Le retour fracassant de la garce de service ! [Salma Mezquita]

Id Card ÂGE : 17 ans DATE DE NAISSANCE : 23 mars 1997 LIEU DE NAISSANCE : Mexique CLASSE: Junior Year 2 CONFRERIES AU CHOIX EI – RK RICHE OU BOURSE D'ETUDE : Bourse d’étude AVATAR: Adriana Lima SCÉNARIO OU PI ? Poste vacant

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→ Adriana Lima [color=red]ϟ[/color] Salma Mezquita

« Ici, tu décris ton personnage physiquement. Son style, sa morphologie, s'il a les cheveux en pétard, ou raides, c'est toi qui choisis. Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de 300 mots.

Jeudi 24 juillet, 22h45.
Ma Nina, mon acolyte, ma partenaire, ma garce adorée qui m’a tant manqué.

Je suis désolée, tellement désolée, d’être parti sans prévenir, mais c’était devenu vital. Je ne supportais plus les regards qui se posaient sur mon ventre énorme. J’avais la sensation d’être une grosse vache, un ballon de baudruche prêt à éclater à tout moment. Être ainsi constamment jugée à propos de cette grossesse, c’était déjà plus que ce que je pouvais supporter. Bon, il y avait quand même quelques avantages : ma poitrine, par exemple. Déjà généreuse lorsque je n’étais pas en cloque, elle avait doublé de volume. Je n’ai jamais aussi bien porté mes décolletés. J’avais l’impression d’être la gamine enceinte que tous les hommes de la planète mataient avec un désir non-dissimulé. Ça, c’était agréable, jubilatoire même. Et puis, j’avais gardé mes longues jambes élancées. En fait, le seul vrai problème se situait au-dessus de la ceinture et en-dessous de la poitrine. Cette zone était tellement démesurée par rapport à ma silhouette de rêve élancée. C’était une protubérance véritablement inappropriée. Mais bon, quand on cache un gros bébé dans son ventre, on n’a pas vraiment d’autre choix que de s’adapter. Pourquoi on ne se contenterait pas d’éjecter une petite graine qu’on enterrerait dans le sol et qui grandirait d’elle-même ? On irait récolter le bébé à la fin du processus, un beau bébé bien rose, et hop, le tour serait joué. Mais non, il faut que le gosse t’enlaidisse un maximum pendant neuf mois, au point de finir par te détester. Avant, le miroir était mon meilleur ami. J’étais obligée de m’arrêter devant chacun d’eux pour admirer mes courbes de rêve, mon teint halé. J’adorais mettre en valeur ma poitrine généreuse dans de jolis décolletés, porter des tops qui s’arrêtaient au-dessus du nombril pour montrer à la terre entière que j’avais la chance d’avoir un ventre plat, une taille fine, et même quelques abdominaux. Je moulais également mes petites fesses rebondies dans des jupes ridiculeusement courtes ou des jeans portés très près du corps. L’intérêt était évidemment de mettre ma cambrure en valeur, mais également mes longues jambes interminables, du haut de mes 1m78. Les regards des femmes et des hommes, envieux pour les unes, et emplis de désir pour les autres, me signifiaient l’influence que j’avais sur eux. Lorsqu’on a un corps pareil, on peut difficilement se voir refuser quelque chose. Surtout quand on a un tel visage pour compléter la panoplie du parfait mannequin. Je pouvais passer des heures à maquiller mes yeux bleus azurs, mes lèvres pulpeuses et bien dessinées et mon adorable petit nez. En général, un trait d’eye liner, du mascara et du rouge à lèvre suffisait à intensifier mon regard et à rendre ma bouche davantage sensuelle. Mes longs cheveux bruns ondulent souvent naturellement, même s'il m'arrive parfois de les lisser. Chaque partie de mon physique est soignée, jusqu'au bout de mes ongles manucurés. Je suis parfaite. Et vaniteuse, tu as envie de me dire ? Je ne fais que constater. J’étais le physique idéal, avant cette fichue grossesse. Je pouvais avoir tous les hommes (et voir certaines femmes !) que je voulais. Pendant ma grossesse, par contre, je fuyais les miroirs comme la peste, même si je tentais de rester séduisante en continuant à m’habiller et à me maquiller avec soin. Mais ce n’était qu’un cache-misère, je me sentais grosse et laide. Heureusement, j’ai fini par accoucher. En éjectant mon adorable bébé, j’ai également éjecté mes pensées négatives. Très vite, j’ai repris le sport, et en deux mois, j’ai réussi à reperdre la plupart de mes kilos de grossesse. Le mois restant, je l’ai passé à me muscler, et voilà le résultat : j’ai enfin retrouvé mon corps de rêve. Bon, il y a encore un peu de travail, mais rien de bien méchant : je reste bien plus belle que la majorité des femmes. C’est fou ce que je peux avoir de la chance, quand on y pense. Certaines femmes mettent des années à retrouver leur corps d’avant-grossesse, voire n’y parviennent jamais. Mais moi, je suis née pour être désirée. Ma vocation, c’est de rendre jalouse les femmes du monde entier, et de faire tourner les têtes de leur mari. Maintenant que j’ai éjecté mon adorable petit problème hors de moi et que j’ai récupéré les quelques séquelles occasionnées par cet incident, je suis désormais prête à revenir à Wynwood, et à montrer à toute la population de Miami que Salma Mezquita est de retour, plus belle et plus sûre d’elle que jamais.



« Maintenant, tu décris le caractère de ton personnage. Ses tics, ses manies, dépressif, ou alors super sociable, c'est toi qui choisis. Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de 400 mots.
Nina, si tu savais comme tu m’as manqué. Nos incroyables soirées et nos sales coups m’ont manqué. Il me tarde de redevenir la garce de service de Wynwood. Je m’étais quelque peu assagie durant ma grossesse, j’étais tellement bouleversée et terrorisée par tous les changements que cela allait occasionner dans ma vie. Mais maintenant, ma petite Gabriela est enfin là, et je suis sereine. Finalement, ce n’était pas si compliqué. Mes parents sont bien là pour m’aider. Ils s’occupent d’elle la plupart du temps. Moi, je me contente d’être une mère médiocre, mais je lui apporte beaucoup d’amour. Je crois que je n’ai jamais aimé aussi fort, mais pas de là à me salir les mains dans les couches culottes, ou à me lever la nuit. Il ne faudrait quand même pas que je me réveille cernée ! L’apparence, chez moi, c’est sacré. Autant que chez nous, les mexicains, la famille est sacrée. C’est d’ailleurs bien la seule valeur que je respecte. En dehors de la solidarité et de l’entraide familiale, il n’y a pas grand-chose de très altruiste chez moi. Tu as d’ailleurs dû me trouver bien égoïste de disparaître ainsi de Miami du jour au lendemain sans prévenir qui que ce soit. Mais je vais bien, de nature positive, je ne suis pas du genre à déprimer très longtemps ou à avoir des états d’âme. L’intérêt d’être une fille superficielle, c’est que pratiquement rien ne peut m’atteindre. A une exception près : le regard des gens. Je vis à travers cela. Mais je suis une battante, et prête à tout pour obtenir ce que je veux, même des pires trahisons. Dans un sens, je suis vraiment une ordure à qui on ne peut pas franchement faire confiance. Mieux vaut être dans mes petits papiers. Je n’estime que peu de personne, mais si tel est le cas, en revanche, ma loyauté est sans pareille. Autant te dire qu’on ne m’apprécie pas beaucoup, si on ne m’admire pas, en règle générale. Je pense juste qu’on ne sait pas m’apprécier à ma juste valeur. Il faut dire que mon côté impulsif, mon mauvais caractère et ma manière de toujours traiter les autres comme des êtres inférieurs, ça n’aide pas. Mais ce qui compte, c’est qu’on parle de moi. En bien ou en mal, cela m’importe peu. Passer inaperçu est ma plus grande crainte, mais heureusement, ce n’est pas souvent le cas. Soit on m’admire, soit on me déteste. Dans mon cas, certains pourraient se sentir un peu seul. Mais ce n’est pas le cas. Je me débrouille très bien toute seule. Je n’ai besoin de personne en dehors de ma famille. Enfin, pratiquement, il est vrai que j’apprécie tout de même la compagnie des gens de mon rang. Heureusement que toi, tu es là. Tu peux me comprendre, on est de la même Team. Tyranniser les autres, prendre le pouvoir, faire partie de l’élite, causé l’admiration, c’est notre truc à nous. Je serais bientôt de retour, et prête à assouvir ma soif de popularité. La popularité ? Je l’ai rapidement acquise durant mon année passée à Wynwood, mais j’ai bien peur que les gens m’aient oublié en seulement trois mois. Dans ce bahut, ça va, ça vient, un peu comme la mode. Le truc, c’est que je suis une meneuse. C’est moi, qui lance les modes. Il ne me reste plus qu’à débarquer dans les couloirs et à faire en sorte d’avoir le vent en poupe. Pour une beauté charismatique comme moi, rien de plus simple. J’ai d’ailleurs de grands projets. Avant, je ne pensais qu’à m’amuser, j’étais insouciante. Je suis bien plus ambitieuse désormais. Je ne disparaitrais plus, quelle que soit les raisons, parce que je ne compte pas redoubler éternellement. Mon objectif est de terminer le lycée et de m’occuper de ma fille pour pouvoir ensuite me concentrer pleinement sur ma carrière. Mannequin international, ça sonne bien, non ? Bon, je préfèrerais devenir actrice, mais l’un n’empêche pas l’autre. Ma mère me trouve trop ambitieuse justement, mais je pense qu’il faut vivre ses rêves. Et puis, la vie m’a démontré que tout me réussissait constamment. En attendant, il faut que je redevienne la Reine de Wynwood. Les amis, ça ne m’intéresse pas. Moi, ce que je veux, ce sont des sujets, des sujets qui feraient tout pour moi tant leur admiration est sans égale. Je pourrais déambuler dans les couloirs du lycée sous les yeux ébahis de tous. Je ferais oublier cette grossesse à force de sourires enjôleurs, de hanches qui ondulent, de soirées dépravées et d’une interminable liste de conquêtes. L’alcool, la drogue, les mecs, cela fait bien longtemps que je n’y ai plus touché. Je pourrais à ma guise me comporter comme une jeune mère irresponsable lorsque Gabriela sera entre les mains de ses abuelos. Il faut aussi que je songe sérieusement à récupérer Matthew, le père de Gabriela. Ma fierté va en prendre un sacré coup ! Moi qui ne supporte pas de me rabaisser à faire le premier pas… Je suis si habituée à ce qu’on me courre après, qu’il m’est difficile de me retrouver dans pareille situation. Mais disparaitre sans le prévenir avec son gosse dans le ventre alors que tout allait pour le mieux, c’était clairement abusé. Je ne me fais pourtant pas de soucis : ce que Salma veut, Salma l’obtient toujours. Oui, je suis un peu capricieuse. Bon, il va bien falloir que je trouve aussi du temps pour travailler. Berk. Rien que ce mot me donne de l’urticaire. D’habitude, en faisant le minimum vital, j’obtiens tout juste la moyenne pour passer en classe supérieure et ainsi m’épargner une année de plus au lycée. Mais cette année, j’ai vraiment fait n’importe quoi. Entre les parties de jambes en l’air dans tous les coins du bahut, les soirées alcoolisées, mon rôle de chef de confrérie des Êta et de co-capitaine de l’équipe des Cheers, sans parler de ma grossesse non-désirée, j’ai été bien trop occupée pour m’intéresser aux études. Qu’on se le dise, être au lycée, ça craint. J’ai hâte de le quitter pour voyager, et m’ouvrir au monde. Ou plutôt, que le monde s’ouvre à moi, c’est plus juste, puisqu’il n’attend que moi. Plus que deux ans, et je pourrais devenir ce pour quoi je suis née : célèbre.



