You're an asshole, but I love you... [Isaac Fletcher]

Comment se retourné l'esprit en moins de deux. Voir son ex à une fête ou vous pensiez jamais le voir. Pour être franche, je déteste les mondanités, je préfères tellement les grosses beuveries qui finissent en vomit dans le caniveau, en partie de jambes en l'air dans les coulisses. Cette robe commençaient à me mettre mal à l'aise. Je regarde mon téléphone, je suis enfin libéré de mes chaînes de chef pour ce soir. Sienna m'attends sûrement encore. Et si je lui expliquais ce qu'il se passait, elle viendrait sûrement me tenir compagnie pour m'empêcher de faire une connerie. J'ai vraiment une tension dans l'estomac, un truc qui passe pas et c'est pas la gueule de bois ! L'écran à moitié pété de mon téléphone m'affiche l'heure. Je connais assez cet australien à la con pour savoir qu'il dort pas. J'ai largement le temps de passé à la chambre me changer. Quand je me rends à pied, avec des chaussures à vous tuer les pieds, jusqu'à la confrérie, un fait me frappe. Kaegan sera là ? Non aucune raison. C'est un garçon de bonne famille, il doit être avec eux. Je n'ai pas eu l'occasion de rencontrer ses parents, ou alors je n'étais pas vraiment consciente. Lui aussi, il faudra bien qu'on discute un jour. Sa réaction m'effraie plus que celle d'Isaac. Si j'ai peur de perdre le premier, blesser Kaegan me terrifie. J'envoie un texto à ma meilleure amie. « Désolé ma chérie, j'ai des trucs à réglé, je ne vais pas revenir à la fête, pardon de te planter. Je me rattraperai, promis. Je t'aime <3 ».

J'ouvrai la porte de ma chambre, dans le noir complet. Je me prends le pied dans un vêtement et ma robe qui tenait pas à grand chose se déchire en prenant le pan dans le talon. Grrrrrh. Dans une gesticulation nerveuse, colérique et vraiment pas féminine, j'arrache ce truc de mon corps en grognant de frustration. Je balance les talons en travers de la pièce, venant se fracasser sur le bureau dans un boucan tonitruant. Voilà, si il y avait des dormeurs, maintenant ils seront réveillé et bien fait pour leurs gueules. J'enfile un short par dessus un collant noir transparent. J'ai envie de retrouver mon confort alors je prends le premier t-shirt qui me vient sous la main. Bonjour au groupe Devil Crip's, célèbre groupe de rock qui n'a pas dépassé les bordures de mon quartier, tenu par des potes de mon frère. Je me pars de ma veste en cuir fétiche, la marron avec des fermetures éclair sur le côté et un col à pression. Un paire de converse, tellement plus confortable que des putains d'escarpins. Bordel comment on faisait pour être fille. Prête, je décoche mon téléphone et j'appelle Isaac. J'attends plusieurs sonnerie et il décroche, je soupire de soulagement. Je lui balance l'adresse et lui dit qu'on va pieuté là-bas, vu que c'était ma nouvelle maison. Putain va falloir que je m'y fasse à ça. Laissez moi choper Edward que je lui fasse bouffer ses CD de fifty cent et compagnie.

Je ressors du bâtiment, partant à la rencontre d'Isaac sur le parking. Je l’accueil d'un sourire et il me tends un casque. Je monte derrière lui avant de l'enfiler. Dans son dos, je réalise à quel point je suis minuscule à côté de lui. Je sens l'odeur de son vieux cuir et je me colle contre lui, passant mes bras autour de sa taille. Le tenant fermement. « C'est en centre ville, vas-y et je te guiderai au fur à mesure après. » Il démarre et le son est pétaradant. J'en frémis. J'ai déjà dit que j'adorais monter derrière lui ? Sur la route, je regrette ce putain de choix de short. Je suis congelé, un vrai mister freeze. Quand on arrive à bon port, je claque des dents comme un pie vert sur son arbre. Je regarde mes cuisses, elles sont violettes et ça se voit un peu à travers le collant. « La prochaine fois, je me rappellerai que ton van est resté à Vancouver ». Je vais jusque sur le péron, cherchant la cachette de la clef. Je me dirige vers la chaise en bois qui balance et je fais glisser mes doigts en dessous. Je trouve les clés scotchés. « Bingo ! » Toutes les instructions sur la ligne de conduite à suivre, m'avait été donné par courier. Je n'étais jamais retourné dans ce truc depuis que Ed avait emménager dans ma chambre le printemps dernier. En ouvrant la porte et rentrant, Isaac derrière moi, je regarde partout autour de moi. C'est immense, tellement haut de plafond. Des toiles d'araignées se sont créer, mais après deux mois d’inoccupation, fallait bien s'y attendre. Je frissonne. J'allume la lumière, un immense hall s'illumine sous un lustre de cristal.

« T'a vu comment je suis devenue influente » Me vantais-je en me tournant vers lui. Je rentre dans le salon, et je frotte doucement mes cuisses tout en rentrant un peu plus dans la salle. J'ai besoin de me réchauffer, c'est horrible. « Putain, on est à Miami et il fait froid, je suis canadienne mais d'habitude j'évite les shorts là-bas. » Les meubles étaient tous couvert de linceul blanc, comme l'ancienne maîtresse de maison, tout avait l'air mort par ici. Je retire les draps pour redécouvrir le canapé horrible en peau de buffle ou je sais pas quoi. C'était juste moche à mes yeux. Je découvre la table et le reste. Dans le fond une cheminée. Je suis presque étonnée de voir ce genre de truc dans une maison de Miami. J'étais du genre à penser que les résidents de cette ville ne connaissait pas le froid. « Fais comme chez toi. »