let's try to be normal ~ ft. Charlott [X]

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Une énième coup de langue vint déchirer d'un frisson la colonne vertébrale de la jeune fille qui pour la énième fois se cambra. Elle n'était pas vierge. Elle n'était pas inexpérimentée et pourtant de mémoire d'héritière elle ne se souvenait pas avoir reçu autant de plaisir durant les préliminaires. Il était canon et en plus il faisait des merveilles sur son corps. Même pour une jeune fille pourrie gâtée jusqu'à la moelle Charlott ne pouvait décement rêver meilleur amant. Enfin.. Elle avait 17 ans, elle était jeune, elle avait encore beaucoup d'expériences a découvrir et pour autant, sur le moment, Charlott ne pensait pas découvrir quoi que ce soit de mieux. Elle se cambrait, laissant son corps et son intimité plus accessible que jamais a l'etudiant. Ses doigts serraient les draps de soie et c'était sa façon elle de calmer les cris de plaisirs qui cherchaient a s'échapper de sa jolie bouche. La jeune fille était a la fois crispée et détendue comme jamais. Son corps exprimait au centuple tout le plaisir qu'elle pouvait ressentir. Elle ne savait pas exactement ce que faisait en elle le blond mais ce qu'elle savait c'est qu'elle resterait bien des heures a se faire chouchouter comme ça.

Lorsque les lèvres de Jeff quittèrent son intimité la jeune brune se sentit a la fois frustrée et soulagée. Frustrée parce que la jeune fille n'avait jamais autant aimé être passive et soulagée parce qu'elle aussi allait enfin pouvoir s'amuser un peu a faire gémir le jeune homme. Pour le coup c'était surtout elle qui avait fait du bruit pour l'instant. Les draps de la jeune fille étaient froissés, elle se sentait brûlante, une fine pellicule de sueur commençait a maculer son dos mais la jeune fille n'avait que pour seule vrai sensation le membre lourd et gonflé de désir de Jeff qui glissait le long de ses cuisses et de son ventre. Elle embrassa avec passion le blond comme pour lui montrer sa gratitude suite a ce même de plaisir a l'état pur. Elle continuait a caresser son corps qui était de nouveau accessible a ses mains baladeuses. Elle supplia son amant de la prendre et avant même qu'elle finisse sa phrase elle le sentit un elle.

Un hoquet de plaisir échappa a la lycéenne en sentant la chaleur et la force qui entrait en elle. Pour mieux le sentir, pour mieux se coller à son corps, la jeune fille remonta des genoux vers elle et entoura le corps du jeune homme de ses jambes. Les vas et viens que la jeune fille ressentait en elle était le meilleur des remède au plaisir qu'elle venait de recevoir de la langue de l'étudiant, toujours plus de plaisir. La jeune fille laissa le jeune homme s'occuper du rythme mais n'était pas passive pour autant. Elle embrassait avec ferveur les épaules du jeune homme, sa mâchoire carrée. Ses mains caressait le dos mais surtout les fesses du jeune homme qu'elle découvrait pour la première fois. Elle laissait une totale liberté au jeune homme qui tout en allant et venant en elle l'embrassait fougueusement ou lui massait les seins.

Charlott leva le regard vers le visage de celui qu'elle venait finalement de rencontrer et qui pourtant elle éprouvait un désir irrépressible. Il était beau, elle l'avait remarqué a la seconde ou elle lui avait parlé. Mais il l'était encore plus maintenant. Ses yeux brillaient de désir, ses pommettes étaient rougies par la chaleur que les deux corps dégageait, sa mâchoire était crispée dans un soucis de concentration sur le corps de la brunette. Il était beau et Charlott laissa une de ses mains caresser son visage tendrement tandis qu'elle ressentait le jeune homme être plus rapide et plus brusque en elle ce qui lui soutira maintes expressions de plaisir.

Les mains du beaux blond se glissèrent alors sous ses fesses puis la jeune fille se sentit soulevée par le bassin et au prix d'un abdo souple la jeune fille se redressa et glissa ses jambes autour du jeune homme. Cette position était.. Très jouissante. La jeune fille était dans un équilibre très précaire et elle pouvait seulement s'accrocher au cou du jeune homme comme une naufragée a sa bouée. Elle sentit les mouvements en elle plus difficiles et mais plus profonds étaient si forts que la jeune fille balança sa tête en arrie et ses long cheveux pour mieux apprécier les vas et viens tandis qu'elle mordait de nouveau ses lèvres pour ne pas crier. Tout son corps était en ébullition. Elle était bouillante collée contre le corps de Jeff et elle le sentait en elle tout aussi brûlant. La jeune brune se consumait corps et âme dans les bras de son amant.

La jeune fille sentit le jeune homme se lever et interrompre les vas et viens le temps de la caler contre un mur. Et Jeff venait de réaliser un gros fantasme de Charlott. Faire l'amour en était portée. Être portée avait tout une signification pour la brune. Bon, le fantasme n'était pas encore total il manquait l'eau chaude et la vapeur de la douche autour d'elle. Mais pour le moment Charlott n'y pensait absolument pas savourant chaque coup de rein du blond qui la faisait entrer en elle. La jeune fille labourait de ses ongles la nuque du jeune homme qui la faisait jouir. Elle ne le faisait pas au point de lui faire mal. Elle le faisait au point qu'il sente bien a quel point elle prenait du plaisir.

Elle respirait difficilement et Jeff aussi, si bien qu'il haletait lorsqu'il lui demanda si il lui avait déjà dit a quel point il la trouvait belle. Et il la surnommait princesse. Princesse.. Ce surnom commençait a être adopté par l'entourage de Charlott finalement. Son père l'appelait comme ça depuis tours, Duncan làppelait comme ça pour la taquiner et maintenant Jeff quand il la complimentait. Venant de la bouche de Jeff cela avait quelque chose je particulièrement agréable

- Je crois b-bien.. Mais tu es aus-aussi attirant et c-canon..

Les mots sortaient difficilement de sa bouche. Pas parce qu'elle ne voulait pas avouer au jeune homme qu'elle le trouvait séduisant mais parce que elle avait déjà du mal a respirer sans faire cet effort. Son cœur bâtait a mille a l'heure. Son cerveau avait besoin d'oxygène pour continuer a suivre dans ce tourbillon de plaisir. E d'autant plus qu'elle voulait que ça ne s'arrête jamais. Un énième coup de rein, plus fort cela ci, arracha littéralement un cri de plaisir a la brunette qui leva le menton vers le plafond comme pour évacuer tout le plaisir qu'elle avait en elle.

Cela ne d'avait pas s'arrêter. Pas maintenant. Jamais. Elle aimait trop cela pour penser que cela puisse stopper. Elle en voulait plus et pour bien le faire comprendre au jeune homme la lycéenne lui roula le petit du siècle. Elle joua avec ses lèvres, enroula sa langue avec la sienne de façon particulièrement délicieuse. Elle était plus sensuelle que jamais, plus charmée que jamais.

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let's try to be normal
in charlott's bed

Je la sens vibrer plus que jamais.
Ses mains s'agrippent à ses draps en soie, ses dents viennent mordre ses lèvres, comme pour apaiser une extrême douleur. Elle se cambre, déchirée par le plaisir dévastateur qui se répand en elle. Ses gémissement sont plus prononcés, plus rauques, plus intenses au fur et à mesure que je me déchaîne entre ses cuisses. De ma langue, agile et déterminée, je chatouille son intimité. Mes doigts s'ajoutent à la scène, pénétrant doucement en elle. Je fais rarement ça, avec les filles. En général, c'est le stricte minimum. À part pour certaines. À part pour celles qui me transcendent, qui m'envoûtent comme Charlott le fait depuis notre rencontre en discothèque. La discothèque ... je l'avais oublié. Ça me paraît tellement loin, et j'ai l'impression de connaître la brunette depuis tellement longtemps ... que ça me semble irréel. Suis-je en train de rêver, un rêve magnifique et inavouable ? Non. Je n'aurais pas imaginé Charlott comme ça. En temps normal, quand je rêve d'une fille, c'est de Leelah qu'il s'agit. Et les deux jeunes femmes n'ont rien à voir. Si ce n'est qu'elle m'attire comme un aimant. Non, je ne rêve pas. Charlott existe bien. Elle est bel et bien nue, face à moi, gémissant d'un plaisir désormais non dissimulé.

Tandis que je remonte le long de son corps, je dépose à nouveaux des baisers sur mon chemin. Ses hanches, son ventre, ses tétons, son cou, ses épaules, rien ne m'échappe. Ma "virilité" est plus gonflée que jamais - je m'en surprendrais presque moi-même. Et prête. Comme moi. Comme Charlott. Je m'attarde quelques secondes sur sa joue douce et rougie par l'excitation, ainsi que sur le lob de son oreille que je mordille délicatement. Je l'ai déjà dis : elle est ma souveraine, ma princesse, et je suis son humble serviteur, prêt à toutes les folies pour la combler.
La combler.

Je suis penché sur elle. Mon membre touche ses cuisses, son ventre. Le contact de sa peau sur lui me donne incroyablement chaud. La tête me tourne. Elle écarte à nouveau les jambes. Je vois sur son visage qu'elle commence à s'impatienter. Très bien. « Tout de suite.. Maintenant Jeff ! » Sans qu'elle ne s'y attende, je viens d'entrer en elle, doucement. J'ai suffisamment d'expérience pour savoir qu'il vaut mieux commencer en douceur. Je ne voudrais pas lui faire mal ...

« À vos ordres, princesse » chuchote-je à son oreille alors que j'entreprends quelques vas et viens en elle. Alors, je commence à gémir tout comme elle. De la sueur apparaît sur mon front, mais ni moi ni la brunette ne la voyons, trop embarqués dans l'acte d'amour. Elle écarte un peu plus les jambes, ses genoux remontant jusqu'à mes côtes et moi, je m'appuie sur mes mains et commence à faire le "travail". Le plaisir m'envahit de toute part, une fois de plus, et je souhaiterais que ça ne cesse jamais. Ses mains enlacent mon dos, pinçant ma peau. Je me perds dans son cou, sa nuque, que je baise fougueusement. Chaque accoups en elle est comme une décharge électrique, assez faible pour ne pas stopper mon coeur, mais assez forte pour me traverser de la tête au pieds. Petit à petit, le rythme des vas et viens s’accélèrent, et notre plaisir s'accroît.

Ce plaisir, fort et intense. Plus fort que moi, plus fort qu'elle. Tellement fort que je cède volontiers face à lui et me laisse emporter à des folies dont je n'avais jamais soupçonné l'existence. Mes lèvres accrochées aux siennes, je passe mes deux mains sous ses fesses, et d'un coup d'un seul, la soulève. A genoux sur lit, Charlott dans mes bras, mes accoups en elle se font plus intenses mais moins rythmés. J'ai l'impression que plus je vais loin, plus ses gémissement s'accroissent et se transforment en petit cris de jouissances. Je sens qu'elle se retient de crier plus fort. Ça aussi, ça me plaît.

Je quitte alors dans le lit, Charlott dans mes bras, ses jambes m'entourant au niveau des fesses. Je ne sais pas pourquoi, ni comment m'est venue l'idée de me déplacer en copulant, mais c'est bien ce que je suis en train de faire. Je vais jusqu'au mur le plus proche, renversant tout ce qu'il y a sur mon passage, la plaque entre la cloison et moi et reprend les vas et viens effrénés. Ma respiration se fait haletante, difficile. Mais je ne compte pas m'arrêter en si bon chemin. Tout ça dura toute la nuit s'il le faut, car fort heureusement, je sais me contrôler. Jusqu'à un certain point, disons.

« Je ... Je t'ai déjà, commence-je difficilement, la respiration de plus en plus haletante tandis que je la prends contre le mur tout en la soulevant, je t'ai déjà dis que ... je te trouvais ma-magnifique, p-princesse ? »

Car oui, elle est ma princesse. Nous sommes dans son donjon. Je suis son humble serviteur, et je la comble du mieux que je peux.
D'ailleurs, je crois que je ne m'en sors pas trop mal, à voir ses joues rougies, la moiteur de sa peau, et les cris qu'elle lâche aux rythmes de mes vas et viens en elle. Jouissif.

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La paroxysme de la soirée était loin d'être atteint et pourtant.. pourtant.. Pourtant la jeune fille savait qu'il était rare qu'elle ait ressentit autant de plaisir durant les délicieux jeux de l'amour. La jeune Charlott avait déjà eut quelques amants. Certains sur le long terme, d'autre qu'elle n'avait vu qu'un soir. Certains étaient plus doués que d'autres, certains plus attentionnés que d'autres mais quoi qu'il en soit jamais le plaisir et l'attention n'avait été aussi bien conjugué sur le corps de l'héritière. Elle se sentait tellement vivante, tellement proche du jeune étudiante qui semblait vouloir l'emmener au septième ciel avant que le soleil ne se lève dans celui ci.

Elle était nu, il l'était aussi. Ils s'embrassaient. Se caressaient. Se touchaient. Tout ceci sans penser aux conséquences, sans penser tout court car tout ce qui embrumait leur esprit c'était le désir palpable qu'ils ressentaient l'un pour l'autre. Il était beau, il était tracé, il était attirant et avait un sourire et un regard à tomber. Si l'alcool l'avait aidé à succombé il était certain que la jeune fille aurait finit par craquer un jour si Jeff avait cherché à la courtiser vraiment. Cette nuit était une aubaine pour découvrir l'artiste de l'intérieur. Elle en avait envie, non, elle en mourait d'envie. Et encore. C'était un pléonasme.

