Home sweet home (Heli) [x] TERMINE

Elle s'était installé sur moi de façon à ce qu'elle puisse me masser. Je la laissa donc faire, allongé sur le ventre, les mains reliées sous mon visage, je ferma les yeux, prêt à m'endormir sous ses caresses. Ses mains collaient à ma peau, elle passait dessus, frottant, caressant, la brutalisant parfois, laissant une chaleur couvrir mon épiderme. Je ne pu retenir quelques gémissements, allant alors m'endormir. J'étais tellement serein en cet instant que rien ne pouvait me perturber. J'étais un peu fatigué par toute cette activité physique il fallait bien le dire.

Je me mis alors à réfléchir, pensant à notre futur mariage. J'avais tellement hâte de le faire, de présenter Helinä & Aaron à ma famille, de leur faire visiter le sud de la France. J'avais hâte de retourner voir ma famille. Je me sentais tellement mieux depuis que je les avais retrouvé. La jeune femme continua ses caresses et ne tarda pas à s'allonger sur mon dos, collant son visage sur mes omoplates. Soudain, j'entendis une voix grasse gueuler au loin. Je me redressa brusquement, faisant basculer Helinä dans l'eau par accident. Merde. Elle ne tarda pas à remonter à la surface, avec un air interrogateur et surprit.

Je levais alors la tête et vu un homme corpulant et assez vieux s'approcher de nous avec une fourche. Et j'étais à poil! Je pris mes vêtements et me dépêcha de m'habiller, alors qu'Helinä sortait de l'eau, se cachant derrière moi. Je lui lança:

- Bouges pas, je m'en occupe.

J'avança alors vers l'homme et tenta une approche douce. Je lui expliqua alors qu'on s'était laissé entraîner par ce décors absolument magnifique, mais il ne fut pas tout à fait ravi de savoir qu'on avait souillé son ponton de nos semences. Il me gueula dessus, m'ordonnant de quitter les lieux sur le champ. Je fis un geste à Heli pour qu'elle me rejoigne rapidement et c'est dans un rire que nous nous précipitions vers la route. Il n'y avait pas de taxi et encore moins une voiture pour faire du stop. Nous devrions alors marcher le long de cette route, jusqu'à ce qu'on croise quelqu'un capable de nous déposer en ville ou à Wynwood. Ca n'était pas pour me déplaire. Je passa mon bras autour des épaules de la jeune femme alors que nous commencions à marcher en direction de la ville.

Ces paroles eurent un effet surprenant sur moi. Je resserrais mes cuisses afin de le garder en moi, qu’il ne se détache pas de mon antre humide, qu’il reste en moi. Je caressais ses flancs lentement et il accélérait la cadence, vive et pleine d’entrain jusqu’à ce qu’il libère sa semence en moi encore une fois heureusement pour moi je prenais la pilule. Je jouissais aussi à mon tour dans un grand râle aigue. La tension redescendait lentement et je devenais vide, je ne comprenais plus ce qu’il se passait et je suis sûr que je n’aurais pas pu me lever cela m’était impossible. Alors que le brun était encore en moi et que je sentais sa virilité perdre de sa vitalité et je lui souris. Je le fis se mettre sur le côté, retirant de ce fait son membre ramolli. Je vins me blottir contre laissant l’une de mes jambes passer entre les siennes et je pris possession de ses lèvres de nouveau. Je passais ma main gauche autour de sa taille et de ma main droite je caressais d’abord le contour de son visage, ses yeux qu’il ferma alors que je passais mon pouce sur ceux-ci, son nez et puis ses lèvres. Je lui souris et pris la parole.

- Toi aussi tu me rends heureuse. Je t’aime énormément et tu m’fais oublier tout mon passé. J’aime être dans tes bras. J’aime quand tu me fais l’amour et j’aime tes baisers, tes dires, tes mots, ton corps, ton visage, tes lèvres, tes yeux, ton nez, tes cheveux j’aime tout de toi.

Je posais ma bouche dans son cou avant de ne le mordiller un petit peu et de suçoter à l’endroit ou je le mordais. Je finis par passer mes deux mains autour de son cou afin de rapprocher son visage vers le mien. Je le fis basculer sur le ventre et m’installait sur lui. Je posais mes mains sur ses épaules et commençais à le masser. Je me penchais sur son dos et déposais mes lèvres dans sa nuque.

- Détends toi, tu es tout crispé.

Mon corps tout entier était en totale fusion avec le sien. Mon corps et le sien semblaient égaux à deux aimants qui ne pouvaient vivre qu'ensemble. Collés l'un à l'autre, nos corps souffraient d'un plaisir divin. Mes yeux fixaient son visage et elle ne pouvait pas me satisfaire davantage. Les yeux fermés et sa voix cristalline qui illuminait mes tympans, son corps bougeant et sautillant, en sueur de nouveau, elle me donnait tellement d'envie et de plaisir que je ne me connaissais pas cette force qui me permettait d'accélérer davantage. Mon corps frappait le sien sans s'arrêter, je savourais cette sensation de savoir son sexe tout autour du mien, l'entourant de sa chair et de son humidité, je la sentais resserrer ses parois pour garder mon membre en elle. Mon sexe n'en pouvait plus et je ne m'étais jamais senti aussi vivant qu'en cet instant. Je m'arrêta alors d'un coup, restant en elle, je pliais mes bras afin de poser mes coudes sur le ponton, rapprochant mon visage du sien, elle ouvrit les yeux et je plongea mon regard dans le sien. Elle était si belle, je me sentais tellement heureux... Je lui souris et l'embrassa tendrement, sans jouer avec sa langue, simplement avec ses lèvres douce et un peu collante. Il y avait le goût de mon sexe imprégné sur ses lèvres, mais ça ne m'empêcha pas de l'embrasser de nouveau, posant mon doigt sur sa machoire, doucement, pour amener ses lèvres aux miennes.

- Tu es tellement magnifique bébé... Tu me rends heureux, tu me rends tellement heureux... Je suis vivant grace à toi, tu me fais aimer la vie, depuis que je suis avec toi je suis heureux, vraiment et je sais que ça ne partira jamais. Tant que je réussirai à te garder près de moi tout ira bien. Je te protègerai toujours, je ferai de ta vie, la plus belle des oeuvres d'art. Tout le monde nous enviera. Je t'aime tant mon amour... Ma vie c'est avec toi et personne d'autre... Je veux t'épouser, le plus vite possible, je veux que tu devienne ma femme pour le restant de ma vie, je suis sûr de moi. Je veux te faire des enfants, des dizaines s'il le faut. Je t'aime comme un fou bébé...

Je l'embrassa de nouveau avant de reprendre une cadence plus lente tout d'abord, gardant cette ambiance romantique. J'avais lâché ses mains depuis un moment et je les sentais sur mes hanches, dans mon dos et cela me fit frissoner. Je ne tarda alors pas à reprendre une cadence assez vive afin de pouvoir jouir. Notre étreinte dura encore de longues minutes où nos regards ne faisaient que se confondre l'un dans l'autre. Quand j'accéléra alors brusquement pour jouir. Ma semence alla directement en elle et j'adorai ça. Je ne me retira pas, espérant peut être que ça porte son fruit...

