Wynwood University
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 Behind blue Eyes... [Sacha]

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MessageSujet: Re: Behind blue Eyes... [Sacha]    Behind blue Eyes... [Sacha]  EmptyJeu 21 Avr 2011 - 18:16

Emilie Simon - To the dancer in the rain




Big stress, c'est le moins qu'on puisse dire pour decrire l'état dans lequel je me trouve, depuis à peu près une dixaine d'heures, depuis que j'ai ouvert les yeux je ne sais même plus à quelle heure, il faisait encore noir.

Boule gigantesque se logeant dans mon ventre.
Les nerfs à vifs.
Sursauts aux moindre bruits, étranges, inhabituels ou pas.
Chair de poule et frissons qui ne recouvrent pas que mes jambes ou mes bras, mais bien tout mon corps.
Nausées qui me prennent par surprise avant de me quitter aussi vite qu'elles sont apparues.

Aujourd'hui je retourne à l'hospital, je retourne le voir.
Sans vraiment savoir pourquoi, j'ai l'intime conviction que cette fois, il sera réveillé. Et que je ne repartirais pas comme hier, perdue et seule face à ma solitude, face à toutes les questions que je m'étais construites, face à tous ce à quoi je m'étais préparée comme scénarios et qui au final, qui n'ont pas eu lieux.
Cette fois il sera la, en face de moi bien réveillé, et alors, j'aurais peut etre enfin la chance de savoir, de donner un sens à tout ça. Il pourra éclairer mon âme, et apaiser mon coeur. En me decrivant ce qui lui ai passé par la tête, le pourquoi du comment, une explication rationnelle, qui me permetrait d'oublier à jamais mes craintes que ce qui fut pour ma pauvre génitrice ne se reproduise pas en moi. Que je ne soit pas à mon tour le théatre vivant d'une décadance incompréhensible et dégoutante, completement inhumaine. Que je ne sombre pas à mon tour dans des tourmants inaccessibles au monde, desctructeurs et stérils. Que je puisse échapper à tout cela. Et a l'issue fatidique qui en decoule. Grâce à son experience, à l'enseignement que je prie qu'il me donne.
C'est avec ce fol espoir que je me retrouve devant le grand bâtiment blanc. Le peur aux trippes, comme une gosse de 4 ans qu'on aurait surprise en train de chaparder à la boulangerie un bonbec et qui devait l'avouer à la boulangère en lui demandant pardon.
Sauf que la 'boulangère' est morte et qu'elle, elle doit lui avouer humblement qu'elle ne sait toujours pas pourquoi, et qu'elle n'a toujours pas réussi à comprendre quoi que ce soit de sa mère en général.

En approchant de la chambre, je suis bousculée par un jeune homme en proie à une veritable crise de tristesse, les joues innondées de larmes, qui s'excuse tout en courant presque en dehors de l'hospital, fuyant pour une obscure raison, comme s'il se battait intérieurement. Chassant cet 'incident' de ma mémoire à une vitesse affolante, je me retrouve enfin devant la porte entrouverte du patient, assaillit par mes propres démons intérieurs, et pousse le battant avant d'entrer.

Mon seul espoir réside maintenant dans une carcasse secouée de sanglot assise par terre, gisante, tout le poids du monde semblant peser sur lui. Autant dire que la situation, déja fort précaire, ne tient encore en équillibre que par l'opération mystérieuse de quelque force surnaturelle. Je fmanque de succomber à une petite voix qui m'intime de m'en aller, que tout cela est ridicule et que je n'ai rien à faire là. Mais cette voix est la même que celle qui me disait souvent que ma mère était partie à jamais et qu'il me faudrait faire avec, que c'était bête et puéril de repenser à elle, alors qu'elle même n'avait pas penser à sa propre enfant. Autant dire que cette voix, je l'ai en horreur. J'ouvre donc la bouche et entreprant, non sans difficultées et après une bonne minute d'effort, ponctuée des sanglots etouffés du jeune homme, de sortir un son de ma gorge.

"Bonjour... Sacha, c'est bien ça? je... je ne sais pas si tu me connais, mais... enfin, il faudrait que je te parle, c'est... c'est très important."

Puis je me sentis obligée d'ajouter, par respect et par précaution:

"Pour moi."
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MessageSujet: Re: Behind blue Eyes... [Sacha]    Behind blue Eyes... [Sacha]  EmptyMer 23 Mar 2011 - 15:50

Il se réveille enfin, le soulagement transpire par tous les pores de ma peau. Je n'en peux plus d'attendre, je n'en peux plus de voir tous ces fils qui lui rongent la peau, ces tuyaux qui me rappellent à ma culpabilité. C'est à cause de moi qu'il a sauté. Uniquement... à cause de moi. "Chase..." Mon prénom doucement murmuré, comme il l'a déjà si souvent fait. Maintenant, il est réveillé. Il se redresse, arrache à moitié tous ces artifices qui le maintiennent en vie et se jette dans mes bras. Pauvre fou. Lentement, il bégaye, tente de s'expliquer. Cela ne justifie pas ce qu'il a osé tenter. Un torrent de larmes roule sur ses joues meurtries, il tremble. Je passe ma main sur ma joue et me rend compte que moi aussi, je pleure. Une source intarissable vient de se frayer un passage vers mes joues et je n'ai plus aucun moyen de la contrôler. Je déteste me sentir aussi faible, je déteste Sacha de me mettre dans des états pareils. Je le déteste autant que je l'aime. Je l'aime, bien sûr que je l'aime. Et je le déteste de provoquer cet amour. S'il n'était pas lui, jamais nous n'en serions là. Jamais.

- Je t'aime.

Tenterait-il de s'excuser ? D'excuser ses gestes ? Une boule dans ma gorge m'empêche de lui répondre. Mon cœur crie Je t'aime aussi, mais mon corps n'en peut plus de tout cela. Il m'empêche de lui répondre, ma raison veut l'emporter et punir Sacha. Pourtant, je ne suis pas comme ça. Je ne suis pas hors de moi et violent. Si, je le suis. Totalement hors de moi. Je le prends par les épaules et le repousse presque violemment sur son lit.

- Non, Sacha... Non, tu ne peux pas... Tu ne peux pas dire ça ! Si tu m'aimais, tu... Tu n'aurais pas fait ça ! TU N'AURAIS PAS FAIT ÇA ! Bordel Sacha, je te déteste ! Je me déteste de tant t'aimer et je te déteste d'être ce que tu es ! Mon père est mort, Sacha ! IL EST MORT ET TOI, TOI TU ESSAYES DE TE SUICIDER ? J'ai enterré mon père il y a quelques jours, je pleurais. Je pleurais parce que TU étais ici, agonisant sur un lit d'hôpital ! Est-ce que tu te rends compte de ça, MERDE ! J'ai vu... J'ai vu ta tête heurter le sol, Sacha ! Elle a heurté le sol juste devant moi, J'AI CRU QUE TU ÉTAIS MORT ! J'ai cru que... tu... Que jamais plus je... nous ne...

La fin de ma phrase se perdit dans le flot de mes larmes, il fallait que je quitte cet endroit maudit. Imaginer Sacha mort m'a fait prendre conscience de mon amour de façon si violente que je n'aspire plus qu'à une chose : le haïr. Je tente de me convaincre que c'est le cas, je le regarde à travers une barrière de larmes et tente de le détester à jamais. Plus jamais je ne dois l'approcher, il faut que je le haïsse. Aliénore est ce qu'il y a de mieux pour moi, il faut que je le comprenne. ALLEZ CHASE, COMPREND-LE, MERDE ! Pars la retrouver, laisse Sacha et oublie-le ! Oublie-le. Oublie-le. Oublie-le. [...] Oublie-le.

- Il faut que... je... Sacha, je... je t'aime aussi. Oublie-moi.

Moi, je n'y arriverai pas tout seul. Non, ne m'oublie pas ! Je m'en vais à reculons, sans le quitter des yeux. Une dernière fois, juste une dernière fois... Je m'arrête, reviens vers lui. Je pose ma main sur son front, ferme les yeux. Est-ce une rupture ? Je n'ai jamais su comment m'y prendre. Je serre les poings, fais glisser ma main serrée sur sa joue et l'ouvre à nouveau pour lui prendre le cou. Je me penche et dépose un dernier baiser sur ses lèvres. Le plus émouvant dernier baiser, qui en appelle un autre, et encore un autre, mais sait qu'il restera à jamais seul. Il sera le dernier, malgré ses protestations. Nos larmes se mêlent, je me redresse. Je l'aime tant, je veux rester à ses côtés. Mais je ne peux pas, mon cœur saigne de le voir, de le toucher, de l'écouter, de tout. A nouveau, je recule. Je m'éloigne. Passe la porte. Je heurte une jeune fille aux cheveux rouges. Je m'excuse, mais je ne sais si elle l'entendra. Après...? Je ne sais plus.
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MessageSujet: Re: Behind blue Eyes... [Sacha]    Behind blue Eyes... [Sacha]  EmptyMar 22 Mar 2011 - 22:52

[flach back]

Apres avoir stressé comme une folle pour l'audition de ce matin, il fallait que je me detende.
Et pour cela quoi de meilleur qu'un peu d'alcool?
Je sors et me laisse happer par l'agréable fraicheur de la nuit. Je me dirige en ville, et deniche une petite epicerie encore ouverte.

Vodka!

Boire seule, c'est pas dans mon habitude, mais sachant que les rares personnes avec qui j'avais l'habitude de m'adonner à cette activité ne sont autres que la bande de bouche-trou qui me servaient de 'potes' dans mon ancien établissement... je me retrouve a boire seule.

Ce n'est pas comme si la solitude me derangeais, au contraire elle fait partie depuis toujours de ma vie. J'aime être seule, et cet air frais du soir est particulièrement appréciable.

Le niveau de la bouteille descend peu a peu tandis que je me dirige à nouveau vers Wynwood High School.
Au fur et à mesure que le liquide translucide coule dans ma gorge, en brulant les parois, ma tête commence à tourner.

Arrivée dans le campus, je divague deja. J'ai chaud. Et envie de musique. Je me visse mon casque sur les oreilles.

hard electro

Totalement transportée, j'oublie tout. Redéfinissant toutes les notions préétablies de la réalitée tangible qui s'offre à moi.
Completement sur mon nuage, je me pose dans l'herbe et lève les yeux vers le ciel étoilé. j'observe cette nuit profonde, laissant aller mon esprit dans les méandre des constellations, quand un détail inhabituel attire mon attention.

A droite. Plus bas que la lune. La haut. Tout en haut de ce batiment. Sur le toit des dortoirs. Oui.
Mais qu'est ce qu'il fait la celui la?! et c'est qui? plissant les yeux, il me semble reconnaitre... le garçon de ce matin!
celui dont la voix si surprenante à ouvert cette espece de porte en moi. Sorte de chemin sur lequel je ne me suis jamais aventurée. Une breche en quelque sorte... mais ce n'est pas le moment de me questionner sur ce que ce garçon, ce jeune homme à pu ouvrir en moi.
Mais plutôt sur ce qu'il est en train de faire.

Même bourrée, j'arrive à comprendre que quelque chose cloche. Pourquoi tend-t-il les bras comme ca, ceuillant le vent sur son visage et fermant les yeux?
Ca n'augure rien de bon si vous voulez mon avis... en d'autre circonstances, je me serais levée, et aurais crier pour m'assurer qu'il n'allait pas faire une connerie...mais la vodka à aussi ces mauvais côtés...
et la devant mes yeux, sans que je ne puissa rien y faire, je le voit faire la plus grosse connerie dont est capable un être humain.

Il saute. Il a pris son élan, fendant l'air sous lui, il chute.
Comme au ralentis, je le voit se rapprocher du bitume.
En un éclair, une vision me reviens.

Ma mère, assise sur son lit, la bouteille de wisky par terre, le liquide brun coulant du goulot contre le sol, le révolver dans la bouche, les yeux vides de toute vie, déja, et le bruit assourdissant de la balle qui craque la boite craniène pour aller se ficher dans le mur, entrainant un flot de sang et de cervelle dans son sillage... la mort.

Mettre fin à ses jours. quitter ce monde. pensée égoïste et inutile, destructrice... comment peut on, comment a-t-elle pu, comment peut-il?

Je me releve, trop vite, et retombe par terre, la tête me tourne encore. Au pris d'un effort non négligeable, je me releve a nouveau et avance vers le corps inerte, pas assez vite. .
On me devance et c'est avec une sorte d'absence que je regarde ce jeune homme s'agenouiller à coté du cadavre (?). Hurler. Pleurer.

Moi aussi j'avais pleurer. et moi aussi je pleure. Pourquoi? allez savoir... je ne peut même pas me poser la question...

Une ambulance. ils l'emmènent, alors... il n'est pas mort? Non.
Non. Il a échappé à la Dame en noir.
Et moi alors, qu'est ce que je fait maintenant?
Refléchi, reconstruit tes pensées, stop ces battements incessant à tes oreilles. Respire. enore. Et encore une fois. Plus profondément. Putain de vodka, pourquoi t'ai je bu? pour destresser, c'est bien ca? haha...

