Animals want to be free too || Johan [TERMINÉ]

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Animals want to be free too

Johan ☂ Evan

C'était fini. Tout était fini. Toute cette histoire avait finalement prit fin. Fini le stresse de peut-être mourir bouffer d'une minute à l'autre. Le fauve avait été capturé, l'ambiance devenait plus paisible, les gens se faisaient moins angoissés et bien entendu, les journaliste commençaient à arriver. À croire qu'ils jouissaient du malheur des autres. J'étais assez content d'être avec Boo en ce moment. J'imagine que plus tard, après l'université, on se reverrait et on se racontera cette histoire en riant. Je pourrai la raconter à mes enfants aussi.

Cette simple idée me donna la chaire de poule. Des enfants. Oui, j'ai bien envie dans avoir, mais je suis tellement incapable d'être fidèle… Soudainement, mon futur m'inquiétait. J'étais incapable d'avoir une réelle petite amie et même relation. Je passais mon temps à changer de lit et à combler mon petit plaisir personnel. Et si demain je me réveillais et me rendais compte que j'avais maintenant 45 ans, que je suis un vieux dégoutant qui regarde toujours les poulettes de 20 ans comme un gros pervers, que je n'ai ni femme, ni enfant, ni famille que Annia, elle, est marié avec son bolosse et a une merveilleuse fille qui lui ressemble comme deux goûtes d'eau. Tous mes amis seront mariés et trop occupés pour me voir. Je vivrai dans le même appartement minable que quand j'avais 25 ans et Tess ne ferait que me rappeler que j'aurais dû arrêter mes conneries bien plutôt et me trouver un vrai travail, une vraie fille et un vrai futur. La voix de Boo me sortit de mes sombres pensés sur mon futur. Tant mieux, je n'avais vraiment pas envie d'y penser. Elle me répondit que c'était surement mieux qu'on se soit éloigner à quoi je répondis d'un hochement de tête et d'un sourire.

J'accompagna Boo dans la dégustation de notre breuvage. Le liquide me fit du bien et m'apaisa. Je sentis les bulles encore fraiches coulés le long de mon cou, se qui me fit un peu rire. Drôle de sensation, non? Étrangement, la jeune femme me sembla timide, presque malaisé. Peut-être que j'avais été trop brutale avec mes câlins et tout. Après tout, elle était mon ex et nous n'avions pas réellement parlé depuis un moment. Après une autre gorgé, elle me demanda quoi de neuf. Je lui répondis vaguement, pour ne pas l'embêter avec mes problèmes.

Finalement, nous passèrent la journée ensemble à rattraper le temps perdu. Peut-être que j'aimais mieux avoir Boo en amie? Oui, amie, ça sonnait bien. Post-it à moi-même, ne jamais lui dire pour toutes les fois où je l'ai trompé...

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On marchait côte à côte dans les rues de Miami, à la sortie du Zoo. Il y avait une foule devant le centre animalier, entre les journalistes très rapides et déjà au courant qui s'étaient précipités sur les victimes qui ressortaient de cet endroit un peu choqués, les gens qui étaient autour et qui venaient voir ça comme s'ils espéraient voir des cadavres, des lambeaux de chair pour se distraire. Nous, on sortait juste de là, avançant alors lentement vers le parc le plus proche. J'étais encore un peu sonnée par ce qu'il s'était passé, après tout c'est tellement rare et presque impensable ce qu'il nous était arrivé. Jamais je n'aurai pu penser vivre un truc pareil. Evan et moi marchions donc lentement et en silence, sans que ni l'un ni l'autre ne parle réellement. Ca faisait un petit moment que lui et moi n'avions pas partagé un moment juste ensemble, tous les deux. Nous étions dans la même classe et c'est ce qui nous avait rapproché, certes, mais après la rupture, on avait gardé le contact. On continuait à se parler sauf qu'on ne se voyait plus juste tous les deux. On se voyait avec la bande de la classe, on se voyait pour les cours, on se croisait en dehors mais c'était tout. Je ne pouvais pas dire que cela me manquait puisque notre histoire avait été un réel échec. On ne s'entendait pas aussi bien qu'en amitié. On n'était d'accord sur rien, on n'aimait pas les mêmes choses et puis surtout, nous ne voyions pas la vie de la même façon et du coup, bien entendu, ça créer des couacs qui ne peuvent pas forcément être enfouis. Alors voilà où en est était à présent, à se retrouver par hasard ici, ce jour précis où il se passe cette chose étrange. Peut-être était-ce ce qui allait nous relier l'un à l'autre, amicalement parlant bien entendu?
Evan nous prit deux sodas, m'en tendant alors un et désignant un banc tout proche de son menton. Je le suivis en le remarciant pour la canette et m'installa sur le banc. Là, il passa un bras autour de moi pour me coller contre lui, afin de me prendre un peu contre son corps, m'indiquant alors que je lui avais manqué. Etrangement, je ne me sentis pas très à l'aise. Je n'aimais pas les relations de ce style avec mes exs. Nous n'étions plus ensemble et de ce fait, il fallait qu'on garde une certaine distance afin de ne pas replonger dans un semblant de vie amoureuse. Je me raidis alors de tout mon long et attendis qu'il termine son calin pour mimer une mine un peu gênée.

« Oui mais en même temps il fallait qu'on s'éloigne un peu. Je pense que ça nous a fait du bien, non? »

Je lui souris timidement et ouvris ma canette pour en boire quelques gorgées bien fraîches. Ca faisait du bien de boire un peu sous cette chaleur et ces émotions intenses. Après quelques minutes, je fini par ajouter :

« Alors, quoi de neuf depuis le temps? »

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Johan ☂ Evan

Je me demandais encore comment un tel chose avait pu nous arriver à nous. Souvent, on entendait ce genre d'histoire à la télévison ou que c'était arrivé aux amis des amis de nos amis, alors on se dit que ça n'arrive qu'aux autres, ça n'arrive pas aux personnes normales comme nous et puis paf! au moment où on s'en attend le moins, ça nous tombe dessus. Heureusement, il n'y avait eu aucun mort et aucun blessé. Mais il y avait un point positif à cette histoire. J'avais retrouvé mon ex-petite amie. Certes, j'aurais aimé mieux la revoir dans d'autres circonstances, mais bon. La sentir dans mes bras me rappelaient de merveilleux souvenirs. Nos longues promenades main dans la main, nos soirée télé et toutes les fois où on sortait ensemble. À vrai dire, j'étais vraiment bien avec elle, mais je suis un Pi Sigma et je ne peux pas m'empêcher de draguer. J'avais couché quelques fois avec d'autres filles et en draguaient à la première occasion. Soudainement, je comprenais le fauve en fuite. Il avait trouvé une sortit et c'était précipité à l'extérieur pour chasser des proies. J'étais comme lui. Lorsque j'étais dans une relation trop sérieuse, j'avais l'impression d'être dans une cage qui m'oppressait. Dès que je vois une faye, je trompe ma copine et quand je me fais prendre, ça a l'effet d'un calmant sur moi et j'essaie de me faire pardonner.

Je fais vraiment attention quand je drague ou couche avec d'autres filles que la mienne. Quand je pense à tous ces mecs qui collent d'autres filles en public quand leur copine n'est pas là et après, ils sont surpris qu'elle le sache! Stupide.

Nous quittions les guichets quand une femme représentatrice télé se mit à m'interviewer. Je répondis à ses questions pendant quelques minutes, avant de prendre la main de Johan et partit sans vu ni connu. Elle me dit qu'elle préférait le parc qui était à quelques minutes d'ici. Je la suivit, toujours ce petit sourire aux lèvres. Mes muscles commençaient à se détendre et mon coeur à ralentir. Je comprenais que cette histoire était bien fini et derrière moi. Une fois au parc, je nous acheta deux sodas, lui en tendant un, je pointa un banc plus loin où nous nous installèrent. Je serrais un de mes bras autour d'elle. "Tu m'as manqués Bou!"

