Wynwood University
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 Stars, can you help me? [Kate]

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MessageSujet: Re: Stars, can you help me? [Kate]   Stars, can you help me? [Kate] EmptyDim 10 Avr 2011 - 15:16

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Dévorée


    Le silence est si beau, le silence est si bon. La gamine ne parle pas mais ne cesse de me dévisager, si elle savait à quel point je rêve de flageller sa joue... Elle m'indispose. Décidément elle me plait vraiment pas. En faite elle me fait pitié. Petite rose toute fraiche puérile et impressionnable. On ne peut même plus fumer tranquillement sans avoir à supporter la présence d'autrui. La solitude m'est-elle à jamais interdite? Mes pensées volent et mes souvenirs me fouettent. Je suis une meurtrière qui subis sa pénitence dans les pléthores de culpabilités et de souvenirs qui m'assaillent sans trêves. Les étoiles, le vent, la lune la nuit, l l'eau qui cours, tout se rappelle à ces nuits ou j'ai souffert, mais aussi et surtout à cette nuit folle ou j'ai commis l'irréparable. Ni a-t-il aucun confessionnal qui noierais mes pêchers comme j'ai noyé ma raison? Je ne sais pas qui je suis, mais je sais ce que je suis. Une femme. Un faible femme qui subis son destin comme une de ses héroïnes romantiques des tragédies, comme Juliette et Antigone. J'aimerais me glisser dans l'oublie et perdre toutes les notions de mon existence pathétique. N'ayant aucun but, je m'enlise dans ma peine et ma rage, oubliant la sensation du bonheur, oubliant que j'ai pu aimer, ne pensant qu'à ma souffrance, je suis le cliché de la folle dépressive. J'ai honte de moi et je me crache. De néant en néant je glisse sans échappatoire, aliéner à ma déchéance, je cambre à l'intérieur de moi même, dans ce chaos toxicologique qu'es mon cœur, je ne sais rien et ne veux rien savoir, je ne crois en rien et ne veux plus croire. Triste paria d'une monde qui agonise, je suis morte. Mon cœur s'effrite tandis que j'essaye de ne plus penser. Les morceau tombe et s'en vont brûler, j'évite de penser. j'évite d'y penser. Pourquoi ai-je lâché le triste présent de ma déchéance, les eaux bourbeuses ont éteint tout ce que j'étais et noyer tout ce que j'aurais du être. Aucun répit. Rien, juste le vide de la mort comblé par la haine qui me tire et me crucifie à une vengeance qui m'est impossible. Naitre et danser. La vie est une valse. " L'eau court et va s'endormir à travers la brume qui inonde la ville tandis que je porte contre moi le paquet de ma folie. le paquet tremble et ondule suspendu entre mes mains et l'eau. Les vagues tendent les bras comme pour attraper le présent que je m'aprette à leur offrir."

    johnny




    Gâtée fut la petit Kate, gâtée par la vie qui la noie dans la fumée de la dépression de sa mère en loques. Son corps s'embellis comme si la vie la préparait à l'épreuve qu'elle allait devoir subir. Son âme s'encrasse quand son corps se voit polis, se forme s'enlace et s'embélissent quand son cœur pourris. La vie va l'écraser la détruire et la cracher. Elle mourra. Ondulant comme les nuages elle s'enlisera dans les épreuves, tombera pour ne plus se relever. Enchainée vendue clouée et user, elle sera dé-personnifiée. un objet, un jouet, elle se cambrera dans la douleur. Elle pleurera quand au forceps lui seras arraché le fruit de sa déchéance. arracher, couper jeter et tuer. Sa vie. Ma vie. Je veux qu'elle se casse, je veux me saigner et m'abandonner à mon esprit scarificateur, tires toi et fou moi donc la paix! Bon tu l'aura voulu, mate bien et apprend petite. La mâche se soulève et exhibe un bras ou j'ai tatoué avec mon sang le nom de ma peine. Il manque une lettre: "y". Il est temps de finir mon œuvre.