Bon de toute facon, les urgences les plus proches sont a 15 minute à pied, je n'ai qu'a y aller.
Oui. Je ne peut pas retourner dans mon lit comme si de rien n'était.
Non. Il faut que je le voit.
Et surtout que je sache pourquoi? pourquoi il à fait ca? à quoi il à pensé avant... oui peut être que je pourrais enfin comprendre ma mère...cette connasse.
Peut être qu'en lui parlant à lui, je la comprendrait elle.
Et surtout je comprendrais peut etre pourquoi j'ai eu si peur pour cet homme que je ne connait pas.
Pourquoi lorsque j'ai cru que s'en était fini pour lui, pourquoi à cet instant, tout en moi à brulé de douleur?

Mes pas me mènent la bas en plus de temps que d'habitude.
A l'acceuil, il ne me laisserons pas aller dans sa chambre, c'est sur... je vais devoir chercher seule. Tiens c'est le jeune homme qui s'est jetté sur son corps, comme si sa vie avait soudain cesser d'être, tout a l'heure.
Il a un soda à la main, il remonte les escaliers, je vais le suivre.

Il entre dans une chambre, au bout d'un couloir. Au hublot je peut enfin l'appercevoir, un lit aux urgences, pas à l'hopital, donc une grande effervescence dans la salle, qu'il partage avec 2 autre personnes. Il est allongé les yeux fermés.
C'est quoi ces tubes? il est branché de partout. Ca entre dans son bras, son nez... les machines afficheent des données incompréhensibles... il dort? il est dans un sommeil trop profond pour se reveiller ... en tout cas, pas un sommeil irréversible, apparement. Sinon il serais dans une autre partie de l'établissement.
Et maintenant, Laïna, qu'est ce que tu vas faire?...






rentrer...je reviendrais demain.
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MessageSujet: Re: Behind blue Eyes... [Sacha]    Behind blue Eyes... [Sacha]  EmptyVen 18 Mar 2011 - 17:47

écoute ça en lisant

All I Need


    C'est un cirque, un cirque de fou. Le clown sanglant danse sur une pistes d'ossements tandis que le dresseur fouette les âmes des damnés. Les danseurs dansent tel des pantins désarticulés. Les acrobates volent et se fendent semblables à des corbeaux prêts à me voler quelques morceau de chairs. Et moi je ne suis qu'un équilibriste qui ondule la chorégraphie de la peur sur un fil tendus au dessus d'un gouffre immonde où grouillent zombies fantômes et furies, pendus au dessus de la mort comme un fruits pourris qui résiste au vent. Je sais que je en vais pas mourir mais j'ai peur, tellement peur, car maintenant je veux rester, je veux résister. J'ai raturer ta bouche et tes yeux mais mon cœur continus de craché son acide noir. Je vais vire pour te reprendre, t'arracher au griffes de cette chienne voleuse. Je vais vivre pour sentir à nouveau ton corps tout contre le mien, gouter à nouveau à tes lèvres. Je vivrais pour que tu m'aime et ne cesse jamais de m'aimer. Parce que tu es à moi, rien qu'à moi. Tu m'appartiens autant que je t'appartiens. Et crois moi je vais traverser ce foutu gouffre en crachant sur ces fils de pute de clown; Il ne m'auront pas car je t'appartiens. Le fil est là, j'avance un pieds devant l'autre. Laissant pendu ici, le chair noires et immondes de ma peine que je vomis à chaque foulées. Je suis presque arrivé, un dernier pas. Un dernier petit pas... Juste après avoir chanter j'étais retombé dans un état semi-comateux atterrissant dans ce cirque de psychopathe, au milieu de messies de l'enfer. Je m'étais retrouvé dans un monde où ma folie transpirait en suintant de pores. Mais cette fois, je reste éveiller et regarde l'Ange qui n'est autre que Chase. Je regarde sa main qui s'abat sur le mur qui se met à gémir comme pris d'une vive douleur. Enfin je vois son visage. Pâle, plus pâle que jamais. Deux poche telles des abcès prêts à exploser soulignent ses yeux. Et Oh mon dieu ses yeux qui d'habitude était telle un mer apaisée et apaisante sont ici Deux Océans déchainés et orageux qui vomissent un raz de marée de peine, de peur, de rage, et d'amour. Un cris nait dans ma tête, écorche mon estomac, forme comme un boule dans ma gorge, rendant ma langue comme de la glace, bloquant mes paroles entre mes lèvres. « QU AIS JE FAIT?! ». Car le voir ainsi m'écorche cela me clous et me crucifie à une culpabilité déchirante. Je ne suis qu'une déjection, une amas infâme de tuyaux qui toussent, suintant et vomissant la merde. Je ne suis qu'un cruel masochiste, psychopathe de la peine, je ne suis qu'un chien, un abomination, un triste amas de déchéance. Je n'aurais jamais dû et ne devrais jamais plus te faire subir ça. J'aurais tant aimé que ce poing qui a torturé le mur se soit abattus sur mon nez. J'aimerais tant être punis pour ce que je t'ai fait ton en ne voulant qu'une chose, m'abandonner dans tes bras. Pourquoi est-ce que j'ai fait ça? Je ne le sais même pas. J'étais plein, plein de vide en ne rêvant de voir grouiller en moi des amas de néant. Voulant tout et ne désirant plus rien. Je n'étais qu'un débile qui se complait dans son malheur. Un triste arriéré dont le cœur était plus froid que le con d'une femme frigide. Je ne sais pas quoi, faire, je ne sais pas quoi dire. Je sais ce que je veux en ignorant ce que je dois; et ce que je veux, je ne le mérite pas. Parler, ne penser a rien et parler. Ouvrir la gorge, ouvrir les lèvres, faire bouger la langue et parler, fermer les yeux ne pas pleurer et parler, parler pour remplir le silence saturé de rage, parler pour expliquer l'inexplicable. Parler pour parler.

    -Chase... (RAVALE tes larmes pauvres con.)

    Je ne demanderais pas pardon parce que je ne mérite pas de Salut pour ce que je lui ai fait.

    - J'sais pas quoi dire... c'que j'ai fait je... ce que je veux dire c'est que...

    Les fils et les tubes qui attachent mon corps, me crucifiant a ce foutue se décroche, quitte à m'en arracher les veines. De tous ça je m'en fou! Je me lève jetant dans les flammes mes belles résolution, me ruant comme un tank sur Chase. Je pleurs sur son épaule en suppliant de me punir mais de me pardonner. Vomissant pas les yeux toute la honte que m'inspire ma dérision.