Lorsque Charlott sentit le membre du jeune homme frotter contre ses cuisses elle ne pensait plus qu'a le sentir en elle. Mais le jeune homme avait visiblement envie de démontrer a la jeune fille qu'il était un de ces dieux de l'amour qui pouvait faire jouir n'importe quelle mortelle avant même de la penetrer. Ses doigts agiles caressait la brunette si bien qu'elle rougissait à vu d’œil et qu'elle avait de plus en plus de mal a contenir le plaisir qui voulait matériellement franchir ses lèvres. Elle n'avait pas peur d'un mauvais isolement, elle était seule a l'étage et de toute façon l'hotel était parfaitement isolé. Mais c'était assez gênant pour la jeune fille de crier, pourtant ce n'était pas l'envie qui lui manquait.

Et la bouche du jeune homme quitta les lèvres de la brune. Elle sentit les lèvres du jeune homme glisser dans son cou, y parsemer quelques baisers fievreux, puis sa poitrine, son ventre.. Charlott qui n'aimait pas la passivité d'habitude n'osait absolument plus bouger tant l'excitation que le procurait le jeune homme en descendant petit à petit sur le corps de la jeune fille. La jeune fille se mordait les lèvres, rougissait, gémissait et .. Omg.. lorsque la langue de Jeff effleura l'intimité de la brunette celle-ci sentit une sensation d'explosion au plaisir au sein de son ventre. Elle se laissa faire pendant plusieurs minutes tandis que son bas ventre était chauffé à blanc. Les gémissements quittaient maintenant régulièrement les lèvres de la lycéenne. Elle aimait tellement ce que lui prodiguait le blond. Elle se cambrait comme pour inciter le jeune homme a continuer, a faire plus, mieux. Elle était complétement folle de lui.

Ce petit plaisir jouissif, si il fut particulièrement adoré par la danseuse ce n'était pas pour autant que la jeune fille était rassassier et lorsque le jeune homme remonta vers elle pour lui mordiller le lobe de l'oreille et lui chuchoter qu'il avait envie de la prendre, la brunette sentit brulant contre ses cuisses le membre du jeune homme qu'elle rêvait accueillir en elle. Et complétement obnubilée par ce qu'il allait se passer la jeune fille répéta avec une voix plus rauque que d'habitude et qui suintait l'envie :

- Tout de suite.. Maintenant Jeff !

Dans cette phrase se mélangeait l'ordre impétueux et la supplication plaintive. Si il ne la prenait pas dans les secondes qui suivaient la jeune fille irait elle même s’empaler sur la virilité du blond. Elle le voulait plus que jamais.

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let's try to be normal
in charlott's bed

Un objet.
Je ne suis qu'un vulgaire objet, élément de la magnifique fresque que cette soirée représente. Je suis l'objet de mon désir, ce désir ardent, dévastateur. Je suis l'objet de Charlott. Et étrangement, ça me plaît. Moi qui déteste dépendre de quelqu'un, ce soir, je lui appartient. Je suis tout à elle. C'est jouissif. J'abandonne volontiers la liberté. Cette liberté pour laquelle je me bats depuis des années. Mais ce soir est différent. Moi, libre ? Sûrement pas. Pas maintenant.

Elle est le chasseur, et je suis sa proie. Je suis la proie qui saute à pieds joints dans les filets. Elle, est le chasseur qui t'attrape, te piège. Non pas par des filets physiques ou à l'aide d'une carabine, non. Elle me piège par son charme, sa beauté. Sa candeur. Je ne peux qu'accepter mon sort. Et une fois le goût de la captivité en bouche, je ne peux qu'en redemander. Je déteste la chasse. Hormis celle-ci.

Penché sur Charlott, je ne peux qu'apprécier le goût subtile de ses lèvres, la douceur innocente de sa peau. Elle est magnifique. Elle resplendit. Elle est mon étoile, l'objectif ultime. Si je serais sobre, et si j'avais les esprits clairs, je me trouverais stupide. Stupide d'employer de tels termes, stupides de croire à de telles idioties. Mais on ne réalise qu'on est heureux qu'une fois le bonheur disparut. Alors, il ne nous reste plus qu'à savourer. Et espérer pour que cette étincelle, ce bonheur ne nous quitte jamais. Espérer que cette nuit ne s'arrête pas. Qu'elle continue, à l'infinie, éternelle. La voilà nue face à moi. Elle est sublime. La nudité a été toujours quelque chose qui m'a marqué. Elle me marque d'autant plus quand il s'agit d'une beauté pareille qui se retrouve nue. Les femmes me feront toujours perdre la tête, décidément. Mais c'est tellement bon d'être fou. De s'abandonner dans les bras d'une femme. Peut-être est-ce la clef du bonheur. Peut-être, oui.

Je la dévore du regard. De la tête au pied. Son visage angélique, ses traits fins, ses petites lèvres, ses jambes parfaites, son ventre plat, sa poitrine gracieuse. Tout chez elle brille de milles éclats de lumières. Une lumière aveuglante. Une lumière qui est un baume pour les yeux.

Sa main caresse toujours le membre entre mes jambes. Je tente en vain d'étouffer les gémissements qui s'échappent de ma bouche. Le plaisir m'envahit de toute part et me fait prisonnier. Pitié, que ces chaînes ne me quittent jamais. Fais de moi ton prisonnier, ô princesse. Elle est pour moi la souveraine, et moi son aimable serviteur. Tentant du mieux que je peux de lui rendre physiquement le plaisir qu'elle apporte à mes yeux, à ma peau, à tous mes sens. Oh oui, emprisonne moi. Et ne me laisse jamais m'échapper. Ma main se balade toujours entres ses cuisses. Mes doigts, agiles et déterminés, pianote son bouton de plaisir, comme une mélodie, rythmée et merveilleuse. Je ne vis que pour elle, en cet instant. Pour son plaisir. Je m'oublie parmi cette océan de plaisir, cette plénitude qui a envahit toute la pièce, aussi immense puisse-t-elle être. « Mhm... Tu es... » mais elle s'arrête là, prise de gémissement toujours plus forts, toujours plus intenses. Elle se mord les lèvres de plaisir. À cette vision, les mouvements de ma main s’accroissent. Je veux la combler. J'ignore pourquoi, mais c'est devenu pour moi un objectif, un but, une obligation.
Je dois la combler. Elle doit se souvenir de cette soirée, de ces moments-là.
Elle doit se souvenir de moi. Parce que moi, je ne l'oublierais pas.

Elle me suggère d'enlever mon jean, et tandis qu'elle m'aide, je retire mon pantalon puis mon boxer, pour me retrouver à mon tour dans le plus simple appareil. La scène est magnifique. Y a-t-il quelque chose de plus plaisant au regard, qu'un homme et une femme nus qui se désirent et le montrent ? Je ne pense pas.

Je meurs d'envie de lui faire l'amour, de cesser ces manières et de passer aux choses sérieuses. Nus tous les deux, je m'allonge sur elle, remplissant son cou ainsi que ses épaules de baisers plus fous les uns que les autres. Mais l'idée de prolonger le plaisir, son plaisir, me vient à l'esprit. Je l'embrasse à nouveau, puis descend jusqu'à son cou, et sa poitrine. Je la sens vibrer, je la sens désireuse. Je crois que ça me stimule. J'attrape ses mains à l'aide des miennes, chacune d'un côté de sa tête, comme pour la rendre mienne. Et je descends encore. Son ventre plat. Elle est sublime. Je continue mon chemin de baisers jusqu'à atterrir entre ses jambes fines, et entreprend de lui procurer le plaisir ultime. Je me consacre alors à son intimité, que je gâte de ma bouche, de ma langue. Je la sens plus que jamais vibre, ses cuisses m'entourant.

Je reste tel quel pendant quelques minutes, puis remonte à sa hauteur et vient déposer de légers baisers sur sa joue, mordillant également le lob de son oreille. « Moi aussi ... J'ai très envie ... là, maintenant ... tout de suite ... »

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Le plaisir de la jeune Charlott montait en flèche sous les baisers, caresses et diverses marques d'attention qu'elle recevait de la part de l'étudiant en art. La jeune fille se sentait comme une Princesse, elle était là, dans un grand lit soyeux, dans une grande pièce luxueuse, avec un jeune homme physiquement proche du prince charmant qui lui prodiguait de quoi rendre jalouse n'importe qu'elle souveraine. La brunette était complétement transportée par les caresses qui effleuraient son corps à maintes reprises. La jeune fille ne pensait plus comme elle aurait pu le faire. La jeune Charlott était complétement sous le charmes de Jeff et de ses baisers. Elle aurait voulu mettre le monde sur stop autour d'eux. Que le temps s'arrête. Que cette passion irréfrénable ne cesse jamais.

Les contacts se faisaient plus pressants.L'envie grimpait et Charlott savait bien qu'elle ne serait totalement satisfaite que quand elle sentirait ce qu'elle avait sous la main en elle. D'ailleurs la brunette qui avait prit entre ses doigts délicat le membre du jeune homme le caressait allégrement. Ses doigts l’enserrant, elle faisait de larges allers retours arrachant un son sourd mais appréciatif. La jeune brune sourit. Si les filles avaient leur petit point faible les garçons en avait un très gros et Charlott s'amusait toujours de voir a quel point elle pouvait par ce simple moyen obtenir tout ce qu'elle voulait. Pour autant, la jeune fille ne voulait pas grand chose de Jeff. Qu'il l'embrasse encore avec fougue, qu'il continue d'explorer son corps de ses caresses appuyées et qu'il la comble toute la nuit durant. Ce soir c'était ce que Charlott pouvait attendre de mieux de la part de Jeff. Par la suite elle ne savait pas a quoi s'entendre concernant l'étudiant mais pour ce soir tout ceci serait déjà parfait.

Il reste immobile quelques secondes, savourant visiblement les caresses sensuelles de la jeune lycéenne et finalement avant même qu'elle s'en rende compte, la Waldorf se retrouve sur le dos, son bel amant au dessus d'elle. Et avant même qu'elle ne puisse esquisser le moindre mouvement, elle ressent la main de Jeff sous son ultime sous vêtement. Cette sensation se ressentit aussitôt sur le corps de la brune qui se mordit les lèvres tandis que son visage prit une teinte de rouge supplémentaire et qu'elle sentait une agréable chaleur se rependre en elle. Les mouvements de Jeff sont précis et aussitôt la jeune fille ne pense plus a rien qu'a cette main qui caresse ce qu'il y a sous sa culotte. Elle a chaud. Elle entend a peine le jeune homme qui la complimentes. Pourtant elle répond, elle divague..

- Mhm.. Tu es..

Canon ? Très doué ? Jeff ne le saura sûrement jamais car c'est un gémissement qui franchit les lèvres de la brunette. Jeff retira le sous vêtement de la demoiselle qui encore une fois se mord les lèvres. Et elle ne rêve plus que d'une chose. Mais pour ça elle avait encore quelques trucs a regler. Deux précisément.

- Tu sais que tu me ferais d'autant plus vibrer si tu enlevais ça.

La jeune fille glissa un doigt dans le jean sur jeune homme et finalement l'aide à le retirer et au prix d'une ultime caresse pressante sur le boxer du jeune homme la jeune fille lui retira également. Le désir du jeune homme était palpable, bien visible, bien visible sous les doigts de la brunette qui le caressait encore. Elle mourrait d'envie de sentir Jeff en elle mais en attendant la jeune fille alla arracher un baiser sensuel au jeune étudiant en se frottant contre lui dangereusement. Ses lèvres lacherent celles ce Jeff juste quelques secondes pour susurrer :

- Je meurs d'envie de toi..

Ses lèvres raccrochent celles du blond, sa langue caresse la sienne.

- .. Jeff..

Finit elle difficilement entre deux respirations et deux baisers.

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Passionné. Transcendé. Ensorcelé.
Je ne l'avais plus été depuis longtemps. Bien trop longtemps. J'avais négligé les filles, et leurs bien faits. Les filles, le sexe. Tout ça est un don du ciel ou de la nature, au choix. Mais moi, je l'avais ignoré. J'avais presque craché dessus. J'avais tout fait de travers. J'avais tourné le dos à ce que tous les autres garçons de mon âge font une priorité. Mais tous les garçons de mon âge n'ont pas perdu leur âme-soeur. Ce n'est pas comparable, je crois. Depuis Leelah, je n'avais fais que fermé les yeux. J'avais, certes, rencontré d'autres filles - très sympathiques - comme Amanda. J'avais presque crut à un semblant d'histoire, entre elle et moi. Mais elle s'était envolée je-ne-sais-où, et depuis, plus de nouvelles. Même chose pour Victoria ... Je crois que le destin s'acharne réellement contre moi. Ou s'il n'y a pas de destin, la malchance. Je ne vois aucune autre explication. Je n'ai pas de chance.

Mais pas ce soir. Ce soir, j'ai le sentiment d'être le mec le plus chanceux de toute la galaxie. Pourquoi ça ? Parce que je viens de passer une soirée des plus sympathiques, et que celle-ci se termine dans le lit immense d'une sublime créature, Charlott. Alors oui, ce soir plus que jamais, je peux dire que la vie est belle. Et qu'elle mérite d'être vécut. Pour ces moments-là.

Nos baisers sont plus passionnés que jamais, mon bras gauche entourant son dos, ma main droite posée sur sa poitrine. Je sens qu'il y a de l'électricité dans l'air. Je sens que l'excitation la gagne, tout comme elle m'a gagné moi. Je n'ai qu'une envie, elle, et elle n'en a qu'une seule également, moi. La beauté éblouissante de deux personnes qui se désirent et s'enlacent. J'avais oublié le goût que ça avait. Mais maintenant que j'y goutte à nouveau, je voudrais que ça ne finisse jamais. Je ne veux qu'elle, et elle seule. Je ne pense pas à Leelah. C'est bien la première fois que celle qui a occupé mes pensées pendant des années est reléguée au second plan, oubliée. Je ne culpabilise pas encore. Ça viendra peut-être plus tard. Mais comment penser à autre chose que cette divine jeune fille, tandis qu'elle mordille doucement ma lèvre, et qu'elle caresse mes parties intimes. Je sens dans mon froc que je suis au taquet. Que la machine est enclenchée et qu'il est désormais impossible de faire demi tour. De toutes façons, ni elle ni moi n'en avons envie.

