Emmène-moi ♫ Voir les girafes ! ~ Marissa ♥

► Visiblement, les adolescents ne partageaient pas le même avis sur Jude. « Et puis, tu crois vraiment qu'il aurait pu dire tout ça sur moi ?... » fit Marissa dans son laïus, qui énerva Trevor. Selon lui, elle était complètement aveuglée par le fait que ça soit son frère. « Sur toi ? Non, sans doute pas. Mais je ne te parle pas de toi, là. » réagit-il tout de même, même s’il n’avait aucune envie de parler du brun. En fait, il avait l’impression que Marissa était aveugle, et qu’elle ramenait tout à elle. Jude devenait le sujet de dispute numéro un, si Tre’ en croyait la situation et leur discussion. Il était persuadé que si, à l’avenir, il devait se disputer avec sa copine, ça serait à propos de ça. Et ça l’emmerdait profondément. Du coup, il préféra changer de sujet et ne pas y penser.
Le Rho Kappa emmena Marissa à la boutique et lui offrit une girafe en peluche. C’était un bon choix, qui résumait bien selon lui cette journée passée tous les deux. En lui-même, cependant, il n’arrêtait pas de se dire que ça aurait été tellement mieux que Marissa et Jude ne soient pas de la même famille. Tellement moins compliqué, aussi. Ils quittèrent le Zoo, en direction de la bouche de métro, main dans la main. Une fois de plus, la jeune femme s’arrêta, obligeant Tre’ à faire de même et à se retourner pour voir ce qu’elle avait. La Nu Zeta posa ses grands yeux sur lui et lança : « Trevor ? Tu peux me prendre dans tes bras…? ». Le brun sourit et approcha. Il enlaça sa copine et la serra contre lui, tout en posant un baiser sur son front. Elle était mignonne, mais tellement fragile. Il se demandait s’il serait à la hauteur. A la hauteur… de Jude, au final, qui avait réussi pendant 16 ans à prendre soin de sa petite sœur. Tu parles d’un challenge. Surtout sachant qu’elle était… amoureuse de lui, et de son jumeau. Cette pensée le hantait, et l’énervait profondément.
Finalement, ils rentrèrent à l’école. En chemin, Marissa lui expliqua ce qu’elle avait prévu pour la soirée, et le jeune sportif lui promit d’aller se procurer le nécessaire pour que ça soit réussi. Ils se quittèrent devant le bâtiment des Nu Zeta, et Tre’ se rendit directement au magasin, après avoir raccompagné la jeune femme. Ce soir, la commémoration qu’elle avait prévue promettait d’être… épique. Et il craignait vraiment qu’elle le soit un peu trop. Mais bon. Advienne que pourra !

Trevor insinuait que Jude soit le responsable des rumeurs. Il était persuadé que c'était sa faute, que ça venait de lui, Marissa tourna la tête machinalement, ne pouvant pas en attendre davantage. Elle lui lança alors :

« Ce n'est pas du tout du genre de Jude ça, il s'en fiche de tout ça, la vie des gens ne l'intéresse pas, ils font ce qu'ils veulent, tant que ça ne le touche pas lui ou sa famille. Alors non, ce n'est pas lui, je peux te le jurer que ce n'est pas lui. Et puis, tu crois vraiment qu'il aurait pu dire tout ça sur moi?... Ce n'est pas crédible, ta rancoeur avec lui te brouille la vue, mais crois-moi, ce n'est pas Jude qui est responsable de tout ce qui a été dit. »

Trevor souleva une question qui n'était pas vraiment venu à l'esprit de Marissa. Choisir. Trancher. Et si Jude lui demandait de faire un choix? Entre son frère, sa famille, son sang et puis Trevor, une partie de son coeur à présent? Que pouvait-elle faire? Elle ne pouvait pas faire un tel choix et à l'heure d'aujourd'hui, elle n'avait aucune idée de la réaction qu'elle devrait avoir. Marissa suivit alors Trevor dans une boutique, il lui proposa de choisir une petite peluche, afin de se souvenir parfaitement de cette journée. Elle ne savait pas trop quoi prendre, elle fit alors un rapide tour, puis s'arrêta sur les Girafes. Ils avaient vraiment bien ri à ce moment là de la journée, ça résumait en fait beaucoup leur après-midi. Marissa la prit et la montra à Trevor, tandis qu'elle la plaquait déjà contre elle. Elle lui sourit et eut même une petite idée. Mais comme il était là, ça ne serait pas possible, elle attendrait d'être seule pour le faire. Marissa avança alors vers les caisses, accompagné de Trevor et lorsque ce dernier paya, elle lui déposa un tendre baiser sur la joue, se mettant sur la pointe des pieds afin d'avoir le niveau de ses joues, tenant toujours fermement son cadeau dans ses bras. Une fois sorties, elle lui murmura un tendre « Merci » puis ils se mirent en route vers la sortie et la bouche de métro.
Trevor lui répondit qu'il avait passé une bonne après-midi, elle était contente, car malgré quelques discussions houleuses, surtout en ce début de journée, Marissa avait également passé une très bonne journée. De toute façon, à chaque fois qu'elle était avec Trevor, c'était le cas.
L'adolescente eut soudain envie d'un petit moment de tendresse, comme lorsqu'elle est avec ses frères et qu'elle n'a juste à dire « Calin » pour qu'ils comprennent qu'il faut la prendre contre eux et la serrer fort. Est-ce que ça pouvait marcher avec Trevor? Non, c'était un petit truc avec ses frères...
Elle tenait la main de son petit ami dans la sienne lorsqu'elle s'arrêta, elle l'obligea à ce qu'il la regarde, serrant son cadeau contre sa poitrine, puis lui lança :

« Trevor? Tu peux me prendre dans tes bras?... »

► « Oui il sera là... Dis-moi Trevor, tu... le fait que Jude soit mon frère... tu crois que ça posera un problème pour... nous ? » demanda Marissa, hésitante. « Franchement, je n’en sais rien Marissa… Ton frère et moi, on ne s’apprécie vraiment pas, et je le soupçonne d’avoir envoyé la plupart des rumeurs sur mon compte à la Voix. Il n’a pas le culot de m’affronter directement, c’est un fourbe, je le d… Oh. Pardon. » fit-il alors quand il remarqua qu’il était en train de s’énerver à propos du grand Amour de sa copine, juste sous son nez. « Enfin… Je n’ai pas envie que ça pose de problème, en tout cas. Donc, de mon côté, je me maitriserai. Mais s’il te demande de choisir… Je suppose que oui, ça en posera un. Enfin, à toi de me le dire… ». Cette simple idée ne plaisait pas du tout à Trevor, qui pour une fois voyait clairement qu’il ne faisait pas le poids face à Jude. Autant il aurait pu lui casser le nez d’un coup de poing, autant là… il était impuissant. Complètement. Si ce pauvre type décidait de vraiment lui gâcher la vie en empêchant sa sœur de sortir avec lui, Tre’ savait très bien que ça marcherait, et ça lui faisait un peu peur. Du coup, il redoutait la soirée qui se profilait…
A la fin du zoo, Marissa demanda à son petit ami si ça lui avait plu. Il lui sourit et posa un baiser sur ses lèvres. « Beaucoup, oui. Grâce à toi. ». Il repéra ensuite la petite boutique souvenir, et il y entraina Marissa pour lui offrir une peluche. Une fois à l’intérieur, ils regardèrent toutes les petites peluches et Tre’ laissa Mari’ choisir sa préférée.

Marissa sourit à la première phrase de Trevor et ne tarda pas à lui répondre :

« Comme tu veux, te sens pas obligé, on a acheté quelques bougies et des fleurs aussi, avec Jude, mais j'ai peur que ça ne soit pas assez. Tu as des petits trucs déjà ou non? Vas pas en acheter sinon... »

Marissa savait que tout comme elle, Trevor n'avait pas un compte en banque infinie alors elle savait que les dépenses se comptaient et peut être que ce n'était pas le quart d'heure pour le jeune homme d'acheter ce qu'il manquait? Elle n'en savait rien, elle espérait ne pas le véxer tout de même. Après quelques secondes, son petit ami lui demanda si Jude serait là. Il n'avait pas l'air ravi, en même temps, qui aimerait voir son pire ennemi être le frère de sa petite amie? Est-ce que ça mettait leur relation en danger cette histoire? Elle en avait peur. Oui. Alors elle lança à tout hasard, tandis qu'ils marchaient dans le parc, en direction de la sortie :

« Oui il sera là... Dis moi Trevor, tu... le fait que Jude soit mon frère... tu crois que ça posera un problème pour... nous? »

Elle pencha alors sa tête afin de regarder le visage de Trevor lors de la prononciation de ce dernier mot. Nous. C'était tellement vaste, pour une si jeune relation, mais en même temps, y'a pas 36 000 façon d'appeler un chat, un chat. L'adolescente attendit patiemment la réponse du jeune homme, serrant toujours sa main dans la sienne. Après quelques petits instants, ils arrivèrent à la sortie du Zoo. Qu'allaient-ils faire ensuite? Rentrer à l'école pour préparer la soirée de ce soir? Ou alors rester encore ensemble? Elle l'ignorait. Elle lui posa donc la question banale :

« Ca t'a plu? »

Espérant qu'il prendrait lui-même l'initiative s'il voulait rester avec elle ou non. Elle ne voulait pas l'encombrer, même si elle avait de rester avec lui, même sans parler forcément. Juste être avec lui, ça lui faisait du bien... Mais elle ne pourrait pas le forcer, jamais.

► La jeune femme posa sa main à plat sur la joue de Tre’ et lui sourit. « Y'a un truc de bizarre qui se passe avec toi, Trevor. Là où la plupart ont essayé et ont échoué, c'est comme si toi, tu réussissais. Beaucoup ont essayé de me faire ouvrir les yeux sur plein de choses, sur des traits de ma personnalité, sur des trucs qui se passent dans ma vie. Ils ont presque tous échoué. Sauf que toi, j'ai la sensation que tu lis au travers de moi. C'est con à dire et je ne sais pas trop comment expliquer ça, mais tu me tiens un discours qui fait écho. Et puis... c'est comme si tu disais les mots exacts que je voudrais entendre à tel ou tel moment.
- Peut-être qu’on était faits pour se rencontrer… Qui sait ? » fit-il en souriant. Il essayait de minimiser le truc, mais en réalité, les paroles de Marissa lui allaient droit au cœur. Ça lui faisait super plaisir d’entendre ça, parce qu’il se sentait… utile. Oui, c’est ça, utile. Le brun avait enfin l’impression qu’il était vraiment, vraiment important aux yeux de quelqu’un. Que sans lui, elle aurait peut-être plus de mal à avancer dans la vie. C’était vraiment une sensation troublante. Les jeunes gens s’embrassèrent, puis reprirent leur promenade, main dans la main. Le sourire de Tre’ ne le quittait plus. C’était limite énervant de sentir sa mâchoire crispée comme ça. Il n’en avait pas du tout l’habitude. En chemin, il repensa à ce que Marissa lui avait dit, à propos de ce soir. « Au fait, pour ce soir… Est-ce que tu veux que je fasse quelques courses avant de te rejoindre ? » proposa-t-il. « Ah, et… ton frère sera là, je suppose ? » ajouta-t-il sur un ton soudain beaucoup moins enthousiaste, tout à coup. En effet, la perspective de passer une soirée avec son pire ennemi ne l'enchantait ABSOLUMENT pas.

Marissa sourit quand Trevor s'approcha pour lui essuyer le visage. Elle le laissa faire, puis, lorsqu'il s'excusa pour le ton qu'il avait prit afin de lui dire sa façon de penser de tout à l'heure, elle sentit un poids s'envoler de ses épaules. Elle sourit nerveusement alors qu'il tenait toujours son visage dans ses mains. Marissa baissa les yeux, mais ne tarda pas à observer l'adolescent dans les yeux. Ils se fixèrent, elle sentit un léger picotement dans le coeur. Elle posa sa main sur la joue de son petit ami et lui sourit alors pour lui dire :

« Y'a un truc de bizarre qui se passe avec toi, Trevor. Là où la plupart ont essayé et ont échoué, c'est comme si toi, tu réussissais. Beaucoup ont essayé de me faire ouvrir les yeux sur plein de chose, sur des traits de ma personnalité, sur des trucs qui se passent dans ma vie. Ils ont presque tous échoué. Sauf que toi, j'ai la sensation que tu lis au travers de moi. C'est con à dire et je sais pas trop comment expliquer ça, mais tu me tiens un discours qui fait écho. Et puis... c'est comme si tu disais les mots exacts que je voudrais entendre à tel ou tel moment. »

Elle lui sourit alors et vint déposer ses lèvres sur la joue de son petit ami. Juste et uniquement ce geste, elle vint lui en refaire un nouveau, alors que sa main glissais dans l'arrière de son cou, venant passer dans ses maigres cheveux elle se colla brièvement à lui. Après ce petit calin, ils reprirent la route de leur promenade. Ils allaient bientôt terminer leur visite. Mais elle n'avait pas envie de le quitter. Cette journée avait riche en émotions et ce n'était apparemment pas finit, puisque ce soir risquait d'être une soirée plus d'éprouvante.

HRP : Ouaip' mais à chaque réponse, j'm'attends à ce que tu mette "Bon, on clôture ce rp?" alors j'ose pas lancer des grands trucs xD

►Tre’ se rassit à côté de Marissa et posa un regard tranquille sur elle. Mari’ ne le regarda même pas. Elle s’appliqua à finir sa canette, les yeux perdus dans le vague. Elle semblait réfléchir aux paroles du jeune homme. En silence. Finalement, elle se leva et rejoint à son tour la poubelle pour y déposer sa boîte en fer. Leurs regards se croisèrent quand elle se tourna vers lui. Il y voyait une invitation à la rejoindre, alors Trevor se leva et lui tendit la main, une fois près d’elle. La Nu Zeta s’en empara, et ils se remirent en route. Après de longues secondes de silence total, cependant beaucoup moins pesant pour Tre’ que celui du début d’après-midi, la jeune femme enlaça ses doigts aux siens. Le brun posa un regard amusé sur sa copine. Il avait l’impression de voir sortir de la vapeur de ses oreilles tant elle cogitait sur ce qu’il lui avait dit. L’issue de sa réflexion ne faisait pas peur au brun. Si Marissa décidait que les paroles du sportif étaient stupides et qu’elle préférait qu’ils en restent là, tous les deux, alors il en viendrait à la conclusion qu’il se serait lourdement trompé et que cette fille-là n’était pas faite pour lui. Il espérait, néanmoins, que ça ne soit pas le cas. Il espérait de tout son cœur qu’elle comprenne ce qu’il avait voulu dire et ne le rejette pas… Mais après tout, pouvait-il savoir ce qu’il se passait en ce moment-même dans la tête de sa petite amie ? Pas vraiment. Il le saurait le moment venu.
Leur promenade les amena devant l’enclos des lamas. Marissa s’approcha de la barrière pour caresser une des bêtes, sous le regard attendri de son petit-ami. C’est le moment que choisi un des lamas pour lui cracher dessus, en pleine figure. Tre’ ouvrit la bouche dans un magnifique « o » de surprise, tandis que Mari’ s’éloignait d’un coup de la barrière en criant. Il se tourna vers elle, légèrement inquiet quand même. « Marissa ? » fit-il, pile à l’instant où la jeune femme éclatait de rire. Il la regarda faire et laissa un sourire naitre sur ses lèvres. Quand elle fut un peu calmée, le jeune homme s’approcha d’elle avec un mouchoir en tissu (toujours avoir un mouchoir propre en poche !) et, souriant, il commença à essuyer avec délicatesse le visage de la jeune femme. Il en profita pour renouer la conversation avec elle. Parce que, il aurait beau dire, il préférait de loin l’entendre rire et parler de tout et de rien avec elle que de la voir plongée dans le silence, ou en larmes. « Et voilà ma puce, toute propre… Et… excuse-moi pour tantôt, j’ai été un peu dur avec toi. Je suis désolé, je manque de tact, j’aurais dû te parler plus gentiment. ». Il rangea le mouchoir à présent plein de bave de lama dans la poche arrière de son pantalon, et rangea une mèche de cheveux bruns qui s’était échappée de la queue de cheval derrière l’oreille de Marissa, tout en lui souriant doucement. Il ne s’excusait pas pour ses paroles, non. Plutôt pour la façon dont il les avait prononcées.