Un simple effort physique et monsieur était déjà épuisé. C’était affligeant, mais cela me faisait rire aussi. Cela faisait tout de même une semaine qu’on ne s’était pas vu et puis la dernière fois monsieur McMathis n’avait pas la tête à ça, même si l’idée de le faire m’avait drôlement échauffé il fallait bien que je me rattrape. Je souris quand il céda à la tentation. De toute manière quand on avait un beau brun devant soi on ne pouvait pas être épuisé enfin du moins pas après un premier Round. Okay je devais bien l’avouer j’aimais le sexe malgré l’appréhension qui m’avait submergé quand j’y avait pensé. C’est vrai que quand nos premier rapport se résume à viols et violence on a jamais une très bonne idée du sexe. Mais Alfred savait prendre soin de moi et surtout faisait attention à mes sensations pour commencer. Il ne me faisait pas l’amour comme un chien, pour assouvir une pulsion quelconque non il faisait attention à mon plaisir pour commencer. Mon sexe était toujours dilaté et mouillé, pas simplement par le fait est qu’on l’avait déjà fait mais Alfred m’excitait je devais bien l’avouer. Ou alors ce sont les hormones après avoir été enceinte neuf mois et maman depuis deux moi enfin bref l’essentiel c’est que le brun me donnait envie et pas qu’un peu en plus. Alors qu’il me pilonnait plus ou moins sauvagement, ce qui ne me déplaisait pas vraiment finalement, il me demanda si j’aimais ça. Au son de ma voix et mes cris il ne pouvais pas comprendre tout seul que j’aimais ça. M’enfin je lui répondis difficilement étant donné que je n’avais pas le temps de prendre mon souffle qu’il me tamponnait au bon endroit.

- J’aime ça… Parce que… c’est toi et parce que je t’aime sincèrement.

À mes dires il augmenta la cadence alors que je ne pensais pas qu’il pouvait être encore plus rapide qu’il ne l’était. Je ne pouvais plus en placer une, mes yeux étaient fermés, ce n’était même plus des soupirs que je poussais mais plus des cri rythmé à chaque coups de rein bien placé dans mon intimité. Mes seins bougeaient d’eux même. Je ne pouvais pas toucher le corps du brun puisqu’il retenait mes bras au dessus de ma tête. Le ponton n’était pas un endroit bien confortable mais le plaisir me submergeait et je flottais. Je n’étais plus sur ce ponton en train de me faire prendre par le brun. Non je voyageait dans les cieux et Alfred me faisait l’amour, me montrait tout son désir, son amour et son impatience.

J'avais juste jouis qu'elle m'avait de nouveau sauté dessus. Je m'étais laissé tomber sur le dos, tandis qu'elle avait plongé dans l'eau pour se raffraîchir sans doute. J'étais en train de me reposer suite à cet effort qui m'avait épuisé quand elle m'avait littéralement sauté dessus pour prendre mon sexe en bouche. Il s'affaissait un peu, il faut le dire. Cependant elle avait encore envie de moi. Oh bah punaise! Je souris, essayant de lui masquer ma fatigue, je vins la retrouver et lui capturer ses lèvres, tandis que son corps fondait sous mes mains. Elle était toute mouillée et surtout très excitée. Je l'embrassa langoureusement et passionnément alors que mes doigts venaient d'entrer dans la cavité humide de la jeune femme. Elle gémit à mon oreille quand je lui pratiquait les mouvements clos. Je sentis alors ses mains s'accrocher à mon dos, me griffant alors qu'elle se cambrait. Elle ne tarda pas à tomber sur le dos et écarter ses cuisses pour me laisser aller et venir comme bon me semblait. Mes doigts écartaient ses chairs et la faisait gémir tellement fort que je ne pouvais pas m'empêcher de continuer.

Si bien que mon sexe reprit toute sa virilité en peu de temps et je m'allongea au dessus d'elle, lui prenant les mains et les tenant à une seule main, au dessus de son visage. Je lui demanda d'écarter plus les cuisses et elle le fit. Je la pénétra alors un peu brutalement. Elle me pensait trop doux, elle voulait que je la domine plus? Elle allait voir ça alors. Mes hanches percutaient les siennes sans s'arrêter, elle était encore dilatée et humide et ça ne pouvait que me rendre heureux. Mon sexe la pénétrait sans encombres et sans difficultés. Je vins alors lui murmurer à son oreille:

- T'aimes ça?

Je me laissais faire et regardais le jeune homme, son visage, ses yeux fermé, fermant sa bouche, se mordant même la lèvre afin de ne pas crier son plaisir, moi je ne me privais pas en revanche. Ses gestes se faisaient un peu plus brusque et bestiaux, mais cela ne me dérangeait pas. Le silence répondait aux claquements et au cri que je poussais. Alors que le brun continuait ses coups de butoirs de plus en plus rapide je fis venir son visage près du mien afin de l’embrasser et lécher sa lèvres meurtrie par ses soins. J’avais chaud lui aussi, il glissait dans ma fente comme aspiré par mon intimité. Comme si nos deux corps étaient fait pour être dans une situation telle que celle-ci. C’était bientôt la fin, la jouissance était proche. Notre respiration s’accélérait dangereusement et dans un dernier cri et rauque pour le brun il se libéra de sa semence dans mon antre chaude et humide. Il bascula sur le côté le souffle court, je souris, j’avais encore envie. Je sautais dans l’eau pour retirer le couche de sueur qui me recouvrait et me nettoyer partiellement ce qui coulait de mon corps. Je me hissais alors de nouveau sur le ponton et vit toujours le brun allongé sur le ponton et sur le dos. Alors que la virilité d’Alfred commençait à s’amoindrir je vins prendre possession de son sexe dans ma bouche, l’effet fut immédiat, son sexe reprenait de l’ampleur.

- C’est pas le moment de faiblir, tu me donnes encore envie.

Je reprenait ma tâche mais je ne voulais pas qu’il jouisse en raison de ma fellation. Je m’arrêtais alors juste avant de ne venir reprendre possession de ses lèvres, laissant ma main gauche sur son sexe et le masturbant lentement, bien trop lentement pour qu’il ne jouisse de nouveau. Je l’embrassais sur la bouche et descendais plus bas avant de ne remonter jusqu’à ses lèvres quand j’arrivais vers sa toison noir. Si je voulais le frustrer c’était bien partie. Alors qu’il commençait à donner de léger coup de rein je vins lui demander à l’oreille.

- Qu’est-ce que tu veux chéri?

J’étais taquine, je ne me savais pas comme ça.