Plaqué sur le lit, j'entends les légers gémissements de Charlott, et ça ne peut qu'amplifier le désir, ce désir qui m'attire irrémédiablement vers elle. Tels des aimants. Elle passe sa main libre le long de ma joue mal-rasée, caressant mon visage. Je tourne alors les yeux vers elle et lui sourit, sincèrement. Mon simple regard ne peut que refletter l'envie qui m'anime, le désir que j'éprouve pour elle, sa beauté presque immaculée. Mais ce visage apaisé s'en va aux oubliettes lorsqu'elle glisse son autre main à l'intérieur de mon boxer, saisissant mon membre à pleine main. Mes yeux se ferment un court instant, tandis que ma bouche s’entrouvre pour laisser échapper un râle léger, mais bien masculin. Une décharge traverse mon corps tout entier, des pieds à la tête, et mes membres se tendent, mes pieds se plient au gré du plaisir qui naît en moi. « Tu n'as que quelques semaines de retard, rien d’irrattrapable ... » Je souris. Son air taquin me fait littéralement craqué, et j'éprouve tout le mal du monde à me retenir de lui sauter dessus et de lui faire l'amour bestialement.

Je reste immobile pendant quelques secondes, le plaisir envahissant chaque parties de mon anatomie. Et plus encore. La chaleur me gagne, mais pas n'importe quelle chaleur. La chaleur humaine, cette chaleur qui transpire la passion, le désir. Je crois que je vais exploser. Je décide de prendre les devants. Je bascule Charlott sur la gauche, qui se retrouve donc allongée sur son lit, seulement vêtue d'une vulgaire et petite culotte. Je me penche sur elle et dépose de nouveau baisers dans son cou, plus désireux que jamais. Je glisse alors ma main sous sa culotte, jusqu'à ses parties intimes. « Tu n'as pas idée à quelle point ... je l'embrasse à nouveau ... tu es belle, je mordille sa lèvre puis l'embrasse à la française, la langue baladeuse. Je me retire de quelques centimètres et sussure T'es mortelle. Mes caresses se font plus intenses entre ses cuisses. Tu me tues ... Je l'embrasse encore, ... je suis terrassé face à toi » ajoute-je enfin tandis que je divague et retire doucement le dernier vêtement qui me sépare d'elle. Comme tous les autres, je l'envoie valser à travers la pièce.
Après tout, il n'a plus aucune utilité ?

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Depuis plusieurs minutes Charlott ne répondaitabsolument plus de ses geste. L'alcool mêlée a l'envie dévorante de serrerlejeune homme lui faisait absolument mettre l'intellectuel de côté pour laisser ses gestes et son attitude manifester son désir incontrôlé. La jeune brune se sentait tellement présente, tellement vivante. Elle avait le sentiment d'être exactement la ou elle devait être. De faire exactement ce qu'elle devait faire. Elle connaissait parfaitement cet état d'esprit. Elle le rencontrait quand elle était parfaitement en phase avec son rôle et sa chorégraphie lors d'un ballet ou lorsqu'elle avait trouvé une personne avec qui elle se sentait libre et a la fois très attachée.

Le temps était a la fougue mélangée a la passion ardente, dévorante. La jeune fille contenait ses pulsions encore pour l'instant. Elle aimait bien quand les relations telles que celles-ci allaient crescendo. Elle avait encore beaucoup de passion et de vigueur a revendre mais elle attendait. Encore. Un peu. Mais Jeff ne fait rien pour l'aider a se contenir. Il la dévore des yeux. En petite tenue Charlott se sait jolie mais dans le reflet des iris du jeune homme la lycéenne se sent sexy, désirable, canon, presque divine. La jeune brune se mordit les lèvres en croisant le regard du beau blond. Elle a envie de lui sauter dessus. De le sentir en elle sur le champ. Mais rien ne les presse. Ils avaient le temps de prendre beaucoup de plaisir avant. D'ailleurs les baisers qui transperçaient délicieusement la peau de la jeune fille la rendait complètement folle si bien qu'elle avait chaud et qu'elle désirait de plus en plus un certain Alpha.

L'inversement des rôles est une véritable partie de plaisir pour la brunette qui prend a malin plaisir a être au dessus et notamment a sentir sous elle la virilité du jeune homme gonflée et prête a la comblée. La jeune fille gigote un peu au dessus du blond pour l'exciter un peu puis finalement se pencher vers lui pour s'occuper un peu de son corps avec ses lèvres qui effleurèrent le torse du jeune homme sur toutes ses coutures. Les gestes de la brune sont lascifs, sensuels, gracieux comme lui permettent sa fine taille et ses membres élégants. Elle l'attise par ses phrases coquines et finalement c'est une grande réussite. Elle le sens tendu et finalement avec un mouvement vif, presque brut mais très apprecié par la jeune fille, il lui retire son corset. Il gisait maintenant par terre et la jeune fille presque nu commençait doucement a caresser les parties de Jeff par dessus son boxer.

Il se relève, se colle a la brunette qui se mord de nouveau les lèvres a ce contact complet et électrisant. Elle se sent fiévreuse et pourtant elle sait ne pas être malade. Elle se sent bien. Il ne manque que Jeff en elle pour la satisfaire totalement. Les lèvres de Jeff rattrapèrent celles de la lycéenne qui dévira ce baiser avec une passion difficilement étouffée. Il la caresse et la jeune fille mordit doucement les lèvres du blond pour réprimer un gémissement de plaisir qui finalement échappa un tout petit peu de ses lèvres. Charlott est une danseuse, et elle a le corps qui va avec bien sur. Elle est fine et gracieuse, musclée au jambe et très souple. Bien sur sa poitrine n'est pas aussi généreuse que celle de certaines filles mais elle est harmonieuse et dans le fond, Charlott n'a rien a n'éviter a ses filles. Surtout quand on la masse comme ça parce que c'était.. Hm.. Divin.

Si sa main droite reste posée avec prestance sur la virilité du jeune homme, l'autre main de la brune vint caresser le visage de Jeff avec tendresse. Toute la difficulté de suivre Charlott : la tendresse et la fougue se mêlaient largement en elle. Si bien que la jeune brune poussa le vice jusqu'à glisser la main dans le boxer du jeune homme et finalement attraper le membre du blond avec attention. Les caresses se firent plus intenses. Tout comme les baisers que les deux jeunes gens échangeaient langoureusement. Elle sentait le membre du jeune homme toucher ses cuisses et la tension commençait a grandir en elle. Elle ne tiendrait plus longtemps avant de supplier Jeff de la combler. Il continuait de la taquiner ce qui plaisait a la brune qui jouait le jeu plus que jamais :

- Tu n'as que quelques semaines de retard, rien d'irratrapable..

Tout ceci promettaient d' autres belles soirées en la compagnie de l'étudiant qui la faisait vibrer plus que jamais ..

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in charlott's bed

Tout ceci est insensé. Fou. Inattendu, aussi. Mais ô combien délicieux.
Charlott est magnifique. Les traits de son visage m'attendrissent, tandis que les formes de son corps quasi-parfait créent chez moi une excitation, une envie toute particulière. Oui, j'ai envie d'elle. Et pas qu'un peu. Ça fait un bout de temps que je n'ai plus fais ça. Depuis Leelah. Ça me manquait. C'est évident. Je suis un homme, après tout. Et un homme "normalement" constitué ne "cracherait" pas sur une telle créature. Ai-je déjà dis que je la trouvais magnifique ?

Penché sur Charlott, je suis en bonne position pour la regarder, la fixer, la contempler. Ses jambes sont fines, son ventre plat et ses seins joliment potelés. La perfection incarnée ? Je vais craquer. N'importe quel homme craquerait. Je vais lâcher prise. Si ce n'est pas déjà fait. Tout en continuant de l'embrasser - fougueusement, cela va sans dire - je caresse délicatement ses jambes, et remonte petit à petit, emportant sa robe sur mon passage. Au fond de moi, je trouve ça trop doux. Trop subtile, comparé à l'envie dévastatrice qui sévit en moi. Mais je ne veux pas passer pour un mec sauvage, un baiseur de compétition, alors je me contrôle. J'essaie de paraître serein, non sans mal. Car je ne suis pas serein, loin de là. Je suis survolté. Je lui retire entièrement sa robe et l'envoie valdinguer à travers la pièce, sans penser que cette robe vaut sûrement une fortune. Mais pour dire vrai, je n'en ai que faire. Ce n'est qu'un détail, un minuscule et insignifiant détail. C'est elle qui importe, et elle seule. Son corps. Son corps tout entier. Je suis attiré vers lui.

Elle porte un corset et des bas noirs. Classe. Excitante, surtout. Mes mains caressent son anatomie entière, ou presque, de ses petits mollets à sa délicieuse nuque. Cette nana me transcende. Et ce n'est pas pour me plaindre. Je ne m'étais plus sentis aussi "vivant" depuis longtemps. De ses mains, elle m'attrape par la nuque et approche son visage du mien afin de m'embrasser langoureusement. Je ne me fais pas prier. Je réponds à ces baisers avec une force, une envie encore supérieur à la sienne. Je ferais mieux d'éviter de m'emballer. Mais j'en suis incapable. Pas aujourd'hui, pas maintenant. Pas ici, avec elle.

Elle glisse quelques mots à mon oreille et j'esquisse un sourire. Je passe mes deux mains autour de son visage et le contemple, les yeux brillants de désir. Elle se mordille la lèvre. Taquine. Ça me plait. Je sens ses mains entourer mes hanches, puis une pression qui m'oblige à rouler sur l'immense lit. Allongé sur le dos, je la vois alors inverser les rôles et s'asseoir sur moi, plus précisément sur mon entre-jambe qui n'a d'autres réactions que celle de gonfler un peu plus encore. L'excitation m'a alors totalement gagné, et je sens comme un fluide, un liquide qui traverse tout mon corps, m’électrise. Ses lèvres quittent alors les miennes, et la frustration commence à me gagner. Mais ça ne dure que très peu de temps, puisque celles-ci descendent jusqu'à mon cou, mes épaules, puis mon torse tout entier. Je retiens quelques gémissements de plaisir, les yeux fermés. Plus Charlott descend le long de mon torse, plus j'ai chaud. La tête commence à me tourner, mais c'est loin d'être désagréable. Au contraire. Elle relève la tête, me fixe un instant, coquine. Ses mains glissent jusqu'à mon entre-jambe et d'une lenteur exquise, voilà qu'elle déboutonne le bouton de mon jean puis descend ma braguette.

Posant ostensiblement sa main sur mon (gros) paquet, elle remonte doucement jusqu'à mon oreille et susurre « Pour un gamin, tu me donnes très envie tu sais ... » Elle me provoque, m'incite. Gentillement, certes, mais je ne peux que répondre à ses avances. Elle est audacieuse. Je crois que c'est ça qui me plaît le plus. Les nanas adeptes de la position "étoile de mer", très peu pour moi. « Si ça peut te rassurer, c'est plus que réciproque » chuchotai-je alors. À l'aide de gestes vifs - peut-être un peu trop ? - je lui retire son corset et la voilà à moitié nue face à moi. Au fond de moi, l'envie et le désir ne peuvent que s'accroître. Je me relève tant bien que mal, et me retrouve assit sur le lit, Charlott assise sur moi. Mes lèvres retrouvent les siennes, et c'est un soulagement. Je passe mes mains autour de son dos, blottissant son torse contre le mien. Ce contact m’électrise à nouveau, mais plus que jamais.

« Je n'avais jamais fais attention à cet hôtel, avant ... Si j'avais su ... Je serais venu plus tôt ... » ajoutai-je, taquin et blagueur.

La passion qui nous habite alors m'amène à me retrouver à nouveau allongé, la brunette sur moi. Je pose mes mains sur sa poitrine, délicatement. Pourvu que cette nuit ne s'arrête jamais.

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La tension était a son comble dans la chambre de Charlott. La brunette se consumait doucement contre l'étudiant qui la portait contre lui. Elle faisait ce qu'elle pouvait pour l'embrasser avec fougue sans pour autant les faire tomber mais l'envie était trop forte pour calmer ses gestes, pour calmer ses ardeurs. Après tout ils étaient jeunes, ils s'amusaient comme c'était courant chez les gens de leur âge. Pour autant Jeff avait ce petit plus qui faisait complètement craquer la petite lycéenne. Elle ne savait pas ce que c'était mais ce qui était certain c'était que la blonde était terriblement et irrémédiablement attiré par Jeff. Parce qu'il était plus vieux et donc plus mature que les autres garçons qu'elle fréquentait ? Parce qu'il était intelligent et savait la faire vibrer sans même la toucher ? Un peu de tout cela. En tout cas notre Charlott ne répondait plus de rien. Vraiment.

La jeune fille esquissa un sourire amusé lorsque le jeune homme lui avoua que tout cela n'étaient que des banalités. Oui, des banalités certes mais c'était tout de même la base non ? Le minimum syndical aurait dit le père de Charlott. La jeune fille étouffa un rire lorsque le blond se qualifia de gamin. Elle, au contraire, elle le voyait comme un grand. Les embrassades se font plus douces et plus vives au grès des envies mais Charlott ne perd pas de temps pour défaire la chemise du jeune homme qui dans le feu de l'action l'envoya valser plus loin. L'alcool aidant, la jeune fille n'hésita pas un instant pour glisser ses mains un peur partout sur le buste du jeune homme. Son torse, ses pectoraux, son dos.. Aucunes parties n'échappent aux mains de la petite brune qui se délecte de se corps au dessus d'elle. Il lui chuchota que pour cette nuit il était elle. Même si la brunette n'en doutait pas un instant elle répondit sur le même ton :

- Pas de soucis pour moi, Jeff. Je veux bien t'aider a grandir un peu dans ce cas.

Son sourire se fit taquin. La jeune fille passa ses mains dans la nuque du blond enferma doucement entre ses doigts et attira le jeune homme pour l'embrasser avec passion. La jeune brune sentit avec délice les mains du jeune homme remonter le long de ses cuisse et passer sous sa robe. La jeune fille se mordit la lèvre d'envie. Les mains de l'étudiant faisait frémir la jeune Charlott qui n'élit absolument aucune objection a chèque sa robe lui passa par dessus la tête. Dessous la blondinette portait un joli corset noir en dentelle, un culotte assortie a porte jarretelles qui tenaient ses bas. Ainsi dénudée la lycéenne était de plus en plus attirée par le blond. Tout son corps pourrait d'envie de le toucher, d'être au plus proche de lui. L'alcool la rendait audacieuse, elle était plus sûre d'elle et elle montrait ce qu'elle voulait. Clairement, la jeune Charlott était en ébullition face au corps de Jeff qui s'attardait contre le sien.

Le jeune homme s'attardait largement sur la poitrine de la jeune fille qui rougissait a ce contact si agréable. Sa peau se tendait doucement sous les lèvres du jeune homme. La jeune fille de son côté utilisait plutôt ses mains pour explorer le corps du beau blond. Elle les glissait un peu partout, s'intéressant a la moindre parcelle de la peau de Jeff. Il était sculpté. Assez musclé pour que ce soit harmonieux. La jeune fille finit par glisser ses mains sous la ceinture du jeune homme puis passa ses jambes autour des hanches du brun et les fit rouler sur le lit.

La jeune fille eut un sourire satisfait lorsqu'elle posa ses fesses au niveau de l'entre jambe de Jeff. Elle sentit la virilité du jeune homme sous elle manifestant de l'excitation qui le tenait. La brunette se détacha des lèvres du jeune homme pour finalement a son tour déposer des baisers dans le cou, sur les épaules, sur les pectoraux du jeune homme pour finalement descendre jusque la ceinture du blond et se relever pour la défaire avec une lenteur qu'elle voulait exquise. Elle fit sauter le bouton, la bringuette et finalement déposa une main possessive sur le paquet de Jeff tout en s'avançant pour susurrer a son oreille :

- Pour un gamin tu me donnes très envie tu sais..

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in charlott's room

Je ne calcule plus rien, si ce n'est la ravissante jeune fille que je porte, et qui m'embrasse fougueusement. Je ne pense plus à Wynwood, à la boîte de nuit, au bar où nous avons bu "quelques" verres, et encore moins à cet hôtel et à cette luxueuse suite. Il n'y a que Charlott. Et le désir qui me pousse vers elle, qui m'attire vers son corps tel un aimant. Je ne suis qu'un objet, le vulgaire instrument d'un désir qui, je crois, me dépasse. Ça fait bien longtemps que je n'avais plus ressentis ça. Et bon dieu comme c'est bon. Je ne lâche pas l'Êta, c'est bien la dernière chose que je voudrais faire là, tout de suite. Mes mains posées sur le bas de son dos, je me perds volontiers sur ses lèvres ou dans son cou. Sa peau est douce, délicieuse. Sa poitrine frotte dangereusement contre mon torse, et l'excitation ne peut que s'accroître. Je sens alors une masse qui gonfle dans mon froc', et comprenant très bien ce qu'il m'arrive, j'essaie néanmoins de le dissimuler un maximum. Jusqu'au moment où ce ne sera plus possible. Je pose la jolie brunette sur son lit, me penchant sur elle afin de ne pas quitter ses lèvres. Ça, non.

Sur le ton de la "conversation", je lui susurre que ce n'est pas bien d'inviter des inconnus et je vois un vague sourire se dessiner sur son visage. « Tu t'appelles Jeff, tu es un alpha, un artiste quoi. Mhm, tu viens d',une famille aisé mais tu renies cet héritage. Tu est étudiant à la fac en art. Tu as été à Wynwood, avant ça tu as vécu à New York. Tu chantes et joues de la guitare. Et tu es terriblement excitant. Elle marque une pause, puis se mordille la lèvre. Moi, je crois m'évanouir. Je crois que nous ne pouvons pas délibérément te mettre dans la case inconnu. » Je souris. C'est vrai qu'au final, elle sait pas mal de choses sur moi, sur ma vie. Mais ce ne sont en fait que des détails. Elle ignore encore tout de qui je suis vraiment. Je ne suis pas qu'un gosse de riche, un pseudo-bohème, un banal guitariste et chanteur. Je suis Jeff Williams, un gamin qui a grandit, un paumé, amoureux des femmes mais terrifié par elles. Elle déboutonne le premier bouton de ma chemise. « Tout ça n'est que fioritures, ajoutai-je doucement. Elle déboutonne le deuxième bouton. Je suis encore qu'un gamin ... Un gamin étonnement chanceux. Je l'embrasse doucement, mais elle, est plus vive et entreprend de déboutonner entièrement ma chemise. Excité à souhait, un sourire aux lèvres, je me laisse faire. En quelques rapides secondes, me voilà torse nu. Ses mains se posent sur mon dos puis mon torse, et je ressens alors un immense frisson qui me traverse l'échine. Je me jette à nouveau sur elle. « Un gamin qui, ce soir, t'appartient ... Ravissante mademoiselle Waldorf. » Hmm, je divague. Pas étonnant quand on voit la bombe qui s'apprête à passer la nuit avec moi. Et quelle nuit ! Celle-ci s'annonce bien. L'excitation semble avoir gagné chaque parcelles, chaque millimètres carré de mon anatomie. Chaque cellule de ce foutu organisme en ébullition. Une bosse se fait clairement voir dans mon froc, et je ne cherche désormais plus à la cacher. Tant pis si ça l'effraie, ou la fait rire. Je suis un mec. Un vrai.

Délicatement, je passe mes mains derrière son dos afin de la soulever quelque peu, puis me perds dans son cou, répandant autant de baisers que j'en suis possible. Mes mains glissent doucement jusqu'à ses hanches et remontent enfin, retirant par la même occasion son chemisier. À quatre pattes sur le lit, penché sur Charlott, je donne quelques coups de pieds dans le vide afin de retirer mes chaussures, qui valdingueront à travers la pièce. Je regarde alors plus clairement la brunette, seulement vêtue d'un soutien-gorge et de son bas. Sa poitrine paraît petite, mais joliment dessinée ... Ce que je préfère.

Je crois que je vais craquer. Comment, diable, pourrais-je tenir plus longtemps ?

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C'est difficile, ô combien difficile, de lâcher les lèvres de quelqu'un qui nous plait une fois qu'on y a goûté. Le premier baiser que la jeune fille lui avait donné dans le bar ne comptait la. C'était juste un petit avant gout, un petit aperçut de ce qui attendait le jeune homme si il la raccompagnait jusque chez elle. Le vrai premier baiser avait été échangé dans l'ascenseur et la jeune fille depuis ne rêvait plus que des levres de Jeff sur elle, sur son corps, l'alcool aidant complétement à décupler les idées et les envies de la brunette qui était suspendue au cou du blond et qui remontait lentement sa jambe contre la sienne. La jeune fille était assez éméchée pour ne pas être trop timide mais pas assez bourrée pour ne pas se rendre compte de ses actes. Elle était parfaitement consciente et elle en avait envie, seulement, elle l'affichait clairement et apparemment ce n'était pas pour déplaire à l'étudiant.

Charlott se laissait rarement aller ainsi. Elle avait une réputation à tenir et généralement elle ne couchait qu'avec les garçons avec qui elle sortait. Et si ce n'était pas le cas elle s'arrangeait pour que cela ne se sache pas. Jamais. Un moyen de pression ? Une bonne raison de se taire quoi. Ce soir la jeune fille était à mille lieux de ces manigances habituelles. Pourquoi ? La confiance ? Peut être. L'alcool ? Surement ? Un mélange des deux ? C'était certain. Ce soir elle se laissait allait avec Jeff sans penser aux conséquences et pour une fois c'était pas plus mal n'est ce pas ?

La jeune Eta sentit les mains de Jeff se faire plus pressante sur son dos et glissèrent le long de sa robe jusqu’à ses fesses. Il attrapa alors la brunette et la porta contre lui sans que leurs baisers cessent. Le jeune homme ne pouvait le savoir mais la jeune fille adorait littéralement être portée. Ça lui donnait l'impression de rester une personne à chérir et a qui donner beaucoup d'attention. Aussi ce geste rendit ceux de la brune plus intenses. Elle entoura les hanches du jeune homme de ses jambes. Elle senti un escarpin tomber. D'un mouvement discret elle retira le second et se colla un peu plus contre l'Alpha. Elle laissa une main se balader dans le dos de Jeff tandis que ses lèvres goutaient toujours plus à celles du blond. Il lui chuchote que c'est une très bonne soirée. La jeune fille sans savoir pourquoi chuchota à sa son tour :

- Oui, et elle n'est pas finie.

Sur ce la jeune fille laissa l'étudiant rattraper ses lèvres. La poitrine de la jolie Charlott frottait dangereusement contre le torse du jeune homme tandis qu'elle lui mordait legerement la lèvre inférieure. Mhm.. Il embrassait terriblement bien. Si bien qu'a chaque fois qu'il retire ses levres des siennes Charlott est légérement frustrée. Il lui avoue qu'il n'est pas déçu d'avoir renvoyé les Sigma loin d'elle et la jeune fille ne peut que hocher la tete et serrant les lèvres. L'alcool et le désir fait que les mots lui manquent mais le regard qu'elle maintient sur l'étudiant vaut bien tout les merci du monde. La jeune fille se sens déplacée, puis penchée en arrière puis sa tête retrouve une matière familière, ses draps de soie. Avec une lueur, que dis-je, un phare, de désir dans les yeux, la jeune fille attrape le col de la chemise du jeune homme pour l'attirer à elle tout en reculant dans le lit. Il lui reprocha d'inviter des inconnus et la jeune fille tout en riant leva les yeux au ciel avant de reciter :

- Tu t'appelles Jeff, tu es un alpha, un artiste quoi. Mhm, tu viens d',une famille aisé mais tu renies cet héritage. Tu est étudiant à la fac en art. Tu as été à Wynwood, avant ça tu as vécu à New York. Tu chantes et joues de la guitare. Et tu es terriblement excitant.

Elle se mordit la lèvre d'envie, marqua une pause et conclue :

- Je crois que nous ne pouvons pas délibérément te mettre dans la case inconnu.

Sur ces mots la jeune fille releva legerement le buste pour lui voler un long et sensuel baiser tout en glissant ses mains sous la chemise du jeune homme. Elle y fit quelques caresses tendres et envieuses a la fois et finalement entreprit d'enlever un premier bouton à cette chemise. Puis un second sans arrêter de mélanger ses lèvres à celles du beau blond.

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J'avais presque perdu le goût que ça avait. J'ai connu quelques filles ... Mais c'est bien la première fois que je passe une soirée comme ça avec l'une d'entres elle. Depuis Leelah. Et étrangement, je n'y pense pas. Pas maintenant. L'alcool y est sûrement pour quelque chose. Charlott aussi. Le passage de l'ascenseur semble avoir duré un dixième de seconde. Apparemment, c'est un un ascenseur privé, il nous mène directement au dernier étage de l'immeuble. J'ai l'impression d'être chez Sateen, si bien que je m'attends à retrouver une luxueuse suite une fois arrivé. J'ai la confirmation lorsque les portes s'ouvrent.

Charlott rattrape ma main posée sur sa joue, et m'embrasse à nouveau avec délicatesse et en même temps, avec poigne. Nous nous éloignons quelques secondes et pénétrons dans la pièce. Puis les portes se referment derrière nous, et nous voilà seuls. Seuls.

La jolie brune vient s'accrocher encore avec mes lèvres, et je ne réponds plus de rien. Sa jambe remonte contre la mienne, et je pose mes deux mains sur sa taille. J'avais rarement embrassé aussi ... langoureusement. Je ferme mes yeux, cédant au plaisir qui m'envahit petit à petit. Mes lèvres glissent jusqu'à son cou, et j'y dépose de nouveaux baisers fougueux. Je ne réalise alors pas tout à fait ce qui m'arrive. Je suis ... un sacré veinard. Je ne souris plus, Je ne pense plus. Sauf à elle. Mes mains descendent jusqu'à ses fesses, et ne comprenant plus ce qui m'arrive, je m'abaisse un instant et commence alors à la porter. Elle est si légère. Ses jambes entourent mon corps et je retourne me perdre dans ses lèvres. « C'est ... c'est une très bonne soirée » chuchotai-je avant de l'embrasser à nouveau. Un sourire aux lèvres, je marche sur quelques mètres, portant toujours Charlott. « Je regrette pas d'avoir virer ces gros lourds, à la boîte ... »

Mes yeux brillent d'ivresse et d'envie, tout comme ceux de la brunette. Je suis comme hypnotisé par elle, et naturellement, je vais jusqu'au gigantesque lit tout proche, et la dépose doucement dessus. Penché sur elle, je souris jusqu'à l'embrasser à nouveau. « C'est pas bien de ramener des inconnus chez soi ... »plaisantai-je.

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Elle ne doutait pas que le jeune homme allait l'accompagner. Charlott était sûre d'elle et franchement elle avait de quoi non ? Quoi qu'il en soit la petite brune était completement sous le charme de l'étudiant. Etait-ce l'alcool ? Certes, l'alcool qu'ils avaient maintenant dans le sens avait un petit peu acceléré les choses mais.. mais.. peut être que même sans ça les deux jeunes gens se seraient rapprochés tout de même ? La brunette n'en savait rien. Enfaite elle n'était pas vraiment en l'état d'avoir des pensées profondes comme celle-ci, elle, elle voulait juste être encore plus près du Alpha Psi. Et le plus rapidement serait le mieux, la miss n'était pas exigeante pour rien. Le jeune homme sans surprise accepta de la raccompagner a son hotel. La brunette savait bien que ce ne serait pas seulement l'accompagner sur le pas de la porte et qu'il ferait sûrement un tour dans la suite.. tout ça..

Les deux Wynwoodiens attrapèrent leurs affaires après ce baiser volé par Charlott. La jeune Eta enfila sa veste argentée et laissa le jeune homme payer. Elle n'avait pas de scrupule à le laisser débourser son argent et de toute façon elle n'était pas en état d'en avoir. Et puis même si c'était le cas d'après ce qu'elle avait comprit la famille de Jeff n'était pas du genre à vivre dans les quartiers miséreux. La jeune brune sortit du bar au bras de son inespéré rencart et ils parcoururent quelques rues. La jeune fille controlait encore parfaitement ses gestes, c'était plutôt ses pensées qui s'emballaient largement en faite. Tout en marchant perchée sur des talons aiguilles elle pensait au moment où ils seraient de nouveau seuls tout les deux dans sa suite. Les rues étaient encore bondées de fetard et si ça ne tenait qu'a la jeune fille elle serait déjà entrain de l'embrasé collé serré. Mais il fallait rentrer.

Une fois dans l'hotel, Charlott s'appliqua à observer un comportement qui d'habitude ne lui demandait aucune difficultés. Legerement alcoolisée c'était plus difficile. Elle salua le portier, Henry qui était au comptoir et attrapa la main de Jeff pour l'attirer vers l'ascenseur du fond. Une fois les portes fermées, garder un comportement sérieux était des tâches les plus hardues qui soient tant elle voulait se lover contre l'étudiant. En plus, les ascenseurs, c'est carrément excitant. Bon celui ci étant privé a jeune femme ne craignait pas qu'on la surprenne pour autant le lieu de l'ascenseur gardait un certain côté coquin. Les portes s'ouvrirent, mis ils restèrent la un instant. On voyait d'ici le grand lit de satin et de fer forgé de la jeune fille ainsi que son bureau en chene massif mais on ne voyait pas encore le télé et juste la porte de la salle de bain. Il commenta les yeux et la jeune fille n'eut pas le temps de répondre qu'elle le sentit se pencher vers elle pour l'embrasser et la plaquer sans violence contre la paroi de l'ascenseur. Ils échangèrent un baiser digne de ce nom pendant plusieurs secondes puis il recula.

Pas question de la laisser filer comme ça. Avec douceur mais une pointe d'autorité la jeune fille posa sa main sur la main de Jeff et la garda contre sa joue. Elle s'avança vers lui, lui arracha un autre baiser puis le fit rentrer dans la suite. Les portes se fermèrent. Ils étaient seuls au monde. La blondinette passa sa main dans la nuque du jeune homme et lui répondit :

- Il n'y a aucun problème, vraiment, aucun..

Sur ces mots la jeune fille se colla contre le blond et descendit sa main dans sa nuque puis sous sa chemise. Elle craquait completement mais tant pis, elle était un peu trop ivre pour s'en rendre compte. Ce jeune homme l'attirer terriblement, ils étaient seuls, il y avait un grand lit, un grand canapé ou même tout ce qu'il voulait pour pimenter leur existance et Charlott était décidée à ne pas s'en privée. Sa jambe vint remonter lentement le long de celle du jeune homme et elle l'embrassa de plus belle, bien décidée a bien finir cette soirée qui avait si délicieusement commencé.

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Alors, comme ça Charlott est une danseuse de ballet. C'est la classe, le ballet. Pas mon truc, mais j'ai toujours eu beaucoup de respect pour ce milieu. Et puis, qui n'a jamais vu ne serait-ce que cinq minutes du spectacle du Lac des Cygnes ? Charlott n'est pas une riche héritière sexy, c'est aussi une artiste. Je crois que ça me plaît. Légèrement dévêtue, la petite brune se rapproche sensiblement de moi, et bien sûr, je ne cherche pas le moins du monde à m'en éloigner. Je commence à avoir très chaud lorsqu'elle se rapproche jusqu'à se trouver à côté de moi, et qu'elle pose sa main sur la sienne. « Oui, je suis danseuse classique de ballet. Le conservatoire de Miami est très impressionnant, tu devrais venir un jour ... dans les coulisses.. avec moi ... » Surprit, je la fixe intensément, pensant avoir mal comprit ces derniers mots. Mais non, je n'avais pas rêvé ... Comme ça, l'air de rien, elle venait de m'inviter ... dans les "coulisses" ... avec elle. Ma foi, ce ne serait pas pour me déplaire. Pas du tout, même. La température semble augmenter à vue d'oeil. Nous avons tous les deux les joues rougies par la chaleur, l'alcool ... et l'excitation ? Ça m'en a tout l'air.

Faut que je me calme.

Parce que je commence à me faire des films, tout seul. Je lui demande si elle veut rentrer, sous-entendant que je la ramène et qu'on rentre ensemble, peut-être ? Je la vois songeuse et craint le pire jusqu'à ce qu'elle me réponde : « Ce n'est pas une mauvaise.. en faite c'est une bonne idée de rentrer mais je.. » Elle marque une pause, et moi, je suis pendu à ses lèvres. « On pourrait aller chez moi ? L’hôtel est juste a côté et ... » Je ne le montre pas de suite, mais un incroyablement soulagement traverse chacune de mes veines et je m'apprête à rétorquer lorsque : « et ... » Tout se passe très vite, Charlott se tait, s'approche encore plus de moi - si c'est possible - et subitement, je sens ses lèvres effleurer puis se poser délicatement sur les miennes. Je ferme alors les yeux pendant quelques secondes, et les ouvre à nouveau, brillant. Je suis pendu à ses lèvres, ses magnifiques lèvres, et à ses yeux. Tout chez elle me plaît. L'excitation m'a déjà gagné depuis de nombreuses minutes, mais je crois que ça va en s'accentuant. Je ne tiendrais pas indéfiniment.
Son petit baiser m'a électrisé, transcendé. Je dois rentrer avec cette nana ce soir.

Je ne sais pas pourquoi elle a fait ça. Probablement qu'elle en avait envie ? Ou bien pour me convaincre ? Il n'y avait aucune raison de le faire. Mais c'était quand même, très très réussit. Je viens à peine d'ouvrir les yeux, mon visage face à face avec celui de Charlott. Mes yeux brillent, et un petit sourire timide se dessine sur mon visage. « C'est d'accord. Je te suis. » Aussitôt, la brunette se rhabille, je pose un billet sur la table et nous voilà partis.

On sort dans le rue, et on peut alors profiter de la clémence du temps de Floride. Il fait moins chaud dehors, au contraire, ce petit air frais qui traverse mes cheveux me fait le plus grand bien. Un sourire solidement accroché à mes lèvres, je marche tout près de ma convive, jetant de petit coup d'oeil à sa silhouette ... et à ses formes. J'suis un mec, j'y peux rien. Et Charlott est splendide. D'ailleurs, je ne pense à rien d'autre qu'elle à son hôtel. J'ai oublié Wynwood, Evy. Je ne fume même pas de clopes, chose surprenante. La marche ne dure pas longtemps, et très vite, nous arrivons devant un splendide et luxueux hôtel. Nous pénétrons à l'intérieur, et je ne doute désormais plus de la richesse de la famille Waldorf. Me tirant par la main, la fille du propriétaire m'entraîne vers l'ascenseur et une fois à l'intérieur, nous attendons d'atteindre le dernier étage, celui de sa chambre/suite probablement.

C'est silencieux, on pourrait presque s'entendre penser. Je fixe Charlott, toujours sonné de son baiser de tout à l'heure. J'affiche un sourire stupide. J'me sens bien. « C'est ici que t-t'habites ? C'est ... woaw grand, je ... » J'ai l'air carrément idiot, à chercher à parler alors qu'il n'y a rien à dire. Alors je me tais. Et me jette presque sur elle, afin de l'embrasser. Je ne comprends pas ce qui m'arrive et ne me reconnait pas. Mais je suis là, dans cet ascenseur, en train d'embrasser fougueusement une petite bombe. Je la plaque presque contre le mur, une main posée sur sa joue douce. Je me retire ensuite.

« Woaw. Excuse moi. »

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Plus les minutes passaient, plus les verres se vidaient et plus la jeune fille étouffait. Non vraiment, il faisait terriblement chaud. Qui avait eut l'idée de mettre du chauffage alors qu'il y avait déjà un grand feu non loin dans la grande salle. Elle commençait à avoir les pommettes roses vives et un léger film de sueur commençait à teinter son dos nu. Elle respirait plus souvent et parlait et riait fort ! Ses gestes commençaient à s'éparpiller et en plus de ça elle se rapprochait de plus en plus du jeune étudiant. Elle laissa même a un moment ses doigts s'égarer sur le bras du jeune homme qui était posé sur la table. Ses doigts glissèrent lentement et sensuellement sur la peau du blond et finalement elle les retira, se rendant plus ou moins compte qu'elle allumait sensiblement le jeune homme. Oulah.. Elle déraillait un peu.

Oui, Charlott était éméchée. Enfaite elle ne l'était pas au pont d'être malade. Elle était juste très joyeuse, complétement désinhibée et elle se rendait compte qu'elle avait beau essayer de se concentrer sur la conversation elle ne captait pas un seul mot des lèvres qui sortaient des lèvres charnues et attirantes du jeune homme. Elle se penchait de plus en plus et était à quelques centimètres du visage du jeune homme qui buvait complétement autre chose maintenant, Cha ne savait pas trop quoi. En tout cas elle elle avait arrêté de boire, elle ne voulait pas, oh non, surtout pas vomir sur le beau jeune homme. Apparemment, le blond s'y connaissait un peu en musique classique. Elle sourit. Elle était trop emechée elle même pour se rendre compte qu'il fanfarronnait si bien qu'elle répondit après avoir rit :

- Oui, je suis danseuse classique de ballet. Le conservatoire de Miami est très impressionnant, tu devrais venir un jour.. dans les coulisses.. avec moi..

Charlott se tut. Mais qu'est ce qu'elle racontait ? Elle disait n'importe quoi enfin ! Le jeune homme allait la prendre pour une folle. La jeune fille comme pour appuyer ses dires sans s'en rendre compte enleva doucement sa veste argentée et la déposa derrière. Elle allait un peu mieux mais elle avait toujours très chaud. Elle se détendit de plus belle et se recula un peu tout en le regrettant aussitôt. Finalement elle se rapprocha de l'étudiant lentement se rendant compte que depuis qu'elle avait retiré sa veste il la regardait un peu plus intensément. Il proposa de rentrer. Enfin, pas vraiment, mais c'est comme ça que la jeune fille le comprit. Quoi qu'il en soit l'idée qu'il la ramène, donc en voiture était une mauvaise idée. Elle ne savait pas pourquoi a vrai dire mais c'était une mauvaise idée. Et puis l'Hotel Waldorf était à deux pas.

- Ce n'est pas une mauvaise.. enfaite c'est une bonne idée de rentrer mais je..

Elle hésita :

- On pourrait aller chez moi ? L'hotel est juste a côté et..

Pouah elle savait absolument pas ce qu'elle voulait dire. Elle inventa :

- Et..

Finalement elle se tut et effleura les lèvres de Jeff des siennes. Il y avait il meilleure façon de le convaincre ?

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let's try to be normal
in a pub

Mes doigts viennent à peine de lâcher le manche de la guitare, et très vite, ma main droite vient se placer derrière ma nuque, signe manifeste de ma gêne. Je suis toujours gêné quand je chante devant quelqu'un ... sauf quand je suis bourrée. C'est sûrement pour ça que je continue à enchaîner les verres. Charlott semble faire pareil, et très franchement, je me demande comment finira cette soirée. Je sais que je peux tenir l'alcool - jusqu'à un certain point - mais qu'en est-il de ma convive ? Comment je peux être sur qu'au prochain verre elle ne s'étalera pas sur le sol, ou ne vomira pas sur la table. Si elle n'a pas l'habitude ce genre d'endroits ... Soit. Je n'y pense plus. Je crois que je commence à être sérieusement bourré. Tant mieux, non ? « Non non, je t'assure, c'était ... Vraiment très bien » me dit-elle, soutenant mon regard. Les joues rougissantes, je tente vainement de sourire pour cacher mon malaise, mais c'est peine perdue. Je sais pas trop en j'en suis.

D'un côté, je me sens mal à l'aise, parce que je viens de chanter devant de nombreuses personnes ... et il y a Charlott'. J'ignore pourquoi, mais j'ai du mal à arracher mon regard d'elle, et pourtant, je suis incapable de soutenir ce regard quand elle, me fixe. Et d'un autre côté, je me sens ... incroyablement bien. Détendu. Je m'amuse, je prends du bon temps. C'est rare, et délicieux. « Seulement de la classique quand je danse en faite. Je ne suis pas très initiée a la musique, » répond la jolie brune après que je lui ai demandé quels étaient ces goûts musicaux. Alors comme ça, c'est une danseuse classique ? Peut-être même de ballet ? C'est la classe. Je finis un énième verre, et sans savoir trop pourquoi, je commence à faire mon intéressant. Ça ne me ressemble pas et c'est plutôt pitoyable. « Ah mais j'aime bien la musique classique aussi ! J'aime beaucoup Chopin et Tchaïkovski. Tu es danseuse classique ? Genre, du ballet ? » Probablement à cause de l'alcool, je parle plus fort qu'à l'accoutumée. Et Charlott aussi. Penché en avant, les deux coudes sur la table, je fixe souvent la brunette face à moi, les yeux pétillants.

Charlott aussi semble de plus en plus éméchée. Elle parle plus fort, sourit plus souvent et rit même aux éclats parfois. Elle est vraiment très belle. Soudainement, je la vois retirer sa veste ainsi que ses cheveux dans le dos, laissant admirer de beaux et minces bras nus et un sympathique décolletée. La chaleur commence à me monter à la tête. Le temps de quelques rapides secondes, je ne peux m'empêcher de jeter de furtifs coups d'oeil à ce décolletée, et évidemment, je m'imagine des choses. Sur ce décolletée ... et sur ces ... Hmm. Je dois me reprendre. Après tout, je suis mec et j'y peux rien. Mais manquerait plus que ça ... que je passe pour un pervers ! Ou alors un gros lourd, coureur de jupons, excitée au moindre petit décolletée. Mais ce n'est pas moi ça. Enfin je crois. « Il fait chaud, non ? » Je sursaute, relevant mes yeux vers son visage, les joues rougies. « Hm, oui c'est vrai ... »

Je comprends pas mes réactions, ni les gouttes de sueur qui perlent de mon front. La température de la pièce est pourtant clémente. Ce doit être l'alcool ... et la fille assise face à moi. J'ai chaud. Je commande alors un verre de bourbon, puis deux. Il y en assez de la bière. Je commence à voir un peu double, heureusement que je me contrôle dans mon comportement. C'est dans ma tête que ça ne va plus. Je commence à m'imaginer des trucs ... avec Charlott. C'est ridicule. On se connait depuis quelques heures seulement. Elle n'a pas l'air d'être une fille facile. Et moi je ne suis pas un chien en chaleur.

« Tu m'dis quand tu veux rentrer, je ... je te ramènerai. »

Inconscient, vous dites ? Sûrement. Je suis pas en état de conduire, c'est certain. Mais on ne s'en rend jamais compte, une fois bourré. Si personne ne m'en empêche, je suis plutôt bien partit pour prendre le volant pour rentrer ...

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- Non, non je t'assure c'était.. ..

- Vraiment très bien.

- Seulement de la classique quand je danse enfaite. Je ne suis pas très initiée a la musique.

- Il fait chaud non ?

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« Absolument pas ! Vas-y ! »

Bon, plus le temps de faire demi-tour, je crois qu'il est temps de se lancer. Charlott s'installe confortablement face à moi, attentive. Archibald s'en va chercher une chaise, afin de s'asseoir près de nous. Du coin de l'oeil, je remarque que plusieurs clients, dont des habitués, se tournent vers nous, prêt à assister au "spectacle". Moi, je suis nerveux. Pour me calmer, je gratte rapidement les cordes de la guitare et remarque que l'instrument est désaccordé. Evidemment, elle vient d'Archi'. En quelques secondes, je tourne quelques mécaniques afin d'accorder la guitare. Bon, je suis toujours nerveux. J'avale mon verre cul sec, comme pour me donner un élan inattendu de courage et fait signe à Archibald d'aller me servir un autre verre.

Je commence à être éméché, et c'est tant mieux. J'ai toujours le trac de chanter devant des gens, même si j'ai déjà fais plusieurs scènes. Alors je bois, ou je fume. Et ça va mieux. Quand on interprète vraiment une musique, qu'on y met de l'émotion - comme j'essaie de le faire - on se livre, corps et âme. L'âme, en particulier. Et c'est loin d'être facile. C'est ... gênant.

Je jette un dernier regard timide vers la jolie brune qui me fait face, je souffle un bon coup, et enfin, je joue les premiers accords. J'ai choisis de chanter "Rythm is love" de Keziah Jones qui est l'une de mes chansons préférées et qui plus est, est une chanson joyeuse et optimiste. Ce qui est rare dans mon répertoire. Fermant les yeux, je me livre à la chanson comme j'ai coutume de le faire. C'est ça, la musique. Des émotions, des moments privilégiés. Et c'est ça chanter : donner de soi-même, exprimer des sentiments, cracher toute son âme à travers la voix. Durant ces quelques minutes, je ne suis plus ici. Je ne suis plus dans ce bar, avec cette guitare, accompagné d'une magnifique demoiselle. Non. Je voyage. Quelque part. Ailleurs. Dans un monde meilleur. Une fois les derniers accords joués, des applaudissement retentissent et mon ami Archibald hurle à s'en casser la voix, et applaudit à s'en rompre les phalanges. Je baisse la tête, intimidé. Visiblement, je ne suis pas encore assez bourré pour être totalement à l'aise. Tant pis. Au moins, c'est fait.

Mes joues rougissent, je sais plus où me mettre. Des clients, ainsi que le patron commence à scander "une autre, une autre !" mais je les interromps, préférant me focaliser sur Charlott. « Non les gars, une autre fois ... Désolé de t'imposer ça, ajoutai-je enfin à l'intention de l'Êta. Ils se calmeront quand ils auront deux ou trois verres en plus dans le sang ... »

Toujours mal à l'aise, je porte un nouveau verre à mes lèvres, faisant mine d'avoir le regard vague. Je sais pas trop quel sujet aborder, mais il est évident que mon interprétation va revenir au galop, dans la conversation. Alors autant aborder ce sujet tout de suite. « Je te cache pas que je suis ... un peu gêné, ajoutai-je dans un rire sincère. Mais j'aime bien cette chanson. Par contre, je doute que le reggae soit ton style de musique ? Tu écoutes quoi, en général ? »

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Passer des boites branchées et select à un petit bar pittoresque chaleureux c'était comme passer du Palace au petit chalet de campagne. C'était différent mais pas désagréable. La jeune fille avait choisit la banquette capitonnée près du feu, une bière aux fruits rouge à laquelle elle n'avait toujours pas touché et un jeune homme sympathique et très différent de tout les Sigma qu'elle fréquentait d'habitude ! Elle passait une soirée bien étrange et néanmoins agréable si bien qu'elle avait complétement oublié de dire à Sateen où elle allait et que celle-ci l'avait harcelée de message. Charlott lui répondit de façon très distraite car elle était intéressée parce que l'étudiant lui racontait.

D'après ce que Charlott avait comprit, ils venaient tout les deux de familles aisées du nord de la côte Est et pourtant ils étaient bien différents tous les deux parce que si Charlott assumait pleinement cet héritage bourgeois, Jeff, lui, le reniait totalement. C'est exactement ce qu'il expliquait quand il disait qu'il avait beau vivre à Manhattan il préférait de loin les quartiers populaires comme Brooklyon ou.. le Bronx. A cette idée Charlott était assez effarée. Elle n'avait jamais mit un pied dans Brooklyn et encore moins dans le Bronx. Vous imaginez ? Enfaite Charlott n'avait même jamais pris le métro. Se mêler au petit peuple, c'était pas trop son truc. A Miami les différences étaient visibles mais beaucoup moins ce qui faisait qu'elle fréquentait des gens très différents. Charlott avait du mal à comprendre comment on pouvait préferer Harlem a l'Upper East Side. Tout cela n'avait pas de sens. Et quand il expliqua que c'était parce que son père n'était pas ces quartiers, la jeune fille comprit que celui qu'elle avait en face d'elle avait surtout besoin de reconnaissance et d'indépendance. Après, la jeunesse dorée n'était pas un monde facile et toujours agréable pour tout le monde, il voulait s'en échapper. Elle arrêter de froncer les sourcils d'incompréhension pour avoir un petit sourire compréhensif.

- Je vois. Je n'ai jamais eut ne serait ce que l'idée de tester une autre vie que la mienne puisqu'elle m'a toujours plu. J'aime les cocktails pour célébrer les philanthropes de New York même s'ils sont hypocrites. J'aime les soirée mondaines même si tout le monde s'y déteste et surtout pour cela, les relations difficiles sont les plus intéressantes.

Le jeune homme était déjà a sa seconde bière lorsqu'il parla de sa confrérie. Charlott avait l'habitude du champagne, des cocktails fruités, des kirs et des bons vins. Elle appréhendais le goût de la bière, de là où elle venait seuls les hommes en buvaient. Finalement, tandis que le beau blond lui explique qu'il est bien un alpha psi et qu'il en est même le chef Charlott trempe ses lèvres dans le breuvage et finalement ne trouve pas ça si terrible que ça. Certes, c'est assez amer mais le goût des fruits reste agréablement en bouche. Elle avala une gorgée, puis une deuxième, puis commanda même un second verre. Le problème de la bière, c'est ce même si ce n'est pas fort, c'est traitre, et quand on a pas l'habitude, ça soule vite. Charlott commençait à avoir les jours rosies par l'alcool et riait de façon plus libre et plus souvent.

La discussion allait bon train lorsque le patron revint à leur table pour proposer de nouveau à Jeff et jouer un morceau de guitare. Cette fois ci il accepta mais se tourna vers la brune pour lui demander si elle n'y voyait pas d'inconvénient. La jeune fille secoua la tête et répondit :

- Absolument pas ! Vas-y !

Charlott était curieuse d'entendre jouer le jeune homme. Elle n'était pas une grande fan de musique mis a part la musique classique sur laquelle elle dansait. Sinon c'était les musiques qui passaient à la radio quand elle était dans la salle de bain. Elle termina son second verre et se cala dans le fond du dossier et regarda son nouvel ami prendre l'instrument.

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Sur la route, Charlott me dit vouloir aller à Harvard, l'année prochaine. Tout comme son père. Elle me dit aussi avoir été dans un collège non mixte, selon le souhait de sa grand-mère, qui voulait un enseignement stricte pour sa petite fille. Je crois que je commence à cerner vraiment le personnage. Fille de bourges, qui a fréquenté les meilleures écoles. Un peu comme moi, en fait ... Sauf que moi, j'ai renié cette étiquette depuis longtemps. J'ai renié cette étiquette de jeunesse dorée très jeune, préférant me mêler aux populations et aux quartiers plus populaires. Disons que ça me ressemblait plus. Ça ressemblait plus à moi, pas au nom que je porte.

Arrivés devant le "Saint-James Irish Pub", je sens que Charlott est hésitante. Elle n'a franchement pas l'air d'être une habituée de ce genre de bar, mais j'espère qu'elle s'y plaira quand même. L'ambiance y est chaleureuse, et agréable. Elle accepte de me suivre, et après s'être débarrassé d'Archibald, un ami, on s'installa à une table, je commande une pinte et elle une bière aux fruits rouges. Et la discussion s'installe, très naturellement.

Je souris lorsque ma convive reconnaît que l'endroit est sympa. Au moins, je n'aurais pas à m'en vouloir de l'avoir arrachée à sa boîte de nuit. « Ouep, j'aime beaucoup cette ambiance. La musique est meilleure aussi en général ... et on s'entend parler, au moins » lâchai-je dans un rire. Je porte ensuite mon verre à mes lèvres et boit quelques gorgées. J'aime la bière. Pas jusqu'au point d'en boire des litres et des litres, mais j'aime ça. C'est un petit plaisir que j'aime me faire, comme j'aime fumer des joints. De temps en temps. « Disons que j'ai commencé à fréquenter ce genre d'endroits à New York ... J'habitais Manhattan mais je préférais m’éclipser pour le Bronx, Brooklyn ... ou même Harlem. Je sais pas vraiment pourquoi. Les paillettes, la jeunesse dorée, tout ça me fatiguait ... Dans les endroits comme ça, tout est plus ... vrai. Je peux venir comme je suis ... avec mes jeans troués et mes chemises bon marché. » Je lâche un nouveau rire. Charlott va me prendre pour un saltimbanque. D'ailleurs, je ne serais pas étonné de la voir fuir en courant ! « Et mon père détestait ça. Je crois que ça aussi, ça me plaisait. »

Je marque une nouvelle pause. Ne pas aborder le sujet du père. Ne pas aborder. Ce sujet. Le père. Fort heureusement, Charlott change de sujet et me demande le nom de ma confrérie, pariant que je suis chez les artistes. « ... les alpha psi. J'en suis le chef. C'est vrai que Wynwood est pas mal. Les gens sont intéressants ... d'autres sont de pures clichés. Comme partout en fait. »

La discussion reprend, et au fil et à mesure des minutes qui passent, je commande plusieurs verres. Et très franchement, je commence à être joyeux. Très joyeux. Archibald revient à la charge, une guitare dans les mains, et me propose à nouveau de jouer un morceau. Je commence à être rond, j'accepte donc mais me tourne d'abord vers Charlott « Ça ne te dérange pas, j'espère ? »

[C'est à chier, navré, je me rattraperais ._. ]

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Charlott essayait tant bien que mal de répondre à sa propre question. Elle qui était la princesse des jugements hâtifs et la spécialiste des réflexions sur le physique elle avait beaucoup de mal à deviner en quoi le jeune homme pouvait être parti. Pas droit ou médecine, il n'avait guère le profil. Peut être en histoire ou en psycho ? En tout cas elle le voyait pas du tout dans un truc scientifique et finalement elle était pas si loin du compte car le jeune homme lui apprit qu'il était enfaite en fac d'art. La jeune fille haussa un sourcil interrogateur. Vraiment ? Jamais elle n'y avait vraiment pensé. Elle ne voyait pas vraiment vers quoi ça menait. Bosser dans un musée ? Galleriste ? Ou bien commissaire priseur ! Oh ça c'était la classe comme métier. La jeune fille n'eut pas le temps de l'interroger sur son cursus qu'il lui demanda ou elle voulait aller :

- Harvard, sans hésitation. Mon père y est allé ! Mais je pense également postuler pour Yale et Princeton. La faculté de droit de Yale est aussi très reconnue il parait.