    "La petite lame suspendue a quelques centimètres de ta peau, tu hésites, retiens ton geste. Le jeu en vaut il vraiment la chandelle ? Toi qui avait toujours cru que ce serait facile, un geste anodin. toi qui avait toujours cru qu'appeler la mort comme une vieille amie, la dernière peut être, te procurerait un bonheur comme celui que tu avais trop peu connu...Tu t'étais trompée, visiblement. Tu admires la petite lame argentée, que tu as extraite à grands peine de ton rasoir, déchirant tes doigts, écorchant tes ongles. Tu admires aussi ta peau nacrée, blanche comme l'ivoire, et toutes les minces lignes roses qui la marquent déjà. Une de plus ou de moins, qu'est ce que ça changerait, dis moi ? Rien. Rien, surtout que celle-ci sera la dernière. La seule, l'unique, qui t'ouvrira les portes du paradis. Un seul geste, dans le sens de la longueur, du poignet au coude. Imparable. Et ton corps s'ouvrira. Il déversera des flots de sang, comme ton cœur qui n'a jamais pu s'ouvrir pour déverser son flot de peine. Prends une grande inspiration, pose le coté coupant au creux de ton coude, ferme les yeux maintenant. Un son qui s'échappe de ta gorge, a mi chemin entre le ricanement et le frisson, te ramène à la réalité. Tu quittées la sphère du rêve et du souvenir pour réintégrer celle du présent. Ça y est, tu ré-ouvres les yeux, et tu appuies. Tu appuies sur ce petit morceaux de métal sensé te délivrer. Un mince filet rouge s'échappe enfin. Alors doucement, très doucement, tu fais glisser la lame le long de ton bras. Admire ta peau s'ouvrir peu a peu. Aucune vision au monde n'est meilleure que celle-ci. La lame atteint ton poignet lorsque ton corps est atteint de la première vague de douleur. Sers les dents. Puis savoure. Savoure cette sensation bénie, enfin retrouvée, qui chasse de ton corps toute douleur, n'y laissant que le soulagement, et le bonheur le plus pure. Avec ton sang, avec ces litres de ton sang, vient l'ivresse de sentir la douleur partir.

    Abandonne toute résistances, abandonnes toi toi-même.
    Laisses ton corps se détendre, ne penses plus a rien, c'est si bon.
    Tu as le temps tu sais. Tu as tout ton temps.
    On a toujours le temps pour mourir. "
    maureen.



    ***

    La petite lame s'abatte sur mon bras et le tatoue d'un "y" de sang. Je n'en mourrais pas, c'est superficielle, la dernière plaie viendra avec ma vengeance. La gamine écarquille les yeux. Je plante les mien dans les siens:



    Qu'est-ce que tu regarde, dégages!




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MessageSujet: Re: Stars, can you help me? [Kate]   Stars, can you help me? [Kate] EmptyDim 3 Avr 2011 - 18:46

    Cette fille ressemblait au diable en personne. Le genre de fille qui avait perdu tout son bon sens en la vie, un peu comme June... mais en plus diabolique. Elle était obnubilé par ce spécimen devant elle; ce n'était même pas une femme à ses yeux. Comment on peut trimbaler sa misère d'une façon aussi subtile, mais qui t'arrache les larmes sur tes propres malheurs de la vie? June en perdit presque conscience tellement cette jeune fumeuse lui transperçait le corps d'un malaise incomparable à toute sa vie. Même si cette dernière lui ordonna presque de fermer la bouche, June en était incapable. Tant de mystère et d'incompréhension la traversait à ce moment-là; elle en oubliait presque le bonheur qui l'avait emplie il y a de ça quelques minutes. June ne souhaitait même pas lui adresser la parole, de peur de se faire arracher les yeux par sa stupidité. Parce que c'était June, la stupidité et le plaisir de la chair incarnée.

