Wynwood University
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

 

 Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean /

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar



Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / Empty
MessageSujet: Re: Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean /   Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / EmptyMar 21 Jan 2014 - 1:54

Leiko ne put s'empêcher d'hausser les sourcils alors que Skott lui présentait ses grenades.
Il a décidément toute une manière de s'amuser. Mais ça change. Elle les prit donc en les regardant, perplexe. Et c'est fait mains à part de ça... Il a vraiment d'étranges dons.

-Et tu en traînes toujours sur toi?

Dit-elle en s'approchant des escaliers. Bon, en lancer dans la cage lui causerait quelques problèmes pour redescendre en cas d'ennui. Et l'ennui, et bien oui, c'est l'individu en personne. Avant de se décider, pendant que Skott en faisait exploser quelques unes, Leiko regarda en bas. Elle regardait l'édifice en tant que tel. Puis, elle retourna aux escaliers et lança les deux boules de fumée. Une en bas, et une autre plus près d'elle en s'éloignant vivement. Elle laissa par contre la porte ouverte, la fumée s'évaporera dans les airs. Elle avait jugé tout à l'heure, qu'il lui serait relativement aisé de descendre l'immeuble, directement dessus. Ce ne serait pas la première fois qu'elle grimperait sur un immeuble. Ça donne une adrénaline particulière.

-Alors, j’espère pour toi que ce n’est pas trop extrémiste? Pour ma part, c’est ce que j’appelle m’amuser…

Extrémiste? Mais il vient d'où? Leiko, pour sa part ne s'était pas trop amusée. Elle avait trouvé cela immature et futile. Le spectacle des gens paniqués valait le coup, mais l'action pour y arriver était moins spectaculaire.
La jeune femme s'approcha de lui, près de la rambarde et l'entendit rire de plaisir en voyant tous ses gens admirer son « œuvre ». Leiko aima immédiatement ce son, elle-même affichait un sourire sadique en les voyant s'exclamer et pinter du doigt la fumée.

 -Rassures-toi… J’ai déjà fait bien pire que cela.
-J'espère. Ton nonchalant.

En effet, ça la rassurait, même si elle savait le sens de ses mots, littéralement, ça la rassurait vraiment. Sinon, ce n'était qu'un petit joueur qui pensait impressionner une fille. Et elle, ca lui en prends plus. Beaucoup plus. Elle est rarement impressionnée, même si son ancienne vie est loin derrière, enlève le naturel et il revient au galop.
Voyant les sirènes des pompiers, des policiers et même des ambulanciers, une idée lui vint.

-Tu veux vraiment t'amuser?

Sans lui laisser le temps de répondre elle empoigna son poignet et d'un bond sauta de l'autre côté de la rambarde. Elle se laissa un moment dans le vide, puis s'accrocha les pieds et les mains après l'édifice. Elle était dans une position presque confortable, et des plus stables. Leiko souriait en le regardant et en regardant en bas. Elle n'avait aucune envie suicidaire, elle maîtrisait la situation. Ça ne pris que deux secondes avant qu'un hurlement paniqué s'empare de la foule. On l'avait vue.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / Empty
MessageSujet: Re: Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean /   Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / EmptyDim 19 Jan 2014 - 6:15

-Tu sembles savoir quoi faire pour t’amuser. Tu me montres?

-Tu veux vraiment savoir comment je m'amuse? Tu risques d'être légèrement étonnée.

«Ouh là!» Serait-ce un début infime de rapprochement d’elle envers moi? Cela m’étonnerait énormément… Je suis resté un peu surpris de cette demande, mais ne le fis guère paraître. Je continuai donc mon numéro jusqu’au fond alors.

-Je me suis toujours dit qu’un jour, cela me servirait peut-être…

Je déposai mon sac sur le parterre. Je me mis à genoux (pour ceux qui oseraient voir ici un signe de soumission, non ce n’est pas le cas. Ce n’est que pour ramasser quelque chose dans le sac) et j’y ai pris quelques capsules artisanales. Devinez ici que oui, en effet, ce sont des grenades fumigènes, fabriquées par moi-même. J’en donnai deux à Leiko. Je lui précise avant, de ne pas s’inquiéter, que c’est totalement inoffensif.

-Entres dans la cage d’escaliers et laisses les tomber, elles vont s’activées d’elles-mêmes.


Pendant ce temps, moi je m’éloigne de la jeune fille pour y faire exploser l’une des miennes à une extrémité et à dernière sur un autre toit de l’édifice. Tant qu’à faire croire à une alarme, aussi bien la rendre réaliste. C’est comme, tant qu’à faire un travail, faisons le comme il se doit d’être fait! Je cours et donnes un élan de lancer pour atteindre l’autre toit dont il en était question. Cela ne prît que quelques secondes que j’ai vu une fumée dense blanche même grisâtre sortir de la capsule. Je fisse fracasser l’autre capsule comme prévu.

-Alors, j’espère pour toi que ce n’est pas trop extrémiste? Pour ma part, c’est ce que j’appelle m’amuser…


Je me retourne alors pour aller voir les autres étudiants en bas, tous sur le terrain, à admirer «le feu» que l’établissement était en train de prendre. Les services d’urgence arrivent au loin. J’entends les sirènes. Ça allait être tout un spectacle, une pièce que j’ai pu monter de par moi-même. J’eus un léger rire sadique. Allait-elle me prendre pour un fou? C’était à elle d’en décider.

-Rassures-toi… J’ai déjà fait bien pire que cela.


Ils étaient tous étonnés. Certains étaient certes, sur une grosse panique. Les policiers arrivent sur les lieux et forment un périmètre de sécurité.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / Empty
MessageSujet: Re: Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean /   Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / EmptyDim 19 Jan 2014 - 5:39

-Oh mais quels mots rassurants venant d’une gamine comme toi!

Le terme de « gamine » l'avait irritée, mais elle n'en fit pas de cas, même si ça l'avait insultée. Du moins, pas de cas en apparence.

Une fois arrivée sur le toit, présentant son dos à la porte, accoudée après la rambarde, Leiko prenait un malin plaisir à regarder les élèves fuirent en tout sens en hurlant leur angoisse. Bon, au moins, ils vont avoir quelque chose d'intéressant à raconter, et c'est surement ce qui les excite le plus de cette aventure. Des brebis galeuses.

Leiko entendit la porte s'ouvrir, mais ne se retourna pas. Si c'était un directeur, au moins, elle pourra jouir du spectacle jusqu'à la dernière minute et si c'est un autre étudiant rebelle, ils pourront partager une passion commune. Le chaos et la folie.

-Beau spectacle n’est-ce pas? Tu ne peux pas dire que je ne t’ai pas distraite au moins une fois dans ta vie? En plus, cela permets de ne pas t’emmerder à un cours que tu n’aurais pas aimé.

Sans se retourner, Leiko répondit: « En effet. » Elle n'était pas vraiment surprise qu'il l'a rejoigne, elle était surtout perplexe qu'il ait eu l'idée de faire ça. La seule motivation était de manquer les cours, peu probable, un peu trop extrême comme option. Quitter les lieux auraient amplement suffit et amener moins d'ennui, s'il se faisait prendre évidemment. Mais il semblait fait de vent, on ne sait jamais où il est vraiment, ce qu'il fait ses buts et l'attraper demande d'être dans son esprit. Peu de personnel le savent, et si c'est le cas, tenteraient cet effort.

-De toute façon, je me suis dit qu'il faisait beaucoup trop beau pour rester à l’intérieur. Cela permet à tout le monde de prendre l’air.

Leiko attendit qu'il s'approche pour répondre.

-Tu es d'une générosité sans pareil, toi dis donc.

Le sarcasme était à peine perceptible dans le ton de sa voix.
Rendu à sa hauteur - bien qu'il fasse une tête de plus qu'elle - elle se permit de lâcher les étudiants des yeux pour les tourner vers lui. C'est vrai que c'était une belle journée, et que ce n'aurait été que gaspillage de la passer enfermée. Mais alors, attendait-t-il à ce qu'il la passe ensemble? Pourquoi être revenue vers elle, alors?

-Mais, c'est vrai que c'était génial.

Le terme était un peu fort, mais elle avait aimé.

-Tu sembles savoir quoi faire pour t'amuser. Tu me montres?

Autant dire « montre-moi ton monde », ce qu'elle-même aurait refuser, ainsi c'est plus subtil et elle lui laisse carte blanche sur ces choix, ce qu'il veut partager ou pas. Après tout leur goût en terme de divertissement semblent similaires.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / Empty
MessageSujet: Re: Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean /   Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / EmptyMer 15 Jan 2014 - 5:31

-''Déjà vu pire''... J'imagine que c'est encourageant. Toi par contre, tu es une classe à part. Et je ne suis pas sûre que ça me plait, ni que ce soit un compliment d'ailleurs.

-Oh mais quels mots rassurants venant d’une gamine comme toi!

C’était la phrase à laquelle j’ai rétorqué aussitôt qu’elle eue fini de parler. Certes, elle a du «punch», mais il faut bien que je ne me laisse pas piler dessus non-plus. L’orgueil mâle, que ferions-nous sans? Bref, revenons à l’histoire… Elle allait presque toucher à la poignée de porte, quand une alarme retentie. Ce qu’elle n’avait pas remarqué, c’était l’enclenchement de l’alarme qui a été descendue par moi lorsqu’elle était tournée. Avant de poser le geste, je me suis assuré de ne pas être dans un angle de vue d’une caméra quelconque. Un raz de marée d’étudiants sort des locaux. Ils descendent tous, ils courent partout. Panique totale… Sauf deux personnes; Leiko et moi. Au travers de la foulée, je la vois, courant, se dirigeant dans le sens contraire de tout le monde. Je me mets à la suivre à mon tour. Surprise, je la vois se diriger vers le toit du bâtiment. Je monte avec elle, la suivant au travers des vagues, comme un serpent entre des rochers, sans qu’elle ne me remarque. Elle ouvre la porte (mais oublie de la refermer derrière elle) menant au toit et court jusqu’au bord pour regarder la cohue de «fourmis», paniquant comme si on leur avait versé un verre d’eau dans leur nid.

Je franchis et traverse à mon tour le cadrage de l’ouverture et l’observe, en train d’elle-même observer l’action qui se passe en bas.

-Beau spectacle n’est-ce pas? Tu ne peux pas dire que je ne t’ai pas distraite au moins une fois dans ta vie? En plus, cela permets de ne pas t’emmerder à un cours que tu n’aurais pas aimé.

De toute façon, cela me l’évite à moi aussi.

-De toute façon, je me suis dit qu'il faisait beaucoup trop beau pour rester à l’intérieur. Cela permet à tout le monde de prendre l’air.


Une belle balade pour tout le monde, si ce n’est pas un cadeau généreux de ma part? Cette petite rencontre fracassante dans l’escalier m’a tout de même permis de voir présentement beaucoup de monde en même temps.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / Empty
MessageSujet: Re: Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean /   Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / EmptyMer 15 Jan 2014 - 4:50

-Je te mentirais si je te disais, que tu es pour moi comme un ange qui est tombée, ou dans ce cas-ci, bousculée dans une cage d’escalier. Tu me diras en effet aussi que cette phrase est vraiment nulle. Mais bon…

Leiko ne put s'empêcher d'éclater de rire.

-Un ange bousculé dans une cage d'escalier, j'aime assez. Ça change de l'habituelle ''ange tombé du ciel''.

Elle ne trouvait pas cette phrase nulle du tout, ajusté au contexte. Même si Leiko est plutôt une ange déchue. De toute façon, le sarcasme de sa voix montrait bien qu'il la prenait pour une humaine des plus ordinaire. Elle n'ira pas nier ce point, c'est tout à fait véridique. C'était la première fois depuis qu'elle est arrivée dans ce lycée - c'est-à-dire quelques semaines - qu'elle riait sans se forcer. Même si il se moquait d'elle, c'était sans importance. Leiko ne s'intéresse pas aux gens et leur opinion sur elle l'indiffère profondément. Elle veut être aimer oui, mais pas par besoin, plutôt comme une sécurité. Elle n'aime personne, qu'on tombe amoureux d'elle ou pas est sans intérêt, mais si on l'apprécie, il y a moins de chance qu'elle se retrouve avec un couteau entre les omoplates, que ce soit au sens figuré ou au littéral.

-… Certes, pourquoi ne pas faire comme tu dis? En effet, je suis prêt à répondre moi-même à cette question. Je dois avouer qu’à première vue, tu n’es pas si mal. Disons tout simplement que j’ai déjà vu pire.

Elle ignorait le niveau de sincérité qu'il avait dans sa voix, et elle décida d'analyser ça plus tard. Il pouvait bien mentir encore, ce qui la rendit plus méfiante que jamais.

-''Déjà vu pire''... J'imagine que c'est encourageant. Toi par contre, tu es une classe à part. Et je ne suis pas sûre que ça me plait, ni que ce soit un compliment d'ailleurs.

Et c'était vrai. Sortir du lot, être un mouton noir est un compliment, le meilleur qu'elle peut donner même. Le fait que ça ne lui plaisait, était vrai aussi. C'était comme se regarder dans le miroir. Les deux, méfiants, tentants d'amadouer l'autre, mentant sans véritable raison. Après tout, pourquoi les deux réagissent-ils ainsi? Leiko ne saurait répondre autre chose que ''instinct de survie''. Elle avait dû mal à le contrôler, elle ne pouvait plus jouer aux poupées. D'un côté, ça l'agaçait et de l'autre l'a réjouissait. Ça lui donnait espoir envers l'esprit critique, l'intellect et les personnalités à part entière des gens. Mais avec cette dernière phrase, elle espérait le perturber un peu, le mener à réfléchir à ce qu'elle sous-entendait.

Elle était rendu devant sa classe, elle voyait les étudiants penchés sur leurs livres à gribouiller n'importe quoi sauf ce que leur professeur racontait. Cours de mathématique. Décidément, une journée des plus joyeuses. Alors qu'elle tendait la main pour ouvrir la porte, une alarme des plus agressante retentit fortement dans l'école. L'alarme incendie. Elle fut projeter contre le mur par la porte qui s'ouvrait à la volée. L'enseignant tentait bien de garder le calme, mais ce fut en vain. Profitant de la marée humaine gigotant et meuglant, Leiko se faufila entre eux, mais au lieu de descendre au rez-de-chaussée, elle grimpa un étage. De là-haut, elle regardait les gens s'affoler. Dans leur angoisse, personne ne jetait de regard en l'air, tous obnubiler qu'ils étaient par la porte principale. Leiko souriait de les voir aussi vulnérable. Elle ne sentait aucune fumée. Probablement un exercice.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / Empty
MessageSujet: Re: Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean /   Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / EmptyMar 14 Jan 2014 - 6:39

Au moment où elle me pointa son local au loin, elle me donna le numéro de ce dernier. Je n’en fis pas de cas, nous étions presque arrivés. D’un côté, je trouvais cela un peu dommage de devoir me séparer d’elle, après un si long périple. Non, je rigole… En fait, je commençais à peine à la supporter. Après tout, je suis sûre qu’elle n’a pas l’air si stupide que cela pour une gamine.

Au moment où j’ai demandé si elle voulait sécher son cours, j’ai vu un instant à peine, que l’idée ne lui déplaisait pas au début. Je n’ai rien remarqué d’autre. Un autre petit moment de silence se faisait entendre dans le couloir de l’aile A. Au moment où elle se dirigea tranquillement en direction de la porte de son local, je lui pose ma question. Elle s’arrête par la suite pour me rétorquer ceci tout en se mettant légèrement sur la défensive :

-Mais qu'est-ce qui te fais croire ça? J'ai des raisons de ne pas t'apprécier? On vient de se rencontrer! Mon idée n'est pas faite encore.

En effet, elle n’avait pas tout à fait tort. Après tout, cela ne fait que quelques minutes à peine. Pourquoi en tirer d’aussi vites et vastes conclusions? Mais certes j’avais tout de même un léger doute. Puis elle avoua d’un ton que je crois sincère qu’elle me reproche mon attitude envers elle. Je suis si chiant que cela?

-Et si nous commencions une relation donnant-donnant? Tu penses quoi de moi? Évidemment, j'admire l'honnêteté. Sans elle, on ne peut changer. Et je présume que si tu poses une question, c'est que tu es prêt à la recevoir à ton tour, non?

Je me dois en effet de m’avouer vaincu sur ce léger point. Mais une stratégie se monte progressivement, avec les changements imprévus.

-Je te mentirais si je te disais, que tu es pour moi comme un ange qui est tombée, ou dans ce cas-ci, bousculée dans une cage d’escalier. Tu me diras en effet aussi que cette phrase est vraiment nulle. Mais bon…

Comment désarmer l’adversaire 101. Embellir avec des mots du genre, tout simplement pour adoucir la situation.

-… Certes, pourquoi ne pas faire comme tu dis? En effet, je suis prêt à répondre moi-même à cette question. Je dois avouer qu’à première vue, tu n’es pas si mal. Disons tout simplement que j’ai déjà vu pire.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / Empty
MessageSujet: Re: Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean /   Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / EmptyMar 14 Jan 2014 - 5:55

-Mon âge a une quelconque importance? Ma classe ne te donne t-elle pas un indice suffisant dis-moi?

* Finalement, peu d'esprit. Un autre à qui il faut tout expliquer en détails.* Soupir d'exaspération intérieur.

Leiko remarqua qu'il avait l'air de se sentir très supérieur... cela causera probablement sa perte, comme celle de tous les autres. Elle espère réussir à la déstabiliser un petit peu. Il la prend pour une gamine inculte, ça parait dans la façon qu'il a de poser les yeux sur elle, et la jeune femme en est très consciente. Bien qu'irritée de projeter cette image des plus fausses, elle décida de continuer le jeu, elle le surprendra en temps voulu. Il ne prendra pas en compte son importance. Vaut mieux être sous-estimé que surestimé au moment de montrer sa force.

Ils arrivèrent finalement à l'aile A, aimablement signifié par la lettre au dessus d'un autre interminable couloir. Au moins, l'air climatisé fonctionne ici. Leiko a l'habitude des températures chaudes, pas aux canicules permanentes. Elle regarda par une fenêtre close en passant devant, elle ne se lassera jamais du spectacle qu'offre les merveilleux paysages.

-Tu dois être presque arrivée à ton local ou sinon tu préfères sécher ton cours?

Proposition? Si elle sèche le cours, sera-t-elle accompagnée? Ce n'est pas une option très réjouissante. Ce n'est pas l'envie qui manquait pourtant de continuer son chemin et de prendre la porte. Le cours qui l'attendait était littéralement soporifique et donné par un professeur qui se croyait tant intéressant. D'un autre côté, elle entretient son côté studieux. Elle ne l'est pas, mais elle le laisse croire, cela revient au même, non? Oui, le coup de la petite fille innocente.

-En effet, c'est le Local A 206, il est juste à côté.

*C'est ça et raconte lui ton horaire un coup parti!*

Elle faisait quelques pas dans la direction qu'elle venait de lui pointer quand il l'apostropha pour lui parler de ce qu'elle ressentait. Envers lui. Cette conversation prenait des tournures des plus joyeuses.

-Mais qu'est-ce qui te fais croire ça? J'ai des raisons de ne pas t'apprécier? On vient de se rencontrer! Mon idée n'est pas faite encore.

Hypocrisie 101. Mais Leiko était persuadé qu'il en faisait autant.

*S'il pose la question, c'est qu'il a un doute, je dois mieux jouer. Avant qu'il me prenne pour une menteuse...*

-En fait, il est vrai que ton attitude me déplaît un peu. Mais ce n'est qu'une impression. Ça a le temps de changer. Sourire.

*Voilà, tu vas tous les bluffer.*

-Et si nous commencions une relation donnant-donnant? Tu penses quoi de moi? évidemment, j'admire l'honnêteté. Sans elle, on ne peut changer. Et je présumes que si tu poses une question, c'est que tu es prêt à la recevoir à ton tour, non?

Clin d'œil à son potentiel mensonge concernant ses origines. Et puis, ça lui apprendra de poser ce genre de chose à une première rencontre et sans prévenir, boum de même!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / Empty
MessageSujet: Re: Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean /   Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / EmptyMar 14 Jan 2014 - 5:11

Enfin qu’elle commence à s’ouvrir. Il était un peu temps qu’elle le fasse. Elle m’a avouée qu’elle faisait partie de la classe des Junior Year? Je parle donc réellement avec une gamine qui a minimum 16 ans? La poisse…
Bon d’accord, moi aussi j’ai passé par cette phase de ma vie. Je ne devrais pas dire telle chose de la sorte. J’ai une conscience tout de même.

-Junior Year hun? Tu as quel âge dis-moi?

J’ignorai totalement les deux autres questions d’avant. Elle n’a pas à savoir après tout. Vaut bien mentir, mais en dire trop n’est pas mieux. Alors je fis comme si je ne les avais pas entendues. De plus que l’idée d’étudier en partant, n’est pas pour moi une option nécessaire en plus que d’étudier avec elle et revoir de la matière déjà apprise. Non merci! Je me suis tais ensuite.

Finalement, nous finîmes par entrer dans l’aile A. Cette partie du couloir commençait à être plus climatisée. L’air plus frais imprégnait le long passage menant à chaque local. La lumière naturelle faisait place maintenant à des lumières artificielles tamisées. C’était certes plus doux pour la vue et plus relaxant.

-Tu dois être presque arrivée à ton local ou sinon tu préfères sécher ton cours?

Ce n’était pas pour me débarrasser d’elle, mais j’ai maintenant presque l’impression de faire du babysitting. Mais je me dis en même temps que si elle sèche de son côté, je ne serai pas seul à le faire non plus. Je regardais au travers des fenêtres de portes, voyant quelques regards se poser sur moi, me disant un truc ressemblant à «mais que fait-il à marcher dans les couloirs sans permission?» et d’autres juste trop curieux et qui regardent ailleurs dans le but de ne pas suivre leur cours, cherchant distraction visuelle quelle qu’on que. Je continuais mon bout de chemin, me rappelant le bref instant depuis le début, de la bousculade jusqu’à maintenant. Je me posai quelques questions sur son agissement puis en sortit une de manière totalement non-chalande.

-Tu n’as pas vraiment l’air de m’apprécier n’est-ce pas?

Évidemment, nous n’étions qu’à une seule rencontre. Ce n’était pas comme si je l’avais vue à quelques reprises et que c’était finalement à cause d’une stupide bousculade que nous avions commencé à «socialiser». Elle ne pouvait pas m’aimer du premier coup d’œil, et d’ailleurs moi non plus. Voyons quand même la réaction qu’elle aura lors de la réponse qu’elle me donnera.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / Empty
MessageSujet: Re: Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean /   Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / EmptyMar 14 Jan 2014 - 5:07

Lorsqu'il répondit qu'il venait d'ici, Leiko qui le regardait eu soudain un doute. Mais elle se le garda bien de se l'exprimer, plus tard si cela en deviendrait nécessaire, elle pourrait le ramener subtilement su le tapis. Tout finit toujours par se savoir. Les menteurs se mélangent toujours dans leurs énoncés. Leiko ne ment pas vraiment, elle dit des semi-vérités ou évite les sujets. Peut-être un jour réussira-t-elle à posséder suffisamment sa confiance pour qu'il cesse ce jeu. Son doute vient du fait qu'il était tellement impassible, que ça enlève tout le naturel. De plus, les menteurs en ajoutent toujours trop, ils se sentent obligé de donner des détails que personne n'a demandé pour rendre son mensonge crédible. Il n'a pas trouvé la meilleure cible pour cela. On dirait qu'il essayait de bluffer avec sa « poker face ». Et s'il fait réellement cela, c'est qu'il est méfiant et donc d'une manière ou d'une autre la ressent comme une menace. Cela lui plut, d'un autre côté, elle ne l'avait pas prévu. Elle n'aime pas les surprise du comportement humain. Trop imprévisible, jamais pareil.

*Note à moi-même: 7 ans, il dit... voyons voir s'il va me répéter cette date exacte une autre fois... Note numéro 2, vraiment trop accro à son cellulaire.*

Ce genre de gadget électronique était vraiment un monstre. Leiko ne veut pas dépendre de quelqu'un, encore moins d'un objet! Ça doit vraiment posséder toutes les informations sur lui...

Leiko n'est pas une voleuse, cela lui arrive d'emprunter pour arriver à ses fins. Quand elle le juge nécessaire, jamais pour le plaisir. Le plaisir est vice. Et c'est pour cela qu'il en devient tellement attirant.

-Pourquoi les couloirs sont-ils si grands ici....

Plus il s'exprimait, plus il respirait, plus il l'agaçait.

-Pour nous permettre de faire connaissance. Sourire heureux.

*Pour nous torturer mutuellement.*

-Tu as cours de quoi? On pourrait peut-être réviser ensemble si nos cours sont similaires.

Elle a dit cela simplement, car elle est sûre qu'il va refuser.

-Je suis dans les Junior Year.

Voilà, il va croire qu'elle se confie. Comme si c'était une information qui pouvait être cachée!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / Empty
MessageSujet: Re: Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean /   Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / EmptyMar 14 Jan 2014 - 3:49

J’ai vu ce regard se poser sur moi. Elle m’examina chaque trait. Elle a craquée… J’ai tout de même détecté un réveil par la suite. Comme si elle revenait à la réalité. Je n’allais pas commencé à me pavaner tout en faisant mon «fier». Je ne voulais rien en fait.

La discussion était brève et coupée par de petits moments de silence. Je sens une réticence –ce qui se trouve à être tout à fait normal- envers moi. Elle me rendait la pareille en voulant savoir d’où moi je venais. Qu’allais-je répondre? M’ouvrir comme un livre en lui donnant toute la vérité sur mon lieu ou mentir sur ma provenance et continuer à me méfier tout de même d’elle? Le choix n’était quand même pas très facile, mais je me suis dit qu’opter pour la vérité n’était peut-être pas la meilleure idée pour l’instant. Après tout, je connais Miami légèrement et je sais qu’autant les femmes y sont jolies, qu’autant les rumeurs et les ragots commencent avec rien. Si je cache cette face de ma vie je pourrai au mieux continuer plus loin dans ces rumeurs.

-Je viens d’ici. En fait j’y habite depuis 7 ans environ. Donc non je ne suis pas exactement nouveau ici. Lançais-je avec un ton sincère, la même intonation que mes plates excuses.

Là, je crois que j’ai poussé un peu le mensonge loin, mais ce n’était pas très grave. Après tout, mon but était de cacher ma réelle provenance. Ma crédibilité ne pouvait qu’augmenter en raison de mon teint basané que j’ai et la musculature «de plage» que j’ai développé avec le temps à L.A. Une pierre, deux coups. Elle n’allait pas tout de suite savoir qui je suis réellement. Je cachais mon jeu comme un joueur de poker PRO, rien de plus, rien de moins. De toute façon, ce n’est pas comme si je n’étais pas habitué de mentir. Disons que mon passé m’y a légèrement aidé à m’habituer à cette vie cachée. De toute manière, c’est évident qu’elle joue double jeu avec moi. Ce n’est pas la première qui m’en fait voir comme cela. J’en ai vu des choses par le passé.

Elle avait l’air de m’analyser de son côté aussi. Quand elle m’adressa la parole, elle me regardait du coin de l’œil pour savoir ce que j’allais répondre et la façon dont j’allais réagir. Ce n’était pas elle qui allait jouer avec moi certain! Donc je ne réagis pas. Je me montre alors comme un gars impassible et même je pousse encore l’audace à avoir une réaction contraire à ce qu’elle s’attend.

Le couloir était long et nous continuâmes de marcher vers nos locaux respectifs. De toute façon il n’y avait personne cette fois pour nous faire bousculer et moi je ne me presse pas plus qu’il le faut pour arriver à mon cours. En fait, je choisirais de ne pas y aller si je le pouvais. Mais bon, revenons à la situation. Nous marchions dans le couloir en silence. Il n’y avait que nos pas qui s’entendaient et le soleil qui poussait son cri au travers des cigales pour donner la chaude température mais au combien confortable de Miami. Je ne me montrai pas vraiment éloquent. Elle ne me paraît pas très bavarde de toute façon. On dirait qu’elle est coincée pour l’âge qu’elle a l’air d’avoir. J’attendais qu’elle veuille me faire parler. Je sens tout à coup une vibration sur moi. Je plonge la main dans ma poche pour y prendre mon portable et éteindre mon alarme indiquant que j’ai un cours à l’agenda. Je le remis au même endroit quelques secondes ensuite.

Une pensée m’est venue tout haut et je ne pus m’empêcher de la dire pour qu’elle l’entende;

-Pourquoi les couloirs sont-ils si grands ici... *poussant ensuite un soupir exaspérant*
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / Empty
MessageSujet: Re: Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean /   Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / EmptyMar 14 Jan 2014 - 2:25

Lorsqu'il rejoignit Leiko - qui n'avait aucunement fait mine de s'arrêter pour l'attendre, quand il l'avait enjoins à le faire -, elle tenta de lui faire un sourire honnête, alors qu'il était plutôt forcé. J'avais espérer mettre fin candidement à notre minuscule conversation. Déception. Mais la classe n'était plus bien loin, elle serait donc soulagé de ce poids bientôt. Elle songea même à augmenter la cadence de ses pas, mais étant petite, ça aurait paru et elle dû y renoncer.

* La patience est une vertu... mais qu'est-ce que j'en est à faire de la vertu?! Au moins, il garde le silence. *

Leiko ne se sent pas mal-à-l'aise dans le silence. Au contraire, les gens qui font tout pour le combler, en forçant des conversations inutiles, l'exaspère.

-Moi c’est Skott. Désolé encore d’avoir agi si grossièrement envers toi. Tu ne méritais pas cela après tout.

Espoir déçu. Encore une fois. Décidément, non, elle ne l'aime pas.

-Merci. Enchanté Skott.

Le plan avait fonctionné. Se nommer pour qu'il en fasse de même. Elle connait au moins son prénom. Il est encore trop tôt pour le nom de famille. Ils sont donc à égalité. Mais pas pour longtemps. C'est facile de fouiller et de trouver un registre qui corresponde. Leiko est impatiente de connaître ses faiblesses à celui-là. Contrairement aux autres gars qu'elle a rencontré dans ce lycée, lui, il semble doté d'une intelligence normale. Déception ou espoir en la race humaine, elle ne saurait le dire. Ce sera plus compliqué de le coincer celui-là, mais elle y arriverait. Elle a tout son temps...

-Mais tu as raison.

Les hommes adorent qu'on leur donne raison. Même si toutes les preuves disent le contraire. Pour avoir la paix, il faut savoir capituler.

-Je ne méritais pas ça.

Elle le regarda du coin de l'oeil avec un sourire candide. Pour ne pas qu'il croit qu'elle lui en voulait. mais ses paroles exprimaient exactement ce qu'elle ressentait.

-Je te regarde d’un premier coup d’œil… Je me trompe en affirmant que tu n’es pas du coin? Même je dirais du pays?

Leiko ne voulait pas répondre clairement, mais faire une réponse évasive sèmerait des soupçons.

-Tu ne te trompes pas. Je viens de l'Espagne.

Elle ne pourrait pas nier longtemps son apparence de toute façon...

-Et toi?

Simplement. Pas trop en dire... Il comprendrait sans tous les détails de toute façon. Elle l'espère. Puis, le fait qu'elle vienne de la capitale ne changeait pas grand chose à son histoire. Pas plus le fait que sa mère soit japonaise. Il n'a m'a demandé ses origines, il faut répondre directement à la question. Et puis, mettre ses parents dans la conversation? Vraiment? Ils ne sont pas importants à ce point. Pas qu'elle ne les aime pas, simplement, elle les apprécie plus à distance, disons.

Elle en profita pour le regarder à son tour. Grand gaillard, bien fait, il semblait plus âgé de quelques années, mais elle n'était pas sûre à 100%. Il peut y avoir tellement de traits trompeurs. Elle devinait sans peine sa musculature sous ses vêtements, mais elle était contente qu'il ne l'exhibe pas à outrance comme certains. Quoique ça pouvait donner envie...

*Non, ressaisie-toi!* Gifle spirituelle.

-Alors, t'es nouveau?

Rien ne le montrait, mais elle voulait en savoir plus sur lui, petit pas à petit pas. Rien ne le montrait, il marchait avec confiance et nonchalance, il sait où il va et pourquoi. Elle-même est nouvelle, alors le fait qu'elle ne l'ai jamais vue, malgré son côté observateur ne voulait rien dire. Elle ne pose de questions, que auxquelles elle-même répondrait. Elle s'est trop longtemps fait avoir. Équité.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / Empty
MessageSujet: Re: Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean /   Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / EmptyMar 14 Jan 2014 - 2:14

À cette parole, sur le coup, je savais que je venais d’affronter un orgueil de taille. Les mots «petite fille» n’ont surement pas plus à sa personne en effet, et elle prît donc cette petite revanche en me disant :

Oui en effet, je dois donc réitéré mon excuse. Dis la prochaine fois, tu pourrais écouter jeune homme. »Suivant d’un sourire s’étirant jusqu’aux deux oreilles.

Il faut préciser qu’elle m’avait répondu cette phrase de façon impulsive. Comme si elle était habituée à être gérée par ses émotions et ses pulsions. J’ai découvert ceci car après elle se retint de parler d’avantage. Elle voulait peut-être se cacher. Évidemment, nous ne sommes pas toujours nous-mêmes quand nous rencontrons quelqu’un, et ce de n’importe quelle manière qu’elle le soit. J’étais là, positionné à la regarder en train de ramasser sa paperasse en attendant le moment qu’elle reprenne ce que je voulais lui redonner. Un coup repris, elle tourna les talons et partait dans une direction quel qu’on que. J’imagine que c’était logiquement pour aller à son cours. Je n’en ai pas plus fait de cas, jusqu’à ce qu’elle se retourne rapidement pour me donner son nom un ton enjoué mais qui avait en même temps une touche de réticence, détectée par le type de cri qu’elle a utilisé pour me dire ceci :

-Au fait, moi, c’est Leiko!

Poussant ensuite un petit rire.

-Hey attends-moi! De toute façon, nous allons dans la même direction.

J’ai couru pendant un cinq ou six pas avant de réussir à la rejoindre. Je réussis à marcher à côté. Il faisait toujours aussi beau dehors. Le soleil chaud traversait les fenêtres, rendant certains endroits assez chauds dans les couloirs. Je me suis mis à étudier le look de la jeune fille à mon adjacent. Elle avait l’air à être bien avec ses longs bas aux bras. Ses légers traits hispaniques me disent qu’elle n’est pas vraiment du coin et cela lui donne un certain charme, certes. Leiko était mince, pas trop fournie en poitrine à première vue, du moins en apparence sous ses vêtements, ça n’a pas l’air d’être non plus une planche de bois. Ses cheveux coupés en bataille mais peignés en finition, c’était un beau contraste. Elle m’avait l’air d’être une candidate idéale pour arriver à en tirer quelques avantages. Forte de caractère à première vue, mais peut-être d’esprit et tourmentée sous un autre niveau.

Je sorti de mes pensées pour un moment. Des plans qu’elle pense que je ne suis pas du genre sociable. Alors sur un ton joyeux, je me nomme à mon tour.

-Moi c’est Skott. Désolé encore d’avoir agi si grossièrement envers toi. Tu ne méritais pas cela après tout.

Voilà, c’était fait. Je m’étais introduit. Maintenant, essayons de pousser l’audace un peu plus loin…

-Je te regarde d’un premier coup d’œil… Je me trompe en affirmant que tu n’es pas du coin? Même je dirais du pays?


Je me suis mis à regarder devant moi, continuant de marcher vers le local de mon cours insignifiant mais qui est d’une formalité que je dois avoir. Je regarde mon portable en même temps, juste pour regarder l’heure avant de le remettre dans ma poche, vite fait-bien fait.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / Empty
MessageSujet: Re: Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean /   Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / EmptyMar 14 Jan 2014 - 1:38

-Dis la prochaine fois tu pourrais regarder petite fille!

Leiko se figea à cette voix implacable. Il était derrière elle et cette voix grave ne pouvait être que celui du sexe opposé. Ce faire traiter de « petite fille » l'insulta plus que de raison. Elle était irrité du simple fait qu'il lui est adresser la parole autre que pour s'excuser, c'était même un reproche, elle lui avait bien demander pardon elle, et cette jeune fille avait bien fait une chute, de plus, ce sont ses matériaux qui ont volés, pas les siens. Du coup, son idée était faite. Elle ne l'aimait pas. Indiscutablement.

Se forçant à montrer son plus beau sourire, même si elle enrageait, elle répondit: « Oui en effet, je dois donc réitéré mon excuse. Dis la prochaine fois, tu pourrais écouter jeune homme. » Sourire étincelant. Elle n'avait pu s'en empêcher, mais s'en voulu presque aussitôt. Pas qu'elle éprouvait un quelconque remord, mais que ce n'était pas l'image qu'elle voulait donné. Seulement, chasse le naturel et il revient au galop. Son impulsivité est dure à combattre.

Elle reprit ses livres de ses mains, alors qu'elle n'avait qu'une envie, les lui arracher! Toujours souriante, elle commençait à descendre le second escaliers car des feuilles avaient réussi à s'y faufiler quand elle entendit: « Ça va? Tu n’es pas blessée? Désolé de t’avoir parlé ainsi... sincèrement. Besoin d’aide? »

Leiko mesura le ton d'honnêteté dans sa voix et son regard en se tournant vers lui, et le jugea suffisant.

-Ça va, merci.

Elle remonta les deux marches et tendit sa main libre pour prendre les livres de ses mains, voyant qu'il n'avait pas le regard voyeur, que ce soit sur ses notes que sur sa personne.

Elle ne dit plus rien. Ne réponda volontairement pas à sa question sur ses éventuelles blessures. Oui, elle avait mal, mais c'était totalement tolérable, dans quelques minutes elle aurait oublié. Elle a mieux à faire que de se concentrer sur ses douleurs passagères.

*Je n'ai pas besoin d'aide. Je n'ai besoin de personne.*

Pourtant, dans son cœur à cette pensée, elle ne put s'empêcher de se montrer reconnaissante. Reconnaissante de cette simple demande d'aide. Pitoyable. Elle n'était pas prête de se l'avouer.

Sans même lui adresser une autre parole, elle tourna les talons pour partir en direction de sa classe.

Juste avant de tourner le coin, elle se retourna rapidement vers lui, et cria d'une voix enjouée: « Au fait, moi, c'est Leiko! » et se mit à rire.


Dernière édition par Leiko Perez le Mar 14 Jan 2014 - 2:20, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / Empty
MessageSujet: Re: Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean /   Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / EmptyLun 13 Jan 2014 - 21:44

Après ma charmante rencontre hebdomadaire avec le directeur de l’établissement, Je n’eus qu’une seule idée, aller en classe et finir cette journée avant même qu’elle ne commence… Plus que quelques minutes avant que la sonnerie du début de cours fasse entendre son horrible chant électronique de distordions. Je me tournai vers un carreau de fenêtre, puis me suis mis à admirer le paysage, montrant le terrain de sport de l’école empli de joueurs du cours de gym.

-Il fait trop beau, trop chaud pour être enfermé ici, c’est désespérant… Lançais-je, ensuite poussant un long soupir d’exaspération, suivi d’un coup de pied léger contre le mur.

La voilà, cette «cloche» horrible qui donne le signal d’alerte général. Tout le monde se court pour arriver à temps à leur classe… Mais moi, je ne suis pas pressé. Je me fais bousculer d’un sens et de l’autre. J’entends «Désolé!», «Pardon!», «Excuses moi!». Une petite bousculade ici et là. Ma salle de cours était sur l’étage du second, dans l’aile «B». Par contre je me devais de passer par l’escalier du «A» pour y parvenir. Je montais marche par marche. Les couloirs devinrent vides. La seconde intonation arrivait pour indiquer la venue de la nouvelle période de cours. Je me suis ramassé seul dans l’escalier. J’étais perdu dans mes pensées, comme si cela n’était pas devenu une habitude, jusqu’à ce que je percute ou me fasse percuter (peut-importe ce léger détail), sans le vouloir. Tout ce que je vis, ce sont des feuilles qui volèrent, des livres qui atterrirent sur mon torse peu après le moment où mon corps se posa avec une violence moyenne sur le sol du palier d’escalier. Un cri étouffé m’a sorti de la bouche.

-Huuuummmpppfff!

Je me rassis, m’aidant avec mes bras et me relevant tranquillement sur mes deux pieds. Je me ramène et je vois devant moi une fille semblant légèrement plus jeune que moi. Assez jolie avec un look assez peu orthodoxe. Du moins, si de nos jours porter des bas aux bras est normal, dites-moi alors ce qui ne l’est pas. Elle avait presque l’air paniquée à tout ramasser ses papiers et effets. Je tenais ses livres encore dans mes mains, ceux-là même qui sont atterris contre mon torse de façon brutale. J’en avais même une toute légère douleur au plexus. Mais bon, là n’étais pas l’important…

-Dis la prochaine fois tu pourrais regarder petite fille!

C’est tout ce qui sortit. De plus, j’ai lancé cette réplique de façon sèche. Je me suis peut-être légèrement emporté à ce moment. Je m’excusai tout de suite avant de lui tendre ses bouquins qui commençaient à peser dans ma main. Après tout, ce n’est pas comme si c’était bien grave.

-Ça va? Tu n’es pas blessée? Désolé de t’avoir parlé ainsi... sincèrement. Besoin d’aide?

Je me mis à genoux et sans véritable accord, je me suis mis à l’aider à ramassé ce que je pouvais avant de lui donner. Je ne pris aucunement la peine de lire. Je m’en contre-fiche, après tout, ces papiers ne sont pas à moi et donc de quoi m’en mêlerais-je?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / Empty
MessageSujet: Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean /   Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / EmptySam 11 Jan 2014 - 6:22

Leiko longeait les couloirs, ennuyée par la foule qui s'y pressait. Elle tentait de se faire petite et réprima ses nombreuses envies de bousculades. Elle l'aurait fait volontiers avant, en y prenant même du plaisir, mais ce temps était révolu, du moins, essayait-elle. Elle ravalait donc son irritation et les insultes qui pleuvait dans son esprit chaque fois qu'elle recevait un coup de coude dans les côtes. Elle serra les dents et tenta d'afficher un sourire, bien que crispé. Lassée de ce petit jeu - ce couloir semble vraiment interminable - la demoiselle décida de rester dans un coin et d'attendre que la marée humaine arrête de déferler devant ses yeux ennuyés. La cloche mit fin à ses prières alors que les marionnettes ambulantes se dépêchaient d'atteindre leurs classes respectives. Leiko put enfin souffler, les classes aux portes closes avaient amené avec elles un silence glacial, mais dont rafraichissant. Elle regarda rapidement l'horloge murale - contrairement aux autres, Leiko ne portait pas de montre, car elle préférait de loin les bas aux bras qu'un truc aussi désagréable que de s'inquiéter du temps qui passe. Comme s'il n'y avait pas assez de stress dans la vie de tous les jours. - Pour constater que si elle ne se dépêchait pas, elle arriverait en retard. Il ne lui restait que trois minutes pour rejoindre sa classe dans l'aile A, dans l'étage au-dessous. Heureusement que ses livres étaient déjà dans ses bras, qui sentaient leur lourdeur augmenter à chaque seconde. Habituellement arrivé en retard ne la gêne pas, ou plutôt, ne pas se présenter ne lui fait pas un pli. Mais ce nouvel établissement lui promettait une autre vie, celle qu'elle désirait. Elle ne souhaitait pas se faire remarquer, elle avait décidé d'être studieuse.

Elle se précipita dans les escaliers, une main mariant la rampe et l'autre tenant fermement ses nombreux manuels contre sa poitrine compressée. Dans sa hâte, elle n'avait vu l'ombre devant elle, qu'elle cogna de plein fouet, envoyant ses livres et feuilles volantes dans les airs. Vu son élan, elle alla atterrir sur le pallier voisin. Elle s'excusa rapidement en se frottant ses genoux et ses mains endoloris et se dépêcha d'attraper les feuilles libres qui voletait, gracieuseté d'une fenêtre trop aimable. Elle avait peur que cette personne soit trop curieuse, malheureusement, sur les feuilles, il y avait plus de notes personnelles que de notes de cours. Et juste donner son nom, elle le fait avec parcimonie.

Elle se dépêchait tellement qu'elle n'avait même pas remarqué si elle s'adressait à un homme ou à une femme, à un inutile professeur ou à un simple étudiant.


Dernière édition par Leiko Perez le Mar 14 Jan 2014 - 1:34, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / Empty
MessageSujet: Re: Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean /   Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean / Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Bousculade quand tu me cries dessus... /Skott McLean /
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Wynwood University :: Corbeille :: ARCHIVES AVANT 2023 :: Rps à archiver :: RPs abandonnés-
Sauter vers: