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 On ne reste jamais seule bien longtemps... malheureusement /T.Trey Seyton

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MessageSujet: Re: On ne reste jamais seule bien longtemps... malheureusement /T.Trey Seyton   On ne reste jamais seule bien longtemps... malheureusement /T.Trey Seyton EmptyMar 21 Jan 2014 - 2:42

« Laisse tomber, t’es pas mon genre »

Leiko ne put s'empêcher d'afficher un rictus, car elle avait franchement envie d'éclater de rire.

-Tant mieux.

Mais sans s'exprimer davantage. La jeune fille a en horreur les gens populaires, qui se croient tout permis sans effort, des égocentriques qui se croient au-dessus des lois. D'accord, Leiko est égoïste, même si elle ne le laisse pas paraître, mais, sans vraiment savoir pourquoi, elle honnit ceux qui se mettent socialement sur un piédestal. De l'envie? Leiko n'a jamais rien fait pour attirer l'admiration, elle préfère se concentrer sur elle-même et sur sa vie et surtout, peu lui importe ce qu'on pense fondamentalement d'elle. Elle n'a pas besoin du regard des autres pour se sentir en confiance. L'espagnol était persuadée que sans sa troupe d'écervelée, il ne l'aurait pas toucher. Ça a des gros bras, mais a quand même besoin d'être plusieurs pour se sentir fort. Et pour Leiko, c'est ça la vraie faiblesse. Mais encore, il doit fuir la solitude à tout prix. Fuir sa propre présence et ce qu'elle rappelle. Pitoyable.

« Si t’appelles ça un style, grand bien t’en fasse. Et détrompe-toi, j’ai été au Museum of Sexe de New-York il y a quelques années, ça m’a juste musclé entre les jambes, plutôt qu’entre les oreilles. Mais bon, c’un peu pareil, nan ? Il paraît que nous les mecs, on réfléchit avec ça »

-Je te regarde là, et je confirme. Tu as tout à fait raison, répondit-elle en souriant d'amusement.

Qui n'aime pas qu'on lui donne raison? De toute façon, ce genre de mec doit être persuadé d'avoir la science infuse.

Ce gars l'amusait. À se croire fort, sur trop de plans. Quand tu te surestimes....

« Laisse tomber, t’es pas mon genre » Leiko tenta de garder son sérieux, mais tout en haussant la tête de bas en haut, elle éclata de rire.

-Oh, c'est dommage, réussit-elle à articuler entre deux ricanements.

« Trevor. Mes amis m’appellent Trey... et les gens qui ont peur de moi aussi. Bon, par contre, ton prénom j’m’en fous, Morticia ça te va trop bien. Tu me fais un plan, là, ou j’rêve ? T’es gentille hein, mais j’ai déjà donné dans les thons cette année ».

-Ha ben, ça ne m'étonne pas. Les belles filles savent qu'elles valent mieux. Et d'ailleurs, ne le prends pas mal, mais je ne suis pas désespérée à ce point, répondit-elle avec un magnifique sourire qui contrastait avec ses paroles. Mais elle s'exprimait sur un ton doux, sans reproche, mais avec une pointe de condescendance.

« Bien que… il paraît que si on s’adonne aux B.A*, on est sûr d’aller au Paradis. Si je couchais avec toi, ça me ferait au moins 350 points dans l’échelle des bonnes actions. Ça compenserait les 15 Khi que j’ai balancé dans une poubelle depuis septembre. »

Les « Khi »... Leiko fouilla rapidement dans sa mémoire... ha oui, les intellectuels! Bof...

-Ça c'est encore si je m'abaisse à faire ça. Mais je préfère ne pas me souiller.

Il doit être du genre à coucher avec tout ce qui porte une mini jupe, ayoye les maladies vénériennes!

Leiko lança rapidement un coup d'œil à la gang de gars auquel appartient le mammouth devant elle.

-Et arrête de me regarder comme ça! Ça annule tes paroles de laideur. Personnellement, si je trouve un gars laid, je ne vais pas le fixer pendant 10 minutes! Tu serais mieux d'aller rejoindre les gars, ils ont l'air de s'ennuyer sans toi.

