Wynwood University
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 Was it murder ? [Ugo Beriolli]

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MessageSujet: Was it murder ? [Ugo Beriolli]   Was it murder ? [Ugo Beriolli] EmptyMar 1 Avr 2014 - 19:07


*Was it murder ?*

And that's how 1 + 1 makes 3


Lundi 31 mars, Gymnase.

« Aujourd'hui, rien. » Voilà ce qu'il est écrit dans le journal intime de notre cher Louis XVI à la date du 5 mai 1789. De la même façon, Sienna était persuadée qu'en ce Lundi 31 mars, il ne lui arriverait absolument rien d'intéressant. Mis à part qu'il faisait incroyablement beau pour la saison, il n'y avait strictement rien à signaler. S'en était presque ennuyant. Rien n'aurait pu lui faire suspecter la suite des évènements alors qu'elle marchait, les bras chargés de livres, en direction de son casier. Tout ce qui occupait son esprit c'était ce qu'elle pourrait bien faire cet après-midi. Elle n'avait pas cours, elle était libre comme l'air. Absolument aucune obligation. Un sourire flottait sur ses lèvres alors qu'elle s'imaginait entrain d'aller chercher Adam pour partager une glace et un pétard avec lui. Douce insouciance de la jeunesse.

Tenant tous ses livres en équilibre dans le creux de son bras gauche, elle ouvrit son casier de la main droite. Un papier s'en échappa et voleta jusqu'au sol. Ça ne la surprit pas plus que ça. Son casier était dans un bordel monstre depuis à peu prés deux minutes après qu'il lui aie été assigné. Elle fourra rapidement ses affaires dedans et referma très vite la porte en métal pour que tout ne lui retombe pas dessus. Elle laissa échapper un petit rire, se demandant toute fois comment elle ferait la prochaine fois qu'elle devrait l'ouvrir. Il faudrait juste qu'elle se rappelle de ne pas se tenir pile devant à ce moment là, histoire de ne pas être dans l'angle de chute. Quoi qu'il en soit, intriguée, elle se pencha pour ramasser le papier qui venait de se faire la malle. Savait-on jamais que ce soit quelque chose d'important.

Chère Sienna Te voilà inscrite pour le Life Skills. Le nom de ton binôme est Ugo Beriolli. Tu pourras le retrouver dans le gymnase.
Votre but sera de vous occuper d'un bébé pendant un mois, et c'est non négociable. Le travail compte pour la moyenne de l'année. Aucune contestation possible.

Le conseil des profs


Sienna se figea. Elle fixa le papier. Non, elle ne pouvait pas s'occuper d'un bébé. C'était un non catégorique. Elle n'en était pas capable. Putain, elle savait qu'elle n'en était pas capable. Qu'on arrête de la faire chier, elle n'avait pas besoin d'une pseudo leçon de « Life Skills » pour se rendre compte qu'elle n'en était pas capable. Elle n'était pas comme toutes ses cruches qu'on voyait dans « Teen mom » à la télé. Non, elle, elle savait mieux que ça. Elle savait qu'elle était encore beaucoup trop jeune pour ça. Bordel. Elle n'arrivait plus à penser droit, ses pensées s'envolèrent dans tous les sens. Quelque chose lui déchirait les entrailles, quelque chose qu'elle pensait avoir oublié depuis longtemps. Mais ça faisait sens ce qu'elle pensait non ? Qu'elle n'avait pas les épaules pour une si grande responsabilité ? Ne pouvait-on pas contacter le conseil des profs pour leur dire qu'elle décidait d'avorter ? C'était ça la sage décision, non ?!

L'alpha était en pleine crise d'angoisse. Son coeur battait beaucoup trop vite, elle avait mal à la cage thoracique. Elle n'arrivait plus à respirer, elle se sentait oppressée. Tout d'un coup, elle fut prise de nausées. Des papions se livraient une guerre sans merci dans son estomac et ils venaient de découvrir les armes nucléaires. Prise d'un soubresaut, elle courut aux toilettes pour y déverser l'intégralité de ce qu'elle avait mangé dans la journée. Sa tête lui tournait. Après avoir tiré la chasse, elle resta assise sur le sol, tête en arrière, crâne reposant contre le mur. Dans un effort désespéré pour se calmer et faire passer la crise, elle se concentra sur sa respiration. Puis, elle se mit à penser à toutes les choses qui allaient bien dans sa vie. Elle était en couple avec Aaron. Non, mauvais délire, nouveau haut le coeur. Elle se précipita vers la cuvette en porcelaine mais elle n'avait plus rien à vomir et l'envie lui passa. Ok, pas Aaron. Quoi d'autre ? Des choses plus simples. Il faisait beau. Il faisait chaud. Elle était en sécurité. Elle n'avait rien à craindre de personne. Elle était Sienna Cassady. Elle était inébranlable. Elle était forte. Elle avait confiance en elle et en ses actions.

Les minutes s'engrainèrent et, petit à petit, les douleurs thoraciques disparurent. Sa respiration devint de plus en plus régulière, de moins en moins profonde, jusqu'à finalement revenir à la normale. Elle tenta de se persuader qu'elle ne comprenait pas elle-même comment elle avait pu faire une crise d'angoisse. C'était stupide. Le conseil des professeurs voulait simplement leur imposer une leçon de Life Skills. Ce serait drôle, en fait. Oui voilà, elle et un inconnu, ils allaient jouer à la fam... Non, pas ce mot... poupée, et tout se passerait très bien. Dépliant son poing, elle retrouva la feuille complètement froissée et pu relire le nom de son partenaire pour cet exercice : Ugo Beriolli. Elle ne le connaissait pas, même pas de nom. Il devait l'attendre au gymnase.

En se relevant avec la ferme intention de rejoindre « Ugo » au gymnase, elle se demanda combien de temps elle était restée là. Elle sortit son portable de sa poche et regarda l'heure. Merde. Ça faisait près d'une heure qu'elle avait fini les cours. Est-ce qu'il l'avait attendu pendant tout ce temps ? Elle s'en voulu et décida d’accélérer le mouvement pour aller le retrouver. Elle se rinça la bouche. Plusieurs fois. Elle aurait voulu pouvoir se laver les dents. A défaut, elle mâcha un chewing-gum et se mouilla le visage. Se regardant dans le miroir, elle fut heureuse de constater qu'elle avait la même tête que d'habitude. A comprendre par là qu'en sortant des toilettes, les gens qu'elle croiserait ne sauraient pas qu'elle venait de vomir ses tripes des suites d'une crise de panique. Ce qui était plutôt une bonne nouvelle.

Elle trottina jusqu'à l'endroit de rendez-vous. Quelque part, ça l'arrangeait de devoir courir. Autrement, elle se serait laissé le temps de réfléchir et elle aurait déjà fait demi-tour. Une fois arrivée, elle lui lança :

- Je suis vraiment désolée d'être en retard ! J'ai... j'ai été retenue.

Son sourire fut d'abord peu assuré mais finit par s’agrandir et devenir plus vrai alors qu'elle s'approchait du garçon. Il sentait l'argent à des kilomètres, elle avait eu la chance et l'honneur de tomber sur un putain de gosse de riche. Se rendant compte qu'elle était peut-être entrain de se chercher des excuses pour que ça se passe mal, elle pris sur elle et se força à rester avenante. Après tout, elle ne le connaissait pas. Et puis, ils n'avaient pas besoin de devenir les meilleurs amis du monde pour réussir ce test. D'ailleurs en parlant de ça, autant mettre les choses au clair dès le début :

- Bon, je suppose que ce truc te fais chier autant que moi. Tiens, si on l'appelait « Truc » ce gosse ?

Truc c'était bien, ça le remettait à la place qui était la sienne : celle d'objet mécanique inutile. Truc n'était absolument pas un bébé. Truc n'était absolument pas à elle. Truc n'était absolument pas vivant. Faisant passer ce qu'elle venait de dire pour une blague – alors que ça n'en était pas vraiment une – elle continua après un petit rire :

- Haha, je déconne. Bref, je disais : ça nous fait tous les deux chier mais si on se serre les coudes ça va aller. Déjà, pour la garde, un week-end sur deux chacun ça me paraît bien non ?

Elle sourit, tâchant de croire à ce qu'elle disait. C'est ce moment là que le « bébé » choisit pour pleurer. Sienna écarquilla les yeux et fut à nouveau figée comme une décérébrée. Est-ce que le bébé avait entendu au son de sa voix qu'elle n'était pas contente d'être là ? Ça l'avait blessé ? Mais non voyons ce truc n'était pas vivant ! L'angoisse recommença à affluer en elle, menaçant de l'engloutir à nouveau. Il fallait qu'elle sorte d'ici. Tout de suite.

- Ecoute, ça va vraiment pas être possible. Je... Je peux pas faire ça. Tu vas te débrouiller sans moi, Ok ?!

Sans attendre de réponse, elle fit demi tour et s'en alla en courant. Elle ne réfléchissait pas à la conséquence de ses actes. Qu'elle puisse rater son année à cause de ça ne lui effleura même pas l'esprit. Tout ce dont elle était consciente c'était qu'elle ne pouvait pas rester là. Tout ça, ça la remuait beaucoup trop. Ça la remettait en question. Elle détestait se remettre en question. Elle savait qu'elle avait fait le bon choix. Pourquoi avait-elle si mal au ventre alors ?



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MessageSujet: Re: Was it murder ? [Ugo Beriolli]   Was it murder ? [Ugo Beriolli] EmptyMer 2 Avr 2014 - 3:09




C'était quelque chose de plutôt déroutant ce qu'avait vécu Ugo, beaucoup de chose c'était bousculer en peut de tant a sa porte ou plutôt dans sa tête. Il était plutôt troubler par toutes ces choses anormal pour lui, il avait fait des rencontres, bonne et mauvaises, il suivait ces études du mieux qu'il le pouvait et avait été recruté par les Pi Sigma, une confrérie de jeune mâle dragueur et bien soudés. Une vrai famille en quelque sorte. Même si généralement il ne faisait que les croisés dans les couloirs, tous étaient bien reconnaissable. Généralement bien habillés, nikel sur eux même et toujours a l’affût d'une belle jeune fille pour lui faire la cour et pourquoi pas arriver a la mettre dans leurs lit. Les Pi sigma n'étaient pas reconnus pour leurs fidélités, ça non. Pour faire simple ce sont les dragueurs de Wynwood, les indomptables, ceux qui auront tout le monde a leur pied un jour. Mais bien entendu Ugo avait encore tout a prouvé chez eux, il était célibataire, il n'avait depuis son entrer a Wynwood ,ne serait-ce qu'embrasser ou effleurer la main d'une fille de Miami. C'était pour dire le retard qu'il y avait entre lui et la cœur de la confrérie un gouffre aussi long a franchir qu'une route pour un unijambiste.

C'était un jour de Mars comme les autre, le milieu de l'année scolaire était bien présente et les tensions de plusieurs étudiants se faisaient bien sentir. Ugo lui restait plutôt serein, il était sur de ces facultés mental, c'était un malin, un curieux de tout, chaque chose qu'il entendait était généralement placer dans une case. Un peu comme un surdoué sauf qu'il n'en était pas du tout un. Loin de la même, il avait les même difficultés que la plupart des gens mais faisait de son mieux pour les dissimuler ou en faire une force. L'être humain est si faible aussi bien physiquement que mentalement que baisser les bras veut dire mourir surtout dans notre société actuelle. Les gens sont formalisés par toute sorte de chose a commencer par la télévision, des émissions toute plus débiles les unes que les autres. C'est une course a qui sera le plus débile et a qui aura envoyer le plus de sms au 81212 pour sauver Robert 42 ans et routier de sortir d'une maison. Rien de plus rien de moins.

Ugo traînait plus ou moins dans les couloirs depuis une demi heure, il n'avait aucun cours et aucune envie de rentrer dans sa chambre non plus. C’était en quelque sorte une promenade sans but aucun, la bibliothèque était barbante, dehors personne ne faisait rien sans compter que certains bâtiment avait été réquisitionner pour plus ou moins on en savait rien, encore une surprise de notre bon vieux roi le proviseur. C'était notre patron a nous tous mais il se faisait toujours rare dans les couloirs, il était souvent bien trop occupé par les cours qu'il donnait ou par des tonnes de paperasse a son bureau. Le désert de Miami en quelque sorte. Ugo en avait plutôt marre, il décida donc de se rendre a son casier pour prendre le premier livre a porter et s'endormir a moitié en lisant des choses extrêmement barbante et sans aucun intérêt. Il n'y avait que lui dans ce couloirs, un couloir remplis de casier classé par numéro et nom. Ugo se dirigea droit sur le sien ou presque, il du chercher 30 secondes pour vraiment tomber sur le bon. Il soupira et ouvris le casier avec une mine déconfite. Un papier heurta son front, la papier avait l'air tellement plus distrayant que les différents livre rangé par taille que le choix n'avait pas été compliqué a faire. Il déplia le bout de papier déjà a moitié chiffoné sur lequel était inscrit :

Cher Ugo Te voilà inscrit pour le Life Skills. Le nom de ton binôme est Sienna Cassady. Tu pourras la retrouver dans le gymnase.
Votre but sera de vous occuper d'un bébé pendant un mois, et c'est non négociable. Le travail compte pour la moyenne de l'année. Aucune contestation possible.
Le conseil des profs


Ugo se pris la tête dans les mains, cet idiot avait légèrement oublier que Wynwood imposait énormément de chose aux élève de son établissement et c'était visiblement quelque chose d’extrêmement recommandé de suivre leurs ordres pour réussir son année. Mais le pire n'était pas que c'était imposé le pire était qu'il fallait s'occupé d'un gosse pendant un mois avec une parfaite inconnue. C'est comme le cauchemar ou vous êtes en fuite mais vous rester sur place comme des cons. La psychologie pour les nuls, un livre a dévorer en long en large et en travers mais surtout a ne pas prendre au pied de la lettre.
Ugo pris donc son courage a deux mains en se traînant vers le lieu de rendez-vous. S'occuper d'un gosse a 17 ans, pour Ugo c'était impensable, il n'avait même jamais penser une seule putain de seconde a avoir un gosse une fois dans sa vie. Loin de la même, pour lui c'était bien trop loin et trop compliquer a gérer avec autant d'année d'écart avec la dite chose. Il était vraie que beaucoup de relation débouchait sur des complication mais a 17 ans c'était peut être un peu trop non ? A 17 ans on était jamais près pour ce genre de chose et c'était d'autant plus vrai pour Ugo mais il fallait se plier a ses supérieurs. Ugo pénétra dans la grande salle, qui était vide de chez vide, il y avait seulement une table ou était déposer le "gosse" cette espèce de poupée intelligente qui allait servir a nous en faire baver pendant un mois complet. Surtout que c'était surement programmer pour la nuit donc pour nous déranger le plus possible.

A ce moment la porte s'ouvrit, Ugo vit débarquer quelqu’un d’absolument inconnu, Sienna, c'est ce qui avait été marquer sur le papier qu'il avait reçu.

« Il n'y a aucun problème ne t'inquiète pas, de toute manière il a pas encore commencer a nous emmerder.»

Regardant l'heure sur sa montre, il soupira, en fait ils étaient autant en retard l'un que l'autre mais il n'y avait pas vraiment d'heure précise au final. C'était juste une journée en particulier. Bref pourquoi se prendre la tête il fallait se mettre au boulot dès maintenant même si c'était chiant comme la mort.

« Moi je pensais juste l'appeler bouffon parce que très honnêtement il me gave déjà au plus haut point. Je sens qu'on va passer un mois de folie remplis de fête a rester chez nous a surveiller un gosse fabriquer sur mesure pour nous gaver.»

Il tacha de garder le silence lors de sa prochaine phrase et se contenta juste de la regarder avant que le bébé commence a pleurer. Oui il est vrai que ca pleurait sans cesse les gosses, un cri assez strident en plus, un cri qui pouvait se faire entendre jour et nuit. C'était déjà limite insupportable alors pendant un mois il allait vraiment falloir se droguer ou quelque chose dans le genre. Après quelque seconde se fut les plaintes de Sienna qui arrivèrent aux oreilles de Ugo. Mais quel était se revirement soudain de situation. Elle était passé de la déconne a la déprime la plus express jamais vu. Elle prenait maintenant ses jambes a son coup. Ugo tenta de la rattraper avant la sortie et finis par l'agripper doucement par le bras et se mettre devant elle et la sortie. Il soupira puis la regarda droit dans les yeux. Elle avait clairement subis un traumatisme mais le quel ? Rien n'était sur pour Ugo et peu lui important son rôle était de ramener cette sinistre inconnu dans le droit chemin.

« Regarde moi maintenant !» : cria Ugo

« Je ne sais pas ce qui te passe par la tête et je le saurais sans doute jamais maire regarde moi rien que deux putain de minutes. Je ne sais rien sur toi comme tu ne sais rien sur moi mais je sais une chose, c'est qu'on est dans le même panier sur ce coup la. On a une putain de mission, pendant un mois on va devoir surveiller un gosse comme si c'était le notre, ça coûte pour ton année ma jolie, ca compte pour notre année même. Et ca ne pourra jamais fonctionner sans toi, je ne sais ce qui t'arrive mais ce que je sais c'est que je veux que tu sois avec moi maintenant et pendant un mois complet. Je ne suis pas la pour te faire une leçon de vie. En revanche pendant un moins c'est comme si j'étais ton mec alors je vais te soutenir quoi qu'il arrive, du meilleur jusqu'au pire, si on réussi on réussi ensemble et si on loupe, on loupe ensemble. Maintenant la porte est juste derrière moi alors c'est a toi de jouer.»

Il prit les mains de Sienna dans les siennes et approcha ces lèvres de son oreille.

« J'y arriverais pas sans toi alors vraiment décide toi, si tu abandonne j'abandonnerais avec toi. Je sais que tu peux le faire sa ce voit dans tes yeux. Tu es une personne formidable et je ne sais pas pourquoi tu fuis mais tu n'as pas a le faire. Pense juste a l'avenir, le truc qui braille la bas ce n'est pas une blague c'est une putain de réalité qui joue contre nous.Je n'ai que 17 ans et j'ai sa sur le dos alors maintenant je t'en prie reste avec moi. Je saurais t'aider quand il le faut. Nous somme deux ma grande.»

Il se remis a distance de son visage et l’entraîna vers la porte et l'ouvris devant elle :
« Regarde la porte est ouverte et je te tiens, si tu la traverse c'est avec moi, tu peux allez ou tu veux mais sache que je te suivrais. Alors maintenant fait ton choix.»



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MessageSujet: Re: Was it murder ? [Ugo Beriolli]   Was it murder ? [Ugo Beriolli] EmptyMer 2 Avr 2014 - 21:14


*Was it murder ?*

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Sienna ne s'était pas attendue à ce que le bébé mécanique soit capable de pleurer comme ça sans aucune raison apparente et surtout pas avec autant de réalisme. Ugo avait beau avoir réussit à la faire sourire quand il avait proposé que leur « nouveau-né » s'appelle Bouffon, elle ne se sentait plus du tout à l'aise dans cette pièce. Il avait été gentil avec elle, n'avait rien dis pour son retard, il avait l'air prêt à s'engager dans l'exercice avec elle mais... elle ne pouvait pas. C'était trop pour elle. Le sujet était trop sensible, elle ne pouvait pas rester là, elle devait fuir. Ce n'était pas le genre de comportement dont elle était fière mais le jeu n'en valait pas la chandelle. Tout ça, ça la dépassait beaucoup trop. Et puis, surtout, elle ne savait pas faire semblant. Elle n'était pas comme ces filles qui arrivaient à sourire de toutes leurs dents alors qu'elles pensent au suicide. Sans être totalement un livre ouvert, elle ne pouvait tout simplement pas cacher ce qu'elle ressentait. Bon, d'accord, tout ça, ça faisait partie de ce qu'elle se disait pour justifier sa fuite hors du gymnase. C'était surtout que la crise de panique était entrain de revenir et elle voulait être le plus loin possible d'ici quand elle finirait par la terrasser. Il fallait croire qu'elle était trop lâche pour affronter cette partie de son passé.

L'alpha psi se mit alors à courir mais c'était sans compter sur la vitesse de réaction de l'inconnu qui lui courut après et la rattrapa par le bras. Il eu même la bonne idée de se mettre entre elle et la sortie pour que, même si elle arrivait à échapper à son emprise, elle se retrouve quand même coincée. Coincée dans cette pièce avec ce bébé qui hurlait. Non, non, non, non, ça n'allait pas le faire. Sa respiration perdit à nouveau son rythme, devint saccadée et trop rapide. Un coup trop profond, un coup pas assez. Dans peu de temps, elle allait recommencer à avoir des vertiges et des nausées. Les mauvais souvenirs lui revenaient en masse. En ce compris les insoutenables nuits à peser le pour et le contre, sans compter...

Ugo cria, la ramenant sur terre. Sienna sursauta et fut prise par une envie presque irrépressible de mêler ses propres pleurs à ceux de « Bouffon ». Alors que la seule chose qu'elle avait envie de faire c'était fuir – vraiment, elle n'avait même pas de plan pour ce qui se passerait dés qu'elle serait en dehors de là, aller squatter Lila ? Adam ? Raph ? – elle s'exécuta et le regarda, comme il le lui demandait. C'eut au moins le mérite de lui donner un point d'attache. Un point d'attache dont elle ne voulait pas. D'ailleurs elle s’apprêtait à lui crier dessus en lui demandant pour qui il se prenait, quand il enchaîna. Dans un premier temps, ce fut plus comme si elle entendait sa voix sans vraiment écouter ses paroles. C'était stupide mais rien que le fait que quelqu'un la force à s'arrêter et prenne la peine de lui parler, ça la calma un peu. Surtout qu'elle n'entendait pas d'agression dans sa voix. Il était presque tendre alors qu'il ne la connaissait pas. « Je veux que tu sois avec moi maintenant et pendant un mois complet ». Bien que cette phrase signifiait seulement qu'il était prêt à s'impliquer dans le travail, elle trouva un autre écho chez Sienna. « Moi je suis celui qui vais t'accompagner pendant la durée de cette épreuve, je ne vais pas t'abandonner, tu ne vas pas te retrouver seule là dedans ». Le genre de paroles qu'elle aurait dû entendre de quelqu'un d'autre, à une autre époque, dans une autre vie presque. « C'est comme si j'étais ton mec alors je vais te soutenir quoi qu'il arrive, du meilleur jusqu'au pire, si on réussit on réussit ensemble et si on loupe, on loupe ensemble ». Il ne se rendait pas compte de ce qu'il disait. En tout cas, il ne se rendait pas compte des souvenirs et de la douleur que ça évoquait chez elle. Pourtant, elle ne pouvait pas se laisser glisser sur ce pente. Elle pensait en avoir terminé avec tout ça. Aurait-elle encore du ressentiment, après tout ?

L'artiste empêcha son esprit de vagabonder trop loin. C'était avec Ugo qu'elle était dans cette pièce. Oui, Ugo cet inconnu qui, étrangement, était prêt à la soutenir. Mine de rien, ça la touchait énormément. Il ne la connaissait pas. S'il avait été comme la plupart des autres élèves, il aurait tout simplement pu la laisser partir en courant et aller taper scandale chez le directeur pour changer de partenaire. Il aurait ainsi été débarrassé d'elle. Mais non. Il avait choisit de rester. C'est pour cette raison qu'elle ne lui en avait pas encore collé une. Il avait fait le choix inverse à celui d'Aaron alors que, lui, il ne la connaissait pas. Elle se rendit compte qu'elle était injuste. Les deux situations n'avaient strictement rien à voir. Elle essaya de se concentrer sur le présent, sur Ugo, sur l'exercice qui leur avait été imposé.

Il pris alors ses mains dans les siennes et se pencha vers elle pour lui murmurer la suite de ses paroles à l'oreille. Elle était officiellement entrain de se laisser endormir par un Pi Sigma, elle en était presque certaine. C'était, techniquement, le seul qu'elle connaissait. Evan n'était pas de ce bord, il ne comptait pas vraiment dans le genre « beau parleur ». En temps normal, elle aurait réagit plutôt violemment. Elle se serrait débarrassé de lui parce que cet homme qu'elle ne connaissait même pas la traitait comme une pauvre petite fille sans défenses. Seulement voilà, en cet instant, c'était tout ce qu'elle était et elle était bien contente d'avoir quelqu'un avec elle. Aussi difficile que ce soit à avouer, elle était extrêmement fragile quand il s'agissait d'enfants. Elle avait tué le sien, après tout. « Le truc qui braille là-bas ce n'est pas une blague c'est une putain de réalité qui joue contre nous. Je n'ai que 17 ans et j'ai ça sur le dos alors maintenant, je t'en prie, reste avec moi ». Est-ce qu'elle aurait osé la dire, cette même phrase si elle avait décidé de garder l'enfant ? Elle ne le saurait jamais. Parce qu'il ne lui avait pas laissé le choix. Son choix avait été tronqué dés le début. C'était peut-être ça qui était le plus difficile. Elle sentit les larmes lui monter au yeux. Là voilà à nouveau entrain de se remettre en question. C'était un véritable enfer.

« Regarde la porte est ouverte et je te tiens, si tu la traverse c'est avec moi, tu peux aller ou tu veux mais sache que je te suivrais. Alors maintenant fait ton choix ». Il lui laissait le choix. Sienna leva les yeux vers lui. Ce type, est-ce qu'il était réel ? Se pouvait-il qu'on soit si gentil sans aucune arrière pensée ? Elle avait vraiment envie de s'en aller avec lui. Mais pouvait-elle le récompenser pour ce qu'il venait de faire en lui faisant rater son année, lui aussi ? Ça aurait été pousser l'égoïsme beaucoup trop loin pour elle. Alors qu'elle regardait vers l'extérieur du gymnase en se demandant si elle allait partir, elle se rendit compte qu'il avait réussis l'exploit de la calmer totalement.

