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 TERMINE - Life is but a dream, Vicky and I'm your Nightmare

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MessageSujet: TERMINE - Life is but a dream, Vicky and I'm your Nightmare   TERMINE - Life is but a dream, Vicky and I'm your Nightmare EmptyVen 30 Mai 2014 - 23:15

Lucy M. Baulia




Id Card

ÂGE : 16 ans
DATE DE NAISSANCE : 21 décembre 1997
LIEU DE NAISSANCE : Fresno, Californie
CLASSE: Junior Ye
3 CONFRERIES AU CHOIX EI, SM et je réfléchis encore pour la 3e
RICHE OU BOURSE D'ETUDE : Riche
AVATAR: Willa Holland
SCÉNARIO OU PI ? Scénario de Lulu



Forum's buisness

CODE :oki by Neilou
SECRET ENVOYE ? : ✔️ Ok by Sasha.
SOUHAITEZ-VOUS UN PARRAIN / MARRAINE : non merciii



Code:
→ Willa Holland [color=red]ϟ[/color] Lucy M. Baulia



My physical is mine


Lucy reste assise sur ces sièges situés dans la salle d’embarquement à Hawaï. Son briquet en main, elle attend que le temps passe, elle fait tourner l’objet, de temps en temps elle l’actionne et pourtant ne le regarde pas. Pas une seule fois elle ne baisse les yeux vers lui. Elle fixe quelque chose. En face d’elle, une baie vitrée et de l’autre côté de la baie vitrée, des avions, un, surtout. Le sien, elle en est presque sûre. Pourquoi fixe-t-elle cet avion sans bouger, sans même l’ombre d’un regard attractif ? Parce que cette fille a soif de vengeance et qu’elle est totalement névrosée.

FLASHBACK

8 mai 2014, Bureau du psychiatre.

Lucy, toujours aussi silencieuse, attend dans la salle d’attente. En face d’elle, une dame âgée la regarde. Elle doit se dire qu’elle est jolie, mais qu’elle a un regard froid qui pourrait en mettre mal à l’aise plus d’un. Elle a de longs cheveux tantôt bouclés, tantôt lisses, châtains. Rares sont les fois où elle les attache, n’aimant pas ses oreilles. Ses longs cheveux lui servent aussi parfois de camouflage pour des cicatrices encore trop visibles à son goût. Lucy a une peau pas trop foncée. D’ailleurs, elle n’ose pas la faire bronzer de peur de faire ressortir ses marques racontant son histoire, mais ce n’est pas pour autant que sa peau n’est pas douce et soyeuse. Elle a de grands yeux verts/gris dans lesquels on peut y voir un goût de vengeance très présent, mais pas tout le temps. Parfois on peut aussi y lire de la tendresse, mais ça se fait tellement rare, beaucoup trop rare. Ses grands yeux, elle les maquille souvent de noir, rendant son regard beaucoup plus attractif et moins doux. De plus, tout le monde sait que le maquillage charbonneux fait ressortir les yeux clairs et les rend plus graves. Cette vieille dame parcours encore le visage de Lucy et s’arrête d’abord sur son nez, fin et légèrement en trompette. Ensuite, Sa bouche qui elle, est déjà plus en évidence étant donné qu’elle est pulpeuse à souhait et en accord avec son joli nez. Elle l’a recouvre parfois d’une légère couche de rouge à lèvre pour la rosir un peu et l’égaliser au mieux. Enfin, son corps assis sur cette chaise qui n’attend qu’à se lever et se mettre en mouvement. Un corps fin, un corps légèrement musclé et pourtant un corps qui, il y a quelques années, a été martyrisé et abimé gratuitement. Ce corps a souffert, mais avec le temps, Lucy a réussi à le reconstruire, petit à petit. Des cicatrices qui ne se voient presque plus, sur lesquelles elle applique une crème tintée afin de les recouvrir totalement. Lucy a fait de la chirurgie, ne voulant pas garder ces marques. Elle voulait tenter d’oublier, tenter de devenir quelqu’un d’autre. Elle savait que dans sa tête les souvenirs seraient toujours aussi présents, mais comme tout le monde la pensait morte, pourquoi voler la vedette à cette chère Vicky ? Le chirurgien l’avait prévenue : la chirurgie ne fait pas ce genre de miracle, mais peut les atténuer. C’était mieux que rien, du moins c’était ce qu’elle pensait. Pour la rassurer, son père lui répétait sans cesse que ces marques faisaient partie de son histoire et à chaque fois, cette réflexion mettait Lucy dans une colère folle. Pas très grande, ni très grosse, Lucy peut porter les vêtements qu’elle souhaite. Elle aime la mode, elle aime la marque, elle aime être jolie et se regarder dans le miroir. Pour elle, ces morceaux de tissus que certains ne prennent pas le temps d’apprécier ou d’admirer, représentent pour elle un réel échappatoire, cachant ainsi les blessures de son histoire les plus profondes, donnant naissance à une jolie fille, sûre d’elle, pin up et agréable à regarder. Lucy pose son regard froid et hautain sur cette dame qui la relook depuis 10 minutes et lorsque la porte s’ouvrit sur le psychiatre, elle ne se contenta que d’un sourire hypocrite, puis souhaita, sur un timbre de voix sonnant horriblement faux, une « bonne journée » à cette inconnue. Au fond, rien que de l’avoir regardée avec autant d’intensité et probablement tentée de la mettre mal à l’aise, Lucy n’espère qu’une chose : qu’elle se fasse renverser par une voiture en sortant de ce bâtiment.



Ideas in my head


Lucy entre dans le cabinet de son psychiatre qu’elle n’avait plus vu depuis plusieurs années maintenant. Selon lui, il ne fallait pas la forcer, il ne fallait pas la perturber en l’obligeant à venir régulièrement et lui avait laissé 2 ans de répit. Deux ans sans être suivie, deux ans sans devoir parler de son passé, deux ans de vacances. Aujourd’hui, elle quitte le pays. Elle l’a prévenu et ce dernier voulait la voir pour la dernière fois. Il voulait s’assurer qu’elle était assez stable pour subir un nouveau changement, assez forte pour se confronter à une vie plus active et plus mouvementée que celle qu’elle a, à Hawaï. Elle s’assied sur le siège en face de son thérapeute, séparés par un bureau en chêne. Elle croise ses jambes, et comme à cette dame, lui offre un sourire hypocrite qui le force à lui répondre de la même manière, mais plus sincère. « Aloha Lucy, comment tu vas ? » Comment allait-elle ? Au fond d’elle, elle avait trop de blessures encore présentes, qu’elle avait nourrit par de la rancœur, mais pour une fille sensée être morte, elle se portait plutôt bien. Son psychiatre savait que la jeune adolescente l’avait mal vécu et contrairement à elle, il avait préféré qu’on sache qu’elle était belle et bien vivante, elle aussi. Selon lui, ça l’aurait aidée à avancer et à vivre correctement, mais à la place, Lucy avait préféré le silence, elle avait préféré vivre là où personne ne la connaissait. Elle avait changé de couleur de cheveux, de coupe, elle avait tenté de se prouver qu’elle pouvait tout changer, pour s’aider à oublier, mais qui était si dupe ? « Très bien, et vous ? » lui avait-elle répondu. Elle le fixait, ne baissait pas les yeux. Elle n’était pas intimidée, elle préférait intimider. Le psychiatre connaissait Lucy depuis un bon moment, maintenant et avait surtout appris à la connaître à travers les mots, à travers les témoignages et avec la sensibilité qu’elle dégageait, mais ça, c’était avant. Avant, Lucy était une petite fille pleine de vie, souriante et qui croyait aux histoires de princesses. Avant, Lucy aimait la nature, aimait les animaux, aimait les couleurs, aimait les gens. Avant, Lucy était une petite fille qui avait de bonnes notes à l’école, qui était passionnée, qui courait partout et qui débordait d’affection pour ses parents. Avant, c’était une fille pleine de sensibilité et qui souriait à la moindre découverte, à la moindre parole, ou encore dès que son cœur battait un peu plus vite, la comblant de joie, mais tout ça c’était avant. Le thérapeute l’observait, mais dans sa tête il analysait : Lucy est une fille perturbée. Lucy est névrosée, mais à côté de ces deux psychoses, Lucy était avant tout un être humain. Il sait qu’elle a une armure en acier, qu’on ne peut pas détruire. Qu’on ne peut PLUS détruire. Il sait qu’à la base, cette fille est gentille, adorable et ne demande qu’à vivre paisiblement en aimant et en étant aimée, mais pas elle. Ca, elle ne le sait pas ou ne veut pas le savoir. Elle se protège constamment et agit différemment. Elle séduit pour paraître plus crédible, elle séduit pour se protéger, c’est ce que font les névrosés. Elle ne supporte pas les inconnus, elle en a peur, mais elle les séduit. Elle paraît forte et dure, mais au fond elle n’a qu’un esprit tourmenté qui lui fait revivre tout ce qu’elle a vécu. Elle paraît froide et méchante, mais au fond, elle n’a qu’un cœur qui a souffert et qui souffre encore. Elle parait monstrueuse, mais au fond, elle n’a que rancœur et violence. Lucy est une fille adorable, mais par-dessus cette conclusion vient se greffer une multitude de défauts : odieuse, hypocrite, méchante, rancunière, manipulatrice, menteuse et dangereuse. Elle a certes, la force physique d’un moineau, mais son psychisme a travaillé, évolué, s’est dégradé et maintenant, ne désire que blesser. Se blesser lui, mais surtout blesser les autres et sa plus grande satisfaction, sera de la blesser elle, Vicky. « Lucy, as-tu trouvé de quoi te combler ? » Les yeux dans le vide, elle mit plusieurs secondes avant de se rendre compte que son thérapeute lui parlait. Elle tourna ensuite les yeux vers lui et esquissa un sourire. « Oui. J’aime le surf. Rien d’étonnant, à Hawaï, non ? » Ce monsieur ne savait pas si c’était une bonne chose. On pouvait maitriser le feu, mais l’eau, comment la maitrisait-on ? Il avait peur pour elle, peur qu’un jour elle ne se laisse engloutir par les immenses vagues que pouvait offrir Hawaï et certainement Miami. « Hum. Et, tu n’as jamais eu envie de te tester, ou du moins de tester tes envies les plus… profondes ? » Elle grimaçait. Elle ne supportait pas la façon dont il lui parlait. Ca manquait de franchise et c’était une des choses qu’elle n’acceptait pas. « Ce n’est pas parce que j’ai failli mourir une fois et que je suis sensée être morte, que c’est ce que je veux. Je ne suis pas déprimée, je vais bien. Par contre vous, vous n’êtes pas franc avec moi. C’est pathétique pour un psychiatre. Je ne flirt pas avec la mort, je ne fais que la défier et jusqu’à présent, je suis toujours gagnante parce que je sais ce que je fais. Je ne suis pas débile, j’ai un cerveau et je réfléchis. Ca, c’est de la franchise. Vous devriez prendre exemple, ça vous rendrait plus crédible ». Le psychiatre, mal à l’aise, tentait de faire abstraction. La franchise, il avait oublié ça : Lucy n’avait pas peur d’être franche, au contraire, elle l’était trop et à ce tarif, ce n’était plus de la franchise mais de la méchanceté. Voilà, Lucy était méchante. « Très bien, et à part le surf ? » La jeune fille en avait déjà marre de se trouver là, elle n’avait rien à lui dire. « Je m’aime moi. C’est suffisant, non ? J’aime être jolie, ressembler à quelque chose. J’aime ce que je suis devenue, j’aime être crainte par les autres, j’aime bluffer, manipuler et mentir. J’aime faire attention à mon physique, c’est important pour une fille qui est restée enfermée dans la poussière, la saleté et l’envie de se laisser mourir. J’aime la franchise, l’hypocrisie. J’aime séduire les garçons, leur montrer qu’ils ne sont pas les plus forts dans tous les domaines, j’aime briser des cœurs autant que le mien l’a été. Vous voyez, je vais très bien, je suis pleine d’énergie à l’idée de montrer au monde que je suis autre que ces filles pathétiquement amoureuse du mec le plus canon du lycée qui, n’a qu’une bille ne guise de cerveau. » L’homme était presque choqué de ce qu’il entendait. Où était passé la jeune adolescente d’il y a deux ans ? La fille peureuse qui osait à peine parler ? Quelle fille était-elle devenue ? Pourquoi agissait-elle comme ça ? « Lucy, je ne pense pas que ce soit une bonne idée que tu quittes l’île. » Elle se leva de son siège, s’appuyait sur le bureau à l’aide de ses avant-bras et rétorqua « Ca, ce n’est pas à vous d’en décider » et ensuite, d’un pas sûr d’elle, quitta le cabinet.


Story of my life


Lucy repensait à ce qu’elle était, à cette entrevue avec son thérapeute. Il n’avait rien compris, c’était un mauvais psychiatre. Il n’avait pas saisit les deux personnalités de la jeune fille. Il ne pouvait pas comprendre, il n’avait pas vécu un an dans ce bunker avec elle. Il ne la connaissait qu’à travers les médias, mais Lucy bien, et Vicky n’était pas cette personne que tout le monde pensait, pas à ses yeux, elle était bien pire. Elle cessa de faire tourner le briquet dans sa main et le rangea dans la poche de sa veste. Son regard balayait l’endroit et termina sa route sur son propre sac à main. Dans une des poches internes, un objet qu’elle avait presque oublié. Elle plongea sa main dans cette poche et en ressortit un collier avec un pendentif en bois. Lucy observe ce pendentif qui ne l’a jamais quitté. Peut-être que si elle l’avait balancé, qu’elle ne serait plus obsédée par sa propriétaire, mais non c’était trop facile. Elle voulait le rendre à Vicky, en personne. « Les passagers à destination de Miami sont priés de se rendre à la porte d’embarquement » Cette voix résonnait dans la tête de Lucy, bientôt elle y serait. Dans l’avion, Lucy s’installa à côté d’un homme âgé à qui elle n’adressa pas la parole. Pas de bonjour, pas de sourire, rien. A côté du hublot, elle savait qu’elle pourrait se perdre dans ses pensées. Pendant 9h d’avion, elle pourra se replonger dans son passé, dans son histoire…

« Je suis née le 21 décembre 1997 à Fresno, pas loin de San Francisco, en Californie. Fresno est une ville parfaite, où les gens y sont parfaits. Tout le monde y vit un parfait bonheur et où presque tout le monde s’entend parfaitement bien avec son voisin. J’ai donc eu une enfance parfaite. Avant moi, mes parents ont eu un garçon. Mon frère a toujours été important pour moi, jusqu’au jour où j’ai eu l’impression qu’il m’abandonnait dans mon calvaire. Il est 2 ans plus âgé que moi et je pensais qu’il serait mon héro jusqu’à la fin des temps, mais je me suis trompée, il est aussi faible que les autres. Quand j’étais petite, j’ai suivi des cours dans une école parfaite de cette ville sans défaut. Mon institutrice était gentille, les autres enfants aussi et moi j’étais heureuse de vivre. Je souriais, je dansais, je chantais et à chaque fois que mon père revenait de ses voyages d’affaires, j’étais encore plus comblée. J’aimais jouer avec mes petits voisins, j’aimais dessiner, mais ce que j’aimais par-dessus tout, c’était nager, patauger dans l’eau ou aller à la piscine avec ma mère. Ma mère. Que dire sur elle ? C’est une femme pour qui j’éprouvais énormément d’amour comme une fille aimant sa mère. Elle était un modèle et ma meilleure amie jusqu’au jour où. Evidemment, tout ça c’est bien joli, c’était trop beau pour être éternel. Alors que je n’avais que 8 ans, mon père m’emmena au cinéma. C’était pas un grand ciné, juste le bête complexe du quartier, à 10 minutes à pied seulement. J’aimais bien ces moments avec lui, ça me rappelait qu’il ne m’oubliait pas totalement, lorsqu’il partait à l’étranger. Que je ne lui étais pas étrangère, mais bien sa fille, sa petite princesse. En sortant de ce cinéma, nous nous sommes arrêtés chez un disquaire. Je suis entrée avec lui dans ce magasin, mais ça sentait le vieux et en plus, ça ne m’intéressait pas. J’avais l’impression que j’allais être sale et que toute la poussière que dégageaient les livres allait venir se poser sur moi. J’ai prévenu mon papa que je l’attendais dehors et ce dernier, sans même s’imaginer le pire me l’autorisa en me précisant qu’il n’en aurait que pour 5 minutes. Cinq minutes, c’est presque rien dans la vie d’un enfant, parce que les années qui suivront lui feront oublier ces 5 minutes à attendre son père devant le magasin, à, à peine, 15 mètres de lui. Pourtant, ces 5 minutes ont changé le cours de ma vie. Ces 5 malheureuses minutes ont fait de moi le monstre que je suis devenue aujourd’hui.

Alors que j’observais de mes grands yeux verts, les passant se promener ou faire leurs achats, une fourgonnette blanche s’arrête. Au volant, un homme. Il faisait un peu peur, mais il avait l’air gentil. A côté de lui, un autre homme. Il avait un regard attendrissant et ils avaient l’air tristes, tous les deux. Apparemment, ils cherchaient leur chien. Je me suis approchée de la fourgonnette pour voir la photo de plus près. Il me demande de l’aide, parce qu’apparemment, son chien adore les enfants. Pauvre chien, perdu, tout seul dans cette grande ville. Pauvres hommes, attristé. Vous savez ce qu’on répète à longueur de journée aux enfants ? « Sois gentille avec les autres », « Aide ton prochain », « ne sois pas égoïste ». Tu vois, papa, comme j’écoutais bien à l’école ? J’ai aidé mon prochain, j’ai été gentille et j’ai mis mon égoïsme de côté. Tu vois, j’ai fait ce que toi aussi tu m’as rabâché à longueur de journée pour les rares heures où t’étais présent. C’était la seule chose que t’avais à me dire en revenant de ton travail et comme une conne, je t’ai écouté et je n’aurais pas dû. Si je n’avais pas été aussi mignonne, je ne t’aurais pas obéis. Si je n’avais pas été aussi docile, j’aurais laissé ces hommes dans leur merde, je ne serais pas montée dans leur camionnette, je ne me serais pas faite bernée et je ne me serais pas retrouvée dans un bunker avec une autre. Ce bunker était froid, sale, à peine éclairé. Ce bunker était humide, mais surtout, ce bunker gardait enfermé une fille, Vicky. Elle était faible, elle était maigre, elle pleurait. Je ne comprenais pas pourquoi, je ne comprenais pas ce que je faisais là, mais je savais que l’enfer était à venir. Je suis restée silencieuse, apeurée à fixer cette fille. Elle avait des bleus partout, elle parlait à peine, et pour le peu que je pouvais voir, je comprenais que moi aussi j’allais pleurer, moi aussi j’allais finir dans le même état et finalement… moi aussi j’avais peur. Cette fille que je ne connaissais pas me faisais peur, mais me rassurait en même temps. Elle semblait si douce, si calme, si fragile et si apeurée à la fois. Elle devient rapidement mon repère, elle devient rapidement la personne de qui je ne veux pas être séparée.

