Et bien il faut toujours une première fois a tout ... { feat. Calypso TERMINÉ .

Ca y était, elle était encore dans la mousse, les fesses par terre. Mais les esprits plus confus que jamais! Qu'est-ce qu'elle venait de faire ? Une connerie ? Une envie ? Une erreur ? Elle était vraiment perdue... Mais pourquoi lui aussi lui avait-il rendu son baiser ? Il n'aurait pas du être sensé la repousser ? Normalement si ! Mais elle aussi était en faute, elle l'avait carrément embrassé ! Mais putain Caly' qu'est-ce qu'il t'arrive ?!

Elle était tellement perturbée par ce qui venait de se passer, que lorsqu'elle releva la tête, Cedric était parti. Elle avait réussi à l'effrayer. En même temps c'était normal ! Elle se ressaisit, et se leva avec délicatesse. Mais qu'est-ce qu'elle croyait ? Qu'il serait resté là à l'attendre et à l'aider une nouvelle fois pour ensuite la serrer dans ses bras ?! Mais même elle ne le voulait pas, c'était un connard et ça le restera. Et surtout un lâche...

Une fois debout parmi la mousse, elle chercha des yeux une serpillère. Ce n'était sûrement pas la première à faire ce genre de boulette ! En nettoyant elle pourrait ainsi ce sortir de la tête ce fameux baiser et Cedric. Elle trouva enfin quelque chose qui ressemblait à une serpillère et nettoya. Mais même en passant la serpillère, elle n'arrivait pas à penser à autre chose. Elle avait beau changer de sujet dans sa tête, rien n'y faisait, la plus grosse de ses boulettes refusait surface... Mais comment un simple baiser avec un idiot pareil pouvait lui faire autant d'effet... Non non pas d'effet... Comment cela pouvait autant la perturber ?!

Une fois la mousse dans le seau de la serpillère, elle attrapa ses vêtements plus que propres et au moment de partir, elle vit la machine de Cedric avec ses affaires dedans... Elle beugga un instant... Quoi ! Elle n'allait tout de même pas les lui ramener quand même ! Faut pas abuser !

Cedric se retenait de laisser aller ses pulsion. Il le regardais toujours avec le même regard. Il la vu alors, dans un élan s'approcher vers lui, en fermant doucement les yeux, et poser ses lèvres sur les siennes... Cedric compris alors que tout ce qui se passait n'était pas seulement dans sa tête. Elle aussi elle ressentait cette sensation si étrange. Bien sur c'était moins étonnant du côté du Calypso, elle est une personne très sensible si on compare a Cedric.

Cedric resta estomaquer quand il sentit les lèvres de Calypso se poser sur les siennes... Si douce, si légères... Il ferma alors les yeux avec une lenteur impressionnante... Il y prenait gout... Il bougea avec douceur ses lèvres, pour montrer a Calypso qu'il appréciait ce baiser, qu'il en voulait encore... Encore... Encore et encore... Ce moment paru très long pour Cedric, mais était très court en temps réel.

Calypso se recula, ce qui lui fit comme un coup dans le ventre. Il revenait a la réalité. Il venait d'embrasser son ennemie. Et ça lui avait plus. Elle l'avait pousser. Elle ne voulait surement pas se rendre compte qu'il était d'accord avec ce qui se passait? Peut-être que le fait qu'il avait contribuer lui a fait réaliser ce qu'elle faisait. Calypso glissa encore une fois dans la mousse. Il la regarda. Il n'avait pas envie de l'aider. Il lui en voulais de l'avoir embrasser de la sorte, mais pourtant il y avait pris part... Il aurait même pu prendre l'initiative lui même.

Cedric était paniqué. Il ne savait plus quoi faire, quoi dire, quoi faire, où aller? Il avait juste envie de fuir le monde réel et de la laisser là. Avec toute cette mousse. Cedric se passa doucement la main sur la bouche, comme si il essayer de recréer la sensation des lèvres de Calypso, mais c'était impossible. Il n'avait pas cette sensation étrange et indescriptible.

Cedric recula d'un pas, et puis d'un autre. Il se mit a reculer toujours plus vite. Il partit. En laissant derrière lui Calypso seule, ses vêtement et surtout tout ce qui venait de se passer. Il monta les escalier très rapidement... Comme si il fuyait. Il se fuyait lui même. Il finit par arriver dans sa chambre, qui était vide. Il referma la porte très fort, ce qui fit un claquement. Il se retourna, s'accota sur la porte, et se laissa glisser jusqu'au sol. Il n'y croyait pas... Qu'est-ce qui venait d'arriver ? Il avait embrasser Calypso Skywalker. Sa pire ennemie. La seule personne qu'il avait vraiment détester dans sa vie. Il plongea sa tête dans ses mains. Il n'y croyait pas encore. Il ne s'était jamais sentit comme ça de sa vie. Pourtant il ne savait pas comment réagir, était-ce bien ou mal?

La suite des évènements dépassa Calypso, qui, fallait bien l'avouer, était un peu perdue. Etait-elle vraiment dans les bras de son ennemi ? Oui, c'était bien le cas, et elle en oublia presque même pourquoi ils étaient dans cette position. Toute la mousse autour d'elle, autour d'eux avait complètement disparue à ses yeux, elle ne voyait plus que Cedric, qui était sacrément proche d'elle. Et elle était sensée faire quoi au juste ? Elle n'en avait aucune idée.

Le plus étrange, c'est lorsqu'il avait posé sa main dans le bas de son dos ... Des putains de frissons avaient parcouru tout de corps de Caly', sans qu'elle-même ne comprenne pourquoi. Elle en avait marre de se poser ces questions, elle ne savait pas y répondre, alors pourquoi continuer de se les poser ? Et bim encore une question.

Elle fit le vide dans sa tête - toujours collée à Cedric - puis se ressaisit et regarda Cedric à nouveau, qui la fixait. Mais pas avec son regard habituel. Il y avait quelque chose de nouveau chez lui. Et c'était elle qui avait provoqué ça ? Bizarre ... Elle ne s'en croyait pas du tout capable.

Plus elle restait plongée dans les yeux de Cedric, moins elle voulait s'en détacher, ou même bouger, ou même se décoller de lui. Juste rester comme ça. Elle était un peu plus petite que lui, mais elle pouvait faire ce qu'elle voulait, comme le regardait dans les yeux de près, ou comme ... Comme ... Mais qu'est-ce qu'elle faisait ? Elle s'était trop vidée la tête, ayant laisser partir la raison et la logique. Elle s'était mise sur la pointe des pieds et avait tendu son visage vers celui de son ennemi particulier et préféré.

Oui, elle déposa ses lèvres sur celles de Cedric et l'embrassa. Elle l'aurait bien embrassé encore et encore, elle l'aurait même très bien pu le violer là sur place, mais sa raison est vite revenue et se décolla assez violemment, ce qui la fit glisser une nouvelle fois.

Cedric sentit la main de Calypso se poser dans la sienne et étrangement, il eu l'impression que pendant un moment, tout dans son corps avait arrêter de fonctionner... Une sensation assez étrange qu'il n'avait jamais ressentit avant. D'ailleurs, Cedric ne ressentait pas souvent quelque chose. Rien ne l'impressionne. Rien n'est inabituel pour lui. Mais cette fois si ce l'était.

Il l'aida avec douceur a se relever. Sa main était tellement petite dans la sienne... Il regardais sa main qui était toujours dans celle de Calypso... Elle finit par le retiré, mais étrangement il n'avait pas envie de l'enlever... Il trouvait ça presque réconfortant. Mais qu'est-ce qu'il lui arrivait? Il n'y comprenait rien. Il fixait la main de Calypso, quand il sentit le corps de Calypso aller un peu vers l'arrière, comme si elle allait tomber. Pour l'empêcher, il posa sa main dans le bas du dos de Calypso et étrangement, en même temps, elle agrippa sur le bras de Cedric.

Cedric se releva les yeux doucement, et à ce moment, elle le remercia tout simplement. Mais sa voix paraissait si douce, et non nasillarde et aigu... Il se rendit compte alors a quel point les deux était près l'un de l'autre. Il sentait la respiration de Calypso sur son torse. Il n'avait qu'a se pencher, et il l'embrassait. Cedric se demandais comment il pouvait avoir ce genre de pensée par rapport a elle ? La seule personne qu'il déteste le plus dans le monde c'est bien elle. Il n'y avait rien a y comprendre. Il ne bougeait pas sa main malgré que sa tête voulait tout simplement partir et en rire. Mais son corps restait accroché a elle. Il la fixait droit dans les yeux. Il ne détournait pas le regard comme il avait l'habitude de le faire. Il en était incapable. Il s'imaginait doucement passer sa main sur sa joue, et puis déposer ses lèvres sur celles de Calypso, mais il ne voulais pas le faire. Il ne pouvait pas. C'était comme la fin de monde pour lui. Impossible. Il ressentait des pulsion dans son corps... Il n'avait jamais désirer quelque chose comme ça. Mais il devait se calmer. Il ne devait pas... C'est Calypso... Ce n'est pas n'importe qui. Pourquoi devrais t'il laisser tomber son style de sans émotion juste a cause d'une fille qui déteste? Cette fois si, peut-être un brin d'humanité brillait dans ses yeux, il n'avait pas le même regard...

Alors que Cédric venait juste d'éteindre la machine, Calypso poussa un léger soupir de satisfaction, mais surtout de soulagement. Heureusement qu'il avait été là, sinon elle se demandait bien comment elle aurait fait... Remarque ils ne se seraient pas croisés, elle n'aurait sûrement pas eu ce problème... Mais il était presque sûr qu'elle en aurait eu un autre!

Et puis quelle ne fut pas sa surprise quand Cedric lui tendit la main. Sur le coup, elle se demanda ce qu'il pouvait bien faire. Pourquoi est-ce qu'il tendait la main vers elle, il avait un problème ? Puis elle se rendit vite compte qu'il lui tendait la main. Elle hésita un peu, mais elle tendit elle aussi sa main vers la sienne. Elle y alla tout de même doucement et toujours hésitante, car s'il fallait, c'était tout simplement pour se foutre d'elle.

Mais vu le regard qu'il faisait, sans même esquisser la moindre expression, elle douta de moins en moins de ses intentions. Quand elle attrapa sa main, la sensation fut assez étrange. Cela faisait vraiment bizarre de se faire aider par un ennemi. Certes, celui avait qui elle aimait le plus se chamailler, mais tout de même, il restait quelqu'un qu'elle n'appréciait guère. Elle plia ensuite les jambes, et essaya de se relever doucement, très doucement, pour éviter de se casser la pipe une nouvelle fois. Son dos ne le supporterait pas une deuxième fois.

Heureusement, la mousse ne la fit pas tomber une nouvelle fois, et elle put enfin se lever sans trop de soucis. Mais, alors qu'elle était presque droite, elle sentait qu'elle pouvait encore tomber, alors elle s'agrippa légèrement au bras de Cedric pour s'aider en cas de souci. Sauf qu'une fois relevée, elle était encore beaucoup trop proche de lui, limite en train de lui faire un câlin. C'était tellement étrange qu'elle ne réalisa presque pas qu'elle était aussi proche. En même temps, elle essayait de se remettre de ses émotions. Sans vraiment réaliser non plus, elle sortit un simple mot:

" Merci "

Un merci d'une extrême douceur et d'une extrême sincérité. C'était en même temps l'une des plus grande qualité de Calypso, la sincérité.

Cedric regardait Calypso, il ressentit un légé malaise. Ça ne lui dérangeait jamais de se retrouver face a face avec quelqu'un. Il adorait être prêt des femme, leur faire croire qu'il est intéressé. Ou bien ce genre de situation le laisser indifférent... Mais cette fois ci, quelque chose lui donnait un malaise. C'était surement parce que c'était elle. La seule personne qui ne le laisse pas indifférent. Pas dans le sens qu'il s'y intéresse. Mais c'est la seule qu'il n'oublieras jamais. Il a souvent des querelles avec beaucoup de gens, il est méchant avec presque tout le monde, mais Calypso l'a plus marqué. Et il ne sait pas du tout pourquoi...

Calypso lui poussa dans le dos l'obligeant a le faire. Étrangement, il n'eut même pas l'idée de se révolter. Et puis ce n'était pas a cause que la mousse continuait de sortir de la machine a laver, ni le fait qu'ils pourraient avoir des problèmes... Normalement, se faire donne des ordres par les gens, surtout Calypso, le mettait hors de lui. Il aurait simplement partit et l'aurait laisser avec ses problèmes... Mais il ne l'avait pas fait.

Cedric se leva doucement, surtout pour ne pas perdre son équilibre. Il finit par s'approcher de la machine a laver, et calmement il retrouver le bouton pour tout arrêter. Il appuya et la machine s'arrêta enfin. Cedric ne se comprenait pas du tout. Ce n'était pas du tout normal d'aider quelqu'un et pourquoi en plus son ennemi ? Il se mordit l'intérieur de sa lèvre, comme un peut pour se punir. Il détestait perdre son petit caractère de gars avec une humeur misèrable. Bien sur, Calypso ne s'en rendait pas compte, puisque Cedric était quelqu'un de très mystérieux, on ne peut jamais savoir ce qui se passe dans son esprit. Il a l'air autant tourmenter qu'il en a l'air zen.

Cedric posa à nouveau son regard sur Calypso. Il la voyait, pleine de mousse. Il en avait presque pitié. Elle n'allait surement pas savoir quoi faire après tout ses dégats. Elle devait surement avoir un peux froid après tout ça... Malgré que ce n'est en apparence que de la mousse, il y a aussi de l'eau, ce qui les rendait tout les deux tout mouillé... Cedric se pencha un peu et, surement a la grande surprise de Calypso, lui tendit la main pour l'aider a se relever. Ce genre de choses, c'est surement la première fois que Cedric peut le faire a quelqu'un. Cedric ne lui sourit même pas, mais c'était surement un des gestes les plus chaleureux qu'il ai fait de sa vie. Cedric s'est toujours dit " personne ne m'as jamais aidé, je voit pas pourquoi je devrais... " . Et étrangement, cette fille était une des personne qui lui est le moins venu en aide. Mais pourtant il avait tout de même fait ce geste. Son esprit était tout sauf clair en ce moment. Il se dit que Calypso allait penser qu'il avait quelque chose derrière la tête, mais non. C'était tout simplement une main, un simple geste, mais qui valait beaucoup pour lui...

Calypso était tellement concentré dans sa tâche à essayer d'arrêter cette foutue machine qu'elle ne réagit même pas quand Cedric vint l'aider. Elle l'était tellement que lorsqu'il vint la bousculer un peu pour prendre sa place, elle bougea à peine, rester un peu trop près de lui. Elle le regardait tel un extraterrestre, comme si c'était la première fois qu'elle le voyait.

Par contre, lorsque Cedric glissa, Calypso se sentit emporter, mais n'arriva pas à se retenir. Peut-être à cause su fait qu'elle aussi glisser à cause de la mousse ou peut-être avait-il trop de force ou peut-être les deux combiné. Cependant, quelque soit la cause, ils se retrouvèrent presque coller l'un contre l'autre - si c'est pas pour le dire - et Calypso restait autant choquée. Elle ne savait toujours pas gérer ce genre de situation avec les mecs, et bien sûr il fallait que ça lui arrive tout le temps. La simplicité ? Non, c'est pas un mot qu'elle et son destin connaissaient.

Puis elle reprit ses esprits, une fois qu'elle se rendit compte qu'elle était presque dans les bras de son ennemi. Mais il lui était impossible de se relever, sûrement à cause de la mousse une fois de plus et aussi de ses talons qui lui empêchait de reprendre l'équilibre. Alors elle passa la main dans le dos de Cedric et le poussa pour qu'il aille éteindre ses catastrophes sa machine et lui lança:

" Vas m'éteindre cette machine de malheur !! "

Elle lui avait donné un ordre c'était certain, mais vu son caractère elle regretta presque de suite de l'avoir fait. C'était presque certain qu'il allait se rebeller d'une façon ou d'une autre. Elle aurait donc bien voulu se rattraper, mais elle n'en avait pas envie. C'était son ennemi oui ou non ?! Elle lui parlerait comme un chien tant que ça lui plaira, il le faisait bien lui, alors pourquoi elle ne pourrait pas ?!

Elle était complètement par terre, dans la mousse et réfléchissait à un moyen de se relever, car même s'il arrivait à éteindre les dégâts, la mousse ne disparaîtrait pas d'un coup de baguette magique. Mais bon, pour l'instant, son seul soucis, c'était que Cedric arrive à l'éteindre. Ses vêtements, ses cheveux, tout était complètement trempé ! Heureusement qu'elle se fichait de son apparence dans les situations de crises. Si elle avait vraiment été comme ça, elle serait chez les Eta Iota, mais ce n'était pas le cas, elle était chez les Rho Kappa ! Alors qu'est-ce quelle faisait encore, là, allongée par terre ?! Un minimum d'effort quoi ! Mais elle était submergée par une énorme flemme et un blasement total. Pourquoi ce genre de catastrophes n'arrivaient qu'à elle ?!

Cedric regardait toujours vers elle quand elle finit par lui répondre. Calypso lui dit qu'elle attendait que sa machine soit finit et que pour passer le temps, elle lui parlais, parce qu'elle aimais bien avoir de la compagnie. Elle ajouta qu'elle n'était pas capable de s'arrêter de parler, ce qui le fit automatiquement rire. Il ne fit même pas attention de voir si elle avait finit de lui parler pour ajouter un petit:

- Hum ouais, ça je le savait déjà.. Tu ne ferme jamais ta gueule...

Cedric était un peu vulgaire, mais il s'en contrefoutait. Qu'est-ce que cela pouvait bien changer dans sa vie ? Cedric gardait son petit sourire en coin. Le fait qu'elle parlais sans arrêt était surement la chose qu'il détestait le plus a propos d'elle. Lui, il était plutot le type silencieux qui déteste se faire déranger, donc les deux ensemble, ça ne marchait pas, c'était totalement le contraire. Mais pourtant, les moment où les deux se lançaient des insultes, c'était une des seules choses qui pouvait vraiment faire rire Cedric... Calypso avait arrêter de lui parler, et puis il remarqua que son visage changeait... Il se passait quelque chose. Cedric vu alors que sa machine a laver bougeait anormalement. Cedric n'ayant jamais rien fait du style ménage ou laver ses vêtements ne comprenait pas vraiment pour ça faisait ça. Il se dit que ça devait être normal, mais a voir le visage de Calypso, ce ne l'était surement pas! Cedric comprit que ce n'était aps du tout normal quand la machine se mit a déborder. Il éclata de rire en pensant :

* Oh mon dieu, cette fille m'étonnera toujours! *

La fille n'avait pas l'air contente du tout, elle cherchait désespérament une façon de l'arrêter... C'était évidant qu'elle n'allait pas trouver, elle était bien trop surprise, et elle mettait ses mains n'importe ou... Il ria un peu d'elle, c'était quand même marrant de la voir se trouver dans un pétrin de comme ça.

- Bravo! glissa-t-il rapidement en applaudissant assez fort.

Il la regardait dans ses problème, elle était très drôle a voir. Mais un mélange d'eau et de mousse se rendit jusqu'au pied de Cedric et c'est là qu'il se rendit compte, que ce n'était pas seulement elle qui était dans le pétrin. Il soupira, la tassa d'un petit coup de main et toucha l'écran tactile, en cherchant la façon de l'arrêter... Il cherchait sans rien troubler...

- Et merde... Comment on fait pour arrêter ce truc ...

Il le trouva enfin.

- Ah tiens voil...

Il n'eut même pas le temps de finir sa phrases qu'il glissa sur le plancher, en apportant Calypso avec lui dans sa chute, la machine toujours en marche. De plus, en tombant, il s'était retenu sur la machine a laver, donc il avait appuyé n'importe où sur le tableau, donc plus facile du tout de retrouver le truc pour arrêter. Mais dans cette chute, Cedric et Calypso s'était retrouver asser près l'un de l'autre...

Tout en écoutant ce qu'avait à répondre Cedric, Calypso s'appuya contre sa machine - qui ne tremblait vraiment pas beaucoup - et croisa les bras tout en enregistrant toutes les questions que Cedric déballait. C'était mignon. C'était surtout bizarre qu'elle le prenne comme ça. C'était aussi compréhensible vu que Caly' n'avait jamais été du genre rancunière. D'ailleurs elle ne lui en voulait pas, elle ne l'aimait pas voilà tout. Cela faisait tellement longtemps qu'ils ne s'étaient pas vu, qu'elle ne se rappelait pas bien pourquoi ils ne s'aimaient pas... Mais elle se voyait mal lui poser la question. Elle finirait par retrouver la réponse toute seule, que cela soit dans une minute, une heure ou bien le lendemain.

La machine commençait à s'agiter drôlement. Elle la regarda d'un air inquiet puis répondit à Cedric, tout en s'inquiétant pour sa machine. Quand on est une poisseuse professionnelle, on reste sur ses gardes, même si parfois cela ne sert à rien, car il ne passe rien, mais trop de fois il lui est arrivé des merdes, et bizarrement toujours quand elle était en présence des mecs. Ils avaient vraiment une influence sur elle des plus étranges...

" Et bien j'attends simplement que ma machine soit finie, et pour passer le temps, quand j'ai de la compagnie, bonne ou mauvaise, je ne peux pas m'empêcher de parler ... Mais bon, vu que cela à l'air de t'embêter, je parle plus ! "

La dernière phrase, elle avait presque perdu son sang froid, son ton avait été des plus neutre et froid qu'il soit dans la bouche de Calypso. Elle ne pouvait vraiment pas s'empêcher de l'ouvrir, même quand elle était en présence de quelqu'un qu'elle ne supportait pas, la preuve.

Cependant, la machine tremblait violemment et faisait un bruit d'enfer à présent. Caly' se retourna complètement vers elle, oubliant presque qu'il y avait une autre personne dans la pièce. * Non non je t'en pris, calme-toi, me fais pas ça ! * D'habitude, elle aurait sorti cette phrase à voix haute, mais elle ne voulait pas montrer à son cher ennemi qu'elle avait des problèmes. Malheureusement il allait vite se rendre compte que c'était bien le cas, car la machine commença à déborder. Là, Calypso ne put s'empêcher de lâcher :

" Oh c'est pas vrai ... "

Sur un ton des plus désespéré et habitué. Elle ne pouvait pas passer une seule journée sans faire de catastrophe. Si cela continuait elle finirait par aller dans un pensionnat pour filles ! Mais pour l'instant, elle devait s'occuper de cette foutue machine. Saleté d'écran tactile ! Pourquoi les machines à laver avaient elles aussi des écrans tactiles ?! Elle ne trouvait pas la touche arrêt. Ca y était, elle avait perdu son sang-froid, elle ne savait plus où appuyer pour éviter d'inonder toute la pièce, pour éviter la catastrophe.

Calypso se rappelait, évidement, de lui. Et elle ajouta que leur relations allait rester la même, sur un ton désespéré.

* Non mais qu'est-ce qu'elle croit ? Qu'on va devenir ami ? N'importe quoi... * pensa-t-il en roulant les yeux, comme si il parlais a voix haute.

Cedric ne comptait vraiment pas lui parler d'un façon normale, il ne l'aimais pas un point c'est tout. Tout de même, le petit air désespéré de Calypso le troubla un peu. Il a toujours cru que, elle aussi, elle le détestait et ne souhaitait pas être son ami du tout. Mais peut-être que dans le fond, elle aimerais le connaitre? Il secoua la tête comme si il voulais se sortir cette idée de la tête. C'était impossible. Il rit lui même de seulement avoir eu cette idée. Mais ce que Cedric ne comprenait pas à propos de lui même, c'est qu'il n'était pas capable de vraiment l'ignorer comme tout le monde. Même si c'est méchament, il porte son attention vers elle. Pourtant, normalement, il était seulement indifférent envers tout le monde...

Elle se retrouva à nouveau devant lui. Il se dit alors que c'était surement parce que elle l'empêchait de l'ignorer qu'il en était incapable. Il sourit de soulagement, il était donc tout a fait normal avec elle. Il ne voulais pas la regarder dans les yeux, donc il baissa son regard, et sans s'en rendre compte, il remarqua que sa poitrine avec augmenter depuis le temps. Il releva aussitôt les yeux, un peu gêner, mais ne le laissant pas trop paraitre. Il mit ses mains dans ses poches, et regarda autour. Il finit par se décider a dire quelque chose:

- Donc, tu vas rester combien de temps devant moi comme ça ? Qu'est-ce que tu veux ? Je sais pas trop, mais je crois qu'on ne s'est jamais bien entendu, donc, pourquoi tu tentes de me parler?

Cedric ne l'aimais pas vraiment, mais pourtant, il a déjà était pire avec quelqu'un d'autre qu'il aimais plus. Il peut-être très dangereux quand il commence a se laisser aller, quand il est fâcher, saoul, ou même drogué. Il est incontrolable. Plus jeune, il était un enfant a problème, il se battait toujours. Mais pourtant, avec elle, il ne l'as jamais touché, rien de violent. Et encore une fois il ne se comprenait pas du tout ... Tout était troublant avec elle, et pourtant normalement, rien de peu le toucher, le pousser a être troublé. Il est un coeur de pierre... Mais elle pourtant. Il la hais. Mais il n'est pas capable de se comprendre. Il se rendit a nouveau qu'il était perdu dans ses pensée, puis regarde Calypso, qui l'était elle aussi. Elle aussi était troublée ? Non surement pas ... Cedric se sentait un peu comme si il paranoyait, et il n'était pas capable d'endurer de ne pas avoir le contrôle de lui même ...

Calypso ne fut pas si surprise que cela de bien voir que c'était bien lui. Elle s'en doutait. Mais ce dont elle ne se doutais pas, c'était qu'il avait bien grandit et avait l'air d'un homme à présent. Fallait dire qu'ils s'étaient rencontrés il y a quelques petites années et ils étaient en pleine adolescence, il était donc normal qu'ils aient changés. Pourtant ils s'étaient reconnus si facilement... Elle avait eu du mal, simplement parce qu'elle espérait que ce n'était pas lui.

- Si ... Malheureusement ... dit-elle sur un ton à la limite désespérée et ironique. Et j'ai comme l'impression que notre relation va rester la même ...

Malgré le fait qu'il s'était retourné, cela n'empêcher pas à Calypso de parler. D'ailleurs, personne n'avait vraiment réussi à la faire taire réellement. Les seules personnes qui ont réellement essayé se sont retrouvées ... à l'hôpital. Non pas qu'elle soit d'une nature très brutale, mais il ne faut simplement pas la chercher, surtout qu'avec une ceinture noire en karaté, elle a souvent du mal à retenir ses coups.

Elle se demandait si Cedric le savait... Après tout lui, n'avait jamais eu le besoin d'en être informé, vu que leurs chamailleries n'avaient jamais été bien méchante. D'ailleurs, Calypso commença à sourire aux souvenirs de ces engueulades qu'ils avaient pu avoir auparavant. Ils avaient vraiment agit comme des gamins. En même temps, ils en étaient. Aujourd'hui, plus trop, mais la vieille rancune était toujours là, et Caly' se demandait si elle allait un jour partir.

Car même si elle ne l'appréciait pas, elle n'aimait pas les situations de conflits. Mais bizarrement, elle savait que même si leur relation ne changeait pas, elle était en sécurité. Il n'avait jamais été d'une nature violente. Elle espérait qu'il n'ait pas changé... Car malgré tout elle aimait bien se chamailler avec lui, cela mettait un peu de piquant dans sa petite vie. Bon bien sûr, elle n'en manquait pas, mais du moins, elle en manquait dans ses relations humaines.

Elle était un peu perdue dans ses pensées, elle ne savait pas trop ce qu'elle éprouvait pour ce Cedric... Était-ce vraiment son ennemi adoré ou était-ce autre chose ? Elle n'en savait strictement rien, et ne contait pas trouvé la réponse aujourd'hui. Elle préféra donc descendre de sa machine à laver et se retrouva de nouveau debout, toujours face à Cedric.

Et bien, la fille l'avait ignoré quand il avait réaliser que c'était elle, et s'était un peu écrire trop fort. Penser a voix haute n'est pas toujours positif, si surtout on dit quelque chose de méchant a propos de quelqu'un proche. Mais bon, être gentil n'as jamais fait partit de ses habitudes. Il se mit a penser que peut-être que finalement, ce n'était pas elle ? Elle se serait surement fâché, et bouilli de rage. Juste penser que ce n'était pas elle, le soulagea.

* De toute façon, cette fille est une cruche, pourquoi elle aurait été accepté dans cette école ... * songea-t-il.

Cedric n'aime vraiment pas cette fille. Une des seules filles qui avait le culot de lui répondre dans sa vie... Elle a un sale caractère. Il se retourna vers sa machine a laver, en attendant que le tout soit terminer, malgré qu'il savait que ça allait prendre un bon moment... Il se demanda alors, pourquoi il avait penser a elle. Il se dit que c'était surement parce qu'il pensait seulement au catastrophe, et que pour lui, elle en était une. Cedric un peu perdu dans ses pensée entendit un voix. Cette voix, cette petite voix aigu et nasillarde qui détestait tant. Peut-être sa vie n'était pas si agaçante, mais dans les oreilles de Cedric, c'était comme cillement frustrant qui donne envie de frapper partout. De plus, tout ce qui peux sortir de sa petite bouche était impressionnant. Jamais personne, dans tous ses voyages, toutes ses rencontres, n'avait été comme elle. Elle l'avait marqué, mais dans le mauvais sens bien sûr. Pourtant, il avait été méchant avec tant de personnes, mais celle là était ressortit du lot.

La jeune femme lui demandait si elle se connaissait. Il se tourna. Même avant de se tourner, il savait qui il allait apercevoir. Cette petite peste. Il pourrait l'écraser comme il le voudrait, si il voulais. Mais quelque chose lui en empêchait. Elle était toute petite, comparer a lui, et avec ses grandes mains pourrait l'écraser très facilement. Il leva un sourcil en la regardant de haut en bas et il réalisa a quel point elle avait changé. Elle avait beaucoup changer, mais il ne voulait pas se donner d'opinion, si c'était positif ou négatif. Bien sûr, elle avait l'air déjà plus vielle, mais pour lui, elle avait toujours l'air d'une petite fille immature. Bien sûr, Cedric se voit tellement plus mature qu'il l'est, mais personne n'as le droit de lui en faire part. Il la regardait bien et dit :

- Franchement ? Tu ne te rappelle pas de moi ? dit-il en y ajoutant un bon petit air sarcastique.

Il était désespéré. Il croyait ne plus jamais la revoir après Atlanta, et puis c'est ici qu'elle se retrouve ? Il allait devoir l'endurer durant toute sa scolarité ? C'était désespérant. Depuis qu'il était arrivé ici, c'est comme si tout était vraiment merdique... Rien n'allait bien. Il n'avait même plus son petit espace personnel a lui, il n'avait plus de femme de ménage. Il n'avait pas envie de devenir autonome... Il voulait juste rester quelqu'un de lâche...

Cedric se retourna de dos a Calypso, il n'avait pas envie de lui voir son petit visage plus longtemps... Il regardait juste vers le mur, sans rien penser. Juste essayer de paraître normal et relaxer après l'avoir revu...

Ce matin-là, Calypso s'était levé du mauvais pied. Littéralement parlant. Maladroite comme elle, c'était tout à fait normal. Elle s'était réveillée en sursaut après un mauvais rêve. Elle en avait presque eut des sueurs froides. Donc quand elle avait voulu se lever, encore dans le coltar, elle s'était pris la couverture dans son pied gauche et s'était royalement étalé par terre, la tête la première. Elle resta d'ailleurs dans cette position de longues secondes, complètement blasée - et habituée - de ce genre de phénomènes. Elle aurait très bien pu se rendormir dans cette position, si le sol ne l'avait pas empêché de respirer.

Elle s'était donc relevée, et regarda dans la direction du lit de Kim pour voir si elle l'avait vu tomber et surtout si elle l'avait réveillée. Heureusement pour Caly', aucune des deux hypothèses n'étaient bonnes. Du coup elle arrangea son lit vite fait et prit quelques affaires dans son armoire. Du moins c'est ce qu'elle voulait faire. Malheureusement pour elle, il ne lui restait presque rien en affaire. Elle regarda à côté, la poche poubelle où se trouvait ses affaires sales. Elle soupira. Elle devait faire encore une machine. Elle avait l'impression qu'elle en avait fait une il y a à peine deux jours. C'était vraiment l'une des corvées qu'elle n'aimait pas faire... A vrai dire, elle n'en aimait aucune... Enfin bon, elle soupira à nouveau, mais cette fois-ci pour se donner du courage.

Elle attrapa donc son sac poubelle plein à ras bord et alla doucement mais sûrement vers la laverie. Quand elle arriva, il n'y avait heureusement presque personne, seulement une de ses connaissances, plus un mec de dos en train de faire sa lessive. Elle se dirigea vers sa connaissance et lui lança un salut. La conversation était lancée. Enfin, vite fait, vu que la personne en question avait déjà fini sa lessive et devait allé en cours.

Alors qu'elle venait juste de dire au revoir à sa connaissance, elle entendit quelqu'un jurer derrière elle. Elle se retourna vite fait, juste par réflex, et se lança dans sa lessive. Elle ouvrit son sac, puis mit le tout dans une machine et puis là, choc! Un flash. Elle connaissait la personne qui se trouvait derrière elle. Elle voulait se retourner pour vérifier si c'était bien lui. Si c'était bien ce mec qu'elle avait rencontré à Atlanta avant qu'elle ne vienne s'installer ici. Si c'était bien lui, cela n'annonçait rien de bon. Elle allait être encore plus de mauvaise humeur, car elle ne l'aimait pas vraiment non et lui non plus ne l'aimait pas. Pourquoi ? Bonne question. Le courant n'était jamais passé entre eux, ils étaient toujours en train de s'engueuler. Cependant, elle avait toujours trouvé tout cela très libérateur. Crier après quelqu'un sans avoir peur des répercussions, faisait un bien fou, surtout pour Calypso.

Elle prit donc son courage à deux mains, referma la machine après avoir mis une lingette pour éviter que les couleurs ne se mélangent - sous le conseil avisé de son ami et domestique de sa maison à Atlanta - inséra une pièce, mit en marche le lavage, puis se retourna et s'assit sur la machine. Elle regarda en face d'elle et put remarquer que c'était bien lui. Cependant, il était bien plus sexy que dans ses souvenirs, et cela de dos. Ce n'était peut-être pas lui en fin de compte... Il n'y avait qu'une seule façon de le savoir. Donc de sa façon si engageante, Calypso lui adressa la parole:

" Dis, on ne se connaîtrait pas par hasard ? "

Bizarrement, sortant de la bouche d'une femme, ce genre de phrase passait beaucoup moins pour un moyen de drague, que lorsque ce sont des hommes qui le disent.