Le bonheur ? Mode d'emploi [Feat Paytah & Apple]

Invité

Pay & Apple
Comment sourire quand celle que tu aime ne veux pas de toi ?

L

a mer va et vient.
Elle est noire, comme le ciel.
C'est la nuit, et je suis sur la plage, assis sur le sable, face aux flots.
Le vent fait flotter mes longs cheveux noirs sur mon visage. Je regarde la mer, silencieux, yeux vides.
Machinalement, je caresse le sable fin.
Je pense encore à elle.
A celle que j'aime.
Meika Cloud.
Je ne mange plus, je ne dors plus.
Je veux qu'elle soit ma copine. Je l'aime. Mais, elle ne veut pas de moi. Enfin...je ne sais pas.
Elle est tellement ambiguë !
En plus de ça, je ne sais plus quoi faire comme métier plus tard. Je voulais devenir cuisinier plus tard mais...l'amour de la cuisine n'est pas aussi fort pour en faire un métier. Il n'est pas aussi fort que l'amour que j'ai pour la musique.
Je ne sais plus quoi faire. Dois-je renoncer à Meika Cloud ? C'est une Nu Zeta. Si j'ai changé de confrérie, c'est aussi pour elle. Par amour pour elle. Je me dis que j'aurais peut-être une chance. Les PS ne voulaient pas que je l'aime, ni qu'elle m'accompagne dans les évents organisés par la confrérie. Je ne suis plus un prétentieux comme auparavant, du moins, je le suis encore un peu mais largement moins.
Et si je n'étais pas celui qu'il lui fallait ? A t-elle peur de s'engager dans une relation ? J'en suis sûr. Elle a perdu Takoda. Il est parti trop tôt et trop brutalement. Ça lui a fait mal au cœur. Alors elle ne veut pas s'engager, de peur de perdre de nouveau un homme. Je la comprend. Mais en même temps...j'aimerais tellement être son petit-ami. Je soupire bruyamment. Coeur qui soupire n'a pas ce qu'il désire. Je désire sortir avec Meika.
C'est une Sioux Lakota, comme moi. On a beaucoup de points communs : j'aime les animaux, elle aussi, j'adore la musique et elle n'en est pas insensible, j'aime la Nature-bon pas autant qu'elle-, et elle aussi. Nous n'aimons pas l'injustice. On sourit tout le temps. Enfin...moi beaucoup plus qu'elle. Mais nous avons de très beaux sourires.
Nous aimons le bleu. Je le sais, car Meika porte souvent du bleu, surtout du turquoise, et moi, j'adore le bleu.
Nous aimons nos coutûmes et les légendes Lakotas. Même si je parais plus Blanc qu'un vrai Lakota, je suis toujours attaché à ma culture. Nous sommes nés le même mois, en Juillet ! Si c'est pas un signe ça !
Elle me complète aussi. Enfin...je crois. Je sais que je suis moins gamin avec elle.
Je suis bien quand je suis avec Meika. Je la kiffe trop !

Je prend un peu de sable et le fait retomber dans le creux de ma main. Je soupire. Mon visage est sombre, triste. Je n'ai plus aucune volonté. Plus aucune envie. Plus aucune joie. Je souffre. Je veux Meika dans ma vie.
Je ne veux plus rien faire. Je veux mourir.
Je fixe la mer. Je porte un t-chirt blanc à manches longues, un short sombre et une veste noire. J'ai aucun bijou, sauf le bracelet multicolore de Meika et des bagues noires à mon index et annulaire.
Soudain, je sens quelqu'un me tapoter l'épaule. Je sursaute et me retourne.
" Tu en tire une de ces tronches toi ! Faut sourire un peu !"
Une jeune-fille est assise à côté de moi. Depuis combien de temps est-elle là ? Je ne sais pas.
Je la dévisage un instant. Elle est jeune, jolie, a de longs cheveux bruns noués en une queue de cheval et de superbes yeux bleus. Au premier abords, elle à l'air sympa.
« Je souriais avant mais...depuis quelque temps...je n'ai plus envie de sourire. », soupirais-je en reportant mon attention sur la mer. J'adore la mer. Comme mon cousin Ty, qui est mort cet été en me sauvant la vie.
Je baisse les yeux et je joue avec mes doigts. Je ne sais pas si je peux me confier en une inconnue. Elle doit se demander pourquoi je ne souris pas.
« Je suis amoureux d'une fille mais...elle ne veut pas de moi. Enfin...je ne sais pas. Je l'aime tellement, si tu savais ! Mais elle, on dirait qu'elle s'en fiche de moi. Alors soit je ne mange plus ou je me réfugie au contraire dans la nourriture. Je l'aime. Je voudrais sortir avec elle, tu vois, mais...elle m'a mis 3 râteaux et demi. Je dis et demi parce qu'elle m'a laissé un petit espoir dans le dernier qu'elle m'a donné, quand je lui ai ramené des cupcakes et que je lui ai déclaré ma flamme pour la 4ième fois de ma vie. Elle est si ambiguë ! Je ne sais plus quoi faire, tu...tu comprend ? », expliquais-je de ma voix triste.
Je soupirais. Une larme coula sur ma joue. Je m'empressais de l'essuyer. Un homme ne pleure pas. Je n'ai que 16 ans, mais pourtant...je suis un homme, alors je ne dois pas pleurer.
Sans Meika, je ne suis qu'un gamin.
« Comment sourire quand celle que tu aime ne veux pas de toi ? », demandais-je en me tournant vers la brunette.
Je relevais mon regard vers la mer.
« Je suis quelqu'un de joyeux. J'aime m'amuser, rire, plaisanter. Mais là...je n'ai plus envie de m'amuser. »
La mer s'échouait sur la plage. Derrière moi, j'entendais la musique de la fête. Il y avait une fête sur la plage et il y avait plein de jeunes qui dansaient. Mais moi, je restais là, sur le sable fin, le cœur brisé.
« Je n'ai plus aucune envie, aucune force, aucune motivation. ».
Je traçais des lettres avec mon doigt sur le sable. M E I K A. J'avais écris son nom. J'écrivis en bas M+P= Love 4rever, avec un cœur qui englobait le tout, avant de l'effacer.
« Quel est ton nom ?, finis-je par demander en me retournant. Moi, c'est Paytah. Paytah Yellow. ».
Je plaquais des mèches de cheveux derrière mon oreille droite. « Tu es nouvelle ? ».
Je ne l'avais jamais vu, alors j'en profitais pour lui demander d'où elle venait.
J'ajoutais : « C'est gentil d'être venu me...me consoler. ». Je lui fis un petit sourire qui disparu bien vite.
Je soupirais de nouveau, pour la énième fois.

WILDBIRD

Invité

So that's how you see life ? I'll teach you something : happiness !