« Pour terminer, il nous faut savoir ce qu'il s'est passé dans la vie de ton personnage. C'est totalement libre. Tu peux le faire sous forme de journal, de RP, avec des chapitres... Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de 500 mots.

Maintenant Nina, je crois que je te dois des explications. Je m’épanche depuis tout à l’heure, alors que tu dois te poser mille questions à l’heure qu’il est. Il est vrai que j’aime ménager le suspense. Evidemment, je n’ai pas quitté Miami du jour au lendemain pour une simple histoire de grossesse mal-vue. Il en faut bien plus pour me faire fuir. En fait, justement, contrairement à ce que tout le monde pense, je n’ai pas fuis. J’ai pris mon envol. Bon, un envol de quatre mois, mais à 17 ans, on ne s’envole que rarement définitivement, surtout dans ma situation. Je n’ai jamais roulé sur l’or, ce n’est plus un secret. J’en ai toujours eu honte, mais c’est bien pour cela que je fais tout pour accomplir ma destinée. Richesse, célébrité, tout cela, je l’obtiendrais en temps voulu. C’est d’ailleurs pour cela que je suis parti. A force de courir les castings et après avoir essuyé de nombreux échecs, j’ai enfin fini par me faire repérer. Une grande marque de prêt-à-porter a fait de moi son égérie. Tu te rends compte ? Je n’ai pas hésité à m’envoler pour l’Espagne dès le mois de Mars. Wynwood commençait à me taper sur le système, et j’ai décidé de partir avec ma mère sur le continent européen afin d’y accoucher sereinement et de commencer à prendre mes marques. J’ai accouché le 18 mars, cinq jours avant mon anniversaire. J’ai donc eu tout le loisir, jusqu’au mois de juillet, de me remettre de l’accouchement, qui de toute manière, s’était plutôt bien passé, et de reprendre le sport afin d’être au top pour le défilé du 4 juillet. Je n’ai signé le contrat que fin juin, la marque préférait être sûre que j’ai bien récupéré mon corps d’antan. J’ai donc redoublé d’effort mais j’y suis parvenu, et j’ai fait sensation ! Qui l’eut cru. Moi, évidemment. Mais certainement pas ma famille, qui, il y a 17 ans encore, vivait dans des conditions précaires au Mexique. Mes parents sont venus s’installer à Miami alors que mon petit frère venait de naître et que je soufflais ma deuxième bougie. Je n’ai que peu de souvenirs du Mexique, car on n’y est jamais retourné. Du moins, en famille, car Matthew m’y avait emmené il y a quelques mois. Revoir mes grands-parents, dont je ne me rappelais bien évidemment pas, m’a fait un choc monstre. Comment pouvions-nous être aussi solidaires entre nous, et ne même pas se rappeler de notre famille plus éloignée par les kilomètres qui nous sépare ? Je me suis alors promis que plus tard, lorsque les moyens me le permettront, je les ferais tous venir à Miami. Mais je n’en veux pas à mes parents. Ils rêvent d’un avenir meilleur que le leur pour leurs enfants, et se sont sacrifiés à travailler d’arrache-pied et à dégoter des jobs miteux pour pouvoir nous payer ce dont nous avions besoin. Ils ont toujours eu de grands projets pour nous. Mais la vie n’est pas un conte de fée pour tout le monde, nous vivons dans le même quartier de Miami depuis quinze ans maintenant, un quartier chaud plutôt évité par la jeunesse dorée qui peuple Wynwood. Quant à notre scolarité, elle ne s’est guère mieux située : mon frère et moi fréquentions les pires établissements de Miami, les plus craignos. Mais puisque je suis sportive, j’ai réussi à obtenir une bourse pour pouvoir étudier à Wynwood. Je ne travaillais pas beaucoup, mais toujours assez pour atteindre la juste moyenne, nécessaire pour passer en classe supérieure. J’ai réussi à entrer à Wynwood grâce au Cheerleading, à vrai dire, non pas grâce à mes résultats. Mes parents n’en demeuraient pas moins fiers, persuadés que cela ferait de moi une élève brillante. Mais ce n’était certainement pas pour cela que je m’étais rendu dans ce bahut huppé. Le seul intérêt pour moi, était de fréquenter la jeunesse dorée de Miami. Même si je n’ai pas les mêmes revenus que vous, je me sens paradoxalement bien plus à ma place ici que dans le ghetto. Et puis, cela va changer. Je voudrais rendre mes parents fiers de moi, fiers de ce que j’ai accompli. Pour le moment, malgré mon succès à Barcelone après avoir défilé pour une marque dont je suis devenue l’égérie et les spots publicitaires tournés, ils ne se rendent pas compte de l’importance que cela peut prendre. Bien sûr, il y a eu des gains, mais ils refusent d’en connaitre le montant, et refusent tout autant de s’en servir pour s’en sortir. Ils veulent que je garde cet argent pour pouvoir me payer une grande université. Ils n’ont toujours pas compris que je n’irais jamais à l’Université. Les études, moi, ce n’est vraiment pas mon truc. Je veux percer dans le show-business, et je n’ai pas peur de l’échec, puisque je n’échouerais pas. Ma détermination est sans limite. Je suis désormais de retour à Wynwood, bien décidée à marquer les esprits. J’ai disparu du jour au lendemain, mais pour revenir avec bien plus de force. Je ne pouvais rater cette chance, non seulement professionnellement parlant, mais également sur le plan émotionnel. Je ne sais pas si cela était dû à mes hormones de femme enceinte ou si j’étais tout simplement terrorisée à l’idée de donner la vie et des responsabilités que cela occasionnerait, mais il fallait que je prenne des vacances sereines en dehors du pays. Et puis, même si tout allait pour le mieux avec Matthew, je ne pouvais plus le regarder dans les yeux. J’avais tellement peur de ce lien indéfectible qui nous unissait, et qui se situait au creux de mon ventre. Je n’avais jamais souhaité m’engager auparavant, et c’était un engagement irréversible que je m’apprêtais à prendre. J’avais choisi de garder Gabriela, c’était une chose, mais devoir assumer mes choix devant l’homme qui m’avait engrossé neuf mois plutôt dès le premier soir de notre rencontre, s’en était une autre. Je n’ai pas non plus osé dire aux gens que je partais. C’était très lâche, certes, mais je n’ai tout simplement pas pu faire autrement. J’espère que vous saurez me pardonner. En tout cas, Nina, sache que Salma est de retour, et qu’elle a hâte de rattraper tout ce temps perdu. Je dois te présenter ma fille, dont tu es toujours la marraine, je te rappelle ! Wynwood n’a qu’à bien se tenir !

Prénom/Pseudo : Hélène / Sasa / Saumon / Salama ! Âge : Bientôt 20 ans Où as-tu connu le forum ? : Google Une remarque particulière? : J'vous aime, je ferais au mieux cette fois, c'est promis  :love: