The Modern Myth [FINI]

Id Card ÂGE : 20 ans. DATE DE NAISSANCE : 21 décembre 1993. LIEU DE NAISSANCE : Nouvelle Orléans, Louisiane. CLASSE: L2 Commerce . 3 CONFRERIES AU CHOIX PS, Lambda ou RK. RICHE OU BOURSE D'ETUDE : Nouveau Riche. AVATAR: Jensen Sexy Ackles. SCÉNARIO OU PI ? PI.

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→ Jensen Ackles [color=red]ϟ[/color] Jack H. Kent

Jack est un jeune homme de vingt ans en pleine forme. Sportive, il possède une musculature naturelle et agréable. Ses épaules larges le font gagner en charisme et son visage très expressif lui permet d'être soit accepter, soit rejeter. Un sourire tantôt séducteur, tantôt méprisant, il n'y aura que la franchise de ses yeux verts pour vous guider dans son état de penser. Il est certes plus petit que ses deux frères, mais ne les prenez pas en exemple, car Jack fait bel et bien 1m85. N'ayant jamais quitter le sud des Etats-Unis, il n'est ni trop pâle, ni trop bronzé, même si sa peau halé se fonce dès qu'un rayon de soleil se pointe. Et paradoxalement, ses cheveux, coupé courts et châtains, s'éclaircissent, comme un surfeur australien, qu'il n'est pas. Ce n'est pas un très grand manuel, mais quelques années passé dans la ferme de ses grands parents à suffit à lui donner des mains grands et bourrus. Il est loin d'avoir des doigts de maçon, mais ce n'est pas un homme délicat, loin de là. C'est un idiot loyale, qui a eu la débilité de prouver sa loyauté en se tatouant le même symbole que ses anciens camarades de football. N'allez pas lui demander à quoi il pensait, il était bien trop ivre pour utiliser ses neurones.
Question vestimentaires, il est clair que Jack tape dans le pif. Sans être un sac poubelle, il a ses préférences, jeans, chemises, t-shirts, sweat. Les vêtements trop formel, il n'en a porté qu'à l'enterrement de sa mère et aux mémoriaux des morts de Katrina.
Toujours fier, toujours droit, il ne se voûte jamais, il ne baisse jamais la tête. On peut clairement comprendre qu'il complexe très peu sur son physique, même s'il n'est pas une gravure de mode, il ne s'efface pas, ne se réduit pas, il marche d'une allure assuré et ne regarde jamais autour de lui comme quelqu'un qui se soucierait du regard de l'autre.
Bourré d'expression et de mimique, ses tics sont nombreux, haussement d'épaule aux curages de nez, il n'est pas nécessairement l'homme le plus distingué. Il se cure les dents avec ses ongles, quasiment tout les jours, provocant une réaction violente, la plupart du temps, chez les gens qui ne supporte pas les bruits de bouche. Faisant une fixette sur ses dents depuis qu'il a vu le vieux clochard de son quartier sourire, il se les brosse bien trois fois par jour, un nécessaire toujours habilement emballé dans son sac, lui permet d'avoir ce sourire colgate dont il abuse pour son plus grand plaisir.



D'apparence j'ai toujours paru aux yeux des inconnus, superficiel, arrogant, méprisant. J'ai juste la fâcheuse tendance à n'avoir rien à foutre de leur bien être et de leur jugement. Je ne suis pas pour autant un salop. J'ai mes défauts et mes qualités, je suis peut-être borné, compétitif , impulsif et surprotecteur, je ne suis pas moins généreux, drôle et sociable.
Si je parle peu de moi, ce n'est pas un manque de confiance de ma part, j'aime à croire qu'il s'agit d'humilité et de pudeur. Je regrette de n'avoir pas été héroïque par le passé, je compense aujourd'hui en veillant sur mon frère et ma sœur, comme un père avec un fusil chargé sur l'épaule.
Je suis fan de Western et de film d'horreur, je peux passer des heures à regarder les vieux films comme les récents, m'enfiler des kilo de popcorns et passer l'heure d'après à courir. J'aime le sport, sans être un grand athlète, mon ancien coach m'a donner les bonnes habitudes, jogging tout les matins avant d'aller en classe, pour entretenir mon cardio disait-il.
J'aime plaire aux dames, c'est évident, j'aime être flatté et je ne repousse jamais un jolie sourire. J'aime les femmes mais je les respectes. Sans être un briseur de cœur, je n'ai jamais mis les pieds dans de longue et profonde relation. Jaloux, possessif, j'ai vite fait d'étouffer celle qui m'accompagne et paradoxalement je les laisse facilement me larguer. Ma sœur m'accuse de délibérément saboter mes relations, et délibérément, j'ignore ses conseils de gosses.
Vous ne l'entendrez qu'une fois, mais actuellement je n'ai absolument pas fait le deuil de ma mère. Si j'essaye d'avancer c'est pour honorer sa mémoire et donner l'exemple à Ethan et Hayley.
Quand à cette histoire de nouveau riche, je le prends avec beaucoup de méfiance. Trop de bonheur n'a jamais été bon pour la famille, à chaque fois qu'on se croit à l'abri, la merde nous tombe dessus.
Et comme vous aurez pu le remarquer, je porte ma famille, à une place très spéciale dans mon cœur. Si je ne suis pas encore tombé follement amoureux, j'ai pour obsession de garder sain et sauf leur bonheur intact. Seth est l’aîné, mais c'est moi qui suit resté à la maison pour assumer son rôle. J'ai ma propre vision de la sécurité de ceux que j'aime.
Je pratique un peu de boxe pour évacuer le stress et me dépenser, j'aime le foot américain et le basket. J'aimais évidemment ma place au sein de l'équipe. Communicatif, j'ai les jeux de groupe, je suis solidaire et loyal. Je n'ai pas peur du ridicule et je ris volontiers de moi-même si cela peut faire rire.




Dans la salle d'attente, Jack se ronge les ongles et les peaux mortes autours, attendant patiemment Hayley. Que pouvait-elle bien avoir raconté, est-elle réaliste ou non ? Risque-t-elle de gaffer et puis que savait-elle au final. La porte s'ouvre enfin et sa soeur déboule dans la pièce, un large sourire collé sur le visage. Jack fronce les yeux, perplexe, elle n'a pas l'air si dévasté. Pourtant, il était persuadé qu'elle ne supporterait pas une rétrospective de son passé. L'homme en costume vient le chercher et lui demande de le suivre. D'un air qui se voulait décontracté il pénètre dans la pièce et s'attendait à un divan et un fauteuil en arrière. Mais non. Deux chaises qui se font face, un brun stressant. Il retire son cuir et vient s'installer. Frottant ses jambes une fois assis, ne sachant pas quoi faire de ses mains.

-Bonjour Jack. Comment te sens-tu ?

-Euh, bien, bien. Il hausse les épaules. Comme un mec qui sait pas ce qu'il fait là pour être franc.

L'homme patient, calme et d'un aura très douce, sourit et joints ses mains à la manière des plus grands philosophe en plein réflexion.

-Ne t'en fais pas je ne suis pas là pour t'analyser, si j'ai demandé à ta sœur et toi de venir me parler, c'est pour mieux comprendre l'environnement de ton frère et l'aider dans sa psychanalyse. Comme il semble que vous soyez les deux constantes de son univers. D'ailleurs je te remercie d'avoir répondu présent, sachant que vous n'étiez pas obligé.

Jack hoche la tête comme un con, ne comprenant pas vraiment où ça le mènerait, mais pourquoi pas. Et puis c'était pour Ethan, il n'allait pas lui tourner le dos alors qu'il savait bien qu'il en avait besoin de ce suivi psychologique.

-Bon... par où je commence.

-Décris moi ton histoire, ton parcours, parle moi de ton point de vue et soit libre de donner les détails que tu veux.

Jack le regarde d'un air vraiment dubitatif. Les psy c'était pas son truc et parlé de lui, encore moins. C'était angoissant et pas naturel. Si ça n'était pas pour Ethan, il aurait même pensé résumé au mieux possible pour ne pas qu'on essaye de le juger ou de savoir ce qu'il pense. Il prend une longue inspiration et redresse son dos pour se lancer.

-Bien. Je suis né en Louisiane, à la Nouvelle-Orléans. J'ai grandi dans les quartiers pauvres. J'ai un frère ainé Seth. Puis vient les deux derniers, Ethan et Hayley. On est nombreux, mais on a un peu vécu les uns sur les autres quand on était enfant. Hayley était la seule à avoir sa propre chambre, enfin si on considère que le salon était une chambre... On vivait avec ce qu'on pouvait, on économisait sur tout et n'importe quoi. Même le bus pour aller à l'école, on marchait trois kilomètres pour y aller, et en groupe de préférence. J'ai toujours été le plus endurant, donc il m'arrivait de porter Hayley sur mon dos le soir en rentrant, parce qu'elle était trop fatigué. A son âge on pouvait comprendre. Honnêtement, à cette époque, la vie était un éternel recommencement et me demandez pas ce que faisait mes parents pour vivre, je crois que j'ai toujours cherché à l'ignorer.

Il se gratte la joue à la recherche de souvenir utile. Il sait qu'il devrait en parler mais ça ne veut pas sortir de sa bouche.

-Maman travaillait dure, ça c'est clair. Elle avait un tempérament très explosif et on pouvait être assez fatiguant, surtout trois garçons ! Ethan, on a toujours cru qu'il était hyperactif, toujours à désobéir, à courir de partout, à partir en sucette. Il a pris quelques belles corrections.

Les souvenirs lui revient et il grimace et décide d'accélérer ce passage.

-Le quotidien nous a vite échappé au final. Comme vous le savez, on est des survivants de Katrina. Notre maison était si fragile qu'elle s'est faite souffler des les premiers vents. Au début on est resté groupé et on cherchait des lieux en hauteur. Des voitures, puis des toits et plus ça allait, plus on menaçait de se faire emporter par les eaux. On a été séparé, le paternel avec Seth et Ethan. Ma mère avec Hayley et moi. On a pas réussi à s'abrité.

Jack peine de plus en plus à parlé de ce moment, détestant s'en souvenir, s'en voulant encore beaucoup.

-J'étais encore jeune à l'époque, j'ai du faire un choix. Ma sœur ou ma mère. Pas besoin de vous faire un schéma pour savoir ce que j'ai pris comme priorité. Je crois qu'on est chanceux car c'est à peine si Hayley s'en souvient. Après ça, j'ai réussi à nous abrité le temps qu'on nous secours. D'abord par d'autre habitant, puis ensuite par les militaires.

Il frotte sa nuque longuement, putain, pourquoi il en parlait, il sait qu'il le doit car ça fait partie de leur traumatisme familiale, mais ce n'est pas comme si Ethan était là pour voir ce qu'il s'est passé.

-Mon père est resté après le déluge pour essayer de reconstruire la ville et trouver un lieu ou vivre. Mais bon, je crois juste qu'il avait plus la force de nous élever tout les quatre. Seth était déjà presque adultes, et nous envoyé chez nos grands-parents lui a paru la meilleure idée possible. Avec du recule, je trouve que c'était pour le mieux. On a eu un foyer stable et même un meilleur toit sur la tête. Bâton-Rouge était une chouette ville, peut-être plus chiante que la Nouvelle-Orléans, mais on s'y est plus. On a passé 4 ou 5 ans, je ne sais plus. J'étais plutôt populaire dans mon lycée. Bon faut dire qu'être dans l'équipe de foot du lycée, ça aidait beaucoup. Ethan était plus en retrait et son attitude un peu chelou, lui attirait pas mal d'ennui avec les autres. J'ai du intervenir plus d'une fois. Entre temps, mon frère Seth à rejoins l'armée. Seth est un garçon très mature, mais beaucoup trop impulsif et violent. Je ne suis pas sûre que l'armée était une bonne idée. Je veux dire, il n'y a qu'à voir ce que l'Irak lui a fait. Il lui a fallu une année complète sous traitement pour effacé un deuxième traumatisme. Il doit avoir des tendances maso si vous voulez mon avis. Parce que ce con, il y est retourné. Qui sait quand ils vont frapper à la porte en tenue de cérémonie pour nous tendre un drapeau plié. Enfin bref, Hayley allait rentré en Freshman quand notre grand père a fait une crise cardiaque. Je vous dis pas la peur qu'on a eu. Nos grands parents, ont vraiment pris une importance énorme dans nos vies. Car elles étaient largement plus belles en leurs compagnies. Faut dire qu'ils étaient beaucoup trop vieux à l'époque pour élever 4 enfants puis ensuite 3 adolescents. Il a survécu, mais il était plus en état, on pouvait plus resté. Et puis à la base, on était pas censé rester aussi longtemps dans leur ferme. Ils l'ont vendu et avec l'argent et les économies de leurs vies, il se sont pris une petite maison en retrait de la ville. Mais pour nous, il fallait qu'on retourne à la Nouvelle-Orléans.

