Wynwood University
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 Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]

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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] EmptyJeu 29 Aoû 2013 - 12:44


~ . . . QUAND L'ART S'EN MÊLE . . . ~
Idril C. E. & Thomas A. B.



Bonjour Docteur, Suis-Je Malade ?

Idiot que j'étais... Incapable de me contrôler face aux drôles de sentiments qui habitaient mon corps, je fis ce que me dictait mon cœur, embrassant Idril dans un élan de tendresse envieuse. C'était tout ce que je voulais avant de la quitter, un baiser. Mais elle me donna bien plus alors que je lui faisais mes excuses pour ce geste irréfléchi. Un sourire. Son sourire... Si délicat, si important... Et l'éclat de ses lèvres qui me manquait déjà... Mais je n'eus pas à attendre longtemps. D'un geste qu'au fond de moi j'espérais toujours, l'adorable brune se porta sur ses pieds, venant de nouveau cueillir mes lèvres brûlantes. Mais ce baiser était bien différent des autres. Plus long, plus tendre, plus fort... Jamais encore nous nous étions laissés emporter par cette étrange fougue qui animaient nos corps. Et jamais encore le mien n'avait réagi comme ça... J'étais soudainement devenu chaud, l'adrénaline grimpait dans mon ventre à vive allure, mes mains tremblaient quelque peu, j'avais des palpitations irrégulières et parfois violentes au cœur... Violente douceur qui me poussait dans cet océan inconnu. Il ne m'en fallut pas plus. Alors qu'Idril nous faisait tourner pour finir elle contre la porte et moi face à elle, je ne pus m'empêcher de continuer l'étreinte de nos lèvres. Emportait par le tourbillon de nos sentiments, j'avais posé mes mains sur son visage, pouvant ainsi lui offrir toute l'envie que j'avais de l'embrasser. J'aurais voulu que cet instant dur des heures mais ce fut bien plus court. Séparant nos lèvres par son tendre sourire, sa douce voix claire tinta dans le creux de mes oreilles. Son "bonne nuit" qui annonçait le moment proche où j'allais devoir partir me fit un peu retomber sur Terre. Alors qu'elle s’apprêtait à rentrer à reculons dans sa chambre, elle me rendit mon gilet noir en me remerciant. J'avais récupéré le vêtement lentement, comme si j'étais absent et que je ne calculais pas ce qui se passait. Elle déposa un dernier baiser sur ma joue, me disant au revoir d'un signe de main et d'un bisous volant avant de refermer la porte. Je lui envoya un dernier sourire sincère avant que cette planche de bois terne ne nous sépare. Le cliquetis du loquet me fit reprendre pied.

« Bonne nuit Idril... »

Avais-je dit dans un sourire rêveur. Mes jambes n'étant pas décidées à bouger, je fixe cette terrible porte blanche, posant discrètement ma main dessus. Oui, l'envie de l'ouvrir m'avait traversé l'esprit, mais je n'allais tout de même pas violer son intimité une seconde fois. Elle m'avait déjà permis de le faire en me montrant ses dessins, je n'allais pas être désinvolte et franchir le seuil de sa porte, j'avais de l'éducation quand même. Enfin... Une éducation irréprochable qui, jusqu'ici, ne c'était pas tellement manifestée... C'était pas plus mal en faite. Mais quelques derniers mots me firent sourire jusqu'aux oreilles. "Si seulement on pouvait me dire tout le temps bonne nuit comme ça…". J'avais entendu ce tendre murmure à travers la porte. Heureux, j'eus le rire discret de l'homme qui vient d'apprendre qu'il a gagné à la loterie et qui n'arrive pas à y croire. Je serrais la main qui tenait mon gilet noir qu'elle avait portait jusque là. Dans un élan de bonheur fougueux, je me décide à partir... En courant. Allez savoir pourquoi, j'avais besoin de dépenser le surplus d'énergie qui était apparu en moi. Oui, je ne suis pas très intelligent. Courir n'est pas censé être dans mes cordes mais là, j'en avais besoin. Dans ma course, je finis par arriver devant ma chambre, de l'autre côté du bâtiment, dans la partie masculine. Je m'appuie contre le mur, essoufflé mais emplie de vie. J'ouvre la porte de ma chambre, la referme grossièrement et me jette sur le lit. J'avais gardé depuis le début mon sourire idiot, comme celui du petit garçon toujours heureux. J'étais heureux. Je fixe le gilet que j'ai dans la main. Traversé par une envie étrange, je le porte à mon visage mon ainsi le humer. Il avait son odeur... Son odeur à la fois fruitée et florale, pétillante... Je me surpris à calmer mon cœur de cette façon. Je pose délicatement le gilet sur une chaise non loin de moi, file prendre une douche, enfile un simple short et me glisse dans mon lit. Je ferme doucement les yeux, me rappelant chaque instant passait avec elle, à ses côtés, chaque baisé donné, chaque étreinte partagée... Je me sentais étrange, une douleur grignotait mon ventre. Qu'est-ce que c'était ? La réponse me parut évidente bien rapidement. J'étais en manque... En manque d'elle. Mais pourquoi était-ce si rapide ? Pourquoi mes sentiments étaient-ils si intenses ? Une seule réponse à toutes ces questions... C'était donc ça... L'Amour ?


~ ...This is The End... ~
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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] EmptyJeu 29 Aoû 2013 - 2:17



 ❝ QUAND L'ART S'EN MËLE... ❞
Thomas && Idril




Oui c’était ça, un geste au quel je ne m’attendais pas du tout qui faisait terriblement accélérer mon cœur. Il battait si vite que je m’en demandais s’il n’allait pas sauter hors de ma poitrine pour battre à l’extérieur. C’était tellement spontané quand il m’avait entouré le visage de se deux mains et tourné sa tête vers ma bouche pour que nos lèvres se touchent. L’instant était tellement bon, tellement plaisant… Toute tremblante de ce baiser si tendre, je me rapprochais à lui qui était collé contre la porte pour supprimer cet espace qui nous séparait et je lui rendais son baiser mettant mon cos conte le sien. Ma main était désormais logée sur sa joue et un peu sur ses cheveux et mes yeux s’étaient instantanément fermés. J’étais remplie de bonheur tout d’un coup et une nouvelle bouffée de chaleur m’envahie. L’instant était juste parfait. Ses lèvres douces et sucrées étaient de nouveau collées au miennes. Mais comment est-ce que ce contacte que j’avais finalement à peine connu avait-il pu me manquer à ce point, hein, comment est-ce que c’était possible qu’un gars vous fassent autant d’effet alors que d’habitude vous fuyez la gente masculine comme la peste ? Non, c’était impossible. Pas en une seule et même journée… Mais ce n’était pas niable, pas avec toutes les papillons qui habitaient mon ventre à m’en tordre en deux… Pas avec les palpitations de mon cœur dans ma poitrine et pas avec le bien que m’apportait le fait d’être collée à lui et de l’embrasser. Non, tout ça était vrai et bien là. Il me plaisait et fallait bien que je vois les choses en face. Je me demandais comme est-ce que j’allais prendre la claque qui m’attendrait en franchissant cette porte où l’autre côté est vide… Totalement vide et dénué de toute forme humaine. Je me demandais comment j’avais pu changer en une journée… Ce n’était tellement pas moi d’embrasser un garçon alors que c’est un total inconnu… Enfin, ce n’était tellement pas moi d’embrasser un garçon tout court, même. C’était tellement pas moi que je ne me reconnaissais pas moi-même. C’était incompréhensible, tout l’était… Mon comportement et mon ressenti. Tout… Je ne comprenais plus rien et je ne savais même plus où était le nord du sud. L’instant n’avait pas duré longtemps mais j’étais complètement retournée. Décollant nos lèvres qui étaient si bien ensemble, il avait laissé mon pauvre petit sens dessus dessous et le pauvre ne savais pas où il était. Plus. Mes yeux s’ouvrirent peu à peu que je retombais sur mes pieds plats et que nos deux visages s’éloignaient. Il était à nouveau rempli de timidité et de gêne. Il parlait. Encore une fois de sa voix si bonne à entendre… « Pardon je…Je n’aurais pas dû faire ça sans…sans ton accord. C’était ma façon de te dire… Bonne nuit ? » Nan mais quel idiot ! Comment avait-il pu penser une seconde qu’il n’avait pas mon accord pour assouvir le feu de mes lèvres qui trépignaient d’envie de l’embrasser. Un sourire animait mes lèvres, j’étais amusée et remplie de feu. Je pris une grande inspiration et je l’embrassais à nouveau plus fort cette fois-ci mais ça ne perdait en rien la tendresse qui animait le baiser. Gardant nos lèvres collées les unes contre les autres, je le fis tourner de façon à être moi du côté de la porte mais il ne lui fallut pas longtemps pour me reposer contre celle-ci et me rendre mon baiser aussi fort que je le lui avais donné. Je souris contre ses lèvres et restais une petite seconde de plus tellement c’était bon et que je n’avais pas envie de m’éloigner mais je décollais tout de même nos lèvres, rouvrant mes yeux qui étaient clos jusqu’ici. Je mordillais ma lèvre inférieure comme pour avoir le goût de son baiser fougueux un peu plus longtemps sur mes lèvres. Je posais ma main dans mon dos sur la poignée de la porte et dit d’une voix timide et basse. « Bonne nuit, Thomas. » Un grand sourire était figé sur mes lèvres et mes yeux pétillants étaient virés sur le beau brun. Je poussais la poignée vers le bas et entrouvrait la porte, m’apprêtant à rentrer dans la pièce à reculons quand une pensée traversa mon esprit. « Oh ! Tiens… Merci beaucoup. » Retirant sa veste noire qui était sur mes épaules jusqu’ici, je le lui donnais et déposait un énième baiser sur sa joue en passant. Rhaaa, c’était plus fort que moi, ne me grondez pas ! Lui faisant un au revoir triste d’un signe de la main, je rentrais dans la pièce à reculons avant de refermer la porte en venant entre le mur et celle-ci une dernière fois, lui lançant un bisou de la main et muet. Je fermais ensuite cette maudite porte qui nous séparait, à contre cœur. Regret. Oui, une vague de regret m’animais et tout ce dont j’avais envie maintenant c’était de la rouvrire, de le rattraper si ce n’était pas trop tard et de reposer encore une fois mes lèvres sur les siennes, mais malheuresement, c’était impossible. Il ne fallait pas que je fasse ça… Je n’en avais pas le droit. Je me résignais et m’allongeait sur le lit. Triste mais en même temps remplie de gaieté et de bonheur. Je m’apprêtais à dormir. « Si seulement on pouvait me dire tout le temps bonne nuit comme ça… » pensais-je tellement fort que ça sortit tout seul. J’espérais qu’une chose en fermant les yeux, qu’il soit déjà parti et qu’il n’ait rien n’entendu.



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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] EmptyJeu 29 Aoû 2013 - 1:30


~ . . . QUAND L'ART S'EN MÊLE . . . ~
Idril C. E. & Thomas A. B.



Merveuilleux Baiser d'Adieux...

Nos tristes pas nous menaient tout droit vers le moment tant redouté... Nous allions devoir nous quitter et à peine avais-je franchi la porte du bâtiment des Alpha Psi que ma marche se fit beaucoup plus lente. Comme deux estropiés qui s'entraident, nous montions les marches d'escaliers une à une. Loin de moi l'envie de la laisser seule mais j'y étais obligé et je devais m'y résigner. C'était la dernière chlse que je voulais mais, de toute évidence, je n'avais pas le choix. Je n'avais pas le droit d'être là où je me trouvais, le couloir inexploré des filles. Heureusement pour nous, la chambre d'Idril était l'une des dernières accessibles alors nous allions ensemble un peu plus de temps. Mais malheureusement pour moi car je devais m'enfoncer encore plus dans ce "territoire ennemi". Je ne savais pas ce que je risquais si on me trouvait là mais je m'en fichais, l'important était de raccompagner sans encombres cette adorable brune jusqu'à sa chambre et apprécier chaque minute, chaque seconde avec elle... Quitte à se prendre un rapport (ce qui ne m'était jamais arrivé je devais bien l'avouer.). Mais c'était trop tard, je voyais déjà cette porte d'un blanc terne nous fixer de son air stoïque. Évidemment c'est une porte... Enfin bref, elle avait beau être une porte, ce qu'elle prévoyait n'était rien de bon. Je me voilais la face jusqu'au dernier moment, espérant du fond du cœur que toute cette marche ne soit qu'une vision, pale copie de la réalité où nous serions encore assis à l'ombre de cet arbre dans ce Parc Naturel, échangeant nos terribles secrets en même temps que de curieux baisers...

Mais non tout ça était bien vrai, tout était réel... Nous venions d'arriver face à cette porte qui nous narguait de sa blancheur trop terne. M'étant appuyé sur l'encadrement en bois de la porte, je venais d'énoncer quelques tragiques paroles qui annonçaient la fin de cette merveilleuse journée. J'avais plongé mon regard bleu dans le sien, la contemplant tristement une dernière fois avant une durée indéterminée. L'idée stupide de venir devant sa chambre le lendemain matin me traversa l'esprit. Mais cela restait stupide à mes yeux, j'allais sans doute paraître lourd, collant, ennuyeux et j'en passe et des meilleurs. Je passerais pour un fois, un stalkeur et elle ne voudra plus me parler et encore moins me voir. Mais je tenais tellement à elle, elle m'avait ouvert son cœur et je lui avais ouvert le mien. De plus, ses confidences m'inquiéter pour elle, l'imaginer en panique dans un lieu publique fréquenté me faisait peur. C'était le prétexte de mon âme pour embobiner ma raison. Mais je n'étais pas si idiot que ça et je ne voulais pas qu'elle soit dégoûtée de moi à force de trop me voir. Sortant de mes pensées, je la regardais toujours lorsqu'elle vint déposer un tendre bisous sur le bas de ma joue. Et ce fut bien plus fort que moi... Mes envies dominaient ma raison. La chance était trop belle, au moment même où ses lèvres touchent ma joue, je tourne mon visage... Je n'étais pas décidé à partir sans ça. Je l'embrassa aussi tendrement que possible dans ma spontanéité impolie. Quelle douceur... Je retrouvais enfin ce goût sucrée auquel j'étais devenu accro en si peu de temps. Je ne lui avais pas demandé son avis et j'en étais pas fier mais la tentation fut trop grande... J'avais posé ma main sur sa joue, offrant plus d'équilibre et de durée à notre baiser. Ouvrant mes yeux jusque là fermés, je lâche à contre cœur ses tendres lèvres. Contrôlant brièvement ma bouffée de chaleur dans un souffle près de son visage, je prends parole.

« Pardon je... Je n'aurais pas dû faire ça sans... Sans ton accord. C'était ma façon de te dire... Bonne Nuit ? »
Murmurais-je de mon air hésitant et timide en me mordillant la lèvre inférieure, mon visage à quelques centimètres du sien.


~ ...To Be Continued... ~


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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] EmptyMer 28 Aoû 2013 - 22:28



 ❝ QUAND L'ART S'EN MËLE... ❞
Thomas && Idril




La fin… La journée touchait déjà à sa fin. Je n’en avais pas envie… Je me laminais sur mon sort je n’avais pas envie de me retrouver toute seule à avoir froid sous ma couette dans ma chambre vide et déprimante après cette journée remplie de…de je ne sais quoi d’ailleurs. Remplie de… De pleins de choses indescriptibles qui faisaient encore gargouiller mon ventre quand nous passions la porte du bâtiment de notre confrérie. Je prenais la direction de ma chambre le plus lentement possible. Montant les escaliers un à un avec le jeune homme à mes côtés. Je montais tout doucement, on aurait pu croire que l’un de nous deux avait une entorse à la cheville. Mais non, c’était juste que ni l’un ni l’autre n’avait envie de laisser l’autre. Nous arrivions dans le couloir des dortoirs des filles et le jeune homme n’avait pas le droit d’être ici, même en tant qu’Alpha Psi. Heureusement pour moi, ma chambre était la dernière du couloir et donc nous restions encore un peu ensemble. Mais le moment fatidique arriva…

Nous arrivions devant la porte blanche qui m’était destinée. Ma chambre… Le jeune homme me lâchait délicatement et doucement et j’en fis de même. Il me faisait maintenant face et posant son avant-bras sur la porte terne il plongeait son regard dans le mien, triste et dénué de toute étincelle maintenant. Il avait un sourire aux lèvres mais il était triste, comme celui qui était sur mes lèvres en ce moment-même. « Bon et bien…Nous y voilà. ». Je trouvais la situation bien résumée. Nous y voilà. C’était tout à fait ça et c’était à peu près tout ce que je pensais : Nous y voilà. Oh, pas en bien, loin de là, voilà, nous y voilà, c’était pile ici, devant cette porte que nous allions être obligés de se quitter. Oui, pile à cet endroit-là et rien que d’y penser. Ça déchirait le petit cœur enfouit dans ma poitrine. Il avait son regard azur enfouit dans le mien et je ne sais pas…on aurait dit que son regard était presque humide…

Et puis, à contre cœur, je me hissais sur la pointe de mes pieds fins, histoire de combler la tête de laquelle il était plus grand que moi et qui nous séparait. Déposant un bisous sur le bas de sa joue je posais ma main sur sa hanche pour ne pas tomber au même moment et garder mon équilibre. C’était un bisou… Mais c’était un bisou que je ne pensais pas aussi prêt de sa bouche que cela… Je l’avais pratiquement déposé sur la commissure de ses lèvres et je les touchais presque du côté des miennes…. Comme j’aurais aimé attraper la pulpeuse de ses lèvres rosée avec les miennes… Ça aurait été le plus parfait des au revoirs… Terminant une journée bien parfaite déjà… Enfin non, j’aurais préféré l’avoir fait entré dans ma chambre et ne pas lui dire au revoir du tout, mais comme nous étions forcés de nous séparer à un moment – malheureusement -- , j’aurais préféré le faire autrement plutôt que de déposer un simple bisous sur sa joue. Mais soudain, un geste de sa part m’amenait totalement dans un flou nuageux…



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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] EmptyMar 27 Aoû 2013 - 23:14


~ . . . QUAND L'ART S'EN MÊLE . . . ~
Idril C. E. & Thomas A. B.



La Nuit Tombe sur Miami...

J'avais rapproché Idril de moi à l'aide de ma main posée sur sa hanche extérieure. Mais mon cœur rata un battement. Pourquoi ? Cette petite main sur ma hanche... Idril venait de faire la même chose que moi, sauf qu'elle avait passé sa main sous mon t-shirt blanc. Ma peau eut un rictus au contact de ses doigts froids. La pauvre, elle avait les mains glacées. J'espérais au fond de moi que mon corps, toujours chaud, allait la réchauffer un temps soit peu. Je venais de déposer sur sa tête un petit baiser avant de poser ma tempe au même endroit. Je ne la vis malheureusement pas sourire, bien trop occuper à ralentir le plus possible notre marche. Enfin, j'étais indécis, fallait-il que j'accélère pour lui éviter un rhume ou bien ralentir au maximum pour récupérer le plus de temps possible à partager avec elle ? Je ne savais pas... Mais il fallait faire un choix. Je marche alors à un pas normal, pas de jaloux. Elle venait de me dire que la raccompagner serait un plaisir pour elle, que c'était gentil d'avoir proposé... Mais tout ça était normal pour moi, je m'étais attaché à elle et l'idée de la laisser rentrer seule à la merci de n'importe quels fous me glaçait le sang. Surtout... Surtout qu'elle ne devait pas se sentir rassurer toute seule depuis... Depuis que cette ordure lui avait fait du mal. Je ne connaissais pas ce type, mais imaginer un mec lever la main sur Idril me mettait hors de moi. Je tenais donc à Idril autant que ça...? Il fallait bien que je me l'avoue, elle me plaisait énormément. C'est ça qu'on peut appeler coup de cœur ? Sans doute. Mais j'ai à peine le temps d'y réfléchir qu'Idril vint alors déposer un bisou sur ma joue chaude et encore un peu rose. Je souris comme un idiot et la regarde avec un air rassurant et chaleureux. Mais nous voilà déjà devant Wynwood...

Je n'avais certes aucunes connaissances de la ville de Miami mais je connaissais assez bien l'école pour y avoir fait mon exploration. Sûr de moi, j'emboîte la marche vers le bâtiment des Alpha Psi, la laissant cependant me guider jusqu'à sa chambre. Ces derniers pas sonnaient chez moi comme une déambulation funèbre, ou presque. Je voyais de loin le moment où nous allions arriver devant la porte de sa chambre, le moment où je devrais lâcher sa main puis sa hanche, le moment où... Où j'allais devoir lâcher son regard en voyant la porte se refermer sur moi alors que je lui adresse mon dernier sourire... Je redoutais tous ces moments, perdant doucement mon sourire au fur et à mesure que nous nous approchions de cette porte. Et nous y voilà, devant cette fameuse porte. Dans une grande déchirure, je me sépare très lentement d'Idril, prenant toute fois sa main dans ma main gauche. Je m'appuie de mon avant-bras droit sur l'encadrement de la porte, souriant tristement à Idril.

« Bon, et bien... Nous y voilà... »
Dis-je doucement, posant me regard azur et humide sur l'adorable visage de ma petite brune...


~ ...To Be Continued... ~
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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] EmptyMar 27 Aoû 2013 - 21:29



 ❝ QUAND L'ART S'EN MËLE... ❞
Thomas && Idril




Trop court. Oui tout ça avait été trop court, oh oui, bien trop court à mon goût. Tout ce dont j’avais envie c’était de repousser ce fabuleux couché de soleil que nous avions vu, juste pour reculer le moment où nous nous quitterions. Je lui avais sortir ma phrase balbutiante. C’était peut-être barbouillis, maladroit, gauche, enfin tout ce que vous voulez mais ça avait été sincère, plus que sincère même. C’était sorti tout droit du cœur même si ce dernier l’aurait sûrement dit autrement… Mais d’un coup, son cœur se mit à parler lui aussi parce que dès que ma phrase se terminait, il enchaîna directement, il n’avait pas eu le temps de réfléchir et ça se voyait. Il l’avait juste dit, comme ça, peut-être plus vite que ce qu’il n’aurait aimé mais c’était trop tard, il ne pouvait pas ravaler ses paroles, c’était dit. Et croyez-moi, c’était déjà bien imprégné dans joues rosées. « Si tu savais à quel point moi non plus… » Avait-il donc dit dans la hâte me faisait rougir en même temps, mais je ne pus m’empêcher de regarder le garçon à qui j’étais collé, et je pus remarquer que ses joues étaient également rosies, comme les miennes, sauf que lui c’était un garçon… Et c’était encore plus mignon… Tout chou, oui tout chou… Je ne connaissais aucun garçon qui rougissait et je me sentais moins seule à avoir les joues avec une tendance à rougir trop vite à mon goût. J’avais envie de caresser ses petites joues rosies de mes doigts fins, mais je n’en fis rien et je me contentait de scruter sa petite bouille d’ange avant de regarder à nouveau mes pieds, mon sourire s’élargissant pour rien alors que j’essayais de le réduire en me pinçant la lèvre inférieure. Mais ça ne marchait pas du tout.

Mon corps était parcouru de frissons parce qu’il faisait froid, trop froid à mon goût mais je ne fis rien, j’essayais de ne pas le montrer. Mais c’était compliqué. Nous avions changé de direction, mais largement plus à contre cœur que quand nous marchions juste pour le plaisir. Nous marchions plus doucement maintenant, c’était clair et net que ni l’un ni l’autre ne voulait se dire au revoir. A un moment, je sentis une main qui se refermait sur les miennes et celle qui se trouvait à l‘intérieur qui s’en allait pour aller se loger sur mon épaule. Je resserrais sa main dans les miennes caressant ses doigts hydratés des miens. J’étais bien, plus que bien… Enfin si nous oublions la brise trop présente pour mon petit corps. Il frictionnait mon épaule de sa main agile pour essayer de me réchauffer et ça marchait un peu mais sa main glisse sur mon bras gauche, faisant apparaitre dans sa caresse qui n’en étais pas vraiment une, des frissons sur mon bras mais pas de froid cette fois-ci, non, non, au contraire, il amenait une bouffée de chaleur en moi avant d’achever son chemin sur ma hanche saillante. Dans le même geste, il nous rapprochait encore un peu pour mon plus grand plaisir. Doucement, je glissais hors de la sienne ma main droite, gardant quand même sa main gauche dans la mienne et je passais délicatement ma main sous son tee-shirt touchant quelque peu sa peau avant de finir sa course sur la hanche, toujours sous son t-shirt blanc et fin.

Toutes nos actions n’étaient pas réfléchies, tout était fait au feeling et rien n’était prévu à l’avance. Nous ne réfléchissions pas, non, non, nous agissions et c’était tout. Si j’avais réfléchi, je me serais sans doute tout de suite décollée de lui, je n’aurais pas passé mes doigts frais sous son T-shirt jouant de pouce sur son dos. Non, je n’aurais pas fait tout ça, mais là, c’était différent. J’avais l’impression qu’il n’était pas pareil que les autres garçons, qu’il était…spécial…. Oui c’est ça, spécial, il était spécial…Et pile au moment où j’étais en train de penser à ça, le jeune homme déposait un baiser sur le côté de mon front et mon sourire qui était en train de se perdre sur mes lèvres, se ravivait d’un coup. J’aimais bien quand il agissait comme ça, quand il me faisait des bisous comme ça qui me gonflaient le cœur comme rarement. Il était tout mignon avec moi, tellement tendre, délicat et doux que c’en était à rêver…

Le chemin commençait à toucher à sa fin pour mon plus grand malheur, enfin non, j’avais vécu pire mais c’est vrai que ça m’attristait tout de même… La voix apaisante du jeune homme venait encore une fois titiller mes tympans. « En tout cas… Je ne te laisse pas rentrer toute seule. Je te raccompagne jusqu’à ta chambre s’il le faut. Euh… Et si tu le veux bien aussi, bien entendu. ». Bien sûr que je le veux bien… pensais-je tout bas. Mais je savais que je n’allais pas répondre de cette façon-là. Non, je tournais ma phrase autrement. « Avec plaisir… C’est très gentil. » Je me rapprochais encore un peu du jeune homme et me rehaussant sur la pointe des pieds pour combler la tête qui nous séparait, je déposais un bisous sur sa joue. Nous voyons l’école devant nous et il allait falloir se diriger vers le bâtiment des Alpha Psi.



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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] EmptyMar 27 Aoû 2013 - 19:30


~ . . . QUAND L'ART S'EN MÊLE . . . ~
Idril C. E. & Thomas A. B.



La Nuit Tombe sur Miami...

Elle portait sur ses lèvres un fabuleux sourire dont je ne voyais que l'éclat dans le coin de mes iris bleues. À marcher ainsi auprès d'elle, main dans la main, épaule contre épaule, j'avais l'impression de parcourir un chemin de carreau de pierre parsemés dans un dédale de nuage. Un chemin infini que je ne voulais pas voir se terminer. Profitant de cet instant magique, je lui avoue timidement que j'avais été bien heureux de passer cette journée avec elle... Mais sa réponse ne fit qu'aggraver mon bonheur déjà grand et embrasa quelque peu mes joues. Elle avait insisté sur le "Très"... Une petite fierté était née dans le creux de mon ventre. En plus de ça, elle m'avait remercié. Remercié pourquoi ? Je n'avais pas fait grand chose après tout, sauf peut-être avoir été maladroit, naïf, idiot, timide et hésitant. Mes gestes n'avaient été que spontanéité, je n'avais eu aucun contrôle de moi et pourtant, juste pour ça, je me remerciais et je la remerciais elle. C'était elle qui avait provoqué chez moi ces réactions inattendues et complètement irréfléchis. Mais je vis au loin la fin du chemin, la fin de ces dalles de pierre, la fin de cette route nuageuse puisque l'ombre de la lune planait au dessus de nous. La nuit tombait doucement, le bleu du ciel laissant place à la robe tâchée et noire de la nuit. Les premières étoiles montraient le bout de leur nez alors que l'horizon était toujours teinté de rose. M'inquiétant comme un père de la santé de sa fille, j'avais peur qu'Idril prenne froid, lui proposant donc de rentrer bien à contre cœur. Un mot m'avait échappé, un seul que j'avais sans doute pensé trop fort. Et je voyais son visage peu à peu se peindre d'une expression attristée. J'étais comme elle, je ne voulais pas moi non plus, tout ça avait été trop rapide, trop éphémère à mon goût...

« Oh… Euh… Oui, tu… Tu as sans doute raison… Mais je dois t’avouer que…Que… Ça ne m’enchante pas tellement en fait… »
« Si tu savais à quel point moi non plus... »

Tous seuls. Ces quelques mots étaient sorti tous seuls de ma bouche, je n'avais même pas eu le temps de les penser. Avec l'envie évidente de ravaler ma phrase, j'avais les yeux grands ouverts, les joues encore un peu plus rose et je me raclais assez fortement la gorge. J'avais détourné le regard sur le côté extérieur et de ma main libre je vins gratter l'arrière de ma tête. Je serrais un peu plus les mains d'Idril dans la mienne. Mais je sentais sur mon bras nu le sien, bien froid comparé au mien. De ma deuxième main, je viens attraper les siennes, libérant celle qui les tenait jusqu'à présent. Puis je viens poser celle-ci sur son épaule, la frictionnant pour la réchauffer un peu. Une réaction en entraîne une autre, ma main glisse sur son bras extérieur, venant alors se poser sur sa hanche. D'un geste agile et tendre, je la rapproche de moi, mon bras enlaçant son corps fragile et refroidi par la rosée du crépuscule. J'étais plus grand qu'elle, j'avais donc mon visage au dessus de sa tête. Tournant à peine la mienne, je viens déposer un délicat baiser sur le côté de son front, là où ses cheveux encadraient sa ravissante petite bouille. La crainte qu'elle ne veuille plus me tenir la main de peur de passer pour un couple c'était envolée lorsqu'elle avait empoignait ma main avec les deux siennes. C'était pour moi comme un top départ, ou plutôt un accord inconscient de sa part. J'avais un sourire niais sur mes lèvres, comme le gamin naïf que j'étais.

« En tout cas... Je ne te laisse pas rentrer seule. Je te raccompagne jusqu'à ta chambre s'il le faut. Euh... Et si tu le veux aussi, bien entendu... »
Avais-je dit, plus ou moins sûr de moi.


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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] EmptyMar 27 Aoû 2013 - 4:50



 ❝ QUAND L'ART S'EN MËLE... ❞
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J’avais agrippé sa main dans les deux miennes, rapprochant nos deux corps. Je commençais à frissonner, il ne faisait pas particulièrement froid mais j’avais vite faire d’avoir froid, j’étais plus frisquette et dès la nuit tombée je ne sortais plus qu’avec mon gilet tant aimé. Thomas s’était également rapproché de moi, collant nos épaules séparées par la fine laine de son gilet posé sur mes épaules. Et c’était pour mon plus grand plaisir, j’aimais vraiment être avec lui et plus je le sentais près de moi, plus j’étais bien. J’avais un sourire ancré sur les lèvres comme je n’en avais pas eu depuis longtemps. J’étais gonflée d’une gaieté qui était rare chez moi, je n’étais pas du genre à être déprimée tout le temps…Mais là, c’était différent, c’était pour rien… Enfin, c’était juste parce que j’étais avec lui… Rien de plus. Mon cœur était gonflé et j’appréhendais de plus en plus le moment où je serais obligée de lui dire au revoir. Je ne voulais pas… Je ne voulais pas que nous ayons à partir chacun de notre côté mais nous allions être obligés. Je savais déjà que, une fois à nouveau toute seule dans ma chambre, je me sentirai nostalgique et j’aurais déjà envie de le revoir. Mais je voulais rester le plus longtemps possible avec lui… C’était étrange, c’était comme si je le connaissais depuis toujours. J’étais animée quand j’étais à côté de lui, vous savez ces petits gargouillis dans le ventre que vous avez quand vous êtes à côté du garçon que vous aimez bien ou quand je déposez vos lèvres sur sa joue… C’était la même chose.

Soudain, sa voix brisait notre petit silence qui s’était installé entre nous mais en rien notre cocon. Il était hésitant et pas trop sûr de ses paroles, ça se voyait. « J’ai passé… une très agréable journée… ». Ces paroles me gonflèrent encore plus et je levais les yeux vers lui, montant mon menton également, et fixant une nouvelle fois ses iris bleus des miennes. Je souris et je rougis à cette révélation, même si je l’espérais jusque-là, l’entendre de sa propre bouche me faisait du bien. « Ohw… Moi aussi, une très, très agréable journée… Merci… » j »avais été aussi hésitante que lui, j’étais redevenue gamine même si je ne faisais rien de spécial. Je ne sais pas, c’était comme ça. J’étais redevenue gosse grâce à lui. Je lavais remercier, c’était un merci général, un merci de m’avoir rentré dedans, un merci d’être venu t’excuser, un merci de t’être assis à côté de moi, un merci de m’avoir montré ton univers, tes dessins, un merci de m’avoir embrassé et de m’avoir permis de le faire à mon tour, un merci d’avoir essayé de me découvrir, un merci de m’avoir braquée, de m’avoir offert ton dessin et un merci de m’avoir prise dans tes bras… Un merci de t’avoir confié à moi et de m’avoir laissé me confier à toi… Un merci pour me faire sentir comme je me sentais dans le moment-même… Un merci pour tout, lourd de sens… C’était fou de pouvoir penser qu’un tout petit mot comme ça pouvait bénir tellement de chose… C’était dingue.

« Tu…Tu vas prendre froid Idril. Ce n’est pas pour m’enchanter mais… Il se fait tard, la nuit tombe. Nous devrions…Rentrer. Malheureusement » Non… Non… Je n’avais pas envie de rentrer moi… Non… Je boudais telle une petite fille mais seulement intérieurement… Mh… Les paroles du jeune homme me déchiraient le cœur, ça y est, on y était, on était obligés de rentrer. Je me maudissais d’avoir toujours froid, je ne voulais pas qu’il le remarque et voilà qu’il l’avait remarqué mais qu’en plus il avait décidé d’y remédier mais pas dans un câlin fou d’hollywood, non, non, en rentrant dans notre chambre pourrie d’étudiants que nous étions, mais je crois que cette solution m’allait. Même si j’étais terriblement triste de devoir le quitter. Mais il avait l’air comme moi et n’avait pas vraiment l’air de vouloir partir. Non, il avait même dit ce mot, plus bas que les autres, ce « Malheureusement » qu’on aurait qu’il avait pensé mais qu’il avait bel et bien prononcé, finalement. « Oh…Euh… Oui, tu…Tu as sans doute raison… Mais je dois t’avouer que…Que…Ca ne m’enchante pas tellement en fait… » je lui avais dit ça mais il devait déjà s’en douter à mon avis.



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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] EmptyMar 27 Aoû 2013 - 4:07


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L'Heure Sonne, Instants Trop Courts...

Je venais de me lever et j'étais prêt à la suivre n'importe où. Elle semblait avoir un peu de mal à marcher, sensation que je comprenais parfaitement puisque je ressentais la même chose. J'avais les jambes engourdies par l'inactivité de nos corps assis sous cet arbre. L'ombre apaisante de celui-ci nous avait fait oublier le temps, seul le soleil avait été là pour nous remettre les pendules à l'heure. Il devait être entre huit heures et neuf heures du soir. L'astre n'était plus, il n'y avait que le ciel rose témoin de la fin de cette journée, même la lune se faisait timide. Après avoir ressemblé ses affaires, Idril se mit à marcher et je lui emboîtais le pas, sa main toujours dans la mienne. En fin de compte, elle ne l'avait pas lâché et j'en étais le plus heureux des hommes. Après quelques pas, les courants d'air se faisaient plus insistants auprès de nos corps. Idril se rapprocha de moi, empoignant ma main avec ses deux siennes. Elle avait visiblement froid et mon petit gilet ne suffisait apparemment pas. Je me rapprochais aussi d'elle, histoire d'ajouter un peu de chaleur sur la laine noire qui couvrait ses épaules. Quant à moi, malgré le vent et mes manches courtes, j'avais chaud. La situation me donnait chaud... J'avais l'impression de former un petit couple avec elle, mais je fis attention de bien garder cette pensée pour moi. Cela animait mon cœur et emplissait mon âme d'une joie chaleureuse. J'avais un charmant sourire pendu aux lèvres, J'étais heureux tout simplement. Je me sentais léger et serein.

« J'ai passé... Une très agréable journée... »

Avais-je lancé, hésitant comme un bègue. Je ne m'étais pas soucier de l'impact que cela pouvait avoir, je disais la vérité, c'est tout. La savoir dans ma classe pour toute l'année à venir me donnait espoir d'en faire une amie très proche. J'allais passer un an de ma vie avec elle, je ne voulais pas rater l'occasion de la faire rire et de lui faire plaisir, de partager bon nombre de choses avec elle, construire une relation durable et ne jamais perdre contact. Quoi qu'il se passe, je ne lâcherais pas le morceau. Pour une fois dans ma vie, j'avais pris des décisions motivées et des objectifs sûrs. Qu'elle me fuit ou non je serais là pour elle, c'était mon choix. Mais je redescends sur Terre, la voir ainsi frissonner me déchirait l'âme. Je ne voulais pas qu'elle prenne froid et qu'elle tombe malade. Alors, à contre cœur, je pris parole.

« Tu... Tu vas prendre froid Idril. Ce n'est pas pour m'enchanter mais... Il se fait tard, la nuit tombe. Nous devrions... Rentrer. Malheureusement... »
Avais-je pensais ce dernier mot très fort. Peut-être trop fort en faite...


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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] EmptyMar 27 Aoû 2013 - 2:29



 ❝ QUAND L'ART S'EN MËLE... ❞
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Je m’étais levée et j’attendais toujours que le jeune homme réagisse. J’avais secoué mes jambes engourdies pendant qu’il décidait de se lever à son tour. J’avais tout plein de fourmis dans mes gambettes et j’essayais de ne pas y penser pour marcher normalement. Il m’avait dit que je devais être son guide parce qu’il ne connaissait pas encore bien les alentours. C’était bizarre qu’il se soit alors rendu dans ce parc plus tôt dans la journée, enfin je veux dire, il ne connaissait pas et il était quand même tombé sur moi. Un hasard, un hasard que je bénissais à l’heure qu’il était. Il avait gardé sa main autour de la mienne même quand nous commencions à marcher. L’air était beaucoup plus écarté que quand nous étions à terre et je savais que j’allais commencer à avoir froid. De ma main libre, je tirais sur le bout de tissu que le jeune homme avait gentiment passé sur mes épaules un peu plus tôt avant d’attraper mon sac et ranger le dessin de l’ange qu’il m’avait donné dans mon calepin pour pouvoir commencer à marcher. Passant mon sac sur mon épaule opposée à lui, nous commencions à marcher, je ne savais pas bien où nous allions, mais nous y allions. Nous ne disions rien mais je ne voyais pas grand-chose à dire… Au bout de quelques mètres je commençais déjà à avoir froid mais je restais discrète et me rapprochais doucement du jeune homme, tenant toujours sa main dans ma main droite, j’enfermais sa main dans ma gauche le tenant maintenant à deux mains.

Je repensais à la journée que nous avions passée. Je n’avais même pas remarqué que nous avions passé la journée ensemble. Je repensais à chaque détail, la percussion, la perte de mon crayon, quand je l’avais remarqué, quand j’avais caché mon dessin, se excuses, notre timidité et notre gêne, et puis ce moment où il m’avait tendu sa pochette et où je lui avais offerte la mienne, quand nous avions regardé le monde de l’autre, découvert l’autre et qu’en relevant la tête, nous nous étions regardé dans les yeux si intensément qu’il m’avait embrassé, s’était excusé et ce moment parfait où je l’avais embrassé à mon tour. En y repensant, j’avais encore l’empreinte de ses lèvres sur les miennes… Ça avait été tellement parfait… Inconsciemment, je me mordillais la lèvre. Ce souvenir était tellement présent dans mon esprit que j’eus du mal à le chasser. Il me restait en tête plusieurs secondes et j’espérais qu’il n’avait rien remarqué. Il n’avait toujours rien dit et je ne savais toujours pas où nous allions. Cette journée m’avait énormément plus et je n’avais pas envie de m séparer de lui. Je ne sais pas… On aurait dit que j’avais peur de ne plus le revoir après ou que ce soit différent, j’espérais de tout mon cœur qu’il ne m’éviterait pas après… Mais j’étais quand même assez sûre qu’il ne le ferait pas, je lui avais confié un de mes plus grands secrets et lui aussi et ça, ce n’était pas négligeable, pas en voyant ce que nous nous étions confiés, et puis même… Je crois que ça me broierait le cœur s’il refusait de me reparler par la suite, qu’il m’éviterait ou que ce ne soit plus pareil. Il me plaisait tellement comme ça… Oui voilà, là, juste à l’instant je venais de le dire… Il me plaisait… Enfin, non, il me plaisait pas… Il me… Si, je crois que c’est le bon mot, il me plaisait…



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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] EmptyMar 27 Aoû 2013 - 1:41


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Un Tendre Moment de Douceur...

Je venais d'expliquer à Idril qu'elle était la seule personne au courant pour mon accident à par quelques exceptions, elles toujours en France. Elle aussi me fit la confidence que j'étais le seul au courant sans compter les personnes concernées toutes restées en Grèce. Le seul ? J'étais vraiment le seul et l'unique ? Pas même son meilleur ami dessiné sur son carnet ? Oh, je dois avouer qu'entendre cette nouvelle me faisais très plaisir. Je me sentais intime, on ne confiait pas ses secrets à tout bout de champ, être celui qu'elle avait choisi m'enchantait beaucoup. Elle se redressa doucement, se levant en me tenant toujours là main. Elle me fixait de ses jolis yeux noisette. Moi en faisant de même, je la regardais scrupuleusement. L'idée même de continuer à lui faire des câlins me taraudait toujours l'esprit. Ses beaux cheveux tombaient le long de son visage fin, visage que j'observais sous les moindres coutures. Mon regard s'arrêta sur ses douces lèvres volupté. Le souvenir de celles-ci contre les miennes vient hanter mes pensées. Ce goût sucré ne m'avait pas laissé indifférent, je n'arrivais pas à m'enlever ces pensées gourmandes de la tête. C'était tellement doux... Cette impression que toutes les choses autours de nous, y compris le temps, s'arrêtent, me manquait déjà terriblement. Puis je vis ces tendres candeurs se mouver doucement... Idril venait de parler et j'eus un temps de réaction.

« Viens, on va se balader… »
Je la regarde, surpris. Je me rendis enfin compte du temps que nous avions passé tout les deux à l'ombre de cet arbre. Quasiment toute la journée pour être exact. Je me lève à mon tour, me retrouvant avec une tête de plus qu'elle.J'étais mal à l'aise, j'avais peur de paraître impressionnant... Je tenais toujours sa main, devenant un peu plus timide qu'assis sur la pelouse.
« Avec plaisir ! Mais... C'est toi le guide, je ne connais pas... Pas du tout Miami...

Avais-je ajouté dans un sourire, riant de ma médiocre position. C'est vrai que j'avais atterri ici par pur hasard, m'étant laissé guider par mes jambes. J'épousseta mon jean's des quelques petits brins d'herbe qui l'obstruaient. Fondant mon regard dans le sien, je lui souris de nouveau, prêt à la suivre. Je n'avais pas fait attention à ma main qui tenait la sienne. Voulait-elle que je la lâche ? C'était peut-être embarrassant pour elle, je ne savais pas. Je n'osais cependant pas lui demander, de peur de mettre un malaise entre nous. J'avais déjà énormément de chance d'être tombé sur elle, la lâcher était pour moi difficile. Je voulais garder Idril contre moi, la garder pour moi comme un trésor précieux avec lequel on prend milles précautions car on l'affectionne beaucoup, un véritable bijou sculpté avec amour et perfection. Mais je savais que tôt ou tard j'allais devoir lâcher cette main et laisser la colombe s'envoler. Une belle colombe que j'accompagnerais pour la protéger en tout cas, jusqu'à la porte de sa chambre si il le faut. J'étais prêt à la suivre jusqu'à l'autre bout de la ville, tant que j'étais avec elle tout allait bien.


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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] EmptyLun 26 Aoû 2013 - 23:13



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De la pression, oui c’est ça, je sentais de la pression qui appuyait sur ma main enveloppée dans la sienne. Il serrait ma main dans la sienne, je me demandais subitement à quoi est-ce qu’il était en train de penser mais comme je me doutais qu’il repensait à des moments particulièrement douloureux, je laissais ma main où elle était, dans la sienne même si, s’il serrait ma main ainsi pendant des plombes, j’allais commencer à avoir mal… Mais ma voix le tirait hors de ses pensées qui devaient être sinistre. Il était troublé et je n’arrivais pas à savoir si c’était parce que je venais de lui dire ça ou si c’était à cause de ses pensées qu’il ressassait dans sa tête. Aucune idée mais je ne savais pas quelle version je préférais. « Ah bon ? Eh bien…Je… Je suis flatté..., flatté ? flatté ? Je n’aurais pas dit ça… En France, même les gens que je côtoyais n’étaient pas forcément au courant. L’administration, oui mais du côté des élèves les rumeurs allaient de bon train. La réalité a vite été déformée… Les rares fois où je suis retourné à l’école pendant mon année d’absence, on me regardait de travers. L’histoire passée, j’ai redoublé et tout le monde a oublié. Je me suis vite fondu dans la masse moi aussi, histoire de tout ça…Tu es donc la seule personne à qui j’ai confié ça, à l’exception de mes parents, de l’administration de mon école primaire et de mon ancien professeur de théâtre, tous restés en France. » Effectivement, ça ne faisait pas beaucoup de monde… Et personne sur le sol américain…Enfin excepté de moi, maintenant mais c’était tout. Il ne l’avait dit à personne d’autre que moi ici et j’aurais pu mettre ma main à couper qu’il connaissait déjà des gens même si c’était un grand timide. Mais ça faisait toujours plus de personne que moi… « Oh… Moi, je…Ma mère l’a compris et à part elle, l’homme en question et le tribunal, personne n’est au courant… Et ils sont tous restés en Grèce… » Lui aussi était un peu privilégié quant à la chose deuxième chose que je cachais le plus en moi. Il était le seul à le savoir ici, même à Gab, je ne lui avais pas dit.

Ma main était toujours dans la sienne et j’avais envie de lui faire tous pleins de bisous… J’étais toujours dans ses bras réconfortants et ma main était toujours logée dans la sienne. Je venais tout juste de remarquer qu’il faisait tout de suite beaucoup plus sombre que toute à l’heure, le soleil avait presque finit de se coucher. Il devait être pas loin de vingt-et-une heure. Je me redressais légèrement et les mains du jeune homme glissait légèrement vers lui, du coup vu qu’il n’avait pas bougé lui. Je le regardais dans ses prunelles bleues que je ne me lassais pas de scruter des miennes. Rafermant légèrement la prise de ma main sur la sienne je me levais doucement. « Viens, on va se balader… » J’avais besoin de me dégourdir les jambes, j’avais l’impression que ça faisait des siècles que je n’avais pas marché et ça faisait des heures et des heures que j’étais assise là. J’étais debout sur mes gambettes longues, la première fois depuis qu’il était venu vers moi dans ce parc. Chose que je ne regrettais pas. J’attendais qu’il me dise non, ou bien oui mais j’attendais une réaction. Je le regardais de mes iris noisettes, à la quête de n’importe quel signe de sa part.



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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] EmptyLun 26 Aoû 2013 - 22:32


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Retour Sur le Passé, Souvenirs Lourds...

Avec tendresse nuageuse, elle caressait mon dos du revers de son pouce. Caresse qui m'apaisait visiblement. Beaucoup de tensions s'accumulaient dans les nerfs de mon dos, sentir une main inconnue le toucher d'un doigt délicat me faisait parcourir frissons chevaleresques le long de ma colonne vertébrale. Après avoir senti son doux baiser sur ma joue précédemment meurtri par le déluge de mes larmes, j'avais gentiment pris sa main dans l'idée de donner une sonorité véridique à ma promesse. J'avais promis et je n'avais qu'une parole, ses aveux de combats passés étaient désormais enchaînés à mon esprit, ils y sont entrés pour ne jamais ressortir. J'allais être muet comme une tombe, de toute façon je n'ai personne à qui en parler alors le problème était réglé. Et puis, cela ne changeait rien, que j'ai des fréquentations ou non, rien ne sortira de ma bouche. Mais quelque chose m'enchanta bien plus. Quelques mots qui ravivaient mon âme. Elle venait de me promettre la même chose elle aussi. Non pas que je n'avais pas confiance en elle, je savais déjà qu'elle ne dirait rien, mais le simple fait d'avoir sa promesse me rendait heureux. Un pacte équitable que l'on avait passé, gageant chacun pour le secret de l'autre. Je tenais toujours sa petite main dans la mienne. Un contact qui me rassurait beaucoup, je ne voulais pas la lâcher, je ne pouvais pas en faite... Je caressais de mon pouce ses doigts fragiles. Tous ces aveux et ces dévoilements me faisais penser au passé. Je la gardais contre moi, posant mon menton sur ses doux cheveux d'ébène et fermant les yeux...

Je me revois plus de 8 ans en arrière, du haut de mes 10 ans. Je me précipite comme un idiot sur cette route. Cette route juste devant l'immeuble luxueux de mes parents friqués. Je cours sur l'asphalte gris et terne pour des raisons qui m'étaient propre. Ce bruit de klaxon qui me déchire les tympans, une fraction de seconde... J'ai à peine le temps de tourner mon visage et de voir cette voiture noire aux vitres tintées surgir de nul part... Cette voiture haute gamme, vous savez, celles qui ont un "viseur" qui représente le logo de la marque ? Ce même logo de métal qui est la seule chose que je vois briller avec le chrome du par-choc. Cette voiture qui me percute de plein fouet, ce logo qui me touche et bien plus, qui perfore mon corps... Ainsi que mon cœur... Et puis plus rien, je me souviens juste du ciel bleu et des nuages flous et blancs que je vois, là, allongé sur le bitume. Je n'ai que mes oreilles pour entendre le crissement des pneus de la voiture qui détale. Je n'ai que mon corps pour sentir la douleur. La douleur de mes jambes et de mes bras, celle de ma tête aussi. Et j'ai mal. J'ai mal à la poitrine... Je ne comprends pas vraiment l'importance de l'incident, je sais juste que le vent s'infiltre dans ma cage thoracique qui me fait terriblement mal. Je comprends aussi que le liquide que je ne peux pas m'empêcher de cracher est du sang, mon sang. C'est pour moi les dernières secondes de ma vie. Les derniers instants où je vois la tête de mes parents au dessus de moi, je ne sais même pas si c'est eux. Tout est flou et tout devient noir. Je ne sens même plus mon bras pour essayer de tâter leur visage. Je ne sens plus mon corps. Je m'endors... Pour toujours ? Non. Je me réveille. Un cauchemar ? Pas du tout. J'ai à peine le temps d'apercevoir le reflet de ma dépouille pleine de pansements dans le miroir en face de moi. Ma dépouille allongée sur ce lit aux draps blancs, lui-même installé dans cette pièce aux murs immaculés. J'étais mort ? Non mais j'étais dans un sale état. Je vois mes orteils bouger sous le tissu blanc ainsi que mes bras et mes mains de chaque côté de mon corps. Au moins j'étais en un seul morceau. J'ai juste le temps de reprendre conscience que le médecin entre dans la chambre avec les infirmières et mes parents, effondrés par les larmes et le désespoir. Pourquoi ? J'étais vivant non ? Puis je me souviens maintenant... Je me souviens de... De sa main...

« Tu sais, tu es la première personne à qui je le dis…Ce qui m’est arrivé… »
Oui, sa... Sa main ? J'ouvre les yeux en reprenant ma respiration comme si j'avais fait de l'apnée jusqu'à maintenant. Je retombe de loin, reprenant mes marques dans le monde réel. J'avais quelque peu serré la main d'Idril. Je repris la caresse de ses doigts avant de lui répondre, quelque peu troublé non seulement par mes souvenirs mais aussi par sa phrase.
« Ah bon ? Et bien... Je... Je suis flatté... Lui avais-je dit dans un charmant sourire pour elle avant de reprendre. En France, même les gens que je côtoyais n'étaient pas forcement au courant. L'administration oui, mes du coté des élèves les rumeurs allaient de bon train. La réalité à vite était déformée... Les rares fois où je suis retourné à l'école pendant mon année d'absence, on me regardait de travers. L'histoire passée, j'ai redoublé et tout le monde a oublié. Je me suis vite fondu dans la masse moi aussi, histoire d'oublier tout ça... Tu es donc la seule personne à qui j'ai confié ça, à l’exception de mes parents, de l'administration de mon école primaire et de mon ancien professeur de théâtre, tous restés en France. »

Avais-je ajouté dans un sourire, lui annonçant donc qu'elle était la seule personne au courant sur le continent Américain. Je fixais toujours mon regard dans le sien, la trouvant encore plus éblouissante qu'avant, allez donc savoir pourquoi. J'étais content de partager ça avec elle, tout autant que de sentir sa présence dans ce rappel à l'ordre. Quand j'avais de nouveau ouvert les yeux après la remémoration de mes douloureux souvenirs, j'aurais sans doute dû exploser dans une effusion de cris et de pleurs colériques, mais rien. Le simple fait d'avoir eu sa main dans la mienne m'avait apaisé. Je pensais être resté en suspend pendant plus de 10 minutes, mais seulement quelques secondes c'étaient écoulées. J'espérais qu'elle ne verrait rien, mes réactions n'étant pas forcement compréhensibles mais pourtant discrètes. Dans ma contemplation, je n'avais pas vu que le couché de soleil c'était presque terminé, elle non plus je suppose...


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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] EmptyLun 26 Aoû 2013 - 19:49



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Thomas && Idril




Ma phrase était une sorte de question indirecte. Elle n’était pas vraiment destinée au garçon qui était devant moi, enfin dans mes bras ou plutôt qui me tenait dans les siens. Non, j’avais simplement dit ça comme ça… J’avais du mal à comprendre certaine personnes, je les trouvais tellement répugnante, c’est vrai, tous les jours aux infos on peut entendre un nouveau meurtre commis par un autre homme encore. Je m’imaginais cette voiture percutant ce petit garçon de dix ans en plein milieu d’une route que je n’imaginais pas énormément utilisée. Et j’imaginais repartir sur les chapeaux de roues, le conducteur avait sûrement réalisé qu’il venait de tuer un gamin, ou plutôt il pensait que c’était le cas et il avait pris la fuite. Laissant le joli enfant seul, pour mort, en plein milieu de la route où il ne serait retrouvé que plus tard, en bien mauvais état… J’imaginais toutes les opérations et les peurs qu’il avait dû subir, toutes les blessures qui resteraient à jamais sur son corps, j’en connaissais déjà trois et je sais à quel point c’est dur de garder des marques sur soi en se demandant quand est-ce qu’elles allaient partir… J’étais posée contre le jeune homme quand il prit la parole à son tour, me donnant des raisons pour lesquelles certaines personnes agissaient comme elles le faisaient. D’une certaine manière, il les défendaient, il leur trouvaient des excuses mais je savais bien que ce n’était pas pour me contredire mais pour me rassurer, d’une certaine manière. « Parce qu’ils ne comprennent pas, parce qu’ils ne savent pas ce que c’est ni ce que ça signifie, parce qu’ils rejettent les différences sans chercher à apprendre ce que la vie peut leur apporter…Parce qu’ils ont peur, tout simplement. » Ses paroles étaient lourdes de sens. Me serrant un peu plus fort dans ses bras, je me sentais invincibles comme si c’était mon bouclier et que rien ni personne ne pouvait le transpercer. Mais je ne me leurrais pas, je savais que nous allions devoir nous séparés à un moment et à un autre et je redeviendrais cette fille seule et sans défense que j’étais depuis toujours.

Nous étions restés là, nous ne bougions pas, j’avais juste mon pouce qui bougeait sur le dos du jeune homme. Je n’avais même pas pensé au fait que ça aurait pu le gêner que je fasse ça, j’avais même caressé sa cicatrice un peu plus tôt. Nan mais qu’est-ce que je pouvais être débile et irrespectueuse. Ces balafres faisaient parties de son jardin secret je n’avais pas à lestoucher de la sorte. Je m’énervais moi-même il avait dû me haïr silencieusement deavoir fait ça, même si je ne l’avais pas senti se raidir ou paraître énervé. Mais quand même, c’était des règles de savoir-vivre, comme quand on ne s’infiltre pas chez quelqu’un, et bien là c’était la même chose. Je ne me reconnaissais pas aujourd’hui, c’était étrange. Jamais, jamais je n’aurais ressenti le besoin de caresser la balafre de n’importe qui d’autre, j’en étais certaine maintenant, jamais je n’aurais été ainsi dans les bras d’un garçon, jamais je n’aurais embrassé n’importe quel autre homme. Non, ce n’était pas moi ça, pourtant, ça procurait un bien fou. C’était comme si je redécouvrais toutes ces choses auxquelles je n’avais pas goûté depuis très longtemps, non, en fait, je n’y avait même jamais goûté… J’avais toujours eu peur à part peut-être les quelques premières fois avec mon ex, quand il ne me frappait pas encore ou qu’il n’était pas encore violent, oui, ça m’était arrivé peut-être une ou deux fois. Mais jamais ça n’avait été pareil, là il était tendre, tout doux avec moi comme si j’étais une poupée que sa maman lui avait donné alors qu’il lui appartenait et qu’il ne voulait le casser pour rien au monde. Mais non, ce n’était pas le cas, et en plus, ce qu’on pouvait dire c’était que je n’avais pas franchement la gueule d’une poupée Barbie…

J’avais déposé un bisou sur sa joue un peu en réponse à celui qu’il m’avait déposé sur le front un peu plus tôt. Et même si je savais pertinemment qu’il le ferait, je lui avait demandé de bien garder mon secret que je n’avais jamais avoué à personne auparavant. Non, jamais, mais ça bien sûr, je ne lui avais pas dit. Il aurait compris quelle confiance j’avais en lui si je lui avais dit, enfin, il le savait déjà sûrement, une fille avec mon histoire derrière moi n’agissais pas comme j’étais avec lui, d’habitue et il avait déjà dû s’en rendre compte largement, non ? En plus, il m’avait aussi raconté quelque chose de personnel sur lui et je savais que ça avait été rare pour lui aussi de raconter sa vie comme cela. Comme pour avoir plus de contenance, il prit ma main qu’il dégrafait délicatement de son T-shirt dans son dos, ce qui me fit le regarder dans les yeux, j’attendais ce qu’il allait me dire, me demandant plein de choses en même temps que je ne pouvais pas bien analyser. « Je te le promets… » Je savais qu’il n’avait qu’une parole et qu’il garderait mon secret à jamais pour lui. Je ne sais pas, je n’arrivais pas à trouver un moyen de le trouver méchant ou de le trouver faux. Non, il était vrai jusqu’à la chaire et ça se voyait, du moins, moi, je le voyais. Je ne savais pas comment faire autrement et ça allait peut-être en devenir dangereux pour moi de lui donner aussi facilement ma confiance mais je n’arrivais pas à faire autrement que cela. C’était comme plus fort que moi, comme si, au plus profond de mon âme j’étais sûre de moi. Problème : Je ne suis jamais sûre de moi. « Je te le promets aussi… » lui avais-je dit quand il me dit qu’il comptait également sur moi pour garder son secret et ne rien dire à quiconque. En même temps, à qui voulait-il que je le dise ? A Gab ? Je lui disais tout, certes, mais pas des choses aussi importantes que des gens importants m’ont confiées… Importants ? Non, lui il n’était pas important, enfin si, peut-être finalement… Je n’en savais rien.