''Comment ça tu sors ce soir ? Tu n'as rien à réviser ?'' Tenir ce téléphone me deviens insupportable. J'ai envie de le jeter à travers de la grande fenêtre de la cuisine. Mais bon, ma mère continue à argumenter et je coince le téléphone de ma maman chérie entre ma joue et mon épaule, tout en faisant des têtes improbables à ma meilleure amie, pour la faire rire. " Nan mam's, je te dis, j'ai rien'' Bien sûr, en tant que bonne mère poule elle réplique : " Mais tu va aller où ? Et fait attention dehors, tu pourrais te faire agresser ! Tu me stresse ma puce ...'' Alaska éclate de rire quand je louche et je répond à mon adorable maman : " Maman, j'ai 17 ans, je pense pouvoir me prendre en charge toute seule. Amuse toi bien avec papa au ciné. Bisous, j'te laisse !" Je lance non sans précision le téléphone sur le sofa gris. Je lève les yeux aux ciel et éclate de rire vu la tête qu'Alaska tire : " Nan mais sérieux, j'aurais jamais la paix !'' Je me dirige vers le frigo, les gambettes à l'air, pour seule tenue un mini short, style bas de pyjama et un top donust. " On se cuisine quelque chose ou on commande des sushi ?'' Alaska et moi on commande souvent à manger, vu notre niveau en cuisine. Le mien si élevé, qui me permet de faire du riz ou des pâtes facilement "Sushi !, j'appelle" Je la laisse récupérer le téléphone sur le canapé tandis que je prend une douche. Je ferme les yeux, après avoir ouvert le robinet d'où une eau chaude sort et me réchauffe. Je prend des douches très longues. J'aime simplement rester sous l'eau chaude en pensant. Une fois bien savonnée, je me rince et sort de la douche, fermant la porte en verre derrière moi. Je prend mon peignoir de douche et me le met sur le dos. Vous savez, ces petits mentaux trop choupi avec une capuche avec des petites oreilles d'ours. Je sors de la salle de bain, sans oublier d'éteindre la lumière, bien entendu. " Les sushi sont là !" Enthousiaste, je cour vers la cuisine et pose mon popotin sur une chaise si rapidement qu'elle a faillis tomber à la renverse. On mange donc nos sushi et après être bien remplie on se met en action pour ranger la cuisine. "Tu sors avec moi, ce soir ?'' Je n'ai pas beaucoup d'espoir, ma best doit réviser, elle. " Nop ma chérie, je révise tu sais'' Je fait mine de bouder et me commence à me préparer. Je me met devant la glace et soupire. Mes cheveux, bouclé de nature sont tout désordonné. Pour rester à la maison, ça ne me dérange pas, mais si je sors... Faut arranger ça ! Je sèche et coiffe rapidement mes cheveux, me munie d'un lisseur et arrange ma coiffure. J'avance dans ma préparation avec une efficacité impressionnante ! J'arrive même à faire mon maquillage en deux trois mouvements. J'applique ma base puis de la poudre, du gloss bien luisant et du mascara. J'ouvre, de ma main gauche, l’armoire. J'enfile une robe assez courte et moulante, noire. Je met mes boucles d'oreilles et me munie d'une petite sacoche qui se marie bien avec l'ensemble. "Woaahhaoowoou !'' Elle a toujours le talent de débouler dans ma chambre comme ça elle. Je rougie à sa réaction et réplique tout de suite, presque par obligation : '' Menteuse !'' Je fini par sortir de l'appartement, saluant la pauvre Alaska qui reste à la maison pour travailler ... Je rentre dans ma mini, le sourire aux lèvres. Le trajet n'est pas long. Je descend de la voiture. Soudainement je me sens un peu seule sur le bord de la plage. Je passe ma main pour lisser ma robe qui s'élève légèrement avec le vent. Mes cheveux, attachés en une queue de chevale haute partent un peu avec la bourrasque. Je vais au bar et je regarde les gens autour de moi. Rien de bien passionnant. Il y a un couple qui danse en s' embrassant, un mec qui danse comme un blaireau et les autres je ne les regardent même pas. Je n'ai que 17 ans et je ne peux pas boire. Demander un shot de vodka au bar man plutôt bien gôlé ? J'vais me faire griller tout de suite. J'ai pas envie de passer ma soirée en garde vue, non, merci bien. Alors je me déhanche sur la piste, alternant de partenaire. Du coin de l’œil, je remarque un jeune-homme assit sur le sable, caressant d'une main le sable chaud, en regardant l'horizon
"Je reviens." Je chuchote une excuse pour partir et plante le mec. Je me retourne. C'est bon, il se débrouille. Le mec danse avec une autre fille. Je soupire. Je marche avec difficulté avec mes talons sur le sable, donc je me décide à les retirer. De la main gauche, je tiens mes chaussures à talons et peut enfin marcher normalement. Je ne vois que le dos du jeune homme, qui ne bouge même pas. Il se contente de fixer la mer noire. Je m'assoie en tailleur, à côté du jeune homme. Il n'a pas l'air de m'avoir remarquer alors je tapote son épaule, doucement. " Tu en tire une de ces tronches toi ! Faut sourire un peu !" Ouais c'est bizarre de parler à un inconnu, mais bon, je peut pas laisser passer ça !