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J'avais perdue mes moyens lorsqu'Evan avait voulu faire son héro. S'accrochant à lui comme une moule à son rocher, je ne voulais pas le laisser se mettre en danger et prendre le risque de le perdre. J'étais peut-être lâche, mais si j'avais bien retenue une chose de la mort de mon frère Ryan, c'était que parfois, oui, il ne fallait pas jouer au héro et qu'il fallait juste se mettre à courir le plus vite possible loin de la source de danger. Mais ça... il y avait encore des têtes brûlées qui se croyaient plus fortes que tout. Evan n'était certainement pas plus fort qu'un Tigre et encore moins d'un éleveur. Il n'avait même pas à imaginer une situation dans laquelle il sauverait tout le monde, c'était absolument absurde. Il me tenait dans ses bras, me déposant un baiser sur le front et me gardant contre lui. Je sentais sa chaleur, sa force, son réconfort et je devais avouer que cela me plaisait. Il me faisait toujours de l'effet, c'était certain. Même si on n'était pas resté très longtemps ensemble, on s'était plu. C'était une évidence. En tout cas pour moi, c'était le cas. Vraiment.

Le message de libération résonna enfin dans les hauts parleurs. Tout le monde lança des « Ahh ! » certains même, applaudissaient. Moi, je ne comprenais juste pas comment cet incident avait pu avoir lieu, dans un tel endroit. C'était pas une petite ville, ce Zoo devait accueillir des centaines de gens par jour, comment c'était possible ce genre de chose? Je ne comprenais pas... Mais je savais que quelque chose n'allait pas rond. Je souris faiblement à tout ceux qui avaient partagé notre cachette, les regardant alors soulagés et déjà la plupart, avec leurs téléphones prêts à l'emploi. Moi, je me tenais encore à Evan, il me conduisait vers la sortie du zoo. En silence. J'étais encore un peu sous le choc de ce qu'il venait de se produire, personnellement et j'avais tendance à regarder partout autour de moi, pour vérifier qu'aucun autre animal n'était sorti.

Arrivé aux guichets, on nous remboursa nos places, ils s'excusèrent et on pouvait même voir les camions des secours, présents, au cas où un blessé ferait son apparition. Ils voulurent nous faire un examen rapide, pour savoir si nous n'étions pas désorientés ou trop choqués.

« Non-non, juste besoin de me poser quelque part, mais ça va ! » Leur répondis-je alors avec un signe de main.

On s'éloigna un peu des grilles et de l'agitation et là, Evan me proposa une sortie en ville. Ciné, parc, bistrot? Qu'est-ce que je préférais. Hum... être le plus loin possible de cet endroit et aussi de la mer, autant opter pour le parc et puis, on y trouverait des stand de bouffe et de boisson, genre des hot-dogs. Ca nous ferait un peu de bien de manger aussi je pense.

« Dans un parc? Je crois qu'il y en a un quelque part par là. » Désignais-je du doigt. « On pourra y trouver à manger et à boire je pense... »

Ma voix était étrange et même moi, j'étais un peu au ralenti, comme si j'étais encore un peu sonnée par tout ça. Rien d'inquiétant hein, juste que mon cerveau bouillonnait alors que mon corps était comme un vieux chewing-gum collé à une semelle.

