Le calme avant la tempête [PV Lorianne McKenna]

Samedi, 8h30 du matin.

La maison est silencieuse, un peu trop peut être. Aucun son, aucun bruit.... Lorianne se réveil lentement, sortant de ses rêves, de son imagination, se lève sans vraiment de conviction et ouvre son armoire revêtant quasiment la première chose qui lui tombe sous la main. Un jean, des baskets, un pull noir, banal, mais ça lui suffisait. Elle descends ensuite les escaliers rapidement, rejoignant la cuisine. La maison est toujours aussi calme. Pour ce qui est de son père, ce n'est pas étonnant, mais Sidney aurait dû être levée depuis quelques minutes, à moins qu'elle ne décide de rester flemmarder, ce qui est possible aussi finalement. Elle prends son petit déjeuner très rapidement, en faites, elle n'a pas si faim. D'ailleurs la fin de la petite blonde devenait de moins en moins présente. Peut être à cause du stress des examens, du lycée en lui même... Des autres... Tout la stesse, c'est vrai, il en faut peu pour appeuré la Khi. 9h. Tout est toujours aussi calme et Lorianne décide alors de s'éclipser quelques minutes. Ca changera quoi? Tout le monde dors à point fermé à priorit...

Elle prends sa veste, son boney noir et file discrètement refermant doucement la porte d'entrée derrière elle. Elle veut simplement un peu de verdure, de quoi se détendre. Bizarrement, il n'y a qu'à l'extérieur qu'elle apprécie le calme plat. Par chance, elle habite tout près d'un parc et s'y dirige donc presque machinalement. Elle commence à avoir l'habitude de cet endroit, elle s'y promène dès qu'elle le peut, dès qu'elle le veut, quand elle n'a pas la motivation ou l'énergie pour le surf. Le parc était étonnemment calme, plus que d'habitude. En réalité, c'est simplement qu'il était vide, vide de monde, vide de bruit, aucun son si ce n'était celui du vent et des feuille que ce dernier faisaient bouger. C'en était presque impressionnant, mais surtout si appaisant.

Tout le stress que la jeune fille avait accumulé ces dernières semaines s'était comme envolé. Disparu. Tout aussi vide que l'endroit où elle se trouvait. Un petit rictus ce déssina sur ses lèvres rosées. Bientôt cet endroit affluera de monde, Lorianne s'en doute, mais pour une fois elle s'en fou totalement. Elle ne sait pas elle même pourquoi, peut être que c'est simplement une impression et qu'une fois que les autres promeneurs débarqueront elle s'enfuira en courant les joues aussi roses que son rouge à lèvre. Mais elle n'a pas ce sentiment. Elle ne se sent plus comme l'enfant timide qu'elle est en réalité. Cette toute jeune fille qui sait à peine aligner deux mots devant un inconnu, qui est incapable de demander son chemin quand elle est perdue, qui n'ose pas prévenir les gens quand leur lacets sont défaits ou quand ils ont fait tomber quelque chose. Non, elle ne se sent pas comme ça, pas en ce moment et c'est tellement agréable de ne plus se sentir comme cette enfant perdue, cette créature ridiculement timide.... Car c'est l'image que les autres ont d'elle, et elle sait, elle, qu'elle à bien plus à offrir que ce que l'on peut voir. Encore faut il dépasser ses peurs et oser....

Elle continuait sa marche, sachant pertinemment où elle allait. Un petit banc où elle posait tout le temps, à chaque promenade. Le même. Elle le trouvait mieux que les autres, les gens y passaient moins, et la vue lui semblait plus belle pour je ne sais quelle raison. Elle s'y dirigeait donc et buta à quelque mètre du siège tant convoité. Une jeune femme s'y était déjà arrêter, cigarette à la bouche. La blondinette cru la reconnaître, elle n'oublie jamais un visage, c'est dans sa nature, son cerveau enregistre tout ce qu'elle voit ou entends. Oui, ça lui revient, elle est au lycée elle aussi, il lui semble qu'elle l'a déjà croisé, sans doute dans les couloirs. Mais elle ne la connait pas, et extérieurement, elle semble si.... Si bizarre. Lorianne chasse cette idée de son esprit, elle déteste les préjugés, les idée toutes faites. Elle refuse catégoriquement de s'arrêter à cette idée, à son physique. Elle est peut être simplement comme elle; Peut être que les gens ont une mauvaise image de cette jeune femme parce qu'ils ne la connaissent pas.

Elle respire un grand coup, bien décidée à vaincre ses peurs, à se surpasser, et à adresser la parole à cette inconnue. Si pour vous ça semble ridiculement facile, pour Lorianne, c'est une épreuve, que dis-je, un obstacle! Elle s'avance, lentement mais sûrement, et arbore son plus beau sourire quand elle arrive à la hauteur de cette inconnue.

-Sa... Salut! Euhm.... Je peux m'asseoir?

Elle attends la réponse de la jeune femme avant de continuer.

-Je m'appelle Lorianne.... Tu es à Wynwood, je me trompe?