Le retour du schtroumpf o/ [Terminée]

Id Card ÂGE : 20 ans DATE DE NAISSANCE : 1er avril 1994 LIEU DE NAISSANCE : New-York, Manhattan CLASSE: Senior Year 2 CONFRERIES AU CHOIX Rho Kappa RICHE OU BOURSE D'ETUDE : Riche AVATAR: Andrew Scott SCÉNARIO OU PI ? PI. Je suis le nombre infini ! MOOUHAHAHAHA /PAN/

Forum's buisness CODE : la barbe à papa danse la macarena sur un pont. SECRET ENVOYE ? : ✔ | ✘ (à remplir par un administrateur) écrire. QUESTIONS RÈGLEMENT: 1) Comment je sais que je peux participer à un cours ? J'attends qu'un prof m'envoie le lien du cours par mp 2) Quels conditions je dois remplir pour créer un Double compte ? Je dois avoir un mois d'ancienneté, 50 points et demander l'autorisation au staff SOUHAITEZ-VOUS UN PARRAIN / MARRAINE : Ah non hein ! J'ai déjà un fou furieux de RK sur le dos, ca ira, merci mais non merci

Code:

→ Andrew Scott [color=red]ϟ[/color] Azraël Trophime

"Azraël Trophime. Oui, Azraël comme dans les schtoumphs. Oui, ta gueule. Je ne suis pas un chat noir, je ne porte pas la poisse, mais entre mon prénom grotesque et mon nom de famille, mes parents ont fait fort. Certains diront que ce n'est pas de leur faute, que eux non plus n'ont pas choisi. Mais il faut bien un coupable ! C'est pas Mamie-aux-asticots qui va se la refourguer, la culpabilité ! Se serait pas très digeste pour nos chers vers de terre. Mes parents ont un humour de schtroumph : un humour bleu. Vous vous demandez en quoi ca va vous aider à imaginer ma liche, mais on y vient, patience. Je disais, mes parents ont un humour bleu : pas drôle, et qui laisse un long silence derrière lui. Un humour comme le vent d'hiver : froid, et qui vous la coupe. Je suis la réunion de l'humour si particulier de mes chers parents. Élancé comme une sauterelle, assez grand pour passer les portes, trop petit pour avoir à me baisser. Assez grand pour ne pas m’apitoyer sur ma taille, trop petit pour ne pas frapper le type de devant pendant un concert. La tête grosse comme celle d'une mante religieuse, un vague air de pékinois ou de rat sur la tronche, avec les yeux qui vont avec, un quelque chose d'une mouche, des cuisses de grenouille a qui ont aurait arraché les plumes, je suis un bestiaire à moi tout seul. Un foutu zoo. Poilu comme un cul avec ça, je transpire pas la virilité. Ça doit être un signal, qui fait que j'attire les donzelles poilues. Messieurs, du calme : tout ce qui ne porte ni mamelles ni vagins doit ce tenir loin de moi. Vraiment, j'insiste. Ah, j'oubliais : j'ai des oreilles de chauve souris. Pas pour leur taille, non non, je capte les ultrasons. Façon plus commode et élégante d'expliquer que je suis une vraie pute. J'écoute tout, et tout le monde, et je n'hésite pas à balancer si ça peut m'être utile d'une quelquonque façon. Mais rassurez-vous, je fais ca gratis. J'ai l'air gentil -vraiment ! Je vous vois sourire, bande de railleurs ! Mais sur ma tronche quand je vais vers vous, il n'y a pas écrit "viens donc te faire enculer à sec" ! C'est plutôt "Bonjour bonjour, je suis gentil et mignon, comme un petit garçon !" Ah oui, j'oubliais. J'ai un air vaguement pédophile. Une grosse blague, je vous dit. Du genre qui fait pas rire.



"Aime > Chats. Ils se sauvent quand on s'approche, jeux gratuit, sans risque (ou presque), pour tout âges. Superbes ballons de foot, et pas mauvais en civets. Civets > Restaurants, manger, se remplir le bide jusqu'à avoir l'impression qu'on va rouler dans le fossé le plus proche en sortant, bouffer pour se remplir, remplir le vide et chauffer le coeur, chauffer le corps. Chauffer > Libido > Sexe > Baise > Liquide (oui je suis quelqu'un de sale, habituez vous ou fuyez mes agneaux) > Alcool. Alcool > cigarettes. Cigarettes > Chocolat. Amer, noir, pâtissier si possible, comme ca, a la sauvette, comme si maman allait arriver et découvrir le pot aux roses, le vol à l'étalage, le kidnapping et meurtre de l'infortunée victime. La sauvette > courir comme un fou, courir pour brûler de l'asphalte, pour niquer ses chaussures, pour se niquer les pieds à défaut, pour semer les poulets, pour laisser sa trace sur celle des autres passants, par dessus, courir pour se faire oublier ou pour se faire remarquer, pour se faire courser, pour se faire suivre, courir pour être accompagné, superbe ballade, j'en redemanderais souvent monsieur le policier. Air > Escalade. Escalader pour le frisson, la poussée d'adrénaline, pour se foutre les poils, escalader pour se faire mal, pour faire pleurer ses articulations, pour jouir, bordel.