Alors qu'elle ne savait toujours pas si elle voulait continuer à fuir ou s'il y avait une chance qu'elle surmonte cette épreuve avec lui, elle se jeta dans ses bras et lui souffla :

- Ne me lâche pas.

Ces paroles ne lui étaient pas vraiment destinées. Elles étaient pour le Aaron du passé. Celui avec lequel elle aurait pu se retrouver dans la même situation. Le bébé continuait de hurler – ce qui devait leur faire perdre des points puisqu'ils prenaient certainement en compte le « temps de réaction » des parents – et elle se serra fort contre Ugo. Parce que là, rien ne pouvait l'atteindre. Elle essayait de puiser en lui cette force qu'il venait de lui promettre. Pour finir, ce fut plus fort qu'elle, elle sentit des larmes couler le long de ses joues. D'une petite voix, elle lui dis :

- Tu ne comprend pas. Comment je pourrais faire ça alors que le mien de gosse, il devrait avoir 3 ans ?!

Elle se serra encore plus contre lui pendant un instant puis le lâcha. Elle l'avait dis. Putain elle l'avais dis, juste comme ça, de nul part. Sur une vulgaire impulsion alors qu'elle pensait avoir au moins du contrôle sur cette information là, la seule qu'elle aie voulu garder secrète. La seule chose de son passé qui avait encore aujourd'hui le pouvoir de faire basculer son monde. Comment Aaron réagirait s'il savait ? Impossible à dire. Peut-être que ça ne lui ferait ni chaud ni froid, tout simplement. Mais elle n'avait pas envie de prendre le risque de lui dire. Ils pouvaient très bien vivre sans qu'il sache, n'est-ce pas ? Elle avait fait ce choix pour respecter la promesse qu'elle lui avait faite : ne plus avoir de contact et d'impact sur lui une fois qu'ils se serraient séparés. Quoi qu'il en soit, elle venait de lâcher son secret, celui qu'elle ne voulait pas voir exposé et elle s'empressa d'ajouter :

- Je t'en supplie Ugo, fais comme si tu n'avais rien entendu. Ne dis rien à personne.

Pouvait-elle lui faire confiance ? Elle ne le connaissait pas mais il lui avait donné l'impression d'être quelqu'un de bien sous ses airs de PS bourré de thune. Elle avait besoin de lui. Elle avait besoin de cet inconnu plus que de quiconque parce que toute cette histoire la remuait affreusement. Elle ne savait pas si elle serait capable d'affronter le regard de son entourage en général et elle était presque certaine de ne pas savoir affronter celui d'Aaron en particulier. Parce qu'elle n'avait jamais su lui mentir, il verrait tout de suite qu'il lui était arrivé quelque chose, qu'elle était chamboulée. Or, elle n'était pas prête à lui révéler ça. Elle avait envie de s'enfermer avec l'inconnu dans une bulle hors du temps et de la réalité. Peut-être qu'alors elle pourrait surmonter tout ça et revenir plus forte qu'avant dans le monde réel.



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MessageSujet: Re: Was it murder ? [Ugo Beriolli]   Was it murder ? [Ugo Beriolli] EmptyJeu 3 Avr 2014 - 1:17




Ugo avait plus ou moins réussi a s’impressionner lui même. Sans même réfléchir ni même avoir pensé a quoi que ce soit il c'était lancé a corps perdus pour sauver une inconnu d'une détresse assez éprouvante pour elle. C'était en tout cas ce qu'il pouvait lire sur son visage et dans ces yeux. Sur ce coup Ugo était ce qu'on pouvait surnommé un héros. Un héros que pour une seule et unique personne bien sur mais c'était toujours mieux qu'être inutile au yeux de tous. Les yeux de tous tiens parlons en. Sur des centaines d'élèves inscrite dans cette établissement, il lui a fallu tomber sur un cas assez particulier, la chance lui tendait les bras... Enfin normalement, ici c'était le contraire, une femme, un homme et un gosse en plastique en train de brailler derrière eux et pendant ce temps Ugo essayait de faire ouvrir les yeux a une jeune inconsciente qui ne pensait même pas a son avenir. Ca en était presque hilarant tellement ce caractère ne ressemblait en aucun point a Ugo et c'était pourtant sortit tellement naturellement de ses entrailles. Peut être était-il en train de changer ou peut être que les beaux yeux de Sienna lui avait chambouler ce qu'on appelait généralement cerveau. Non c'était impossible, Ugo n'était pas venu ici pour s'envoyer en l'air ou pour se trouver une petite amie, il était venue la pour pouvoir avoir une moyenne plus ou moins potable lors de sa première année ici. En plus ils étaient dans un gymnase avec un gosse en train de brailler. Et ce gosse était le leur pour un mois tout entier, autant dire pour une éternité. Il fallait reprendre ces esprits en un temps records pour ce coup la. S'envoyer en l'air ? Non pas avec elle et pas maintenant bordel et en plus dans un gymnase ouvert n'était pas la meilleure solution. Surtout que c'était plus abusé de la détresse d'une personne que autre chose. Se précipiter sur le gosse ? C’était peut être une des meilleur solution mais surement pas la meilleur concernant la fille. Il fallait juste réfléchir calmement.

Ugo repensait a ces paroles et finalement il se demandait si il n'avait pas mit trop de conviction et de sentiment au coeur qu'une affaire qu'il ignorait complètement, finalement il était rentrer dans un jeu dangereux. D'un côté il ignorait tout ce qui pourrait lui arriver a cause de ce gosse mais le pire c'est qu'il ignorait tout ce qui pourrait lui arriver a cause de cette fille. Aussi innocente qu'elle paraissait être peut être était-elle la cause de ces premier problèmes a Wynwood. Il avait fait de son mieux pour ne s'attacher a personne et le fait qu'il puisse sortir des paroles aussi puissante sans réfléchir lui mit le doute. Beaucoup de chose tournait dans sa tête a commencer par le pourquoi. Pourquoi avait-il dit ça si simplement ? Pourquoi paraissait-il si sincère devant elle mais pourquoi dans sa tête il était plus troubler que jamais. C'était un Pi Sigma, un Pi Sigma ne s'attache jamais et il n'était surement pas en train de s'attacher loin de la, il était juste complètement déborder par cette situation aussi soudaine que bizarre. Il lui fallait régler ce problème très rapidement beaucoup plus rapidement que quoi que ce soit.

Les premières paroles on de l'inconnu eut l'effet d'une bombe sur lui : - Ne me lâche pas.

Il fut d'un coup submerger par un étrange sentiment, c'était en fait un mélange étrange de beaucoup de sentiment regrouper en un seul, un mélange, de satisfaction, d'amitié, d'amour, de réconfort mais aussi autre chose qu'il ne pouvait décrire, c'était beaucoup trop étrange pour lui. Ces mots tournait dans sa tête, était il possible que Ugo commençait vraiment a s'attacher un tant soit peu a une autre personne que lui même. Surtout après si peu de temps passer en sa compagnie. Il fallait qu'il s'enlève au plus vite cette idée de la tête. Ce qui n'arrangeait surement pas les choses était qu'elle c'était jeter contre lui. Il ne put que la serrer un peu plus, lui faisant profiter de sa chaleur et la rassurant autant qu'il le pu sans un seul mot mais il était bien trop beau parleur et grande gueule pour ne rien dire.

« Je ne te lâcherais pas, je suis la ne t'en fais pas.»

Il se surpris lui même a rentrer dans un jeu toujours plus dangereux et sans aucune porte de sortie sauf celle qui était derrière lui. Mais c'était plus une échappatoire prouvant sa lâcheté qu'autre chose. Il ne pouvait pas la laisser en détresse comme ça, sinon il l'aurait toute la vie sur la conscience. Son seul pouvoir actuellement était de la serrer contre lui. il savait qu'elle souffrait, elle avait une souffrance enfouis ou une peur, quelque chose qui la faisait paniquer et qu'il avait réussi a repousser quelque peu. Wynwood le rève de milliers d'étudiant a travers le monde venait de se transformer pour Ugo en Wynwood le temple aux souffrances enfouis. Il ne savait plus vraiment comment réagir. Des paroles ne suffisait surement plus. Dans ce cas la, plus rien ne suffisait plus. Pendant ce temps, de précieuse minutes défilait sans que le mioche ne se taise. Il avait peu a peu réussi a habituer ses oreilles a un bruit si strident et en avait même fait abstraction pour n'entendre que la douce voix de l'inconnu. Son toucher était en alerte, il sentit un fluide perler des yeux de Sienna et en fit abstraction également. Une fille qui voyait pour la première fois pleurait dans ses bras, il ne pu que se résigner a admettre qu'il était rentrer dans une phase sans retour.

- Tu ne comprend pas. Comment je pourrais faire ça alors que le mien de gosse, il devrait avoir 3 ans ?!