La jeune femme s'était alors mise sur lui, le dévalant de ses hanches. Imposant sa cadences et son souffle au jeune homme. Elle soupirait, gémissait, criait et l'appelait. Le jeune homme posa ses mains sur les hanches de la jeune femme alors qu'elle ondulait son corps sur le sien. Qu'elle roulait tout autour de son membre, le faisant entrer au travers de ses parois si serrées. Le jeune homme la regardait. Le soleil les frappait fort et leurs corps hurlaient cette chaleur. Ils suaient et leurs deux corps brillaient à la lumière du soleil. Les cheveux de la jeune femme se collaient à sa peau, sa poitrine sautillait sur son corps. Le jeune homme se mordait la lèvre pour ne pas laisser passer de bruits de plaisir. Il n'avait pas pour habitude de hurler, alors il n'en fit rien. Cependant, son souffle était accéléré et se faisait entendre si l'on y prêtait attention.

Alfred remonta ses mains vers les premières côtes de la jeune adolescente, vers le bas extérieur de sa poitrine, serrant le corps de la jeune femme. Puis, voyant que le plaisir était trop fort pour garder le silence, le jeune homme fit basculer la jeune femme violemment sur le ponton et il se plaça sur elle, entrant d'une traite en elle, il continua la cadence, la dominant de ses gestes. Ne contrôlant pas cette montée de désir qui l'envahissait, il donna un grand coup de poing sur le sol en bois et réussi à l'abîmer. La jeune femme rigola de ce geste parce qu'elle se doutait très bien des causes de son existence. Un simple et pur désir intenable et surtout incontrôlable. Le jeune homme frappait littéralement le corps de la jeune femme avec ses hanches, sortant et entrant son sexe dans une infinie vitesse. Leurs deux corps étaient en perpétuel mouvement, en sueur, dans un état de fatigue et d'envie extrêmes. Alfred regarda le visage de la jeune femme, posé en arrière, elle criait son prénom: qu'est-ce qu'il y avait de plus jouissif que ça? Elle était là, nue, s'offrant à lui dans tous les sens du terme. Rien que de la voir comme ça, il se sentait encore plus excité. Il se tint alors à bout de bras et donna de nouveaux coups de reins violents, laissant échapper quelques bruits rauques parfois. Il ne se rendit même pas compte qu'il se mordait encore la lèvre, si bien qu'il ne s'en souvint qu'en voyant deux trois gouttes de sang tomber sur le ventre de la jeune femme. Ils se regardèrent et sourirent. Il vint alors lui lécher ses petites tâches rouges, laissant des baisers sur sa peau et reprenant de plus belle la cadence foudroyante dont il était pris.

Le brun préférait changer d’endroit. C’était limité, il n’avait pas tort mais j’aimais bien l’idée de le faire dans l’eau. Nous nous hissons tous deux sur le ponton heureusement pour nous cet endroit était désert. Nos deux corps séchaient lentement avec le soleil qui nous réchauffait et je pouvais sentir le sexe du brun palpité contre le mien. Il m’embrassa les épaules et me prodiguait des caresses sur mon corps m’échauffant encore un peu plus. Il entra en moi envahissant mon ventre de sa virilité, faisant de trop lent va et viens. Jusqu’à ce qu’il mette mes deux jambes sur ses épaules. Ses vraiment très marrant comment on peut être souple dans des moments comme ceux là. Je souris à ma pensée alors que les coups de butoirs du brun devenaient de plus en plus rapide me faisant hurler tout mon saoule. Quelque chose me vexait quelque peu, le brun ne décrochait que de simple soupir. Je mis mes mains sur ses épaules afin de changer nos positions, je le fis rouler sur le côté et je me retrouvais sur lui en position d’Andromaque. Je le chevauchais… Je vint prendre possession de ses lèvres et me déhanchais plus ou moins lentement. Mon intimité était très humide, lubrifiant naturel, la nature était bien fait. Il était facile de le faire entré et sortir de moi. Je finissais par accélérer la cadence. Je m’aidais de mes mains que j’avais posé sur le ventre musclé du brun. Il était poilu le bougre mais cela ne me dérangeait pas réellement finalement. Je rejetais mes cheveux en arrière, il me gênait et le soleil ainsi que mes gestes me faisaient suer et mon corps à présent sec était parcouru de goutte d’eau salée. Je vint prendre possession des lèvres de mon fiancé et le fit se relever posant ses mains sur mes hanches afin qu’il m’aide à me déhancher. Je criais à chaque fois que je le faisais percuter mon point G. Entrecoupant mes cris par son prénom.

- Je t’aime dis-je difficilement entre deux soupirs.

Nul doute que je l’aimais et il était d’autant plus beau dans cette situation compromettante. Son corps à lui aussi était perlé de perles salées.

Take it all away

Alfred ne pu s'empêcher de rire à la phrase de la jeune femme. Faire d'elle ce qu'il voulait? Ca avait son côté sexy certes, mais il n'était pas du genre à la prendre sauvagement en levrette sans écouter ce qu'elle avait à dire. En réalité, il préférait une union à deux et non tout seul. Où les deux se surprennent, participent et s'engagent totalement. Il sourit à la jeune femme et ne lui répondit même pas. L'embrassant alors tendrement, il enfonça un peu plus son sexe dans le sien, l'entendant gémir contre ses lèvres. Il continua alors les mouvements de plus en plus rapides, sentant les parois de la jeune femme s'étirer à son entrée. Il voulait lui faire plaisir et la combler de bonheur. Maintenant, en cet instant, mais aussi pour le reste de leur vie. Il voulait tant passer à autre chose avec elle, se construire une vie, un avenir, une famille... Alors oui, c'est peut-être précipité quand on a 19 ans, mais pour lui, ça coulait de source. Il l'embrassa alors mais son sexe finit par sortir de l'entrejambe de l'adolescente. Il réussit à le remettre en place. La position qu'ils avaient les empêchait de bouger en réalité. Il sortit alors du corps de la jeune femme et lui lança:

- On est bien trop limité ici, viens.

Il l'emmena alors lui vers le ponton et ils y grimpèrent tout les deux. Leurs deux corps mouillés face à cette étendue bleue scintillante qui paraissait si paisible et pure. Le jeune homme se colla à la jeune femme et l'embrassa alors sur les épaules, tandis que ses mains glissaient sur ses bras. Il remonta une des cuisses de l'adolescente et sentit son sexe de nouveau frotter contre le sien. Il ne tarda donc pas à l'inviter à s'allonger sur le bois humide, venant se poser sur elle lentement, il l'embrassa tendrement avant de la pénétrer de nouveau, se pinçant la lèvre supérieure. Il reprit une cadence assez lente pour commencer, avant de prendre plus de vitesse, donnant de grands coups de reins contre les fesses de la jeune femme. Il se recula alors et prit les jambes de la jeune maman, pour les poser sur ses épaules, afin de faciliter la pénétration. Il donna de nouveau, des grands coups ou le bruit sonnait encore à leurs oreilles, se mêlant aux cris de la jeune femme.

