Révélation- Feat Mikah Low, Soraya Munos, Mike R. Harper

« Oh oui je la connais. Je l'ai rencontré dès son premier jour au lycée et elle n'étais pas très bien alors je suis allé la consolé un peu. Tu vois, elle aussi elle est un peu comme ma protégée, puis je lui appris un peu la break aussi. Elle super gentille et j'essaye aussi de l'aider à s'amuser un peu dans la vie car j'ai l'impression qu'elle a vraiment vécu des moments difficile. Si si je connais Li, ben souviens toi, elle était avec moi au bal de Noel quand tu es venu me retrouver après m'avoir gagné ! On connaît du monde en commun dis donc, je connais Alex, je connais Li et Louis...! Louis je ne vois pas du tout qui c'est. »
Je fis un sourire en coin. Il avait raison, Li il la connaissait puisque j'étais allé voir Li au bal pour la saluer et je l'avais vu.
Alex était donc sa protégée. C'était de plus en plus « drôle » la vie à WHS.
« Wow ! Ta protégée, elle en a de la chance ! Si tu veux des conseils pour dire des phrases d'auto défense si on s'en prend à elle, fait moi signe. » Je lui fis un clin d’œil. En fait, moi, je réglais plutôt tout avec mes poings, mais il m'arriver de lancer des piques....pas très piquantes.

Lorsque j'affirmais que j'étais un Warrior, Mikah m'approuva mais me demanda de bien vouloir ne pas utiliser mes poings pour régler les conflits. C'est comme ça que mon père adoptif m'avait appris depuis mes 5 ans et c'est comme ça que je fonctionnait. Mikah ou plutôt Ghandi Mikah devra s'habituer. A moins que je ne change pour lui. Car, j'ai juré d'arrêter d'être un drogué et un fumeur pour lui.
Ghanmi ou Mikdi, serait un bon surnom pour Mimi, mais vaut mieux pas, je pense qu'il serait vexé.

Lorsque nous nous perdîmes dans les marais, je fis la remarque à Mikah, qui m'approuva avec une certaine incertitude.

Après avoir tenté de retrouver notre chemin avec le GPS, je dis un gros mot, furieux. A cela Mikah me demanda de me calmer : « Calme toi enfin Ty, si ça se trouve, on est pas perdu. ». Comment fait-il pour me supporter ?
Mikah toujours Optimiste.
« Désolé mon Mikah, je traîne la poisse partout avec moi ! »
« Dis pas ça voyons... », me rassura le jeune-homme blond.
Il avait tors. J'ai la poisse depuis mes deux ans. Je suis Ty-Ty le Malchanceux.

Vînt la pause, le baiser et la réflexion. Soudain, je retrouvais un repère que j'avais remarqué, tant il m'avait laissé stupéfait : le fameux rocher avec un espèce de trou dedans en forme de rectangle où l'herbe avait poussé.
J'en parlais à Mikah, mais celui-ci devînt pessimiste : « Un rocher...? Mais il y en a plein des rochers ici ! Et comment le trouver si on sait déjà pas par où aller ? « , je roulais mes yeux en lui disant: "Fais moi confiance, d'accord?" et remontais en selle, puis nous nous mirent en route. Il semblait que le soleil allait se coucher et qu'il était presque 19 heures d'après la position du soleil. Les Amérindiens m'avaient enseigné l'heure par le soleil.

« Tiens regarde, c'est pas un comme ça par hasard ? », me fit Mikah en désignant un rocher avec le fameux rectangle remplit par les herbes.
Je hochais la tête et avec joie m'écriais : « Si, si c'est ça ! ».
Nous nous dirigeâmes donc vers le chemin.
Le début fut silencieux, mais je me rappelais de la course et je lançais à Mikah : « Le dernier arrivé aux écuries devra faire 10 pompes avant de retourner aux chalets ! ». Je lui tirais la langue et me lançais au grand galop avec Pepper-Storm.
C'était nickel ! C'était la liberté !

« Le dernier arrivé aux écuries devra faire 10 pompes avant de retourner aux chalets ! »

Mikah fit la tête de quelqu'un de malheureux, pour rire bien sûr.
J'avais lancé le défi comme ça, au pif pour plaisanter. Si il ne voulais pas, il pouvait ne pas le faire.
Je lui tirais la langue et il me donna un petit coup à l'épaule.
Je m'élançais au grand galop une fois que le départ fût annoncé, laissant loin derrière moi le pauvre Mikah. L'équitation était vraiment super et j'adorais le galop. En galopant, alors que je me sentais libre tel un Sioux, je regardais la nature, appréciant la faune et la flore qui nous entouraient.
Je voudrais tant rester plus ici. Mais, hélas, on était déjà le 3ième jour et demain on partait déjà.

Et puis Mikah et moi n'allions pas tarder à rentrer aux chalets. Aïe Caramba ! Me voilà fait comme un rat.

J’aperçus au loin les écuries, ce qui me rassura sur la route que nous avions prise.
J'arrivais donc en grand gagnant aux écuries et je terminais ma course au trot. Je félicitais ensuite mon fidèle compagnon en lui caressant l'encolure, puis je descendis du cheval.

L'Australien arriva bien après puis descendit à son tour de sa monture albinos. Arabis, était son nom.
Je pris les rênes, tandis qu'en passant près de moi, Mikah me dit : « T'es vraiment trop fort, c'était perdu d'avance pour moi ! ». Il me fit un clin d'oeil, tandis que je lui faisais un sourire. Il disparu dans le boxe d'Arabis.
J'emmenais ma monture dans le sien, puis le débarrassais de la selle, des étriers et des rênes. Enfin libre, il s'ébroua.
« Tu es content, hein ? », lui fis-je en attrapant sa brosse.
Le cheval remua la tête ce qui me fit rire un instant.
« Tu as eu peur toi aussi, pas vrai ? »
Je parlais du serpent et de notre perdition dans les marais, évidemment. Pour toute réponse, l'équidé me poussa avec sa tête avant de hénir.

J'éclatais de rire puis me mis à le brosser pour lui oter la poussière qui le couvrait.
Ensuite je lui caressais le front puis descendit jusqu'à ses naseaux et je lui murmurais : « Tu va me manquer Pepper-Storm tu sais. Tu es un bon cheval. J'espère te revoir un de ces jours si jamais je reviens aux Everglades. »
L'animal me souffla de l'air chaud de ses naseaux sur le cou. Je fis un sourire puis emportais le matériel à la sellerie. Ensuite, je revins voir Pepper pour le caresser une dernière fois et je rejoignis lentement Mikah, ne voulant pas aller aux chalets.
J'avais peur, c'était clair.
Je sentais que j'allais une fois de plus passer un sale quart d'heure.

«On y va ? Ou tu préfère faire tes 10 pompes... ? »
Je le regardais un instant puis éclatais de rire. « T'inquiète, je plaisante! T'es pas obligé ! ».
Je lui pris la main et me tournais face à lui.
Un soupir s'échappa de mes lèvres et j'humectais celles-ci avant de dire : « Il faut pas qu'on se défile. On doit êtres forts. On doit leur montrer qu'on est pas des femmelettes et qu'on a pas peur d'eux. »
Mes mots étaient plus pour me rassurer en réalité. Mikah avait l'habitude. Pas moi.

J'enlaçais mon Mikah un instant puis l'emmenais dans les fourrés. Je m'approchais de lui et l'embrassais une dernière fois avec fougue et passion, le plus longtemps possible, sans oublier de lui caresser les cheveux et la nuque, savourant chaque secondes, car le temps avec lui était court. L'après-midi était déjà passée et notre rendez-vous fini. Je plongeais ma tête dans son cou et l'embrassais sur son signe.
Après un soupir qui en disait long, je lui murmurais en lui tenant les mains : « Il est temps de se quitter. Tu va me manquer. Merci pour le collier et merci d'avoir accepté la ballade. C'était cool. Je t'aime Mikah. ».
Je me jetais à son cou pour un câlin puis je l'embrassais furtivement, avant de lui ébouriffer les cheveux.
« Bonne nuit, fais attention à toi, courage et...on se SMS ».
On se SMS n'est pas très Français. Mais bon, tant pis.
«  Allons-y, rentrons. »

A contre-coeur nous (enfin surtout moi)marchâmes côte à côte sur la route qui menait aux chalets.
Mon cœur était gros, j'étais triste. Le chemin du retour se fit dans un silence absolu.
Une fois que les chalets furent à portée de vue, je m'arrêtais puis pris de nouveau Mikah dans mes bras en le serrant très fort. Je l'embrassais sur la joue, puis nous continuâmes notre marche pénible.

Une fois près des chalets , je saluais Mikah de la main puis, je le regardais rentrer dans son chalet. Une fois qu'il eut fermé la porte, je fis une mini promenade avant de m'arrêter devant le chalet des Violet.
J'avais un mauvais pressentiment.
Je pris une grande inspiration puis ouvris la porte.
A l'intérieur il y avait Samuel, Soraya et Mike.
Soso demanda de mes nouvelles. Je lui avouais que j'avais eu la peur de ma vie avec un serpent, mais Mike ne me crus pas. Je m'asseyais avec eux, puis, je me rappelais des paroles des deux acolytes, alors je sortis du chalet, pleurais un bon coup, me calmais puis retournais à l'intérieur.
Quelques minutes plus tard, je montais à l'étage afin de m'endormir, repensant un peu à cette journée merveilleuse avant de fermer les yeux.

Oui Rp terminé.
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