Peu de temps après, la porte du bunker s’ouvre et pendant un court instant, j’ai encore cette naïveté de penser que c’était terminé, qu’on pourrait sortir, mais à la place, Krane, notre ravisseur, entre dans une colère noire. Il m’attrape violemment et se déchaine. Il passait sa colère, il me bat, il me fait souffrir, il me montre une violence que je ne connais pas, que je n’ai jamais connue. Comment un homme pouvait être aussi méchant ? Je pleurais, j’avais mal, j’étais apeurée. Vicky tente de s’en mêler, mais il s’en prend aussi à elle m’obligeant à hurler de peur et de souffrance. J’avais peur pour nous, j’avais mal pour elle, j’avais mal pour moi. Lorsque le deuxième homme revenait, mon réflexe était de me cacher dans un coin. Lorsqu’il m’attrapait, j’hurlais à nouveau, jusqu’à ce que je remarque que contrairement à l’autre il est plus calme, plus doux et il nous aide. Il nous soigne, il est gentil mais il ne parle pas. On lui demandait pourquoi, on lui demandait comment, on lui demandait où et surtout quand, mais aucune réponse. Il déposait simplement de quoi nous nourrir et ensuite repartait. Des larmes coulaient le long de mes joues, dans ma tête, je ne comprenais pas comment pouvait-on laisser des enfants souffrir autant. Comment pouvait-on leur faire si peur ? Comment ? Quelques jours plus tard, la porte s’ouvre à nouveau et une troisième fille nous rejoint. Je la regarde et je me rappelle de mon arrivée à moi aussi. Elle aussi avait donc été naïve ? Elle aussi avait écouté correctement ses parents lui dicter toutes les bonnes paroles de l’église, de gentillesse ou autre connerie du genre ? Je l’envie d’aller bien, jusqu’au jour où Krane se déchaine une fois de plus sur nous. Toutes sortes de tortures, mais surtout psychiques. Sa nouvelle idée était de nous faire porter le rôle de bourreau. Notre nouvelle amie devait souffrir, mais de nos mains, de nos gestes, de nos actes. Si pas, nous étions privées de nourriture. J’étais incapable de lui faire du mal, j’étais trop sage, trop gentille et trop affamée. Je sais que l’on doit rester soudées, je sais que l’on doit se soutenir et être là les unes pour les autres. Je tente de leur raconter des histoires, de leur promettre qu’un jour on s’en sortira, qu’un jour on pourra se retrouver chez l’une ou chez l’autre, qu’un jour on sera inséparables, mais dans d’autres conditions. Vicky, quant à elle, nous chante des chansons pour réchauffer notre cœur, nous calmer, nous rassurer. Plus le temps passe, plus Krane devient de plus en plus fou, de plus en plus violent. Il se défoule sur nous, nous sommes ses punching ball. Sa dernière idée était de nous torturer mutuellement, nous trois. J’en étais incapable, j’en n’avais pas la force, c’était pas possible. Les blessures m’affaiblissent de trop, je ne crois plus en quelconque forme de survie, au fond, j’en veux à mes parents, à mon frère qui était sensé être mon super héros.

3 jours après l’accident de voiture de Krane, nous sommes retrouvées. Vicky vit, alors que j’étais inconsciente. Les gens me croient morte, les gens m’oublient. J’ai vécu dans l’ombre pendant 8 ans, à Hawaii, alors qu’on entend parler de Vicky tout le temps, Vicky partout, Vicky dans toutes les revues. Pendant 8 ans, on me croit morte et je ne fais rien pour remédier à ça hormis nourrir une rancœur profonde et bien réelle. Je suis suivie de ce stupide psychiatre, je vis sur une île où personne ne me connaît. Aujourd’hui Je sais qui elle est, je sais comment elle est et je sais surtout que j’ai hâte de la revoir. Ma chère Vic, je t’avais promis que l’on serait inséparables et comme tu vois, je tiens toujours mes promesses. De plus, ne dit-on pas « L’enfer c’est les autres ? »
".








Prénom/Pseudo : Mali :roll:
Âge : 54 ans (a).
Où as-tu connu le forum ? : écrire.
Une remarque particulière? : écrire.





