peu too much, puis je n’avais plus l’excuse de la tequila, nous avions clairement décuvé tous les deux. Idée suivante.
Enlever mon short, mon débardeur, l’attendre en petite tenue, voire nue, dans son lit ? Même chose. Puis claquée comme j’étais, j’aurais pu m’endormir, j’en étais certaine. Et pour le coup, j’aurais pas eu l’air ridicule tiens.
Quel calvaire.
Plus la soirée passait, plus je mourrais d’envie de goûter à ses lèvres. Et d’un autre côté, j’avais envie d’attendre. J’avais envie de le découvrir. Je n’avais pas envie de passer pour celle qui, à peine arrivée, couche avec le premier mec qui passe. Ca ne me ressemblait pas. Mais n’était-ce pas le but que je m’étais fixé en arrivant, être une nouvelle Keziah Cooper ?
L’ancienne Keziah serait dans sa chambre depuis bien longtemps. Peut être ma simple présence ici suffisait-elle, pour un début. Après tout, 3h du matin, dans la chambre d’un inconnu, présentement nu sous sa douche, c’était correct non ?
La frustration qui s’emparait de moi m’agaçait au plus haut point. J’avais envie d’être ce genre de fille qui n’a pas froid aux yeux, et qui s’en fout des conséquences. En réalité, j’étais ce genre de fille. Le plus souvent, avec un peu d’alcool dans le nez. Mais je l’étais. C’est Zac qui me bloquait. C’est pouvoir l’imaginer petit garçon qui me bloquait. C’est voir les photos de sa famille. C’est qu’il me parle de son superpouvoir rêvé. C’est qu’il me tapote l’épaule. C’est qu’il m’emmène manger une glace en plein milieu de la nuit. C’est qu’il rigole à mes conneries. C’est qu’il me balance des vacheries. En fait, ce qui me bloquait, c’est que contrairement à beaucoup, je voulais revoir Zac. Et ça, c’était un drôle de sentiment pour moi.
Je tirais à nouveau sur ma cigarette quand la voix de Zac me sortit de ma rêverie, réclamant.. une serviette. Ah ben, il m’aidait pas celui là. J’allais donc devoir, en plus, voir Zac nu, sans rien faire. Filez un cookie aux noix de macadamia à une nana au régime, ça donnera à peu près l’effet que ça m’a fait. Ô rage, Ô désespoir.. Ô frustration ennemie.. J’adaptais les classiques à la situation, pardonnez moi.
Je cherchais du regard la fameuse serviette, que je ne tardais pas à trouver. Et j’hésitais, amusée. Une part de moi avait très envie de le faire sortir de la salle de bain, nu comme un ver, pour qu’il vienne chercher sa serviette. Mais je pensais que ce serait mal venu, et mal pris, alors je descendis de mon perchoir pour saisir l’objet convoité, avant d’avancer vers la salle de bain.
Vous imaginez l’effort intense que doit faire une femme pour se concentrer sur le visage d’un homme ? Un peu le même que pour un homme face à un plaisant décolleté. Et j’ai échoué. J’ai échoué face à la musculature de Zac. Face à ses divers tatouages qui lui barraient le torse et l’épaule. Face à ses cicatrices, multiples, semblables à celle de son genou. Je craquais devant sa peau où glissaient quelques gouttes, qui tombaient également de ses cheveux trempés. Je craquais devant cet air gêné qu’il avait.
N’importe quel mec aurait profité de la situation. Lui, elle semblait le gêner. Ce qui me fit craquer autant que ça me désola. Peut être que si Zac n’en profitait pas, c’est qu’il n’en avait pas envie après tout. Tu te faisais des films ma pauvre fille..
Rouge comme une pivoine, je me focalisais sur son visage, m’autorisant une légère incartade vers ses épaules, fortes, carrées, en lui tendant la serviette.
Plus c’est grand plus c’est bête hein, t’as pas oublié le savon au moins Superman ?, lui dis-je en rougissant, pensant qu’une petite blague nous détendrait. Ou du moins, ME détendrait, et j’en avais grandement besoin, vu le nombre de flash que j’avais, de Zac et moi. Flash peu recommandables à vrai dire..
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| Sujet: Re: [FINI] Chuuut, tu vas réveiller les morts ! |Pv Keziah| Ven 23 Mai 2014 - 18:57 | |
| On a tous vécu cette situation. Etre là, à regarder, sans pouvoir toucher... Comme un énorme gâteau au chocolat, fondant dans la bouche, dont on saurait le goût mais il pourrait être tellement surprenant, le meilleur des gâteaux du monde... Mais on est là, les bras ballants, et le régime commence à nous courir sur le haricot. C'était ce que je ressentais avec Kezi. Cette impression incroyable, qu'on peut tout et rien faire avec cette envie, y céder ou y résister... La désirer avait quelque chose d'agréable, presque trop agréable, mais céder était tellement tentant, en voyant ses courbes se mouvoir, son corps souple et musclé... Heureusement que les friandises étaient là pour faire diversion, parce que sinon j'aurais bien galéré à rester sage comme une image, moi. Elle s'installa contre le mur, et je m'asseyai plus confortablement sur le lit. Oui, ce petit silence qu'on pouvait associer aux bonbons, c'était surtout un petit silence gênant... D'un autre côté, je préférais ça plutôt que d'être ici sans elle, à penser à chez moi. Dans la maison de Sydney, j'avais une chambre gigantesque, un lit immense, mais tout était froid, glacial, malgré le soleil presque constant. Il manquait de cette chaleur que les gens d'ici avaient su m'apporter, d'une manière ou d'une autre. Oui, ici, c'était un peu chez moi aussi... Et elle rendait ça encore plus excitant, d'une certaine manière. Je ne pouvais, malgré moi, détacher mes yeux de son visage, son sourire et ses dents parfaites, ses joues roses sur lesquelles j'aurais déposé des milliers de baisers, ses cheveux que j'aurais senti sans pouvoir m'en empêcher... Sa peau me semblait être du velours que je voulais caresser, il devenait de plus en plus dur de résister à ce que mon corps demandait éperdument.
Dis, tu devais pas, je sais pas moi, prendre une douche, te changer ? On est venu pour ça non ? Même si je comprend tout à fait ton amour incroyable pour les bonbons et compagnie ! (Elle détourna le regard un instant, et voyant que je ne bougeais pas, riant à sa phrase, elle me donna un coup de coussin) Allez le puant, file de là ! Oui, princesse, j'y cours, ne me frappez pas, pas votre fidèle serviteur !!
Je fis mine d'être un homme battu, et me levai (non sans mal) en riant et me dirigeant vers la salle de bain. Une fois entré, je me déshabillai rapidement et me regardai dans la glace. Je n'étais pas moche, c'est clair, j'avais une belle gueule, du genre de celles qui attirent comme des mouches des nanas qui cherchent le prince parfait mais qui se jettent sur le premier inconnu qui passe. Pourtant, Keziah avait un truc de différent. Elle ne m'avait pas cherché, elle n'avait pas besoin de ça pour me séduire. Son sourire, son naturel... Toutes les nanas avaient complètement oublié d'être naturelles avec moi. Et pourtant, je ne demandais que ça. Je regardai le reste de mon corps, me demandant si je pourrais encore plaire à une femme malgré mes cicatrices. Car en plus de celle du genou, qui n'était pas belle à voir, il y avait aussi des cicatrices sur mes côtes, qui avaient été brisées par l'impact, sur mes bras, mon aine... J'avais été sacrément abîmé, bien que je cache bien ces choses-là. Oui, il n'était pas facile de sortir indemne d'un accident qu'on a causé. J'aurais pu tuer quelqu'un sans le vouloir, me tuer et laisser ma famille en plan... J'avais été un con, tout bonnement. Et j'aurais tout fait pour me faire pardonner. Mais mon corps, lui, ne me laisserait pas une seule chance d'oublier mes erreurs passées. Je m'avançai vers la cabine et enclenchai l'eau chaude. Elle coula sur mon corps avec une douceur inégalable. Je me délectais de la chaleur de l'eau, si tendre avec ma peau. Depuis mon accident, les douches tenaient plus du soulagement physique que d'une simple manière de se laver. L'eau chaude massait mes articulations douloureuses, mes muscles abîmés, et je me sentais presque libre de toutes ces choses pendant un instant. Un instant trop court. Je me savonnai énergiquement et lavai mes cheveux (qui commençaient à devenir longs, ce qui m'agaçais passablement). Une fois tout propre, je sortis de la douche, espérant ne pas avoir été trop long. Et là, le drame. Ma serviette. Il n'y avait pas de serviette. Normal, nous les faisions sécher à la fenêtre. Elles étaient posées sur une chaise, à côté de la fenêtre. J'inspirai profondément, réfléchissant à la manière de la récupérer. Le plus simple était encore de demander à Keziah. Mon Dieu, c'était pire que tout. Mais rester à sécher dans la salle de bain ne serait pas mieux. J'ouvris la porte, me planquant derrière :
Euh... Keziah ? Je sais, c'est un peu gênant mais... Tu peux me passer une serviette ? Elles sont sur la chaise de bureau, à côté de la fenêtre !
Je réfléchis un instant, complètement paniqué. Je suis nu, nu comme un ver, et elle va débarquer et me voir comme ça ?! Je pris la balance et cachai mes attributs derrière, histoire de conserver un minimum de dignité.
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| Sujet: Re: [FINI] Chuuut, tu vas réveiller les morts ! |Pv Keziah| Ven 23 Mai 2014 - 15:35 | |
| Chut, tu vas réveiller les morts.
J’avais la très nette impression que Zac faisait tout pour m’éviter.