Nul doute sur le fait est que j’avais envie mais que lui aussi. J’étais certainement une tentation exquise à ses yeux comme lui pouvait l’être pour moi. Un délicieux fruit. Il commença d’abord par un doigté magique. Je m’accrochais à son cou et quand il toucha ce point si sensible en moi je le griffais sans pouvoir m’en empêcher. Je gémissais doucement au creux de son oreille. Il retira rapidement l’entrave de tissus à son désir. Je pouvais sentir contre mon intimité son sexe bandé caressant le mien, sans entrer en moi. C’était frustrant mais pas moins excitant. Il finit alors par entrer en moi doucement, lentement, il donna un léger coup de rein que j’appréciais tout particulièrement. Je me hissais alors à l’aide de mes bras afin d’engager un mouvement régulier de va et viens à l’intérieure de mon sexe, m’empalant sur la virilité dressée plutôt lentement, me frustrant moi-même et je supposais aussi frustrer mon amant et fiancé. Ses mains aidaient volontairement mon corps. Je souriais devant son empressement à peine dissimulé. En effet mon geste était plus que frustrant, mais c’était plaisant tout de même. Je finis par arrêter tous mouvements et vint lui chuchoter à son oreille.

- Fais ce que tu veux de moi… Je n’entraverais plus ton impatience.

Je le sentis sourire dans mon cou alors qu’il y déposait ses lèvres. Je relevais son visage vers le mien tombais dans ses yeux brun et je l’embrassais langoureusement, un baiser teinté de passion et d’irrésistible envie qu’il me prenne considérablement, rapidement, qu’il me fasse atteindre le septième ciel comme il y a de cela une bonne semaine passée.

La jeune femme me tenta une nouvelle fois par sa phrase. Je vins la serrer contre moi et lui embrassa chaque parties de son corps qui était à ma portée. Je la fis m'encercler autour de moi et mes mains glissaient sur sa peau. Avec l'eau elle paraissait si légère, que son poids ne me fit pas de mal. Je la souleva alors et vint nicher son visage dans son cou pour le lui embrasser. Mes lèvres glissaient sur sa peau comme un délice d'envie et de plaisir. Mes mains glissèrent à ses cuisses. Je sentis son intimité contre ma peau, frôler mon sexe qui commençait à prendre du volume. Mes mains vinrent se perdent sur sa poitrine alors que je la couvrais de baisers. Je la lacha un petit temps afin d'enlever mon boxer, que je réussis par miracle à envoyer sur le ponton. Je lui souris et lui embrassa de nouveau les lèvres avant de me laisser couler dans l'eau, caressant son corps et descendant mes lèvres vers son intimité. Je l'embrassa rapidement avant de venir reprendre mon souffle. Ne pouvant pas lui faire plaisir de cette façon, mes doigts vinrent s'en charger. Les faisant titiller sa peau, ils vinrent sur son intimité humide. Je commençais à la caresser tendrement avant d'entrer un premier doigt. La sensation avec l'eau me fit perdre mes moyens et je ne pu m'empêcher de sourire et de lui lancer:

- Première fois dans l'eau...

Mon doigt bougea délicieusement à l'intérieur de son sexe, tandis que mes baisers recouvraient sa peau fragilement douce. J'écartais au maximum son intimité en y pénétrant alors un second doigt. Je regardais son visage et écoutais sa petite voix qui avait l'air d'aimer ça. Titillant sur sa peau vaginale, j'enlevais alors mes doigts pour la serrer contre mon sexe durcit. Ses mains s'accrochaient à moi et elle me griffa alors. Ca me fit sourire. Je continua quelques secondes, frottant mon sexe contre le sien puis je pris le mien en main pour le placer devant son entrée. La prenant par les hanches, je l'installais de façon à ce que la pénétration puisse se faire. Une fois bien mise, je donna un premier coup de reins lent, histoire que la pénétration se fasse en douceur. Mon sexe étira ses chairs pour se faire une place et je sentais toutes ses parois frotter contre mon pénis. Je ne tarda pas à m'y sentir plus que bien. L'embrassant alors que mes mains restaient sur ses hanches pour donner la cadence.

Le jeune homme riait de ma réplique j’aimais vraiment bien le voir sourire et rire. Alors qu’il jouait et que je suivais sans lâcher sa langue de la mienne il finit par prendre la parole. Il profite du moment présent et ce parce que j’étais à ses côtés. Je lui souris avant de ne me ruer vers ses lèvres. Je n’étais pas un poids, il aimait vraiment être avec moi, comme j’aimais aussi être avec lui. Il jouait avec mon corps me faisant frissonner ce qui eu pour effet de recouvrir mon corps tout entier d’une chair de poule plutôt visible. J’avais passe mes bras autour de son corps alors que les lèvres d’Alfred étaient posées dans mon décolleté et il finit par me soufflé des mots auxquels je ne me ferais jamais je crois. Mon cœur qui s’emballe… Wahou ce n’est que de simple mot mais quand c’est lui qui les prononce ça me rend toute chose.

- Moi aussi je t’aime, murmurais-je.

Je le fis remonter vers mes lèvres, mes jambes encerclaient toujours son corps et toutes ses caresses avait réveillé en moi une certaine envie. Je souris dans notre baiser. C’est qu’il me faisait de l’effet en plus. Je le lâchais afin d’aller dans un endroit ou j’ai clairement plus pied. Je savais bien que le brun suivrait de toute manière, ce qu’il fit bien entendu. Je m’accrochais de nouveau à lui comme un crustacé à son rocher. Je lui souris une nouvelle fois et vint croquer le lobe de son oreille avant de ne lui murmurer:

- Ta proposition tient toujours? Il n’y a personne ici et j’ai aussi très envie de toi…

La phrase de la jeune femme le fit rire. Il l'embrassa alors puis flécha les jambes pour qu'ils se retrouvent sous l'eau, toujours leurs lèvres collées à celles de l'autre. Il la caressa alors dangereusement vers le bassin puis remonta à la surface. Ils prirent une grande inspiration et il plaça mieux ses cheveux avant de lui répondre:

- Le grand jeu? J'en sais rien, je me rends juste compte du bonheur que c'est de t'avoir à mes côtés... Je veux en profiter au maximum.

Il lui sourit et fondit dans l'eau sans un seul bruit, alors qu'il s'approcha de ses jambes à elle pour passer entre, il fit exprès de laisser sa main la caresser à cet endroit précis, avant de nager encore plus loin et de remonter à la surface quelques mètre après elle. Il lâcha un court rire franc et nagea de nouveau vers elle. Il arriva à ses côtés un peu trop vite, il la saisit alors brutalement par les hanches et la colla contre lui. Les jambes de la jeune femme l'encerclaient. Il la laissa tomber en arrière, posant son corps à la surface, alors qu'il la retenait d'une main dans le dos, et il passa sa main mouillée sur le corps humide de la jeune femme, glissant sur son ventre, sa taille et sa poitrine avant d'atteindre son cou. Il la rapprocha alors violemment contre lui et il captura ses lèvres passionnément. Il fit descendre ses mains aux fesses de la jeune femme alors que sa langue voguait entre le plaisir de la sienne et de ses lèvres. Il déposa alors son visage entre les seins de la jeune femme, alors qu'elle le recouvrit de ses bras et il souffla un grand coup.