HRP :

Les paroles du garçon étaient dures, vraiment très dures. Tout ce discours était des plus horribles à entendre pour Marissa. Trevor était violent sans s'en rendre compte, il était blessant et méchant mais n'était-ce pas la vérité en fin de compte? Ses frères ne la surprotégeaient-ils pas? Sans doute. Peut être qu'il avait raison, c'était même fort probable à vrai dire... Marissa le regarda lorsqu'il parlait, puis le regarda s'éloigner pour jeter la canette qu'il venait de finir. Elle en bu une autre gorgée, mais la sienne était encore presque pleine. Les animaux se faisaient entendre au travers des enclos.
L'adolescente repensait à plein de choses lorsque Trevor vint s'asseoir près d'elle. Elle bu, gorgée par gorgée, sa boisson, mettant un long moment à la finir. Quand ce fut fait, elle s'avança vers la poubelle afin de la jeter, Trevor la rejoignit alors. Marissa ne savait pas trop quoi lui répondre? Fallait-il vraiment répondre quelque chose en fait? Non, pas forcément. Elle aurait aimé un autre discours, elle ne s'attendait pas à ces paroles là, mais n'était-ce pas ce qu'il lui fallait pour avancer? N'était-ce pas ce qu'il fallait pour la faire grandir un peu? Dans son esprit, c'était comme si elle haussait les épaules, il faudrait voir. Voir si oui ou non les dures paroles de son petit ami allaient retrouver un écho en elle.

Les deux adolescents marchaient côte à côte, Marissa avait glissé sa main dans celle de Trevor, elle ne boudait pas, non non, elle était juste pensive. Elle entremêla ses doigts à ceux du jeune homme alors qu'ils continuaient à se balader. Après de longues minutes, ils arrivèrent à l'enclos des Lamas. Marissa les trouvait absolument adorable, hormis lorsqu'ils crachent sur les gens, bien évidemment. Elle se mit près de la barrière et en appela quelques uns. L'un d'eux, un blanc, s'approcha, elle le caressa alors doucement. Elle adorait ces animaux là, ils étaient tellement mignons...

Alors qu'elle s'apprêtait à dire quelque chose, elle n'eut pas le temps de se bouger que le lama venait de lui cracher dessus. En plein sur le visage. L'adolescente quitta la barrière et se mit à pousser un petit cri de surprise, virant alors au rire. Aller, hop, ça, c'est fait.

HRP: Désolé pour ce post totalement pourri, j'ai pas trop été inspiré :/

► C’est l’Histoire de Jean qui Rit et Jean qui Pleure.
Face aux larmes de Marissa, le jeune homme se retrouvait complètement impuissant. Elle avait commencé par parler de regrets, puis d’un type qui la hantait… et maintenant, elle pleurait à chaudes larmes, le visage enfoui dans ses mains. Trevor repensa à ses paroles. « Tu crois qu'il me dirait quoi s'il me voyait ? Qu'il m'engueulerait ? Qu'il me dirait de profiter pour deux ? ». Le brun leva les yeux au Ciel et soupira, avant de se lever pour venir s’agenouiller devant sa copine. Il n’avait aucune capacité à réconforter les gens, d’une. Et de deux, il était complètement incapable de faire preuve d’empathie. Tout ce qu’il voyait, c’est que Marissa se laissait complètement aller à être négative… et il n’aimait pas ça. Pas du tout.
Le brun attrapa les mains de Marissa et l’obligea à les bouger de devant son visage, pour qu’elle puisse le regarder. Il plongea ses yeux gris-bleus dans les siens et l’observa. « Si ton fameux Troy te voyait, Mari’, il te trouverait sans doute pitoyable. Tu as la chance de vivre, de lui avoir survécu, et tu te lamentes ? Arrête, maintenant. Okay, tu as peur. Okay, tu es traumatisée. Mais sois plus forte que ça. Je t’interdis de te laisser sombrer comme ça. Et ne compte pas sur moi pour te caresser gentiment le dos comme le fais ton frère. Tout ce qu’il obtiendra en te serrant dans ses bras comme si tu étais une pauvre petite chose, c’est de t’en convaincre. » fit-il. Sa franchise le perdrait… ou la ferait réagir, enfin. Elle en avait peut-être besoin pour aller de l’avant. Lui, à une époque, aurait eu besoin que quelqu’un lui parle comme il venait de le faire. Personne ne s’y était collé. Il avait dû déduire ça tout seul, comme un grand. « J’ai plein de regrets, Marissa. Plein. Mais ce n’est pas ça qui me retiendra. Jamais. Il faut aller de l’avant. Alors, pour ce soir, si tu veux toujours de moi, je viendrai… mais ne compte pas sur moi pour t'encourager à t'enliser dans tes foutus regrets. » acheva-t-il, avant de lui lâcher les mains et de se relever. Il récupéra sa canette et la vida, tout en s’éloignant vers une poubelle, afin de l’y jeter. Quand ce fut fait, le jeune homme revint tranquillement vers Marissa.

Marissa sourit doucement avant de reprendre un peu de son soda. Elle était perdue dans ses pensées. Soudain, lui vint le visage de Troy. Le garçon qui était décédé devant elle. Elle ne l'oubliait jamais, même dans ces moments de bonheur, il était là, c'était comme si, quand il était partit, une partie de lui s'était greffé au corps de Marissa, pour la suivre, vivre avec elle les évènements qu'elle vivait tout au long de sa jeune vie. Et lui? Avait-il vécu cet instant magique, selon l'imagination de la jeune adolescente? Avait-il eu le temps de vivre, de se sentir vivant. Et elle, aurait elle le temps de vivre suffisamment longtemps pour faire tout ce dont elle avait envie? Elle n'en savait rien. Depuis l'Ouragan, elle se posait beaucoup de question sur elle, ses ambitions, ses rêves, ses idéologies et puis aussi sur la mort. Des pensées plutôt morbides qui surgissaient surtout le soir, une fois seule. Jude était là, presque constamment mais lorsqu'il ne l'était pas, elle se demandait si sa vie aurait un impact dans le monde, si elle aurait le temps de tout faire et si... elle mourrait demain? Si c'était son dernier jour qu'aimerait-elle faire? Qu'est-ce que Troy aurait aimé faire? Elle tourna la tête à l'opposé de Trevor, regardant les gens qui se promenaient dans ce grand parc, il y avait beaucoup d'enfants, tous rêveurs, souriants, capricieux et si le monde s'arrêtait demain? Combien de personne étaient déjà tombé dans l'oubli à ce jour? Elle n'en avait aucune idée mais depuis l'Ouragan, sa tête, ses pensées, ressemblaient à un champ de bataille après une bombe. Il n'y avait plus grand chose qui tenait debout, il n'y avait plus grand chose de neuf. Il fallait reconstruire. Oui, mais comment? Par quels moyens? Elle l'ignorait encore. Soudain, elle tripota nerveusement sa canette et lança alors d'une voix teintée de tristesse, mais tendre à la fois :

