Wynwood University
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 Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]

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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] - Page 2 EmptySam 24 Aoû 2013 - 21:42



 ❝ QUAND L'ART S'EN MËLE... ❞
Thomas && Idril




Le jeune homme écarquillait subitement ses yeux quand je lui disais que j’étais chez les Alpha Psi et dans la Senior Year A. Il avait l’air surexcité à cette idée et il faut avouer que j’avais un peu de mal à comprendre pourquoi mais mon interrogation ne demeura pas bien longtemps sans réponse. En effet, il reprit la parole et répondit à ma question muette. Il était lui aussi dans la Senior Year A. Il venait de me l’annoncer l’instant et cette nouvelle me fit inconsciemment sourire. Sans vraiment savoir pourquoi, j’étais contente qu’on se retrouver dans la même classe. Ça voulait dire que je pourrai revoir ce gentil garçon au regard foudroyant. Et tout me rendait heureuse, enfin, contente en tout cas. Je savais donc que je ne perdrai pas le garçon de vu, à moins que l’un de nous deux change de classe mais je ne voyais pas pourquoi nous ferions ça. En fait, sans que je ne m’en rende compte non plus, je l’aimais bien, Thomas. En fait, il m’avait quand même embrassée il y a peut-être cinq ou dix minutes. Et comme ça faisait des années que je n’avais pas été embrassée comme ça, gentiment et doucement, ça me faisait quelque chose. Il fallait bien l’avouer. Mais je savais qu’il fallait que je reste tranquille. Je voulais en savoir plus sur lui, j’avais envie qu’il devienne un de mes bons amis, un de mes rares amis. J’avais envie de le connaître mieux, de faire sa connaissance mieux que ce que j’avais fait – baiser excepté – mais je savais qu’il fallait que je sois patiente et que les choses se feront doucement mais sûrement. Pour le reste, l’avenir nous dira bien si ce baiser nous mènera quelque part, mais pour l’instant, je n’en savais rien. Je m’attachais déjà à lui.

Soudain, sa voix me tira une fois de plus de mes pensées trop vagabondes à mon avis. « Je trouve tes tatouages très beaux, ça fait de toi quelqu’un d’original. Tu les as faits quand ? Pour une raison particulière ? Enfin si c’est trop personnel, n’hésites pas à me le dire hein.. Ouïlle, touchée en plein cœur directe. Flèche arrivée en plein milieu de mes entrailles. Son compliment me fit d’abbord rougir et je baissais les yeux mais sa deuxi-ème partie de phrase me fit, non pas mal, mais je ne m’y attendais pas. D’ailleurs je ne m’attendais même pas à ce qu’il me parle de mes tatouages, depuis toute à l’heure je les avait presque oubliés. En plus, s’il avait remarqué mes tatouages, il avait forcément remarqué tous les bleus qui étaient étalés sur mon corps… Mais soudain je me braquais légèrement. Je me reposais contre l’arbre dans mon dos et reprenait mes jambes tout contre moi. C’était tellement personnel que ça en faisait encore mal d’y repenser. D’un côté, je ne voulais pas le vexer, je ne voulais pas lui cacher des choses sur moi mais ça, c’était trop personnel pour en parler. Du moins je pourrais peut-être répondre à sa première question mais la seconde… Je me haïssais soudain de l’avoir encouragé à me poser des questions mais je n’aurais pas imaginé qu’il me poserait celle-ci spécifiquement, non pas le moins du monde. Je ne savais pas ce qui allait sortir de ma bouche quand j’allais parler mas je tentais quand même de parler. J’étais bégayante, hésitante, male à l’aise et ça se voyait clairement, malheureusement, mais dans ces circonstances, j’avais du mal à cacher mes sentiments. « Euh…euh…Merci…Je… J’ai fait….Les premiers à mes seize ans… Pour une ou des…Raisons particulières…Mais…Mais…J’ai pas vraiment envie d’en parler maintenant…Je suis dé…désolée…. Et puis je baissais les yeux après ma tirade pathétique. J’avais peur qu’il prenne mal ce soudain changement de comportement qui passait d’une fille ouverte et gaie d’en savoir plus à une fille complètement perdue – de nouveau – , refermée sur elle-même, maintenant dure à calmer et ayant peur de nouveau…



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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] - Page 2 EmptySam 24 Aoû 2013 - 20:28


~ . . . QUAND L'ART S'EN MÊLE . . . ~
Idril C. E. & Thomas A. B.



Points Communs en Points Communs...

L'Europe... Une chose de plus en commun, nous venions tous deux du même continent. Heureux de voir des similitudes entre nous, je m'étais empressé de lui poser d'autre question, allant sans doute un peu trop vite. Quelque peu honteux, j'avais laissé mon regard se perdre dans un rire nerveux. Ma curiosité voyante me forçait à paraître un peu gamin, Idril le remarqua bien assez vite d'ailleurs. Elle avait ris et souriait lorsqu'elle m'annonça que j'avais l'air d'un enfant qui attendait impatiemment qu'on lui donne des bonbons. Elle avait aussi ajouté que c'était mignon... Mais mignon "t'es craquant" ou mignon "t'es choupinet" ? ... ... Mais c'est quoi cette question bidon !? Heureusement que je n'avais fait que la penser, je me prenais moi-même pour un gros idiot, j'en étais un après tout. Me dire ça l'avait visiblement amusée, ce qui m'amusa aussi. Je la regardais d'un air faussement vexé pour le conclure dans un rire, histoire de partager un peu plus de choses.

« Mais ne t’en fais pas, ça ne me dérange pas, alors je suis chez les Alpha Psi, comme toi apparemment et je suis en Senior Year A, et toi ? »
Écarquillant les yeux, je paraissais tout excité à l'idée de le savoir.
« Nan, sérieusement ? Moi aussi je suis dans la Senior Year A ! »

J'étais très heureux de la savoir dans ma classe, je n'allais pas perdre contact avec elle grâce à cela. J'allais même partager plus de choses avec elle que de simples discutions et j'allais être avec elle pendant beaucoup plus de temps... Cette idée me ravivait l'esprit, je ne savais pas trop pourquoi. Cette histoire de baiser ne m'empêchait pas de penser qu'Idril restera toujours une très bonne amie. Enfin, j'en étais sûr de mon côté, seul le temps nous le dira pour la suite. J'espérais en tout cas qu'elle pensait comme moi, je trouverais dommage qu'elle m'oublie si vite... L'idée m'attristait beaucoup d'ailleurs, et je savais pertinemment pourquoi. Cette peur de l'abandon me tiraillait le ventre, cela me maintenait dans une certaine tension. Mais pour une fois, je l'ignorais, je voulais voir plus loin que ce que j'avais vu jusqu'à présent.

« A ton tour maintenant, non ? Pose-moi une question, enfin si tu veux. »

À mon tour ? J'avais subitement eu une expression d'étonnement. Qu'est-ce que j'allais lui demander ? C'est vrai quoi, c'est moi qui avais lancé le sujet mais je n'avais pas de questions. Enfin si, mais j'en avais peut être trop. J'avais déjà obtenu les quelques informations essentielles et je pouvais en déduire d'autres comme son âge, elle devait avoir 17 ans, ou du moins elle allait les avoir avant la fin de cette année car elle est dans la même classe que moi, sinon elle a redoublé ou sauté une classe. Enfin bref, tout ça pour dire que je n'avais pas d'autres idées en tête. Dans ma réflexion, je n'avais pas fait attention où je posais les yeux, tombant alors sur ses tatouages. J'observe alors le tigre bleu à dents de sabre présent sur son bras gauche, lui même accompagné d'une guerrière empoignant une épée. Un beau lion ornait son avant-bras gauche et une grande épée ailée occupait le droit. Ces beaux tatouages me transportèrent dans un univers fantastique rempli de créatures étranges et oniriques. L'espace de quelques secondes j'accompagnais une aventurière au cœur pur dans l'une de ses fabuleuses quêtes. Secouant la tête pour revenir à moi, je pose mon regard azur dans ses prunelles noisettes. Une idée me tomba dessus.

« Je trouve tes tatouages très beaux, ça fait de toi quelqu'un d'original. Avais-je avoué en souriant de manière confiante. Tu les as fait quand ? Pour une raison particulière ? Je racle ma gorge, me reprenant assez vite. Enfin, si c'est trop personnel, n'hésite pas à me le dire hein. »


~ ...To Be Continued... ~
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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] - Page 2 EmptySam 24 Aoû 2013 - 13:37



 ❝ QUAND L'ART S'EN MËLE... ❞
Thomas && Idril




Tel un reflet, le jeune homme se mit également en tailleur, comme un gamin de cinq ans, les yeux pétillant s’apprêtant recevoir le savoir de son père qu’il admire. Là, c’était un peu pareil, en quelques sortes, j’étais pressée d’en savoir plus sur lui et il avait l’air d’être pressé d’apprendre à me découvrir à son tour. En fait, nous étions un peu comme des gamins qui viendrait l’un vers l’autre et qui dirait : «Eh, tu veux être mon ami ? » . Ses yeux pétillants étaient encore plus beaux qu’à la normale bien qu’ils soient déjà magnifique basiques. Nous nous mettions bien en face quand je sortais ma question pathétique. Mais presque immédiatement, il me rassurait en me disant qu’il n’aurait pas fait mieux. En fait, j’en doutais, je pensais qu’il aurait pu me poser une question bien plus intéressante que celle que je venais de lui poser mais bon, c’était déjà fait et nous n’allions pas retourner en arrière changer cette fichue question. Il arborait un petit sourire rassurant. Il paraissait beaucoup plus à l’aise maintenant, beaucoup moins timide et beaucoup plus sûr de lui, et sans trop y avoir fait attention moi aussi j’étais plus en confiance, tant en moi qu’en lui. Et dans un petit rire moqueur pour lui-même, il décidait de me répondre.

« Je ne suis à Wynwood que depuis quelques semaines, je débarque tout juste de France et je dois dire que je suis un peu perdu. Et toi ? » Voilà qui expliquait bien des choses. Je comprenais pourquoi je ne l’avais jamais repéré dans les couloirs de la grande école. Même si je ne connaissais pas tous les visages des étudiants qui s’y trouvaient, lui, je savais que je l’aurais repéré. Si je l’avais déjà croisé, je m’en serais souvenue, mais là, je ne rappelais pas l’avoir déjà vu, mais c’était normal vu qu’il n’était pas à Miami depuis très longtemps. En me répondant, il avait aussi mentionné qu’il venait de France. En fait, je m’en doutais, son prénom sonnait Français et il s’était insulté lui-même dans sa langue maternelle dont je n’avais compris que quelques fragments de mots. Inévitablement, il me renvoya la question. Mais comme elle ne m’engageait quasiment en rien et qu’elle était simple, je répondais à celle-ci sans aucun problème. « Eh bien, je suis à Wynwood depuis un petit moment en fait, depuis les vacances de Pâques, mais sinon, je viens d’Europe, de Grèce exactement. »C’était rare que je parle de moi mais là ce n’était rien après tout, comment pouvait-on apprendre à e connaitre si nous ne disions rien sur nous ? Il reprit la parole comme plus pressé d’avoir des réponses. Il sautait sur la porte ouverte que j’avais laissée. « Tant que j’y suis, tu es dans quelle classe ? Ah et dans quelle confrérie ? s’emportait-il avant e baisser les yeux comme désolé d’être si pressé et si sur le qui-vive, il décida e s’excuser. Pardon, je m’emporte vite… » La réaction du jeune homme envers lui-même me fit lâcher un petit rire, tout aussi cristallin que les autres, après tout je n’allais pas en changer c’était mon rire. Je lui lançais sur un ton rieur. « On dirait un petit gamin de 5 ans qui veut des bonbons, c’est trop mignon., je souriais de plus belle, amusée, avant de reprendre. Mais ne t’en fais pas, ça ne me dérange pas, alors je suis chez les Alpha Psi, comme toi apparemment et je suis en Senior Year A, et toi ? ». Juste après qu’il m’ait répondu, ou un peu après quand même, je décidais de le pousser à me poser une question à son tour, après tout c’est lui qui avait voulu me poser ces questions et moi qui lui en avait piquer l’honneur de le faire en premier, il fallait bien que je me rattrape. « A ton tour maintenant, non ? Pose-moi une question, enfin si tu veux. » Je lui envoyais un sourire qui se voulait encourageant. Je n’étais pas une Eta Iota, je n lui lançait pas de « mon fameux sourire » comme elles le faisaient si bien, non, non moi je n’étais pas comme ça, je trouvais qu’elles étaient sur jouées ces fameuses filles qui souvent font parties des Pom Pom Girl du lycée. En fait, je ne peux pas les voir. Mais je me trouvais plutôt bien comme j’étais et je ne voulais pas changer pour rien au monde.



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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] - Page 2 EmptySam 24 Aoû 2013 - 1:46


~ . . . QUAND L'ART S'EN MÊLE . . . ~
Idril C. E. & Thomas A. B.



Je te Découvre alors Découvre-Moi...

J'avais réussi. Enfin, je crois. Je la voyais doucement se détendre, comme si ma phrase venait de couper un fil invisible qui la maintenait prisonnière. et ce même fil, désormais coupé, avait libéré la jeune brune de son introversion. Elle se mit tranquillement en tailleur, comme prête à engager la conversation. Elle me disait de ne pas m'en faire, que ça ne la dérangeait pas. J'y croyais, mais je n'allais sans doute pas m'enfoncer dans les détails, je ne suis pas là pour faire un interrogatoire forcé à la façon torture russe à coup de rayon de lumière... Enfin, je fis comme elle, me mettant en tailleur à mon tour comme l'aurait fait un miroir à retardement. J'avais oreille tendue à ses dires, quelque part pressé de prendre connaissance de sa question. Je trépignais d'en savoir plus et de partager un bout de moi avec elle. Un vrai gamin je vous dis... J'avais ce petit sourire juvénile et innocent qui ne trompait pas. On le voyait bien à ma tête, je découvrais - ou redécouvrais, je ne sais plus trop - les plaisirs du langage et du partage. Mes yeux brillaient de cette perle de curiosité qui me poussait à me dévoiler peu à peu. Impossible pour moi de cacher mes sentiments lorsque j'étais "dans la vie réelle", j'entends par la en dehors d'une scène où je deviens un rôle, où je ne suis plus moi justement. Je l'écoutais, buvant presque ces paroles portaient par cette douce voix.

