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 When death removes all traces of happiness Pv Alfred

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MessageSujet: Re: When death removes all traces of happiness Pv Alfred   When death removes all traces of happiness Pv Alfred - Page 2 EmptyDim 27 Nov 2011 - 21:50

Il me dit de venir vers lui je me plaçais près de lui, laissant reposer ma tête contre son torse. Je n’arrivais pas à me calmer. Je ne pleurais pas parce que je le prenais en pitié, parce que je le voyais comme une victime. Je pleurais plus sur la misère du monde qu’autre chose, sur des passés trop lourd, sur le fait est que alors que nous étions encore seulement des enfants, il nous était déjà arrivé tant de chose qu’un enfant ne devait pas vivre toutes ces choses. En fait je ne savais pas pourquoi je pleurais c’était arrivé comme ça sans que je ne m’y attende. Il finit par me poser la question.

- Pour nous deux, je pleure pour nous deux. Je suis triste pour nos deux histoires, j’suis triste parce que en fait je ne sais pas pourquoi je pleure. Je me rends compte qu’on a un passé différent mais qu’au final on recherche la même chose.

Il se releva et pris un autre bouteille buvant une très longue gorgée. C’était pas bon de boire comme ça. Il s’était déjà enfilé une bouteille complète d’alcool et ce en très peu de temps et il buvait encore. Mais je ne pouvais pas lui faire la remarque il en avait peut être besoin mais je ne voulais pas non plus qu’il perde connaissance. Mes larmes avaient cessées je me levais afin de venir encercler le brun de mes bras.

- Alfred, je tu ne veux peut être pas entendre ça mais si tu évitais de boire. J’préférais que tu fumes soixante dix joints plutôt que tu ne boives.

Oui parce que l’alcool me rappelait de mauvais souvenirs. Je ne disais pas que le brun allait faire un geste déplacé vis-à-vis de moi. Mais les effets de l’alcool n’étaient pas toujours les même alors que quand tu fumais c’était différent. J’embrassais son corps couvert et je vins me placer face à lui. J’effaçais les traces de mes larmes à l’aide de mes manches. Je vins happer ses lèvres et laissais mes bras entourer son cou. Le goût d’alcool me fis grimacer.

- Je t’aime Alfred! Plus que tout hier, aujourd’hui , demain. Je t’aimerais toujours. Je préfère le goût de tes lèvres au naturel plutôt que le goût de la vodka c’est une certitude.

J’ancrais mes yeux dans les siens son œil était vraiment des plus beau. On aurait vraiment dû mettre de la glace dessus hier soir au lieu de, des frissons parcoururent mon corps au souvenirs de cette nuit. De nos étreintes de son corps contre le mien, de son je t’aime. De notre étreinte fusionnelle. Je me reculais de lui. C’était pas le moment de pensée à ça. Alfred avait besoin de soutien mais s’il pouvait lâcher cette bouteille.
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MessageSujet: Re: When death removes all traces of happiness Pv Alfred   When death removes all traces of happiness Pv Alfred - Page 2 EmptyDim 27 Nov 2011 - 21:04

    Le jeune homme sentit une perle humide lui tomber dans le cou, puis des reniflements alors qu'elle venait à peine de se coller contre lui. Qu'avait-elle? Il se retourna et la vit, essayant de se cacher et d'arrêter ses larmes avec ses mains. Il l'attrapa alors par la main et lui murmura:

    - Viens

    Elle vint alors se mettre devant lui, collant son côté droit contre lui, nichant son visage sur son torse alors que ses jambes barraient son corps horizontalement. Pourquoi pleurait-elle? A cause de lui? De son histoire? Pleurait-elle par pitié? Il ne le savait pas, il espérait que ça ne soit pas à cause de son histoire car c'est généralement pour ça qu'il ne disait jamais rien. Les gens le prenaient alors en pitié et il détestait ça plus que tout, il préférait passer pour un petit con, qu'une victime. Il passa sa main sur le crâne de la jeune femme pour la garder contre lui. Elle ne s'arrêtait pas de pleurer et il ne savait même pas quoi dire. Il finit par murmurer quand même:

    - Pourquoi tu pleures?

