This guy's totally breaking bad ~ Shane White

Id Card ÂGE : 19 ans. DATE DE NAISSANCE : 21 Mars 1995. LIEU DE NAISSANCE : Jonesboro, Arkansas CLASSE: Senior Year 3 CONFRÉRIES AU CHOIX SM, PS, NZ. RICHE OU BOURSE D'ETUDE : Riche AVATAR: Jamie Dornan SCÉNARIO OU PI ? PI.

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→ Jamie Dornan [color=red]ϟ[/color] Shane White

Regardez-le. Regardez bien. Il donne des airs du garçon le plus populaire du lycée hein ? Le genre quarterback de l’équipe de football, bon sous tout rapport, et promis à un grand avenir. Qui croirait qu’il s’agit en réalité d’un branleur de plus, et dealer attitré de son ancien lycée, de surcroît ? Peu de monde.

Parce qu’il est plutôt beau gosse, le Shane. Grand, svelte. Quand la nature vous gâte d’emblée, pas besoin de sport ou de séance de musculation pour avoir un corps agréable. Il suffit de … profiter de la clémence des Dieux. Ou du hasard. Peu importe. Il a toujours eu plus ou moins de succès avec les filles, et son physique n’est pas son seul avantage. Mais dans une société régie par l’image et l’apparence, c’est évidemment le plus important. Et il sait en profiter, évidemment. Ses cheveux blonds, coupés courts, sont souvent négligés, mais c’est sûrement pour se donner un air « dans le vent ». Du haut de ses dix-neuf ans, sa pilosité de jeune homme commencent à faire son apparition, si bien qu’il porte souvent une petite barbe de trois jours qui le vieillit un peu. Ses yeux sont clairs, transperçant, et son regard très marqué par des sourcils fournis.

Les traits de son visage sont fins, lui donnant un air angélique, qui sonne totalement faux quand on le connaît vraiment.

On imagine encore moins sa réelle identité en voyant sa façon de se tenir, et de s’habiller. Toujours propre sur lui (hormis la légère barbe naissante), Shane s’habille d’une façon relativement distingué, pour un simple dealer. Des vêtements hors de prix –merci papa et maman- souvent une chemise sur le dos, et des pantalons classes, variant les couleurs et les teintes.

Franchement, presque rien à redire. Hormis les jours « sans », où il se contente de baggys, de grosses chaussures, et d’une casquette sur la tête. À l’envers, la casquette, ça va de soit.




Les gens changent. Imaginez que vous retournez dans le temps, dans les dix ans en arrière. Vous vous trouvez sur le palier du 604 Lafayette Street à Jonesboro, Arkansas. Face à vous, deux adultes de type caucasien. Un homme, une femme. Imaginez que vous leurs parlez de leurs enfants. Deux fils. Ceux-ci vous diraient qu’à défaut d’avoir un garçon discipliné en guise d’aîné, c’est bel et bien le cas avec le petit dernier. Shane. Comme quoi, les gens changent.

Parce que Shane et la discipline, c’est de l’histoire ancienne depuis longtemps. Autrefois un petit garçon sage, brillant à l’école, et respectant l’autorité, Shane est devenu avec le temps un véritable « antisystème », contrairement à son aîné qui s’est assagit. Oh, évidemment, il sait le cacher quand il le faut. Il n’est pas stupide, loin de là. Au contraire, il est tellement malin parfois, que ça en deviendrait presque de la sournoiserie. Son héritage de « parfait élève » lui a apprit une chose : toujours réfléchir avant d’agir, et surtout ne pas prendre de risques inconsidérés. Quand on respecte ces deux conditions, Shane estime que l’on peut obtenir ce que l’on veut. Et c’est exactement ce qu’il fait. Il n’a pas de scrupules à duper les gens, si c’est dans son propre intérêt. Appelez-ça de l’égoïsme, si ça vous chante, il s’en fiche. Pire, il vous emmerde.

Bien sûr, ses techniques ne sont pas infaillibles. Lui non plus ne l’est pas. Il lui arrive que son impulsivité, l’un de ses pires défauts, gâche tout ses plans. C’est qu’il s’emporte vite … et bonne chance pour le ramener « sur Terre » une fois que vous l’avez mis en colère !

Il montre rarement ses sentiments, mais lorsqu’il le fait, il ne fait pas semblant. Quand il aime, il ne compte pas. Pareil quand il n’aime pas. Jusqu’au-boutiste, lorsqu’il s’engage dans quelque chose, il va au bout des choses. Sinon, mieux vaut ne rien faire. Le plus dur avec lui, c’est de pouvoir se faire pardonner. Rancunier comme ce ne devrait pas être permit, il est capable de ne pas vous adresser la parole pendant des mois s’il vous en veut, que vous soyez des amis proches, ou même de sa famille. Et pour ne rien arranger, Shane est incroyablement têtu.

Mais il n’a pas que des mauvais côtés. Si vous rentrez dans ses critères, et qu’il se trouve qu’il vous aime bien, alors il se montrera très amical, loyal, et souvent même blagueur. Avec les gonzesses, il s’en tire plutôt bien. Ça fait un moment qu’il n’a plus assez de doigts pour énumérer ses conquêtes, et de toute façon, il n’y accorde pas vraiment d’importance. Pour lui, c’est comme l’apparence, c’est secondaire. Il n’est pas du genre à tenir un palmarès de toutes les chaudières qu’il a envoyé valdinguer. D’ailleurs, il en a déjà oublié pas mal.

Néanmoins, il reste un coureur de jupons. Il n’a encore jamais rencontré une fille « digne de ce nom », et ne la cherche pas. Pour l’instant, il préfère s’amuser : baiser jusqu’au petit matin, se retourner le crâne à coup de méthamphétamine et de vodka, et profiter de la vie.



Tout avait si bien commencé. Une jeune étudiante en Sciences, douée, qui rencontre un jeune homme beau, brillant, et surtout bourré d’ambition. L’avenir leurs tendait les bras. Ca, c’est avant.

William et Paula White se marièrent un jour pluvieux de l’été 1991. Mariage pluvieux, mariage heureux, comme on dit. Droits dans leurs vies, ils souhaitaient passer étapes après étapes le parfait cheminement des gentils et respectables occidentaux. Dans l’ordre, les études, le mariage, le crédit de la maison puis enfin les enfants. Ils passèrent toutes ces étapes à la perfection. William monta avec succès sa boîte de management tandis que Paula décrocha son diplôme en chimie moléculaire puis un job dans un laboratoire renommé. Puis vinrent leurs enfants : Jamie en 1992 et Shane en 1995. Tout allait comme sur des roulettes.

Très tôt, Shane se montra le plus renfermé des deux. Mais aussi le plus discipliné. Il riait peu étant enfant, et ne se montrait pas forcément affectif avec les membres de sa famille. Ses parents l’ont conduit plus d’une fois devant des psychologues, ou autres spécialistes, mais rien à faire : ce garçon était tout à fait normal. Certes, il semblait qu’il intériorisait beaucoup, mais rien d’alarmant. Il suffisait d’attendre le bon moment pour lui de s’ouvrir complètement, de hurler, de chanter, de pleurer et de rire. Ils se rassuraient néanmoins en voyant la réussite scolaire de leur petit dernier, et la discipline qui le caractérisait. À vrai dire, ça leurs changeait agréablement de Jamie, le plus grand des deux frères, qui se répandait en bêtises les plus diverses, en école buissonnière et pétages de plomb chroniques.

Puis, un jour de novembre 2010, ce jour vint. Mais contrairement à ce qu’on aurait pu imaginer, ce jour-là ne fut pas le bienvenu : il fut celui de la nouvelle du cancer de William. Celle-ci frappa Shane de plein fouet : pour la première fois de sa vie, quelque chose allait de travers. Comme le premier accroc d’une première tentative pleine de succès. Pour la toute première fois, Shane avait peur. La mort, qui l’avait jusque là épargné, le menaçait doucement. Elle le menaçait de lui prendre son père. Rien n’allait plus à la maison, entre les crises de larmes, les disputes, et les factures hors de prix, alors Shane changea du tout au tout. Traduisez-y comme vous le voudrez, mais c’est un fait : Shane White n’a plus jamais été le même depuis ce jour-là. Dans une période aussi dure, personne ne l’a remarqué immédiatement ; ça a commencé avec la chute vertigineuse de ses résultats scolaires, et l’insolence qu’il montrait envers les adultes.

Une semaine plus tard, il fumait les fins de pétards à son frère quand celui-ci était absent. Il séchait les cours – le pire étant que c’était pour ne rien faire- et c’était comme si il avait toujours été ainsi. Imperturbable. Incorrigible. C’était peut-être tout le sale caractère qu’il avait enfouit jusque là qui ressortait ; quoi qu’il en soit, on pouvait d’avantage le qualifier de « petit merdeux » que d’autre chose. Sa chambre toujours parfaitement rangée devint un bordel mouvant, fermée à toute autre personne que lui évidemment.

Ce n’était pas sans conséquences, mais il s’en fichait. On pouvait lui faire redoubler autant de classe qu’on voulait, l’enfermer dans sa chambre aussi longtemps qu’il le fallait, ça ne changeait rien. Il quitta l’école.

Ses parents ne l’acceptaient chez eux qu’à une seule condition : qu’il trouve un travail, et ne passe pas ses journées à glander sur le dos. Peu propice aux négociations, il accepta néanmoins de se contraindre à cette unique condition, et dégota un petit boulot dans un snack de centre-ville qui consistait à … livrer des pizzas, et autres hamburgers – qui étaient dégueulasses, soit dit-en passant. C’est à ce moment-là qu’il fit une découverte cruciale, en la personne de son frère aîné, qui se révéla être dealer de drogue, en dehors des cours qu’il suivait toujours. Dès lors, Shane ne retourna plus jamais travailler dans ce vieux snack.

Suivant les traces de son frère, il apprit les ficelles de son job illégal, et logiquement, sa consommation personnelle de drogue connut une croissance exponentielle. Il n’eut aucun mal à dissimuler ce changement de boulot face à ses parents, qui s’imaginaient encore leurs fils livrer des pizzas.

Jamie quitta le domicile familial pour une université à Miami, un an plus tard. Shane continua son business avec succès, jusqu’au jour où il se rendit dans le mauvais quartier de la ville, pour un simple morceau de shit qu’il devait vendre. La transaction vira au vinaigre, et il finit la nuit en cellule, au poste de police. Heureusement, Jamie se trouvait en ville ce jour-là, et grâce à lui, les deux frères purent rentrer chez eux le lendemain. Sans surprise, l’accueil des parents fut pire que mitigé. Après avoir menacé Shane de le mettre à la rue ou de l’envoyer en maison de correction, ils décidèrent un compromis. Ils décidèrent de ne pas le virer, ni de le dénoncer à la police, à condition qu’il reprenne ses études. Avec le soutien de Jamie, Shane accepta.

Le rejoignant à Wynwood High School, Miami.

Prénom/Pseudo : Dieu. (hallelujah) Âge : 20 ans. Où as-tu connu le forum ? : chez ta mère Une remarque particulière? : le premier qui me dit "j'étais sûr que tu finirais pas revenir" ou bien "t'es revenu alors que t'as dis que tu partais définitivement", et bah je lui défèque dessus..