« Tu… Tu es à Wynwood depuis longtemps… ? Elle laissa tomber son regard sur la pelouse, regard qui me manqua à la seconde où il se fondit dans ce vert chatoyant. Enfin je veux dire… C’est pas une question top, je sais bien… »

« C'est un début ! je n'aurais pas fait mieux... Avais-je sorti dans un sourire rassurant pour qu'elle ne doute plus de l'efficacité de sa question. Je ne suis à Wynwood que depuis quelques semaines, je débarque tout juste de France et je dois dire que je suis un peu perdu. Dis-je dans un petit rire moqueur pour moi. Et toi ? »

Pour une fois j'étais sûr de moi. Plus le temps passait, plus j'avais l'impression qu'Idril pouvait pardonner mes gaffes orales. Elle l'avait déjà fait beaucoup de fois depuis notre bousculade, elle me pardonnait beaucoup de chose d'ailleurs. Mais loin de moi l'idée d'en profiter, elle ne le méritait absolument pas. Elle était tellement gentille... Et mignonne en plus de ça. Tien, je me surprends encore à penser ce genre de truc alors que ça ne m'était jamais vraiment arrivé. Quelques rares fois, dans la rue au détour d'un magasin ou d'un café, mais jamais à propos de la personne à qui je m'adressais, je trouvais ça déplacé. Mais les circonstances n'était pas pareilles, elle ne pouvait pas m'entendre penser bien que mes prunelles azurs pouvaient toujours me trahir. Et puis, j'avais goûté à la saveur sucrée de ses lèvres pulpeuses... Souvenir qui revint enflammer les miennes l'espace d'un instant, le temps de me reprendre en espérant ne pas croiser son regard, j'aurais été incapable de le tenir. Je l'observais toujours dans ses moindres détails quand elle ne me voyait pas. Ses tatouages me titillaient beaucoup. Je les trouvais très beaux, à l'exception de quelques uns un peu ratés sans doutes, marqués de ces couleurs déteintes qui allaient du rouge au jaune, en passant par le bleu et le violet. J'en étais intrigué me je n'y fis pas trop attention, mes yeux se portant toujours à son adorable visage... Je secoua légèrement la tête, histoire de reprendre mes esprits, avant de reprendre paroles.

« Tant que j'y suis, tu es dans quelle classe ? Je la fixais encore d'un air interrogé. Ah, et dans quelle confrérie ? J'eus un petit rire nerveux où je baissais les yeux avant de me justifier, quelque peu gêné par la peur de la mettre dans l'embarras. Pardon, je m'emporte vite... »


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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] - Page 2 EmptySam 24 Aoû 2013 - 1:02



 ❝ QUAND L'ART S'EN MËLE... ❞
Thomas && Idril




Il m’avait expliqué d’où venait cette petite cicatrice craquante que j’avais effleurée de mon index tremblant. La même chute. En fait, ça ne m’avançait pas à grand-chose, mais c’était toujours une chose en plus que je savais sur lui, après tout. Il avait l’air de réfléchir et je m’attendais au pire. Je ne sais pas, peut-être que j’avais peur qu’il se rende compte de tous les hématomes qui ornaient mon corps bien que je tente de les cacher de mon mieux, et qu’il me demande d’où est-ce qu’ils provenaient. Mais je savais qu’il n’avait soit pas remarqué, soit qu’il n’allait pas m’harceler de questions telles vu qu’on ne se connaissait que très peu, finalement. Mais sa voix tinta une nouvelle fois, chatouillant mes oreilles au passage. « Si ça te gênes, dis le moi, je…Je comprendrai. Mais si tu veux commencer, je t’écoute. ». Mine de rien, j’étais rassurée. Je n’avais pas de raisons de m’en faire en fait. Je soufflais doucement mais j’espérais que ça ne se voyait pas. J’étendais mes jambes, les lâchant avant de les plier en tailleur, comme j’étais un peu plus tôt.
« Non, non, ça ne me dérange pas. Ne t’en fais pas » Je n’étais pas tellement sûre de mes paroles, mais au moins c’était dit. Si je n’en étais pas ^sure, j’espérais que lui, il le soit. Il m’avait donc demandé de lui poser des questions, à lui, de commencer donc. Je cherchais une question à lui poser. Je n’en avais pas la moindre idée. Qu’avais-je envie de savoir sur lui ? En fait, j’avais bien envie de lui demander quelque chose mais c’était totalement déplacé… Mais bon, j’aurais bien envie de savoir que signifiait sa phrase de toute à l’heure, quand il avait dit « En fait, j’ai même jamais fait ça mais bon… » j’avais envie de lui demander. La question était sur le bout de ma langue. Mais quand celle-ci se dénouait, c’est une autre question qui en sortit. « Tu… Tu es à Wynwood depuis longtemps… ? » Je baissais les yeux, ma question était totalement nulle mais bon il fallait bien qu’on commence quelque part… [color=#017a94]« Enfin je veux dire… C’est pas une question top, je sais bien… »[ /color]
En temps normal, j’en avais plutôt rien à faire de ce que pensaient les autres, mais ici, là, juste devant lui, je n’avais pas envie qu’il se dise des choses mal sur moi, j’avais envie de faire bien les choses, j’avais envie qu’il pense du bien sur moi, pourtant… Ça ne m’apporterait pas grand-chose, enfin peut-être en fait… Je n’en savais rien, tout ce que j’attendais c’était une réaction du garçon aux lèvres douces. Mais pour l’instant, il n’avait toujours pas répondu, je savais que ma question était plutôt nulle, mais elle n’était pas bien compliquée…



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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] - Page 2 EmptySam 24 Aoû 2013 - 0:27


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Retour à la Réalité. Qui Es-Tu ?

Elle se moqua gentiment de moi, toujours avec se rire cristallin qui chantait dans mes oreilles. Elle évoqua alors la cicatrice au niveau de ma fossette et non pas celle de mon front. Je posais ma main sur celle-ci juste après le passage de son doigt en souriant, l'accentuant d'autant plus. Ce creux sur ma joue m'avait longtemps complexé, mais je le considérais désormais comme un petit bout de moi, comme si cette cicatrice avait doucement construit un bout de mon caractère. Enfin bref, tout ça pour dire qu'en parler ne me dérangeait pas du tout. Je glissais un léger "Elle vient aussi de ma chute lors de mes 10 ans." dans le silence apaisant qui nous entourait. Idril c'était très vite rassise contre son arbre dans la même position que moi juste après. J'avais même eu l'impression qu'elle venait de me fuir. Mais ce n'était sans doute que mon imagination, je persuadais donc mon esprit que c'était le cas. Je m'étais peut-être trop attaché à elle pour la voir se reculer si rapidement. Tien, est-ce que je devais m'attacher à elle ? Je savais qu'en temps normal, deux personnes confrontaient à cette situation le feraient sans doute mais... J'avais peur, peur de tout pleins de choses inutile. Est-ce que je faisais bien, comment je devais réagir, ce que je devais ressentir, si c'était les bonnes émotions, etc... J'étais complètement perdu dans ce nouvel univers que je ne connaissais pas. Du moins j'avais appris et observé de nombreuses théories, mais la pratique est une autre pair de manche...

J'avais gentiment posé ma question, trop curieux sans doute. Je ne fus qu'étonné de la voir ainsi réticente. Elle avait l'air nerveuse. J'avais dit quelque chose de mal ? Était-ce trop tôt pour demander ça ? Je n'en savais rien et je n'avais aucunes confiance en moi. Il eut un silence où je réfléchissais. Qu'est-ce que j'allais lui demandé et surtout si je devais le faire ou pas. Tant d'incertitudes auxquelles je ne trouvais pas de réponses. Cela me rendait nerveux aussi, mais je me devais de rester calme. J'avais toujours eu cette faiblesse de me demander ce que les gens pensent. Depuis mon âge de raison, j'avais toujours fait attention à ce que je disais, j'essayais de prévoir la réaction des gens et de deviner ce qu'ils pensaient. Je n'avais jamais réussi, et je m'étais toujours étonné de voir les gens réagir différemment de ce que j'avais prévu. C'était l'une des raisons pour lesquelles je m'étais retranché sur moi-même, empêchant toutes possibilités de parler avec moi envisageables. Puis je me rappela des résolutions que j'avais prises en arrivant ici, en premier lieu me faire plus confiance. Devais-je me faire confiance sur ce coup là ? Oh et puis zut, je réfléchissais trop, sans prendre le temps de penser ce que j'allais dire, je me lança.

« Si ça te gêne, dis le-moi, je... Je comprendrais. Avais-je énoncé clairement avec un air qui se voulait rassurant. Mais si tu veux commencer toi, je t'écoute. »

J'avais tenté de la rassurer, lui offrant sourire tendre et sincère. J'étais, certes, bien moins sûr de moi sur la dernière partie de mes paroles mais je voulait la mettre à l'aise. Je n'avais rien de bien choquant à cacher, du moins, pas dans les choses qui intéressent deux personnes qui apprennent à se connaître. J'avais terminé ma phrase sur un air confiant, histoire de dire que je n'avais pas peur de parler de moi, de ce qui m'amenait ici ou de mes motivations d'études. En d'autres circonstances je n'aurais jamais dit ça, mais je sentais en Idril ce je ne sais quoi qui me disait que je pouvais lui faire confiance. Elle avait l'air, tout comme moi, d'avoir appris beaucoup de choses de la vie et de la dure réalité qui dicte notre chemin. Je me savais en sécurité avec elle, je voulais qu'elle se sente en sécurité avec moi aussi. J'en avais marre de fuir ces principes dédiés à la gente masculine, je voulais assumer un peu pour une fois, je n'étais pas une mauviette après tout, enfin, je crois ?


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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] - Page 2 EmptyVen 23 Aoû 2013 - 23:06



 ❝ QUAND L'ART S'EN MËLE... ❞
Thomas && Idril




J’étais là, juste devant lui, j’étais tellement perdue dans mes pensées que je n’avais pas remarqué que je le fixais, le pauvre, il devait me prendre pour une folle. J’étais en train de réfléchir, de me faire des réflexions, sur lui, sur ce qui venait de se passer. D’un côté, je ne regrettais pas ce que nous avions fait, non, c’est vrai, il était doux, gentil, extrêmement mignon et irrésistiblement incapable de me faire du mal. Mais d’un autre côté, j’avais gâché le peu d’amitié qui commençait à naître entre nous deux, ou plutôt j’avais peut-être bien ouvert une autre porte…Quelque chose d’autre… Différent de l’amitié… Je n’en savais rien mais contre toute attente j’avais hâte de le découvrir… Sa voix me tirait encore une fois de mes pensées vagabondes et mes yeux, comme surpris se refixaient directement dans les iris bleues de Thomas. « J’ai…j’ai fait quelque chose de mal ? J’ai quelque chose sur la figure ?» Je souris. Non, je lui souris. Amusée. Je fis « non » de la tête, j’allais accompagnée mon geste par mes paroles mais il parlait avant moi. « Si c’est ça qui t’intrigue, c’est parce que je suis tombé la tête la première quand j’avais dix ans… Ça fait 8 ans que c’est là et c’est toujours pas parti… » Mon sourire repartit de plus belle, il m’amusait, pour aucunes raisons apparentes, certes, mais il m’amusait. Intéressant donc, il avait dix-huit ans. Une petite année de plus que moi seulement. Au plus grand fond de moi, ça me soulageait. « Ah oui ? Pauvre chou !, plaisantais-je, mais non, ce n’était pas ça que je regardais, c’était celle-ci ». Disais-je en posant le bout de mon index sur sa peau halée, un tout petit peu plus haut de son irrésistible pommette gauche. Il avait une petite cicatrice et elle creusait harmonieusement sa focette et je devais avouer que ça me faisait vraiment craquer. Je m’étais rapprochée quelque peu de lui pour pouvoir l’atteindre mais je me recalais doucement sur mon arbre, fixant mon regard dans le sien. A chaque fois que je le touchais, même sans faire exprès ça me rappelait son baiser et j’essayais de le chasser de mon esprit même si c’était un moment parfait qui s’était écoulé, mais j’avais justement peur de recommencer donc j’essayais de penser à autre chose.
Lui aussi bougeait à son tour, ramenant ses joues contre lui et posant son menton sur ses os, moi c’était déjà fait. J’aimais bien être complètement recroquevillée sur moi-même, je sentais mieux mon corps et mes jambes à moitié nues recroquevillée sur-moi-même, j’avais l’impression d’être plus en sécurité. Même si ici, je n’en ressentais pas le besoin. Mais, c’était une habitude que j’avais prise et je n’allais pas la perdre d’ici peu. Je le regardais toujours, je n’avais rien de mieux à regarder et de toute manière, je n’en avais pas envie. « Je peux te poser des questions.. ? Tu peux en faire de même évidemment. ». Et voilà, c’était arrivé, le moment fatidique… Je n’aimais pas parler de moi mais j’avais envie d’en apprendre plus sur lui… Le problème c’est qu’on a rarement quelque chose sans donner à son tour. Alors j’allais devoir parler de moi… Malheureusement… J’attendais inévitable ses questions, mon regard que j’essayais de garder calme, planté dans le sien.



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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] - Page 2 EmptyVen 23 Aoû 2013 - 22:31


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Apprendre et Comprendre...

Merci... Mais pourquoi j'avais dis merci !? Quel idiot, mais quel idiot j'étais. Qu'est-ce qu'elle allait penser de ça ? J'avais l'air affreusement ridicule, comme un adolescent qui découvre le vrai sens de la vie... Bon, c'était à peu près ça, mais je ne pouvais pas me montrer de cette façon, j'allais passer pour le petit puceau sans expérience... ... Bon d'accord, c'était le cas, et alors ? Je n'étais pas nul pour autant, si ? Je n'en savais rien, je n'était pas dans la tête d'Idril après tout. Posant mon regard sur elle, je m'aperçus qu'elle avait l'air embêtée, comme si elle pensait avoir fait quelque chose de mal. Elle n'avait rien fait, c'était moi l'andouille dans l'histoire, elle n'avait rien à ce reprocher. J'y étais, avait-elle compris ? Oh non, ce "merci" m'avait décidément trahi. Je me haïssais moi même d'avoir sorti une bêtise pareille. Enfin, ce n'est peut-être pas ça, elle se sentait peut-être mal ou bizarre, elle regrettait peut-être d'avoir fait ça ou bien ne c'était pas tout de suite rendue compte que je ne lui plaisais pas. Je la fixais intrigué comme un enfant qui avait fait une bêtise.

« J'ai... J'ai fait quelque chose de mal ? Avais-je demandé dans un sourire mêlant inquiétude et légère gêne J'ai quelque chose sur la figure...? »

J'avais ajouté cette dernière phrase plus ironiquement, je ne savais pas trop comment détendre l'atmosphère alors je faisais comme je pouvais. En même temps que ma voix, j'avais touché mon visage, posant mon doigt sur le côté gauche de mon front, là où ma cicatrice se démarquait de sa couleur plus ambrée.

« Si c'est ça qui t'intrigue, c'est parce-que je suis tombé la tête la première quand j'avais 10 ans... Avais-je ajouté dans un petit rire nerveux tout en haussant des épaules pour la suite Ça fait 8 ans et c'est toujours pas parti... »

Je la regardais plus sérieusement à présent. Je venais de la connaître et je l'avais embrassé, mais je ne savais rien d'elle. Son âge, sa classe - puisqu'elle était apparemment de Wynwood elle aussi - d'où elle venait, etc... Je ramène alors mes genoux contre moi, posant ma tête sur ceux-ci. Je continuais de l'observer de mon point de vue, souriant légèrement en striant mes pommettes marquées.

« J'ai le droit de te poser des questions...? Demandais-je gentiment, curieux. Tu peux en faire de même évidement. »


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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] - Page 2 EmptyJeu 22 Aoû 2013 - 21:40



 ❝ QUAND L'ART S'EN MËLE... ❞
Thomas && Idril




L’instant était parfait. Nos lèvres ne faisaient qu’une et mon cœur tambourinait tellement fort dans ma poitrine que j’en avais peur qu’il en sorte. Je ne voyais rien de ce qui était atour de moi, je le devinais simplement mais je n’avais envie de ne penser qu’à ce que j’étais en train de faire. J’étais en train de l’embrasser, lui, dont je ne savais quasiment rien, mais je savais que dès que je quitterai ses lèvres, j’aurai envie de les reposer de suite dessus. Redoutant ce moment, il finit par arriver. Nous nous écartions tous deux tout doucement chacun de notre côté. Pour ma part, c’était à grand contre cœur. Je n’avais pas vécu de moment pareil depuis bien longtemps et j’avais oublié combien ça m’avait manqué. C’était comme si ça me gonflait le cœur et que ça me remplissait de gaieté. Des sentiments que je n’avais pas ressenti depuis bien longtemps et qu’il faisait bon de redécouvrir, encore mieux que dans les souvenirs. Mes yeux étaient maintenant bien ouverts et je le regardais, moins embarrassé que toute à l’heure. Non, là c’était plus moi qui l’étais. Je me mordais la lèvre comme pour avoir encore le gout de ses douces lèvres rosées. Je ne savais plus où me mettre et je ne savais plus quoi faire, plus quoi dire. Quittant l’azur des yeux du jeune homme, mes pupilles se posaient à nouveau sur l’herbe infiniment verte qui décorait le sol du Parc Naturel. L’ombre d’un rictus ornait mes lèvres, alors que, bien que je ne sache pas quoi, Thomas reprit à nouveau la parole. « Je… Je ne sais pas quoi dire ! M…Merci ? ». Il n’avait pas vraiment l’air d’être sûr de ce qu’il disait et il avait peut-être raison. Merci ? Mais enfin pourquoi « merci » ? L’embrasser, ce n’était pas un service que je lui rendais, je n’étais pas en train de planter ses plantes dans son jardin, ce n’était pas une chose qu’on disait après avoir embrassé quelqu’un… Mais soudain, je me rappelais de ce qu’il m’avait dit plus tôt « en fait, ça ne m’est même jamais arrivé… », alors c’était ça, il n’avait jamais embrassé quelqu’un ? Je me demandais soudain l’âge qu’il l’avait, il faisait âgé, plus que moi, même, mais non, ce n’était pas possible qu’il ait 15 ans, non impossible, je me rassurais tout de suite. Peut-être qu’il n’en avait jamais embrassé et puis c’est tout… Il faut une première fois à tout. Je me sentais coupable d’un coup d’être la première fille à l’avoir embrassé. C’est vrai quoi, pour la première fois, on a toujours envie qu’il y est des sentiments, de l’amour quelque chose, mais là, il n’y avait rien, je veux dire… Je viens de le rencontrer, mais il n’y avait pas grand-chose disons…Même si mon cœur avait battu fort à tout rompre et que j’avais terriblement envie de l’embrasser, tout ça, ce n’était pas de l’amour. Je n’avais pas envie qu’il se fasse des films…
Mais je n’arrivais pas à me dire que c’était la première fois qu’il embrassait quelqu’un, c’est vrai quoi, il embrassait tellement… Ce souvenir raviva la flamme qui brulait sur mes lèvres, c’était si agréable… Je n’avais toujours pas parlé mais il faut dire que je n’avais pas non plus trouvé grand-chose à lui dire… Je n’allais pas lui dire « De rien » déjà que son merci n’était pas tellement approprié. Relevant les yeux, je plongeais une nouvelle fois mon regard dans le sien. Je ne savais pas quoi faire et j’espérais qu’il puisse m’aider. Je ne savais même pas s’il allait rester longtemps auprès de moi. Après tout, je ne savais rien sur lui et j’avais envie d’en apprendre plus mais peut-être devait-il partir… Tiens d’ailleurs, je n’avais aucune idée de l’heure qu’il était….



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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] - Page 2 EmptyJeu 22 Aoû 2013 - 19:32


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Idril C. E. & Thomas A. B.



Baisers Tendres et Instants Frivoles...

J'avais caressé sa joue, effleuré ses lèvres, fixé ses adorables prunelles brunes... Et dans mon infini manque de savoir vivre, j'avais osé cueillir la beauté pulpeuse de son visage avec mes lèvres. Réaction étrange et sensations incomprises, je n'avais jamais ressenti ça par le passé. Ne serait-ce que l'envie de le faire ne m'avait pas effleuré l'esprit non plus. Et là, me voilà face aux besoins primaires de l'homme, le contact physique. Et quel contact... Je n'avais de ma vie jamais eu la moindre idée de ce que pouvait ressentir deux personnes qui s'embrasse, je ne m'étais même jamais posé la question. Et aujourd'hui, voilà que ça me tombait dessus comme la pomme sur la tête de Newton. Mais le nuage de douceur sur lequel j'étais lors de ce baiser éphémère s'évapora dans les airs lorsque je me recula précipitamment. Dans le fond, c'était à contre cœur, mais je m'étais obligé à cesser mon geste, je ne lui avais pas demandé son avis. J'avais fait l'affront de l'embrasser alors que ça allait peut-être briser le peu de plénitude qui c'était installé entre nous. Mais, dans ces moments-là, doit-on forcement demander l'avis de l'autre ? Ça ne vient pas au feeling ? Je n'en savais fichtrement rien, ma connaissance sur le sujet était nulle, pour ne pas dire égale à celle du nourrisson. Un nourrisson... C'est ce que j'avais l'impression d'être, comme si mon cocon n'avait été cassé qu'à mon arrivé à Miami. Je redécouvrais le sens de la vie alors que je m'étais voilé la face depuis tout ce temps. C'était comme ça que je devais vivre et pas autrement, une règle que je m'étais fixé il y a des années de cela. Un principe vieux de mes 10 ans. Mais j'avais grandi, je me devais de changer, à 18 ans on ne pense pas pareil qu'à 10, non ? Je pensais que oui jusqu'à maintenant, mais Idril venait d'ouvrir une porte devant moi, une porte que je n'avais jamais franchi jusqu'à présent et j'hésitais encore...

Explosant dans des excuses minables et à peine valables, j'avais reculé mon visage du sien. Si je ne l'avais pas fait, j'aurais sans doute continué l'étreinte de nos lèvres sans penser qu'Idril pourrait ne pas être d'accord. Et si elle avait un petit ami ? Le garçon de son dessin... Non, elle a pris le temps de me préciser que c'était son meilleur ami. Je venais de comprendre la raison pour laquelle cette affirmation m'avait réconfortée. Mais, même si ce n'est que son meilleur ami, cela n'empêchait pas un possible copain. J'avais été idiot sur le coup, je n'avais pensé qu'à moi et je n'avais pas réfléchi. M'insultant dans un français plus bas, je laissais mon regard se perdre sur l'herbe verte. Je me sentais terriblement coupable. J'aurais beau m'excuser que rien ne changerait. Elle allait peut-être partir en courant ou bien me gifler en me traitant de tous les noms, je l'avais mérité après tout. Je me sentait nul d'avoir mis fin à ce début d'amitié, d'avoir mis fin à ce baiser aussi. Mais l'un et l'autre ne pouvait sans doute pas être ensemble étant donné les circonstances. Pourtant, un main me sortit de ma remise en question. Une main tremblante et délicate qui releva mon visage ainsi que mon regard qui avait suivi le mouvement. Je retrouve alors l'adorable visage que j'avais fixé plus tôt. Mon regard - quelque peu embué par les émotions - était flou et incertain. J'étais presque absent car je ne comprenais pas ce qui se passait. C'est mes yeux qui comprirent le plus vite. S'écarquillant au doux contact de ce fruit rose et tendre, elle venait de poser sur moi une empreinte indélébile. Une empreinte à la fois sucrée et mentholée. Une délicieuse caresse voluptueuse qui me fit perdre pieds et sens. Je ne savais que faire ni comment réagir. Un baiser d'abord volage qui doubla d'intensité. Elle avait les yeux clos alors que les miens n'auraient pas pu être plus ouvert. Une plume tombée d'un cygne blanc, une flamme dans une nuit sans étoiles... Je ne voyais qu'elle dans ce cocon intime qui nous englobait. Le ciel se confondait aux arbres, les bruits au touché de ma main sur l'herbe. Un temps de réaction bien long pour comprendre qu'elle aussi partageait les mêmes envies que moi. L'âme au bord des yeux, nos lèvres entremêlées, je ne pus que fermer les paupières à mon tour.

Portant mes mains désormais brûlantes à ses joues rosées, loin de moi l'envie de stopper l'étreinte de nos pulpeuses entités. Je me redresse doucement, lui permettant de ne plus être en équilibre sur ses genoux fragiles. Nous étions alors face à face, d'égal à égal. Ma tête légèrement penchée, je continue ce baiser qui m'enivre. Je n'avais pas la moindre idée de ce que je faisais et pourtant, je ne pouvais pas me détacher de ses lèvres sucrées. J'avais bien donné quelques baisers théâtreux histoire de donner une sonorité véridique à des extraits de pièce - comme l’indétrônable Roméo et Juliette ou bien Quai Ouest bien moins connu - mais je n'avais jamais transcris d'intentions à travers ces quelques contacts, pour la simple et bonne raison que je ne savais pas ce que ça faisait. Je trouvais ça futile et inutile, voir une scène émouvante de baiser dans un film ne m'avait jamais rien fait. Je réalisais aujourd'hui l'ampleur de ce que cela signifiait pour certaines personnes. Je comprenais enfin pourquoi mes partenaires de théâtre était souvent mal à l'aise quand la question se posait. Un baiser a beau être éphémère, il peut représenter beaucoup de chose. Idril ne se rendait sans doute pas compte de tout ce que représentait ce baiser pour moi. Ce que les ecclésiastiques pouvaient appeler vierge de toutes impuretés liées à la luxure venait d'être emporté dans un courant d'air dans mon esprit. Une premier baiser d'envie. J'étais ridicule... Espérons qu'elle ne s'en aperçoive pas. Je me souviens encore de mon tout premier. Un baiser de théâtre certes, mais le premier quand même. Je n'avais que 15 ans et j'entrais enfin dans la cours des grands. Une comédienne m'avait pris en compassion quant à mon infini insouciance de ces choses là. C'était ma première vraie pièce, Ondine de Jean Giraudoux. J'avais obtenu le rôle du Chevalier grâce aux auditions, j'avais le profil parfait : Grand, un regard profond, charisme qui se révélait sur scène. Celle qui jouait Ondine avait déjà 18 ans, mais sa taille et ses longs cheveux blond la prédestinaient à ce rôle. Je me souviens encore de cette scène du premier baiser d'une Ondine entreprenante et d'un Chevalier vacillant entre sa fiancée et une jeune inconnue. Elle m'avait avoué que, pour quelqu'un qui n'avait jamais embrassé de sa vie, j'avais des lèvres à envier. Enfin, tout ça pour dire que j'espérais que mon incompétence en la matière ne se ferait pas remarquer. Un instant, j'oubliais très vite ce que signifiait les mots temps et espace, emportais dans un océan de sensation, plus rien n'avait d'importance...

Aussi lentement qu'un couché de soleil, mes lèvres se détachèrent des siennes. Il me semblait entendre l'océan se déchirer en deux. J'avais toujours mes mains posées sur ses joues alors que je reculais doucement mon visage. Mes paupières s'ouvraient comme lorsqu'un rayon de soleil caresse mon visage au petit matin. Je redécouvrais son visage plus apaisé, fixant mon regard sur elle. Mes mains glissèrent, venant prendre les siennes. Je ne savais pas pourquoi mais j'en avais envie, je n'avais pas réfléchis, j'avais fait ça comme ça. Je sentais toujours mon tambouriner mon torse irrégulièrement. Mes faiblesses cardiaques en avaient prit un coup mais je m'en fichais, je venais de découvrir une chose inexplorée pour moi. Ma bouche tremblait encore de se fabuleux contact et mes yeux troublent vacillaient dans les siens. Mes mains tremblaient aussi alors que je tenais les siennes, comme par peur qu'elle s'en aille. L'abandon. C'est ce qui m'avait le plus rebuté à me faire des amis et à avoir des relations. Je ne connaissais que trop bien ce mot pour être volage et naïf. Je ne sais pas si mes peurs et mes ressentis se lisaient dans mes mains, mais je souhaitais que non. J'eus un petit sourire sincère alors que mon visage se baissait sur la pelouse en se secouant dans un rictus de rire, comme pour essayer de réaliser ce qui venait de se passer. Reprenant ma respiration jusqu'à lors saccadée, je relève la tête dans une expression plus sereine mais un peu perdue.

« Je... Je sais plus vraiment quoi dire ! Avais-je dit dans un sourire mêlait à un léger rire M... Merci...? »

Pourquoi je disais merci ? Je ne savais pas moi même mais j'avais le sourire. Je savais juste que ça m'avait fait du bien, j'espérais que c'était aussi le cas d'Idril. Je me sentais plus vivant, comme si j'allais me lever pour courir dans un champ et respirer la vie à plein poumon. Je voulais me rouler dans l'herbe et expirer toute la pression qu'il y avait sur mon ventre, comme quelqu'un revenant d'une longue apnée sous l'eau. Je gardais mon sourire ainsi que mon regard posés sur elle. J'étais heureux et on le lisait bien sur mon visage. J'essayais de paraître normal, comme si j'avais l'habitude de ça, comme si ce n'était pas vraiment la première fois, mais j'avais la crédibilité d'un enfant de 5 ans qui disait ne pas avoir touché le pot de nutella alors qu'il en avait tout autour de la bouche...


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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] - Page 2 EmptyJeu 22 Aoû 2013 - 12:50



 ❝ QUAND L'ART S'EN MËLE... ❞
Thomas && Idril




Mes lèvres me picotaient et mes jambes commençaient à s’engourdir à force de ne pas bouger. Nous étions toujours immobile, et nous étions si proche que son souffle et le mien se confondaient. Son halène fraîche argumentée de menthe venait chatouiller mes narines. Tous mes sens étaient en éveil. Je ne savais plus quoi penser et plus quoi faire. Avec n’importe quel autre garçon, j’aurais déjà reculé depuis longtemps. Mais là, non, et c’était drôlement étrange venant de ma part. C’était étrange mais mon cœur n’avait pas peur, il ne battait que quelque peu plus vite qu’à la normale, mais ce n’était pas comme quand j’avais peur… C’était différent. Mais c’était agréable. Ça faisait des années que je n’avais pas vécu de moments pareils à celui-ci. Et, même si j’ai peur de me répéter, ça faisait bizarre. Mais pas un bizarre désastreux et gênant. Non, au contraire. Je venais de parler et il voulait me répondre. Nous étions beaux comme ça, pas un pour rattraper l’autre. Nous étions tous les deux à ne pas savoir quoi faire, nous ne voulions pas vexer l’autre et nous ne savions pas comment agir. « Ah, je… Je vois pourquoi il est si bien représenté alors…, il reprit son souffle comme s’il venait de courir un marathon, mais il le fit doucement, semblant prendre conscience qu’il m’enverrait plein d’air en pleine face s’il soufflait trop fort. Bien que…Que je ne puisse pas comprendre ce que meilleur ami signifie vraiment… »
Il avait ajouté cette dernière remarque rien que pour lui, ce n’était pas pour moi et je le sentais. Je le comprenais. C’est pourquoi je ne répondais pas à ce qu’il dit. Je laissais le silence surplombé de nouveau nos têtes. Sa voix encore en train de tinter dans mes oreilles comme un écho. Il semblait ne pas arrêter de penser, d’être totalement plongé dans l’inconscient. Je devais paraître aussi lointaine que lui… Ses yeux étaient profonds, plus profonds encore que quand je l’avais regardé pour la première dans les yeux sans que je ne vacille vers l’herbe verte. Soudain il leva la main vers mon visage, mais ce n’était pas brusque, c’était délicat. A ma grande surprise, je n’eus pas peur et j’étais contente que mes vieux réflexes de fermer les yeux si fort que j’en aurais eu l’impression de laisser tomber mes paupières, ne me reprenne pas. Il m’aurait sans doutes prit pour une folle. Sa paume claire se posait doucement sur ma joue encore rosie. Il descendait sa main le long de ma joue, il n’avait pas les mains rauques comme un homme négligé, non, son touché était doux et léger. Je fus étonné de le laisser faire. J’avais arrêté de respirer la première seconde où il avait touché ma joue, j’avais été surprise. Mais je comprenais qu’il ne me voulait aucun mal et juste avant qu’il ne descende le long de ma peau douce, j’avais repris mon souffle. Ses doigts glissèrent jusqu’à mon menton mais rentrèrent en contact avec mes lèvres au même moment. Je ne savais pas s’il l’avait fait exprès mais je ne bougeais toujours pas. J’attendais la suite, toujours avec cette irrésistible envie de poser mes lèvres sur les siennes…
J’avais comme l’impression que cette envie était plus ou moins partagée mais de peur de faire quelque chose de mal, je le laissais faire. Mon souffle effleurait ses doigts plutôt fins qui me le renvoyaient presque aussitôt. Mon cœur battait plus fort et j’avais l’impression qu’il allait transpercer ma poitrine. J’avais peur qu’il le sente battre et ça me rendait encore plus nulle que j’en rougissais encore un peu, ravivant mes joues dans leurs couleurs claire mais prononcée. Il reprit la parole, faisant tinter sa voix dans mes tympans fins, il parlait encore plus doucement et c’en était qu’encore plus intime. J’avais l’impression que nous étions deux contre le monde même si je savais pertinemment que quand l’un de nous deux se reculerait, je serais de nouveau toute seule contre le monde. Mais quand on a quasiment été jamais que toute seule contre le monde, être deux, des fois, ça fait du bien, même si j’avais complètement oublié cette sensation. « Tu…tu as les joues rouges. Pardon ! Je…Je ne dis que des bêtises mais… ». Il laissait sa phrase se fondre dans la nature. Il ne l’acheva pas mais je ne ressentait pas le besoin qu’il le fasse. J’avais comme une idée de ce qu’il voulait dire… Le pauvre il avait l’air si perdu, enfin, nous devions avoir l’air si perdus… à découvrir des sentiments pour la première fois, ou en tout cas, les redécouvrir… Je n’avais pas envie de repenser à cet homme dans ce moment-là et je chassais toutes ses pensées négatives de ma tête. J’avais toujours ses yeux ancrés dans les miens. Ils étaient si beaux… Je faisais toujours l’aller-retour entre ses deux pupilles parfaites, ne sachant sur laquelle me décider. Sa main était toujours arrêtée sur mon menton et je me rappelais encore cette sensation de picotis agréables quand il avait effleuré du bout du doigt le début de mes lèvres. Soudain, comme s’il m’avait entendu penser, il ramenait son pouce délicatement sur mes lèvres roses – mais cette fois-ci, c’était leur couleur naturelle – et passait doucement dessus dans une caresse lente et agréable. Mon souffle était plus fort encore et plus lent, mais bien plus profond. Je fixais toujours ses prunelles aux couleurs de l’océan et mes yeux devaient respirer l’envie de l’embrasser même si j’essayais de la cacher au mieux. Son visage s’était rapproché du mien et me pinçais inconsciemment la lèvre. Elles me brulaient et je commençais à avoir chaud. Peut-être que était-ce simplement la proximité de nos deux corps et l’air qui était si mince entre nous qui me donnait des bouffées de chaleurs. Aucune idée. Et soudain, dans un souffle hésitant, il avait fini par assouvir le feu de mes lèvres roses. Mon cœur manqua un battement. Une seconde, un instant mais c’était déjà tellement…
Je réalisais que je ne savais rien de ce jeune homme. Juste son prénom… Je savais qu’il dessinait, qu’il s’appelait Thomas et qu’il était chez les Alpha Psi, comme moi. Mais rien de plus… Moi qui ne me laissait d’habitude jamais approchée par les garçons, moi qui les fuyaient comme la peste. Ils étaient si cruels envers moi que j’avais du mal à penser que celui-ci ne m’avait toujours pas fait de mal. J’avais l’impression que ça faisait des lustres que mes lèvres ne s’étaient pas posées sur d’autres et qu’en fait, elles en mourraient d’envie. Mais d’un coup, tout fut coupé. Il recula soudainement, oh, pas de beaucoup mais suffisamment pour que je ne puisse plus sentir vraiment son souffle apaisant contre mon visage. Je n’avais même pas eu le temps de lui rendre son baiser tendre. J’en avais encore le souvenir sur mes lèvres quand il laissait tomber sa main sur le côté. Mes yeux cherchaient de nouveaux les siens, complètement perdus, mais quand ils les trouvèrent, ils étaient emplis d’incompréhensions, et ils étaient totalement désolés. Mais comme si le silence devenait de trop, il reprit la parole. Moi, j’en étais encore incapable… J’avais la gorge nouée… « Mais c’est parce que tu me troubles énormément…, surpris, il se prenait le visage de sa main, le couvrant tout entier, honteux. [color=#017a94] « Je suis vraiment désolé ! Je ne sais pas ce qui m’a pris ! Je suis complètement idiot…Gifle-moi, je comprendrai ! Je n’aurais jamais fait ça en temps normal ! Non, en fait, j’ai même jamais fait ça mais on s’en fiche complètement. » [ /color] Mais non, je n’avais pas envie de le gifler… Son si beau visage… La seule chose dont j’avais envie c’était qu’il arrête de se laminer, j’avais envie qu’il comprenne que j’avais envie qu’il embrasse mais je ne pouvais pas parler…Ma gorge était nouée et j’avais beau essayer de me racler la gorge, je n’y parvenais pas… Il balbutiait des choses en français et je ne comprenais rien. Enfin je reconnaissais quelques mots que m’avaient appris ma mère et d’autres que nous disions des fois à l’école quand nous voulions dire des trucs méchants sur les autres sans qu’il y est des réactions grosses en face. Je comprenais « Thomas…abruti…Terre…c’est… » Quelques mots mais ça me suffisait pour comprendre qu’il était en train de se sermonner lui-même. Le pauvre, il devait tellement s’en vouloir… J’étais désolée à mon tour, j’avais perdu ses yeux qui regardaient maintenant la pelouse verte que nous recouvrions. Mais il n’avait pas bougé, moi non plus. J’étais désolée mais je voulais qu’il arrête de s’en vouloir. Et je repensais à ce baiser qu’il m’avait donné et que je n’avais même pas eu le temps de lui rendre… C’était terrible quand même… Doucement, je relevais son visage, soulevant son menton délicatement d’une main tremblante, je m’approchais tout doucement, mes yeux reprenaient leurs interminables entre son iris de gauche et celle de droite. Ses yeux étaient totalement perdus, troublés encore une fois mais cette fois-ci, c’est moi qui le fit. Je posais mes lèvres tout délicatement sur les siennes. Mon cœur manquait encore un battement. Un tout petit instant. Mais une seconde après, mes lèvres commençaient à connaître les siennes, et je reposais les miennes sur les siennes dans un baiser un peu moins timide et furtif, mes yeux étaient clos, je ne savais pas s’il allait partir, mais au moins, je lui avais fait comprendre que je ne lui en voulais pas, et que j’en avais eu envie aussi, et tout ça, sans même parler…



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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] - Page 2 EmptyMer 21 Aoû 2013 - 23:52


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Idril C. E. & Thomas A. B.



Maîtrise des Sentiments à Revoir...

Nous étions immobiles, face à face, son visage à quelques centimètres du mien. Je ne savais que penser à ce moment là, j'étais complètement perdu dans l'immense univers des sensations et sentiments. Je connaissais à peine Idril, pourtant j'avais l'impression de savoir tout sur elle. Non, je ne savais rien d'elle, son passé, ses relations, son âge... Je savais ce qu'elle me montrait, je vois aussi. Je voyais dans le fond de ses yeux qu'elle avait vécu beaucoup de choses, des choses qu'elle se rappelait là, à l'instant. Mais je voyais aussi une fille fragile et néanmoins courageuse. Une fille sensible et timide qui avait ses raisons de l'être. Une fille qui bravait ses peurs pour ainsi se retrouver là, en face de moi. Je bravais les miennes aussi, mais est-ce vraiment de la peur ? Je ne pense pas. C'était plus comme... Comme quelque chose que je ne puis décrire en faite... J'avais l'impression d'être dans un monde à part où nous étions seuls, tous les deux. Un monde pur et silencieux, où personne n'était là pour perturber ce silence et cette nature équilibrée. Nos souffles respectifs se côtoyaient, le sien caressait mon visage comme l'aurait fait une main de mère aimante sur la joue de son enfant. D'un ton plus bas, plus intime, j'avais balbutiné quelques mots confus qui comblaient mal le silence. Nos pupilles se cherchaient mutuellement, elles jouaient à qui trouvera en première le point culminant à fixer.

« Merci…c’est…c’est mon meilleur ami en fait… »

Comme pour se justifier, elle m'avait annoncé ça dans un embarras quasi identique au mien. Nous avions l'air fins tien. Alors c'était son meilleur ami ? Quelque part cela me rassurait, je ne savais pas vraiment pourquoi. Mes lèvres roses bougeaient sans pour autant libérer de mots, même le plus infime. Je pris une inspiration plus franche pour enfin me lancer.

« Ah, je... Je vois pourquoi il est si bien représenté alors... Comme si le peu de chose que j'avais dit m'avais exténué, je repris mon souffle doucement, ne voulant pas lui envoyer bourrasque au visage. Bien que... Que je ne puisses pas comprendre ce que meilleur ami signifie vraiment... »

Avais-je dis dans un sourire ironique sur ma propre réflexion, je me moquais de moi en quelque sorte. Je ne voyais pas ça comme une quelconque faute et ça ne me rendait pas triste, loin de là. J'étais juste curieux de savoir ce que l'on ressent lorsque l'on sait que telle ou telle personne est notre meilleur ami. Mon regard se glissant rapidement sur les traits fins de son visage, je pus remarquer ses rougeurs plus présentes que précédemment. Pourtant et malgré ça, elle continuait de me regard comme je le faisais moi. Maintenant que j'y pense, peut-être que moi aussi j'avais fini par rougir. J'avais chaud certes, mais peut-être pas au point de devenir rouge. Je suis un homme alors m*rde, un peu de courage. Enfin un homme, c'est un bien grand mot. Je ne peux prétendre à rien à seulement 18 ans mais tout de même. J'étais très intrigué par ses joues rosies, l'irrésistible envie de les caresser envahit alors ma main gauche et la fit trembler. La bouche toujours entrouverte, je lève ma main vers son visage, cherchant toujours de mes pupilles azurs le point qui me permettrait de les fixer dans ses yeux. Touché de velours, j'effleure du bout de mes doigts la douceur candide de la peau rosée qui couvrait sa joue droite. Glissant jusqu'à son menton, mes doigts entrent en contact avec la tendre pulpe de ses lèvres. Je ne l'avait pas fait exprès, j'étais juste complètement absorbé par ses prunelles noisette et enjôleuses. Mes doigts tremblaient en rythme avec les battements rageurs de mon cœur essoufflé et fragile. Je le sentais percuter ma cage thoracique de plein fouet. Je n'avais jamais ressenti cette sensation étrange qui nouait mon ventre et embrouillait mon esprit.

« Tu... Tu à les joues rouges. Mais quel abruti... Je venais de sortir la plus grosse connerie de toute mon histoire... Pardon ! Je... Je ne dis que des bêtises mais... »

Comme si c'était devenu une évidence, j'avais bien compris la raison pour laquelle je ne savais plus où j'en étais. Je me souvins brièvement du contact avec ses douces lèvres et ne pu m'empêcher de venir les caresser lentement et avec délicatesse d'un revers du pouce. J'avais raclé ma gorge avant de terminer ma phrase. Je savais pertinemment la fin de cette phrase, mais je n'avais pas osé la conclure. Lui lancer "mais c'est parce que tu me trouble énormément" sans raisons apparentes n'était sans doute pas très intelligent ni très approprié. Enfin, je venais bien de caresser ses lèvres donc bon... Sans que je m'en rende vraiment compte, mon visage c'était inexorablement rapproché du sien durant toute la durée de ce silence. Je n'étais plus vraiment maître de ce que je faisais. Mon envie primaire et pourtant inconnue était désormais bien claire mais comment allait-elle le prendre ? Après tout on ne se connait que depuis quelques minutes si l'on ne prend pas en compte notre premier contact... Renversant ? Mais n'était-ce pas bizarre que le hasard nous fasse se rencontrer ici, dans ce parc naturel bien loin de l'école ? Après tout, je ne l'aurais sans doute pas approché si je ne l'avais pas percuté plus tôt... Quoi que, peut-être que j'en aurais eu envie, mais je n'aurais eu aucunes idées de comment l'aborder en d'autres circonstances. Ces événements m'avaient fournit un prétexte pour engager la conversation et voilà ou nous en étions rendu à présent. Mais m'embourber dans toutes ces réflexions ne me fit pas réagir assez vite et, sans que ma raison soit en accord avec mes gestes, j'avais fini par cueillir la douceur de ses lèvres par les miennes... Un instant, une seconde... Je ne réalisa pas tout de suite la portée de mon geste. Quand ce fut le cas, mes yeux azurs s'ouvrirent de tout leur grand et mes pupilles se dilatèrent. Je recula mon visage assez subitement, laissant rapidement ma main tomber sur le côté. Je planta mon regard rempli d'incompréhension dans le sien. On lisait à travers mes perles que j'étais le plus désolé des hommes et que je ne savais pas ce qui m'avait pris. Porté par des sentiments incompréhensibles je pris paroles.

« Mais c'est parce que tu me trouble énormément... Je pris brusquement un air surpris avant de m'offrir un splendide facepalm prodigieux. Je secoua la tête vivement Je suis vraiment désolé ! Je ne sais pas ce qui m'a prit ! Je suis complètement idiot... Gifle-moi je comprendrais ! Je n'aurais jamais fait ça en temps normal ! Non, en faite j'ai même jamais fait ça mais on s'en fiche complètement...  Je m'étalais comme un naze dans des paroles trop rapides et des excuses maladroites. Reprenant mon calme, je finis mon discours dans un français plus bas. Thomas tu es le plus gros des abrutis que la Terre est connue... C'est pas une médaille que tu devrais avoir c'est un trophée... »
Avais-je terminé en perdant mon regard fautif et désolé sur la pelouse verte du parc.


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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] - Page 2 EmptyMer 21 Aoû 2013 - 20:58



 ❝ QUAND L'ART S'EN MËLE... ❞
Thomas && Idril




Oui, c’est ça. Je venais de lui dire que j’aimais tout particulière l’ange qu’il avait dessiné, et tout d’un coup, en relevant la tête je réalisais à quel point nous étions proches. Je n’avais pas fait attention à cela un peu plus tôt, quand j’avais pris sa pochette, mais là, j’étais vraiment proche de lui. C’était quelque chose que je n’avais pas fait depuis longtemps, me retrouver proche d’un garçon. Non, loin de là. Néanmoins, mon ex restait proche de moi quand j’essayais d’arrêter de trembler de peur dans une journée où il n’avait pas levé la main sur moi toute la sainte journée. Mais là ce n’était pas pareil. Là, je n’avais pas peur, j’étais sereine. J’avais une ombre d’un sourire aux lèvres et j’étais sûre qu’il ne me ferait aucun mal. Jamais. Ça se voyait dans ses yeux comme le nez au milieu d’une figure. Et je peux vous dire que c’était tellement bon, cette sensation…
Je lui posais la pochette verte avec délicatesse sur ses genoux habillés d’un jean foncé. Relevant la tête je découvrais son visage à seulement quelques centimètres du mien. Je n’osais plus bouger, plus respirer, pourtant, je respirais fort et ma respiration était comme saccadée et bruyante. Mes yeux bruns noisettes étaient plongés dans les siens et c’était comme si j’étais en train de me noyer dans l’océan Indien. La proximité avec ce garçon me rendait toute bizarre, c’était étrange. Mon ventre se tordait et mes joues rosissaient mes cette fois-ci, je ne me cachais pas. Je ne voulais pas bouger, j’avais l’impression de prendre conscience que maintenant ce qu’il se passait. Je ne sais pas, j’avais comme une envie, là, maintenant mais je ne savais pas quoi… C’était une envie que je n’avais ressentie depuis bien longtemps, c’était certain, au fond de moi je le savais mais je n’arrivais pas à déterminer celle-ci. C’était….oui, étrange. Nous étions tous deux hébétés, nous ne savions pas quoi faire, comment agir… Et ça se voyait. Ah quelle belle bande de paumés que nous faisions !
Et puis soudain… Sa voix tintait à nouveau dans mes tympans qui la captèrent, certes, mais elle était plus basse, oui c’est vrai, nous étions si proches que ça aurait été ridicule de crier, ce n’était pas un chuchotis, non, mais il parlait un peu moins fort qu’à la normale. « Euh…Euh…Mer…Merci, c’est…C’est gentil. Moi… J’aime beaucoup celui que tu faisais quand….quand je suis arrivé. ». Il avait l’air si…Si déstabilisé. Il était si bégayant, si hésitant… Il avait l’air déstabilisé. Et je le comprenais totalement. C’était sûrement la situation que nous étions de vivre à l’instant, je le ressentais aussi, ce nuage d’embarras…J’en étais presque gênée à mon tour même si je devais avouer que j’aimais bien, être aussi proche de lui que maintenant…
Mes yeux faisaient des allées et venues sur les yeux bleus du jeune homme, hésitant lequel était le mieux et se refusant à se poser ailleurs dans le parc naturel. Je n’osais plus bouger, je ne savais pas quoi faire et ma respiration, bien que je tentais de la calmer, revenait à la charge et se faisait plus forte encore, se calmant ci ou là, et reprenant ailleurs encore. Mes joues étaient toujours roses et, j’ouvris la bouche pour répondre à Thomas, mais pas un son ne sortit de mes lèvres roses plutôt fine. C’était étrange et j’avais comme la gorge nouée. Je me raclais un coup la gorge, tout bas avant de pouvoir enfin parler librement sans être coincée. « Merci…c’est…c’est mon meilleur ami en fait… ». Je ne sais pas pourquoi mais je ressentais le besoin de m’expliquer sur qui était le jeune homme qui était dessiné aussi fraîchement dans mon calepin. Gab était mon meilleur ami, oui, et c’était un de mes seuls amis aussi… Je n’en avais pas tellement et je commençais vraiment à le vivre mal même si, depuis que j’avais Gabriel, ça allait beaucoup mieux.
Toujours immobile, je ne savais sur quelle solution tourner, et je n’avais toujours pas reculé, j’avais oublié. Mais soudain, je diagnostiquais l’envie qui me tordait le ventre depuis toute à l’heure. En effet, c’était une envie qui ne m’avait pas effleuré l’esprit depuis plus d’un an. J’en avais presque finit par oublier qu’elle ne puisse même exister. J’avais envie de l’embrasser…



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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] - Page 2 EmptyMer 21 Aoû 2013 - 18:08


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Situation Ambiguë, Nouvelle Sensation...

Un rire... Je l'avais fait rire... Attendez, j'avais fait rire une fille ? Rigolait-elle en signe de moquerie à mon égard ? Non, je ne crois pas, elle avait rit de bon cœur, sans doute en me voyant si peu sûr de moi. Elle avait sourit aussi, un très beau sourire. Un sourire que j'avais toujours envie de griffonner. Je ne sais pas pourquoi, peut-être parce qu'il m'était adressé. C'est vrai que jusqu'à maintenant, à par Zack peut-être, personne ne m'avait vraiment sourit. Et puis Zack n'était pas une jolie fille, c'était donc moins compliqué. Jolie fille ? C'est vrai que je n'avais pas vraiment pris le temps d'observer Idril. Elle était jolie oui, c'est vrai. De beaux cheveux bruns lui tombaient le long de l'épaule, elle avait de magnifiques yeux noisettes très légèrement en amande et de belles lèvres quelque peu pulpeuses. Son visage était fin tout comme son corps, sa peau que très légèrement ambrée par le soleil de Miami et était parcourue par plusieurs tatouages. Oui, je la trouvais très harmonieuse et originale. Puis elle prit parole, me sortant de ma discrète observation.

« Mais non idiot, ne t’explique pas, j’avais compris ce que tu voulais dire, mais merci, c’est gentil… »

Elle avait sourit de nouveau. Je la regardais, rassuré et plus à l'aise. Je lui répondis d'un sourire à mon tour, je n'avais pas souvent l'occasion de le faire donc autant en profiter pour me dérouiller la mâchoire. Et je la vis rougir, je trouvais ça mignon. Mais cette réaction de sa part semblait la gêner, elle fuit donc mon regard en se replongeant dans mes dessins. Moi, toujours pris par mon observation, je la fixais un peu, discrètement pour ne pas la mettre mal à l'aise. À chaque nouveau regard je la redécouvrais. Je ne pouvais m'empêcher de le faire, après tout, ce n'est pas tout les jours que j'ai l'occasion de parler à quelqu'un, surtout à une fille et encore moins à la vue des circonstances de notre rencontre... Pour une fois dans ma vie j'avais eu une bonne idée. C'était d'ailleurs la meilleure idée que j'avais eu depuis mon arrivée ici. J'avais toujours eu du mal à approcher les autres, encore plus les filles. C'est d'ailleurs pour ça que mes relations amoureuses sont... Comment dire... inexistantes ? Oui, voilà, c'était le mot juste. Je n'ai qu'un souvenir vague de deux filles de mon conservatoire. L'une était venue me demander si je voulais bien la fréquenter alors que je ne savais même pas son nom. Je me demande d'ailleurs pourquoi elle m'avait demandé ça, je n'avais rien d'intéressant à vrai dire. L'autre était dans le cours de violoncelle supérieur au mien, j'étais comme hypnotisé quand je l'entendais jouer. Nous avions 15 ans mais je n'ai jamais osé l'approcher. Si je l'avais connu plus amplement j'aurais peut-être pu prétendre être amoureux d'elle, mais c'était plus de l'admiration - surtout qu'elle fréquentait déjà un garçon plus âge du lycée... Enfin bref, tout ça pour dire que ma connaissance des filles, en dehors des livres, est succincte. Je la regardais toujours quand elle plongea doucement son regard noisette dans le mien pour reprendre parole.

« Mais je dois dire que c’est très joli aussi ce que tu fais… Elle sortit délicatement mon ange tourbillonnant de ma pochette. Celui-ci est mon préféré. »

Elle m'avait annoncé ça en remettant avec le plus grand soin mon dessin à sa place, replaçant avec délicatesse l'élastique noir autour des cartons verts. Ce fut à mon tour de rougir légèrement, ce n'est pas très viril mais je ne pouvais pas faire autrement. Cet ange représentait énormément de chose pour moi, que quelqu'un d'autre l'amourache aussi me faisait me sentir étrange, comme si elle venait de me dire qu'elle m'appréciait beaucoup. Je sais, c'est bizarre mais c'était comme ça, mes pupilles s'agitèrent un peu partout, changeant de direction sans prévenir. Je clignais des yeux, assez embarrassé. Mais ma réaction fut tout autre lorsque je réalisa qu'Idril c'était soudainement rapproché de moi. Je venais de calmer mes iris affolées et je me retrouvais nez à nez avec elle en relevant la tête. Mes yeux c'étaient écarquillés ,mes lèvres entrouvertes et ma mâchoire inférieure tremblait légèrement. Je fixais ses yeux, très étonné de la situation actuelle. Me posant la pochette sur les genoux, son visage était à quelques centimètres du mien. Ma respiration c'était légèrement accélérée mais je restais calme, essayant de ne pas rougir. Ne m'étant jamais retrouvé dans ce genre de situation, un nœud nouait ma gorge et m'empêchait de dire quoi que ce soit.

« Euh... Euh... Je ravale le peu de parole que j'avais sorti pour tenter de débloquer ce nouage embarrassant Mer... Merci, c'est... C'est gentil. Moi... J'aime beaucoup celui que tu faisais quand... Quand je suis arrivé. »

Je n'avais rien de mieux à dire. Ces quelques secondes faisaient de nouveau papillonner mon ventre. Je fixais ses adorables prunelles noisettes, hésitant à choisir l'une d'entre elles pour arrêter de faire vaciller mes pupilles dilatées. La luminosité faisait briller l'azur étendu de mes yeux quelque peu humides. Oui, humide. Non, je n'allais pas pleuré, loin de là. Mais mon hypersensibilité maladive et la fragilité de mes yeux clairs ne m'aidaient en rien pour cacher mes natures. À l'instant je n'étais pas si mal à l'aise ni trop embarrassé, je baignais juste dans une totale incompréhension. Qu'est-ce qui nous avait mené là, je n'en savait fichtrement rien. Je restais à présent muet, ne savant pas que rajouter à présent. Il n'y avait sans doute rien à rajouter en faite, du moins je me confortais dans cette idée. Je restais immobile, ne voulant pas briser cette atmosphère particulière, assez intime oserais-je dire. Surtout, je ne voulais pas froisser Idril, comment réagirait-elle si je reculais ou si je disais quelque chose de déplacé ou pas ? Je ne voulais pas le savoir ni provoquer la coupure de ce fil fébrile qui nous liait. Oui fébrile, on se connaissait à peine mais je l'appréciais à sa juste valeur, je ne voulais en rien perdre cette mince amitié qui c'était doucement tissée entre nous, après tout, c'est peut-être ma première amie, seul l'avenir nous le dira...


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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] - Page 2 EmptyMer 21 Aoû 2013 - 1:59



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Je scrutais ses dessins. Attentive au moindre détails de ceux-ci. Je tournais les pages doucement et admirait chaque parcelle de papier. J’avais l’impression de comprendre exactement ce qu’ils représentaient comme si je les avais dessiné moi-même. Ils étaient vraiment beaux, j’aimais beaucoup du moins. Sur certains, c’était même écrit en français, je reconnaissais la langue parce que j’avais déjà eu l’occasion de la lire grâce à ma mère. C’était vraiment beau. Je n’avais toujours pas regardé s’il avait pris mon carnet, mais quand sa voix tintait de nouveau dans mes oreilles et que je relevais les yeux vers lui, je constatais que oui, il l’avait pris et il était en train de le regarder, là, maintenant, juste devant moi, à quelques centimètres de moi… C’était déstabilisant, j’avais l’impression d’être nue devant lui et qu’il regardait chaque parcelle de mon corps. Sauf qu’il regardait mes dessins et que j’étais tout habillée, enfin, ‘’tout habillée’’ en short et débardeur.
Je me mordillais toujours ma lèvre intérieure. J’attendais une réaction, quelque chose… Mais après tout, peut-être qu’il en attendait une de ma part aussi… « Et…Et tu prétends que tu ne dessines que vaguement ? Eh bien, si tes dessins sont vagues, je veux bien être renvoyé des Alpha Psi et devenir technicien de surface ! » Il me fit sourire. Amusée. Mais il semblait regratter ce qu’il avait dit, je ne savais pas pourquoi d’ailleurs, ce n’était pas quelque chose de blessant. Mais il s’expliquait sur ses paroles qu’il devait apparemment trouver déplacées. « Enfin je veux dire…Tu…Tu dessines très bien et…Et c’est dommage de dire que ce n’est que vague… » Cette fois-ci, il m’arrachait un petit rire, il avait l’air de se retrouver si maladroit et si gauche… Mais pourtant je ne voyais toujours pas ce qu’il y avait de mal dans ce qu’il me disait, là. Non, je ne voyais pas du tout. Mais le pauvre il devait se sentir mal… [color:1aea= #ff9845] « Mais non idiot, ne t’explique pas, j’avais compris ce que tu voulais dire, disais-je en souriant amusée, mais merci, c’est gentil… Re belote. Je me sentais de nouveau rougir et j’avais horreur de ça. Je rougissais tout le temps et pour tout et rien, c’était agaçant et ça devait être minable. Je baissais la tête, regardant à nouveau ses dessins, ou plutôt en faisant mine histoire que le rouge de mes joues se calme un peu pour pouvoir reprendre la parole, relevant la tête et plantant plus doucement mon regard brun dans l’azur du jeune homme en face de moi. « Mais je dois dire que c’est très joli aussi ce que tu fais… » . Je montrais doucement l’ange inachevé que j’avais aperçu un peu plus tôt, le désignant au jeune homme, [color=#ff9845] « celui-ci est mon préféré »[ /color], soufflais-je. Et puis doucement et avec le plus grand soin, je refermais délicatement la pochette verte et l’entourait délicatement de l’élastique noir et usé qui servait à relier les deux bouts de carton, la posant sur les genoux du jeune homme.
Soudain, je réalisais combien j’étais près de lui, là, maintenant. Je n’avais pas fait attention à ça, absorbée dans ses dessins bien que ça soit moi qui m’était rapprochée de lui. C’était étrange mais ça ne me dérangeais pas. Encore une fois, il ne me faisait pas peur comme tous les autres. Je ne savais rien de ce jeune homme au regard ravageur, mais je savais déjà que je l’aimais bien…




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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] - Page 2 EmptyMer 21 Aoû 2013 - 1:19


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Chuter Pour S'Améliorer... Ou Pas.

Dans une atmosphère assez particulière et avec toute la volonté d'un enfant de 5 ans devant le grand méchant loup, je tends hasardeusement ma pochette à Idril, conscient de ce que ça impliquait pour moi. Elle aussi avait l'air d'en avoir conscience. C'est sans doute pour cette raison qu'elle rougit. Je fus quelque peu embarrassé de la mettre dans cet état mais elle pris quand même ma pochette. Je lui céda sans hésiter finalement, sachant au fond de moi que je pouvais lui faire confiance, et puis je ne risquais pas grand chose après tout, non ? Elle était hésitante en tirant l'élastique noir qui tenait les deux morceaux de carton vert. Mais elle s'arrêta quelques instants, comme en prenant en considération quelque chose qu'elle avait oublié. Elle jeta un œil à son calepin. Posant ma pochette sur ses genoux fragiles, elle attrape son carnet et me le temps avec autant de courage que moi précédemment. J'eus un temps d'incompréhension, zieutant le carnet puis son visage avant de comprendre. Sa main tremblait et je fus assez ému par ce geste. Certes c'est assez étrange, mais le temps que je me décide elle le posa devant moi en me disant que si je le souhaitais je pouvais regarder aussi. Nous étions comme deux gamins découvrant le monde de l'autre, hésitants mais à la fois curieux et quelque part pressés. Comme si nous testions nos limites, elle baissa les yeux en même temps qu'elle déposait son carnet sous mes yeux clairs.

Je fixais le carnet, hésitant moi aussi à le prendre. En avait-elle vraiment envie ? Elle c'était peut-être juste sentie obligée de le faire comme je l'avais pressentis de mon côté. Tandis que je réfléchissais, Idril se mit en tailleur, se rapprochant alors de moi. Je la vis de plus près, elle devait avoir approximativement mon âge. Elle avait les bras recouverts de quelques tatouages que je trouvais jolis. C'était assez étonnant de par son caractère, mais je trouvais ça très original. Comme si elle allait découvrir quelque chose d'inné, elle prit une grande inspiration et ouvrit ma pochette. Dans le même élan je pris son calepin avec une grande précaution. Délicatement j'ouvre celui-ci, découvrant ainsi ses dessins. Je n'en avais eu qu'un bref aperçu - de loin et à l'envers... - Et je dois dire que j'étais très agréablement surpris. Nous étions face à face, tout deux plongé dans le monde de l'autre. Un silence rassurant c'était installé mais je ne pus que le briser pour lui signifier mon opinion.

« Et... Et tu prétends dessiner vaguement ? Je souris et relève la tête vers elle dans une expression qui se voulait sincère. Et bien, si tes dessins sont vagues, je veux bien être renvoyé des Alpah Psi et devenir technicien de surface ! Je racle de la gorge. Je devenais soudainement familier, tout ça sans prévenir... J'avais toujours l'air aussi idiot, mon manque de tact était terriblement visible... Perdant subitement mon sourire, mon regard part dans tous les sens, je ne savais plus où me mettre. Enfin, j'veux dire... Tu... Tu dessine très bien et... Je dépose doucement le calepin sur l'un de mes genoux et me gratte fortement le derrière de la tête, tic d'embarras que j'avais toujours eu. Et c'est dommage de dire que ce n'est que vague... »

L'envie de me gifler et de me traiter de minable était forte. Qu'est-ce que je peux briller dans le royaume du "je sais pas quoi dire mais je cause quand même". Je ravale mes paroles et continue de feuilleter son carnet, espérant comme le croyant qui prie Dieu qu'elle ne tiendra pas rigueur de la grandeur de ma sottise. J'avais comblé comme je le pouvais la phrase à laquelle je n'avais pas trouvé de fin. C'était pas très glorieux... Il faut dire qu'avec le peu de discussion que j'avais ce n'était pas si étonnant que ça en faite. J'avais toujours été comme ça, c'est aussi pour cette raison que je n'ai jamais vraiment eu d'amis. On me fuyait parce que j'étais l'idiot de la classe qui ne savait pas aligner trois mots. Je n'étais pas bête, j'étais juste incapable d'entretenir une conversation sans me ramasser lamentablement en disant une bêtise ou en paraissant lourd. C'était comme ça depuis toujours alors je m'étais fait à l'idée, du coup je ne parlais pas et c'était mieux. Le titre du mec le plus froid et le plus effacé me plaisait plus que l'affiche de la tête de turc qu'on vient tourmenter quand on a rien à faire. Mystérieux, froid, frigide, on me disait parfois même cruel. J'étais "le type bizarre à qui on adresse pas la parole parce qu'on sait pas comment il va réagir", j'étais tranquille comme ça. Mais depuis mon arrivée à Miami, tout avait changé, la fuite des autres c'était transformée en agoraphobie et je ne savais pas comment m'en sortir. La seule solution que j'avais trouvé était la confrontation direct et voilà où ça me menait. Comme dans le jeu de l'oie, j'étais tombé sur "Retour à la case Départ"...


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Bête. Oui voilà, j’étais bête. Je venais juste de lui demander s’il dessinait alors que j’avais moi-même vu quelques bouts de ses dessins lorsque je l’avais renversé, un peu plus tôt. Je me sentais idiote, un peu comme d’habitude en fait… Mais je ne sais pas… C’était étrange… Avec ce thomas je n’avais pas peur. Je parle de peur comme j’en avais quand je pensais à mon ex ou cet homme… Non, là je n’avais pas peur et c’était tellement agréable de ne pas avoir peur avec un inconnu. Je ne sais pas, il m’inspirait confiance. Je savais que ce n’était pas bien, mais je n’arrivais pas à l’imaginer en me faisant du mal. Il avait tellement l’air du contraire…
 « Oui » avait-il soufflé comme s’il voulait se convaincre lui-même que ma question n’était pas bête et dénuée de sens. Il m’avait adressé un long et beau sourire, révélant se dents blanches éclatantes. En plus d’avoir des beaux yeux, il avait un joli sourire. Je pensais alors que je ne l’avais même pas détaillé. Ma non-envie d’avoir de copain ne signifiait peut-être pas que je ne devais plus regarder les garçons… Je levais une nouvelle fois mes yeux vers lui, regard son visage, ses traits fins, ses yeux bleus perçants, son nez planté au milieu de sa figure, harmonieux, ses fossettes marquées surtout lorsqu’il souriait comme à l’instant et ses lèvres craquantes. Il était vraiment mignon. Je baissais les yeux et mordit légèrement l’intérieur de ma lèvre inférieure, lorsque je vis sa main qui sa main tenant sa pochette verte tournant au gris parce que trop grattée, s’avancer vers moi et que j’entendais sa voix tinter à nouveau dans mes oreilles. Il disposait d’une voix plutôt agréable et mélodieuse, pour une voix d’homme, c’était plutôt rare. « Tu…tu veux jeter un coup d’œil ? »
Je levais soudain mes yeux vers lui. Je dessinais aussi e je savais ce que ça voulait dire de montrer ses dessins. C’était montré un bout de soi-même, un bout e son univers, de son histoire, un bout de son âme… C’était se mettre à nu, et là devant moi, donc une parfaite inconnue. Il avait comme moi, totalement timide et perdue et je mettrai ma main à couper qu’il ne montrait jamais ou alors pas souvent ses dessins. Rien que pour ça je rougi. Je me sentais privilégiée même si ce n’était sûrement pas le cas. J’attrapais la pochette qu’il me tendait. Un peu hésitante. Je ne savais pas trop s’il était sûr de lui, mais moi pas trop. Je retirais l’élastique qui permettait à la pochette de rester fermée.
Je repensais à moi, toute à l’heure cachant mon dessin… Je me sentais nulle d’avoir fait ça. Avant d’ouvrir la pochette, je regardais mon calepin, encore posé à côté de moi. Je posais délicatement sa pochette dont juste l’élastique était retiré, sur mes genoux maigres, encore repliés contre moi. J’attrapais mon calepin et lui tendit à mon tour. Je n’avais encore jamais montré mes dessins à personne ici, à Miami. Ma main tremblait tandis que j’attendais qu’il prenne  mon calepin secret et que je me mettais à parler. « Si tu veux…Tu peux regarder en même temps… » , mais je baissais de suite les yeux, attendant qu’il prenne le calepin que j’avais maintenant posé devant ses yeux, en attente d’une réponse muette, ou non d’ailleurs. Je reprenais sa pochette et m’asseyait en tailleurs me rapprochant de lui, nos genoux se touchaient presque. Je m’apprêtais à découvrir ses dessins, son jardin secret et lui le miens, c’était la première fois qu’un étranger ouvrirait mon calepin et je n’étais pas tellement rassurée.
Posant sa pochette entre mes jambes, je respirais un bon coup et l’ouvrait. Je commençais à feuilleter ses feuilles volantes toutes noircis de fabuleux dessins variés. Je n’osais pas lever le regard pour regarder s’il faisait de même…




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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] - Page 2 EmptyMar 20 Aoû 2013 - 23:04


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Idril C. Enguerrand & Thomas A. Beauharnet



Un Monde à Part...

Idril avait l'air d'avoir bien deviné mon embarras à trouver un sujet de conversation. Tout comme moi, elle fuyait le contact visuel. C'est fou à quel point j'avais l'impression de me voir en fille. C'était... Perturbant. Alors que je venais de m'excuser pour mon manque de tact, la jeune brune c'était décidée à me regard clairement, sans fuir. Je me sentis terriblement nul car moi-même je n'arrivais pas à tenir plus de deux secondes. Mes iris bleues allaient et venaient sur ses prunelles noisettes et sur le paysage qui nous entourait. Cependant, j'avais beau être extrêmement mal à l'aise, je ne me suis jamais senti aussi vivant. Le simple fait d'être confronté à la réalité me donnait sensations étranges au ventre, mêlant papillons et serres d'aigle. Je grattais nerveusement la couverture solide et verte de ma pochette, abîmant sans le vouloir celle-ci, transformant vert en gris de carton. Je stoppe rapidement ce tic quand je vis les dégâts qu'il provoquait. Je fus des plus heureux lorsque mon regard capta son joli sourire. Des lèvres fines qui cadraient de belles dents blanches et bien rangées. L'envie imperceptible de griffonner son portrait fit légèrement trembler mes mains. J'avais de très nombreuse fois capturé un instant éphémère de ma vie lycéenne en la gravant sur du papier. Beaucoup de visages inconnus peuplaient ma pochette, des larmes qui coulaient sur des joues, des étreintes innocentes, des moins innocentes... Joie, mélancolie et détresse se côtoyaient ici-bas entre ces deux morceaux de carton reliés. Des mots timides portés par une voix claire et mélodieuse me sortirent de mes pensées graphiques.

« Je ne t’en veux pas… Moi non plus je n’ai jamais été très douée pour parler aux autres et je suis souvent…on va dire perturbée par certains détails… Ne t’excuse pas. »

Ces quelques phrases, bien que simples, m'avaient énormément détendues. Je me sentis moins seul face au monstre de pudeur auquel j'étais trop souvent confronté. Mes épaules c'étaient doucement baissées et mes triturages de doigts cessèrent dans le même élan. Mon regard océan, devenu plus tranquille, se perdait sur la pelouse verte. Je finis par relever la tête, posant plus calmement mon regard sur Idril. Je me rendis compte qu'elle fixait ma pochette. Je ravala le nœud au fond de ma gorge tandis qu'elle reprenait la parole.

« Alors comme ça tu dessines.. ? Il y eu un léger temps avant qu'elle se reprenne. Oh pardon, c’était une question bête, bien sûr que tu dessines… »

Je lui adresse un beau sourire sincère et ria légèrement. Il était beau le duo de froussard. Dans ma plénitude je lui réponds d'un "Oui"passager. Je regarde à mon tour ma pochette verte, y passant ma main doucement comme l'on caresserait un livre en le refermant après l'avoir dévoré. Une idée me vint à l'esprit. Lui passer ma pochette permettrait peut-être de détendre l'atmosphère. Mais je ne savais pas trop, comment allait-elle réagir ? Et si elle le prenait mal ? Elle aura peut-être l'impression que je veux moi aussi voir son carnet, or ce n'était pas le cas, je ne l'obligeais à rien ! Trop de questions que tournaient dans ma tête, je ne savais pas quoi faire. J'hésitais longuement puis finalement, je me lança, lui tendant ma pochette.

« Tu... Tu veux jeter un œil ? »

Lui dis-je, mes yeux faisant des allés-venus entre son visage et ma pochette. Je portais dans ma main fébrile un petit bout de mon univers. Le temps qu'elle prenne l'objet, je refis l'inventaire de son contenu. Des dessins d'inspiration plus ou moins sombres et parfois même assez lugubres, d'autres plus éphémères, plus joyeux, plus mélancoliques. Beaucoup d'entre eux étaient des fragments de ma vie passée... Un paysage marin de Bretagne, la Tour Eiffel, la cours de mon ancienne école, la vue de mon ancien appartement, une salle de répétition, la devanture de mon ancien conservatoire, un paysage normand, le portrait de mon professeur de Théâtre, mon Chat Cavil, mon chien Henri, les paysages environnants de mes lieux de fréquentation... D'autres étaient plus récents : La plage de l'école, le Parc, des poissons de l'aquarium, les couloirs du lycée, des instruments de musique, etc... Puis vient alors les visages d'élèves de l'école dans une multitude de dessins et de croquis incomplets. Et surtout, mon dernier, le dessin terminé de mon ange tourbillonnant. Je n'avais jamais montré ces dessins, même en cours d'arts plastiques je restais dans les rails de la classe, ne voulant absolument pas me démarquer. Je n'avais jamais eu envie d'être supérieur aux autres, de plus si je laissais paraître mes dessins aux yeux du monde cela m'obligerait à parler, m'expliquer et aussi fournir des informations sur moi. Je ne voulais pas de ça, pourtant cette jeune brune me donnait envie de partager mon bout d'univers avec elle, après tout, pourquoi se murer dans mon silence ?


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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] - Page 2 EmptyMar 20 Aoû 2013 - 17:30



 ❝ QUAND L'ART S'EN MËLE... ❞
Thomas && Idril




J’étais là, assise par terre, toute recroquevillée sur moi-même, et complètement misérable. Je devais avoir l’air perdu et je détestais ça. Je ne savais pas trop pourquoi mais ce garçon me mettait drôlement male à l’aise, encore plus qu’à mon habitude. C’était peut-être ses yeux, son regard, ou tout simplement lui. J’étais assise dans l’herbe et lui il était là, debout, grand de deux mètres au moins vu de là où j’étais, il était perché sur ses deux jambes bien ancrées dans le sol à écouter ce que j’avais à dire, et autant vous prévenir, ce n’était pas bien intéressant. Il avait sans doutes mieux à fait que d’être devant moi, une parfaite inconnue qui devait paraitre pitoyable à être aussi timide. La conversation qu’il avait engagée était hésitante, timide et tout ce que vous vouliez quand deux personnes qui se parlent ne sont pas du tout à l’aise. Je soufflais un grand coup, le pauvre ne savait pas quoi faire et il paraissait tellement désolé…. Ça se voyait qu’il voulait bien faire, mais que, bien qu’il se déçoive lui-même, il ne savait pas comment faire. Il ne devait pas beaucoup faire la conversation d’habitude, un peu comme moi en fait.
Il s’était assis devant moi, et un silence s’était fait sa place entre nous deux. J’avais réussi à faire descendre la fréquence de mon petit cœur qui battait à travers ma poitrine et doucement, je posais mon calepin, fermé, à côté de moi. Je voulais montrer que je n’étais pas totalement nulle et perdue, j’étais quand même ouverte à la conversation mais je me refusais à lever les yeux et à croiser son regard. C’était insoutenable. Je ne l’avais regardé qu’une fraction de seconde mais rien que ça, j’avais été assaillit par la lourdeur de son regard qui me donnait l’impression qui pouvait voir à travers moi, qui pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert. C’était déconcertant. Mais quand on y pense, il avait de si beaux yeux… C’était triste de ne pas savoir les regarder comme il le faudrait.
Au bout d’un petit moment où il avait paru chercher de quoi est-ce qu’il pourrait bien parler, le jeune homme qui disait s’appeler Thomas, un prénom qui d’ailleurs, sonnait plutôt Européen, reprit la parole. Sa voix grave tintait à nouveau dans mes oreilles comme une mélodie qui résonnait après un silence alors qu’on aurait pu croire qu’elle était achevée. « Euh…Pourtant tu n’avais pas l’air de dessiner… Vaguement sur ton calepin. » Il parlait encore de mon dessin, il avait dû en voir pas mal parce qu’il avait sans doute remarqué la multitude de détails que j’étais en train d’ajouter. Je me consolais en me disant que c’était sans doute le seul sujet de conversation qu’il avait trouvé en se creusant les méninges pour avoir quelque chose à dire. Mon regard brun regardait toujours le sol, minant de s’intéresser à la verdure qui l’ornait tandis qu’il reprenait. « Je…Je n’ai jamais été très fort pour la conversation donc…Désolé… ».
Je pris une grande inspiration et me décidais à relever mon regard. J’en avais assez de paraitre pitoyable. Mon regard brun finit par atteindre les yeux du jeune homme et cette fois-ci je tentais de ne pas les rebaisser et ils restèrent, là. J’esquissais un sourire en répondant au jeune homme. « Je ne t’en veux pas… Moi non plus je n’ai jamais été très douée pour parler aux autres et je suis souvent…on va dire perturbée par certains détails… Ne t’excuse pas. ». On va s’y mettre à deux, pensais-je. Je baissais mes yeux qui avaient réussi à restés dans ceux du jeune homme et regardait la pochette qu’il tenait sur ses genoux. « Alors comme ça tu dessines.. ? Abrutie que je suis, bien sûr qu’il dessine vu que tu as vu des bouts de ce dont il était capable. « Oh pardon, c’était une question bête, bien sûr que tu dessines… »




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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] - Page 2 EmptyMar 20 Aoû 2013 - 15:59


QUAND L'ART S'EN MÊLE.
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Conversation Compliquée...

Aussi étrange que cela puisse paraître venant de ma part, j'étais allé à la rencontre de cette jeune fille que j'avais malencontreusement renversé plus tôt. Qu'est-ce que je pouvais être maladroit... C'était dans ma nature certes, mais cela m'embarrassait beaucoup. Alors que je m'étais approché, la jeune brune écoutait de la musique tout en dessinant. Un très beau dessin d'ailleurs, il représentait un garçon en très de dessiner en pleine nature. De l'amour et de la mélancolie émanaient de cette esquisse très réussie, un ami à elle ? Peut-être plus, je ne saurais le dire. Elle avait un magnifique coup de crayon,. En parlant de crayon, elle fit tomber le sien. J'aurais voulu lui ramasser mais elle fut plus rapide que moi, dans je ne sais quels mouvements de torsions succins. C'est grâce à ça qu'elle me remarqua lorsque je lui dit bonjour. Comme je m'y attendais, j'avais attiré son attention sur moi. Quelques secondes de réflexion et je reprends, présentant des excuses que j'espérais crédible. Avec un peu plus de courage que la mauviette que j'étais, j'avais planté mon regard sur elle. Jusqu'à maintenant elle avait semblé analyser le moindre de mes mouvements et la moindre de mes paroles. Seulement, lorsque nos regards se croisèrent, elle laissa le sien se perdre sur le sol dans la seconde qui suivit.

Avais-je fait quelque chose de mal ? Peut-être qu'elle ne supportait pas les regards posés sur elle. L'envie de m'excuser me pris mais je ne fis rien. Si je l'avais fait elle n'en serait que plus gênée, moi-même je le serais car cela me confronterais encore plus à ma peur des autres et je n'aimais pas ça, c'était évident. Je m'étais présenté, lui disant par la même occasion que je dessinais aussi. Mais elle se renferma encore sur elle, repliant ses genoux contre son corps, cachant ainsi son calepin de dessin. Ma bouche s'entrouvrit mais rien n'en sortit. Les pardons c'étaient arrêtés dans le fond de ma gorge. Je me décevais encore. Plus je lui parlais plus je la m'étais mal à l'aise. Fermer ma gueule c'était sans doute mieux, je me tus. Je la vis quelque peu rougir et soupira d'un air désolé. Puis, bizarrement, je souris. Elle était un peu comme moi tout compte fait, moi aussi je cachais mes dessins aux autres. Après tout, je n'étais qu'un parfait inconnu à ses yeux, je ne pouvais pas prétendre quoi que ce soit auprès d'elle. Un silence c'était fait. J'avais honte de l'avoir crée car je voyais bien que je mettais la jeune brune dans une position inconfortable que je connaissais bien. Parler à un étranger pas plus à l'aise que vous c'est assez compliqué.

« Euh… Non, c’est pas grave, t’inquiètes pas…. Mais… C’est gentil de venir t’excuser quand même… Je n'étais pas vraiment d'accord mais je gardais mes pensées pour moi. Oh ! Et moi c’est Idril. Et… Je fus patient - comme elle l'avait été pour moi - et attendit la suite de sa phrase. Et… Je ne dessine que vaguement en fait… Mais oui, j’ai aperçu quelques bouts en vrac de tes dessins. »

Une fois encore je n'étais pas d'accord, de ce que j'avais vu, elle ne dessinait pas que vaguement. Un nouveau silence me fis remarquer que j'étais debout, bien droit sur mes jambes et elle assise par terre, genoux contre poitrine. Un petit mouvement de surprise et je finis par m'asseoir aussi sur l'herbe en tailleur, face à elle sans pour autant poser mon regard sur elle. Ma pochette sur les genoux, j'avais mes mains posées dessus, triturant visiblement mes doigts. Je n'avais pas la moindre idée de ce qu'il fallait faire. Je souris en me mordillant intérieurement la lèvre inférieure. Cherchant sujet de conversation, je n'ai d'autres choix que de continuer sur le dessin. Mais avant de me lancer je réfléchis. Ne vais-je pas la mettre encore dans l'embarras ? C'était la dernière chose que je voulais. Après tout elle non plus n'aimait pas exposer ses dessins. Je la comprenais sur ce point, montrer ses dessins c'est montrer un bout de nous. Pire, c'est montrer ce que l'on cache en nous, c'est violer notre intimité que de vouloir regarder un carnet ou le contenu d'une pochette. Pourtant, je me risque à me brûler avec ce feu.

« Euh... Pourtant, tu n'avais pas l'air de dessiner... Vaguement sur ton calepin. J'eus un sourire qui se voulait rassurant. Je dévia du regard en me grattant l'arrière de la tête, me trouvant assez pathétique en faite... Je soupire avant de reprendre. Je... Je n'ai jamais été très fort pour la conversation donc... Je ne savais que dire. Désolé... »
Dis-je timidement en fixant le sol d'un air absent. Je tapotais mes ongles contre ma pochette, essayant de m'occuper comme je pouvais.


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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] - Page 2 EmptyMar 20 Aoû 2013 - 11:56



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Thomas && Idril




Je n’entendais rien. Seulement ma musique que diffusaient mes écouteurs jonchés dans mes oreilles. Ils crachaient un son sauvage mais de parfaite qualité. Snow, des Red Hot Chili Pepers m’abrutissait tandis que mon crayon de papier crissait sur le papier blanc déjà noircis de traits précis. Je n’entendais pas plus les criquets dans les arbres, les guêpes un peu plus loin, la mouche qui était posé sur le sol ou qui volait tout autour de moi, que le jeune homme en plein du parc naturel et qui rigolait à pleins poumons. Non, je n’entendais rien mais je ne voyais pas grand-chose non plus. J’avais les yeux ailleurs, fixant l’image de Gabriel dans le parc, le premier jour de notre rencontre. Il était représenté dans la verdure, un arbre derrière lui, il était concentré sur son dessin, ça se voyait, même si le moment était figé quand le garçon nous regardait. Son regard bleu, magnifique et perçant nous déstabilisait sans même qu’on en voit la couleur. On la devinait. Le dessin était plutôt réussi, oui, mais j’ai toujours eu du mal à être à cent pour cents fière de moi. Je trouvais toujours LA petite imperfection qui faisait la différence quand je regardais mes travaux. Il m’arrivait même de reprendre des anciens dessins et d’essayer d retrouver cette imperfection que je m’amusais à corriger alors que je n’avais plus du tout l’image en tête. Je ne dessinais que rarement avec un modèle. Je préférais garder un moment précis en mémoire que je m’amuserai à coucher plus tard, sur mon papier. Ça faisait travailler ma mémoire et ça m’était une difficulté en plus.
Dans un trait de crayon donné un peu trop fort, ce dernier vola et tomba à quelques mètres de moi. Jurant et retirant un écouteur de mes oreilles, je tenais d’une main mon calepin et de l’autre j’attrapais mon crayon après quelques exercices de contorsions approximatif. Mais juste avant de remettre mon écouteur à sa place, j’entendais un bruit. Enfin non, j’entendais quelqu’un parler. Je dirais même, j’entendais quelqu’un me parler. Je levais les yeux et découvrais un jeune homme qui m’était plus ou moins familier. Ah oui, j’y suis ! Je l’avais croisé un peu plus tôt dans la matinée, ou plutôt, je l’avais fait chavirer un peu plus tôt dans la journée. Enfin, lui, vraiment, pas son cœur comme le voudrait un bon film romantique d’Hollywood. Non non, lui je l’avais bien heurté de plein fouet et nous étions tous deux tombés à la renverse, au beau milieu du couloir principal. Il était partit comme un voleur et je me demandais pourquoi c’était maintenant qu’il m’approchait et qu’il me parlait. Toute à l’heure, on aurait que j’avais tellement fait quelque chose de mal, que je commençais presque à me demander ce que j’avais bien pu faire de blessant et que je n’aurais même pas remarqué moi-même. Mais j’en étais sûre, je n’avais rien fait. [color:5482= #017A94] « Euh…Bonjour » ,disait-il, mais soudain, silence. Je le regardais maintenant, il avait capté mon attention. J’attendais qu’il poursuive, et c’est ce qu’il fut peu après. Il paraissait hésitant, il ne devait pas vraiment savoir comment formuler ce qu’il avait à dire et sur ce coup-là, je ne pouvais pas l’aider mais il eut l’air de se convaincre que c’était bien ça qu’il voulait dire : « Je… Je voulais vraiment m’excuser pour tout à l’heure, j’ai été idiot et j’ai eu une très mauvaise réaction… Pardon. »Nouveau silence. Il ne devait pas être si idiot que ça parce qu’il n’en avait pas rien à faire d’avoir été mal poli avec moi et irrespectueux. C’était plutôt un bon point pour lui en fait. Dans ma tête, je décochais la case « Pi Sigma » pour ce jeune garçon dont je ne savais rien. Au bout de quelques secondes, pile au moment où je relevais la tête, terminant mes analyses sur lui, il plantait son regard sur moi, et je regardais presque immédiatement le sol. J’avais horreur de regarder les garçons dans les yeux, surtout quand je ne les connaissais pas, j’avais l’impression qu’ils pouvaient lire en moi et ça me perturbais et me mettais male à l’aise au plus haut point. « Euh…Moi c’est Thomas. Je…Je dessine aussi. »
Comme si je venais de réaliser qu’il pouvait voir mon dessin je le cachais contre mon corps fin. Je n’avais pas remarqué que mon calepin était posé sur mes genoux depuis toute à l’heure. J’avais du rosir un peu des joues. Je n’aimais pas qu’on voit mes dessins, encore plus un inconnu, même si maintenant, je connaissais son prénom. Je compris que maintenant, c’était à mon tour de parler, et à ma grande détresse, je ne savais pas quoi dire. Bon ok, j’en avais une idée. Mais je ne savais pas quoi dire quand même. Je devais paraitre hésitante, mais je me lançais quand même. « Euh… Non, c’est pas grave, t’inquiètes pas…. Mais… C’est gentil de venir t’excuser quand même… ». Voilà, c’était dit. En fait, c’e n’était pas trop mal. Je réalisais que j’avais oublié de lui dire mon prénom et je rectifiais le tir de suite. [color=#ff9845] « Oh ! Et moi c’est Idril. Et… » [ /color], je laissais ma phrase en suspens je ne savais pas comment la poursuivre vraiment. Je ne savais pas quoi ajouter sur le fait que je dessinais et que lui aussi. Je n’avais pas grand-chose à dire en même temps. J’aurais dû m’arrêter quand je lui ai dit mon prénom. « Et… Je ne déssine que vaguement en fait… Mais oui, j’ai aperçu quelques bouts en vrac de tes dessins. » . En vrac, oui c’était l’expression la plus appropriée parce que je n’avais vu que un bout de paysage par là et un bout d’aile de l’autre, rien de très énorme.



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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] - Page 2 EmptyLun 19 Aoû 2013 - 23:31


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Idril C. Enguerrand & Thomas A. Beauharnet



Des Excuses Sincères...

Assis sur ce banc, je range minutieusement mes dessins dans ma pochette verte, faisant bien attention de séparer chacun d'entre eux par une feuille vierge, évitant ainsi les bavures. Je mets la pochette dans mon sac en bandoulière de cuir noir puis je m'arrête. Je reste planté là sur mon banc, reprenant ma respiration. Oui, toute cette histoire m'avait plongé dans une petite angoisse, c'est vraiment nul d'être agoraphobe... Je respire profondément, posant mes mains sur le côté du banc - de chaque côté de mes jambes - dans une posture pas du tout naturelle. Fermant les yeux, je me laisse bercer par la mélodie du courant d'air marin qui caresse mes joues. Le soleil aussi est là, mais il se fait plus violent et me tape sur le front. Je ne connaissais pas tellement la chaleur dans mon petit bout de Paris, Miami est tellement différent. Tout est plus grand, plus beau, plus original. La vie est meilleure ici - sans l'ombre d'un doute - mais tous ces changements me perdent un peu, je suis dépaysé. Moi qui n'est pas beaucoup voyagé, je suis étonné par la verdure luxuriante que l'on trouve ici. Des brimes de souvenirs me reviennent...

Une famille, une maison de campagne en pleine Normandie, un champ, des chevaux et des enfants qui courent sur cette plaine bien verte... De vieux, bien vieux souvenirs que je préfère ranger au placard. Je fais quelques flexions de doigt avant d'ouvrir les paupières et d'être ébloui par de vagues rayons de l'astre brûlant. Je secoue la tête, reprenant mes esprits. Je me lève doucement, remontant mon jean's noir et remettant correctement mon veston de la même couleur sur ma chemise blanche. Je refais le lacet de mes tennis et attrape mon sac. Mains dans les poches, je me mets en route dans une direction indéterminée. Je ne sais pas où je vais mais j'avais toute ma journée pour moi. Tous les chemins mènent à Rome alors mes pas me guideront à une source d'inspiration. Dans ma marche rapide, je repense vaguement à la jeune femme que j'ai malencontreusement bousculé. Je m'étais comporté comme un goujat et je m'étais littéralement enfui... Pas très clin pour un garçon de mon éducation. Puis elle n'avait pas eu l'air méchante après tout, je m'en voulais terriblement... Pas question d'orgueil, il faut que je m'excuse la prochaine fois que je la croise. Alors que mon cœur se rempli de courage et de bonne volonté, voilà que je tombe sur le Parc Naturel de la ville.

La verdure luxuriante m'attire inexorablement à l'intérieur et sans réfléchir, je sors ma pochette et un crayon de mon sac. Je pénètre dans ce que je pouvais appeler une "jungle" à mes yeux. Je n'avais encore jamais vu autant d'espèces de plantes réunies en un seul et même endroit. J'étais tellement impressionné que les bras m'en tombaient. Je pris donc bien le temps d'observer ce parc, scrutant du regard la moindre particule qui s'y promenait. Mélange de couleurs vives et pures... De ma main libre, je caresse du bout des doigts quelques feuilles chatoyantes. Puis je lève les yeux au ciel et je souris. Mes perles bleues se confondent avec le celui-ci. Les bras tendus de chaque côté de mon corps devenu juvénile, je tourne, tourne, tourne de plus en plus vite. Adolescent retrouvant l'âge gamin où il s'amusait de rien, je ris progressivement dans un sourire qui s'échoue sur mes joues. J'ai l'impression de côtoyer les nuages dans leur infini douceur. Mordu par l'innocence naïve, je continue mes cercles sans me soucier de ce que les gens pouvaient dire sur moi - oui pour une fois - tout en ne faisant pas attention à ma tête. Trop pris dans mon élan, je finis par trébucher et m'étale sur la pelouse. Un temps de compréhension puis je me retourne face au ciel, allongé de tout mon long. Enfin je rigole à pleins poumons, ce que ça m'avait fait du bien tout ça...

Je me relève doucement, ramassant pochette qui avait volé plus loin, cette fois-ci bien fermée. Mais lorsque je relève ma tête, voilà que je croise un visage qui m'est vaguement familier. C'était elle... Oui, la jeune fille que j'avais bousculé plus tôt dans la journée ! Quel heureux hasard ! Passant mes mains sur mes vêtements pour y enlever la poussière et les brins d'herbes, je me mets en route vers elle. Dans ma marche calme, je remarque enfin un carnet sur ses genoux. Elle dessine aussi ? Oh... Quel idiot, ma crainte des autres me perdra... Je me mis à sa place, me sentant terriblement bête. Elle avait dû avoir peur, j'étais parti sans même avoir pris le temps de lui expliquer ou même de lui faire des excuses dignes de ce nom. Je réfléchis quelques instants à ce que je pourrais lui dire avant d'aller me poster devant elle, sans doute à moins d'un mètre de ses pieds.

« Euh... Bonjour. Je laisse un temps de silence afin qu'elle comprenne que je suis là - j'espère... - puis je prends une grande respiration. Je... Je voulais vraiment m'excuser pour tout à l'heure, j'ai été un idiot et j'ai eu une très mauvaise réaction... Pardon. Encore un silence. Je me gratte la tête en roulant des yeux avant de planter mon regard sur elle. Euh... Moi c'est Thomas. Je... Je dessine aussi. »
Dis-je timidement, le regard un peu fuyant mais quand même présent.


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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] - Page 2 EmptyLun 19 Aoû 2013 - 21:42



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Thomas && Idril




Au moment même où je pénétrais dans la vielle pièce toute faite de bois foncé, les odeurs de livre restés trop longtemps fermés me parvenaient déjà. Les innombrables allées étaient vides. Il n’y avait quasiment que la documentaliste en plus de moi dans la salle du savoir. C’était d’ailleurs pour ça que j’aimais venir tôt à la Bibliothèque, il n’y avait personne pour me taper sur le système, personne pour me regarder lire, ou chercher un livre dont j’avais besoin ou tout simplement envie. Non, personne. Les quelques élèves qui étaient présents à ces horaires-là ne m’importaient peu. Je saluais la dame, juste de la politesse parce que je ne m’adressais pratiquement jamais à elle en dehors des formalités que son métier engendraient.
Je me dirigeais vers les allées sombres et j’allais directement tout au fond, je lisais quasiment que des livres de grands écrivains ou des livres fantastique et j’avais envie d’un peu de surnaturel aujourd’hui. Je venais de finir mon précédent livre de Shakespeare et j’avais envie de varier un peu. J’en pris un qui m’attirait, sa couverture était joliment dessinée et la calligraphie était belle. C’était ^surement mon âme d’artiste qui m’aidait à choisir mes livres quand je ne connaissais ni la saga ni l’auteur et que je ne savais pas particulièrement ce que je cherchais. Caressant la page épaisse et sombre je tournais le livre pour lire le résumé de ce dernier qui se trouvait sur la quatrième de couverture. L’écriture était blanche et facile à lire pour mes petits yeux fatigués.
~~~
J’étais assise sur ma chaise, devant la table fraiche bien qu’il fasse une chaleur torride dehors, même par cette heure-ci. La bibliothèque se remplissait peu à peu mais, en plus d’être tôt, c’était les vacances et c’était certain qu’elle n’allait pas être noire de monde même en plein milieu d’après-midi. Mes écouteurs jonchés dans mes oreilles, je lisais le livre que j’avais trouvé plus tôt sur les étagères tellement remplies de livres qu’on aurait pu croire qu’elles allaient s’effondrer si vous attrapiez un ouvrage. Mais non. Ça n’arrivait pas, et heureusement pour nous d’ailleurs.
Je jetais un rapide coup d’œil à ma montre et je ne mis pas longtemps à me décider à quitter cet endroit en voyant le temps fabuleux qu’il faisait dehors. J’attrapais mes affaires qui se résumaient à un sac peu rempli et au livre que je fermais dans un même geste. Je sortais de la bibliothèque pressée de changer d’air et d’atteindre l’extérieur, à l’autre bout du bâtiment. Je savais déjà où je voulais aller. Je voulais me rendre au Parc Naturel, non loin d’ici. J’étais perdu dans mes pensées et tournant à l’angle qui donnait directement sur le dernier couloir qu’il fallait traverser pour rejoindre l’herbe fraîchement coupée, je vis de bien trop près à mon goût un jeune homme que je ne pus même pas détailler.
J’étais déjà par terre, ne comprenant pas très bien ce qu’il s’était passé. Ah oui, je l’avais heurté de plein fouet et nous avions volés tous deux en cœur pour se retrouver joliment étalés sur le carrelage froid du couloir pas rempli du tout par rapport à d’habitude. Je vis mes affaires volées, et les siennes également. Je n’avais toujours pas vu le visage de celui qui m’avait servi d’obstacle. Je me relevais à moitié et observait le sol, mon carnet à dessin était ouvert sur le dessin que j’avais fait de Steven et le remarquant je le fermais de suite dans un bruit sourd. J’espérais qu’il n’avait rien vu, je n’aimais déjà pas montrer mes dessins à Gab alors à un inconnu, encore moins ! Il devait dessiner lui aussi parce que dans un fouillis de mouvements qu’il était en train de faire je vis des paysages, des anges et je ne sais pas trop quoi, il avait ramassé ses feuilles trop rapidement pour mon cerveau encore engourdi. Le jeune homme que je pouvais maintenant regarder brièvement m’aidait à me relever, il avait déjà fait de même une seconde auparavant. Je ne vis pratiquement rien de lui le temps qu’il s’excusait une fois que je fus sur mes deux pieds. Je ne vis que ses yeux en fait. Ses yeux… un bleu perçant. Profond. C’en était presque troublant. Je captais vaguement ses excuses et n’eus pas le temps de répondre qu’il était déjà parti.
Tout s’était passé si vite. Il était apparu et repartit en quelques secondes seulement, peut-être une minute à tout casser mais c’était tout, pas plus. Mais moi j’étai encore ailleurs, il était tôt et il en fallait peu pour me perturbée alors que je ne m’y attendais pas. Je remettais mon sac sur mon épaule et me redirigeais vers ma destination : le parc naturel. Je voulais dessiner tranquillement et je savais que c’était l’endroit parfait pour achever mon dessin.
~~~
J’étais contre le vieil arbre où je me pose d’habitude. La cime de ce dernier frottait à mon T-shirt court noir. Et l’herbe fraîchement coupée était écrasée par mon short en jean. Je m’étais habillée vite fait ce matin, j’avais brossé rapidement mes cheveux et avais fait un brin de toilette avant de sortir de ma chambre. Je n’avais pas pour habitude de passer des heures devant mon miroir le matin comme certaines Eta Iota, mais ce matin j’avais vraiment eu la flemme.
Mon crayon de bois courait partout sur mon papier blanc tandis que je fermais les yeux tentant de me rappeler l’image que j’avais photographiée dans mon esprit. Mes principaux avaient déjà été posés sur le papier plus tôt et il ne me restait que les détails pour que je retrouve mon meilleur ami en noir et blanc pile sous mes yeux.



© Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia
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MessageSujet: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] - Page 2 EmptyLun 19 Aoû 2013 - 20:02


QUAND L'ART S'EN MÊLE.
Idril C. Enguerrand & Thomas A. Beauharnet



Une Bousculade Fortuite...

Arcs purs, nuages flous puis nets, traits fins... Ma mine grise parcourt la surface granulée de ce blanc cassé avec légèreté de plume. Je clos mes paupières, m'enfermant dans ce monde bleu et blanc. L'ange tourbillonne, il se prélasse au soleil, profitant de son éternité. Alors que mes yeux redécouvrent le papier, ma main gauche s'y promène avec rapidité et précision, guidant les traits fragiles de mon crayon gris. Crack, je dérape. Toujours concentré, j'attrape une gomme et consume son bout sur la feuille imprégnée de carbone mal placé. Je continu mon bonhomme de chemin durant quelques temps, je ne sais pas exactement combien de minutes ni d'heure. Sur un air de Prélude je termine mon œuvre en y glissant mes doigts avec douceur en estompes précises et fluides, aimant déjà ce dessin à son juste titre. Je ferme les yeux de nouveau, redécouvrant encore une fois mon dessin une fois que je les ouvre. Cet ange posé sur son nuage, son air mélancolique qui fixe le soleil à son millésime et son bras tendu vers l'éternité. Je souris, fier de mon coup de crayon. Gaucher et bien content de l'être - même si je sais que ça n'engage rien, il me plait de dire que les gauchers sont minoritaires mais plus particuliers.

Fermant rapidement ma pochette à dessin - trop mal sans doute - je m'empresse de sortir du lycée. L'établissement commençait à être trop fréquenté à mon goût. L'heure matinale à laquelle j'étais arrivé était largement passée, il me fallait nouvelle source d'inspiration. Oui, je voulais encore dessiner. Il y a des périodes où je ne dessine pas pendant quelques semaines, voir quelques mois, et puis un beau jour l'envie de reprendre me tomber dessus, on ne décide pas de ces choses là. Mais j'étais sans doute trop pressé, voilà qu’apparaît une jeune fille sur mon chemin. Je ne la vis que trop tard et n'eus d'autres choix que de rentrer dedans... Je m'étale par terre avec elle ainsi qu'avec ma pochette et ma trousse. Mes dessins, mes beaux dessins... Je vois nues, natures mortes, paysages fantastiques et croquis de personnes du lycée virevolter dans les airs. Mon ange aussi tourbillonne, tout comme dans mon rêve. Je le rattrape avant qu'il ne s'échappe, range très succinctement mes dessins avant d'aider la petite brune que je venais de faire chavirer.

Décidément dans ce lycée, je suis voué à rentrer en collision avec des filles sans le vouloir, espérons qu'elle ne réagisse pas comme l'autre... D'ailleurs, pour éviter toutes confrontations, je m'excuse rapidement, récupère ma pochette à dessin fâcheusement rangée et, vert de honte, file à l'anglaise sans demander mon reste. A-t-elle vu mes dessins ? Je n'en sais rien, je ne préfère pas le savoir, je n'en serais que plus embarrassé. J'avais fuit son regard et la foule ambiante de l'école. Une fois sorti du lycée, je me pose sur un banc afin de correctement ranger mes affaires et réfléchir à un endroit calme dans lequel je puisse dessiner en toute tranquillité. Je me sentais terriblement mal d'avoir laissé cette jeune fille à son triste sort, sans doute déboussolée par l'incompréhension totale de mon comportement déloyal. Ce n'était habituellement pas mon genre, je mettais une touche d'honneur à toujours respecter les principes de politesse et d'éducation que l'on m'avait enseigné, mais la simple idée qu'elle ait pu voir un bout de mes dessins me mettait dans une gêne indescriptible. Mon univers est particulier et pas tout le monde peut le comprendre malheureusement...


~ ...To Be Continued... ~


Dernière édition par Thomas A. Beauharnet le Lun 26 Aoû 2013 - 19:32, édité 2 fois
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