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Animals want to be free too

Johan ☂ Evan

Mon coeur battait à toute vitesse et même si j'essayais de ne pas paniquer, de rester fort, la goûte du sueur qui perla sur mon front m'en montra le contraire. Après tout, j'étais humain, comme tous les autres dans cette pièce. Et le fauve était loin d'être humain. S'il réussissait, il nous déchirerait tous en mille morceaux avant de nous dévoré avec ce regard malfaisant qui est loin, mais très loin d'humain. Je voyais toutes ces personnes avec nous, mes bras autour de Johan, je tentais de la réconforter. Je regardais un peu partout, à la recherche d'une arme. La corde? Le tournevis? Un toutou de tigre? Merde, nous étions dans une boutique souvenir, il n'y avait pas une seule putain d'arme contre un tigre frustré d'être resté en cage tout ce temps. Je tenta de regarder par-dessus le contoir. Je ne perçu aucune animal, aucun fauve, aucun tigre. Alors que je me levais pour aller voir s'il était partit, si l'on pouvait se sauver, je sentit mon ex petite amie me tirer et me crier après. Surpris, je fis les yeux ronds, puis retourna à ses côtés, un peu gêné. Je m'excusa et déposa un baiser sur son front. Elle me manquait cette fille. Elle avait été ma première copine après Annia et même si la tromper était un jeu d'enfant, elle me plaisait encore aujourd'hui. Oui, elle me plaisait. Je ferma les yeux et déposa ma tête par-dessus la sienne, ces petits moment en tête à tête me manquaient presque autant qu'elle.

Bientôt, un rugissement se fit entendre, puis un vague message malaisé que je n'écouta qu'à moitié. "Le tigre vient d'être neutralisé ! Vous êtes invités à regagner lentement les sorties du parc où vous serez remboursés intégralement. Tout le Parc Zoo s'excuse pour cet incident qui n'a fait heureusement, aucune victime." Je soupira. C'était fini, le cauchemar était terminé. Je serra Johan dans mes bras et l'aida à se relever. "Vient, on fou le camp de ce zoo et on sort en ville!" Toujours ma main dans la sienne, nous nous dirigeâmes vers les guichets où nous fûmes rembourser. Une fois sortie, je lui proposa quelque chose. "Alors, tu préfères aller dans un parc, dans un bistro ou un film au ciné'?" dis-je avec un sourire charmeur.

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❖ Animals want to be; ft. Evan

free

Derrière le comptoir se trouvait déjà pas mal de personne. Un couple de vieux, une mère et sa petite fille et puis un jeune homme à peine plus vieux que nous. J'étais toujours dans les bras d'Evan, m'accrochant à ses bras et ayant replié mes jambes contre son torse. J'entendais le tigre rugir contre la façade qui nous protégeait, la petite fille pleurait à chaudes larmes et le couple de vieux ne semblait pas plus fier. Mon regard croisa celui du jeune homme, il nous observait, il avait l'air étrangement calme. Moi? J'étais complètement paniquée, ce genre de situation est tellement improbable aussi ! Pourquoi avait-il fallu que ça me tombe dessus? Je m'accrochais davantage au bras de mon ex petit ami et je nichais mon visage dans son coude. J'entendis alors sa voix me murmurer chaudement à l'oreille :

« Ce n'est rien. Je... Tout va bien aller, tout le monde va s'en sortir saint et sauf. Je te le promets. »

Comment pouvait-il me dire ça? Un animal c'est tellement instable... Surtout les fauves ! Il pouvait réussir à passer, casser la fenêtre et s'engouffrer ici avec nous et après? Il allait jouer avec nos corps, comme des poupées de chiffon, il allait faire de nous, des lambeaux de chairs, il nous dévorerait les uns devant les autres. Cette vision hanta mon esprit et je m'accrocha un peu plus à Evan, je ne pouvais plus bouger. J'avais trop peur qu'un seul mouvement de ma part me coûte la vie. Que ça n’excite le fauve et qu'il ne fasse qu'une bouchée de nous. Personne ne bougeait en fait, hormis Evan, qui se redressait de temps à autre pour voir si le tigre était toujours là. Bientôt, je n'entendis plus les bruits de l'animal, Evan lança alors :

« On doit faire quelque chose, on ne peut pas rester ici pour toujours... »
« Je t'interdis de bouger le petit doigt ! » Gueulais-je alors, prise de panique. « Ce n'est pas le moment de faire le héro, laisse ça aux professionnels. Tu restes ici »

Bien entendu, je n'avais aucune raison de voir mon ex petit ami se faire dévorer par un tigre sous mes yeux, je ne voulais pas perdre un ami aussi précieux mais surtout : je ne voulais pas me séparer de lui. Hors de question. Je resterai ici aussi longtemps qu'il le faudra, mais ça ne devrait plus être si long maintenant ! Les dresseurs avaient des somnifères, ils n'allaient pas tarder à en administrer un à ce fauve. Il fallait être patient et surtout, ne pas être con. On entendit alors un rugissement lointain suivit d'une annonce prononcée d'une voix vraiment mal à l'aise :

« Le tigre vient d'être neutralisé ! Vous êtes invités à regagner lentement les sorties du parc où vous serez remboursés intégralement. Tout le Parc Zoo s'excuse pour cet incident qui n'a fait heureusement, aucune victime. »

Je n'entendis pas la suite, je me sentais tout d'un coup, presque immédiatement, soulagée. Je soupirai un grand coup, contente que cet épisode soit enfin terminé. Aidée d'Evan, je me releva alors péniblement tandis que le petit groupe que nous formions ouvrait la porte pour sortir de notre cachette.

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Johan & Evan

Ça ne pouvait pas nous arriver à nous. Ces trucs là n'arrivaient que dans les stupides télé-série Américaine. Pourtant, le tigre était bien réel. Son regard malveillant et ses crocs dehors aussi l'était. Non, je devais rêver... En venant ici, je comptais voir des animaux de près, mais pas aussi près que ça. Tout se que je sais après ça, c'est que j'ai vu Johan et je lui est foncé dessus. Elle devait surement être inconfortable de la façon que je la tenais, mais je crois que tout comme moi, elle s'en foutait bien avec le tigre qui nous suivait sournoisement. Il marchait de plus en plus vite. J'avais le souffle coupé, j'avais mal au ventre et à la tête. J'entendais le souffle rauque de Johan, mais je ne ralentissais pas. C'était impossible et ça pourrait nous coûter la vie. Dès que je vus la boutique souvenir à quelques mètres, j'ai accélérer. Dès que nous fûmes entré, je nous installa derrière le comptoir où déjà un couple de personnes âgés, une femme et sa fille ainsi qu'un homme qui devait avoir 23 ans. Je tente de reprendre mon souffle en m'expliquant et je m'acote sur le bureau des ventes. Johan avait atrocement peur et je la comprenais très bien, mais je devais être plus fort que les autres. Je le devais. J'entendais toujours le tigre frapper contre la porte de verre. Je voyais la petite fille pleurer et ça me fendait le coeur. Je serrais Johan dans mes bras. "Ce n'est rien. Je... Tout va bien aller, tout le monde va s'en sortir saint et sauf. Je te le promets." Pourquoi les stupides employés ne l'attrapaient pas? Une fléchette dans le coup et on le remet en cage! Il était facile à trouver, il me semble! En tout cas, moi, je savais très bien qu'il était tout près. Il savait aussi bien où nous étions que nous savions où il était. Il était simplement à environ 3 mètres de nous. Heureusement, la porte était fermé et il ne pouvait pas nous voir directement. J'imagine que dans quelques minutes, il partirait, trop fatigué d'attendre sa proie. Je releva un peu la tête pour voir que le tigre n'était plus là et que le zoo était complètement vide. Personne ne bougeait ou parlait, perdu dans leurs pensés. Allait-on mourir? Je m'inquiétais pour la jeune fille. Encore toute petite... "On doit faire quelque chose, on ne peut pas rester ici pour toujours..."
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28 Avril 2013.