    Le jeune homme laissa ses lèvres sur le crâne de la jeune maman tout en regardant l'océan. L'envie de le franchir était intense. Il avait envie d'assister à l'enterrement de son frère, mais également de pouvoir rassurer sa mère et d'essayer de se faire pardonner auprès de son père. Oui, il avait envie de tout ça, mais en même temps, n'était-ce pas égoïste? Ne vallait-il pas mieux rester dans le silence, faire le mort et ne rien dire? Cela fait plus d'un an maintenant que sa mère le croit mort, est-il raisonnable de faire revenir cette histoire sur le tapis? De faire ressurgir cette histoire du passé. Pouvait-il seulement aller enterrer son frère? Pourrait-il seulement y aller et faire face à sa famille? Il savait au fond de lui que ce n'était pas la solution. La solution était qu'il reste ici, faisant sa vie sans perturber davantage celles de ses parents. Il ne pouvait pas réapparaître comme ça et demander pardon. Ce n'était pas à lui de revenir, c'était à son père lui-même de venir le chercher s'il désirait revoir son fils.

    Le jeune homme se rendit compte que la jeune femme avait cessé de pleurer. Il déposa un baiser léger sur ses cheveux et se leva, emportant la bouteille de vodka avec lui. Debout, face à la plage, en haut de la dune, fixant cet océan, se prenant cet air marin en plein visage, il bu. Encore une fois. Il continua alors avec une gorgée beaucoup plus longue et sentit ses jambes trembler. L'alcool commençait à se diffuser dans tout son corps, sa tête s'embrumait, son corps devenait léger et il se sentit capable de tout faire en ce monde. L'océan ne lui faisait même pas peur. Son visage était toujours fermé, il ne retrouverait peut être jamais un véritable sourire, à moins qu'une merveilleuse nouvelle ne vienne dégager ces terribles nuages noirs. Il leva les yeux vers le Ciel, parlant alors à son frère, mentalement. Lui demandant pourquoi, lui demandant s'il allait bien mais aussi, ce qu'il devait faire. C'est à cet instant qu'un groupe d'oiseaux, se déplaçant en V partit vers l'horizon. Vers l'Europe. Etait-ce la réponse de son frère à sa question? Est-ce que sa mort allait ressouder cette famille?

    Il sentit alors le corps de la jeune femme se coller contre le sien, l'entourant de ses bras fragiles, collant son visage à son dos.
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MessageSujet: Re: When death removes all traces of happiness Pv Alfred   When death removes all traces of happiness Pv Alfred - Page 2 EmptyDim 27 Nov 2011 - 20:35

Il me demanda de rester. Ce que je fis, je m’étais détachée de lui, Je regardais l’étendue d’eau qui se profilait devant nos yeux. Je ne m’attendais pas à ce qu’il prenne de nouveau la parole. Le début de son récit me fit de la peine. Il regrettait beaucoup de chose. Je continuais de regarder au loin, les vaque qui s’écrasaient durement et dans un bruit sourd contre le sable fin. J’écoutais tout en observant cet océan déchainé. Son histoire se gravait dans ma tête à chaque mots qu’il prononçait. Violence conjugal, fugue, viol, maison de redressement, délit, drogue, sexe, exil conclusion destruction. De nouveau une larme. Il reprit alors sa bouteille qu’il bu entièrement avant de ne la jeter contre un rocher. La bouteille venait de s’exploser en plusieurs morceaux. Brisé voilà ce que je voyais dans ses paroles, une enfance brisée, sans aucun repère. Je ne fis rien, même si l’envie de l’étreindre m’envahissais. Je ne disais rien de toute manière avait-t-il besoin que je parle non il avait seulement besoin d’une oreille à qui parler. J’étais cette oreille et ma bouche resta fermé.

Je regardais le brun alors que lui regardait cette étendue d’eau qui nous séparait du continent européen. Le royaume Uni pour lui la Finlande pour moi. Ses paroles me préoccupaient. Avait-t-il été aussi seul durant toute son adolescence? Se réfugiant dans la drogue, le sexe et le crime. Aucun repère psychologique fixe simplement vouloir oublier ce qu’il avait vu, ce qu’on lui avait fait subir. Cette situation ne lui convenait pas, sa famille voulait-t-il la revoir? Bien sûr! Mais était-t-il capable de faire le premier pas? D’aller voir ses parents! J’en doutais réellement. Alors que j’essayais de ne pas succomber à mon envie de prendre la parole je me rapprochais de nouveau du jeune homme je me plaçais dans son dos, posant mes mains sur le haut de son torse et déposais mes lèvres sur sa nuque. J’étais sur le genoux je plaçais ma tête dans le creux de son épaule et me remis à observer l’océan. Il avait l’air tellement pensif. Espérant certainement retourner en arrière, chose qui malgré nous était impossible. Moi aussi je voulais parfois retourner en arrière, empêcher la mort de ma mère, retarder au plus tard le départ de Pollo, éviter les violences de mon père, sa dépression, son alcoolisme, ses viols.

Alors que je me remémorais les jours heureux une larme joua elle aussi sa traitresse et dévala ma joue et s’écrasa dans le cou d’Alfred. Après cette larme, d’autres perles salées dévalèrent mes joues. Je me reculais. Pourquoi pleurais-je? Je pleurais pour lui, pour moi, pour nous deux. Âme en peine, désir de retour en arrière, crime, dépression. Deux êtres minuscule dans ce vaste univers. Infimes particules au passé trop lourd, au souvenirs étouffants, un besoin de se reconstruire, un besoin d’affection. Je m’étais reculé afin d’essayer de faire cesser ces sanglots, ces pleurs, ce chagrin. Un passé différent mais des besoins identiques. Je n’arrivais pas à faire cesser mes larmes. Pourquoi la plupart des émotions étaient reliées aux glandes lacrymales dites le moi. Pourquoi ne pouvais-je pas rester silencieuse afin de ne pas troubler la paix qu’Alfred avait essayé de s’instaurer. Pourquoi ne pouvais-je pas rester à ses côtés sans avoir été touché par ses mots et par mes propres souvenirs. Je m’étais finalement éloigné du brun pour ne pas le déranger par ma faiblesse et par mes sanglots qui ne pouvaient pas être silencieux.
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MessageSujet: Re: When death removes all traces of happiness Pv Alfred   When death removes all traces of happiness Pv Alfred - Page 2 EmptyDim 27 Nov 2011 - 19:41

    - Restes

    Alfred avait juste prononcé ce mot, dans l'espoir de ne pas la vexer non plus. Il ne voulait pas qu'elle parte, mais elle ne devait pas se sentir obligé de lui faire la conversation. Le jeune homme appréciait le silence et ne voulait absolument pas qu'elle parle. Tout simplement parce qu'il n'y avait rien à dire... Le jeune homme lui reprit sa bouteille et continua de boire encore un peu plus. Il ne sombrerait pas dans l'alcool, mais juste pour se soir, pour faire passer la pilule en oubliant cette tristesse affligeante. Le jeune homme fixait l'océan, submergé par ses souvenirs. Il se mit alors à parler, d'une voix douce:

    - Je regrette tellement de choses Helinä... Au final, je me rends compte, au travers de mes souvenirs, que tu ne sais pratiquement rien de moi. Là, je suis en train de penser à mes parents... J'essaie d'imaginer comment ils sont à présent, comment ils réagissent face à ça. Mon père doit être comme moi en ce moment, à boire, enfermé dans son bureau. Quand à ma mère, elle doit être en train de pleurer dans sa chambre, serrant une photo de son fils. Au début tout allait bien avec eux. Notre famille était... exemplaire. Nous sommes de l'aristocratie anglaise, vivant dans le luxe, dans un univers mondain, on doit se plier à des codes. Quand j'avais 12 ans, un soir, j'ai vu mes parents se disputer, je ne sais même plus pour quoi. Il bu à nouveau et continua son récit. Mon père a frappé ma mère. J'ai été tellement choqué par ce geste, que je suis partie de chez moi. Je ne savais pas à quoi je pensais. Le soir même, je me faisais serrer dans une ruelle par une bande de jeunes. Ca a duré toute une nuit. Une nuit entière. Je me suis retrouvé à moitié nu, frappé de toute part, humilié comme un chien. Je suis resté dans cette ruelle sans bouger, sans manger, sans boire durant une journée entière. Le soir, je suis revenu au domaine. Je n'avais pas perdu que ma virginité dans cette agression, mon enfance y est resté, mon respect pour l'Homme et aussi la parole. J'ai vécu durant longtemps avec le mutisme. Je me suis réfugié dans le silence. Quand je suis revenu, tout avait changé. Je voyais mon père comme un monstre, j'ai commencé à le haïr. Pour ce qu'il avait fait à ma mère, mais parce que je le tenais pour responsable de ce qu'il m'était arrivé. C'est à ce moment là que j'ai déconné. Je les reniais totalement, enchainant garde à vue, trafics, petits crimes sans importances. Ma famille ne m'a jamais demandé ce qui s'était passé durant ces deux jours, jamais. Je ne leur en ai jamais parlé. Mon frère, Mickaël était le fils parfait et moi tout son contraire. J'ai monté en puissance dans mes conneries, je suis tombé dans la drogue à 14 ans. Je couchais avec n'importe quelle femme, je frappais n'importe qui. Jusqu'au jour où mon père me dénonça et m'envoya dans un camp de redressement. Je devais y rester que quelques mois. J'y suis resté une année parce que mon père ne voulait pas de moi chez lui. Quand j'en suis sortit, il m'a emmener à son bureau, mes affaires étaient là, un billet d'avion pour Miami et une injonction de ne plus jamais remettre les pieds ici. Je ne sais même pas ce qu'il a dit à ma mère. Elle me croit surement mort depuis longtemps. Mon père me donne tout l'argent que je veux, en échange de mon silence et de mon non retour. Mon frère a essayé plusieurs fois de le raisonner, en vain. C'est lui qui devait reprendre les rennes de la société à mon père. Aujourd'hui, ma famille n'existe plus, à cause de moi. Je regrette d'avoir vu ce que mon père a fait à ma mère. Je regrette d'être partit ce soir là. C'est à cause de moi si on en est arrivé là.


    Une nouvelle larme coula sur sa joue et il termina la bouteille, la balançant en face lui, elle alla s'éclater sur les rochers. Il ne voulait pas qu'elle parle, elle ne voulait pas de la pitié des gens. Ce qu'il venait de déballer, il ne l'avait jamais dit à personne. Hayden était au courant pour son viol, mais c'est tout. Aujourd'hui, Helinä était elle aussi la seule au courant de sa véritable histoire, et non de celle que tout le monde croit. Le jeune homme essuya sa larme, ne s'arrêtant pas de fixer l'océan, comme pour espérer pouvoir le traverser afin d'y retrouver son enfance perdue. D'y retrouver la famille qu'il avait fait éclater. Il s'en voulait terriblement... Mais peut être qu'enfin, Mickaël aura réussit son paris de les réconcilier?... Qui sait?
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MessageSujet: Re: When death removes all traces of happiness Pv Alfred   When death removes all traces of happiness Pv Alfred - Page 2 EmptyDim 27 Nov 2011 - 18:42

Rien, il ne fit rien, il marcha simplement en direction de je n’sais ou. Je le suivais sans rien dire moi non plus. Étant juste son ombre le suivant seulement, marchant dans ses pas. Il s’arrêta même dans une épicerie afin de prendre des bouteilles d’alcool. Je n’ouvris toujours pas la bouche, je montais avec lui dans le taxi qui nous emmena dans un endroit qui m’était méconnu. Une étendue de sable, l’océan qui s’étendait à perte de vu. Cet endroit était magnifique mais je n’en fis même pas la remarque. Je ne faisais simplement qu’office de présence à ses côtés. Malgré moi mes pensées divaguèrent sur mon passé, non pas les mauvais souvenirs, quand ma mère était encore là, que nous étions une famille respectée et presque parfaite. Quand j’étais la princesse de mon père, le cœur de ma mère et la grenouille de Pollo. Je tournais alors mon visage vers le brun qui s’était descendu plus de la moitié d’une bouteille qu’il avait acheté. Une goutte d’eau salée descendait le long de sa joue. Je ne pouvais pas me retenir davantage de le voir dans cet état me rendait triste. Je m’avançais jusqu’à lui doucement, j’essuyais de mon index sa larme traitresse. Je lui pris la bouteille des mains et la rebouchais. Mes mains prirent le visage du brun, j’ancrais mon visage dans le sien, je n’avais toujours pas ouvert la bouche. Je voulais simplement qu’il me regarde sans fuir mon regard. Je posais mon front sur son front laissant mes doigts descendre dans son cou. Je sentais son souffle contre mes lèvres, mes mains continuèrent leur course effleurant ses omoplates, ses bras, ses avant bras puis ses mains que je pris dans les miennes, je les lâchèrent à regret avant de ne passer mes bras autour de sa taille. Mon front toujours collé contre le sien, nos deux nez se frôlaient, je le serrais contre moi aussi fort que ma force me le permettait. C’était la seule chose que je pouvais faire pour lui. Une étreinte pleine de douceur, lui faisant passer par mon corps en entier mon soutien, mon amour, ma vie. Je ne laissais toujours pas un son sortir de ma bouche. Nos souffles se mélangeaient j’avalais ma salive. Mes gestes n’avaient aucune connotation, juste je voulais qu’il sache que j’étais là pour lui et ce même si il me rejetait encore et encore, je n’abandonnerais jamais. Je serais sa bouée de secours quand il en aurait besoin, je serais celle qui ferme sa bouche quand il voulait du silence, je serais son oxygène quand il en manquerait, son eau quand il se déshydraterait, sa petite ami quand il aurait besoin d’une petite amie, celle qui l’écoute quand il voudrait parler… Je le serrais encore plus si je le pouvais, je finis par déposer mes lèvres sur les siennes chastement, un simple baiser. Je laissais ma bouche glisser jusqu’à son oreille. Je cherchais les mots que j’allais prononcer au creux de son oreille. Un frisson me parcourra l’échine.

- Alfred, je ne peux rien faire de plus que de te faire voir que je suis là. Si je disais désolée, ça n’a pas de sens, mes condoléances c’est une expression si peu originale qui n’a plus aucun sens. Je ne connaissais pas ton frère, je ne connais pas non plus ton histoire. Je peux comprendre le mal et la peine que provoque la mort d’une personne qui nous est précieuse. Mais je sais qu’il ne faut pas rester seul dans des moments comme ceux là. Je ne suis peut être pas la personne avec qui tu veux passer ton temps après cet événement et je comprends mais promets moi de ne pas rester seul.

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MessageSujet: Re: When death removes all traces of happiness Pv Alfred   When death removes all traces of happiness Pv Alfred - Page 2 EmptyDim 27 Nov 2011 - 17:56

Spoiler:


    Le jeune homme avait ouvert la porte et sans qu'il s'y attendait, Heli lui tomba sur les jambes. Etait-elle restée contre cette porte toute la journée? Il n'en revenait pas et cela le surprit. Le visage du bruit, encore marqué par le coup de la veille, était fermé pour longtemps. Allait-il retrouvé le mutisme qui s'était emparé de lui durant son enfance? Le jeune homme ne lâcha pas un mot. Il resta à la regarder, tandis qu'elle le fixait de ses prunelles bleues qui paraissaient si tristes. Il n'avait rien à lui dire, néanmoins sa présence ne le dérangea pas. Il aurait juré, il y a quelques secondes, que si, mais non. En réalité, il ressemblait à un stock de glace, vidé de sa vie, se laissant disparaître à la lumière. Son regard était dur et ses lèvres serrées. Il n'avait rien à lui dire, mais ne voulait pas pour autant qu'elle s'en aille. Il aurait aimé la prendre dans ses bras, là, maintenant, mais il ne le fit pas, pour une simple raison que lui seul connaissait. Il finit, au bout d'un long moment, à passer à côté d'elle pour s'avancer dans le couloir, lui laissant la vue sur le capharnaüm qu'était devenue sa chambre. Il s'arrêta dans le couloir, se tournant alors vers elle, comme pour l'attendre. Attendre de le rejoindre si elle le désirait.