    Notre jeune femme toussota légèrement de gêne puis retourna enfin son regard vers l'horizon de la ville de Miami. Si l'inconnue pensait avoir une vie aussi misérable que June, elle se trompait. Elle devait monter sur le toit d'un bâtiment et regarder les oiseaux voler pour ressentir ne serait-ce qu'un dixième de son bonheur de jeunesse. Bien que June n'avait que 17 ans, elle avait l'impression d'être vieille au fond d'elle même. D'être une vieille petite femme qui regrette son passé en regardant amèrement les autres humains vivant leur vie devant elle, sans se soucier de ce qu'est réellement la vie: une s*lope. Perdue dans ses pensées, June ne voulait même plus penser à cette boule de désespoir qu'elle venait de rencontrer. Elle espérait que celle-ci termine au plus vite sa cigarette qui gâchait si habilement le peu d'air pur qu'elle pouvait retrouver en hauteur. Elle traversait peut-être les nuages de pollution qui sait?
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MessageSujet: Re: Stars, can you help me? [Kate]   Stars, can you help me? [Kate] EmptyDim 3 Avr 2011 - 10:28

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I want my innocence back


    La nuit. La lune. Les étoiles. C'est un lieux désert. Il n'y a pas d'homme, il n'y a plus rien. Rien d'autre que l'inutilité de la mort du jour. Il n'y a rien d'autre que la lune qui pleurs sa lumière comme un mère pleurs son fils. Tandis que le mistral glacée infiltre ses mains sous ma robe fine, je pense aux autre mains qui on visité mon corps. La nuit ombre mon monde d'une onde d'amertume qui me caresse tandis que le vent enivre mes cheveux égarés. Je suis là, sur le toit. Flagellée par le vent, sylphide glacée, reine des cauchemars, moi, Kate Evanesco. Je suis seule, enfin... Je crois. Et qu'est-ce que je m'en fou. La mort à tatoué mon corps, je lui appartient. Et tous ces chiens infâmes ne méritent que de mourir. Les hommes ne sont tous que des fous libidineux. Je vous crèverais tous. Je ferais de vos yeux jaillir un Sahara, mes désirs se gorgerons d'espérances, et sur mes pleurs salés leur corps déchirés nageront. Je vous frapperais sans colère et sans haine, je ne serais qu'un boucher gonflé de vengeance. Mes rages ne sonnent-elles pas faux dans la nuit qui m'ombre de sa pureté chaste? Oui vous mourrez, vous mourrez tous. Tous ceux qui m'aiment. Tous ceux qui me désirent. Je vous tuerais. Je vous empalerais dans la sauce de mes cauchemars. Diaphane sylphide de sang, je hante les songes de ta perversité qui tremble comme un vierge en orgasme devant l'image divine de ma personne écorchées. Tes yeux sont pâle, comme recouvert de nacre sale que j'aimerais essuyer du bout de mes ongles. La glace du désir nous gèle, nous congèle l'un dans l'autre. Recouvert d'une rosée vermeille, ma bouche apprend ton corps. Tu es mon chien. Je t'ai cloué à ton désir, réalisant un fantasme que tu n'avais même pas encore tracé dans ton âme boiteuse. Les empalement grandiose on toujours rythmés l'envolé de mes psychose. Tu t'es offert à la vierge de sang. Mes lèvres indomptable glisse sur ta peau pâle au grain doux. Tu aimerais tant me dominer, tu n'attend que ça pénétrer en ma chair. Te mourir en mon corps. Toutes les roses ont leur épines. Tu endors ta raison sur mon sein meurtris, tu te noie dans mon illusion. Ta surprise n'en seras que plus...Jouissive. « Le Ténébreux glisse dans l'ombre argenté des lèvres de l'Innocente Rouge. Sa bouche la viole. Elle ravage son corps après avoir ravager son cœur. La Rouge est là. Éponyme du livre de la luxure, synonyme de la perversité. Triste marionnette d'une folie qu'elle ne comprend pas. Il veut la faire sienne, mais la folie n'a pas d'anagramme. Elle seule peut visiter son corps. Mon corps. L'intrus la perce de son regard nègre. Elle tremble comme le vibrato d'une violon désaccordé. Son esprit gangrené ne comprend pas ce qui se passe, ou plutôt ne veut pas comprendre. Son âme est exempte de sentiments, seul demeure les rigidité du désir et cambrure perverse. Le corps domine le cœur. Les lèvres du ténébreux glisse comme un promesse, sur celles de la rouge trempée d'ivresse. La langue caresse et râpe la rouge qui se cambre. Le point du désir de la rouge est touché, libérant les âme qui sont enfermées en elle. Elle se font impétueuse quand il se glisse en elle. Et elle se fait tueuse... » Vous écorcherez vos ongles sur la cage d vos terreurs. Je vous enfermerais dans vos psychose. Je vous droguerais à la peur. Pitoyable enfant de l'ombre. Je vos rendrais fous comme vous m'avez rendu folle.  Vous aviez tellement faim que vous m'avez bouffer, avaler, régurgité puis vous vous êtes repus des restes digérés de la femme que vous avez brisé. Cruelle horreurs que vous êtes. Immonde créatures qui m'ont poussée au plus vils de pêchés, qui ont enfermés en mon cœur le plus terrible des secret. Johnny...