Escalader pour voir. Voir > Vivre, capter les choses, les gens, les lieux, les couleurs, les attitudes, les sentiments, le froid, la faim, voir en touchant des yeux, en avalant les odeurs, en buvant des mains. Mains > Gratter, toucher, englober, deviner, palper, définir, comprendre, dessiner. Dessiner > Tagger. Tagger > Montrer, parler, dire, s'exprimer. S'exprimer > Exister.

Agace > Le babillage. Parole en l'air > Inutile, perte de temps, trop peu de mots, vocabulaire limité, agaçant, parasite, inutile, qui croit s'en aller mais qui pèse son poids d'obèse décapité, qui pèse et qui écrase, qui étouffe, moite, roide, suante, du bruit qui pense qu'il pense. Penser > Trop lent, il ne faut pas s’arrêter. Il faut courir. Courir sans s’arrêter. S’arrêter > Poser. Poser les yeux, poser le corps, se tendre, attendre, penser. S’arrêter c'est dormir, dormir c'est mourir. Fermer les yeux, c'est le rideau noir. Déteste le noir, déteste fermer les yeux, déteste dormir.

Éphémère : passager, bref, momentané, provisoire, temporaire, fragile, court, fugace, fugitif, précaire, périssable, transitoire, fuyant. Azraël est éphémère.

Aza a l'habitude d'attendre le dernier métro. Pas pour grimper à
l'intérieur afin de profiter des sièges souvent libres à ces heures tardives, pas pour pouvoir étendre ses longues jambes d'éternel adolescent et piquer deux sièges à lui tout seul -il le fait quelquefois. Il attends, et suit la machine hurlante, loin dans les boyaux, loin dans les venelles noires. Spot, bombes, et en avant.

Insomniaque convaincu -a lire en deux mots séparés je vous prie-, il ne crains pas de passer sa nuit là, et de prendre le premier wagon pour rentrer. Il connait les clodos habitués, puisqu'il dort souvent avec eux. Il a un casier malheureusement trop rempli à son gout. Seulement personne n'a encore fait le lien entre son blaze et sa tronche, et grand bien lui fasse. Vu les acrobaties qu'il s'amuse souvent à faire -s'il aimes les dessous de la grande pomme, il à une passion toute spéciale pour les immeubles et autres constructions architecturales immenses, et c'est encore mieux sur les frontons-, il irait sans doute directement au trou. C'est pas l'odeur qui le gênerait le plus, notez bien, seulement le noir, Aza aime pas ça. Ironique pour un type qui vit sous terre quasi toutes les nuits ? Peut être bien.

Quand Aza bosse en temps que modèle vivant, soit donc, pour de jeunes artistes en devenir ou des gens assez friqués pour le faire venir directement chez eux, il aime à se blottir dans un peignoir bleu pâle au moment des pauses. Il ne porte plus l'odeur de la mère depuis longtemps, ce traître, et c'est amer qu'il y fourre le nez. Réconfort minable, grigri sans âme.

Il aime manger, ou plutôt engloutir, ce sont de véritables crises de sur-bouffe. Mais il vomit pas non plus, alors... Et il le fait pas tout le temps, c'est quand ca le prend.ais Il est bien capable de sauter les repas à tire-l'arigot. Il est fervent adepte des restaurants, à défaut de savoir cuisiner. Il les essaie tous, bien qu'il ai ses préférés. Il ne rechigne pas à travailler, ça lui paie ses études, ça lui permet de s'exhiber devant plein de minois tout purs, et ça lui rapporte de la thune pour acheter des bombes.



"Tout dire sur moi ? Ça ne va pas être possible. Déjà, dire quoi que ce soit sur moi, c'est un concept en soi. Ma vie n'a rien de bien intéressante, on en aura vite fait le tour.

Venez donc vous apitoyer sur la triste existence du quidam moyen, mesdames loutres et messieurs pingouins ! Oyez, oyez ! Sortez mouchoirs et violons ! Non sans dec. On passe les goûts et les couleurs préférées, les musiques qui me font vibrer et les artistes que j’idolâtre, sinon vous allez péter les plombs. De même pour les petites histoires qui font la "grande", mon existence tout entière, mosaïque de petits moments qui reconstituent mon parcours. Allons directement aux faits, c'est ça qui vous intéresse, se me semble. Je vais pas vous sortir une histoire vraiment très originale, même si je ne tombe pas dans la case "c'est-fait-violer-enfant-battre-par-son-père-noyer-écorcher-vif-et-est-trop-dark-de-la-life" non non. Mon histoire est encore moins originale que ca.

J'ai eu une enfance heureuse. J'étais simplement un sale petit con, prétentieux, gâté, et je ne me rendais pas compte de ma chance. On ne mesure pas le bonheur. On le gobe plus qu'on le savoure, à pleines bouchées, et on se rend compte après coup que ça y'est, on y était, avant, là, juste avant, c'était le pied, le grand huit... Les enfants sont avides de ses choses là. Ils sont avides du martyr aussi, pourvu que le martyr, ce soit eux. Et puis pourvu aussi qu'il ne soient pas véritablement malheureux, bien entendu. J'ai grandi dans une famille lambda. On ne parlait pas entre nous, mais ça n'a rien de follement inhabituel, me direz vous. On mangeait chacun dans son coin. Je n'ai pas de souvenirs de repas familiaux en dehors des repas de noël chez les grands parents. Ma mère me faisait manger à la table de la cuisine quand j'étais trop petit pour atteindre le micro onde. Une fois arrivé à la taille requise, j'ai eu l'immense privilège de pouvoir me faire chauffer ma nourriture seul. Ma mère me préparait de quoi manger, et laissait ce qu'il fallait dans le frigo. J'étais très fier. J'avais 7 ans environ. Je n'y ai pas vu d'inconvénients : c'était la fin du baby-sitting. Autant dire que j'attendais ça impatiemment.

Je suis fils unique, et mes parents me laissaient souvent seul, livré à moi-même dans l'appartement. Ils aimaient sortir. On n'avait pas énormément de contacts. Enfant j'ai vu la nounou, plus grand, les jeux vidéos, les livres, mes feuilles à dessin. On parlait de choses anodines quand on se croisait, c'était poli. Je m'en foutais un peu à vrai dire, de mes vieux. Ils étaient plutôt sympa, sans plus. Vaguement intéressants. Je savais bien qu'il faudrait me pencher sur la question tôt ou tard, leur dire ce que je pensais d'eux, essayer d'apprendre leur vie peut être ? Est-ce que je le savais ? Je porterais le deuil des paroles mortes jusqu'à la fin.

Le 11 septembre 2001, j'avais 11 ans. Je me disputais quasi tout les jours avec mon père. Enfin je veux dire, quand je le voyais, bien sur. L'adolescence quoi. Ma mère tentait de s'interposer et je lui disais des trucs horrible. Je suis toujours peu fier, donc je ne rapporterais pas ici. C'est enterré. Avec elle. Je suis un des nombreux orphelins d'à coté, un de ceux qui à perdu quelqu'un. En l’occurrence, ma mère. Et par voie de fait, mon père. Alcool, dépression, disputes, suicide. Monsieur est en coma prolongé depuis deux ans. Dites ça comme vous voulez. 120 en pleine ville, atterrir dans un camion, bourré de tellement d'alcool que son foi à quasiment fondu, j’appelle ça un suicide. Ce connard n'a tué personne, mais à envoyé deux personnes à l'hosto dont une est en fauteuil. Les kamikazes en créent d'autres. C'était mon père. J'ai honte. Pour les violons, c'est bon, vous pouvez les ranger. Passons aux mouchoirs maintenant. Je suis venu rejoindre ma mère au travail ce fameux jour. Nous qui ne passions que peu de temps ensemble. Elle m'emmenait quelquefois au musée, et plus rarement au cinéma. C'était des moments de partage peu courants, et la pré-adolescence ne me rendait pas assez stupide pour m'y soustraire. Pas vraiment besoin de vous décrire ce que j'ai trouvé en arrivant. Je n'ai pas retrouvé ma mère. On l'a extraite des décombres bien plus tard. Mais je l'ai cherchée. Je n'aurais pas du aller là-dedans. Ça venait de péter, ça n'avait pas prévenu, c'était bien pire qu'une paire de gifle, et ça continuait de se casser la gueule. Résultat des courses, 5 heures bloqué dans le noir, à étouffer, enseveli vivant. Pas un noir de tapette : le genre de noir qui a l'air vivant, oppressant, un noir total. Je n'ai rien eu, en dehors de quelques égratignures. Je ne vais pas vous raconter ce qui m'est passé par la tête pendant ce temps là. Beaucoup de choses. Maintenant, j'ai peur du noir. Mon père m'a emmené voir un psy, une fois. Quand celui ci lui a signifié qu'il souhaitait également s'entretenir avec lui, il ne m'y a plus jamais ramené.





