Cause I'm glad to see you again <3 [Pollo] hot. À SUIVRE

Je surpris June à gémir en espagnol, sa langue maternelle. Je ne comprenais pas un traitre mot de ce qu'elle disait, mais apparemment elle prenait son pied grâce à moi. En tout cas, c'est ce que je pouvais en déduire au ton de sa voix, et au liquide chaud qui coulait entre ses jambes.

- Mi amor, me haces cum como nadie !, dit-elle avant de hurler de plaisir.

Le signal. Je m'enfonçai plus profondément encore dans son antre du plaisir et restai en elle plusieurs secondes, avant de refaire un mouvement sec, puissant, qui m'acheva. Mon sperme se déversa en elle et je grognai, essoufflé, tandis qu'une vague de plaisir me parcourait subitement, l'espace de quelques secondes où je côtoyai le septième ciel en compagnie de mon amante. Elle s'effondra à mon cou, épuisée. Je la maintins en place en la soutenant par les cuisses. Un liquide chaud coulait le long de ses seins et je souris à sa vue. June avait prit un immense, immense plaisir avec moi. Nous haletions à l'unissons, encore sous le choc de cet orgasme partagé. Je me redressai, June toujours accrochée à moi, et retournai au centre de la petite clairière, là où le soleil chauffait l'herbe de ses rayons. Je m'abaissai et déposai la jeune femme délicatement, souriant. Elle me saisit le visage entre ses mains et me regarda dans les yeux avant de me demander quelque chose en espagnol.

- Déjame amar otra vez.

Je n'avais absolument rien compris à ce qu'elle venait de me dire, mais je lui souris. Je l'allongeai dans l'herbe et me couchai tout contre elle, mes yeux se perdant dans l'immensité du ciel bleu. Je soupirai d'aise et fermai les yeux. Spontanément, une mélodie me vint et je me laissai aller à chantonner en finnois, parfaitement à l'aise. Nu, le corps souillé de transpiration, de sperme, de salive et que sais-je d'autre encore ! Mais... jamais je ne m'étais senti aussi bien. La félicité.

Plus June gémissait, plus mon sexe se durcissait et plus je redoublais d'ardeur pour la satisfaire. Sa main vint se poser sur ma tête, tandis que de l'autre, elle commença à se masturber et à gémir, encore et encore. Je n'en pouvais plus d'attendre, j'allais imploser. Sensation merveilleuse de l'envie que l'on va assouvir, mais à la fois tellement frustrante ! Ma langue s'enroulait avec volupté autour de son clitoris, mouillé de désir, quand sa main m'obligea à refaire surface. Elle me tira à elle et m'embrassa, ma lécha le visage. De son autre main, elle s'empara de mon pénis et je gémis de plaisir. Rien que le fait qu'elle le touche me rendait fou. Elle massa son bouton de plaisir avec le bout de mon gland et je gémis de plaisir à nouveau, à l'unisson avec mon amante.

Tout à coup, ses ongles s'enfoncèrent dans mon dos et June donna un grand coup de rein dans ma direction. Je ne m'y attendais pas, et le plaisir n'en fut que triplé. Je sentais mon pénis s'infiltrer dans son vagin humide et chaud, une vague de sensations m'envelopper des pieds à la tête. Les ongles de la jeune fille étaient plantés dans mon dos, me procurant un sentiment de domination de sa part. Je me retirai lentement, avant de me renfoncer tout aussi lentement. J'entamai un va-et-viens crescendo, de plus en plus vite.

June criait, manifestant son contentement. Moi, j'étais concentré, je ne perdais pas une miette du spectacle. Son corps nu sous le mien, sa peau brulante, ses yeux fermés, sa lèvre qu'elle mordait pour essayer d'empêcher les cris de plaisir de passer... Quand je sentis qu'elle était au bord du précipice, je me redressai et m'emparai de ses hanches, afin de faciliter le mouvement super rapide que je lui imposais.

June laissa échapper un petit rire, avant de me poser la question qui tue.

- Tu as une petite amie maintenant ?

Je souris. Dur, dur. Je ne savais pas vraiment quoi lui répondre. Oui, j'en avais une. Mais non, ce n'était pas avec elle que je faisais l'amour sur le toit de l'école. Pas très sérieux, tout ça. En même temps, me dis-je, je n'ai jamais été le prototype même du mec sérieux, avec June. Elle ne m'a connu que dans la débauche.

- Oh... J'en ai deux. Ou peut-être pas... Qui sait ?

Ma réponse se voulait évasive. Je n'avais pas envie de mentir à June, mais curieusement, le fait de lui dire que j'en avais une me rebutait. J'avais l'impression que si je lui disais la vérité, je... fermais une porte. Non, vraiment, vraiment pas très sérieux ! Je me demandais ce qui me prenait, ces temps-ci. J'avais les hormones en feu, ou quoi ? Revoir June remuait un tas de souvenirs - tous plus délicieux les uns que les autres - et je n'avais pas envie, même si c'est con à dire, de "casser toutes mes chances" avec elle. Ah ! Je me serais bien étranglé moi-même rien qu'à l'idée de tromper Elena - et Eris ? - avec June. Et pourtant... J'en avais envie. Je lui souris et poussai la porte qui menait au parc. Un soleil radieux nous salua et je l'entrainai dans un coin un peu à l'écart.

- Pourquoi tu me demandes ça ?

Je me laissai tomber dans l'herbe et m'appuyai sur les coudes, attendant qu'elle me rejoigne.

Pour toute réponse, June éclata de rire et son visage vira au rouge, ce que je trouvai adorable. Comment faisait-elle pour encore rougir face à moi, alors que nous avions été si proches physiquement pendant 4 jours...? Étonnant. Je lui proposai d'aller dehors, et l'idée sembla lui plaire. Elle s'exclama joyeusement qu'elle adorerait se prélasser dans l'herbe, avant de se retourner vers moi. Elle avait posé sa main pâle sur sa joue rouge, le contraste était plutôt mignon. Je lui souris et me levai avant de lui tendre la main, pour l'inviter à me suivre.

- Comme ça, tu m'aurais appelée si tu n'avais pas perdu mon numéro ?

Quelle bête question... Après ces 4 jours, j'étais totalement mordu d'elle et la revoir m'aurait plus que plu. En réalité, j'avais même songé à retourner au New Jersey, mais je ne savais pas du tout où elle habitait et l'état était grand. J'avais donc abandonné l'idée, me disant que ce n'était... qu'une "fille". Je l'entrainai à ma suite et annonçai au surveillant au passage qu'il ne verrait pas d'inconvénient à nous laisser sortir... Je lui lançai un regard éloquent et il soupira, vaincu. Facile. Une fois dans le couloir, la main de June toujours dans la mienne, je me tournai et marchai en arrière pour lui répondre.

- Pourquoi est-ce que je ne l'aurais pas fait ? On ne croise pas une fille comme toi à tous les coins de rue, tu sais ?

Et je lui adressai un petit sourire en coin, accompagné d'un clin d'œil. Avec les récents évènements, cela faisait longtemps que je n'avais pas simplement profité d'une après-midi ensoleillée en bonne compagnie. J'étais plus que content d'avoir croisé June. D'ailleurs, sans elle, je n'aurais probablement pas osé me défiler de ma "punition" et je serais probablement encore dans cette salle à me faire chier.