Clignements de yeux rapides et sourire dévoilant ses dents, la tête légèrement penchée sur le côté. Sa présence bien qu'amusante, commençait à la lasser, et elle serait bien retourner dans sa chambre.
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MessageSujet: Re: On ne reste jamais seule bien longtemps... malheureusement /T.Trey Seyton   On ne reste jamais seule bien longtemps... malheureusement /T.Trey Seyton EmptySam 18 Jan 2014 - 17:16

La petite brune commença par me fixer, puis baissa les yeux sur mes pieds… pour rappel, posés sur son tas de bouquins sans aucun doute nuls à chier et soporifiques. Si ce n’est cet aller-retour de mon visage à mes pieds, elle ne réagit pas vraiment au fait que je prenne mes aises en souillant au passage ses affaires. Je choisis donc de passer au niveau suivant. Je l’insultai gracieusement en l’appelant Morticia-de-la-famille-Adams et en lui suggérant d’aller travailler au Musée des Horreurs, où soit disant ils embauchaient. Contrairement à ce que j’espérais, elle ne se mit pas à pleurer et ne se leva pas non plus pour partir, en mode « rage quit ». Non. Elle sourit. Et pas de ce sourire intimidé qui veut dire je me fais insulter, je ne sais pas quoi faire alors je souris en espérant que ça passe le plus vite possible. J’avais plutôt l’impression qu’elle me regardait avec l’indulgence d’une fille qui se dit que ça ne doit pas être facile, d’avoir un petit pois dans la cervelle, et qui compatit en plus du reste… mais n’est pas du tout dérangée par les remarques qui effleurent à peine son cerveau, rentrant dans un oreille et ressortant par l’autre. Très, très énervant. J’ajoutai donc qu’elle n’avait pas besoin de me remercier, en balançant en prime un de ses livres par terre. Toujours rien, si ce n’est ce petit air supérieur. Mauvais choix de cible, mon pauvre vieux. Elle avait l’air facile, mais visiblement je m’étais attaqué à un gros poisson. Qui daigna enfin ouvrir la bouche…

« Ça va merci. Tu sais monsieur muscles, moi au moins j'ai un style, je ne me sens pas obligée d'imiter un gang de tarés pour me sentir acceptée. Et personnellement, un musée de temps en temps ne te ferait pas de tort, tu pourrais muscler ce qui a entre tes deux oreilles ».

J’en aurais presque rigolé si j’avais été de bonne humeur… mais les Khi et leurs gros cerveaux à la con me rendaient vraiment malade. Sauf une… ce qui me dégoûtait d’autant plus. Je restai quelques secondes silencieux, en fronçant un sourcil.

« Si t’appelles ça un style, grand bien t’en fasse » répliquai-je en coulant mon regard vers son pantalon-jupe. « Et détrompe-toi, j’ai été au Museum of Sexe de New-York il y a quelques années, ça m’a juste musclé entre les jambes, plutôt qu’entre les oreilles. Mais bon, c’un peu pareil, nan ? Il paraît que nous les mecs, on réfléchit avec ça ».

Joignant le geste à la parole, je posai la main sur mon entrejambes et fis mine de me secouer l’engin, sans quitter Morticia des yeux. Je m’étirai ensuite un peu plus, insistant bien avec ma semelle sur ses livres de cours.

« Je suis contente que tu te mettes à l'aise. C'est la preuve que tu te sens bien avec moi, non ? » me dit-elle ensuite, avec un sourire un peu plus niais que précédemment.

Je restai un instant interdit, à me demander si finalement elle était une Khi… elle avait l’air un peu conne, pour le coup. Ou alors, elle le faisait exprès. Et je n’arrivais pas à le deviner, ce qui me faisait rager intérieurement. Ou alors, troisième option… fort probable, à bien y réfléchir – elle se trouvait quand même devant MOI, à savoir un beau gosse de service, évidemment – : elle me trouvait à son goût, était réellement ravie que je prenne mes aises si c’était pour passer un peu plus de temps avec elle.