Et là, deux personnes normales qui se faisaient simplement une promesse se seraient lâchés la main mais moi je gardais la sienne au creux de la mienne ou plutôt il gardait la même au creux de la sienne. Je ne sentais pas le besoin de retirer ma patte de la sienne et peut-être qui le ressentirait lui, donc il l’enlèverait tout seul, non ? Quoi qu’il en soit, moi, je n’avais pas envie de l’enlever et j’avais déjà oublié qu’il tenait ma main. « Tu sais, tu es la première personne à qui je le dis…Ce qui m’est arrivé… ». Eh bien si, finalement je lui avait dit et ça s’était passé un peu comme quand je lui avais avoué ce qui m’avait poussée à faire ces tatouages, sans réfléchir… J’aurais peut-être dû.



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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] EmptyLun 26 Aoû 2013 - 18:48


~ . . . QUAND L'ART S'EN MÊLE . . . ~
Idril C. E. & Thomas A. B.



Partage Anodin, Une Belle Complicité...

Elle venait tout juste de caresser ma cicatrice alors que je lui expliquais mon douloureux accident. J'avais frissonné sous ses doigts fins... Ce point était particulièrement sensible et j'évitais le plus possible de le toucher mais je n'avais jamais remarqué qu'une caresse extérieure pouvait me faire autant de bien. Je me demandais donc si c'était le cas pour toutes les autres. En effet, les trois cicatrices connues d'Idril n'étaient pas les seules présentes sur mon corps. À 10 ans, l'homme est encore en pleine croissance et se faire percuter par une voiture n'aide pas beaucoup. J'aurais dû mourir mais non, d'où cette cicatrice en travers de mon torse. Mes vieilles douleurs me lancèrent aux jambes dans les régions avoisinants mes balafres. J'en avais plusieurs sur mes grandes perches, entre l'incident et les soins je n'avais pas été gâté. Enfin, j'avais raclé ma gorge pour ne pas me plonger trop profondément dans ces anciens souvenirs. Après un léger silence, je lui confiais que je trouvais son ex-petit ami terriblement injuste et ridiculement idiot. C'est vrai quoi, s'en prendre à une jeune fille qu ne peut qu'inspirer l'envie de la prendre de ses bras doit sérieusement songer à se faire soigner. J'avais aussi énoncé que ce n'était pas plus mal qu'elle s'en soit séparée, ma phrase comportant deux sens.

Je ne sais pour quelles raisons je lui avais confié ces derniers mots. Ils m'avaient tout simplement échappé car j'avais laissé libre cours au flot de mes paroles pour une fois. D'abord parce que j'étais heureux de la savoir hors de portée de ce fou, et aussi heureux de la savoir célibataire à présent. Du moins, c'est ce qu'elle me laissait penser. Le fait qu'elle n'est personne dans sa vie me rassurait en deux points : Je n'ai pas embrassé une fille qui se destinait à un autre garçon et ce fameux baiser ne représentait pas rien pour moi. La savoir accessible me donner des ailes, mais en avais-je le courage pour l'instant ? Pouvais-je prétendre à la fréquenter ? J'en avais envie, ne me voilons pas la face, mais il était peut-être un peu tôt... De plus, je n'ai aucunes expériences dans ce domaine. Je ne savais pas comment me comporter, comment ça ce passait, si cela engendrait des choses ou pas, quels genres d'engagements cela importait, etc... J'étais un peu perdu mais la question ce posait-elle vraiment ? C'est vrai, après tout, Idril n'avait peut-être besoin que d'être rassurée, le temps de se reconstruire. Elle avait peut-être juste perdu pied et cherchait désespérément un moyen de se sortir de sa torpeur. Si j'étais ce moyen, si je devenais ce gardien qu'elle cherchait pour se protéger, si j'étais le maçon qui allait l'aider à se reconstruire, cela me convenait. J'en étais même très heureux. Ça serait même bénéfique pour moi, même si ce point passait au deuxième plan. Doucement elle vint m'enlacer de ses bras fragiles après avoir largement rougi. Avait-elle compris le double-sens de ma phrase ? J'en avais bien peur, je n'étais pas très discret après tout... Mais elle stoppa mes incertitudes en prenant paroles.

« C’est gentil de dire ça… Ça doit pas être facile à vivre tous les jours tes problèmes de santé, je comprends pas pourquoi les gens réagissent comme ça… »
Je souris tristement, la serrant un peu plus à mon tour.
« Parce qu'ils ne comprennent pas, parce qu'ils ne savent pas ce que c'est ni ce que ça signifie, parce qu'ils rejettent les différences sans chercher à apprendre ce que la vie peut leur apporter... Parce qu'ils ont peur tout simplement. »

J'en avais trouvé des excuses à ces gens à l'esprit fermé et l'opinion buté. La nature avait fait de l'homme un être intelligent capable de résonner et de comprendre ce qui l'entoure, pourtant, toutes ces personnes qui raillaient mes travers gardaient l'aspect le plus primitif de la sauvegarde d'une espèce : L'élimination des sujets imparfaits ou comportant une anomalie. Même si ils n'en avaient pas conscience, j'étais une anomalie à leur yeux. Porter ce jugement sur mes épaules a été bien plus difficile que mon année d'hospitalisation. Les injustices c'étaient légèrement rangées mais subsistaient toujours, même ici. Le pire prévoit d'être les cours de sport, je devais trouver des excuses pour justifier ma nullité dans ce domaine car je refusais d'avouer mes problèmes cardiaques, je ne voulais pas que l'on s’apitoie sur mon sort. Me sortant de mes fatidiques pensées, Idril vint déposer un tendre baiser sur ma joue. Ce geste, bien qu'anodin, me procurait toujours cette légère bouffée de chaleur qui parcourait mon ventre.

« Dit, tu garderas le secret, hein ? »
Je souriais dans un petit rire, plongeant mon azur dans ses perles noisette comme le ciel sur la terre battu d'un champ. Dans la même action, je prends sa main dans la mienne, histoire de donner plus de contenance à mes mots.
« Je te le promets... Puis je lui lance un clin espiègle et complice en souriant. Je compte sur toi aussi ! »


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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] EmptyLun 26 Aoû 2013 - 16:16



 ❝ QUAND L'ART S'EN MËLE... ❞
Thomas && Idril




Mes yeux étaient fixés vers le bas, vers mes mains qui étaient subitement devenues intéressantes. Mais soudain, j’entendais la voix du garçon qui me contredisait, un « Non » sévère qui me fit relever les yeux vers Thomas. Ca avait été un non ferme mais compréhensif, je savais qu’il n’était pas en train de m’engueuler, au contraire. Il reprenait après un tout petit silence. « Tout le monde n’est pas méchant mais… Je comprends ce que tu ressens. Enfin de je veux dire, cette peur des autres… Je peux la comprendre, je comprends mieux aussi pourquoi tu as autant de mal que moi à t’ouvrir. Moi…C’est parce que je n’ai jamais appris à le faire seulement à cause d’une famille brisée mais pas seulement… », soudain, il ne parlait plus, il attrapait doucement ma main de la sienne… Elle était tremblante et je ne semblais comprendre que la moitié de ce qu’il disait quand il reprenait à nouveau la parole. Quand il posait ma main sur son torse, je sentais quelque chose sous mes doigts fins, comme un petit creux tout le long de son buste et surmonté d’une petite boule boude. Il avait fait entré mes doigts sous son col en V facile à étirer. Pendant qu’il me racontait l’histoire de cette blessure et ce qu’il avait sur le cœur, je caressais doucement la marque qu’il avait sur le corps… Je me sentais…Je ne sais pas trop…Favorisée de savoir tant de chose sur lui….En fait j’en savais qu’il y en avait pleins, des plus élémentaires, que je ne savais pas… Je fixais ses prunelles bleues de mes yeux bien moins jolis que les siens. Je ne savais pas quoi dire…Mon doigt courait encore le long de son torse et j’étais plus tournée vers lui m’étant décalée pour l’avoir bien en face. Néanmoins, j’étais extrêmement proche de lui, tout mon corps était collé au sien et j’avais toujours ses bras protecteur autour de mon corps frêle. D’un doigt il remontait mon menton qui s’était à nouveau baissé et il déposait ses lèvres douces sur mon front tel un protecteur digne de ce nom et je fermais les yeux les rouvrant quand il cherchait les miens quand il reprenait la parole. « Je ne peux cependant pas comprendre ce qui a poussé cet homme à te faire du mal… Ce que je sais par contre, c’est qu’il est loin d’avoir réalisé ce qu’il a perdu de précieux…Et ce n’est pas plus mal. » Il avait un ton encore plus doux, et plus bas, ses paroles me gonflèrent le cœur, en plus de me faire rougir. C’était peut-être moi qui me faisais des films mais sa dernière phrase était pleine de sous-entendus qui j’espérais pour je ne sais quelle raison vrais… Je passais délicatement mes deux mains de chaque côté de son corps, posant ma tête sur son torse balafré et le serrant dans mes bras. « C’est gentil de dire ça… Ça doit pas être facile à vivre tous les jours tes problèmes de santé, je comprends pas pourquoi les gens réagissent comme ça… » Je relevais ma tête qui était collée sur son torse pour venir déposer un bisous sur sa joue maintenant sèche, je ne savais pas pourquoi mais j’avais entièrement confiance en Thomas, pourtant c’était un garçon…Comme l’autre… « Dit, tu garderas le secret, hein ? », avais-je dit en jouant avec le col de son T-shirt, le fixant de mes yeux noisettes et regardant mes doigts jouer avec.



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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] EmptyLun 26 Aoû 2013 - 4:40


~ . . . QUAND L'ART S'EN MÊLE . . . ~
Idril C. E. & Thomas A. B.



L'Heure de Vérité a Sonné...

Rassuré de la voir se blottir ainsi contre moi, je soupire de bien être. Ses caresses sur mon torse me firent de nouveau tressaillir. Mais mon cœur battait la chamade, j'avais peur. Peur de quoi ? Peur qu'elle la touche. Cette cicatrice, grande balafre qui traversait le haut gauche de mon torse, était l'origine et la conséquence de bien des choses que je voulais garder pour moi. Enfin, des choses que je devais garder pour moi. Pourtant... Idril semblait si honnête, si inoffensive, si pure... Je la voyais mal aller crier sur tout les toits mes tords et mes travers. Personne n'avait vu cette cicatrice jusqu'à présent, je n'avais toujours pas trouvé de prétexte pour la justifier. Les bagarres de rue ne me ressemblait pas, une chute n'est pas crédible vu son emplacement et la simple opération n'était pas d'usage... Je me faisais un tas de scénarios pour le moment où elle allait finir par toucher ce point. Pourtant, des mots perturbèrent le silence emprunt de bienveillance. Des mots confus qui venait de sa bouche à elle.

« Tu sais… Je voyais à son comportement que ce qu'elle allait me dire n'était pas anodin. Elle semblait avoir tellement de mal à parler que j'aurais voulu l'y aider. Mais je restais silencieux, néanmoins très attentif à ce qu'elle commençait à énoncer. Pour répondre à ta question de toute à l’heure… Elle s'était redressée pour venir chercher mes perles azurs, perles qu'elle avait trouvé. Je la fixais donc aussi, avec toute l'attention pour elle au bord de mes yeux. J’ai… J’ai fait ces tatouages quasiment tous l’année dernière… Après, après que j’ai réussi à rompre avec mon ex-petit copain… Et tu vois ceux-là, là… ? Ceux qui paraissent moches et un peu raté… Surtout niveau couleur… ? Juste là… Elle avait pris mon doigt pour me montrer, le posant sur les "tatouages" en question. Je regardais de plus près et les tatouages qui m'avait semblé si peu réussis n'en n'étaient pas en fin de compte. Non, c'était des tâches... D'une association d'idée, je commençais à comprendre de quoi il s'agissait et ce qui en était la cause... En fait, ce n’est pas raté, ils sont très beaux… Enfin je trouve, pour moi… C’est juste que mon ex… Ce fameux garçon… Il… Comment dire… Il… Il me tapait… Enfin non, il me battait… Et… Et depuis, j’ai ces bleus affreux sur ma peau… C’est pour ça que j’ai fais ces dessins indélébiles sur mon corps… C’était pour pas oublié… Pour pas donner ma confiance trop facilement… Pour ne pas oublier que tout le monde est méchant… Que tout le monde peut me faire du mal si j’en ai envie, même ceux que j’aime éperdument… Elle baissa subitement les yeux, comme pour fuir la réalité. Je suis désolée… Je sais pas vraiment pourquoi je te raconte ça… C’est un peu lourd comme histoire je ne veux pas t’embêter avec ça… Oublie. »
« Non. J'avais étais ferme mais largement compréhensif. Sans plus attendre je continuais sur ma lancée. Tout le monde n'est pas méchant mais... Je comprends ce que tu ressens. Enfin, je veux dire, cette peur des autres... Je peux la comprendre, je comprends mieux aussi pourquoi tu as autant de mal que moi à t'ouvrir. Moi... C'est parce que je n'ai jamais appris à le faire à cause d'une famille brisée mais pas seulement... À mon tour je pris sa main délicatement. J'avais de la chance d'avoir un col V. Tirant légèrement mon t-shirt, je viens poser sa main sous le tissu, au niveau de... De ma cicatrice. Une confidence en vaut une autre... Tu sens cette bosse sous tes doigts ? C'est une cicatrice. Elle a la même origine que celles sur mon visage mais je ne me suis pas fait ça dans une simple chute. Lorsque j'avais 10 ans, je me suis fait percuter par une voiture qui a ensuite pris la fuite... Ça m'a coûté 4 mois de coma, 6 d'hospitalisation, 1 an de suivi médical et toute la confiance que je pouvais avoir en moi et en les autres... Je devais constamment être enfermé dans une chambre et les rares fois où je franchissais le parvis de mon école, c'était avec un médecin. Je devais éviter tout contact extérieur, j'étais trop fragile. J'ai redoublé mon CM1 en perdant tout contact avec le peu d'ami que j'avais. Je lâche sa main et laisse me regard se perdre dans le vide. C'est de là que viennent tous mes problèmes... »

Avais-je énoncé dans un ton un peu plus tragique. J'avais conscience de ce que cela pouvait signifier de déblatérer ce genre de chose, je n'avais pas fait dans le détail, il ne valait mieux pas. Je ne devais sans doute pas en dire plus, je pouvais pas de toute façon, c'était trop dur. Un secret ancré dans mon cœur si je puis le dire ainsi. Cependant, je suis sûre que je finirais par le lui dire même avec n'importe laquelle des tournures que notre relation allait prendre. Dans tout les cas, j'étais certains que notre lien sera des plus forts de façon positive évidemment. Peut-être même que j'allais lui dire dans les heures qui suivent, seul l'avenir nous le dira. Ça ne m'étonnerais pas d'ailleurs... Je soufflais doucement pour le remettre de mes émotions. J'avais du mal à croire que l'on puisse faire du mal à Idril de cette façon, ce type devrait se faire interner. Personne n'a le droit de faire du mal à qui que ce soit, aucun homme ne peut se donner le droit de disposer d'un corps et d'une âme d'autrui. C'était ma façon de penser. Le simple fait d'imaginer quelqu'un faire du mal à l'adorable jeune femme que j'avais dans les bras me déchirais le cœur. Reprenant vigueur, je redresse le visage d'Idril vers moi, venant déposer un tendre baiser sur son joli front. La serrant ensuite contre moi, je vins lui tenir ce discours au creux de l'oreille.

« Je ne peux cependant pas comprendre ce qui a poussait cet homme à te faire du mal... Ce que je sais par contre, c'est qu'il est loin d'avoir réalisé ce qu'il a perdu de précieux, et ce n'est pas plus mal... »
Lui avais-je plus bas, doucement en me voulant rassurant et protecteur.


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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] EmptyLun 26 Aoû 2013 - 3:07



 ❝ QUAND L'ART S'EN MËLE... ❞
Thomas && Idril




Je m’étais blottie dans son cou chaud pour cacher mes roseurs qui naissaient sur mes joues. J’avais l’impression d’être un des actrices principales d’un film à l’eau de rose Hollywoodien. Je respirais calmement… Humant son odeur fortement parfumée, il sentait bon, très bon… J’adorais les parfums de garçon, si j’avais pu j’en aurais même porté, mais le sien sentait vraiment cruellement bon… Tellement bon que j’avais envie de le manger tout cru son pauvre cou, mais sa voix m’en empêcha. « Ce n’est pas gentil, c’est sincère ! », avait-il dit d’une voix toujours basse comme pour mieux refermé le cocon sur nous. C’était vraiment bizarre pour moi d’être dans ses bras même si ça me faisait tant de bien… J’avais oublié le réconfort qu’on pouvait trouver au creux des bras de quelqu’un ou peut-être était-ce juste avec lui ? Je n’en savais rien, je n’avais jamais essayé, je n’avais jamais osé, si j’étais allée vers quelqu’un d’autre alors que j’étais avec lui, il m’aurait tuée. Et je suis sûre qu’il en aurait été capable…

Sachant ces pensées sombres d’un mouvement de tête, j’essayais de penser juste à ce que j’étais en train de vivre actuellement. Devant nous, le soleil n’avait pas fini de se coucher même si le ciel était maintenant plus foncé qu’il y a quelques instants. Nous étions en été et les jours sont longs, cela voulait dire qu’il était déjà quand même plutôt tard. Je n’avais pas envie de penser à la fin de la journée, je n’avais pas envie de me retrouver à nouveau, dans mon lit, toute seule à refaire cet interminable cauchemar que je faisais toute les nuits. Même si je dormais avec mon nounours adoré, il ne comblait pas le manque qu’il aurait fallu. La petite peluche que j’avais depuis longtemps ne suffisait pas même si elle évitait tout de même le pire quand je la serrais fort contre moi. Je repensais soudain quand le jeune homme raffermit son étreinte autour de moi à mes tatouages. Peut-être que je pourrais lui dire, non… ? Non, non surtout pas, je ne pouvais pas faire ça, c’était trop personnel et lui…Lui je ne le connaissais pas assez même si j’agissais ici comme si je le connaissais depuis toujours… « Ça va ? Pas trop froid ? », s’inquiétait Thomas. Non, non, je n’avais pas trop froid mais je profitais de cette occasion comme si j’avais froid pour me rapprocher encore plus de lui, me blottissant encore de plus belle dans ses bras et en collant mon côté de corps au sien. « Nan, ça va aller… ». Je caressais doucement son torse de ma main cette fois-ci même si je ne la faisais pas beaucoup bouger. Il y eut un silence.. Mais pas un silence dérangeant, pesant ou quoi que ce soit, non, non, un silence légé comme s’il n’y avait rien à ajouter donc rien à dire.

Mais, contrairement à d’habitude, c’était moi qui cassait ce silence calme. « Tu sais… », j’avais commencé à parler sans réfléchir et mes mots planaient dans l’air tout autour de nous. J’avais laissé ma phrase en suspend ne sachant pas vraiment comment la terminer. Je ne réalisais pas ce que je m’apprêtais à dire. Je ne l’avais encore jamais fait et je ne savais pas quels mots choisir, je n savais pas comment formuler la chose mais j’avais envie de le faire.. Non, non, pas du tout, je ne m’y sentais pas du tout obligée, j’avais juste envie, ce garçon que je connaissais que depuis la fin de matinée m’inspirait confiance et j’avais envie de laisser faire mon intuition. Je me mis donc à débouler mes paroles, pas tellement sûre de moi. « Pour répondre à ta question de toute à l’heure…, j’avais trouvé ses yeux bleus et je les fixaient des miens, ne sachant pas sur quelle iris me fixer, j’avais positionné ma tête un peu plus haut pour pouvoir le regarder dans les yeux et j’arrivais même à faire seulement quelques allers-retours seulement entre ses yeux et mes ongles.j’ai…J’ai fait ces tatouages quasiment tous l’année dernière… Après, après que j’ai réussi à rompre avec mon ex-petit copain… Et tu vois ceux-là, là… ? Ceux qui paraissent moches et un peu raté…Surtout niveau couleur… ? Juste là…, je prenais son doigt de sa main libre en le posant délicatement sur un de ses dessins qui ornaient mes bras, mais pas au hasard pile sur un bleu qui avait viré à une violâtre qui se voyait bien, et très peu harmonieusement, faut le dire… En fait, ce n’est pas raté, ils sont très beaux…Enfin je trouve, pour moi…C’est juste que mon ex…Ce fameux garçon…Il…Comment dire…, je me raclais la gorge,il…il me tapait…Enfin non, il me battait…et…Et depuis j’ai ces bleus affreux sur ma peau…C’est pour ça que j’ai fais ces dessins indélébiles sur mon corps…C’était pour pas oublié…Pour pas donner ma confiance trop facilement…Pour ne pas oublier que tout le monde est méchant…Que tout le monde peut me faire du mal si j’en ai envie, même ceux que j’aime éperdument… » Et d’un coup, je baissais les yeux. Je ne savais pas vraiment pourquoi je lui avait déballé ma vie, pourquoi je lui avait raconté ça… « Je suis désolée…Je sais pas vraiment pourquoi je te raconte ça… C’est un peu lourd comme histoire je ne veux pas t’embêter avec ça…Oublie.



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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] EmptyLun 26 Aoû 2013 - 2:15


~ . . . QUAND L'ART S'EN MÊLE . . . ~
Idril C. E. & Thomas A. B.



Tendres Sentiments Partagés...

Des frissons... Oui, de légers frissons parcouraient mon corps par spasmes réguliers. Non je n'avais pas froid, la raison pour laquelle ses frissons intervenaient était tout autre : des caresses. Enfin, s'en étaient plus ou moins. Le simple fait de sentir son pouce agile aller et venir sur le côté de mon torse suffisait à me faire légèrement tressaillir. Les preuves d'affections, je n'en connaissais que le nom depuis plus de 8 ans déjà. Je ne me souvenais plus de ce que cela pouvait procurer. Ces sensations, je les redécouvrais auprès d'Idril. Jamais je n'aurais cru baigner de nouveau dans cette douce sensation qui me porte sur ce nuage blanc. Je venais de me justifier pour mes larmes et elle semblait l'avoir compris, comme soulagée d'entendre mes mots. Avait-elle cru que je pleurais à cause d'elle ? Non, je ne pleurais qu'à cause de moi, c'était à moi que revenait la faute. C'est moi qui lui avait posé cette horrible question, c'est aussi moi qui lui avait demandé si je pouvais la poser, c'est encore moi qui l'avait mis dans l'embarras... Mais c'était elle qui était apparue sur mon chemin. Et quelle apparition... Semblable à l'ange Gabriel guidant ces pauvres bergers vers l'enfant béni, je n'aurais pas pu tomber mieux, et tomber était le mot juste. Plongé dans une totale plénitude, je partageais avec elle ce magnifique couché de soleil. Elle était rayonnante, là, dans mes bras. Sereine elle aussi, du moins elle semblait l'être. Elle était d'accord avec moi sur la splendeur de ce dégradé particulier... Tout comme elle, j'avais mon œil d'artiste aiguisé, je ne pouvais que m'incliner face à cette beauté inégalable. Je voyais au loin le point de fuite perdu dans l'astre, lui même occupant largement la ligne d'horizon. Tout semblait irréel. Elle, moi, l'arbre, le paysage, le ciel... C'était comme dans un rêve, un rêve que je refusais de voir se terminer. Plutôt mourir que de me réveiller dans mon lit et de reprendre le cauchemar de ma vie. Le temps en instance, je la gardais tout contre moi, ma joue posée sur le sommet de sa tête, à même ses cheveux ébènes. De magnifiques cheveux soyeux que j'avais caressé avec plaisir plus tôt. Un plaisir rajouté à celui d'être avec elle. Ce même plaisir qu'elle semblait partager.

« Oh c’est gentil… Moi aussi je suis contente de partager ça avec toi… »
« Ce n'est pas gentil, c'est sincère ! »

Avais-je dit en tout bien, tout honneur. De douces paroles qui caressèrent mes tympans. Alors que je venais de la voir fuir mes perles azurs en se blottissant dans mon cou, je me sentis rassuré à l'entente de ses quelques mots timides. Je la trouvais tellement mignonne... Euh, enfin... Non. Non, en faite si, c'était ça. J'avais mis le doigt sur l'évidence. Elle avait l'air si vulnérable, je me sentais fier d'être, en ce moment précis, le gardien protecteur de cette adorable fille. Cela ravivait mon ego si mince jusqu'à présent. J'avais toujours été rabaissé par mes différences, mes problèmes de santés et mes difficultés sociales. Là, je me sentais fort et vivant, j'étais libre. Je me sentais compris et apaisé. Tout ça grâce à elle... La blottissant contre moi, je la serre un peu plus de mes bras, mon visage toujours posé sur le sommet de sa tête. Ses cheveux sentaient bons... J'avais fermé les yeux pour apprécier l'instant à sa juste valeur. Tellement d'eau avait coulé sous les ponts depuis ma dernière étreinte... 10 ans peut-être ? Je ne savais plus. La relation entre mes parents c'était très vite détériorée après ma naissance, c'est la raison pour laquelle je pratiquais autant d'activités. Je n'avais jamais rien reçu de la part de mes parents à par de l'argent dépensé en occupations ou en cadeaux. Seule une nounou m'avait un peu témoigné d'affection avant d'être virée à cause de ça. À l'époque je préférais voir ma nounou plutôt que de rester en famille... Enfin, de vieux souvenirs que je préférais oublier. Ouvrant les yeux, je sens de nouveau cette légère brise du soir qui caresse mon visage encore légèrement rouge de mes précédentes larmes. Je frictionne alors doucement les épaules d'Idril, nous positionnant de sorte que je puisse plonger mon regard dans ses jolies prunelles brunes.

« Ça va ? Pas trop froid ? »
Dis-je d'un ton un peu plus inquiet, comme un papa qui veille sur la santé de sa fille.


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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] EmptyLun 26 Aoû 2013 - 0:50



 ❝ QUAND L'ART S'EN MËLE... ❞
Thomas && Idril




Les battements de mon cœur qui s’était affolé se calmait enfin. J’étais bien là, dans ses bras. J’étais remplie d’une pleine sérénité. Le calme après la tempête en quelques sortes. D’un revers de mon pouce, j’avais essuyé le reste de petites larmes qui étaient restées sur ses joues, ces larmes me chagrinaient et me rappelaient à quel point je me sentais coupable de ce qu’il l’avait fait pleurer. J’avais la sensation que c’était à cause de moi. Mais quand sa voix résonnait au creux de mon oreille cachée dans son cou chaud, je comprenais que non. Il m’avouait alors que c’était vraiment rien, que c’était parce qu’il était hypersensible de maladie. Cette révélation me touchait… C’était une maladie alors… Ça ne devait pas être facile pour un homme d’être atteint de cette maladie qui jouait sur les nerfs. Je ne savais même pas que ça existait… Je me sentais soudain ridicule de ne pas lui avoir avoué pourquoi est-ce que j’avais fait ces tatouages vu qu’il m’avouait ça. C’était personnel aussi et ça l’était tout autant, non ?

Soudain, je remarquais dans quel cocon intime nous étions. Je sentais ses mains caresser mes bras et ses doigts passant des mèches de cheveux, jouant avec ma crinière noire pendant que je jouais de mon pouce sur le côté de son torse, c’était sûrement un tic que toute fille aurait eu à force d’avoir des copains mais moi, je ne l’avais pas d’habitude… C’était juste là, j’avais envie de le faire. Je continuais ces insaisissables allées et venues sans trop y penser, j’étais tellement bien dans ses bras que je me suis surprise à fermer les yeux et à juste apprécier le moment. A un moment, je sentis qu’il se reculait légèrement, attrapant de son sac un gilet noir qu’il passait sur mes épaules, enveloppant ma silhouette fine largement. Je n’avais aucune idée de l’heure qu’il était j’avais dû rencontrer le jeune homme vers 11 heures le matin mais là, levant les yeux vers le ciel je voyais qu’il faisait déjà beaucoup plus sombre… C’était étrange je ne trouvais pas que nous avions passé beaucoup de temps ensemble… Je n’avais même pas faim, je n’avais rien mangé de toute la journée pourtant, enfin, en même temps je n’avais pas l’habitude de manger beaucoup donc ça ne m’étonnait qu’à moitié.