    Alfred avait le coeur vide en cet instant. Tout s'était embrouillé et à en voir comment il commençait à réagir, son mutisme reprendrait sûrement. Allait-il perdre la parole comme il l'avait perdu auparavant? Probablement. Alfred avait vécu beaucoup de choses terribles dans sa vie. Son viol, sa fuite, la prison, l'enfermement, l'amnésie, les ruptures avec sa famille, Paige, le déshonneur, le fait que son père le renie. Pourtant, il était encore en vie et il ne savait pas pourquoi. Le jeune homme avança alors vers les escaliers, Heli près de lui. C'est en silence qu'il sortit de l'école, marchant, les mains dans les poches, jusqu'à la grille. Il la franchit puis s'engouffra dans les rues de Miami. Il s'arrêta dans un magasin d'alcool et acheta alors une bouteille de Whisky de très bonne qualité, une de Vodka et une de Rhum. La jeune femme était rester à l'extérieur, étant mineur et ne pouvant pas entrer. Le vendeur lui donna une poche noire ou les bouteilles s'entrechoquaient. Le jeune homme ne voulait pas retourner à l'école. Pour le moment, il désirer en rester le plus loin possible. Ne voulant pas entrer dans cette chambre dévastée où il savait que ça se passerait mal. Il appela alors un taxi et lui demanda de les emmener vers les dunes de Miami. Après quelques minutes le taxi s'arrêta près du lieu choisi par Alfred. La vue était sublime, il n'y avait personne, juste le sable, l'océan, les dunes à perte de vue. Le jeune homme marcha jusqu'à la chute de l'une d'entre elles et s'y assit, les genoux près de son visage et les coudes posés sur ces derniers. Il commença alors par le rhum et bu directement à la bouteille, son regard se perdant dans cette infinie bleue. De l'autre côté se trouvait son existence. Le pays où il était né, sa famille, tous ses souvenirs qui venaient le submerger. Il y avait aussi la prison, son agression et tout les évènements marquants dans sa vie, néanmoins, il n'était même pas en colère en se souvenant de tout ça. Il était triste oui, désespéré, abattu et aussi mélancolique. Il se souvint de souvenirs qu'il pensait avoir oublié. Il revit des moments rares en famille et se dit qu'il avait tout gâché. Avant ce drame tout allait si bien... Et puis il a fallut que ça arrive, et à partir de ce moment, ça n'a été que déchéance. Il avait tout brisé, abandonné, humilié pourtant aujourd'hui, avec cet évènement mortel, il regrettait. Il regrettait d'en être arrivé là, d'avoir tout gâché entre ses parents. Il regrettait sa vie après ses 12 ans. Il bu alors une nouvelle fois, arrivant à la moitié de la bouteille. Une larme coula sur sa joue, en silence et oui, il pouvait le dire, le penser et le crier: il regrettait tout ce qu'il avait fait pour en arriver là, à ce jour. Ne plus avoir de famille lui manquait et il savait que c'était trop tard. Son père ne lui pardonnerait jamais... Ils imagina ses parents en cet instant, ils devaient être totalement dévasté par cet évènement. Mickaël aurait du prendre la relève de leur père alors qui allait le faire à présent? Pourquoi était-il mort...?

    Il secoua la tête et bu à nouveau, perdu dans ses pensées, dans ses regrets, ses remords et son chagrin...
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MessageSujet: Re: When death removes all traces of happiness Pv Alfred   When death removes all traces of happiness Pv Alfred - Page 2 EmptyDim 27 Nov 2011 - 17:34

Il me fit très bien comprendre qu’il ne voulait voir personne. Qu’il en soit ainsi mais cela ne m’empêcherais pas de rester à camper sur mes position assise dos à la porte. Essayant de calmer le rythme effréné de mon cœur. Une chose était certaine je n’aimais pas le voir dans cet état et cela me faisait culpabiliser encore plus pour lui et surtout me faisait bien comprendre que j’étais dans l’incapacité de l’aidé parce qu’il ne me laissait pas le voir dans cet état. Il ne fallait pas rester seul dans des moments comme ceux là, rien de tel pour ressasser souvenirs, passé ou que sais-je encore. Je ne sais pas combien de temps j’entendais le brun pleurer derrière cette porte infranchissable. Je haïssais les portes en ce moment. Je ne serait vous dire pendant combien de temps j’étais restée assise contre cette porte les genoux pliés, mes bras les entourant et ma tête reposant sur ceux-ci. Je ne parlais plus, n’insistant pas plus sur cette porte. Des heures j’étais resté dans cette position sans bouger attendant simplement qu’il se décide à ouvrir pour s’en aller ou pour laisser sa colocataire rentré. Malheureusement pour moi je commençais à me dire que c’était peine perdu qu’il n’ouvrirait certainement pas cette porte et que son espèce de colocataire ne rentrerait pas. Alors qu’en début de journée j’avais passé ma plus belle nuit dans les bras de celui que j’aimais, le début de journée c’était bien passé et ce brun qui ne me laissait pas entrer dans cette foutue chambre.

C’est alors que j’entendis le bruit de la serrure qui se déverrouillait et surtout la porte s’ouvrir ce qui me fit perdre mon équilibre et tomber de justesse. Le brun parut surpris que j’étais encore là. Je me relevais lentement afin d’être debout. Je levais mon visage pour tomber dans le sien. Que pouvais-je bien dire? Désolée, toutes mes condoléances, ça ne changeait pas le fait est que son frère était mort, ça ne le ramènerait pas. De futiles mots qui n’enlevaient rien à la peine qu’on pouvait ressentir. Je ne voulais pas faire un seul geste par peur de le contrarier. De le voir si triste me foutait un coup au moral sérieusement. Je restais donc silencieuse devant le brun. Je le regardais simplement dans les yeux.
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MessageSujet: Re: When death removes all traces of happiness Pv Alfred   When death removes all traces of happiness Pv Alfred - Page 2 EmptyDim 27 Nov 2011 - 16:47

    J'étais dans une rage folle, je ne pouvais plus me contrôler, que devais-je fais? Que devais-je dire? J'entendais Heli frapper contre le porte en me sommant de lui ouvrir, mais non, je ne le voulais pas. Je ne voulais pas qu'elle me voit comme ça, dans un état de colère rageuse, je ne voulais pas qu'elle voit cette face de ma personnalité. Je ne voulais pas... Pourquoi avait-il fallait qu'il meurt? Putain mais pourquoi? Pourquoi maintenant?! Je me sentais totalement exténué par la colère et la rage, ça me bouffait !! Je continuais de briser ce que je voyais, balançant tout en l'air, tout étais sans dessus dessous et je me mis à tomber près du lit, assis, en pleurs. A chaque fois que quelque chose me rendait heureux il se passait quelque chose pour tout gâcher: les embrouilles, les bagarres, et puis les morts... Cette mort... Ma vie était alors à demie mot. Comment pourrais-je me remettre de ça?

    Je ne me sentais plus vivant, mes larmes me faisant hurler de rage dans un silence de plomb, tout l'étage devait certainement m'entendre. Mais je m'en fichais totalement, pour le moment ma colère était si forte que tout s'embrouillait. Je ne voulais plus être là, je voulais revenir à cette époque, avant que tout ne bascule avec ce fameux soir. Ce fameux soir où quand j'étais enfin rentré, je l'avais vu. Lui, mon grand frère, celui avec qui j'avais toujours tout vécu. Il avait été le meilleur des grands frères et je ne pouvais pas imaginer ma famille sans lui, sans lui qui me tenait encore en vie par rapport à cette famille... Comment pourrais-je me remettre de sa mort? Pourquoi lui? Qu'avait-il fait? Il avait réussit sa vie et pas moi alors pourquoi lui?! Ma tête se posa sur le matelas et je ne pouvais plus retenir mes larmes. Elles coulaient sans s'arrêter sur mes joues. Je ne les effaçais pas. J'hurlais alors à ce Dieu que je jugeait en cet instant le seul coupable:

    - Pourquoi ?? Pourquoi lui??! Prenez-moi à sa place enfoiré !!!

    Moi qui croyais en ce Dieu, je perdais tout espoir. Je ne voyais que des images de mon passé, quand j'avais peur étant enfant et que j'allais le retrouver, lui, ce grand frère protecteur, sage et brillant. Il avait été mon exemple durant de si nombreuses années... Je m'étais éloigné alors de lui, après ce qui avait fait basculer ma vie. Je ne sentis plus mon souffle, plus ma vie, mon coeur battait si fort que j'avais envie de le sortir de ma poitrine. Je ne pouvais pas continuer...

    Je restais alors de longues minutes comme ça, à voir son image au travers de mes souvenirs, son visage devenait flou et je le voyais avec ce sourire qu'il avait en permanence. Pourquoi me l'avait-on arraché. Pourquoi, comment?