La discussion dérivant vers New Yorkshire la jeune fille vit son interlocuteur se rembrunir. Alors qu'elle était particulièrement expansive lorsqu'elle parlait de sa ville natale, la jeune brune voyait bien que son nouvel ami n'était pas particulièrement heureux de venir de cette ville. La jeune fille nota cette réflexion dans un coin de sa tête histoire de poser les bonnes questions par la suite et finalement revint le sujet du collège ! Oh ! Il était allé dans un des meilleurs collège de la ville ! La jeune fille eut un sourire lorsqu'il supposa qu'elle aussi mais avoua :

- Enfaite non. Ma grand mère tenait à ce que j'ai une éducation très classique. J'ai toujours été dans des écoles non mixtes et j'étais donc à Constance Billar l'an dernier, jusqu'à ce que j'arrive à Miami.

Le jeune héritière sourit et termina son verre tandis que le jeune homme lui propose de sortir d'ici et de l'emmener dans un pub irlandais. La jeune fille très américaine et pas vraiment habituée à ce genre d'endroit hésita. De plus cela voulait dire abandonner ses amies avec qui elle était quand même venue. Puis finalement la curiosité concernant le jeune homme et l'endroit ou il voulait l'emmener prit le dessus et elle accepta de le suivre.

Après un passage rapide aux vestiaires et un mot envoyé à ses copines la brunette sortit du bar en enfilant sa veste argentée. Il faisait assez bon et Charlott n'eut pas de mal à retrouver son.. Rencard ? Pouvait elle l'appeler ainsi ? Pourquoi pas après tout : il était plutôt canon, avait de la conversation et lui proposait d'aller boire un verre quelque part ! Oui, pour la brunette c'était un rencard. Elle suivit donc l'étudiant jusqu'à sa voiture et monta avec lui. Elle sentit en effet l'odeur de cigarette puis le vent dans ses cheveux mais ce n'est pas ce qui marqua ce voyage. Pour la première fois depuis elle ne savait pas combien de temps Charlott était assise à l'avant. À New Yorkshire elle prenait le taxi et depuis quelle était à Miami son père lui avait attitré un chauffeur et une limousine. La jeune brune savoura l'instant sans un mot jusqu'à ce que le blond se garé dans un quartier très .. Différent. Face a eux un bar aux néons verts et décoré de trèfles. Pour le coup la jeune fille n'était pas particulière attirée mais elle sortit de la voiture et suivit Jeff jusqu'au bar.

Une fois dans le bar, la jeune fille lui trouve beaucoup plus d'attraits. Un feu crépite dans un coin, des banquettes en cuirs accueillent les gens dans une ambiance douce et chaleureuse. Il fait sec et bon, tout ce que Charlott apprécie. Des bandes amis trinquent avec d'enoooooormes bières et la jeune fille s'intéressa à l'homme derrière le bar qui s'adresse à Jeff puis à elle. Courtois, amusant, la jeune fille est tout de suite séduite par l'endroit et par son patron. Elle sourit et après que Jeff l'ai présentée comme une amie la jeune brune répondit :

- Enchantée également !

La petite bourgeoise eut du mal à choisir sa boisson. Elle voulait un jus de fruit rallonge mais le barman refusa de lui offrir autre chose temps qu'elle n'avait pas goûter à de la bière irlandaise. La jeune fille avait déjà goûter à de la bière et franchement elle n'avait pas comprit pourquoi les mecs pouvaient en descendre des litres. Finalement elle se laissa convaincre et se fit servir une bière aux fruits rouges. Son verre à la main elle suivit le blonde jusqu'à un coin tranquille et prit place sur une banquette. Après une gorgée le jeune homme essaya de se justifier quanta ce qu'avait dit le barman mais la blondinette l'en empêcha :

- Y'a pas de problème t'en fait pas. Et puis c'est pas vraiment une histoire de tasse de thé ou non, c'est juste que c'est la première fois que je viens dans un endroit comme ça ! Tu as raison c'est plutôt sympa !

Elle sourit et jeta un coup d'œil au verre sous son nez. La bière était de couleur rougeâtre mais sentait plus la bière qu'autre chose. Elle hésitait à porter le verre à sa bouche alors que le blond buvait sans se poser de question. Elle profita de la discussion pour remettre ça à plus tard. Le jeune homme laissa échapper que pour lui aussi c'était étonnant de la trouver la. La brune avait comprit qu'il venait de la meme classe social mais visiblement le jeune homme ne l'affichait pas autant qu'elle. Elle se lança :

- Ça à du l'être pour toi aussi. Qu'est ce qui t'as pousse à fréquenter ce genre d'endroit ?

Il passa à autre chose en lui demandant si elle aimait Wynwood et si elle avait bien une eta iota :

[b]- Je ne te félicite pas c'est assez simple à deviner ! Et sinon, Wynwood est très différent mais ça me plait assez. Les gens ici sont assez passionnants. Et toi tu es .. Mhm..la confrérie des artiste dont j'ai oublié le nom..

Termina-t-elle avec un sourire.

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« Je m'en doutais ! Tu as choisis quoi comme études ? L'université de Miami vaut le coup d'après toi ? » s'esclaffe-t-elle, après lui avoir avoué que j'étudiais à Wynwood. Je lâche un léger sourire et répond, plus modérément « J'étudie les Arts. » Puis je me tais. Je fais toujours un peu attention avec ce genre de questions. Quand vous dites aux gens que votre moteur de vie ainsi que vos ambitions d'avenir tiennent à l'art, ils vous prennent pour un gamin perdu. Un saltimbanque, rêveur à souhait ... et irresponsable devant la dureté du monde actuel. J'entends encore les remarques assassines de mon père, résonnant du rez-de-chaussée. « Artiste ? C'est ça que tu veux devenir ? Clochard aussi, peut-être ? » ou encore « L'Accordéon ? Tu veux apprendre "l'accordéon" ? Tu te fous de ma gueule ? T'as aucun avenir, mon pauvre "fils" ». Mais peut-être que Charlott n'a pas ce genre de préjugés. Espérons. « Quant à l'université en elle-même ... Bah ... il paraît que ça n'a rien à voir avec Harvard ou Yale. Mais on s'y plaît bien. » Je marque une légère pause, boit quelques gorgées puis la curiosité m'envahit : « Tu sais où tu voudras aller, toi ? »

Après un petit temps mort, à descendre encore un verre, la discussion reprend. Charlott vient de New York. Dans l'Upper East Side, plus précisément, à Manhattan. Je me retiens de faire une légère grimace. L'Upper East Side, je connais ... C'est ici que je vivais à New York. Le quartier le plus friqué de toute l'île. Et de toute la ville. Vous voyez ces grands avenues, toujours animées, envahit par les magasins de luxes et hautes enseignes, parallèles à des quartiers résidentiels branchés, où le calme règne et où de luxueuses maisons donnent cet indéniable air bourgeois. C'est ça, Upper East Side. J'aime pas ce quartier. Il ne m'évoque que de mauvais souvenirs. C'était, et c'est toujours, pour moi, le mauvais côté de New York. Bien que je vivais là-bas, j'y passais rarement du temps. Je préférais de loin m'éloigner de ce cercle branché et squatter les quartiers plus populaires, comme Harlem, le Bronx ou encore Brooklyn. C'est là-bas que je faisais de belles rencontres. Les gens y sont ... simples. Naturels. Pas de superficialité, pas de sourires commerciaux. J'y ai entretenu mon amour de l'Art au contact d'artistes méconnus et pauvres. C'est là-bas que j'ai appris à "m'ouvrir" aux autres. Artistiquement parlant ou pas.

En fait, je crois que j'ai toujours cherché à éviter de la jeunesse dorée de Manhattan. Jeunesse dont Charlott semble faire partie. Celle dont Joe faisait partie également.

Charlott me dit aussi que son père est le propriétaire de l'hôtel Plaza, qui se trouve sur la cinquième ... ce qui en dit long sur son cercle familiale ainsi que sur sa catégorie sociale. Son père fait partie des hommes les plus richissimes de la ville ... tout comme l'était mon père. Le Plaza ... tout le monde connaît cet hôtel. Vous voyez, le plus luxueux, avec vue sur Central Park ? C'est ça. La jolie brune me demande dans quel collège j'ai été, je lui réponds donc simplement « Upper East Side Middle School. Je suppose que ... toi aussi ? » Je suppose pas ça par hasard. Mais bien parce que c'était le collège de petit bourgeois du quartier. Je détestais ce collège. D'ailleurs, je n'ai pas souvenir d'y avoir connu Charlott. En même temps, elle est plus jeune. Et il y avait tellement d'élèves que c'était impossible de connaître tout le monde.

Quelques minutes plus tard, j'ose enfin lui dire que je ne suis plus à l'aise ici et ... et l'inviter à boire un verre, dans un pub. Elle grimace. Son sourire charmeur laisse place à une bouche crispée, tandis qu'elle se retourne hésitante vers ses amies. Elle va me foutre un "râteau", je le sens. Pas que je prenne ça pour un rencard, loin de là, mais étrangement, j'ai envie de passer la soirée avec elle. Puis, c'est toujours mieux que se morfondre seul dans sa chambre. « Ça aurait été avec plaisir mais ... » dit-elle dans un premier temps. Je grimace, me mords la lèvre. C'est cuit. Tant pis. « ... Okay, je te retrouve devant ! » Je relève la tête après l'avoir momentanément baissé. Et je souris. Je lui adresse un sourire chaleureux puis me dirigee vers la sortie. L'air frais me fait du bien. J'étouffais, là-dedans. Et cette musique pop/Electro commerciale et ô combien horripilante me tapait sur les nerfs. Bref. J'allume une clope, fais les cent pas et patiente à l'extérieur. Les gens qui pénètrent dans la boîte me regarde bizarrement, mes accoutrements ne ressemblant en rien aux tenues chics des clients de la boîte. Je porte des chaussures en cuir noire, le genre rockeur des années 60, un jean sombre, troué par endroit, une veste bon marché sur l'épaule et une ... chemise à carreaux. Le comble de la ringardise, diraient-ils.

Je me sens ... excité. Joyeux. J'ignore pourquoi. Ça craint.

Quand je vois Charlott ressortir de la boîte. Un petit sourire sur ses lèvres, elle s'approche de moi, puis s'arrête à bonne distance du nuage de fumée qui m'entoure. Aussitôt, je jette ma clope au sol et l’écrase. Je fais jamais ça, normalement. Personne ne me fait faire ça, en tout cas. Mais c'est un cas exceptionnel, apparemment. Je conduis la brunette jusqu'à ma voiture puis monte dedans. Le pub auquel je pense l'emmener se trouve un peu plus loin, et on doit quitter Ocean Drive. La voiture est donc préférable. Seul petit problème, ça sent la clope là-dedans. Et je crois avoir comprit que Charlott n'aimait pas ça ... J'ouvre la fenêtre, j'espère qu'elle comprendra cette petite attention. L'air est frais mais pas trop. J'aime ce sentiment de fraîcheur qui traverse mes cheveux. J'aime la route, en fait. Je tourne plusieurs dois à droite, m'éloignant légèrement du centre de la ville. « Voilà ! Le ... Saint-James Irish Pub. C'est vraiment sympa là-bas, tu verras. Pis ... je connais bien le patron » Je la sens hésitante. Mais de toutes façons, c'est trop tard pour faire demi-tour. On sort de l'habitacle, et on pénètre dans l'enseigne.

La pièce est lumineuse. Accrochés en haut des murs, de grandes télévisions, utiles les soirs de matchs. Dieu merci, il n'y en a pas ce soir. On pourra parler tranquillement. L'ambiance semble chaleureuse, un couple et quelques bandes d'amis occupent la pièce à différents endroits. Le patron, un homme rond mais souriant jusqu'aux oreilles, est au bar. Son sourire grandit en nous voyant arriver. « Jeffrey ! C'est bon de te revoir » Il se tourne ensuite vers Charlott, et un petit air malicieux s'affiche sur son visage « Ouhh, je vois que tu n'es pas venu seul ... Mademoiselle ... enchanté. » Je sais ce qu'il pense. Je le connais par cœur. Le petit clin d’œil qu'il m'adresse ne fait que confirmer mes pensées. « Laisses tomber Archi', c'est une amie » rétorquai-je dans un sourire. Peu sur de moi, c'est vrai. Je sais pas trop comment qualifier Charlott ... c'est trop nouveau, on ne s'est rencontré qu'une heure auparavant. On part s'installer un peu plus loin, je nous commande chacun un verre. Une pinte de bière, pour moi.

Une musique résonne calmement dans la pièce. Rien à voir avec les basses et le boucan de la discothèque. Une jolie chanson, You Know I'm No Good, de Amy Winehouse. J'aime cette chanson, cette chanteuse. C'est décalé, c'est jazz. Mais ce n'est probablement pas les gouts de Charlott. Peut-être un peu trop "underground" pour elle. Je décide de parler. « Fais pas gaffe à Archibald, le patron. C'est rare quand j'emmène une fille ici, et ça longtemps que je suis pas venu ici. Il se fait toujours des films ... » cherchant étrangement à me justifier. C'est ridicule, je crains d'avoir installé un malaise. J'évite le rire nerveux en toussant un coup, puis reprends. « J'espère que tu n'es pas trop dépaysé ... je crois avoir comprit que ce n'était pas ta tasse de thé, ce genre d'endroit. Mais c'est cool. »

Je tente d'installer la discussion quand Archibald, pas inconscient de déranger, vient me proposer de jouer un air de guitare. Il insiste, il tente de me mettre mal à l'aise. Je le connais trop bien. L'enfoiré. Après lui avoir demandé une bonne dizaine de fois de nous laisser et lui avoir assuré que ne je jouerais pas, il daigne nous laisser. Je ne dis jamais non pour jouer de la musique, mais je veux pas ennuyer ma convive.
Je veux en savoir plus sur Charlott. Sans réelle timidité, pour une fois, j'ose lui poser des questions librement. « J'ai quand même du mal à croire que la fille du propriétaire du Plaza vienne se perdre ici. Remarque, c'est un peu pareil pour moi ... » Alerte rouge. Ne pas aborder le sujet de la famille ou de New York. Et encore moins celle du paternel. Je préfère dévier la conversation, dans l'espoir où l'on ne reviendra plus là-dessus. « Wynwood te plaît ? Tu es chez les Êta Iota, je ne me trompe ? » tentai-je de deviner. Ce n'est pas bien difficile, en même temps. Charlott est très jolie, coquète à souhait et j'ai cru reconnaître Sateen dans sa bande d'amis.

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Boire un verre en boite n'était pas systématique pour Charlott, elle en buvait essentiellement par besoin, par ce qu'elle à soif et non pas pour se transformer un pétasse éméchée dont la jupe se raccourcit de seconde en seconde. Charlott était dans un des rares cas où elle buvait par plaisir et pour passer du temps avec quelqu'un. La blondinette n'était pas une grande fan des rencontre en boite, elles étaient souvent pleines de mauvaises surprises et c'est pour cela que la brunette les évitait en général. Mais ce soir là, Charlott était assise au ba, sirotant un cocktail en charmante compagnie et abandonnant les pistes de danses à leur plus grand regret. La jeune fille était amusé par celui qui lui avait donné un coup de pouce. Il semblait faussement timide et gentil en plus. Pas gentil comme les gros naze qui cherchent à vous caser dans leur lit mais gentil comme un ami et elle avait bien l'intention de ne laisser aucun jeune homme bien lui filer entre les doigts alors qu'elle débarquait à peine à Miami.

Comme elle se doutait, le jeune homme était trop vieux pour le lycée mais il était quand même à l'université de Wynwood. La jeune fille qui ne jurait que par la sainte trinité : Harvard, Princeton et Yale, ne voulait pas rester à Miami l'an prochain même si pour l'instant tout ce passait bien. Mais l'ambition de la jeune fille était trop forte pour ne pas remonter le long de la côté et atteindre une de ces si prestigieuse université. Néanmoins, elle était plutôt contente de croiser un étudiant, elle pourrait toujours l'inonder de questions par la suite ! Voir tout de suite :

- Je m'en doutais ! Tu as choisis quoi comme études ? L'université de Miami vaut le coup d'après toi ?

Le jeune homme si mal à l'aise en boite devait donc rejoindre quelqu'un qui avait eut un empêchement. La jeune fille fit une petite moue compatissante avec un petit "ah.." désolé pour lui mais n'en rajouta pas, ne voulant pas remuer le couteau dans la plaie. De toute façon il enchainait en lui apprenant que lui aussi avait passé une partie de sa vie à New York, à Manhattan. La jeune fille en déduisit que sa famille devait avoir les moyens et elle était ravie de croiser encore quelqu'un de sa ville natale :

- C'est super ! J'ai toujours vécu à Manhattan jusqu’à ce que je vienne ici. Mon père est le propriétaire du Plaza sur la cinquième dans l'Upper East Side, j'y ait toujours vécu ! Donc tu as été au collège à New York aussi, dans lequel étais tu ?

Sur ces mots la jeune fille le regarda jeter un coup d'oeil la salle bondée, devenir tout pâle et.. lui apprendre qu'il allait sortir fumer. Et qu'il partirais après ? La jeune fille était sur le point de se vexer mais il lui proposa de bouger avec lui et de l'emmener dans un.. pub. Une Waldorf ? Dans un pub ? Genre avec des gens du tiers monde, tout ça ? La jeune fille jeta un coup d’œil à ses amis et hésita :

- Ça aurait été avec plaisir.. mais..

Elle hésita encore quelques secondes puis finalement répondit :

- Okay ! Je te retrouve devant !

Sur ces mots la jeune fille termina son verre et laissa Jeff prendre les devants. Elle passa sur la piste de dance voir les fille et leur dire qu'elle sortait finalement avec un ami. Bon, elle extrapolait un peu mais au moins ses copines ne s'en ferait pas. Charlott passa au vestiaire récupérer sa boule a cette de veste et sortit du bâtiment en l'ayant toujours à la main. Des yeux, la jeune fille chercha celui qui l'emmenait elle ne savait où et le reconnu un peu plus loin. Elle le rejoignit l'étudiant, enfila sa veste et lui sourit, attendant qu'il finisse sa cigarette sans se mettre trop proche de lui, Charlott detestant l'odeur des clopes.

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let's try to be normal
in a club

La brunette me suit jusqu'au bar, abandonnant par la même occasion ses amies. Chaque fois que je croise son regard, je ne peux empêcher mes lèvres de s'étirer dans un sourire. Un timide sourire. Apparemment, c'est une amie de Sateen et de certains Êta de Wynwood. Elle doit sûrement en être une aussi. Je n'aimais pas les Êta Iota, avant. Ce genre de nanas superficielles, dont le maquillage marquant leurs peaux est plus lourd que leurs cerveaux. Mais j'ai appris à ne plus généraliser. J'ai connu Sateen. Une fille cool, une très bonne amie. Il y avait aussi Leelah ... Non. Toutes les Êta ne sont pas des pétasses. La jolie brune face à moi semble échapper à la règle. Et tant mieux. On s'installe au bar, elle commence un Sex on the Beach tandis que moi je commande un verre de bourbons. Mon alcool préféré. Je me présente, puis écoute ma convive se présenter, sirotant mon verre remplit de glaçons. « Et moi c'est Charlott. Je viens d'arriver ici, je suis a Wynwood ! Et toi ? Tu n'es plus lycéen n'est ce pas ? » Bingo, j'ai vu juste. Elle est bien à Wynwood. « Enchanté, Charlott » insistai-je afin de me souvenir de son nom. Je marque une pause, sirote un peu de mon verre par la paille puis reprend. « Je suis à Wynwood aussi, depuis un petit moment déjà ... Mais je suis à l'université maintenant. » Et oui, c'est finit le lycée pour moi. Et tant mieux. La dénommée Charlott doit être en Senior, ou au minimum, en Junior, songeai-je. Elle ne paraissait pas si jeune que ça.

Je lâche un léger rire lorsque je l'entends me remercier d'avoir "sauver sa soirée" en la débarrassant de ces mecs collants. C'est vrai qu'ils ont l'air plutôt lourds. Mais j'ignorais qu'elle les connaissait déjà. Tandis que le dialogue s'installe, je me sens de mieux en mieux. J'ignore pourquoi mais j'aime bien cette fille. Et je ne la connais pas. Tout ce que je sais, c'est qu'elle s'appelle Charlott, qu'elle à Wynwood et qu'elle est plutôt jolie. Très peu de choses en soi. « C'est la première fois que je viens ici mais toutes les boites se ressemblent dans le fond, que ce soit à New York ou a Miami, l'idée est la même. Si tu viens rarement ici, pourquoi tu es là ce soir ? »

Je reste un instant immobile. Elle vient de New York. Elle aussi. New York. Magnifique ville, quand on y habite pas toute l'année. Ville de tous les vices. Ville qui ne me manque pas. C'est certain. « Je devais rejoindre quelqu'un, répondis-je tout d'abord. Mais cette personne a eu un empêchement » rajoutai-je, n'avouant qu'à moitié qu'on venait de me poser un lapin. Mais ce n'était pas bien grave. Après tout, je n'étais pas là pour un rencart, loin de là, mais bel et bien pour surveiller Evangeline. Et maintenant, je ne sais pas où elle est ni ce qu'elle fait. Au fond, ça me fait flipper. Mais j'espère pouvoir lui faire confiance. Je préfère reprendre, souhaitant oublier l’épisode du "lapin". « Tu viens de New York ? J'ai vécut à Manhattan de mes onze ans à mes dix sept-ans. C'est drôle ça. » Bon en fait, ce n'est pas drôle du tout. J'ai bien du croiser une vingtaine d'étudiant qui viennent de New York, ici. Mais ne sachant trop que dire, j'ai dis de la merde. Fidèle à moi-même, comme toujours. Je finis mon verre d'une traite et me retourne vers la boîte. Le son, l'agitation, commence à peser. Si il n'y avait pas Charlott', j'aurais décampé depuis longtemps.

Toujours est-il que je veux sortir. Je reste silencieux quelques secondes, puis reprend. « Je vais sortir fumer une clope, puis je pense que je m'en irais ... J'étouffe ici. Et puis, tu veux sûrement retrouver tes copines ... » ajoutai-je doucement, avant de baisser indéniablement la tête. Je déteste mon attitude, mais ne peux m'en dépêtrer. Je décide de me reprendre. Tant pis si ça ne paye pas, j'aurais essayé. « ... à part si tu veux qu'on aille se boire un verre ? Je connais des pubs très sympas dans le coin, et sur Ocean Drive. C'est ... c'est comme tu veux. » J'ai peur de sa réponse. Si elle me dit non, je lui dirais bonsoir et prendrai congé ... déçu. Pourquoi déçu ? Je m'attends à quoi ? On ne se connait pas. Je suis un homme, à l'allure étrange ... et plus vieux, en plus. Elle aurait milles raisons de refuser mon invitation. J'attends alors sa réponse, dissimulant comme je peux l'angoisse qui se répand en moi.
Sans oublier de payer la totalité de nos consommations. Et oui, même si je ne suis pas à l'aise avec les filles ... je suis un gentleman. Un minimum.

HRP : Désolé, c'est un peu naze :/

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Voir les jeunes hommes hésiter, se regarder et ne pas savoir si ils devaient continuer à draguer Charlott où s'il était plus sage pour eux de ce casser, ce fut la grande joie de Charlott ce soir là. Ils ne devaient pas être si bourrés que ça malgré les apparences car finalement car ils optèrent pour la voie de la raison et c'est en titubant et en renversant de la smirnoff ice au sol qu'ils s'en allèrent, laissant la jeune brune tranquille et victorieuse ! Hahaaaaaa ! Ca c'était la grande classe internationale ! Et elle n'avait même pas du appeler Duncan à l'aide ! De toute manière il était pas là ce lâcheur alors tant pis pour lui, il y avait un autre charmant jeune homme venu à sa rescousse d'abord ! Et toc ! Même pas besoin de lui ! Il allait être deg quand elle lui raconterait tout ça ! Mais en attendant, la jeune fille avait plutôt intérêt de s'occuper de celui qui venait de lui donner un précieux coup de pouce. Elle lui sourit, le remercia et le voyant rougir parce qu'il avait encore ses mains sur les hanches et la brunette, la jeune fille sourit de plus belle.

La jeune fille vit soudainement son sauveur se transformer en gars timide, gêné qui regardait par dessus son épaule en essayant de lui répondre plus ou moins. Charlott cligna des yeux, ne comprenant pas tout de suite ce revirement de caractère et n'eut pas le temps de lui demandait si ça allait puisqu'il tournait les talons et se dirigeait vers la sortie de la boite. La jeune fille surprise le regarda partir avec une moue étonnée et avala de gorgée de son verre pour reprendre un peu de contenance. Elle n'eut pas le temps elle de faire demi tour que le blond revenait vers elle. Il avait toujours cet air mal assuré mais il lui proposa un verre et la jeune fille répondit en montrant le sien :

- Oui, mais le prochain ?

Sur ces mots la jeune fille commença à vider son verre tout en suivant le jeune homme vers le bar. Ils prirent place et elle demanda un deuxième cocktail mais un différent cette fois avant de redonner son verre vide au barman. Un silence un peu gênant s’installa pendant lequel la jeune fille porta son sexe on the beach à ses lèvres et finalement ce fut le blond qui brisa la glace en se présentant, la jeune fille fit en sorte de retenir le prénom du jeune homme et répondit :

- Et moi c'est Charlott. Je viens d'arriver ici, je suis a Wynwood ! Et toi ? Tu n'es plus lycéen n'est ce pas ?

En effet, le jeune homme avait un visage trop mur pour être encore adolescent. On voyait qu'il s'approchait plus de l'âge adulte qu'autre chose. La jeune fille sirota de nouveau sa boisson et écouta le jeune homme s'excuser pour avoir cassé sa soirée. Il avait visiblement repéré ses amies qui dansaient encore et la jeune fille eut de nouveau un sourire :

- Tu plaisantes ? Tu viens plutôt de sauver ma soirée. Tu sais pas a quel point ces mecs là sont collants ? J'en aurait eut pour toute la soirée. Alors encore une fois merci !

Le jeune homme s'excusa de nouveau de son air timide. Apparemment ce n'était pas le genre d'endroit où il allait d'habitude. La blondinette eut un geste de la main qui voulait dire qu'elle avait remarqué mais que ce n'était pas grave. Elle répondit pour continuer la conversation :

- C'est la première fois que je viens ici mais toutes les boites se ressemblent dans le fond, que ce soit à New York ou a Miami, l'idée est la même. Si tu viens rarement ici, pourquoi tu es là ce soir ?