- Je t'aime... Murmura t-il.

Le brun ne répondit pas à mes dires, j’en concluais donc que j’avais raison. Peut être que notre relation était rapide et ça m’allait très bien comme ça. Je ne disais pas que nous allions rester toute notre vie ensemble. Parce que le futur et quelque chose d’intouchable il peut y avoir tellement de chose. Des embuches, des obstacles et même des gros blocs de pierre infranchissable. Pour le moment nous vivions l’instant présent et j’aimais ça et je ne le changerais pas pour rien au monde. Je regardais l’océan quand le brun le fit. Quand il m’emmena jusqu’au port, que voulait-t-il faire au port c’était une très bonne question. Il finit par me dire qu’il m’emmenait dans un endroit plus calme, c’est sûr que la port n’était en rien un endroit calme. Il héla un taxi qui s’arrêta, il me passa le foulard qui entourait la lanière de mon sac et me boucha les oreilles. Surprise? C’était le cas de le dire. Le taxi s’arrêta et Alfred me fit descendre. Il ne m’enleva pas mon foulard de suite et je souris, impatiente de découvrir l’endroit. Mais je me retenais de ne pas enlever de suite le foulard. Le brun lâcha ma main et se dirigea je ne sais où ma laissant seule sur une plage visiblement puisque je sentais la texture du sable sous mes pieds. J’entendis un plouf et je me suis dis alors que je pouvais retiré ce qui me bandait les yeux. Je cherchais quelques minutes des yeux mon brun et je le vis au loin dans l’eau, quand il me pria de le rejoindre dans l’eau. La bonne blague je n’avais pas de maillot de bain. L’endroit était magnifique, calme et une chose était sûr nous étions seulement tous les deux. Je regardais le jeune homme et lui souris. Je dénouais ma robe la faisant glisser sur mon corps et je retirais le dernier bout de tissus qui couvrait mon corps mais plus particulièrement mon intimité. Bien évidemment j’avais regardé préalablement si quelqu’un n’était pas présent. Je laissais tomber ma robe sur le ponton ainsi que mon sac. Et couru afin de plonger. Je nageais jusqu’au brun. J’avais tout juste pied mais heureusement pour moi le brun était plus grand que moi et avait par conséquent pied. Je m’accrochais alors à son cou et pris possession de ses lèvres. Ses lèvres étaient devenues pour moi comme une drogue, un addiction comme son corps.

- Tu me sors le grand jeu beau brun aujourd’hui, tu es plein de surprise et j’aime ça.

Alfred lui sourit et ne tarda pas à reprendre possession de ses lèvres pour un baiser puissant. Il était fou d'elle et même si leur relation avait été plus que rapide, il n'en doutait pas, pas une seconde. Il avait un flot de sensation qui venait l'assaillir. La jeune femme fondit entre ses bras, sous la douceur de ses lèvres et sous le flux de ses caresses. Les mains d'Alfred descendirent dangereusement sur les hanches de la jeune femme et il les empoigna faiblement. Il l'embrassait encore, laissant aller sa langue à l'intérieur de la bouche pulpeuse de la jeune maman. Le jour était encore clair sur Miami. Le vent était doux et les passants de plus en plus nombreux à être sortit. Le jeune homme s'arrêta alors et plaqua le corps de la jeune femme contre le sien. Il le sentait dans toute sa splendeur, devinant la moindre de ses formes sous la petite robe légère. Il voyait le bout de ses seins pointer sous le fin bout de tissu et ne pu s'empêcher de sourire face à ça. Il passa une main dans ses cheveux et regarda vers l'océan. Il eut alors une idée.

Il prit la main de la jeune femme et l'entraîna vers le port. Il fallait marcher sur le long de la promenade avant d'y accéder. Ils passèrent entre les passants, se tenant la main et discutant de choses et d'autre. Ils arrivèrent finalement vers la fin de la promenade, ils accédèrent rapidement au port. Il y avait quelques passants qui s'y baladaient, quelques photographes, mais beaucoup moins de monde qu'avant. Les deux jeunes gens marchèrent le long d'un ponton et arrivèrent à ca cime. Des bateaux étaient là et Alfred jugea qu'il y avait encore bien trop de monde. Il lança alors:

- Je vais t'emmener dans un endroit beaucoup plus calme, surprise, ok?

Il emmena la jeune femme vers la route la plus proche, en courant et interpella un taxi. Une fois à l'intérieur, il lui demanda de se boucher les oreilles quand il indiqua l'adresse au conducteur, puis banda les yeux de la jeune femme avec un foulard qui se trouvait sur le sac de la jeune femme. La voiture alla en bordure de la ville et finit par s'arrêter, ils descendirent et Alfred emmena la jeune femme là où il voulait qu'ils soient. La campagne, une vieille maison un peu en ruine et surtout: un lac magnifique. Où le ciel se reflète dedans à merveille et on l'eau paraît absolument calme et paisible. Le jeune homme déposa ses lèvres sur les joues de la jeune femme et couru jusqu'au ponton qui se jetait dans l'eau. Il enleva ses vêtements durant sa course et se jeta en boxer dans un plongeon bruyant. L'eau éclaboussa le ponton et retrouva sa tranquillité perdue après quelques longues secondes. Le jeune homme finit alors par remonter à la surface, invita la jeune femme à le rejoindre.

Si le jeune homme disait vrai. C'était encore une surprise plus que magnifique. Si je m'amusais à résumé cette journée, je dirais que c'est une journée plus que pleine de surprise. Le m'avait demander en mariage, il voulait devenir le père d'Aaron mon enfant. Ses parents ou du moins sa mère et ses grands parents voulaient me rencontrer. Il voulait aussi vivre avec moi. Et de ce fait il me dit qu'il avait peut être déjà les clefs de l'appartement. Je souris à sa réflexion je finis donc par déposer mes lèvres sur les siennes, et titillais de ma langue sa bouche afin qu'il s'empare de la mienne et que nous entamions un baiser langoureux ou il participa activement. Je passais mes bras autour de sa nuque. Il finit par rompre notre baiser et me demanda alors si on allait pas trop vite si ce n'est pas une connerie. Je pris un temps de réflexion. C'est vrai que si on se penchait sur la situation un peu plus longtemps avec un regard extérieur. Notre relation avait débuté il y a de cela quoi deux mois? Oui deux mois à peine je l'aimais, il m'aimait aussi enfin d'après ses dires, de plus le brun m'avait demandé ma main et il voulait être le père de mon fils. J'avalais ma salive, c'était rapide presque digne d'un film à l'eau de rose. Je finis donc par prendre la parole.