Il devrait ? Comment ça il devrait avoir 3 ans. Elle avait donc déjà un enfant ou en tout cas elle en avait eu un. Tout paraissait beaucoup plus clair dès a présent. Elle avait perdu un enfant, mais dans quelles circonstances ? Ca il était impossible pour Ugo de lui demander, il avait compris ce qu'il ressentait, il voulait la protéger coûte que coûte. Un sentiment peut être bien normal d'un homme envers une femme. Ou alors ce n'était absolument pas normal et dans ce cas la consultation devenait vraiment urgente. Sienna relâcha son étreinte et Ugo décida de lui sécher ses larmes en passant délicatement ses doigts sur ses joues.

« Je ne sais pas vraiment quoi te dire mise a part que je suis vraiment désoler, c'est vraiment la première fois que ce genre de chose me tombe dessus. En tout cas tout ce que je t'ai dis n'était pas des paroles en l'air, je le pensais vraiment.»

Ugo était vraiment a l'ouest a ce moment, et ne pouvait pas vraiment réagir a quoi que ce soit. Il n'était même plus sur de la sincérité de ces gestes et de ces paroles. Il fallait qu'il reprenne le dessus, qu'il utilise son cerveau et qu'il garde son sang froid.

- Je t'en supplie Ugo, fais comme si tu n'avais rien entendu. Ne dis rien à personne.

« Je ne dirais rien du tout ne t'inquiète pas, je ne vois même pas pourquoi j'irais le crier sur tous les toit, cela ne regarde que toi et éventuellement une autre personne. Même moi ca ne me regarde pas alors fait moi confiance, tout ce que tu diras ici dans cette pièce ne sortira jamais de ma bouche. On va dire que c'est notre temple a nous. D'accord ?»

Ugo lui avait repris les mains comme pour la rassurer laissant définitivement la porte se fermer derrière eux. Ce n'était pas un petit progrès qu'avait fait Sienna a l'instant, au contraire même, c'était un grands pas en avant. Ce qui surpris le plus Ugo était surtout le fait qu'elle ait pu le dire, non pas que le dire demande une force surhumaine mais surtout le lui dire a lui un simple mec avec qui elle a été mis en binôme pour un mois complet. Ugo avait vraiment l'air si gentil et compréhensif que ca ?

« Bon si tu es d'accord on devrait retourner voir Bouffon ou je ne sais pas quel nom lui donner, parce que si ça continue on va être définitivement disqualifier. Ne t'inquiète pas je reste près de toi, on va s'en occuper ensemble.»

Ugo entraîna doucement Sienna vers le bébé factice et la regarda droit dans les yeux en lui serrant tendrement les mains avec un petit sourire. Il devait encore la rassurer, il le sentait, c'était comme une odeur qui flottait, un parfum très reconnaissable, seulement c'était a elle de faire un pas vers lui, ce n'était pas quelqu’un d'entreprenant de nature, surtout pas quand il fallait rassurer une personne. Et encore moins quand il s'agissait de chose plutôt grave. En étant arriver a Wynwood il voulait trouver la paix et poursuive ces études tranquillement mais malheureusement une malédiction le poursuivait et cherchait a lui faire faire des choses contre sa propre nature.

« Tu es prête j'espère parce qu'on est partit pour un mois, si tu as le moindre soucis appelle moi et je serais la avec toi. Ne serait-ce que pour parler ou quoi que ce soit d'autre. Il faut juste qu'on apprenne a se connaitre un peu plus et tout ira pour le mieux.Tu sais je n'ai pas l'habitude d'être si tendre avec les gens habituellement mais je veux bien changer pour le moment alors saute sur l'occasion. »



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MessageSujet: Re: Was it murder ? [Ugo Beriolli]   Was it murder ? [Ugo Beriolli] EmptySam 5 Avr 2014 - 21:46


*Was it murder ?*

And that's how 1 + 1 makes 3


Lovée dans les bras d'un type qu'elle connaissait depuis dix minutes à peine, Sienna se sentait en sécurité. Il était facile d'oublier ce qu'elle faisait là, de s'inventer une autre compagnie, à une autre époque, dans un autre lieu. Elle avait conscience qu'elle était entrain de se comporter comme une fillette mais elle se le permettait parce qu'ici, dans ce gymnase, il n'y avait qu'un inconnu avec elle pour le voir. Ugo ne savait pas qui elle était avant d'entrer dans cette pièce, il n'avait aucun apriori, aucune attente par rapport à elle. C'était peut-être stupide mais ça lui faisait beaucoup de bien. Puisqu'il n'allait pas la juger, elle pouvait se laisser aller, se laisser déborder par ce qu'elle ressentait et assumer ses faiblesses. Alors elle se laissa pleurer, retrouvant le goût étrangement singulier des larmes de son avortement. Ce qui se passait dans cette pièce, resterait à jamais dans cette pièce. C'était du moins ce qu'elle voulait croire maintenant qu'elle venait de révéler son secret. Naïvement elle pensait qu'elle pourrait finir par sortir d'ici et retrouver sa « vie normale » sans que la confrontation avec son passé n'aie d'influence sur elle. Mais pourquoi alors est-ce que la simple perspective de quitter les bras d'Ugo l'angoissait à ce point là ? Elle ne pourrait pas rester infiniment contre lui, c'était évident, mais peut-être pourrait-elle le convaincre de s'isoler avec elle le temps de cet exercice ? Est-ce que ce serait suffisant ? Serait-elle assez forte après ça pour faire comme si de rien était et continuer sa vie là où elle l'avait laissée ce matin ? Le déni n'était pas la solution mais c'était si tentant !

Elle s'écarta de lui et, comme si elle avait décidé de le laisser prendre soin d'elle, elle le laissa sécher ses larmes. S'abandonner de cette façon aux bons soins de quelqu'un, c'était totalement inédit pour Sienna qui n'avait même pas vécu ça avec ses propres parents. Une grosse part d'elle se demandait ce qu'elle foutait là. Elle n'aurait jamais du le prendre dans ses bras, elle n'aurait jamais du se laisser endormir par ses paroles de baratineur et elle n'aurait jamais du le laisser la toucher comme ça. Pourtant, elle ne regrettait pas. Pire, maintenant qu'elle n'était plus sous sa protection physique, elle sentait l'angoisse remonter en elle. Il lui assura qu'il pensait ses paroles de tout à l'heure même s'il ne savait pas quoi lui dire pour l'aider. Bien sûr qu'il ne savait pas quoi lui dire. Personne, ni adolescent ni adulte, ne savait réellement comment gérer ce genre de situation. Tu ne tueras point. Cette phrase est pourtant simple. Avait-elle vraiment eu le droit de se donner des raisons de déroger à la règle ? Elle était sûre d'elle à 99%. C'était le 1% restant, cette petite dose de doute qui se distillait en elle, qui la tuait. Ha, elle était loin la femme indépendante et forte, en cet instant !

« Tout ce que tu diras ici dans cette pièce ne sortira jamais de ma bouche. On va dire que c'est notre temple a nous. D'accord ? » Il lui parlait vraiment comme à une enfant mais elle se laissait faire, allant jusqu'à hocher docilement la tête. Oui, d'accord, tout ce que tu voudras. Il lui reprenait les mains et, encore une fois, elle se laissait guider. En fait, elle était dans un état de vulnérabilité tel qu'il aurait pu être entrain de la manipuler et non seulement elle n'aurait rien vu mais elle en plus, elle se serait laissée faire complètement. Elle était tellement sonnée par tout ça que c'est à peine si elle sursauta en entendant la porte se refermer toute seule, l'enfermant inexorablement à l'intérieur. Une espèce d'angoisse silencieuse ne la quittait plus, tapie dans son estomac, électrisant ses muscles d'une douleur presque grisante. Toutes les facultés mentales de Sienna étaient dirigées vers cette sensation, pour la garder la plus enfouie possible, pour l'empêcher de la dépasser à nouveau. De façon irrationnelle, elle espérait qu'Ugo oublierait leur tâche. Parce qu'il n'y avait absolument pas moyen qu'elle s'occupe de ce bébé. Elle avait accepté de rester, oui, mais juste pour lui. Juste parce qu'elle était beaucoup trop perdue pour aller où que ce soit d'autre et que lui il était là, à lui offrir une bouée de sauvetage à laquelle s'accrocher.

Mais pour qu'il y aie la moindre chance qu'Ugo oublie, il aurait fallut que ce truc arrête de hurler aussi fort. « Bouffon ». Il fallait qu'ils lui trouvent un autre nom. Parce que s'ils présentaient leur gamin aux « autorités compétentes » en disant qu'il s'appelait bouffon, ils allaient se prendre un zéro catégorique, c'était sûr et certain. Comment l'appeler alors ? Sans être très catholique, Sienna n'était pas sans savoir que le premier homme de la création a avoir trouvé la mort s'appelait Abel, tué par son frère Caïn. Elle avait lu la bible tout comme elle avait lu des parties du Coran pour la raison suivante : on ne critique pas ce qu'on ne connait pas. Ainsi, si on lui avait demandé un jour de nommer cet enfant mort, elle aurait dit « Abel ». Y penser maintenant aussi clairement lui retournait l'estomac. Elle était à deux doigts de se laisser tomber par terre pour recommencer à pleurer en se recroquevillant sur elle-même. Elle concentra ses forces pour tenir sur ses jambes. L'histoire de la Bible ne s'arrêtait pas là car bientôt naissait Seth, envoyé par Dieu pour remplacer Abel. Ou quelque chose du genre. Voilà, le nom de ce bébé mécanique était tout trouvé.

 - Appelons le Seth, c'est mieux non ?

Elle tenta un sourire maladroit mais ne se lança pas dans de longues explications. De toute façon, maintenant qu'elle venait de déballer son secret, elle n'avait plus envie que d'une chose : le ré-enfuir le plus loin et le plus profondément possible, ne plus en parler du tout. Ça lui avait fait trop mal, elle n'était pas prête à affronter tout ça. Elle pourrait s'occuper de Seth, peut-être, mais certainement pas d'Abel. C'était trop difficile.

Sa gorge était douloureusement serrée mais elle continua néanmoins à se laisser guider par Ugo. Puisqu'elle était perdue, elle ne pouvait faire autrement que de le suivre. Son cerveau semblait avoir démissionné, refusant de prendre la moindre décision active. Ils se retrouvèrent donc devant le « bébé » hurlant sans qu'elle ne l'aie vraiment voulu. Chaque cellule de son corps tirait dans la direction opposée mais elle était incapable de poser des mouvements qui ne lui avaient pas été dictés au préalable par son partenaire. Elle se trouvait pitoyable. Oui, elle se détestait. D'être si faible, de ne pas savoir assumer ses choix, d'avoir tué un enfant, de se sentir coupable, de vouloir oublier. Toutes les raisons pour lesquelles elle se détestait étaient paradoxales et elle se détestait pour ça aussi. Elle n'était pas une bonne personne. Comment avait-elle réussi à se leurrer aussi longtemps ?

Ne comprenant toujours pas qu'il s'attendait à ce que ce soit elle qui prenne Seth dans ses bras – parce que c'était tout simplement impensable – ils restèrent tous les deux en silence devant la chose qui s'égosillait toujours sur un ton mécanique. « Si tu as le moindre soucis appelle moi et je serais la avec toi. » Wow wow wow, ça voulait dire qu'il prévoyait déjà de la laisser toute seule dans ce gymnase, d'aller vaquer à ses occupations et de ne revenir que dans le cas « extrêmement improbable » où elle aurait besoin de lui ?! La panique reprit possession d'elle. Non, il ne pouvait pas lui faire ça ! C'était à l'opposé de tout ce qu'il venait de lui assurer ! Il lui avait dit qu'il ne partirait pas ! Putain il lui avait promis qu'il ne l'abandonnerait pas ! Il ne pouvait pas l'abandonner, elle en avait marre d'être abandonnée. Elle se mit à secouer la tête.

 - Non non non, il n'en est pas question. Si tu ne restes pas avec moi, je n'en serai pas capable, c'est certain. Tu sais quoi ? Je n'ai pas de colocataire en ce moment à la confrérie. Ça te dirais pas d'habiter avec moi pendant un mois ?

Si elle ne se rendait pas compte à quel point il était déplacé de demander ça, elle pouvait entrevoir l'état de dépendance dans lequel elle était elle-même entrain de se plonger. Sauf que c'était ça ou se faire interner immédiatement en hôpital psychiatrique tellement elle menaçait de péter les plombs à tout moment. Il était absolument hors de question qu'elle se retrouve toute seule avec un rappel constant de son passé. Ce n'était pas possible, elle n'arrivait même pas à l'imaginer. Dieu ce qu'elle était entrain de perdre les pédales ! Et ce connard de gamin électronique, s'il pouvait fermer sa gueule ! Soudainement énervée, elle hurla presque :

 - Raaaah mais fais quelque chose toi ! Fais le taire, fais le taire !

Elle plaqua ses mains sur ses oreilles. Des larmes avaient recommencées à jaillir et elle était à nouveau entrain de faire des pas en arrière, comme pour fuir. S'il ne prenait pas Seth lui-même, personne ne le ferait. Elle n'était pas prête, elle devait d'abord le regarder faire histoire de constater que ce n'était vraiment qu'une poupée sans vie. Histoire de voir que ce n'était pas difficile, aussi. Elle avait tellement honte de son comportement. Elle se haïssait.



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MessageSujet: Re: Was it murder ? [Ugo Beriolli]   Was it murder ? [Ugo Beriolli] EmptyDim 6 Avr 2014 - 5:03




Ugo ne savait pas ou plutôt ne savait plus combien il avait passé avec Sienna dans cette grande pièce avec de chaque côté panier de basket et des buts traditionnel qu'on utilisait au football classique en Europe. La salle était immense et vide ce qui faisait résonner chaque pas, chaque mot, chaque cris et chaque petit bruit plus puissant que le silence. Et le moins qu'on puisse dire est que ce bébé factice était incroyablement bruyant. Les créateurs de ces choses avait du mettre des enceintes aussi puissante que celle crée spécialement pour un groupe de Heavy Metal particulièrement connu. Malgré les pleures, la partie la plus dur de la journée devait bien être placé enfin c'est ce que ce disait Ugo. Pourtant la journée allaient juste de surprise en surprise. Rencontre avec une inconnu particulièrement bizarre, suivi de... Enfin de chose plus difficile a croire les unes que les autres. Il fallait juste espérer que tout ça n'était pas un coup monté. Tout pouvait arrivé, peut être était-il filmé au final. Non c'était bien trop gros pour être vrai, surtout que personne ne savait le lieu de rendez-vous des autres mis a part les responsables de ce "devoir" particulier. En gros les professeurs et les membres importants de l'établissement.

Il avait réconforté une fille inconnue et maintenant il éprouvais même quelque regrets, il espérait seulement qu'elle n'allait rien d'imaginer de trop gros. Pour Ugo il n'y avait absolument rien entre eux deux a part un début d'amitié entre simple élève. Ils n'avaient rien en commun, mis a part le fait qu'ils avaient tous les deux été obliger de venir dans ce gymnase pour s'occuper d'un faux gosse qui ne pouvais pas passer une seule seconde sans arrêter de hurler. Le bruit devait bien s'entendre dans les deux ou trois couloirs qui faisaient le tour du gymnase. Si il continuait comme ça il allait sans doute éclater les carreaux et faire saigner les tympans de Sienna et Ugo.

En attendant énormément de choses restait a faire pendant cette journée a commencé par calmer le petit et lui trouver un prénom approprier parce qu'a coup sur "Bouffon" n'allait au grand jamais passer, il fallait rester sérieux pour certaines choses et il était clair que c'était du sérieux ce qu'ils étaient en train de faire. Une année était tout simplement en train de ce jouer et le prochain cours d'Ugo arrivait a grand pas, avec toute ces choses qui se passaient il ne devait rester guère plus qu'un quart d'heure avant le prochain cours. Avoir un enfant ne privait pas d'aller en cours. Surtout que c'était la première année de Ugo a Wynwood donc si il ne voulait pas ce mettre les profs a dos il fallait bien qu'il soit présent le plus souvent possible et autant dire a toute les heures de sa première année. La vie d'étudiant n'avait jamais été simple, les responsabilités commençaient a arriver par dizaines et l'indépendance était déjà bien présente puisqu'il devait apprendre a s'auto gérer et a ne plus compter sur personne a par lui même.

- Appelons le Seth, c'est mieux non ?

Seth ? Un nom des plus rare, peu de personne portait ce prénom ce qui faisait de ce gosse quelqun de particulier outre le fait qu'il soit faux bien entendu. Outre la rareté, Seth est une divinité de la mythologie égyptienne. On l'appelle aussi le « dieu rouge », le dieu « grand de force » , maître du tonnerre, de la foudre et du désordre, dieu du désert et de l'aridité, des pays étrangers. Mais ce n'était pas tout, Seth était également un dieu bisexuel marié à la déesse Nephtys, et s'est aussi engagé dans des relations sexuelles avec Horus. Autant dire que le prénom était un prénom chargé fortement d'histoire.

« Oui sa ne peut être que mieux je pense, tu seras donc Seth oh toi grand grand pleurnichards, si un jour j'ai pour projet d'avoir un enfant coupe moi la tête d'abord.»

Maintenant que tout était un peu calmé le mieux était de laisser place a un peu de bonne humeur. La vie était belle malgré tout, la tristesse n'est souvent que passagère, on est vite rattrapé par le soleil bleu et le sourire de nos amis même si Sienna et Ugo n'était absolument pas ami ils allaient devoir faire comme si ils étaient bien plus pendant un mois. A coup sur tout cela allait créer des nouveaux couple mais la certitude était que Ugo n'allait pas faire un nouveau couple avec Sienna. Il voulait rester fier d'être un Pi Sigma et un Pi Sigma s'envoie en l'air mais ne va jamais plus loin.

- Non non non, il n'en est pas question. Si tu ne restes pas avec moi, je n'en serai pas capable, c'est certain. Tu sais quoi ? Je n'ai pas de colocataire en ce moment à la confrérie. Ça te dirais pas d'habiter avec moi pendant un mois ?

« Mais.. Mais la je dois y aller, j'ai un cours dans 10 minutes et... Et, oh et puis merde, je sais même pas pourquoi j'essaie de me débattre alors que je sais très bien que tu vas m'y obliger et que si je viens pas chez toi c'est toi qui va venir chez moi. Faudra juste me laisser le temps de me faire un minimum de valise. J'espère juste que tu as de la place ou je pourrais dormir parce que je compte pas me démonter le dos par terre tout en me faisant réveiller toutes les deux minutes par le gosse.»

Tout recommençait a s'emballer, voila que maintenant il allait devoir habiter sous le même toit qu'une fille qu'il connaissait depuis 1 heure tout au plus et que bien sur sa journée de cours était surement annuler a ses dépends. La le couple était bel et bien formé pour de bon. Plus rien n'allait les séparer pendant un mois entier, la famille parfaite. Une saleté d'apparence tout au plus. Ugo se prit la tête dans les mains d'un air désespérer.

Seth se faisait de plus en plus fatiguant et le mal de tête commençait a se transformer un une abominable migraine plus atroce de seconde en seconde, le mal de tête était sans doute une des pires choses tellement elle pouvait empêcher de faire réfléchir un être humain.

- Raaaah mais fais quelque chose toi ! Fais le taire, fais le taire !

Ugo répondit en hurlant pour bien passer par dessus les cris du sale gosse.

« Ah mais t'es marrante toi j'aimerais bien t'y voir au lieu de fuir. Bon réfléchis un peu, si ca hurle c'est que forcément il y a des enceintes alimenté par quelque chose. Souvent ils ne vérifient jamais que tout est bien fermer et ne se prennent pas la tête a viser quelque chose a la place du petit clapet.»

Ugo pris le bébé le retourna et l'examina sous toute les coutures jusqu’à trouver le clapet qu'il souleva et en enleva les 4 piles. Il pouvait enfin respirer. Comment un truc alimenté par 4 putain de piles pouvait être si bruyant. C'était sans doute des piles au plutonium ou alors ils nous surestimaient et pensaient qu'on allait les faire taire rapidement. Ugo se rapprocha de Sienna avec le bébé dans la main droite et les piles dans la main gauche.

« Sienna wouhou, tu vas faire un peu comme le gosse, tu vas arrêter de pleurer parce que lui je l'ai totalement débrancher. Alors si tu ne veux pas que je te reprenne dans mes bras tu vas devoir prendre un peu sur toi. Alors maintenant ca va être a ton tour de faire quelque chose dans le couple. Ce n'est qu'une simple poupée alors vas y prend la dans tes bras. Montre moi que j'ai fais le bon choix en te faisant confiance et en venant habité chez toi pendant un mois.»

Ugo soupira tant bien que mal, mais le bon côté des choses était que ses oreilles étaient enfin totalement au calme.



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MessageSujet: Re: Was it murder ? [Ugo Beriolli]   Was it murder ? [Ugo Beriolli] EmptySam 12 Avr 2014 - 19:48


*Was it murder ?*

And that's how 1 + 1 makes 3


Sienna était devenue complètement hystérique. Au lieu de se forcer à se rendre sur le lieu du rendez-vous, elle aurait du prendre plus de temps pour se calmer, s'assurer que le choc de la nouvelle était passé. En refoulant ses souvenirs et en niant l'impact qu'ils avaient sur elle, elle n'avait fait que les amplifier. Le résultat était affligeant : elle était plongée dans un état de dépendance émotionnelle incommensurable. La simple perspective que le Pi Sigma – puisqu'en plus de ça il s'agissait de l'un des membres de cette confrérie méprisable – la laisse seule était insupportable. Pourquoi ? Parce que ce sujet touchait notre Alpha Psi directement dans ses fondations. Son rapport à la famille avait toujours été problématique, ça avait toujours été son point faible. La faute à ses parents, certainement. Quoi qu'il en soit, c'est dans les paroles d'Ugo que se reflétait parfaitement l'image qu'elle renvoyait. A l'écouter Sienna était une psychopathe prête à le suivre chez lui, un grand sourire de malade sur les lèvres et un couteau de boucher dans les mains, en exagérant à peine. Qu'elle puisse être considérée comme ce genre de fille – vulgairement appelée « overly attached girlfriend » – lui tira presque un frisson d'horreur. C'eut le mérite de la réveiller un peu. Seulement, si Seth ne se taisait pas, elle ne pourrait jamais arriver à rien.

D'ailleurs, une seconde plus tard, elle déraillait complètement, ne supportant plus le vacarme émotionnel que les cris du faux bébé produisait en elle. S'il ne s'arrêtait pas de crier tout de suite, elle ne répondrait plus de rien. Déjà qu'en cet instant elle avait l'air à peine bonne pour l'hospitalisation forcée, elle n'avait pas envie de découvrir ce qui se passerait si ça continuait. Heureusement, Ugo eut l'idée de « couper le jus ». Comment n'y avait-elle pas pensé plus tôt ? Sûrement parce que, complètement perdue comme elle était, elle ne conceptualisait pas tout à fait bien que Seth n'était qu'un vulgaire bout de plastique couplé à quelques branchements électriques. Quand il se tût et que le PS lui présenta le corps inanimé dans une mains et les piles dans l'autre, elle resta interdite pendant une seconde. Inutile de dire qu'elle se trouvait bien conne de s'être mise dans tous ses états pour si peu.

Mais était-ce vraiment « si peu » ? Si Seth n'était pas vivant, il avait quand même été suffisant pour faire revenir tout ça à la surface en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Voilà qui la mettait au pied du mur. Elle était forcée de constater qu'elle n'allait pas parfaitement bien, certaines choses la hantait encore. Elle avait cru être en paix avec son passé et en embrasser même les parties les plus sombres telles que sa dépendance précoce aux drogues dures. De fait, il est plus facile de se pardonner pour des choses qui échappent à notre contrôle que pour des situations où le choix est entièrement nôtre. Cette nouvelle confrontation au problème était peut-être une nouvelle chance de l'aborder sous un angle différent et d'enfin tourner la page.

Maintenant qu'elle commençait à réfléchir droit à nouveau, elle n'aimait pas du tout le ton sur lequel le jeune homme lui parlait. Elle se rendit compte qu'il fallait peut-être qu'elle mette les choses plus au clair qu'elles n'avaient pu l'être jusqu'ici : elle lui avait laissé voir – malgré elle – cette part d'elle extrêmement fragile, oui, mais ce n'était pas pour ça qu'il devait maintenant la considérer comme une fillette écervelée à qui il pouvait donner des ordres méprisants. Surtout s'ils devaient habiter ensembles pendant un mois, il fallait qu'il en soit conscient. Il allait faire la connaissance de Sienna Cassady. C'est d'un ton presque froid, qu'elle lui asséna :

- Garde ta condescendance pour ton Eta, s'il te plait.

Bah quoi ? Si c'était un PS, il était forcément en couple avec une EI. Se rendant immédiatement compte de la dureté de ses paroles, elle soupira doucement et se reprit :

- Excuse-moi, c'est moi qui t'ai obligé à me parler comme ça, avec mon comportement de gamine hystérique.

Ugo n'était certainement pas un mauvais bougre. A peine quelques minutes plus tôt, il la prenait dans ses bras et jurait de la protéger alors qu'il n'avait aucune idée de qui elle était. Elle n'avait pas oublié, ça l'avait profondément touchée. C'était la preuve même qu'il avait un bon fond. Sienna analysa rapidement la situation : elle était en compagnie d'un garçon avec lequel elle devait « élever » un faux bébé et en face duquel elle avait tellement perdu les pédales que non seulement il connaissait son secret mais, pire, il la prenait certainement pour une détraquée. La situation était compliquée. Sauf si elle pouvait lui faire confiance. Parce qu'alors, tout espoir n'était pas perdu. C'était donc un pari qu'elle était obligée de prendre.

Elle se rapprocha de lui, chercha son regard du sien et lui sourit, un peu maladroitement. Encore assez fortement à fleur de peau – personne ne peux se remettre d'une crise de panique si vite – elle ressentait la tentation absurde de se réfugier à nouveau dans ses bras. La technique de l'autruche, c'était si simple. La simplicité étant pour les faibles et ne menant généralement à rien, elle réussis à prendre sur elle et tendit la main pour prendre la poupée. Se faisant, elle effleura doucement l'avant-bras du PS, sans vraiment le vouloir, comme si c'était acte manqué qui trahissait son envie de contact. Après tout, Sienna avait toujours été du genre tactile.

- Je vais y arriver, tu peux me faire confiance. Laisse moi le temps de m'habituer à l'idée puis on remettra les piles, ensemble. Tout ira bien.

Il était assez évident qu'elle essayait de se persuader elle-même de la véracité de ses paroles. Toute fois, sa voix était stable, ce qui témoignait de son état beaucoup plus serein que lorsque Seth criait encore. Une chose que l'on pouvait arrêter si facilement ne pouvait pas être dangereuse. Elle retrouvait confiance en elle et en ses capacités à terminer l'exercice. Bien sûr elle passerait le mois avec une boule un ventre et un blues presque permanent, c'était inévitable, mais elle pouvait y arriver. Tout en restant elle-même, en ne perdant plus le contrôle. La crise était définitivement passée, elle en était sûre. Tenant le faux bébé dans les bras, elle jeta à nouveau un regard vers Ugo qui signifiait cette fois : « Tu vois, j'y arrive ».

- Ecoute, si tu dois vraiment aller en cours, va y et on se retrouve tout à l'heure dans ma chambre.

Sortie de son contexte, cette phrase était un peu étrange. Quoi que, dans le contexte aussi en fait. Heureusement qu'ils savaient tous les deux qu'elle ne comportait pas de sous entendu. Deux inconnus pouvaient habiter dans la même chambre sans qu'il ne se passe rien, n'est-ce pas ? En tout cas, chez les AP, les chambres étaient mixtes et ça se passait très bien. Elle préférait qu'il reste avec elle parce qu'elle avait légèrement peur de se retrouver seule avec ses pensées mais pas au point de lui taper une crise comme elle l'avait fait un instant plus tôt. Dieu, ce qu'elle s'en voulait pour ça, d'ailleurs. Donc voilà, s'il voulait partir, elle ne le retenait plus.



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MessageSujet: Re: Was it murder ? [Ugo Beriolli]   Was it murder ? [Ugo Beriolli] EmptyMar 15 Avr 2014 - 16:22




Ugo ce sentait enfin soulager, comme si un tractopelle c'était enfin décidé a lui relâcher la pression sur son abdomen. Sa respiration quelques minutes plus tôt saccadé c'était enfin stabilisé a son rythme lent de d'habitude. C'était un soulagement pour tout le monde aussi bien pour lui que pour Sienna même si Ugo avait réussi a caché ça petite faiblesse du jour. Rien n'était moins sur. D'habitude il n'avait pas de mal a garder son sang froid mais la en face d'une inconnu et d'une situation au moins aussi inconnu c'était assez difficile de savoir comment s'en sortir pour le mieux. Enfin bon le pire était passé et maintenant une nouvelle vie allait commencé. C'était un peu comme un Tetris, il fallait faire des lignes jusqu’à arrivé au point de non retour, pour ça il faut des fondations et des murs et pour ça il faut réfléchir.

Ugo était plutôt fier de Sienna sur ce coup la, elle avait réussit a reprendre le dessus, avec un peu d'aide certes mais elle avait réussit et c'est toujours le résultat qui compte au final. Il avait l'impression d'avoir accomplit deux bonne actions aujourd'hui voir même trois. Premièrement il avait persuadé Sienna de rester ici et d'assumé son rôle, ensuite il l'avait plus ou moins calmé et enfin il avait enlevé les piles de Seth, ce cher gamin en plastique dur.

- Garde ta condescendance pour ton Eta, s'il te plait.

Ugo eu un petit mouvement de recule interne a ce moment.

- Excuse-moi, c'est moi qui t'ai obligé à me parler comme ça, avec mon comportement de gamine hystérique.

Ugo lui lança un petit sourire :

"Il n'y a pas de mal ne t'en fais pas par contre juste une petit chose : je ne suis pas un couple, j'ai une petit chose a faire avant mais ca c'est totalement secret, je te le dirais peut être un jour mais la chose c'est que tu risques de me détesté si je te le dis alors je préfère te caché la vérité."

Ugo lui fit un clin d'oeil avant de se faire voler Seth des mains, il ressentit un petit frisson après l'effleurement de Sienna sur son bras. Juste un effet de surprise qui donne tout son sens au mot frisson. Il était vrais que les gymnases étaient toujours rempli de fraîcheur et autre vent passant par les hautes fenêtres. La salle était d'autant plus immense. Mais ce qui avait plutôt choqué Ugo était le sourire que lui avait lancé Sienna avant de prendre le gamin, c'était la première fois qu'il la voyait sourire. Un sourire timide mais mignon et qui donne envie de lui porter toute l'attention du monde. Un sourire voulait dire beaucoup de chose chez la plupart des gens. Celui la avait l'air totalement forcé mais sincère.

- Je vais y arriver, tu peux me faire confiance. Laisse moi le temps de m'habituer à l'idée puis on remettra les piles, ensemble. Tout ira bien.

"Bien sur que tout ira bien, je te fais confiance après tout et au pire je te secouerais comme j'ai fais tout a l'heure, je peux bien le faire une seconde fois après tout."

Ugo avait aussi libéré sa voix d'un poids certains, il était sur des ces paroles et pouvait réfléchir sereinement tout en reprenant son air moqueur habituel et qui fait de lui quelqu’un de totalement opposé de ce a quoi il a l'air. La journée avançait peu a peu et le cours commençait surement dans les 5 minutes qui allait suivre.

- Ecoute, si tu dois vraiment aller en cours, va y et on se retrouve tout à l'heure dans ma chambre.

"Je vais faire une exception pour toi, je vais sécher le cours et je vais allez m'installer chez toi puisque a priori c'est le plan. Alors on se donne rendez vous dans 15 minutes a l'entrée des Alpha. Ca te va ?"

Ugo lui sourit et l'embrassa sur la joue.

"Je fais vite mon sac t'en fait pas."


15 minutes plus tard

Ugo son sac sur l'épaule se dirigea vers l'entrée des Alpha, il se sentait plus ou moins comme un intrus en terre inconnu. Man vs Wild tout au mieux. Il avait croisé certains regards assez lourds en reproche sans aucun sens pourtant. Il n'était qu'un "touriste" rien de plus et il venait ici pour un bon prétexte et c'était un cas de force majeur. Il regarda sa monte, 20 minutes était passé, pour 5 minutes c'était rien de grave du tout. Il se mit dos a l'entrée regardant un peu dans toute les directions qui donnait sur l’extérieur mais pas grand chose a l'horizon. Il venait de ce souvenir qu'il avait laissé Sienna avec le bébé pour elle. Première bourde de la journée. Finalement il n'était pas si infaillible que ça et loin de la même. Il avait remplis son sac a l'arrache avec tout ce qu'il avait de propre, et bien tassé avec les différent parfum, déo, gel, shampoing et tout ce qu'il avait trouver de dur. Il n'avait clairement pas assez pour un mois mais laver des fringues existe aussi.

Il avait prévenu certains Pi sigma de son plan pour le mois suivant, ils lui avaient souhaités bonne chance, c'était plus dur que de sortir d'une foule en délire en fauteuil roulant d'après eux. Peut être s'était il donné une mission trop dur. Mais il fallait commencé petit pour devenir un grand et les Alpha étaient parfaite.

Il se répétât a voix basse a voix basse :

"Sienna, Sienna, Sienna, dépèche toi ou je vais me faire agresser par tes consœur je crois."

il avait vraiment l'impression d'être une gazelle traqué par des lionnes. Il ce décida finalement a fermer les yeux pour ne croiser aucun regard et s'imaginé la suite des opérations. Les douches seraient surement son premier point d'attaque, de l'eau brulante, de la fumée et le contexte qui donne lieu a des choses totalement nue. La machine était en marche.

"Aaah la belle vie !"

Avait-il dit assez fort pour être entendu et accusé encore avec des regards un peu trop spammatoire. La tout était dit, c'était la merde. Les alpha détestait vraiment autant que ca les PS ? Mais pourquoi ? Les Pi Sigma avaient brisé vraiment autant de cœur que ça ? C'était plus des bourreaux des cœurs mais des génocideur de cœur a ce niveau la. Il vit Sienna au bout d'un couloir et se précipita vers elle et arriver a son niveau dit d'un voix un peu haletante ayant courru aussi vite qu'il pu pour la rejoindre

"Oh Sienna... Dans déconner... Les autres Alpha allaient me bouffé je crois. "



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