« Tu as des regrets Trevor? Des choses que tu aurai aimé vivre et que tu n'as pas su vivre quand ça s'est présenté? Des erreurs que tu aimerais corriger? »

Sa question devait sans doute laisser son petit ami perplexe, elle croisa faiblement son regard et comprit qu'elle devait justifier une telle question, soupirant faiblement elle finit par continuer:

« Tu sais, hier avec Jude, on a fait... on a écumé les panneaux des disparus de l'Ouragan, je voulais à tout prix retrouver l'identité du garçon qui était partit sous mes yeux.. On l'a trouvé. Il s'appelle Troy. Il avait 18 ans. Il avait une famille, une petite amie, des amis sans nul doute. Il s'était inscrit à l'Université de New York... Mais même en sachant tout ça, je ne réussi pas à aller mieux... C'est comme s'il... s'il était près de moi, constamment. Ca ne me rassure pas, ça ne me fait pas non plus peur, mais... c'est une sensation étrange... Depuis, je n'arrête pas de me demander et si la vie s'arrêtait demain? Et si c'était mon dernier jour? Alors on peut me dire "vis ce jour comme si c'était le dernier" mais je ne pense pas que ça soit vraiment très logique de dire ça, ne serions-nous pas tenté par l'interdit? Tout ce que je veux dire en fait, c'est que... je ne me sens pas au mieux depuis l'Ouragan. Tu vas te foutre de moi, mais dès qu'une porte claque, dès qu'il y a quelque chose qui me rappelle ce jour-là, je sursaute, je tremble.. Je dors mal et très peu, je suis obligée de dormir avec quelqu'un parce que je me rends compte que j'ai peur du noir, que j'ai peur toute seule dans mon lit. Quand une pièce est fermée, que je suis à l'intérieur, j'angoisse, j'ai peur de rester bloquée là toute seule... »

Elle marqua une petite pause avant de continuer, d'une voix quelque peu tremblante :

« Ce soir... j'organise une sorte de Commémoration, sur la plage du lycée, ce ne sera pas grand chose, mais je tiens à le faire, pour leur dire au revoir... Pour espérer que Troy me quitte une fois pour toute. Je ne sais pas s'il me voit de là où il est, je ne sais pas s'il m'en veut, je ne sais pas s'il est fâché... Je ne le connais pas et pourtant... Je fais tout pour qu'il se sente bien, qu'il se sente en paix, si ce n'est alors pour moi... Je ne sais pas s'il me verre, mais j'espère qu'il ressentira tout ce que je ressens à propos de ce jour-là, de ma réaction et... de mes regrets. Tu crois qu'il me dirait quoi s'il me voyait? Qu'il m'engueulerait? Qu'il me dirait de profiter pour deux? J'aurai voulu le connaître... et s'il avait été mon amis, je suis sûre que j'aurai pu... l'aider... »

A ce dernier mot, une larme coula sur la joue de l'adolescente. Elle eut juste le temps de déposer son soda sur le banc et de plonger son visage à l'origine si souriant, dans ses mains, où il venait de s'éteindre.

► « Je voulais savoir et, tu as choisi de le rester par choix ou par dépit ? Je cherche pas à te mettre mal à l'aise, j'pense qu'après ce qu'a dit la Voix, on peut se parler de tout sans craindre quelque chose, non ? Simplement, ça me rassure un peu en fait, car la plupart des gens de notre âge l'ont déjà fait, le font souvent et que… pour moi, ça n'était pas tous les jours facile de leur faire part de mon point de vue, mais avec toi, ça me fait du bien, car on partage la même vision des choses, on a un truc en commun en plus ! » fit-elle en souriant, toute naïve et innocente. Ouf ! Un sentiment de soulagement s’empara du jeune homme. Du coup, il se sentait bien plus à l’aise. Il répondit à son sourire, à présent tout à fait confiant. Après tout, April, ça ne comptait pas vraiment, hein. Il lui suffirait d’expliquer le pourquoi du comment à Mari, qui était la réalité, au final, avant l’épisode du toit. « Ni l’un ni l’autre, pour te dire. En fait… En maison de redressement et à l’armée, l’occasion ne s’est jamais présentée, tout simplement. Et au collège, j’étais un peu jeune et totalement amoureux de Willow, du coup… je ne me voyais pas, à l’époque, le faire avec une autre qu’elle. En plus, j’avais pas beaucoup de succès ! » expliqua-t-il, avant de rire. Il but une gorgée de sa boisson et continua. « Curieusement, depuis que j’suis à Wynwood, ça va mieux de ce point de vue-là. Pourtant, j’ai toujours la même bête tête. » fit-il, en haussant les épaules. Trevor, complexé ? Pas du tout. Trevor, incapable de culpabiliser suite à un mensonge ? Non, non. Trevor, un pauvre crétin dont le cerveau a migré de la tête à la queue ? Je ne vois pas ce qui vous fait dire ça.

Marissa fut alors soulagée, il l'était toujours, elle se sentait encore plus en confiance pour être honnête. Etre avec un homme qui l'avait déjà fait lui aurait fait se poser beaucoup de questions en réalité, sur comment elle devait réagir face à ça, dans leur relation. Alors que là, s'ils étaient encore vierges tout les deux, la question pouvait attendre et ça lui plaisait assez. Elle sourit alors à son petit ami et lui répondit alors d'une voix douce et enjouée :

« Je voulais savoir et, tu as choisi de le rester par choix ou par dépit? Je cherche pas à te mettre mal à l'aise, j'pense qu'après ce qu'a dit la Voix, on peut se parler de tout sans craindre quelque chose, non? Simplement, ça me rassure un peu en fait, car la plupart des gens de notre âge l'ont déjà fait, le font souvent et que.. pour moi, ça n'était pas tous les jours facile de leur faire part de mon point de vue, mais avec toi, ça me fait du bien, car on partage la même vision des choses, on a un truc en commun en plus ! » Sourit-elle innocemment.

Trevor marquait des points, tout en l'ignorant au final et surtout vis à vis de Jude, il serait peut-être plus tendre avec lui, s'il savait qu'il n'était pas de ce genre là. Après tout, qui aurait pu croire qu'un garçon comme Trevor était encore vierge? Etait encore pur? Non, ça semblait presque iréel. Déjà, il était absolument magnifique, mais aussi capitaine des Cannonballs, il était quelqu'un d'assez populaire. Déjà qu'elle avait du mal à réaliser qu'elle sortait avec lui.
Marissa bu alors une petite gorgée de son soda, puis se tourna légèrement pour regarder les croco dans leur enclos. La vie semblait tellement différente de ce qu'elle connaissait, au travers des animaux.. ça semblait tellement simple et naturel, en fait, si elle aimait autant sa relation avec Trevor, c'était aussi pour ces deux aspects. Elle aimait sa franchise, son honnêteté. Il ne lui cachait rien et elle sentait qu'elle pouvait avoir confiance, il le lui avait déjà prouvé...

► Marissa proposa d’aller prendre à boire, ce que Tre’ accepta avec plaisir. L’effort, ça donne chaud. La chaleur, ça donne soif. CQFD, hein. Ils récupérèrent deux sodas et allèrent s’installer près des crocodiles. Le brun ouvrit celui de Mari, le lui tendit et en fit autant pour le sien. Il lui sourit ensuite d’un air innocent. Quant à elle… elle commença à se tortiller à côté de lui. Le Rho Kappa fronça un sourcil interrogateur. Quelle mouche la piquait ? Il but une gorgée, en attendant qu’elle se décide à parler. « Trevor, est-ce que je peux te poser une question ? » fit-elle enfin, en posant sur lui un regard timide. Oula. Le genre de truc qui pue, dans la bouche d’une fille, non… ? « Euh… oui, vas-y. » répondit-il tout de même. Après tout, il n’avait aucune raison de refuser, même s’il ne le sentait pas. « Tu as vu ce qu'a dit la Voix à propos de moi, non ? Et... tu m'as dit que tu n'avais jamais eu de petite amie, tu... es donc encore... ? » commença-t-elle à demander. Plus elle parlait, et plus il avait l’impression qu’elle était mal à l’aise. Mais ce n’était probablement rien comparé à ce que lui ressentait, là tout de suite. Son cerveau de piaf sportif se mit à chauffer. Si elle lui demandait ça, c’est qu’elle espérait quelque chose ? Ou alors, elle allait se moquer de lui… ou peut-être pas, mais qu’est-ce qu’elle attendait de lui, du coup ? Mille questions se bousculaient dans son esprit. Il lui lança un sourire gêné et passa sa main droite dans sa nuque, avant de boire. A vrai dire, il essayait de retarder le moment des aveux le plus possible. Il réfléchissait. Sans doute un peu trop. Quand il ne put plus reculer, après avoir changé de position au moins trois fois, s’être raclé la gorge deux fois, il finit par lâcher une vague réponse : « Euh, je… oui… c’est ça, je suis... enfin, je n’ai jamais… euh… Tu vois, quoi. ». Vague… et mensonger. Mais ça, elle ne le saurait sans doute jamais. Elle penserait sans doute qu'il était gêné d'être encore puceau à son âge. Oui. Il avait menti. Mais, pris de panique à l’idée de perdre Marissa, il n’avait pas osé lui avouer qu’il avait une fois dans sa vie couché avec une fille, sur le toit de l’établissement. Sur le toit, en plus ! La gêne, il ne pouvait vraiment pas le lui avouer. Après tout, il était resté puceau assez longtemps pour que ça soit un peu vrai, non ? Il eut un petit rire gêné. « Pourquoi tu me demandes ça ? » questionna-t-il à son tour.

L'adolescente ressenti un frisson quand son petit ami fit glisser sa main sur ses reins. Elle ouvrit légèrement ses lèvres, remontant son regard vers les yeux de Trevor, elle fit glisser ses doigts sur son bras musclé. Ils échangèrent un tendre sourire avant qu'elle ne vienne se coller tout contre lui, passant ses bras autour de ses épaules, elle se remit sur la pointe des pieds pour être à la bonne taille. Elle ne tarda pas à jouer avec ses maigres cheveux, dans sa nuque, puis à déposer de tendres baisers sur la peau chaude de son cou. Elle aurait pu rester là des heures, parce qu'avec Trevor, c'était ça. Le temps et l'espace ne comptaient plus tellement. Non, c'était comme un arrêt sur image, comme un arrêt dans la vie. Un arrêt qui lui permettait de souffler, loin de tout, loin de l'Ouragan qui avait sombré sur Miami il y a quelques jours de cela, loin de ces traumatismes, de ses cauchemars. Elle n'en avait d'ailleurs pas parlé au brun, ne jugeant pas cela nécessaire. Elle se sentait bien avec lui, comme si rien ne pouvait l'atteindre. Pourtant, la Voix avait mit en péril leur toute récente histoire, mais là encore, Trevor avait su être honnête, même si ce n'était pas évident. Mais ils avaient beaucoup parlé de ce que la Voix avait dit sur son petit ami, mais que pensait-il de ce qu'elle avait dévoilé sur l'adolescente? Elle se recula alors juste assez pour poser son front sur celui du jeune homme. Elle le regarda et ils ne purent s'empêcher de sourire, seulement, après quelques instants, elle lui demanda tout de même :

« On va se prendre quelque chose à boire? »

Il accepta et elle l'entraina alors vers le stand des boissons, là encore, il fallait attendre. Ils se tenaient par la main, elle jouait avec les -gros- doigts de Trevor, les caressant au passage de ses doigts délicats (haha). Quand se fut leur tour, ils commandèrent deux sodas et la jeune femme donna les tickets à la jeune femme qui tenait le stand. Elles ne se connaissaient pas spécialement, mais bon. Puis, les deux jeunes étudiants avançèrent vers le prochain enclos, qui n'en était pas vraiment un. Il s'agissait de l'endroit où sommeillaient les crocodiles. Il y en avait pas mal, dormant au soleil, sous l'eau. L'adolescente s'assit alors sur le petit banc qu'était le rebord, Trevor en fit de même, ouvrant leurs boissons, ils trinquèrent avant de commencer à boire, avec cette chaleur, ça faisait vraiment du bien. Marissa avait une question qui lui brûlait les lèvres. Elle commença alors par dire, après une certaine angoisse :

« Trevor, est-ce que je peux te poser une question? »

Il affirma que oui et elle continua alors, montrant une certaine gêne:

« Tu as vu ce qu'à dit la Voix à propos de moi, non? Et... tu m'as dis que tu n'avais jamais eu de petite amie, tu... es donc encore... ?»

Elle espérait ne pas le mettre mal à l'aise car les garçons qui sont toujours vierges à cet âge là, en sont généralement assez gêné, mais ça étonnait l'adolescente qu'il le soit toujours en fait, était-ce pas choix? Si oui, il marquerait davantage de points, c'était certain. Elle avait hâte d'entendre sa réponse.

► La jeune femme commença à imiter un bébé singe, ce qui fit beaucoup rire le brun. Il aimait ce côté naturel dont Marissa faisait preuve. Elle n’avait pas peur du ridicule, aimait déconner et il trouvait cela remarquable. Le brun avait l’impression d’être à des années lumières de leur dispute de début d’après-midi, c’était fou à quel point la situation entre eux pouvait changer du tout au tout super rapidement. Quand il la reposa par terre, elle lui demanda : « Tu as toujours les cacahuètes ? Regarde. », suite à quoi il sortit le paquet de sa poche et le lui tendit. Ils restèrent ensuite à jouer avec les singes, leur lancer des cacahuètes, rire tous les deux. Puis, ils rejoignirent l’enclos de l’ours, qui était immense. Il y avait aussi des loups, que Trevor compara à des clébards. Leur balade à travers le Zoo reprit, main dans la main. « Je me sens bien avec toi Trevor... » murmura alors Marissa. Il tourna la tête vers elle et lui sourit doucement. « Moi aussi ma puce… Super bien, même. » répondit-il, avant de s’arrêter. C’était horrible, quand il était avec elle, il avait toujours envie de la serrer contre lui, de l’embrasser, de lui faire des câlins. Il avait l’impression de se transformer en crétin de Bisounours, et ça ne le dérangeait même pas, au fond. Il aimait dire des niaiseries, il aimait lui tenir la main, il aimait simplement la relation qu’ils avaient, tous les deux. Le Rho Kappa attira Marissa à lui et à nouveau, il l’embrassa avec tendresse. Sa main droite glissa dans le dos de la petite brune, jusqu’à se poser au creux de ses reins.

L'adolescente sourit alors et fit une moue avec ses lèvres pour imiter le bébé singe avant de se mettre à rire en coeur avec l'adolescent. Il la tenait toujours, sous les regards des passants et visiteurs du Zoo. Marissa accepta le baiser de son petit ami et ne tarda alors pas à reprendre de ce pas ce qu'il avait entreprit plus tôt. Elle joua avec sa lèvre avant de faire entrer sa langue à l'intérieur de la bouche du jeune homme. Y prendrait-elle goût? Attention à ce jeu dangereux Marissa. Elle sourit alors et Trevor la déposa au sol. Elle lui prit la main et ne tarda pas à lui dire :

« Tu as toujours les cacahuètes? Regardes. »

Elle ouvrit le sachet que Trevor venait de lui passer, et s'empara de quelques friandises les faisant passer au travers du grillage, les animaux ne tardèrent à tous venir accourir près d'eux. Ils étaient brillants, ils se battaient parfois pour la friandise, mais au final, les deux adolescents rigolaient bien. Marissa tenta plusieurs fois d'en lancer quelques unes vers la maman et son bébé, mais son lancé c'était pas forcément très précis, voir même pas du tout. Ils épuisèrent bientôt leur stock après de longues minutes passées avec les singes. Ils rigolaient toujours, jetant l'emballage, ils arrivèrent près de l'enclos suivant, il y avait un ours et de l'autre côté se trouvaient les loups. La jeune femme admira la grosse bête, c'était plutôt impressionnant, surtout lorsqu'elle se dressait sur ses pattes arrières. Les loups étaient en train pour la plupart, tous en train de dormir. Trevor semblait émerveillé par tous ces animaux et l'adolescente était ravie de partager ce moment avec lui, juste avec lui.

Ils reprirent alors leur promenade, main dans la main et l'adolescente lui lança alors, d'une voix douce et timide :

« Je me sens bien avec toi Trevor... »

► Marissa ne faisait aucun commentaire, mais Tre’ voyait bien dans ses yeux qu’elle était impressionnée. Du coup, son orgueil été bien gonflé à bloc. Il redescendit en se laissant tomber et croisa le regard coquin de sa copine, de loin. Ils échangèrent un sourire. « Trevor ? Je peux avoir confiance en toi ?
- Bien sûr ma puce.
- Tu me rattraperas toujours?...
- Toujours ! » répondit-il. Nouveau sourire échangé… et Marissa se mit à courir vers lui. Tre’ ouvrit les bras et elle se jeta contre lui, d’un bond. Il la rattrapa, et tourna sur lui-même tandis qu’elle nouait ses jambes à sa taille. Il arrêta de tourner, mais posa ses mains sous les fesses de sa copine pour la soutenir. La demoiselle posa ses mains sur la mâchoire carrée du brun, et l’embrassa avec tendresse. Il répondit à son baiser, en glissant sa langue entre ses lèvres après plusieurs longues secondes, pour aller titiller les lèvres de Marissa. La jeune femme répondit à son baiser, et Tre’ ne tarda pas à sentir l’envie monter en lui. Leurs langues s’enlaçaient avec sensualité, jouaient ensemble, se redécouvraient. Marissa lui faisait indéniablement de l’effet, mais il savait très bien qu’il devrait se montrer patient. Alors, il rompit leur baiser et lui fit un sourire. Ses mains étaient toujours posées sur sa mâchoire. « Tu es adorable. » chuchota-t-il. Puis, il se mit en route sans la lâcher, jusqu’au prochain enclos, qui n’était vraiment pas loin. A l’intérieur… des singes ! Le brun repéra une maman singe qui tenait son bébé exactement comme lui tenait Mari. Il la lui désigna du menton et sourit. « Oh, regarde ! Tu fais le bébé, Mari ? » rigola-t-il, avant de poser un baiser au creux des lèvres de la brunette.

L'adolescente adorait quand Trevor l'appelait « Ma Puce ». Ca lui donnait des frissons et des petits coups d'éléctricité dans tout le corps. Bientôt, il vint l'embrasser avant de partir sous une barre de fer suspendue, il lui demanda de regarder à quel point il était fort et l'adolescente fut en effet, impressionné. Ses bras se gonflaient, et son tee-shirt se souleva de façon à avoir un léger aperçu et il fallait bien l'avouer : Waouw. Il avait des formes vraiment... très impressionnantes. L'adolescente se mit à rire sous cette vision de son petit ami, elle sortit son téléphone portable et le prit alors en photo. Trevor ne tarda pas à redescendre, l'adolescente sourit et eu envie d'un truc un peu fou. Elle le regarda alors et lui lança :

« Trevor? Je peux avoir confiance en toi? »

Il la regarda, lui sourit et lui répondit. Ils se tenaient à quelques mètres l'un de l'autre et bientôt, elle lui redemanda alors à nouveau :

« Tu me rattraperas toujours?... »

Là encore, l'adolescent répondit. Marissa lui sourit et se mit à courir vers lui plutôt rapidement avant de prendre son élan et de lui sauter dessus, comme dans les films romantiques. Exactement comme dans toutes ces scènes qu'elle connaissait par coeur. Ses cheveux s'envolèrent malgré la queue de cheval, ses jambes encerclèrent l'adolescent à la taille et ses mains posées sur la mâchoire du garçon. Elle ancra ses yeux dans les siens, ils se sourirent doucement puis ils s'embrassèrent, sensuellement. Doucement, tendrement.

► La jeune femme le libéra, et Tre’ pu enfin voir ce qu’il se passait. La girafe approchait d’eux, tête baissée. Le brun avança lui aussi, et bientôt, sa copine pu caresser l’animal, qui n’était absolument pas farouche. Lui regardait ce qu’il se passait d’en bas, un grand sourire aux lèvres. Une deuxième bestiole approcha, faisant pousser à Marissa des petits cris, ou alors rire gentiment. Finalement, les deux animaux commencèrent à faire des bruits de bouche assez étranges, et la Nu Zeta demanda à Tre’ s’il pouvait la reposer. Il s’exécuta, en s’abaissant doucement pour qu’elle repose ses pieds au sol. Quand ce fut fait, il se retira par où il était venu (par derrière, hahaha) et puis se releva. La jolie brune frottait ses vêtements, pour en retirer la poussière. Il la regarda faire en souriant. « C'était super ! Bon, j'ai eu un peu peur quand elles ont commencé à faire du bruit, mais c'était génial ! Tu veux que je te porte pour essayer à ton tour ? » plaisanta-t-elle en terminant de se frotter les mains. Le brun rigola, puis approcha d’elle et lui entoura le cou de ses bras. « Hahahaha, t’es une petite marrante toi, ma puce ! Comment est-ce que tu veux porter un type aussi balèze que moi, hein ? Tiens, regarde comme j’suis la blinde musclé ! » fit-il, avant de lui poser un baiser retentissant sur le front. Il la lâcha ensuite et s’éloigna, jusqu’à une barre de fer qui passait au-dessus de l’allée du Zoo. Le Rho Kappa se positionna en dessous, se frotta les mains, observa sa cible… et sauta. Il attrapa la barre et se souleva à la force des bras. Une fois en haut, il coinça la barre sous ses aisselles et appela Marissa, qui le regardait de loin. « Mariiissaaa, t’as vu comme j’suis fort ?! » plaisanta-t-il en riant. Un vrai gamin !

Il faut bien l'avouer, ce que Trevor fit surprit la jeune femme. Il avait la tête entre ses cuisses, sachant qu'elle portait en plus de ça, une robe ! Et cette demoiselle était vierge alors oui, elle était gênée. Mais Trevor semblait ne même pas s'en rendre compte, il était comme un gamin impulsif qui ne se rend pas compte des "conséquences" sur le moment. Il n'y voyait plus grand chose, alors qu'elle se tenait à lui par peur de tomber. Il était grand et elle ne voulait pas le blesser, surtout avec son épaule blessée. Il rigolait et elle ne tarda pas à remonter sa jupe de façon à la faire passer entre elle et l'arrière du crâne de Trevor. Il pu alors voir ce qu'il se passait autour d'eux et éviter ainsi de tomber avec l'adolescente sur les épaules. Celle-ci tremblait un peu, ça faisait haut quand même ! Elle se mit à rire et bientôt, une Girafe commença a avancer vers eux, comme surpris par quelque chose de grand qui venait les voir en rigolant. Trevor s'approcha alors doucement et la Girafe vint passer sa tête vers eux. Elle dégustait une brindille et ses grosses lèvres vinrent caresser le visage de l'adolescente, prise de peur, elle lâcha un rire et un petit cri. Mettant ses mains pour se protéger au cas où, elle ne tarda pas à tendre la main pour la caresser, étant quand même un peu morte de trouille. Mais de toute façon, une Girafe n'est pas un animal carnivore, donc elle ne craignait rien, si? Elle passa donc sa main sur la Girafe et commença à la caresser, ça sentait plutôt fort, mais c'était franchement agréable de caresser un animal de ce genre. C'était un peu rigueux, mais ça allait. L'adolescente souriait et rigolait, même si au moindre mouvement de l'animal, elle avait un mouvement de recul. Bientôt, une deuxième Girafe arriva pour voir ce qu'il se passait et l'adolescente se trouva vite submergée. Les animaux commençaient à faire des bruits bizarres, Marissa commença a avoir peur et demanda à Trevor de descendre. Il le fit et elle lui sourit en le remerciant :

« C'était super! Bon, j'ai eu un peu peur quand elles ont commencé à faire du bruit, mais c'était génial ! Tu veux que je te porte pour essayer à ton tour? » Plaisanta l'adolescente qui se frottait les mains pour enlever les poils et la poussière des animaux.

► Alors que les jeunes gens observaient les lions, lionnes et autres lionceaux, Marissa s’extasia : « Ils sont trop mignons, ça donne envie d'aller jouer avec eux », ce qui fit rigoler le jeune homme. Comme pour l’en dissuader, le lion poussa un immense rugissement, qui sembla beaucoup plaire aux gamins sur place… et à Trevor. Mari vint ensuite se coller à lui pour l’embrasser et lui passer des bonbons, et ils changèrent d’endroit. Devant la cage aux tigres, le brun sourit en voyant la bestiole endormie paisiblement. Comment faisait-elle, avec tout ce bruit environnant ?! Lui, il aurait eu du mal. Heureusement, Val’ n’était pas chiant dans son genre. Parce qu’un colocataire qui fait du bruit quand il dort, c’était juste inimaginable. L’habitude de l’armée, où tout se déroulait dans le silence, peut-être ? Bref, ils l’observèrent un moment, jusqu’à ce que le bruns tourne la tête et aperçoive au loin… une girafe. Trop cool ! Il se tourna vers Marissa et lui fit comprendre en tirant sur sa manche, comme un gamin, qu’il voulait aller voir la grosse bêbête là-bas. Ils partirent tous les deux en courant et riant, évitant les gens au passage comme deux slalomeurs de génie.
Une fois devant l’enclos, force était de constater qu’il fallait lever la tête pour observer les girafes. Cela faisait rire Trevor. Une idée lui passa dans la tête, et comme il avait tendance à être impulsif, il se dit que ça serait marrant. Le brun approcha de Marissa, concentrée sur les animaux, par derrière. Il murmura à son oreille un « Fais-moi confiance, surtout ! » qui ne disait rien de bon, et s’abaissa accroupi. Il glissa sa tête entre les jambes de la copine, lui saisit les cuisses… et se releva d’un coup. La jeune femme se retrouva donc bien malgré elle sur les épaules de son idiot de copain, qui riait comme un fou parce que le tissu de la robe de la Nu Zeta lui recouvrait le visage. On aurait presque dit, comme ça, une seule et unique personne vraiment très grande. « Hahaha, Marissa, j’vois plus riiiien ! » s’égosillait-il en riant de plus belle.

Il était tellement adorable. Tellement adorable et plus encore !
Une petite vieille leur avait lancé qu'ils formaient un jolie couple, ça toucha Marissa, elle se sentait heureuse, elle se sentait même pousser des ailes, avec Trevor, elle avait la sensation que le monde lui appartenait, qu'elle pourrait tout faire dans ce monde, à condition qu'il soit là, comme aujourd'hui. C'était un sentiment de plénitude attendrissante. Elle pouvait le regarder durant des heures sans jamais se lasser. Il faisait beau en plus de ça, les oiseaux chantaient à tout va, c'était un moment juste... parfait. Oui, elle se sentait tellement bien en compagnie de l'adolescent que rien ne pouvait faire pâlir son bonheur du moment. Trevor prit ensuite une photo d'eux, devant la volière, avec le perroquet, ils ne purent qu'en rire une fois la photo prise. Marissa ne se retenait pas de laisser sa voix porter au loin.

Après quelques instants, Trevor se mit à courir en direction de la fosse aux lions. Il semblait totalement époustouflé par cette créature imposante, dans le même enclos, se trouvait des lionnes et des lionceaux. Ils étaient tellement mignons ! L'adolescente était en train de sourire à ce spectacle en lança à son petit ami :

« Ils sont trop mignons, ça donne envie d'aller jouer avec eux »

Bon bien sûr, c'était à prendre au second degré hein. Après quelques instants à les observer, Marissa croqua quelques bonbons qui lui fondèrent sur la langue, elle ne tarda pas à en casser quelques uns et demanda à Trevor de s'approcher. Elle se mit sur la pointe des pieds et passa ses bras autour de son cou, se collant à lui, souriante, elle colla ses lèvres aux siennes et entrouvrit ses lèvres de façon à lui donner les bonbons. Trevor les recueillit en souriant et la remercia doucement avant de l'embrasser à nouveau. Elle lui sourit et l'embrassa chastement avant de reprendre leur visite, passant maintenant devant la cage des tigres. Bientôt, quelque chose attira l'attention du jeune homme, plus loin, se trouvait de graaaaaands animaux : les girafes ♥

► A l’entrée, alors que Tre’ voulait inviter Marissa, on les laissa entrer parce que la jeune fille travaillait là, on leur donna même des tickets boissons et des cacahuètes. Le jeune homme regarda le paquet sans trop savoir à quoi ça servait, haussa les épaules et le fourra dans la poche arrière de son short pour plus tard. Main dans la main, ils commencèrent par observer des centaines d’oiseaux, tous plus colorés les uns que les autres, dans d’immenses volières. Un perroquet les suivait en marchant sur les barreaux, en faisant des bruits bizarres, ce qui les faisait rire tous les deux à gorge déployée. On voyait bien qu’ils étaient heureux d’être là et qu’ils s’amusaient. Une petite vieille, accompagnée de son petit-fils, leur sourit alors qu’ils observaient une volière remplie de perruches. « Vous faites un très joli couple, jeunes gens. » leur dit-elle en souriant, avant de s’éloigner avec le gamin. Tre’ sourit et entoura la taille de la jeune femme de son bras, avant de l’embrasser tendrement sur les lèvres. « C’est vrai, ça. On est beaux, tous les deux. » murmura-t-il à son oreille, avant de lui mordiller doucement le lobe, taquin. « Tiens, d’ailleurs, j’crois que j’vais immortaliser ça. » lança-t-il. Il la lâcha et fouilla dans sa poche, pour en sortir son téléphone portable. Il régla la fonction appareil photo et les prit en photo devant la volière, avec le fameux perroquet juste derrière eux. Ils se penchèrent en cœur sur le petit écran et éclatèrent de rire devant la tête qu’ils faisaient, l’un comme l’autre. « Hop là, fond d’écran ! » rigola le jeune homme. Suite à quoi il rangea son téléphone et vint entourer les épaules de sa copine pour poursuivre la visite.
Ils marchaient au soleil, au milieu des gens, jusqu’à arriver à un très grand enclos, en contrebas. Tre’ se faufila en entrainant Marissa et atteint la barrière. Il lança un coup d’œil à l’intérieur et resta bouche-bée devant le spectacle qui s’offrait à eux : un immense lion marchait dans son enclos, jusqu’à un point d’eau où il avait visiblement envie de boire. « Ouah, trop cool, t’as vu ça Mari ? Il est énooorme ce lion ! » s’extasia le brun. C’était génial, à ses yeux, parce que c’était la première fois qu’il visitait un zoo. Alors, il se sentait retomber en enfance… mais en mieux, parce qu’en plus il serrait dans ses bras la jeune femme, qui avait l’air de le trouver attendrissant. Le Rho Kappa quitta un instant des yeux l’immense animal, pour se tourner vers elle et lui sourire. Avec elle, il se sentait vraiment bien. Différent. Et ça lui plaisait.

Ils étaient dans la file, à attendre, se remettant de leurs émotions un peu trop fortes. Ca faisait beaucoup d'émotions en trop peu de temps, il fallait le temps de souffler ! La jeune femme se sentait bien contre Trevor, oui, en sécurité et il venait de le lui prouver une fois de plus. La jeune femme souriait contre son épaule, fermant quelque peu les yeux, elle se laissait aller à ses rêveries. Puis bientôt, il déposa ses mains sur sa taille et la souleva avec une facilité déconcertante, elle le regarda alors et se rendit simplement compte qu'il la déposait sur ses propres pieds. Elle était plus grande que lui ! Rien que ce détail la fit sourire puis rire. Ensuite, il approcha son visage du cou de l'adolescente, pour lui voler un tendre baiser, mais surtout un petit bonbon. Marissa le regarda et Trevor fit une tête de « Anhhhhhhhh le voleur » ce qui les fit obligatoirement rire. Là encore, leurs voix s'unissaient pour rire ensemble, c'était naturel, simple et c'était tout ce qu'il pouvait y avoir de plus beau. Marissa descendit des pieds de son petit ami et avança alors vers le guichet, ça allait être leur tour. Le jeune homme connaissait Marissa, étant donné qu'elle travaillait ici de temps en temps. Elle n'eut pas besoin de lui montrer sa carte, il les fit entrer tout les deux sans problème, leur offrant même une boisson chacun, gratuite ainsi qu'un paquet de cacahuètes ! C'est Trevor qui allait être content ! Il prit le paquet en se demandant bien à quoi ça allait lui servir, Marissa préféra ne rien dire, comme tout ceux qui viennent dans un Zoo, il mangerait les cacahuètes lui-même au lieu de les lancer aux singes et une fois devant eux, il n'y aurait plus rien.

Elle sourit et rangea les tickets dans son sac, avant de prendre la main de Trevor pour commencer la visite. Ils commençaient le Zoo par tout ce qui était Oiseaux. L'adolescente lui montra les plus beaux, même si tous avait un charme. Un perroquet se chargea de les suivre en ne cessant de répéter « Rohhhh les Z'amoureuuux roooh » (avoue je fais bien le perroquet. xDDDDD) Les deux adolescents rigolèrent et continuèrent leur visite. Le parc était grand, ils allaient en avoir pour un bout de temps. L'adolescente commença à piquer dans son collier de bonbons, adorant ce gout acidulé et ne pouvant quitter l'expression du visage de son amoureux ♥

► Leur dispute semblait déjà loin derrière eux. D’ailleurs, ça n’en avait pas vraiment été une, mais cela avait quand même mis le jeune homme dans tous ses états. Dans sa tête, deux petites voix se battaient. « Tout ça pour une gonzesse ! » disait l’une. L’autre lui rétorquait : « Marissa n’est pas n’importe quelle gonzesse ! ». Bref, il préférait ça. Surtout quand Marissa vint l’embrasser. Il lui entoura la taille de ses bras et se pencha un peu en avant, obligeant la jeune femme à se courber légèrement en arrière, de sorte que ses cheveux longs flottaient joliment dans son cou. « Oublions-ça, on a non seulement, un monde à te faire découvrir, mais également notre monde à reconstruire. Ensemble ? » fit-elle alors en lui tendant la main, pour qu’il lui en tape 5, comme on dit chez nous. Et c’est ce qu’il fit en souriant, mais au lieu de simplement entrechoquer leurs paumes, il garda la main de la jeune femme dans la sienne, souriant, et ils se remirent en route après un petit « Ensemble ! » de conclusion.
Alors qu’ils arrivaient sur un passage pour piétons, ils commencèrent à traverser. Au milieu de celui-ci, une voiture déboula vers eux à toute allure. Marissa se figea, juste à temps pour que le brun remarque la voiture en question. Il attrapa sa copine dans ses bras et la souleva, avant de se mettre à courir vers l’autre côté de la route. La voiture les loupa de peu. Le jeune homme déposa son amoureuse (♥) au sol, et se retourna prestement vers la voiture, poing levé. « CONNARD ! REVIENS ICI, TU NE VAS RIEN COMPRENDRE À LA VIE !!! » hurla-t-il, furieux. Dire que ce type avait failli les renverser ! Heureusement qu’il avait des putain de réflexes. La voiture, malheureusement, était déjà loin. Il revint près de la Nu Zeta, qui se protégeait toujours le visage de ses mains, et les lui prit dans les siennes. « Ma puce… ? Il est parti, c’est bon, tout va bien. » la rassura-t-il. Quand elle se fut calmée, ils reprirent leur route.
Devant le Zoo, il y avait une certaine file. Tre’, en temps normal, aurait râlé, soupiré toutes les deux secondes, demandé pourquoi ça n’avançait pas plus vite… Mais là, ça ne le dérangeait pas d’attendre, parce qu’il était avec Marissa. Du coup, le temps semblait passer plus vite. La jeune femme avait posé son front contre son épaule. Lui entourait sa taille de ses mains, protecteur. Il souriait en la regardant. Son visage était absolument adorable. Il aimait ses grands yeux bruns, bordés de longs cils noirs. Ils lui donnaient un air à la fois extrêmement féminin, mais aussi très mystérieux. La file, devant eux, avança. Le brun souleva alors sa copine par la taille, juste assez pour qu’elle quitte le sol. Il posa ensuite les petits pieds de Mari sur les siens, en la faisant redescendre et, sans lâcher sa taille, il se mit à avancer pour suivre la file. Il souriait, ce qui creusait une jolie fossette dans sa joue. Une fois de nouveau à l’arrêt, il se pencha et glissa son visage au creux du cou de Marissa, pour y déposer un baiser… et croquer un bonbon du collier. Quand il se redressa, il souriait. Quand il vit l’air faussement offusqué de la jeune femme, il éclata de rire. Ils étaient bien, là, tous les deux. Et ça lui faisait vraiment très plaisir de se retrouver en compagnie de Mari’ pour visiter le Zoo. Surtout s’il y avait des girafes !