- Ecoute Alfred, je t'aime, il est vrai que notre relation est rapide certainement trop rapide. Mais qu'est ce qui me prouve finalement que tu ne mourras demain. Chase est bien partie alors qu'il était si jeune. Moi aussi j'peux mourir d'ici demain. Alors oui nous sommes rapide, je ne vais pas dire la contraire de toute manière ce serait faux. Mais je suis sûr de mes sentiments à ton égard. Ils sont vrais et réels. Je t'aime, mais si pour toi c'est trop rapide c'est pas grave je serais patiente.

Je lui souris avant de ne déposer une nouvelle fois ma bouche sur la sienne.

Alfred lui sourit tout en lui caressant le visage. Elle avait un visage si doux et un regard si intense. Le jeune homme se perdit dans ses yeux bleus-verts. Helinä avait un visage rond et une peau aussi douce que celle d'un bébé. Il lui sourit et finit par lui dire:

- Qu'est-ce qui te fait penser que je n'ai pas déjà les clefs d'un appartement, là, tout de suite?

Il lui sourit histoire de la persuader de cela. La vie était faite de surprise. De bonnes surprises. Aujourd'hui c'était le jour d'Alfred, ce jour où il avait prévu énormément de cadeaux dans sa hotte. Il avait voulu une relation simple et lente, au final ça se résume être passionnel et rapide. En même temps cela faisait à peine trois mois qu'ils étaient ensemble et ça y'est, ils étaient fiancés, sur le point de fonder une famille et d'emménager ensemble. N'allaient-ils pas trop vite au final? Tout cela n'était-il pas un peu précipité?

Alfred se tourna à nouveau vers Heli et il lui demanda:

- Ne le prend pas mal Heli mais, tu, tu es sûre qu'on ne fait pas de connerie en allant si vite tout les deux?

Il ne voulait pas la vexer, loin de là, simplement, il ne voulait pas tout gâcher ni tout foutre en l'air. Il espérait qu'elle le prenne bien...

Le brun me tira rapidement à sa suite pour éviter que je parle à un agent immobilier. J’hallucinais, je sais qu’il venait de me demander en mariage mais je voulais pouvoir avoir un appartement rapidement et si ça pouvait être dès ce soir. Un appartement meublé, et si j’payais l’agent immobilier cash je ne vois pas ou était le problème. M’enfin bon si le brun voulait à tout prix dormir dans un hôtel je n’allais pas le privé de ça. Je soupirais avant qu’il ne me demande ce que je voulais faire, si je voulais parler du mariage mais surtout comment je verrais ça. Je tournais ma tête vers le brun qui s’était accouder à la rambarde et où moi je m’étais appuyé.

- Comment je vois notre mariage? Je me vois dans une belle robe blanche, toi dans un costume noir avec une cravate, Aaron dans un petit costume blanc, ensuite et bien je laisse libre court à l’imagination de ta famille et je donnerais mon avis si ça me plaît ou non. Mais je serais plus pour un mariage simple. Sinon pour ce que je veux faire c’est avoir un appartement deux chambres meublés, je paye cash le vendeur et nous emménageons dès ce soir. L’hôtel c’est bien mon ange mais avoir notre chambre et notre intimité sas devoir faire garder Aaron c’est mieux.

J’avais sorti le petit surnom mon ange. Ah ouais! Je ne me savais pas à donner des petit nom au gens. M’enfin je ne suis même pas sûr que le brun est relevé alors bon. Je le fis se redresser et l’embrassais langoureusement. C'est vrai avoir une chambre pour nous deux, de plus une chambre pour Aaron cela nous permettrait d'avoir une certaine intimité mais surtout cela m'éviterais de le faire garder par les soins d'une tierce personne.

Alfred n'avait pas envie d'aller visiter des appartements aujourd'hui, sa future femme l'entraîna cependant jusqu'à une agence de force, allant même jusqu'à saluer la première personne qu'elle voyait. Heureusement, il n'était pas un agent, mais un particulier. Je souffla un coup et entraîna la jeune femme dehors. Non non non, pas aujourd'hui. Nous nous dirigions de nouveau vers la promenade, nos doigts emmêlés les uns aux autres.

Le temps était plus que sublime, un petit vent doux venait caresser les passants et le jeune homme se dit qu'une baignade en mer se plaira à ravir dans ce contexte, malheureusement, il n'avait pas pu remettre les pieds sur son bateau depuis sa séparation avec Paige. Que pouvait-il faire face à ses craintes? Car oui, c'était de la peur, de la peur d'affronter ses souvenirs avec elle. Mais cela voulait il alors dire qu'il l'aimait encore?

Le jeune homme passa sa main dans ses cheveux et il s'accouda à la rambarde de la promenade. Il regarda l'océan et la jeune femme et lui lança:

- Que veux-tu faire? Tu veux qu'on parle un peu du mariage? Tu verrai ça comment toi?

Le jeune homme ne voulait pas la brusquer, il ne voulait pas la précipiter là-dedans, mais en même temps, c'était quelque chose auquel il tenait très fort. Il ne voulait pas que ça se brise, comme le reste. Il voulait tellement que ça marche... Il regarda la jeune femme et lui sourit tendrement, attendant ses réponses.

(Désolé pour ce post absolument pourri)

Il me dit alors que sa famille voulait participer activement à notre mariage. À croire ses paroles tout était déjà prêt. Le petit hic restait mon âge Est-ce que dans la législation française je pouvais me marier à cet âge? M’enfin nous n’en étions pas encore là quoique monsieur avait l’air très impatient et pas seulement pour le mariage mais pour autre chose qui si je ne l’arrêtais pas toute suite, il risquerait de me sauter dessus avec toutes les personnes présentes qui nous regardaient. Je riais doucement à son oreille.

- Va pas trop vite en besogne beau brun nous ne sommes pas seuls. Plus tard peut être…

Il mordilla légèrement mon cou, faisant de ma peau une vraie chair de poule. C’est qu’il me donnerait envie en plus. Je lui fais quitter ses lèvres de mon cou pour l’embrasser sur les lèvres. Mon corps frissonnait légèrement. Une chose était sûr sa présence m’avait manqué énormément. Je passais mes bras autour de son cou et le regardait droit dans les yeux, m’amusant à prendre ses lèvres, je lui mordillais doucement sa lèvre inférieur afin qu’il laisse ma langue venir titiller la sienne. Visiblement mon envie se faisait sentir aussi, j’avais chaud et ce pas simplement à cause du soleil qui tapait drôlement.

- Il serait préférable qu’on aille ailleurs.

Oui mais où? Wynwood était proscrit il ne voulait plus y remettre les pieds et puis de toute manière ma chambre n’était pas libre. Donc nous devrons remettre à plus tard ce que nous avions tous deux en tête. Je pris sa main dans la mienne et l’emmena à ma suite avant de ne lui dire.

- Si on allait faire le tour des agences immobilière?

Oui parce que plus tôt on s’y prenait et mieux ce serait pour lui. Nous marchons rapidement avant d’en trouver une. Je passais mon bras droit autour de son corps et l’embrassais sur la joue. Une fois à l’intérieur un agent vint nous accueillir poliment. La classe d’un commercial nul doute là-dessus. Il nous donna une poignée de main chacun nous demandant de nous installer avant de nous demander:

- Que puis-je faire pour vous?