Ma présence avait l’air de le mettre mal à l’aise, et encore une fois, je me demandais ce qui se passait. Avais-je dit ou fait quelque chose de mal ? Je baissais le regard vers moi même, et notait que mon tee shirt avait été légèrement soulevé quand j’avais ôté le pull de Zac.
Je rougis, et le remit en place, en essayant cette fois de ne pas le baisser un peu trop bas.. Il ne manquait plus qu’à peine entrée dans sa chambre, je dévoile ma lingerie à Zac.
En parlant de lingerie.. Est ce que je portais quelque chose de convenable ? Au cas où ..
Il s’accroupit devant le lit, près de moi, et sortit un carton. Plein de friandises. J’éclatais de rire, un rire, bien que sonore, assez délicat.
Je passais une main dans mes cheveux, pour les remettre un peu en arrière et dégager mon visage, avant de me pencher vers le sacro saint carton. On aurait dit une boîte renfermant le goûter parfait d’un gosse de 8 ans. Face au physique de Zac, je trouvais ça étonnant qu’il cache autant de sucreries sous son lit, mais c’était un petit secret touchant, assez mignon.
Je me saisis, sans me faire prier, du morceau de chocolat qu’il me tendit, et goûtait. Mmmm. Ca fondait à l’intérieur, j’adorais.
Je me délectais du bonbon, puis me reculait à nouveau.
Je posais alors l’oreiller que je lui avais pris, le calais contre le mur avant de m’y installer. Confortablement installée, j’étais mi assise, mi allongée.
J’avais presque envie de me glisser sous la couette de Zac et de m’y endormir, qu’il m’y rejoigne, me réveiller près de lui. Je me laissais aller à ma rêverie, songeant au torse de Zac, ma tête posée sur son épaule, ses lèvres sur mon front au moment où je sortais de mon sommeil.. Mmm, si ça se passait ainsi, aucune chance que j’aille en cours demain. Vu l’heure tardive, je ne risquais déjà pas de me lever à temps pour mon premier jour.
La tête posée sur l’oreiller, je glissais une main sous ma joue et regardais le grand brun. Je détaillais, autant que je le pouvais dans la pénombre, son visage. Je notais les contours de sa machoire, le détail de la forme de ses lèvres. Je cessais un instant sur celle ci, mordillant doucement ma lèvre inférieure. J’eus une incroyable envie de les embrasser. Je voulais voir si elles avaient le goût du bonbon qu’il venait de prendre. Si on sentait encore la glace vanille fraise, ou un soupçon de tequila. Je voulais sentir son souffle se mêler au mien. Je remontais, vers son nez, ses yeux. Je ne devinais pas où portait son regard, il faisait trop sombre. Je m’attardais sur ses cils, puis regardait l’ensemble de son visage. Doux. Délicat et masculin à la fois. J’avais envie de le voir sourire, à nouveau. Je m’étais attachée, en quelques heures, à ce sourire rassurant et chaleureux. Il me donnait un sentiment de chaleur, de bien être. Un peu comme quand on rentre chez soi après une longue journée de travail.
Je laissais ensuite mon regard parcourir le reste de Zac. Son cou, épais, ses épaules et ses bras, musclés. J’avais envie de sentir comment il enlaçait quelqu’un. Comment il enlaçait une femme. Comme il m’enlacerait moi plutôt. Sous son tee shirt, tâché, je devinais un torse en tout aussi bonne forme, et me demandait s’il ressemblait à ce que j’imaginais depuis quelques minutes déjà.
J’arrêtais là mon inspection, les tâches d’huile me rappelant que nous étions là pour une chose à la base, que Zac prenne une douche, se change. Bref, pas pour que je m’étale dans son lit comme j’étais en train de le faire.
Dis, tu devais pas, je sais pas moi, prendre une douche, te changer ? On est venu pour ça non ? Même si je comprend tout à fait ton amour incroyable pour les bonbons et compagnie !, l’apostrophais-je en riant.
Je me recroquevillais sur le lit de Zac.
Désormais, j’étudiais le mur qui longeait son lit. Il y avait beaucoup de photos, des footballeurs principalement. Peut être y avait-il des photos de lui, en plein match. Je scrutais les photos, mais ne le reconnaissait nulle part. Je passais aux photos suivantes, plus intimes. Lui. Une femme et un garçon, plus jeune. Je devinais, probablement, qu’il s’agissait de sa mère et de son frère. Ils avaient tous le même regard, pétillant ou lointain, en fonction du cliché. Cela me faisait penser à mes propres photographies. L’instant, le regard, le moment, capturé à tout jamais.
J’eu envie de demander à Zac de me parler de tout ça, mais ne le fit pas. Trop tôt, peut être. Et je n’avais pas envie qu’il me renvoie la même question.
Je me tournais vers lui, toujours accroupi à côté du lit, et attrapais un second oreiller.
Allez le puant, file de là !, disais-je, en riant et en lui mettant un coup avec l’oreiller, sur le bras.
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