Et puis d’un coup, je sentais des doigts frais sur mon menton qui le levait vers le ciel. « Regarde ça ! », disait le jeune homme qui tenait mon menton dans la direction du magnifique couché de soleil qui s’offrait à nous. Là, juste devant nous se trouvait l’astre géant en train d’amorcer sa descente pour laisser sa place à la Lune, second astre magnifique mais qui régnait quant à lui, la nuit. L’instant était magnifique, c’était tellement beau… Le ciel habituellement bleu était maintenant coloré de rose, de jaune, de bleu foncé et de violet… Quelques couleur de l’arc en ciel qui étaient bien agencées et rendait un résultat à en couper le souffle. J’étais artiste dans l’âme et franchement, artistiquement parlant... C’était jouissif. Après un petit silence où il tournait la tête, me regardant dans les yeux puisque j’avais fait de même, il reprit. « C’est magnifique… On ne peut pas rêver mieux comme instant, non ? » « C’est splendide… Non, c’est vrai… » « surtout avec toi », avais-je envie de rajouter mais je n’en fis rien. C’est vrai que ça me faisait tout bizarre de penser des phrases comme celle-ci, mais c’était ce que je ressentais, je n’y pouvais rien et il allait falloir que je commence à me l’avouer… « Je suis content de voir ça avec toi… » Impossible ! Impossible ! Ce gars devait lire dans mes pensées, à ce point-là, c’était fou, j’en étais presque choquée. Mais cette remarque me fis rougir, et je baissais ma tête dans son cou essayant d’être quelque peu discrète je ne voulais pas tellement qu’il sache que ça me fasse plaisir à ce point-là qu’il me dise ça… En même temps, nous nous étions embrassés donc on était peut-être plus à ça près… Enfin bon, maintenant c’était fait. « Oh c’est gentil… Moi aussi je suis contente de partager ça avec toi… ». Mes paroles planaient toujours dans l’air, je me demandais vraiment si j’étais moi aujourd’hui…



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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] EmptyLun 26 Aoû 2013 - 0:06


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Idril C. E. & Thomas A. B.



Cocon Intime, Merveilleux Instants...

Je la tenais fort contre moi, comme un petit être fragile que je voulais protéger. Elle avait accepté cette étreinte, me la rendant même en m'entourant de son bras fin. Elle gardait entre elle et moi le dessin que je lui avait gentiment donné. Elle s'était soudainement apaisée dans mes bras, le peu d'estime que j'avais pour moi remonta doucement mais surement. Je sentais la joie au fond de mon cœur, la joie de la voir ainsi tranquille, tout ça grâce à moi. J'avais l'impression d'être le gardien d'Idril, la secourant comme je le pouvais et avec mes moyens. J'étais certes plus fin que les garçons d'ici, mais je n'étais pas maigrichon non plus. J'avais juste ce qu'il fallait au niveau du torse et des bras, seules mes jambes pouvait paraître quelque peu fébriles. Je l'entourais donc de mes bras, comme des ailes dont les douces plumes viennent caresser son corps rassuré. Je me sentais homme, enfin. Puis, avec toute la reconnaissance qu'elle avait, Idril vint déposer sur ma joue chauffée par les larmes un tendre baiser, me glissant un petit "merci" à l'oreille. Un merci qui soulagea âme et conscience chez moi. Je savais ce que ce petit mot pouvait représentait pour elle, mais aussi pour moi. Elle n'avait pas à me dire merci, j'étais tout aussi fautif qu'elle, si ce n'est plus. J'avais souris au contacte de ses douces lèvres, j'étais comme sur un petit nuage. Je passais main chaleureuse dans ses cheveux, sentant alors un léger courant d'air. Levant mes yeux au ciel, je remarquais  enfin que le soleil se couchait. J'attrape mon sac d'un bras agile avant d'y sortir un gilet noir. Me séparant légèrement d'Idril, je pose le gilet sur ses épaules, l'enveloppant largement avant de la resserrer contre moi. De son doigt, elle vint cueillir mes dernières larmes. J'ignorais qu'elles étaient là, je n'avais pas fait attention. Avant que sa main ne puisse quitter ma joue, je la prends dans la mienne histoire de dire que je vais bien.

« C'est vraiment rien... Je me tourne vers elle pour la regarder dans les yeux, un air serein accroché au visage. Je ne dis pas ça pour me donner des airs, je suis hypersensible de maladie... »

Avais-je avoué dans un sourire honnête. Je la fixais toujours de mes yeux clairs, à l'ombre de cet arbre. Depuis combien de temps étions-nous assis ici à nous découvrir ? Je ne savais pas, je ne savais plus. Elle ne plus ne devait pas savoir. Je ramenais mon bras autour d'elle, la regardant toujours avec ce je ne sais quoi dans les yeux. De la tendresse je crois, je n'étais pas sûr de moi sur ce coup-là. Idril m'attendrissait beaucoup, elle provoquait chez moi cette irrésistible envie de la garder près de moi et de la protéger coûte que coûte. Je ne sais pas... Je n'avais jamais ressenti ça avant, je n'avais jamais fait autant confiance à quelqu'un. Alors que je la contemplais dans l'extraordinaire luminosité que nous offrait le moment, un rayon de soleil vint chatouiller mes yeux, leur donnant une profondeur sans pareil. Je lève le regard et remarqua avec éblouissement la beauté du spectacle. Là, sous nos yeux, un magnifique couché de soleil. Je n'avais eu que peu de chance d'en voir, à Paris c'est pas toujours facile. Mais là, je ne pouvais pas rêver mieux, un magnifique couché de soleil avec dans mes bras quelqu'un qui m'était cher... Quoi d'autre ? Me replongeant sur Idril, je pose délicatement mes doigts sur son menton, redressant légèrement son visage dans la direction que je regardais plus tôt.

« Regarde ça !Avais-je glissé à son oreille sur un ton émerveillé C'est magnifique... On ne peut pas rêver mieux comme instant, non ? Je lui souriais sincèrement, plongeant de nouveau mon regard dans l'astre chatoyant. Je suis content de voir ça avec toi... »


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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] EmptyDim 25 Aoû 2013 - 14:04



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Thomas && Idril




Je scrutais la feuille de papier blanc que je tenais d’une main tremblante. Ça pouvait paraître bête mais je n’en revenais toujours pas du cadeau qu’il venait de me faire… Ce dessin… Qu’est-ce qu’il représentait pour lui… ? Qu’est-ce que ça pouvait bien signifier à ses yeux… ? Je n’en savais rien… Trop de questions, trop de question qui surgissaient sans prévenir dans ma petite tête trop remplie à mon goût. Tout ce dont j’avais envie c’était de couper mes pensées trop envahissantes. A ma grande surprise il voulut bien lever la tête, c’était sûrement grâce au fait que j’ai pris son dessin. Il me dit un merci surchargé d’émotions et je n’arrivais pas bien comprendre pourquoi… Ses yeux étaient remplis de larmes qui s’apprêtaient à couler mais qu’il retenait de tout son être et pour l’instant ça semblait fonctionner… Il me regardait dans les yeux maintenant et c’était tellement troublant, on aurait dit qu’il ne voyait pas moi, ou plus moi, en me regardant on aurait dit qu’il regardait autre chose, quelqu’un qui viendrait directement du ciel... Mais ce n’était pas du tout le cas… Il me regardait moi dans les yeux et il était animé parce que petit quelque chose que je n’arrivais pas à cerner. Ce garçon me perturbait énormément, je ne l’avais toujours pas cerné je n’arrivais pas à trouver comment il réagirait à l’avance. Je n’arrivais pas à le cerner… Lui tout entier… Il s’excusait encore… Il avait tout faux, le pauvre… C’était moi qui le mettait dans cet état… Je devais paraître triste mais ce n’était que parce que je n’aimais pas le voir comme ça… Surtout à cause de moi… J’étais impuissante alors que c’est qui déclenchait tout… Je ne savais pas comment réparer ma erreurs… J’étais toujours plantée comme une moins que rien qui se tient fermement les jambes contre la poitrine de peur de se faire transpercée le corps d’un couteau dans le cœur…

Et d’un coup, j’en discernais une… Une toute petite qui vint gâcher toute la force qu’il avait mise pour les retenir… Là, une toute petite larme qui roulait sur la joue et finir sa trajectoire en s’écrasant sur son bras plutôt musclé. Une toute petite… Une simple et toute petite larme pour tout gâcher… Et bientôt toutes les autres perles imitaient les premières et son visage fit office de cascade qu’il tentait vaille que vaille et coûte que coûte de contrôler mais faut pas se leurrer… C’était dur, de tout contrôler… Il raclait sa gorge, toussait, se calmait, essuyait ses joues humides, il faisait tout pour tenter de stopper cette situation qui devait être embarrassante devant mes yeux triste de le voir comme ça. Et de l’autre côté, tu avais moi, complètement nulle et impuissante, fixe et qui ne bougeait pas, comme une statue de glace au regard perdu. D’une voix qui se voulait plus courageuse que les autres fois il parvint à parler et s’expliquer sur ses larmes de trop pour lui. Je ne savais pas quoi dire quand j’ouvrais la bouche pour parler, pour le rassurer et pour lui dire que j’étais désolée, rien n’en sortit. Rien, aucun son alors que j’avais tellement de choses à dire, tellement de choses… Mes paroles était au bord de mes lèvres et elles ne sortaient pas. Traitre qu’elles étaient, elles me confortaient ainsi dans mon silence éperdument long et ma stature complètement stoïque, fixe.

Mais soudain, il bougeât et sans attendre, quand il passait son bras chaud autour de moi, une vague de chaleur m’envahie. Une bouffée légère et pleine de vie… Ça faisait tellement longtemps que je n’avais pas été comme ça… Au début, son geste m’avait surprise mais maintenant, il me permettait d’aller mieux… Beaucoup mieux même… Il me soulageait comme s’il venait d’attraper mon cœur à pleine main pour le changer par un autre, en meilleur état et plus légé, beaucoup plus légé. C’était tellement agréable que je surpris à lui rendre son étreinte, posant ma tête délicatement sur son épaule rassurante et passant mon bras droit autour de son torse mince, faisant légèrement tourné mon corps vers lui. Je tenais toujours son joli dessin dans ma main gauche dont le bras était écrasé contre son pollo blanc. C’était rare que je sois comme ça mais j’étais tellement bien dans ses bras… Je m’y sentais en sécurité et croyez-moi, c’est le plus beau sentiment du monde… J’aurais pu rester là des années et des années à juste être dans ses bras… C’était incroyable… Ça faisait des années qu’un homme ne m’avait pas prise dans ses bras, enfin, pas comme ça… Pas avec autant de gentillesse et de tendresse… La dernière fois que j’avais été telle quel, et encore je ne l’avais jamais vraiment été tellement j’étais apeurée, c’était avec l’autre la… Son souvenir me répugnait… Je n’avais pas envie de m’en souvenir tellement l’étreinte de Thomas soulageait mon cœur blessé comme une pommade qu’on passe en massant sur une entorse de la cheville. Sauf que là, c’était différent, totalement différent…

Comme il me l’avait demandé, je ne fis aucun commentaire sur ses chaudes larmes, de toute façon j’étais incapable de parler comme je l’aurais aimé… Donc j’embrassais sa joue, un baiser chaud posé sur sa joue humidifiée par les coulées salées qui s’y étaient étalées, de mes lèvres douces et timides. Presque en chuchotant, je lançais un « merci » quand je recalais ma tête au creux de son cou chaud. Un merci qui en disait long, un merci pour l’offrande en dessin qu’il m’avait faite, pour le petit bout de lui, pour les bras qu’il me prêtait en guise de réconfort. Merci… Merci pour tout ça et bien plus, en fait…
On aurait dit que le temps avait tourné et qu’il faisait beaucoup plus froid… Ce garçon me touchait beaucoup… Je ne savais pas ce qu’il avait de plus que les autres mais je sais que je n’aurais jamais agis comme ça en temps normal, ça aurait déjà fait bien longtemps que je l’aurais repoussé… Mais il avait ce truc qui faisait que d’une, je me sentais bien avec lui et surtout, en sécurité, et de deux, il avait ce… Je ne sais quoi… Ce truc en plus qui me faisait craquer et agir comme j’agissais depuis toute à l’heure avec lui… D’un revers de mon pouce faiblard, j’essuyais les perles sales qu’il avait malencontreusement laissées couler sur ses joues fraîche, des perles que je n’aimais pas voir, pas ici, pas à cause de moi…



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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] EmptyDim 25 Aoû 2013 - 3:46


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J'avais ridiculement tendu mon dessin, offrant ma chair à Idril. Je m'en voulais terriblement, j'en perdait mes moyens. Main tendue, j'avais de mal à retenir ce qui m'énervait le plus en moi, mes larmes. Pourtant j'y arrivais, plus ou moins. Elles ne faisaient que s'accumuler au bord de mes yeux, concentrant en leur centre toute la pression et la honte que je portait en moi. Énonçant mon discours honteux, je serrais mon t-shirt dans mon poing à m'en rougir la main. C'était mon point de force, le nerf qui ne devait pas lâcher où toutes mes larmes finiraient par glisser en déluge sur mes joues. Ce que je pouvais être viril comme garçon... C'est ironique bien sûr. Je serrais mes dents toutes autant que mon point, fixant inlassablement le sol. Puis quelque chose s'en alla loin de ma main tendue, emportant dans son sillage le poids que je portais sur mes épaules. J'avais l'impression que ce simple morceau de papier contenait toute la charge de mon salut. Elle venait de prendre le dessin, elle recevait donc volontiers mon don. Cela me soulagea à un point à peine envisageable, je me serais effondré si elle ne l'avait pas pris. Il était difficile de faire ce choix de se donner soit même, et lorsque ce choix est pris, c'est parce que l'on s'attend qu'il soit bien reçu. Je l'espérais moi, et je n'avais apparemment pas fait ça à tord. Surpris par cet accord, je relève doucement la tête vers elle.

« Mer... Merci… Je la fixais comme si je voyais un ange. J'étais incapable de réagir plus franchement tellement mon soulagement était grand, je le pensais à peine possible.
« Je ne voulais... Vraiment pas t'offenser... »

Reniflant comme un enrhumé, j'avais peine à croire ce qu'il se passait. Les yeux plantaient dans les siens, je ne fis pas attention et je fus trop distrait. Quelque chose venait de ruiner le peu de crédibilité qu'il me restait en temps qu'homme. Quelque chose de mouillée, de sincère mais d'incontrôlable. Une seule, infime et insignifiante, pourtant si importante. Cette larme qui s'était écoulée le long de mon visage pour venir s'écraser sur bras. J'eus un léger mouvement de recule, cachant mon visage sur le côté de mes bras pour venir pas si discrètement que ça essuyer mes yeux humides et légèrement rouge. J'avalais mes sanglots nerveux, provoqués par cette détestable hypersensibilité. Moi, de raison, je n'avais pas vraiment envie de pleurer, mais mon corps, trop vite débordé par les émotions, avait besoin de soulager et d'évacuer ce surplus. Raclant ma gorge pour avoir une voix claire et nette, je m'étale dans des explications confuses.

« Ce... Ce n'est rien... Ça m'arrive..très souvent...Je raclais de nouveau ma gorge. Je vais bien, c'est... C'est maladif. Avais-je dit avec un tant soit peu plus d'assurance. Ne fait pas attention à ça... »

Me calmant doucement, je me ressaisis assez vite. J'avais désormais l'habitude, mais je devais avouer que ce genre de situation m'embarrassais beaucoup et me rendait beaucoup plus fragile. Je respirais largement, histoire de réapprovisionner mes poumons et d'étouffer mes sanglots larmoyants. Je toussais même, faisant passer tout ça pour de la rigolade. Me redécouvrant au yeux du monde, j'éclaircis ma voix pour paraître crédible. Une fois de plus, je pose mon regard sur Idril qui me fixait aussi. Avais-je réussi à la sortir de son trou ? Je n'en savais rien, mais l’irrésistible envie de la prendre dans mes bras était toujours présente. Pour ne rien arranger, ma fragilité morale poussait ma raison à me dire "vas-y, fait-le !" Un conflit interne c'était donc installé, nous laissant alors dans un silence assez particulier. Quelques secondes passèrent, peut-être même des minutes je ne savais pas, avant que je prenne une décision. Enfin une décision... C'est vite dit. Sans prévenir, je donnais raison à mes envies, lâchant dans un murmure "Je... Je te prie de pardonner mes gestes futurs mais... J'en ai besoin, peut-être même nous en avons besoin..." avant de subitement m'asseoir à côté d'elle, la prenant avec agilité dans mes bras pour la serrer fort contre moi. Je n'avais pas ressenti ce sentiment depuis des années, de plus, je ne recevais pas cette étreinte mais je la donnais, s'en était d'autant plus fort. On dit que les câlins permettent de détendre les tensions du corps et d'être plus serein grâce au sentiment de sécurité produit par l'intimité. J'espérais cette affirmation vraie, autant pour moi que pour elle...


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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] EmptyDim 25 Aoû 2013 - 2:59



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J’étais enfermée, totalement renfermée sur moi-même j’avais les yeux baissés et ne plus voir ce rassurant azur que j’avais eu l’habitude de regarder dans ce parc me manquait déjà. J’étais complètement redevenue timide et pathétique. Il avait touché le point faible, un des seuls, mais bien le plus fort. Il avait fait remonté tous mes souvenirs qui me déchiraient de l’intérieur et que j’essayais de tous les moyens de repousser loin de moi et de mon esprit. Il m’avait titillé pile là où ça faisait mal et je m’étais braquée. Bêtement et faiblement comme un enfant qui décide de bouder parce que son quatre heures n’est pas sa pâte à tartiner habituelle étalée sur du pain frais. Mais là ce n’était pas ça, c’était différent. Je ne boudais pas mais c’était mes anciens réflexes qui remontaient à la surface et je me braquais, d’habitude c’était de peur de souffrir mais là je savais que je n’allais pas souffrir et je ne comprenais pas moi-même pourquoi je réagissais comme ça. Mais c’était plus fort que moi, il avait touché mon point faible et le problème c’est que ça c’était tout de suite vu, que c’était le point qu’il ne fallait pas toucher. J’avais enroulé mes jambes de mes bras et j’essayais du mieux que je pouvais de cacher tous les tâches jaunâtres qui tiraient sur le violet qui ornaient mes membres. Mais c’était plutôt compliqué, bah oui quoi, je n’avais rien sur le dos, et c’était là qu’en plus de me maudire moi, je maudissais l’été. Je préférais l’hiver là, j’étais à moitié à poil avec mon short court et mon débardeur en caraco clair. J’étais embarrassée, gênée, enfin tout ce que je pouvais être en ce moment même mais, juste après que j’eus fini ma tirade horrible et maladroite, j’entendais la voix du jeune homme qui avait perdu elle aussi son ton sûre d’elle et qui devenait à son tour maladroite. Je ne savais pas que c’était contagieux… Mais je m’en voulais soudain d’être comme ça. Enfin, pas soudain parce que j’e m’en voulais déjà. Il avait prononcé mon nom et on aurait dit qu’e les mots refusaient de sortir de sa bouche, prononcer mon nom l’avait déchiré de l’intérieur lui aussi et e me sentais énormément coupable. Et voilà, les paumés étaient de retour mais cette fois(-ci ce n’était pas pour la même raison que toute à l’heure. Non, non, là nous ne venions pas de nous embrasser en bravant toutes les règles du savoir-vivre quand nous venions de rencontrer quelqu’un, le jeune home avait juste innocentement posé une question qui m’avait piquée plus qu’une autre. Le pauvre, lui aussi il devait se sentir coupable…

Et puis, toujours sans relever la tête, j’entendais des élastiques qui s’étirait pour retaper contre du carton et je devinais qu’il s’agissait de sa pochette à dessin que j’avais eu l’honneur de pouvoir regardé un petit peu auparavant. Il m’avait offert un bout de sa vie, de son univers et je lui avais offert un petit bout du mien en échange. J’avais trouvé qu’il dessinait très bien même si ça ne restait pas digne des plus grands que je trouvais inégalable. Mais il dessinait vraiment très bien. J’avais même spécifié lequel de ses dessins est-ce que je préférais, oui, le petit ange gribouillé adroitement sur la feuille de canson blanche et épaisse. Je me demandais ce qu’il faisait tandis que j’entendais le carbone se décomposé peu à peu sur la feuille que je n’avais toujours pas vue. J’étais complètement arrachée dans la contemplation de mes genoux nus et trop fins pour être beaux. J’avais trop honte de le mettre dans une situation pareille pour relever les yeux vers lui et affronter ses yeux bleus d’azur. Non, je ne pouvais pas je n’en étais pas capable. Mais soudain, plus rien, je n’en entendais plus le crayon de bois griffonner sur le papier, non, plus rien, j’attendais qu’il dise quelque chose, qu’il prononce un mot, mais non. Tout ce que j’entendais c’était un grincement de feuille comme si on la secouait. Je me demandais ce qu’il pouvait bien faire avec sa foutue feuille, c’est vrai quoi, il n’allait quand même pas me dessiner, moi qui avais horreur de ça…Il se sentirait encore plus mal en me sentant énormément frustrée s’il était en train de figer mon portrait minable sur sa petite feuille de papier. Mais soudain sa voix attira une nouvelle fois mon attention et je relevais la tête vers le jeune garçon. Le découvrant plus proche de moi que j ne l’avais laissé. Il agitait une feuille devant moi mais j’avais mis un temps avant de voir de quoi il s’agissait. En fait, c’était l petit ange que j’avais tant aimé auparavant qu’il me tendait, seule différence c’est qu’il était maintenant brièvement achevé. Je plantais mes yeux noisettes dans ceux bleus océan de Thomas en attrapant doucement et timidement le dessin du jeune homme. Je ne savais pas comment réagir. J’étais touchée par ce cadeau qu’il me faisait. Je n’avais moi-même jamais donné aucun de mes dessins à quelqu’un, c’était un bout de nous-même, c’était comme si on donnait un bout de notre chère à quelqu’un, un bout de nous qu’on coupait, qu’on arrachait certaines fois même et qu’on offrait à quelqu’un. Une offrande en quelque sorte… Il était aussi perdu que moi et il ne savait pas quoi faire pour me faire oublier sa question maladroite. Je me sentais coupable à un point non imaginable… C’était tellement frustrant… Il parlait brièvement encore plus incertain que moi auparavant ou alors, presque de la même façon. Il était si amadouant, comme le chat botté qui fait son fameux regard dans Shrek. J’avais envie de le serrer contre moi tout fort… Juste au creux de ses bras ou plutôt… J’avais envie qu’il me prenne au creux des siens comme un papa, figure rassurante d’une famille bien bâtie quand sa fille vient le voir dans son lit pendant que maman dort à côté parce qu’elle a fait un cauchemar. Ici, c’était un peu le même scénario sauf que le cauchemar en question était cette fameuse question si redoutée et que la figure rassurante était aussi perdue que la petite fille cauchemardée. On n’était pas avancés… Mais, en le scrutant je pus voir qu’il serrait son poing… Oui il le serrait tout fort, je me demandais ce qu’il avait… Mais en regardant ses yeux je compris. Il avait des petites flaques d’eau qui naissaient au coin de son œil. Il allait pleurer ? Mais pourquoi donc ? Je ne sais pas mais en tout cas, il faisait tout pour ne pas laisser l’eau salée couler sur ses joues et il baissait la tête et au même moment, j’attrapais le dessin qu’il me tendait en noir et blanc. C’était trop beau… Tellement…Gentil ? De sa part de me donner ce dessin…à moi… Je ne sais pas moi… Je sais que si jamais je donnais un de mes dessins à quelqu’un c’était qu’il en valait vraiment la peine et que j’avais pleinement confiance en lui. C’était tellement intime…Que je me sentais presque bête de ne pas lui avoir tout raconté sur moi…



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MessageSujet: Re: Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas]   Quand l'Art s'en Mêle... [Idril & Thomas] EmptyDim 25 Aoû 2013 - 2:12


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Idril C. E. & Thomas A. B.



Points Communs en Points Communs...

J'étais heureux de voir mon enthousiasme partagé. Cependant, cet éclat de joie s'écroula à l'identique d'un château de cartes soufflé par un coup de vent. J'avais été ce vent, ce terrible courant d'air qui avait fait tout basculer. Pourtant elle avait rougi, mais ses rougeurs c'étaient envolées tout comme son splendide sourire à partir de ma deuxième question. Stupide question, toute aussi stupide que moi. J'avais l'impression d'avoir cassé l'un des piliers fragiles qui soutenaient notre relation nouvelle. Une relation à laquelle je tenais fortement, elle était ma première amie - même si ce baiser rendait tout ça quelque peu insolite - et je n'avais pas la moindre envie de la perdre. Elle s'éloignait doucement de moi. Comme feuille qui se déchire, je me sentis un peu mal. Pourquoi ? A trop vouloir comprendre, j'avais fini par touché point sensible, un point que j'aurais de loin préféré ne pas perturber. Je la voyais peu à peu se renfermer, et moi, impuissant, je me maudissais. Je me maudissais d'avoir déclenché cette réaction en chaîne qui l'enfermait peu à peu dans son cocon fébrile. Je ne voulais pas ça, je me sentais désarmé face à elle, je voulais l'aider, la sortir de là, mais j'étais faible, pas même capable de le faire pour moi. Elle s'étala dans des explications succinctes et difficiles, elle semblait à peine pouvoir parler.

« Euh… euh… Merci… Je… J’ai fait… Les premiers à mes seize ans… Pour une ou des… Raisons particulières… Mais… Mais… J’ai pas vraiment envie d’en parler maintenant… Je suis dé… désolée… »
Je la fixais comme si je venais de voir ma maison brûler à cause de moi. J'étais affreusement désolé, je ne savais pas comment me faire pardonner de l'avoir mis dans cet état et je m'en voulais terriblement...
« I... Idril... »

J'avais tendu doucement ma main vers elle, la posant avec attention sur son genou. Les mots refusaient de sortir de ma bouche alors que j'avais toute la volonté du monde de le faire. Mais cette peur de mal faire me tenaillait la gorge. Dans cette main délicate, j'essayais de lui faire comprendre que je n'avais pas voulu la blesser, que si je l'avais pu j'aurais aimé revenir en arrière, ne pas poser cette question stupide et lui demander pardon. Mais je ne pouvais rien de tout ça, il n'y avait que mon regard pour faire des allés et venus entre son visage et le sol. La subite envie de la prendre dans mes bras pour m'excuser me vint à l'esprit, mais je n'en fit rien, j'allais sans doute plus la choquer et la mettre mal à la l'aise qu'autre chose. Retirant ma main dans la désolation, je ne pouvais plus soutenir son regard, j'avais trop honte. J'avais baissé la tête, posant mes mains sur ma pochette à dessin en triturant mes doigts. Ma pochette à dessins... Comme survenue par un pur miracle, mon visage afficha l'expression d'un homme qui venait d'être illuminé par le sainte esprit. J'attrapa mon crayon tout en ouvrant ma pochette, y sortant mon ange. Après l'avoir rapidement posé sur ma pochette, je le survole du carbone en mine, fignolant les derniers détails avec agilité et précision. Une fois l'affaire conclue, je tends timidement mon dessin vers Idril, ne la regardant toujours pas en face. Ce que la pelouse pouvait être intéressante dans ces moments là !

« Euh... Tiens... J'agitais légèrement le dessin devant elle de sorte qu'elle le prenne Je suis... Sincèrement... Sincèrement... Désolé. J'avais l'air d'un chien mouillé sous la pluie qui venait de retourner chez lui après sa fugue Je... Je ne voulais pas... Vraiment... Je n'aurais pas dû poser cette question stupide... Évidemment que tu les as fait pour des raisons personnelles... Je suis bête et... Je ne réfléchis pas assez... »

Mes yeux c'étaient doucement humidifiés à mesure que je déblatérais mes paroles incertaines. Je serais le poing de ma main libre, m'empêchant donc de ne pas verser de larmes. Non, je ne suis pas une mauviette, je suis seulement atteint d'hypersensibilité. Une hypersensibilité qui m'avait toujours complexée, passant au yeux de tous pour un pleurnichard, même au près de mes parents. Pour un oui ou pour un nom, des larmes s'accumulaient dans mes yeux et je ne pouvais pas faire autrement. Cela ce manifestait généralement lors d'émotions fortes, comme à présent. L'ombre sinistre de la peur planait au dessus de moi, toujours cette peur de l'abandon qui me terrifiait jusque dans mes pires cauchemars. Dans mon poing fermé, je serrais à l'intérieur un bout de mon polo blanc et fin, en col V. Je sentais encore mon cœur s'écraser contre ma cage thoracique. Mes faiblesses cardiaques allaient vite me reprendre ici, j'en avais bien peur. Je tendais toujours ma petite feuille blanche sur laquelle était dessiné mon ange. Il représentait tellement, tellement de chose pour moi. La liberté que je cherche, mon envie de survivre dans ce monde, l'immensité béate de l'univers, l'intensité du soleil, ce qui pouvait m'attendre là-haut si toute fois j'y allais... Une petite partie de moi que je donnais volontiers à Idril. J'avais l'impression que je pouvais lui fournir support avec ça, comme si ça allait lui permettre de sortir de sa petite bulle isolée. Dans tout les cas, je l'espérais profondément... Je voulais la sortir de son introversion, je le faisais comme j'aurais voulu qu'on le fasse... Pour moi...


~ ...To Be Continued... ~
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