    Je ne savais même pas comment mon propre frère était mort... Je ne savais plus comment réagir. Je restais alors là, assis, fermant mes yeux pour pleurer encore. Je ne me voyais faire que ça. J'entendais la voix d'Heli au travers de la porte mais jamais je ne lui ouvrirai dans un état pareil. Je sentais les mélodies que je connaissais emplir mes veines, venant se poser sur ces souvenirs si durs à revoir... Pourquoi maintenant?

    - Va t'en! Lançais-je froidement à Helinä. Je ne voulais pas la voir, je ne voulais plus voir personne.

    Pourquoi maintenant que je pensais enfin au bonheur, pourquoi me faisait-on ça maintenant? Etais-je réellement ce monstre que je croyais tant être, me punissait-on pour ça? Je ne comprenais pas pourquoi... Je ne savais plus quoi dire... Le temps filtra mes larmes et je ne pouvais pas dire combien de temps je restais comme ça. Je ne voulais voir personne. Je voulais juste attendre que ça passe tout seul, sans bouger, sans ne voir plus personne. J'avais besoin d'être seul, besoin d'attendre ce moment où je me sentirai peut-être mieux? Si jamais on m'en laissait le temps. Je vis le bordel dans cette chambre et j'en avais rien à foutre. La lumière du jour avait laissé place à cette de la nuit, beaucoup plus douce. Ca devait faire plusieurs heures maintenant que la nouvelle était tombée. Je m'étais calmé, les larmes ne coulaient plus. Il n'y avait plus de bruit aux alentours. La vie était comme suspendue. Je regardais à nouveau autour de moi afin de trouver une bouteille d'alcool et je n'en trouva qu'une, presque vide. Je la finie cul sac avant de la jeter sur le lit. M'apprêtant à aller en chercher une autre que je boirai tout aussi vite, je pris mon porte feuille et ouvris la porte pour sortir.
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MessageSujet: When death removes all traces of happiness Pv Alfred   When death removes all traces of happiness Pv Alfred - Page 2 EmptyDim 27 Nov 2011 - 16:28

Alors que tout se passait bien tout bascula. En une fraction de seconde, une toute petite seconde et le bonheur qu’Alfred affichait disparu. Alors qu’Aaron était dans mes bras, je sentais son regard vide de sens contre mon dos, je posais mon enfant dans son lit. Et des mots qui me firent déglutir passa la barrière de ses lèvres. Je le vis sortir de ma chambre précipitamment, je demandais alors à Alisa si elle pouvait garder Aaron. Elle ne refusa pas comprenant le fait est qu’Alfred n’allait pas bien. Je me précipitais à sa poursuite mais il s’était déjà enfermé dans sa chambre. Le cliquetis de la serrure qu’on ferme me l’avait bien fait comprendre. J’étais contre la porte, je savais que lui aussi était toujours contre cette fichue porte qui faisait barrière;

- Alfred! Dis-je contre la porte.

Il ne répondit rien seul des sanglots me répondirent, je ne savais pas comment réagir. Je n’avais jamais fais face à une telle situation, c’était toujours moi qui perdais quelqu’un. Alors que je savais très bien que mes mots ou alors mon poing cognant contre la porte je m’installais dos contre la porte assise. Attendant qu’il calme ses pleurs, quand la porte se mit à bouger contre mon dos je savais qu’il s’était levé mais la suite ne me plaisais pas des masses, les bruit n’avait rien de réconfortant. Il s’énervait ce n’était pas bon. Je frappais donc la porte de mes poings plus fortement.

- Alfred ouvre cette porte!

Je savais très bien qu’il ne voulais certainement pas que je le vois comme ça. Ça ne me plairait certainement pas mais nous avons tous des excès et je pouvais comprendre sa tristesse ainsi que sa rage. Perdre quelqu’un de précieux n’avait rien de bien joyeux, mais ce n’était tout de même pas une raison pour casser tout ce qui se trouvait sur son passage. Ne l’entendant pas venir m’ouvrir j’insistait en haussant le ton.

- Alfred ouvre immédiatement cette porte. J’peux comprendre alors ouvre moi… Je n’ouvrirais pas la bouche s’il le faut, je ne dirais rien, je veux juste que tu ouvre et que tu te calmes. S’il te plaît dis-je dans un murmure…
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