« Laisse tomber, t’es pas mon genre » finis-je donc par lui dire après l’avoir dévisagée de longues secondes, paupières plissées.

Je n’étais pas encore sûr à 100% que c’était ce qu’elle avait sous-entendu, mais mon cerveau – ou absence de cerveau vu ce qu’elle avait l’air de penser – me condamnait à choisir cette option qui flattait mon égo… même si je ne la trouvais pas belle du tout. Ça restait une meuf, avec des seins et un vagin. Un trou, quoi. Baisable, donc. Si Troisième Guerre Mondiale il y avait un jour, attaque de zombies ou encore bombe atomique… certes. Mais quand même, c’était suffisant pour me sentir un peu flatté.

« Désolée, je n'ai pas le plaisir de connaître ton nom. Un beau et grand gars comme toi doit être très populaire » ajouta-t-elle, ce qui confirma définitivement ce que je pensais – imbécile que j’étais, je ne cherchais pas plus loin que le bout de mon nez –.

J’en avais oublié ce qu’elle m’avait dit pour commencer… son changement d’attitude aurait pourtant du me mettre la puce à l’oreille. Mais bon, on est con ou on ne l’est pas. Je retirai les pieds de ses livres et les reposai par terre, tout en me penchant en avant. Les coudes sur les genoux, je plaçai mes mains jointes entre mes jambes et souris.

« Trevor. Mes amis m’appellent Trey... et les gens qui ont peur de moi aussi. Bon, par contre, ton prénom j’m’en fous, Morticia ça te va trop bien » lui répondis-je donc. « Tu me fais un plan, là, ou j’rêve ? T’es gentille hein, mais j’ai déjà donné dans les thons cette année ».

Toujours penché vers l’avant, je ne la quittais pas des yeux.

« Bien que… il paraît que si on s’adonne aux B.A*, on est sûr d’aller au Paradis. Si je couchais avec toi, ça me ferait au moins 350 points dans l’échelle des bonnes actions. Ça compenserait les 15 Khi que j’ai balancé dans une poubelle depuis septembre ».



* Bonnes actions.
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MessageSujet: Re: On ne reste jamais seule bien longtemps... malheureusement /T.Trey Seyton   On ne reste jamais seule bien longtemps... malheureusement /T.Trey Seyton EmptyDim 12 Jan 2014 - 1:09

Leiko fut surprise dans sa rêverie par un mec qui s'est lourdement laissé tombé sur le fauteuil en face d'elle. Leiko leva les yeux vers lui, contre son gré. Qu'il vienne s'asseoir ne la dérangeait pas, les places ne sont pas attitrés, ce qui la gênait, c'était qu'il se soit mis volontairement face à elle et qu'il la fixait.

*En voilà un autre qui cherche les ennuis.*

Son sourire moqueur, elle ne le connaissais que trop bien, l'ayant elle même exploité allègrement dans son ancien lycée. Elle était reconnu pour son arrogance. Mais évidemment, les gens de cette espèce ne cherche jamais plus loin que le bout de leur nez, ce qui causera leur perte. Ils n'ont aucune vision. Ancienne « fouteuse de merde », elle savait à peu près à quoi s'attendre. Mais pas lui. Un point pour elle.

Leiko baissa le regard sur les pieds de l'inconnu. Ses bouquins n'étaient pas vraiment importants pour elle, la plupart étaient encore vierges et étudier l'emmerdait royalement. Elle ressentit néanmoins une pointe de mécontentement à cause de l'intention de son interlocuteur et à cause que ses livres lui appartiennent. Chasse gardée.

« Alors Morticia, ça roule ? … tu sais, je m’disais… PAUVRE MORTI’, elle a pas assez d’fric pour se payer des fringues correctes. J’ai vu qu’ils engageaient au Musée des Horreurs, je leur ai parlé de toi ».