    -Je t'aime
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MessageSujet: Re: Behind blue Eyes... [Sacha]    Behind blue Eyes... [Sacha]  EmptyMar 15 Mar 2011 - 3:23

Un peu de temps... Sacha a besoin d'un peu de temps pour avaler la nouvelle. Je n'ai rien eu besoin de dire, si ce n'est qu'on devait parler. Rien. Il savait. Depuis quand ? A partir du moment où il se lève en m'ordonnant de ne pas le suivre, j'entre dans un état second. Tout ce qui me vient en tête, à cet instant précis ? Lui, moi, nous. Avant, avant tout cela. Notre amitié. La passion. Tourbillon d'émotions, jambes clouées au sol. Je m'en vais. J'erre. Lent, vide, seul. Quatre lettres, quatre lettres, quatre lettres. Triste ? Six lettres. Perdu, cinq lettres. Tout, je compte tout. Quatre lettres. Je pense à autre chose, au nombre de lettres. Lettres, sept lettres. Et " Je t'aime ", combien de lettres ? Laquelle m'a donc empêché de le lui dire ? Il n'est plus là. Escaliers, je descends. Herbe, je respire. Vent, je pleure. Pelouse, je traverse. Gens, j'ignore. Robot, je suis. Suis ? Mais quoi ? Moi... Trois lettres. Je suis trois lettres, ou je ne suis rien, finalement ? Et si je ne suis rien, suis-je quatre lettres ? Oui, je suis quatre lettres : je suis seul. Je suis vide. Un pas, deux pas, trois pas, quatre pas, cinq pas, ..., cent cinquante trois pas, cent cinquante quatre pas, ..., trois cents nonante et un pas, trois cents nonante deux pas, ... Stop ! Sacha. Chute, cri, peur.

Son corps de pantin désarticulé s'écrase sur le macadam, mon cœur implose dans ma poitrine, sa tête heurte le sol, la mienne me hurle d'avancer; son cœur repartira-t-il si mes jambes se mettent en marche ? Je hurle, je cours, je pleure, j'ai peur. Je fais tout cela à la fois. " Ne meurs pas, ne meurs pas, ne meurs pas,... " : rengaine incessante qui tourbillonne dans mon esprit embrumé, tambourinant les parois de mon crâne avec forte violence. Je n'ose pas toucher son corps sans vie, son bras a adopté une position inhabituelle, j'aimerais le "réparer", comme quand j'étais enfant avec mes mécanos, mais une mare de sang opaque et suintant le désespoir et la mort s'écoule vers moi, me hurlant que c'est de ma faute, si ce qui se produit a été tissé par des déesses improbables le long de leur tapisserie morbide. Un élan de lucidité me transperce et je sors mon portable de ma poche afin d'appeler les secours. Très rapidement, ils sont sur place.

Hôpital. Lit. Sacha. Tabouret. S'asseoir. Attendre. Espérer. Prier.

Tous les jours, j'ai prié pour qu'il s'en sorte. Toutes les heures, toutes les minutes, toutes les secondes. Je n'ai eu de cesse de prier que lorsqu'il ouvrit enfin les yeux. Je serre dans mon poing rageur le mot qu'il a laissé à mon intention, avant de sauter. " Je ne sais pas ", disait-il. Alors, pourquoi ? Je suis une loque, tant mon désespoir et ma peur m'ont trainés avec eux sur le chemin terreux de la vie et de la mort. La Mort... Elle m'avait déjà pris mon père, elle ne pouvait pas me prendre Sacha. Lui, en très mauvais état, ouvre enfin les yeux. Il pleure, et il chante. Il chante... Il chante ! IL CHANTE ! La colère qui gronde en moi menace d'exploser. J'aimerais qu'elle implose, mais je ne sais pas la retenir, j'en ai lâché la bride. Celle-ci sautille, joyeuse, le long de l'encolure de ma colère. Le secouer lui ferait trop de mal, mais Dieu seul sait à quel point j'aimerais punir Sacha. Punir Sacha de me lancer mon propre amour au visage, si violemment. Et lui... Il chante. Les dernières paroles meurent sur ses lèvres, et il reste immobile. Crier, vite.

Je hurle à n'en plus pouvoir, je déchire mes poumons, mon cœur cogne dans ma poitrine faible, mon poing où le mot de Sacha est toujours logé s'abat sur le mur. Un infirmier rentre dans la chambre en courant, alarmé. Il m'enserre la taille de ses bras et m'oblige à me calmer. Je m'aperçois dans le miroir de la garde-robe, prend peur à ma propre apparence. Des cernes bleues creusent mes joues pâles, mes cheveux blonds ternis sont emmêlés en tous sens et une barbe de quelques jours s'éparpille le long de ma mâchoire. Je suis la peur. Peur de le perdre. Doucement, je me calme. Sacha ne dit rien, peut-être s'est-il rendormi. Quand enfin l'infirmier me lâche, je m'approche du lit aux barreaux en métal où gît l'être adoré. A nouveau, je m'écroule sur le tabouret et pose ma tête sur le lit, contre l'épaule de Sacha. Il est sauvé.

Et maintenant ?



HJ : J'te hais ! xD Il est 3:26 du mat' et j'viens de finir cette satanée réponse... Me refait plus jamais un coup pareil, tu veux ? :D
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MessageSujet: Re: Behind blue Eyes... [Sacha]    Behind blue Eyes... [Sacha]  EmptyMer 9 Mar 2011 - 19:39

    « l'amour a un point de non retour, celui ou il n'existe rien d'autre que l'autre qui est tout»
    theme musical: My immortal.
    ! attention romantisme bidon !

    Theme musicale 1:
    -Parler? Chase, je sais ce que tu vas dire. Aliènore. Le monde est petit, et son bonheur s'étale sur elle aussi bien que sa banalité. J'ai pas a te dire ce que t'a à faire, mais franchement. T'aurais pu choisir mieux et...

    Je lui mens, je me mens à moi même, oh et pis merde!

    -Ecoute. Laisse moi juste un peu de temps et...

    Je me lève,lui aussi. Je me tourne et me met à la fenêtre respirant l'air,tentant de tenir bride à la détresse dans ma poitrine, espérant au fond qu'il me retiendrait. Je pensais sentir, je pensais ressentir, je pensais goûter, je pensais dégouter, je pensais voir, je pensais regarder, je pensais entendre, je pensais écouter, je pensais comprendre, je pensais oublier, je pensais apprendre, je pensais être oublié, je pensais exister, je pensais mourir, je pensais choisir, je pensais mentir, je pensais aimer, je pensais penser.... Exister ou croire exister, penser que le passé c'est le passé, penser qu'on peut oublier alors qu'au fond, on sait que c'est impossible, que c'est trop profondément encré dans notre corps. Espérer oublier c'est ce crucifié soit même, c'est du masochisme, c'est de l'automutilation. Car, toujours nos fantômes reviennent nous hanter, la vie est un chienne et toi t'es son os, elle vient toujours te sucer comme une maitresse avide tout ton bonheur. Se lever, marcher, vivre, continuer à rire, à sourire, aimer, dormir, tout ça me paraît si dur à présent. Trop de pensées dans ma tête, aucune porte de secours, destiné à me casser la gueule, destiné à ne penser qu'à ça. Je ne peut pas oublier, je ne peux pas t'oublier, je ne peux pas effacer ce baisers et cette nuit de ma tête, j'ai entrevu le bonheur, mais on me l'a repris. Je ne suis qu'une ombre qui aperçoit mais ne touchera jamais. Un fantôme qui hante le monde sans but. Sans toi, je ne suis plus rien, une enveloppe vide, un morceau de rien, fait de néant. Tu veux partir, part, vie, ton bonheur seul importe, parts, mais je ne peux t'attendre ici, part, je vais partir aussi, ne plus revenir, partir là ou je pourrais t'oublier. Dans les bras de la mort, là haut, parmi le étoile, je pourrais briller pour toi. Tu m'a mordu, savouré, avalé puis vomis, tu m'a régurgité comme un alcoolique rejette un trop plein d'éthanol; Je ne suis plus qu'une mare de vomis. Tu aime cette Aliénore? Elle t'aime? Une chose est sure, elle ne t'aimera jamais autant que moi. Mon amis, mon amant, mon amour... Je t'ai entendu, tu ne me verra plus, je vais disparaître de ta vie. A jamais. Soit heureux mon amour. Bon, je vais devoir m'éclipser doucement. Voyons voir...

    -Laisse moi. N'me suis pas. Laisse moi avaler la nouvelle ok? Laisse moi, je te contacterais et... Chase, il va me falloir un peu de temps. Et t'a la chance d'avoir trouver une possibilité d'être normale. C est le mieux qui pourrait t'arriver tu sais. Être Pédé c'est pas facile rien qu'avec les con comme l'autre débile de blond. Aller te fait pas de bile

    Je suis un sacré menteur quand même...

    Je te mens, j'en suis conscient, mais il le faut, car tu ne me laisseras pas partir, parce que tu ne me laisseras pas mourir. Mais je n'ai plus l'envie, je n'ai plu la force de vivre, non pas par romantisme débile, mais parce que sans toi, je ne survivrais pas à mon frère. Je ne survivrais pas à ses sévices. Je recule, et ferme la porte, tu ne m'as pas suivis. Une foi la porte fermée, je cours, je cours jusqu'à ma chambre, je cours comme un éperdue, comme si mon frère me poursuivais. Je fracasse la porte de ma chambre, Faith n'y est pas, tant mieux j'avais envie de ne voir personne. Je m'assis, la douleur que j'ai refouler remonte, je la sens dans mon ventre, elle va sortir, elle va s'échapper, elle monte comme un boule dans mon ventre, je commence à haleter, ça y est, je sanglote en position fœtal, les larmes coulent comme de la pluie, inlassable, j'enfonce mes ongles dans mes paumes, le tatouant de petites lune rouges, les larmes coulent encore et vont jusque dans ma bouche, je sens leur goût salé, je suis là, comme un pantin de la douleur, désarticulé par terre, comme un enfant. J'ai aussi mal que je l'ai la première que mon consanguin m'a abusé. Je me vide de toute sensation hormis la douleur, je ne sens que cette lame dans mon cœur, que cette boule dans mon ventre, je ne sens que cette mort dans ma tête, je veux que ça s'arrête mais je sais que j'aurais beau supplier, ça ne serviras, rien, je dois mourir c'est la seule solution, la seule façon de m'en sortir, je dois partir. Ma tête heurte le coin du bureau, je porte ma mains à mon crâne et la ramène couverte de sang. Mes larmes ne sont toujours pas étanchées, Un océan au bord des cils, je me vide, une bile amère me monte à la bouche, je me jette dans les toilettes et vomis, je vomis encore et encore en pleurant en sanglotant,je vomis à me arracher les tripes, je vomis, du sang se mêle à mes régurgitations. Une fois vidé, je me lève et ouvre le tiroir de ma table de nuit, j'en sort un petit paquet remplis d'herbe, je me roule un gros joint et m'allonge sur mon lit, le pose sur mes lèvres et l'allume. Prenant un papier et un stylo je vide mon cœur à l'encre rouge.


    « Chase,
    Comment t'expliquer pourquoi j'ai fait ça sans que tu te sente coupable? Franchement je sais pas, mais je vais essayer; Je ne te dirais pas que tu n'y est pour rien, car ça serais te mentir et je supporte pas le mensonge. J'ai cru que... enfin j'étaie sur de... bordel c'est pas clair ce que je dis. Et pis merde, sache que je t'aime... je sais a comment te dire comment t'expliquer, je sais pas, non vraiment je sais pas...

    SACHA »



    Je me lève et vais sur mon balcon, mon joint dans la bouche la lettre dans ma poche, ma douleur dans le cœur. Je ferme les yeux, laissant le bise douce me caresser, il fait nuit, la lune pleurs sur moi sa lumière consolatrice, les idées claires je m'assis sur la rambarde, regardant devant moi, mirant la cour entièrement éclairée par les lumière du lycée, j'étais comme un acteur sous le feux des projecteur, j'allais sauté, mon crâne allait explosé, j'allais mourir, je vais mourir. Je balance mes pieds, et branche mes écouteurs, sous l'effet du joint, je plane, comme sur un nuage, je suis comme dans une musique, la douleur n'étant qu'un petit bourdonnement qui donne au morceau un côté profond et mélancolique même si l'a musique même est enjouée. La musique commence à tonné dans mes oreilles. The reason. Ça ne te rappelle rien?