Dimanche, ça ne fait que quelques jours que je suis en Floride. Je m'habitue petit à petit à l'ambiance et à mes proches. Je traîne dans le lit, j'ai une chambre à moi toute seule, je compte en profiter un petit peu. Je m'étend de tout mon long dans mes draps, je sens la lessive de ma maman, ça me fait du bien. J'aurai aimé me réveiller dans ma chambre, que Zoé vienne me sauter dessus, que je sente l'odeur des tartines grillées, du cacao chaud... Mais non, il n'y a rien de tout ça. Je n'ai pas encore décoré ma chambre, c'est assez vide, je ne me sens pas spécialement à l'aise. Je fini néanmoins par me lever d'ici, j'ouvre mes volets et je souris à la vue de ce soleil et de cette chaleur qui m'entourent. Je sors de ma chambre pour aller déjeuner, je me fais un chocolat chaud et je me fais griller du pain. Je déjeune en compagnie d'autres Lambdas, l'ambiance est assez sympa. Je remonte ensuite pour me doucher et m'habiller. J'opte pour un short en jeans et un tee-shirt imprimé blanc avec des converses. Je prends mon sac, on m'a parlé hier d'un Zoo en ville qui était génial, du coup, je prévois d'y aller. Ca va être super. Je quitte la maison, saluant tout le monde, puis je me dirige vers la bouche de métro la plus proche. Je grimpe dans celui qui me déposera au Zoo et après environ 10 minutes, j'arrivais à destination. Honnêtement, on aurait pu croire à un parc d'attraction plutôt qu'un Zoo. Il y avait des stands de nourritures, de la musique etc... J'adorais cette ambiance, il faisait vraiment beau en plus ! Je pris mon billet et m'avança donc vers l'entrée, je souriais et m'approchais au mieux des animaux. Lorsque je pouvais en caresser, je le faisais.

Alors que je me promenais dans les petits chemins, entre les gens, j'entendis des cris, des hurlements et puis la foule qui commençait à paniquer. Avec les gens autour de moi, on se demandait ce qu'il se passait, on s'interrogeait alors quand :

« Cher clients, nous vous prévenons que le tigre de bingal a été libéré par accident, nous vous demandons de... »

Mon sang ne fit qu'un tour. Mon Dieu. Mais ça n'arrive jamais ça ! Ca ne se passe que dans les films ! Les gens me bousculent et je fini par tomber. On me marche sur la main, je pousse un cri. Je fini alors par me relever, essayant de ne pas tomber, lorsque mon regard se fige sur l'animal en face de moi. Il se trouve sur un stand de nourriture, il nous observe, il nous guette. Moi? Je l'observe sans bouger, je suis tétanisée, je n'ose plus rien dire, plus rien faire et même : à peine respirer. Je suis paralysée de peur. Soudain, je sens une présence, quelqu'un me bouge de là, me prenant dans ses bras. Je suis dans une position inconfortable et surtout : je vois le tigre blanc qui commence à vouloir nous courir après. Il se rapproche à une vitesse folle, nous entrons alors dans un bâtiment, derrière un comptoir où se sont déjà cachés des gens. Le tigre est arrêté avec le mur, j'entends sa colère, il pose ses pattes sur le mur et à un moment donné, il frappe par accident dans une vitre. Je cri. J'entends que l'homme qui m'a emmené ici me parle, je reconnais sa voix, ça me dit quelque chose. Je n'ose plus bouger, je ferme les yeux, je respire comme un buffle. Je fini néanmoins par l'observer : Evan. Mes yeux s'écarquillent et je lui dis en souriant :

« Qu'est-ce que tu fous là? C'est toi qui?... Merci Evan, vraiment merci. »

Mon ex, Evan. Ca n'a pas duré longtemps nous deux, mais on est proche, parce qu'au fond, on était sûrement que des amis. Alors oui, on a une belle relation quand même et jamais je n'aurai pu croire qu'il serait là aujourd'hui et surtout : qu'il me sauverait la vie face à un tigre ! Ma main s'était posée sur la sienne, instinctivement et je ne comptais pas la lâcher de si tôt. Hors de question.

fiche crée par (c) eylika. modifiée par L.

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Johan & Evan

Mes paupières s'ouvrirent lentement, les doux rayons du soleil pénétrait difficilement ma chambre. Je m'étira longuement et ferma les yeux une nouvelle fois. Je n'avais pas envie de me lever, encore moins de sortir d'ici. Je voulais simplement rester couché comme ça sur mon lit qui à ce moment, me paressait le plus confortable au monde. J'étais trop fatigué pour penser. Surtout trop lâche aussi. Mes muscles se relâchèrent et je retomba dans un sommeil profond. Quelques heures plus tard, je me réveilla une nouvelle fois et cette fois-ci, je n'avais pas envie de me rendormir comme il était déjà 12h. Je me plaça sur le dos, les mains derrière la nuque, le regard fixé sur le plafond beige. Je repensais à ma soirée d'avant hier avec Cheyenne. Cette soirée qui avait été mouvementé en émotion et en coup de point. Oh, bien sûr, je ne parle pas de coup de point par rapport avec Che', je parle du mec avec qu'il elle était entrain de coucher quand je suis venu lui rendre visite. Je ne sais pas trop pourquoi, mais cette fille me fait étrangement pensé à ma soeur. C'est pourquoi je m'étais donné le but de la protéger. Un mec qui la touche est également un homme mort. Et puis il y avait Arizonna, cette rencontre qui avait changé un peu mon chemin à Wynwoodhs. Elle était gentille, belle, sexy, intelligente, tout se qu'il faut. Pourtant elle refusait de coucher avec moi et je n'essayais pas de la draguer pour qu'elle le fasse. Je laissais les choses aller comme elle devait et si on coucherait ensemble tant mieux. Il y avait aussi Nina et Masha... J'avais beaucoup trop de femme dans ma vie, un autre avantage d'être un Pi Sigma.

Lentement, je me leva et tira les rideaux qui firent pénétrer la lumière. Je me cacha les yeux de ma main et me dirigea vers la cuisine en boxer où je me fis à déjeuner: une simple toast au cheez-weez. Je sauta dans la douche et me lava les dents. Trente minutes étaient déjà passés à me préparer et je ne savais pas se que j'allais faire de ma journée. J'avais envie d'être seule. Vraiment seule. Pas de filles à draguer et encore moins de mec avec qui écouter le foot. J'étais fatigué de cette routine qui était super au début, mais qui devenait ennuyante. J'ouvris la télévision qui tomba sur une chaîne de nouvelle. Tout en mettant mon jean, j'écouta d'une oreille plus ou moins attentive. "Maintenant, nous voudrions féliciter notre zoo local, à Miami, qui vient de gagner le prix du zoo le plus sécuritaire et le mieux construit pour les animaux! Ce zoo a été créé en..." Je cessa d'écouter et enfila un chandail à manche courte avec une tête de mort dessus. Le zoo! Ce serait parfait! Je descendit vers ma moto et me dirigea vers le zoo que les gens décrivaient de fantastique.

Une quinzaine de minutes plus tard, je franchis la grille de fer du zoo et acheta mon billet. Des stands à ballons et à barbe à papa était installé un peu partout et d'énormes cages se côtoyaient. Je commença par celle du gorille, puis du lama. Bientôt, je me dirigea vers celle su tigre alors qu'un message paniqué sortit des caisses de sons partout dans le zoo. "Cher clients, nous vous prévenons que le tigre de bingal a été libéré par accident, nous vous demandons de..." Tout le monde se mit à courir vers la sortie sans écouter le reste du message. Je regardais partout autour de moi et puis je le vus, il se tennait debout sur un stand au loin, fixant tout ce tas de nourriture. Je vis une crinière rousse au milieu de tous ces gens, qui semblaient figés ou perdus. C'était Johan! Elle faisait quoi ici? Johan était mon ex. Nous nous avions laissé pour prise de tête trop fréquente et je ne lui avais jamais avoué que je l'avais trompé à mainte reprise lorsque nous étions ensemble. Nous avions gardés contact et étions assez proche. Je me mis à crier son nom sans succès, puis je me mis à courir vers elle en voyant le tigre s'approcher. Je la prit dans mes bras en poche de patate et me mit à courir vers un magasin souvenir pas très loin. Je poussa la porte et la déposa derrière le contoir où je m'asseoya aussi. "Désolé... ça me paraissait la meilleure technique pour aller plus vite." Et après ce zoo gagner un prix pour la sécurité? Sécurité mon cul...
(c) fiche par ocean lounge