Si vous avez lu ce qui est écrit plus haut, dans le post précédent, vous savez tout de moi. Ma vie, c'est le graphe. Accessoirement, les cours. Je suis sous tutelle, 'comprenez. Faire disparaître l'asphalte et essayer de réveiller les morts, c'est mon taff. Pensez ce que vous voulez la dessus. La pensée est libre. Quant à mes mains, elles le sont aussi, bien qu'on m'ai passé les menottes une fois. La pire. La raison de ma venue a Manhattan. Je suis plein aux as en traitre, mes vieux étaient plein de thune. Seulement, je toucherais le jack pot à mes 25 ans, pas avant. En attendant je dépend de M. Le Clown, cet espère de quinquagénaire vicieux qui me fait de l'oeil quand il vient me voir, me palpe pour vérifier que je ne suis pas trop maigre. Une vraie bonne grosse tarlouze ce type. Enfin, il a négocié ma sortie de cabane : j'ai un nom, qui représente une petite fortune. Ca va pas le faire sur mon cv, 6 mois fermes. Il m'éloigne de New-York, il m'éloigne des deux tours, il tente le tout pour le tout, me couper du graphe. Ca me fait bien rire. Je repeindrais Miami. J'ai déjà bien commencé de toute façon. J'ai découvert Wynwood, ces élèves ses confréries de bargeots, et son infirmier. J'ai fait le tour, j'crois. J'ai écopé d'une grosse brute qui me "parraine" (enfin il parait), et le chef de ma confrérie ressemble a un gay, mais plus homphobe que lui, j'pense que tu meurs. La vie est pleine de choses contradictoires, c'est fou.

Je ne me plains pas de ma vie. Je ne m'en plaignais déjà pas avant. Oui, je fais des cauchemars. Oui, j'y pense. Oui, j'étais enfermé en dedans, oui, c'était comme si j'avais 11 ans. C'est moins ca. Parce qu'on m'aide, maintenant. Je ne veux pas réflechir. Je veux juste vivre ca, apprendre. Analysez moi si ça vous chante. J'ai cette vie et je n'en imagine pas d'autre.

L'obsession qui me tourmente et m'alimente tout à la fois dure depuis 13 ans. J'interroge d'anciennes victimes, les familles, je vole des portraits, je dessine, je fais revivre. Mon blaze, vous n'en avez pas vraiment besoin pour savoir que c'est moi. Je suis le seul à m'amuser à ca. A Miami surtout, mais même à New-York. Là d'ou je viens, les autres s'abstiennent. On parle de graphe la bien sur, pas de gribouillages. Je suis imbu de ma personne peut être. Je sais ce que mon dessin vaut. A ce jeux là, je suis plutôt bon. Faut dire, c'est toute ma vie. Ouais, j'aurais pu me contenter de dire : "je graphe". Dans le milieu, je suis haï ou admiré. Dans une moindre mesure, on me méprise et on me cracherait bien dessus. La juste mesure c'est fait la malle. Ici, personne de me connait. Ici, personne n'en a rien a cirer. Sauf Porter, mais ce type là n'a aucun sens de l'humour.

Tout est dit, je crois. En tout cas, j'en ai dit plus que mon compte. Bien à vous.

Aza "

Prénom/Pseudo : Ailesnoires / Nadège. Oui j'ai fais dans le sens inverse de ce qui est demandé, mais après tout, peut être que dans une dimension parralèle, c'comme ca qu'il faut faire o.o Âge : 21 ans Où as-tu connu le forum ? : Heu. Par un membre qui n'est plus là, il y a fortfortlointain. Genre une paire d'années maintenant. J'étais partie, j'suis revenue o.o. Une remarque particulière? : WHS c'est une putain de maladie. Genre, grave. On s'en soigne, et puis ca vous reprend. C'terrible. Non sans déconner ben. VIVE LES CANARDS DE BAIN. Voilà