    «'il m 'assassine avec ses lèvres, les plongeant sur les miennes, sur le moment, je ne parviens pas à répondre à son baiser tant je suis surpris et troubler, puis la passion viens, puissante, impétueuse, mes lèvres s'ouvrent peu à peu, et je me donne à lui, son lèvres emmêlée dans un serments d'amour, ce qui n'était que du rêve ce joint à la réalité, tout le temps que dure notre baiser, j'oublie mes soucis, plus rien n'existe hormis lui, petit à petit, nos lèvres se séparent. Je me retrouve là tremblant dans les bras de chase. J'ai l'impression d'être drogué, drogué de ses lèvres, je plane, il me regarde gêné, je me libère de son étreinte (...)Le veut-il vraiment? Je m'en fout, c'est la seule solution pour l'éclaircir, pour l'aider à savoir qui il est vraiment, je vais tout lui donner dans ce baiser, lui dire par les actes ce que l'on ne peut exprimé par les mots. Je m'approche de lui, les larmes au yeux que je plonge dans l'océan de ses iris, me laissant submerger par la tempêtes de ses orbes claires. Toujours avec douceur, j'approche mes lèvres des siennes puis m'arette, nos nez se caressent, nos souffles valsent l'un avec l'autre, je ferme mes yeux et ouvre légèrement ma bouche, inhalant son haleine, empreint de désir et du besoin de ses lèvres, avec voluptés, je brise la barrière invisible qui faisait frontière entre nos deux corps, nos lèvres liées dans un baiser d'abord chaste, puis je passe ma main derrière sa nuque en ouvrant les lèvres, pénétrant sa bouche, ma passion monte, elle me brûle, comme une musique, elle s'envole dans un crescendo vertigineux, le gout de miel et de fleurs de ses lèvres, son odeur composée de tant de fragrance délicieuse, tous ça m'étourdis j'ai du mal à me rappeler mon nom. Tandis que ma main tiens sa tête, de l'autre, je pousse son torse et l'allonge par terre, nos lèvres toujours collées, je suis allongé sur lui, notre baiser ravageant ma conscience, je veux que ça ne s'arêtte jamais, je sens que mon pantalon me parait soudain trop petit, ma main glisse sur son torse et passe sous son T-shirt, caressant son ventre sa poitrine, puis, enfin, je quitte ses lèvre.»

    Les souvenir remontent brumeux. Je ré-ouvre les yeux, le sol est là devant moi, il m'attend comme pour m'étreindre. Je me met debout sur le embarde, les bras écartée laissant le vent me couvrir de baiser froid, laissant la bruine qui vient de se lever me mordre la peau. Je veux me souvenir avant de mourir, me rappeler de chaque instant de chaque moment, nos étreintes nos rires, nos larmes partagées ensemble quand nous étions amis. Ce baiser dans la salle de musique, puis le soir du bal...

    « Mon corps est en feu, il est venu me chercher dans ma chambre, pour m'amener je ne sais comment contre son mur sous ses lèvres, mon corps est en feu, un délice, ce moment est un délice, je sens le désir de mon vis-à-vis se faire pressant sur le mien tandis que ses lèvres avides ravagent mon cou. Je ne raisonne plus, je ne suis que désir, mon corps est désir, mon cœur est désir, je tremble, je ne parviens pas à être cohérent, noyé par la vague de sensation qui s'écrase avec violence sur moi. La caresse de ses mains sur ma peau nue me fait gémir, son parfum fait frissonner ma narine. Ma main glisse inconsciente, lui ôtant son T-shirt. Nous voilà tout deux, tremblants, frissonnants, quasiment nus l'un contre l'autre, dévorés de désir, ses lèvres quittent mon corps, l'occasion rêvée d'y envoyer les miennes, je glisse sur son corps comme une goute d'eau dévalant son visage, jusque son torse finement ciselé, humidifiant les mamelons durcis, chutant sur son ventre jusque son pubis, tandis que mes mains retirent son caleçon. Le fruit défendu est là, pressé contre mon cou, accessible, mes lèvres avides se l'approprient, le volent, l'apprennent, tandis que ma langue le lit comme un livre en braille, un gémissement féroce s'échappe des lèvres de Chase. Ma tête amorce un mouvement de va et viens, le gémissement s'intensifie. Le désir monte en lui, comme une vague, inondant son esprit, l'arrachant à toute cohérence, lui faisant perdre toute notion du palpable, nos deux corps en feu, réclamant l'autre avec avidité(...)

    -A l'avenir, oui. Mais pas dans un avenir proche, Sacha. J'ai d'autres problèmes à résoudre, avant de me permettre quoi que ce soit. Alors, si tu m'attends... Oui. Oui, bien sûr que je veux sortir avec toi. 

    On ne sait jamais ce qu'est le bonheur avant d'en avoir été drogué, on ne comprend jamais le sens de la vie sans avoir aimer,on croit exister, à travers ses peines et sa souffrance, mais la vrai existence, c'est celle qui se fait à travers l'autre. Aimer recouvre tant de réalité différents qui se mêlent pourtant en une seule, indescriptible. Qu'est ce que le temps quand on aime? L'attendre? c'est si abstrait que c'en est niais, j'attendrais, oh oui j'attendrais, car, inconsciemment j'ai attendu toute ma vie, que sont quelques semaines voire quelques mois de plus? Oui, il a dit oui, c'est seul chose que j'ai retenu de sa réplique à mon grand désarroi, qu'a-t-il dit avant? Aucune idée, je suis obnubilé par ces trois lettres, ces trois lettres qui veulent tout dire. Il m'a dis par les mots, ce que ses yeux disaient plus tôt, il m'aime. Il se lève pour aller dans la douche, les gouttes d'eau roulent avide sur son corps parfait, je m'interpose entre lui et le mur de la salle de bain Mon âme implose, je suis en proie à des sentiments aussi forts, que les sensations de la nuit, j'explose littéralement et mon corps répond au bonheur de mon cœur, s'enroulant avide autour de ses hanches, pressant ma peau sur la sienne, caressant son corps avec l'allégorie de mon désir, je suis une flamme . Son corps, ses lèvres, sa voix, son odeur, ses yeux ses mains, ses doigts... Et si demain je m'éveille sans lui, je sens que j'en perdrais la vie, l'amour enfin.... Je l'aime, c'est tout, mes mots sont trop mièvres pour décrire ce sentiments qui m'étreins, comme un rêve. Je le sens couler dans mes veines, battre dans mon cœur, envahir chaque centimètre, non, chaque minimetre, non, chaque nanomètre , comme un tremblement de terre, dévastant l'Existant le tangible pour me plonger dans l'amour et ses bras... Je m'enroule à lui, ondulant comme un serpent, le poids de son corps pèse sur moi, mon souffle s'accélère se heurte, se brule de désir, ma cuise remonte sur son côté gauche et le reverse sur le côté, de façon à être sur lui, j'offre à ses lèvres quelques caresses d'amour avant de baiser son cou, de dévaler son torse, de le manger de baiser. Mes lèvres avides s'emparent de son corps, entamant une danse passionné avec sa peau. Je redécouvre ses formes à nouveau, toujours aussi parfaite, toujours aussi surprenante.  »


    theme musical:somewhere
    La douleur se met a peser sur moi comme un cheval mort, je fléchis le genoux en m'apprêtant à sauter quand j'aperçois chase dans la cour. Se yeux se lève et s'envole, puis se pose dans le mien, ses pupilles s'écarquillent, ses lèvres tremblent, il s'apprette à courir, je lève la main lui disant de ne pas bouger il se fige, incapable de faire le moindre mouvement dans ma direction, il tétanisé. Je fléchis le genoux et saute, le sol s'envole vers moi comme pour m'étreindre, j'ai l'impression que tout va au ralentis, lucide que je suis, je détaille chaque détail de ma chute. En tombant je ne hurle pas. je suis lucide. Tout ce passe comme au ralentis. Enfin le sol me prend dans ses bras il m'étreint, il m'embrasse, il lèche chaque parties de mon corps. Au début je ne ressens rien, seul demeure le fait que je ne suis pas mort, et que donc je ne me suis raté, car j'arrive a bouger un peu ma tête et certain de mes membres, puis la douleur arrive, impétueuse, elle coule dans me veine au même titre que mon sang, déchirant mes muscles, brisant mes os, je hurle, je cris, je supplie puis je sombre, je tombe, un voile noir obscurcis mes yeux et endors mon âme la douleur n,e devient plus qu'un bruit sourd de la ou je suis, marchant sur un fil tendu entre la vie et le mort.

    « Vous avez déjà vu des ricochets. Vous prenez le cailloux, vous le lancez, il rebondit, il rebondit, pour échapper à la fatalité de sa chute, il rebondit, mais on sais qu'il finira par tomber; T'a compris Sacha? T'a beaucoup rebondit, mais c'est fini maintenant, maintenant t'es à moi car tu viens de faire ton dernier ricochet, j'ai le choix, sois je te renvois petit à petit sur la berge, soit je te garde en mon sein pour toujours. La mort est toute puissante, car elle gagne toujours, et sa sœur la vie, est la fille la plus gentille car elle lui offres toujours quelques êtres juteux à sucer jusqu'à la moelle. Alors Sacha? Qu'est-ce que je faire de toi? Je te garde ou je te laisse? J'ai tout mon temps tu sais. Tu finira quand même par être mien. Je les ais tous vaincus. De césar à Hitler. De Moïse à Jésus. Ils y sont tous passé. Je ne suis pas cruelle, loin de là. J'ai juste appris à être insensible. Mais parfois, quelques être me touche ceux là sont élus. En fait tu parti Sacha? Tiens je vais te raconter une histoire:


    Un jeune homme était parti chercher du bois dans la forêt. Il marchait depuis longtemps déjà et il commençait à être bien chargé. Aussi était-il fatigué. Il arriva à une source. Il y avait une sorte de conque formée de rochers et de racines. Il posa son fardeau, s'agenouilla et bu longuement. Puis, il se mouilla la nuque, se lava le visage, plongea la tête dans la cuvette.
    Quand il se releva, il aperçut son reflet dans l'eau. Mais il y avait quelqu'un à ses côtés. C'était une vieille femme au visage pâle. Ses yeux sombres étaient profondément enfoncés dans les orbites. Elle était maigre, très maigre... Elle n'avait que la peau sur les os. C'était la mort.
    Le jeune homme frissonna, il pâlit. Vous pensez bien qu'il n'avait pas envie de mourir ! Il était si jeune !
    - Que veux-tu? parvint-il à murmurer.
    - Rassure-toi, ce n'est pas toi que je viens chercher. J'attends quelqu'un d'autre, lui répondit la Mort.
    Aussitôt, le jeune se sentit mieux alors il dit:
    - Vois-tu, c'est effrayant de te voir surgir ainsi. Je voudrais te demander quelque chose. Le jour où mon heure sera venue, le jour où c'est moi que tu viendras chercher, préviens-moi un peu à l'avance pour que je m'habitue à l'idée. Envoie-moi quelques signes...
    La Mort promit.
    Le jeune homme rentra chez lui avec son bois. Il reprit ses occupations. Le temps passa. Il fit la connaissance d'une belle jeune fille et ils se marièrent. Ils eurent trois enfants qui grandirent.
    Ils n'étaient pas riches mais ils vivaient heureux dans leur maison à l'orée du bois.
    Les années passèrent et les enfants eurent des enfants à leur tour.
    L'homme allait toujours chercher du bois dans la forêt et depuis tant d'années, il avait pris l'habitude de se rafraîchir à la même source.
    Un jour, comme il s'y désaltérait, il vit le visage  de la Mort se refléter dans l'eau.
    Il trésaillit, se retourna et lui demanda ce qu'elle faisait là.
    - Ce que je fais là ? Je suis venue te chercher, répondit la Mort.
    - Comment ? Déjà ? Tu as oublié ta promesse... tu devais me prévenir avant de venir, se plaignit l'homme.
    - Mais, dit la Mort, n'as-tu pas vu tes cheveux blanchir ? N'as-tu pas vu les rides creuser ton visage ? Les fagots n'étaient-ils pas un peu plus lourds chaque année ? Tes pas dans la forêt ne pesaient-ils pas un davantage au fil du temps qui passait ? Comment oses-tu dire que je ne t'ai pas prévenu ?
    Et la Mort l'emporta.

    J'en ai plein comme ça tu sais... Bon passons en revue ta vie veux-tu?