Jack marque une pause et regarde le psy qui n'en avait pas décoché une. "Comment je m'en sors jusqu'ici ?"

-Très bien ne t'en fais pas, il n'y a pas de mauvais façon ou de bonne façon de raconter ton histoire.

-Et ma sœur alors, elle vous a raconté quoi ?

Il sourit, toujours très calme et tendre.

-Je ne peux pas te dire ce qu'elle m'a dévoilé, c'est la loi...

-...Du secret professionnels blablabla, oui je m'en doutais.

Il lève les yeux au ciel, il aurait aimé au moins avoir un indice. Cela dit, le docteur continue de sourire, d'un calme imperturbable. Faisant penser à Jack que derrière les plus pondéré des hommes peuvent se cacher le plus cruel des sociopathes. Enfin, c'était surtout son abus de film d'horreur comme la saga des Hannibal qui lui donnait de telles pensées. "Continuez je vous en prie." Le jeune homme passe sa main sur sa mâchoire, sentant sous ses doigts, sa barbe naissante, dru et râpant.

- Euh... Oui donc, on a dû retourné chez notre vieux. Franchement on peut pas dire qu'il s'est arraché la tête pour trouver un foyer. On était entassé dans un appart encore plus petit que notre maison et encore plus éloigné du centre ville qu'avant. J'ai pu terminer ma sénior malgré tout et j'ai passé ma graduation sans problème. Seth m'a aidé à entrer à l'université car on était d'accord sur un point lui et moi. C'était pas notre père qui allait nous aider pour notre avenir. Son salaire de militaire m'a permis d'entrée à la fac de commerce de Louisiane et je me suis dis que si je complète mon cursus et trouve un bon boulot, je pourrais à mon tour donner l'opportunité à Ethan et Hayley de trouver leurs voies et non pas trainer dans les supermarchés en tant que caissière ou serveur dans un bar miteux. Mon vieux passait plus d'une journée dans les bars et les paris dans les hippodromes. Sérieux, il flambait la tune, pire qu'un alcoolique. J'aurais encore préféré qu'il boive, ça nous aurait évité quelques ennuis. Mais on sait pas comment, cet idiot à véritablement gagné. Il a gagné au loto cet enfoiré !

Jack sourit d'un air ironique, jamais il n'aurait cru ça possible. Il s'était habitué à ce que le destin soit une pute avec lui. Et il avait pris l'habitude de lui rire au nez et se montrer plutôt agréable et heureux de ce qu'il avait.

-La suite vous la connaissez. Je crois qu'il a fuit la Nouvelle-Orléans parce qu'il s'était fâché avec beaucoup de monde. Il nous entraine avec lui dans cette ville, et presque en fin d'année. En vrai, je serais resté en Louisiane si ça n'avait pas été pour veiller sur Hayley et Ethan qui eux sont encore au lycée. Mon père vient de toucher le pactole, il a beau promettre qu'il mettrait de côté pour leurs études, il risquerait de brûler l'argent par les deux bouts.

-Donc c'est comme ça que tu te vois ?

-Que je me vois ? De quoi vous parlez ?

-Un gardien, un protecteur de vos cadets... Visiblement il te tient à cœur de les préserver. Je me trompes ?

Il hausse les épaules en levant les yeux au ciel. Comme toujours, il détestait être catalogué ou analysé. Il se lève.

-Bon maintenant qu'on a fini, je peux partir ? Je dois encore remplir mes papiers de transfert pour Wynwood.

-Je t'en prie, je te raccompagne jusqu'à la porte...

Prénom/Pseudo : Lula. Âge : 25 -_-. Où as-tu connu le forum ? : Kenny. Une remarque particulière? : J'aime les licornes !