Morticia... première fois qu'on la surnommait ainsi et elle laissa un sourire amusé passé sur ses lèvres. N'étant pas du tout gothique, habituellement, elle est habillée colorée, mais ce genre de gorille ne s'intéresse qu'à lui-même. C'es quand même un miracle qu'il l'aille remarqué. Gardant son calme - elle n'avait même pas besoin de se forcer - elle répondit en souriant: « Ça va merci. Tu sais monsieur muscles, moi au moins j'ai un style, je ne me sens pas obligé d'imiter une gang de taré pour me sentir accepté. Et personnellement, un musée de temps en temps ne te ferait pas de tort, tu pourrais muscler ce qui a entre tes deux oreilles. » Sourire. Son sourire n'était même pas supérieur, il était à la limite du niais. Elle allait jouer le rôle de la gentille. Sans s'emporter. Les gens prendraient pour elle et lui, il aurait l'air d'un idiot intimidateur. Ou encore, elle pourrait faire l'idiote candide. Faire l'idiote quand on en est pas une, c'est faisable, le contraire, beaucoup plus complexe, elle n'avait donc aucun souci à se faire de ce côté-là.

Il en fit tomber un de ses livres du bout de son pied. Leiko continua de le regarder, impassible, sans même faire mine de le ramasser, sans même jeter un œil au livre ouvert gisant à ses pieds. Toujours souriante.

*Je sens que je vais avoir mal aux joues à la fin de cet ''entretien''.*

-Je suis contente que tu te mettes à l'aise. C'est la preuve que tu te sens bien avec moi, non?


Elle regardait avec intérêt la réaction du personnage. Elle était sûre qu'il ne se douterait pas de ce genre de réponse, qui pourtant, était logique vu les événements.

Et si elle tentait de l'amadouer?

- Désolé, je n'ai pas le plaisir de connaître ton nom. Un beau et grand gars comme toi doit être très populaire.

Même si ça sonnait comme un compliment, dans sa tête, c'était tout autre. Les gens populaires l'avaient toujours révulsés, mais tout le monde semblaient vouloir le devenir. Grand bien leur fasse.
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MessageSujet: Re: On ne reste jamais seule bien longtemps... malheureusement /T.Trey Seyton   On ne reste jamais seule bien longtemps... malheureusement /T.Trey Seyton EmptySam 11 Jan 2014 - 18:33

Ce qu’il y a de bien, quand on est populaire, c’est qu’on est invité à toutes les meilleures fêtes. Y compris à celles qui durent un week-end entier, dans des chalets de malade au Michigan et auxquelles on se rend en jet privé et pas en métro. Nina, ancienne Adjointe des Eta Iota passée Chef récemment, m’avait invité à l’anniversaire de son copain, Nathan, le Chef des Pi Sigma. Et un de mes potes, bien entendu. J’avais la chance d’être Adjoint des Rho Kappa, d’occuper deux postes de titulaire dans l’équipe de foot US du lycée – dont j’étais par ailleurs l’ancien Capitaine – et d’avoir un don pour la connerie. Ce qui était une condition sine qua non à la popularité, visiblement. La connerie, la méchanceté et/ou la beauté. Sans oublier le charisme. Tout un programme, et je remplissais les conditions, ce qui faisait de moi un mec en vue.
En tant que « mec en vue », donc, je me devais de respecter quelques obligations. Entre autre, trainer avec d’autres mecs de mon espèce et rabaisser ceux qui n’avaient pas eu la chance de faire partie du cercle. Ceux… ou celles. Cela faisait un moment que je n’avais pas jeté de Khi Omikron dans une poubelle, et mes potes commençaient à se demander si j’étais malade. Il était donc temps que je remédie à cela, et fissa. Justement, nous étions dans la salle commune de l’internat et non loin de nous se trouvait une fille un peu gothique – parce que, bien entendu, tous les gens avec des cheveux noirs et une coupe un peu émo sont forcément des gothiques dans ma tête – visiblement absorbée par son tas de bouquins. Une Khi, à n’en point douter. Rares étaient les gens qui ignoraient encore que les Rho Kappa menaient la guerre à ces singes savants de Khi Omikron, et ce depuis qu’Emer’ était au pouvoir. L’allemand considérait qu’ils étaient notre opposé parfait, et donc notre cible toute désignée. Moi, bien entendu, j’étais d’accord avec mon meilleur ami. Comme d’habitude, n’est-ce pas.
Bref, la gothique, aka ma cible du jour. Elle portait une jupe par-dessus son jeans, ce que je trouvais totalement débile. C’était suffisant – en plus des livres – pour aller la faire chier un peu. De toute façon, mes potes commençaient à me lasser, à comparer le tour leurs muscles. Tout le monde savait que j’avais les plus gros biceps, haha. Petits joueurs, ils m’arrivaient pas à la cheville.

« Bon, les mecs. Le temps que vous décidiez lequel d’entre vous pourrait espérer rivaliser avec mes muscles s’il prenait un jour des stéroïdes… je vais faire un peu chier la meuf là-bas, j’m’emmerde ».

Certains ricanèrent, d’autres me sifflèrent en me traitant de vantard… mais peu importe, ils savaient tous que j’étais le mec le plus basé de tout le lycée. Bon, ‘faut dire que j’avais loupé une année alors j’étais un peu plus âgé, mais ça changeait que dalle. On n’était pas à un an près. Je remontai les manches de mon pull gris chiné et remis les plaquettes de l’armée qui pendaient à mon cou sous le marcel blanc que j’avais enfilé avant ma blouse, tout en vrillant mon regard sur la fille installée sur un fauteuil rouge. A l’attaque. En quelques pas, je fus à sa hauteur, et je me laissai tomber sur le fauteuil en face d’elle, sans lui demander si ça la dérangeait – bien entendu –. Je soulevai mes pieds et les posai tranquillement sur ses bouquins, qu’elle venait de ranger avant que je ne me pointe. Je m’étirai ensuite, en la fixant avec insistance, puis croisai mes doigts dans ma nuque. Ainsi installé, je lui souris – mais pas vraiment sympathiquement. Plutôt ce sourire qui dit Toi, ma petite, je vais te faire chier, et c’est maintenant que ça se passe.

« Alors Morticia, ça roule ? … tu sais, je m’disais… PAUVRE MORTI’, elle a pas assez d’fric pour se payer des fringues correctes. J’ai vu qu’ils engageaient au Musée des Horreurs, je leur ai parlé de toi ».

Je m’étirai un peu plus, et comme mes jambes étaient trop hautes à cause de la pile de livres, j’en poussai un du bout du talon… ce qui eut pour effet de le faire tomber par terre.

« Voilà qui est mieux » notai-je, satisfait, avant de me ré-intéresser à elle : « Me remercie surtout pas ».

J’étais méchant, mais je m’en foutais. De toute façon, ça devait être une Khi et vu ma dernière expérience avec l’une d’entre eux, je me disais qu’être gentil avec les intellos c’était vraiment tendre un bâton pour se faire battre.
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MessageSujet: On ne reste jamais seule bien longtemps... malheureusement /T.Trey Seyton   On ne reste jamais seule bien longtemps... malheureusement /T.Trey Seyton EmptyJeu 9 Jan 2014 - 6:13

Leiko était assise confortablement sur un fauteuil rembourré rouge. Face à elle, une table où était empilé plusieurs livres de cours ouverts et des feuilles remplies de notes à moitié lisibles. Un bouquin encore ouvert sur ses genoux. Étudier l'ennuyait, mais elle devait se forcer pour garder sa bourse d'étude et éviter que ses parents soient encore sur son dos. Pour une fois qu'elle avait la paix et qu'elle pouvait goûter à la liberté. Du moins, une liberté dont elle ne se sentait pas toujours surveillée et jugée. Maintenant, ils la croient raisonnable et ce jugement doit continuer. Elle n'avait travailler que sur un exercice de mathématique, le reste n'était éparpillé que pour bien paraître. L'apparence compte beaucoup, c'est comme ça que les gens te juge du premier abord, et la première impression reste étonnamment longtemps gravé dans les pensées. Elle veut donner l'impression qu'elle est studieuse.

Avec un soupir, elle laissa son dos retomber contre le dossier. La lumière du foyer non loin éclairait sa table tout en lui permettant d'être dans l'ombre en reculant son fauteuil de quelques centimètres. En ce moment, son visage baignait d'une lueur orangée bienveillante et rassurante, elle savoura la parcelle de chaleur qu'elle sentait en fermant les yeux.

La jeune demoiselle entendait les autres étudiants parler non loin d'elle en groupes plus ou moins importants. Elle avait tendu l'oreille quelques minutes auparavant pour constater que leurs histoires ne lui serviraient guère. Un groupe de barbies refaites parlaient de leurs nouvelles manucures - horribles d'après le coup d'œil qu'elle en a fait -, un monument d'hommes musclés - des sportifs d'après Leiko - semblaient vouloir impressionnés tout ce qui bouge, y compris les plantes, avec leurs voix rauques et leur muscles qui n'ont malheureusement pas été développé au niveau du cerveau. Puis, d'autres étudiants en retrait comme elle, absorbé par des livres.

* Je me demande vraiment ce que je fais ici. Arriverais-je seulement à entretenir une conversation de plus de deux minutes sur un sujet un tant soit peu pertinent? *
De gros doutes envahirent son esprit.

Elle croisa les jambes, retenant son livre ouvert d'une main. Son vernis n'étaient pas parfait comme celui des bimbos. Le manque d'argent oblige la débrouillardise. Il était fait par elle-même, sur ses vrais ongles, mais était d'une couleur rouge qui lui plaisait et de plus, elle n'avait pas trop dépassé... Elle n'allait pas maintenant devenir complexée au niveau des ongles par un groupe de filles intelligentes comme des écureuils.

Elle portait une camisole mauve et par dessus un gilet blanc trop grand pour elle, laissant apparaitre une épaule, qu'elle remontait toujours pour la cacher. Une paire de jeans rehaussée d'une jupe sombre et des souliers noirs et plats. Elle portait aussi un serre-terre, même si sa mèche plus longue venait toujours se mettre devant ses yeux noisettes.

Cela ne faisaient que quelques jours qu'elle était dans l'école, les gens semblaient bêtes, mais facilement manipulables. Elle s'étonnait tous les jours de voir peu de gens transgressés les règles. Leiko n'aimait pas les études, mais restait néanmoins informé, car un peuple instruit est un peuple libéré. Et celui-ci était manifestement sous le joug de quelqu'un. Elle s'était rapidement bien entendu avec les gens qui partageait sa classe, les Junior Year B. Ils semblent gentils, mais il est trop tôt encore pour voir comment va évoluer leurs relations.

Leiko lança un regard circulaire dans la pièce, ses oreilles à l'affût, tel un animal. Malgré son air serein, elle restait méfiante et regardait en catimini les hommes qui avaient le plus de potentiel de lui causer des ennuis, ou en tout cas de lui faire perdre son calme. Cela demanderait un véritable combat intérieur, étant plutôt impulsive dans son autre vie... et colérique. Elle ne connaissait pas encore vraiment les gens pour savoir qui sont ceux qui foutent toujours la merde, son tempérament ne porte pas à se sauver des éléments désagréables, mais elle ne voulait pas non plus les confronter. Elle veut que les gens l'aime, et si ce n'est pas réciproque tant pis, ce n'est vraiment pas son problème. Leiko a une manière bien à elle de voir l'équité.

Leiko commença à fermer quelques livres pour les empiler, et ainsi libérer davantage d'espace sur la petite table. Elle se sentait déjà coincé à travers tous ces gens superficielles, si au moins devant elle, c'était rangé, cela lui donnerait peut-être l'illusion d'être seule. L'air de la vraie vie lui manquaient. Elle imaginait aisément un beau parc luxuriant où les babillages incessants étaient remplacés par le son clair d'un fleuve. Malheureusement, elle ne pu rêver longtemps.
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