    Tu es né il y a pas si longtemps que ça... T'a mère n'était qu'un salope parmi les salopes. Tiens en parlant d'elle... en faite non. Tu verras bien pas toi même. Suicide et compagnie. Rien de bien original hein! C'est pas une raison pour te laisser choisir, t'a voulu mourir, tu t'es raté, c'est a moi de choisir; bref, tu grandis plus ou moins normalement. Un beau jeune homme que tu deviens, et y a pas que les jolies filles qui s'en aperçoivent n'est-ce pas? Oh non. Ton frangin aussi, j'ai pas raison? Et il te le fait vite comprendre si tu vois ce que je veux dire. Toujours aussi classique comme histoire, c'en est blasant, ma pauvre Cosette... Ensuite y a Chase, se p'tit blond pour lequel t'a voulu me rejoindre... Y-a-t-il la dedans une raison suffisante pour que je te garde à moi ou que je te laisse en vie... Je suis vraiment indécise... En soi tu t'es ratée, pauvre cailloux qui voulait tombé et qu'a à demi rebondit mais pas assez fort hein? Bon j'ai pas envie de me faire chier plus qu'il ne le faut alors voilà: on remet notre tête à tête à plus tard hein! »


    NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON


    Je me réveille dans une salle blanche, un magnifique être blond est penché sur moi... Un ange? Pourtant je ne suis pas mort. Mais alors qui? Dans les douceurs éthérées de mon état quasi comateux, je me sens comme plongé dans une mère ouatée de fleurs fanées, représentation de mon cœur. Car une idée demeure: je vais devoir vivre avec ma douleur, la porté comme un fardeau, la sentant à chaque pas peser sur mes épaules. Je ne veux plus vivre, mais je ne veux pas non plus mourir. Je veux juste dormir, ne plus jamais m'éveiller, dormir jusqu'à ce que le douleurs s'efface. Quel doux rêve. Chase... Les larmes me montent une nouvelle fois aux yeux toujours aussi indomptable, j'avais oublier la présence de l'ange, appelons le ainsi car je ne sais pas qui il est, même si une idée se fait pressante dedans ma tête, je la voile, je la masque, je ne veux pas l'écouter. Je sens quelque chose dans ma gorge, un besoin impétueux, un cris? Non un chant, l'expression de mon cœur. Ma gorge s'ouvre et les sons sortent tout seul:

    *Lost in the darkness, hoping for a sign
    Instead there is only silence,
    Can't you hear my screams?
    Never stop hoping,
    Need to know where you are
    But one thing's for sure,
    You're always in my heart

    *I'll find you somewhere
    I'll keep on trying until my dying day
    I just need to know whatever has happened,
    The truth will free my soul

    *Lost in the darkness, try to find your way home
    I want to embrace you and never let you go
    Almost hope you're in heaven so no one can hurt your soul
    Living in agony 'cause I just do not know
    Where you are

    *I'll find you somewhere
    I'll keep on trying until my dying day
    I just need to know whatever's happened,
    The truth will free my soul

    Wherever you are, I won't stop searching
    Whatever it takes me to go

    *I'll find you somewhere
    I'll keep on trying until my dying day
    I just need to know whatever's happened,
    The truth will free my soul

    (Perdu dans les ténèbres, espérant un signe.
    A la place il n'y a que silence,
    Ne peux-tu pas entendre mes cris ?
    (je n'ai) Jamais cessez d'espérer,
    (j'ai) Besoin de savoir où tu es,
    Mais une chose est sûre,
    Tu es toujours dans mon cœur.

    Refrain :
    Je te trouverai quelque part.
    Je continuerai d'essayer jusqu'au jour de ma mort.
    Je dois juste savoir ce qu'il a pu arriver,
    La vérité libérera mon âme.

    Perdu dans les ténèbres, essaye de trouver le chemin du retour.
    Je veux te prendre dans mes bras et ne jamais te laisser partir.
    Espérant presque que tu sois au ciel, pour que personne ne puisse blesser ton âme.
    Vivant dans l'agonie, simplement parce ce que je ne sais où tu es

    Refrain :
    Je te trouverai quelque part.
    Je continuerai d'essayer jusqu'au jour de ma mort.
    Je dois juste savoir ce qu'il a pu arriver,
    La vérité libérera mon âme.

    Où que tu puisses être, je ne me m'arrêterai pas de chercher
    Quoi qu'il m'en coûte, je dois savoir.

    Refrain :
    Je te trouverai quelque part.
    Je continuerai d'essayer jusqu'au jour de ma mort.
    Je dois juste savoir ce qu'il a pu arriver,
    La vérité libérera mon âme. )


    Ne me suis-je pas surpassé? XD
    [justify]
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MessageSujet: Behind blue Eyes... [Sacha]    Behind blue Eyes... [Sacha]  EmptyMer 9 Mar 2011 - 18:49

Sacha, il fallait que je parle à Sacha. Ces derniers jours, j'avais essayé de mettre de la distance entre nous. D'abord, il y avait eu ma rencontre avec Aliénore, et puis l'annonce de la Voix et enfin la mort de mon père. L'affronter était plus que ce que je ne me pensais capable de supporter. Tout était sans dessus dessous dans ma tête, l'enterrement n'avait pas encore eu lieu et j'avais prié Aliénore - ma petite amie officielle, puisque je lui avais demandé si elle désirait sortir avec moi - de me laisser un peu de temps pour parler à Sacha. J'aurais aimé continuer à l'ignorer, parce que je savais que quand le jeune homme se tiendrait face à moi, rien ne serait plus si "simple" : sa voix, son sourire, son parfum... Je risquais d'oublier totalement le but de ma venue pour lui sauter dessus et succomber à l'intensité de ses baisers. Mes pas me portèrent en direction de la salle de musique. J'avais lu une des affiches que le punk qui sortait avec Elena & Danny, un type de ma classe, avaient placardées un peu partout dans l'établissement, à propos d'une audition pour faire partie d'un groupe et je pensais bien que Sacha y participerait. Surtout vu comme il chantait... Tout confiant que j'étais de le trouver là, j'arrivai pile au moment où les gens sortaient de la salle. Le grand punk goth' de presque deux mètres me bouscula et à mon étonnement, s'excusa gentiment avant de s'en aller en compagnie de Danny. Bizarre, je m'attendais plutôt à ce qu'il me morde. Ce que t'es con, Chase. Aliénore sortit à son tour de la salle de musique, et je l'embrassai tendrement sur les lèvres, tout en lui souriant. Je lui dis qu'il fallait que je parle à Sacha, et elle s'éclipsa donc en compagnie des retardataires. A l'intérieur, je trouvai le beau brun au piano... comme lors de notre première "rencontre charnelle". Je me sentis tout de suite tout chose. Une vague de souvenirs tous plus plaisants les uns que les autres m'envahit, et je du me forcer pour penser à autre chose. Il ne m'avait pas remarqué, concentré qu'il était sur les touches du piano. J'approchai lentement, par derrière, attentif à ne faire aucun bruit. Quand je fus à quelques centimètres de lui, je passai ma main dans ses cheveux et me penchai pour déposer un baiser dans son cou. Intérieurement, je me maudis de ces gestes tendres... je n'étais pas venu pour ça, il fallait que je me ressaisisse. Je m'assis à côté du désir personnifié et posai mes coudes sur les touches du piano. Dire quelque chose.

- Sacha... On peut... parler ?
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