(c) Suika




Dernière édition par Lucy M. Baulia le Mar 3 Juin 2014 - 15:52, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: TERMINE - Life is but a dream, Vicky and I'm your Nightmare   TERMINE - Life is but a dream, Vicky and I'm your Nightmare EmptyVen 30 Mai 2014 - 23:26

Rebienvenue Garce  :coeur1: hâte de lire tout ça :P
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MessageSujet: Re: TERMINE - Life is but a dream, Vicky and I'm your Nightmare   TERMINE - Life is but a dream, Vicky and I'm your Nightmare EmptySam 31 Mai 2014 - 0:06

Rebienvenue ! :D Bon courage pour ta fiche :)
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MessageSujet: Re: TERMINE - Life is but a dream, Vicky and I'm your Nightmare   TERMINE - Life is but a dream, Vicky and I'm your Nightmare EmptySam 31 Mai 2014 - 3:48

:love: :love: :love: :love: :love: :love: :love: :love: :love: :love: 4 :emeric: :emeric: :emeric: :emeric: :emeric: :emeric: :emeric: :emeric: :niah: :groslove: :groslove: :groslove: :groslove: :groslove: :groslove: :groslove: :groslove: 


Je t'aiiiiiiiiiime <3
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MessageSujet: Re: TERMINE - Life is but a dream, Vicky and I'm your Nightmare   TERMINE - Life is but a dream, Vicky and I'm your Nightmare EmptySam 31 Mai 2014 - 10:15

MALIIII  :huug: 

REBIENVENUE et courage pour ta fiche, j'ai hâte de la lire *-*
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MessageSujet: Re: TERMINE - Life is but a dream, Vicky and I'm your Nightmare   TERMINE - Life is but a dream, Vicky and I'm your Nightmare EmptySam 31 Mai 2014 - 14:38

Merci à vous  :coeur2: 
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MessageSujet: Re: TERMINE - Life is but a dream, Vicky and I'm your Nightmare   TERMINE - Life is but a dream, Vicky and I'm your Nightmare EmptyDim 1 Juin 2014 - 15:12

Ton perso vend du rêve Mali *___* rebienvenuuuue <3
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MessageSujet: Re: TERMINE - Life is but a dream, Vicky and I'm your Nightmare   TERMINE - Life is but a dream, Vicky and I'm your Nightmare EmptyDim 1 Juin 2014 - 21:55

Rebienvenue parmi nous ♥
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MessageSujet: Re: TERMINE - Life is but a dream, Vicky and I'm your Nightmare   TERMINE - Life is but a dream, Vicky and I'm your Nightmare EmptyMar 3 Juin 2014 - 15:52

Merciiiii  :coeur1: 
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MessageSujet: Re: TERMINE - Life is but a dream, Vicky and I'm your Nightmare   TERMINE - Life is but a dream, Vicky and I'm your Nightmare EmptyMar 3 Juin 2014 - 16:05

Wynwood High School



congratulations !
Tu es Validé(e);
« Ralalah ta fiche, c'est une tuerie, je t'aime trop <3 Et bien j'ai l'honneur de te valider <3 Tu sera en Junior B. J'ai pas grand chose à te dire car tu sais déjà tout. Mais un jour, va falloir vraiment songer à m'épouser !

P.S : N'oublie surtout pas de faire ton choix de cours ici ! »

Tu peux dès à présent faire ta fiche de liens et puis aussi celle de tes RPSs. Pour être plus à l'aise avec les diverses choses qui te sont proposées sur le Forum, je t'invite à aller consulter le Guide complet de WHS. Et si tu as le moindre soucis, ta marraine ou ton parrain, ainsi que chacun des membres sur le forum (surtout du Staff) reste à ta disposition ! Bon jeu (:



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MessageSujet: Re: TERMINE - Life is but a dream, Vicky and I'm your Nightmare   TERMINE - Life is but a dream, Vicky and I'm your Nightmare Empty

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