Le jeune homme la garda contre lui et la fit tourner dans les airs avant de la poser sur le sable. Ils s'embrassèrent alors passionnément, prenant le visage de la jeune femme entre ses mains, il l'embrassa de nouveau avant de lui ajouter:

- C'est la bague de ma grand-mère maternelle. Ma famille souhaite vraiment te rencontrer, ma mère m'a demandé si on voulait bien se marier en France, ma famille veut nous aider pour le mariage, tu sais, la robe et le tralalaala... Qu'est-ce que tu en penses? Bien sûr tous les invités seront là: ton frère, tes amis, les miens... Le domaine de mes grands parents est dans le Sud de la France et il est assez grand pour qu'on y fasse la cérémonie et accueillir toutes les personnes que nous souhaiterons. On pourrait faire ça en extérieur, qu'en dis-tu? Les jardins sont sublimes et ça donne sur des champs de lavande et au loin on peut voir l'océan. Tu adoreras cet endroit, quand j'étais là-bas avec ma mère, j'ai vu Aaron et nos futurs enfants jouer dans les jardins, comme... comme j'avais pu y jouer avec Mickaël... Bref, ce mariage arrive comme une bouée de sauvetage dans un monde qui courrait à sa perte.

Alfred regarda la jeune femme, plein d'espoir, il ne voulait pas non plus lui faire peur avec tout ça, mais il avait tellement hâte de quitter sa chambre, de se marier, de faire sa vie avec elle. Elle, la femme qui lui avait dit non. Il la reprit à nouveau dans ses bras, la serrant contre lui, il lui murmura alors à l'oreille:

- J'ai envie de t'épouser le plus vite possible... J'ai trop envie de toi là...

Il lui embrassa alors la peau du cul, de la façon la plus sensuelle qui lui était permise de faire. La tentation au bout des lèvres, il la sentit frissoner.

Ça montait en puissance dis donc. Son genoux au sol sa main dans la mienne. Mon cœur qui s’accélère, mes yeux dans les siens, une larme qui coule. Des mots, un geste, une bague… Un oui et un je t’aime. Son corps contre le mien, un sourire béat. Je l’aimais tellement. Cette journée resterait à jamais gravé dans ma tête. Un baiser, oh mon dieu j’avais chaud. Une chaleur inconnue parcourait mon corps. Je me sentais bien et il m’était impossible de descendre de mon nuage. Toujours dans les bras de mon amour, ma vie, mon oxygène, je pleurais encore de joie, de bonheur, de tout. Je regardais alors ma main une bague décorait à présent mon annulaire gauche. J’avalais ma salive essayant de revenir à la réalité, dans le monde réel. Mais rien ne marchais seul Alfred était mon monde. Mon futur, ma nouvelle vie, l’homme que j’aime tout simplement. Tant d’émotion en si peu de temps. Mon cœur battait encore aussi rapidement qu’il le pouvait.

- Je t’aime aussi.

Je n’aurais jamais imaginer avoir la bague au doigt il y a de cela deux mois. Je n’imaginais déjà pas avoir une relation amoureuse et aujourd’hui l’un des mes rêves s’était réalisé pour mon plus grand bonheur et celui du brun. Je ne savais même plus quoi faire, dire… J’avais peur de briser cette bulle dans laquelle nous étions. Je lui appartenais vraiment. J’allais devenir sa femme, il allait devenir mon mari et le père de mon fils. D’un côté j’étais heureuse de ne pas l’avoir accompagné en Angleterre parce que je ne suis pas sûr qu’il aurait eu toutes ses discussions avec sa mère et surtout il n’aurait peut être pas pris toutes ces décisions et nous n’en serions pas ou est-ce que nous sommes la aujourd’hui. Son absence m’avait peut être atteint mais son retour était d’autant plus marquant et époustouflant. J’allais me marier à l’homme que j’aimais, il allait vraiment devenir mon mari et le papa de mon fils. J’étais émue et amoureuse. je remarquais alors que nous avions des spectateurs. Je souris au brun et vint prendre possession de ses lèvres.

Le jeune homme ne pu s'empêcher de rire quand il vit la jeune femme réagir de la sorte et fondre en larme, par bonheur. Il posa sa glace sur le banc et la prit dans ses bras, continuant de dire, il plaisanta:

- J'aurai su que tu pleurerai, je ne t'aurai pas proposé!

Il l'embrassa alors dans le cou avant de la faire asseoir à côté de lui pour lui sécher ses larmes. Il était heureux de la voir ainsi, ça lui faisait chaud au coeur. Il se sentait tellement bien en cet instant que rien n'aurait pu lui effacer son bonheur. Pour le reste, il verrait en temps voulu. Il attendait déjà de rencontrer le frère de sa fiancée pour pouvoir continuer dans ses surprises. Il ne voulait pas tout faire de travers, il en parlait déjà avec l'intéressée et puis, il attendrait de voir comment ça se passait avec le fameux grand Tässäon, mais Alfred savait bien que derrière toute armure, il se cache un Homme. Et entre homme, ils ne pouvaient que s'entendre, surtout qu'à ce qu'il savait, le fameux grand frère avait eu un passé tumultueux aussi donc, il ne pourrait que comprendre son envie de se poser et cet espoir qui s'offrait à lui. Et puis de toute façon, même s'il n'était pas d'accord, ça ne l'empêcherait pas de se marier avec Helinä. Enfin, pour elle, probablement, mais lui s'en fichait un peu de son avis à lui. Il espérait seulement que tout se passe pour le mieux et c'était tout.

Le jeune homme continua sa glace, la donnant à sa compagne pour lui faire goûter, sans vouloir goûter la sienne, il en avait marre de la glace à la vanille. Après leur petit en-cas, il l'invita à aller au bord de lui. La jeune femme le suivit et il lui proposa alors de monter sur son dos. Elle accepta bien évidemment et il couru jusqu'à arriver au bord de l'océan. Laissant la jeune femme enlever ses chaussures, il fit de même et remonta son jeans avant de prendre la jeune femme dans ses bras, tournoyant, il alla faire trempète les pieds, mouillant alors la jeune femme qui se jouait à crier de surprise. On aurait dit deux enfants. Cette scène était belle à vivre et belle à voir. Une telle joie de vivre, mais en même temps, Alfred n'en pouvait plus et ne se voyait pas attendre de rencontrer son futur beau-frère. Il prit alors la jeune femme par la main, l'entraînant vers le sable. IL y avait des passants, mais il s'en fichait. Il la regarda, un sourire béat aux lèvres, il posa alors son genoux au sol, gardant la main de la jeune femme dans la sienne, il sortit de sa poche un petit sachet de velours d'où il en sortit une vieille bague en argent, absolument lumineuse et sublime, tout sourire, la fixant, il prononça alors sa demande:

- Helinä Tässäon, acceptez-vous de devenir ma femme, Madame Helinä McMathis, à partir de ce jour et jusqu'à ce que Dieu nous rappelle à Lui? Jusqu'à ce que la mort nous sépare? Je promets de prendre soin de toi et de ton fils Aaron, qui je l'espère deviendra miens également. Je promets de vous protéger, de vous rendre heureuse et à l'abri du besoin pour le restant de vos vies. Je veux que tu deviennes mienne pour l'éternité...

Entendant son "Oui", il lui passa la bague au doigt, des sourires sublimes sur leurs deux visages, tandis que les gens s'étaient arrêté pour les voir. Il se leva alors et la prit dans ses bras, tournant sur lui même, il la serra contre lui, lui murmurant alors un "Je t'aime" des plus sincères.

Incroyable c’était le mot qui pendait à mes lèvres. Wahou, les installations, les photographies, l’art brut, l’art abstrait, je ne pouvais qu’apprécier et m’extasier devant tant de chose. Je venais de découvrir une autre passion et j’en remerciais mon petit ami qui avait vraiment l’air de s’y connaître. Je me vis offrir une glace j’avais choisi goût vanille mais la glace du brun me tentait vraiment. Citron, j’adorais le citron. Comme une enfant je pris la parole.

- J’peux goûter ta glace et si tu veux j’te fais goûter la mienne en échange.

Je le regardais avec les yeux du chat beauté, il ne pouvait qu’accepter n’est-ce pas? J’étais à croquer après tout. Je revins alors sur la question qu’Alfred m’avait posé dans le musée.

- Pas grand-chose juste qu’il n’a pas apprécié que je ne lui dise rien quand à ma venue si tardive dans la nuit et mon inquiétude qui se lisait sur mon visage samedi. Il a un caractère de cochon que veux-tu. C’est mon frère.

Nous marchions toujours mains dans la mains, bordant la mère sur les trottoir prévus à cet effet quand Alfred me dit vouloir réellement quitter l’internat. Apparemment il ne s’entendait pas vraiment avec sa colocataire. La fin de sa phrase m’hébéta quelque minutes. Il venait vraiment de me demander si je voulais emménager avec lui. Oui c’était bien ce qu’il avait fait. Voulais-je emménager avec le brun? C’était une question qui méritait réflexion mais je mit vite ma réflexion au placard parce que si j’avais pris un appartement je lui aurais aussi demander.

- Si j’veux emménager avec toi? Tu veux dire dans un appartement avec deux chambres, une cuisine, un salon, une salle de bain. Tout pour de vrai. Oui je veux vivre avec toi pour toute la vie…

Il enchaîna alors avec une voix sérieuse qui lui allait réellement à ravir. Quand il prononça ses paroles mes yeux se sont illuminés, mon cœurs à fait un bond dans ma poitrine, mes yeux me piquèrent et je laissais des larmes ruisselées le long de mon visage.

- Vrai de vrai? Tu … tu veux vraiment reconnaître Aaron comme étant ton fils? Je… Je ne sais pas quoi dire. Je… tu me wahou… Tu m’fais perdre mon vocabulaire.

Je lui sautais au cou et l’embrassais. Ses paroles me touchèrent profondément. Ce n’était pas rien ce qu’il venait de me dire. Il voulait que mon fils devienne le sien. Wahou, Alfred me surprenait et je l’aimais davantage si c’était encore possible. Mais une minute, réflexion, Pollo. La bonne blague… Pollo n’acceptera jamais ça s’il n’accepte pas Alfred. Il fallait que je lui présente il fallait que je présente le brun à mon frère c’était la seule solution.

- J’accepte tout mais tu sais il y a un mur à franchir et ce mur n’est autre que mon frère. Il est rabat-joie quand il s’y met. Et il faut qu’il comprenne que tu n’ferais rien à sa sœur contre son gré et que tes sentiments sont vraiment réels à mon égard. Il est pas facile à convaincre. Pour ce qui est d’Aaron il t’apprécie déjà.Quoique tu m'diras il est pas bien difficile à convaincre du moment que tu joue avec lui et qu'il sait que tu l'aimes il accepterait tout le monde.

- C'est vrai? Bah dis donc, je vais m'occuper de ton éducation artistique!

Ils venaient d'entrer dans le musée, Alfred n'aurait pas pensé qu'il irait aujourd'hui au musée, il aurait préféré rester en ville à flaner et profiter de sa fiancée et lui parler de ses différentes surprises. Mais apparemment le musée tentait la jeune femme, alors il l'y avait emmené. C'était une exposition d'art contemporain, ce n'était pas ce qu'il préférait mais ça ne lui déplaisait pas. Ils se baladaient mains dans la mains, il était fier de son couple mais aussi toujours heureux par son voyage, le sourire ne voulait pas le quitter. Il l'emmena alors faire le tour du musée, lui montrant les différentes oeuvres et expliquant les différentes démarches d'un artiste à l'autre, autant qu'il le pouvait. Il était néanmoins préoccupé par la petite tension qu'il y avait entre Heli et son frère, il posa alors la question:

- Qu'est-ce qu'il s'est passé avec ton frère?

Le jeune homme continua la visite alors que sa compagne prenait le temps de lui répondre, après plus d'une heure dans le musée, les deux jeunes gens finirent par en sortir. Le soleil rayonnait et la chaleur de faisait ressentir. Il avait toujours la main de la jeune femme dans la sienne, il l'entraîna alors vers un marchand de glace et lui proposa de se faire plaisir. La jeune femme choisit une glace saveur vanille tandis que lui, opta pour la saveur citron. Ils avancèrent alors vers la promenade, face à la mer, pour déguster leur petit plaisir. Il ne savait pas trop comment commencer, mais il se lança:

- Au fait, j'ai bien réfléchi, je vais quitter l'internat, ce n'est vraiment pas pour moi. Je passe plus mon temps chez les autres ou à l'hôtel et vu que je ne m'entends pas avec Blacke, je crois que c'est le bon moment pour me prendre un appartement en ville. Je voulais savoir si tu aimerai emménager avec moi?

Il la regarda pour voir sa réaction, puis ajouta:

- J'ai pas mal réfléchi à ça, à la vie qu'on menait et qu'on allait mener d'ici peu de temps. J'ai beaucoup discuté de ça avec ma mère et elle a renforcé mon idée... Tu te souviens quand tu me parlais de reconnaître Aaron comme étant mon fils? Et bien je crois que je suis prêt. Alors oui, ça ne fait que deux mois qu'on est ensemble, on va déjà se marier, je te demande d'emménager avec moi et de reconnaître ton fils, je peux comprendre que ça fasse beaucoup et que tu veuilles prendre ton temps pour réfléchir, mais sache que je suis prêt, je te l'ai dit, ce voyage m'a fait beaucoup mûrir, parler avec ma mère m'a fait énormément de bien... J'aimerai beaucoup que ton enfant porte mon nom, tout comme toi d'ailleurs... Dis moi ce que tu en penses