    Les manque toxicologique agite mes veines bleutés, glissant ma main dans ma poche pour en sortir ma cigarette j'aperçois une gamine qui sens les phéromones d'ici. Elle me dégoutte presque autant que vous. CE genre de fille se fou dans le club d'abstinence pour se faire mieux sauter en passant pour des saintes ni touche. Si je le pouvais, je t'arracherais le clitoris de mes ongles, il n'y pas de plaisir dans la chaire. C'est juste l'acte instinctif de le perversité de l'humanité. La douceur n'existe pas dans le sexe. Ce n'est que la sauvagerie brulante et amère. Il n'y a aucune pureté. La sotte me fixe comme si j'étais recouverte de sang. Je ne réagis pas et glisse mon remontant dans la bouche. J'ai eu une amie comme toi, innocente pucelle en proie à la cabale des hormones qui faisait suinter son corps pour un jeune blond aux yeux bleus vulgaire et classique. Un rencart? Madame accepte. Mais à quoi ne s'attend-t-elle pas quand elle est accueillis par le meilleur amie difforme et nu de l'élu de son cœur. Elle a compris mais elle n'a rien pu dire. Elle n'a rien pu faire. Rien a part hurler pendant qu'il la déchirait. Les hommes sont des salauds et les femmes son faibles. Le sexe pointus nous domine. Nous ne sommes que des jouets. Esclaves. J'aimerais tant retrouver mon innocence passée et oublier ce qu'on m'a fait puis ce que j'ai fait. Oublier le pont. Oublier l'eau qui engloutis les borborygmes insipide de ma déchéance. Oublier, quel doux rêve. La fille me regarde, on pourrait croire qu'elle veut bouffer les mouches. Je fais si peur que ça? Tant mieux. Je ne désire pas connaître cette catin. Autant me faire antipathique dès le début.

    _ Ferme ta bouche ma puce, tu ressemble à un crapaud comme ça. Maintenant soit tu te tire soit tu ferme ta gueule. J'ai pas envie qu'on me fasse chier avec des discutions à la con quand je fume ma clope.



Capiche?
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MessageSujet: Stars, can you help me? [Kate]   Stars, can you help me? [Kate] EmptySam 2 Avr 2011 - 22:39

    June revenait d'une visite dans l'enceinte du lycée avec ses parents. Les professeurs et la direction étaient vraiment gentils; June trouvait que les adultes étaient plus intéressant que les jeunes de son âge. Le lycée semblait bien lui convenir et elle savait qu'elle emménagerait bientôt avec d'autres filles, dommage que les chambres ne soient pas mixtes. Après avoir dit au revoir, ses parents retournèrent en marchant vers leur maison , mais June avait demandé la permission de 21h pour continuer son exploration de la ville.

    Après que ceux-ci aillent disparu au fond de la rue, June entreprit de monter sur le toit, elle aimait bien ceux-ci, elle avait l'impression de se rapprocher un peu plus des étoiles et de ses grands-parents déjà décédés. Elle trouva une échelle qu'elle grimpa pour enfin atteindre le toit du bâtiment. June se laissa tomber sur les petites roches et regarda vers le ciel. Le soleil était sur le point de se coucher et le ciel était d'un orangé éclatant.

    June esquissait déjà un petit sourire à la vue des V d'oiseaux traînant dans le ciel et leurs cris enchantaient ses oreilles. Elle respirait la nature pure, celle qui lui manquait depuis qu'elle était déménagé de sa campagne quasi natale. Soudain, un bruit la tira de ses pensées, quelqu'un approchait? Un professeur?June aurait bien voulu être seule.
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MessageSujet: Re: Stars, can you help me? [Kate]   Stars, can you help me? [Kate] Empty

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