Wynwood University
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 La cerise sur le gâteau|| Evan

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MessageSujet: Re: La cerise sur le gâteau|| Evan   La cerise sur le gâteau|| Evan EmptySam 18 Jan 2014 - 13:13

Un jour on se croit à l'abri de tout. Tout. Comme si rien ne pouvait nous atteindre. On ferme les yeux et on se laisse porter par ce qui nous rend heureux. Ce bonheur n'est pas réel. Il est factice. C'est un menteur. Il nous manipule. Il nous met ce sourire sur le visage alors que nous sommes tous au courant. Il n'est pas réel. Des personnes meurent chaque jour. Des gens tombent malades. Des économie s'effondrent. Des histoires d'amour prennent fin. Des couples se déchirent. Des familles s'engueulent. Rien ne va bien. Mais nous fermons tous les yeux. Et un jour... En une simple journée, tout peu s'effondrer. J'ai retenu mes larmes durant des années. J'ai enduré des épreuves compliquées mais pas insurmontables. J'ai eu cette famille... J'ai eu cette richesse... Je portais si bien ce faux sourire que tout le monde y croyait. Même moi. Mais un jour tout s'effondre... Tout. Vous me direz qu'aujourd'hui n'a rien de particulier. Ce ne sont que de malheureux événements. Rien de dramatique. Rien qui me mènera à la dépression. Et pourtant... C'est la cerise sur le gâteau. C'est ce petit truc qui me fait craquer. Cette foutue machine ne démarre pas et il suffit qu'Evan arrive avec son sourire éclatant pour qu'elle se mette à fonctionner. Un petit coup sur le métal, un bruit métallique et finalement l'eau qui remplit le tambour. Génial ! Un nouvel homme Parfait ! Tout comme Dwight, il expose son bonheur au monde entier. Un sourire enjôleur, un corps parfait, un humour et ce petit truc qui fait tomber les filles. Je ne supporte plus ces types. Ils m'énervent. Ils me rendent dingues. Je les ai tellement fréquenté avant... J'ai envie de changer. J'ai changé. Contrairement à ce que peut dire Dwight, je ne suis plus la même. Je n'ai pu les mêmes fréquentations. Et puis pourquoi je pense à lui ? Pourquoi est-ce que je le revois encore me donner une leçon de vie ? Monsieur connaît tout. Il a tout vu. Il sait tout. Il peut tout faire. Comme Evan je suis sûr qu'il aurait réussi à faire démarrer cette connerie de machine à laver sans lever le petit doigt. Ces mecs m'énervent. Ils sont là tout beau, tout gentil... Ils aimaient la Tea d'avant. La fille qui portait une robe Gucci et ne passait pas une semaine sans dépenser de l'argent dans les boutiques. Ils aimaient cette fille qui se cachait derrière son apparence. Comment ont-ils pu trouver quelque chose d'intéressant en elle ? Dites-moi comment !


Evan m'annonce que je n'aurais sans doute pas été capable de mettre K.O le mur. C'est sans doute vrai... Mais j'aurais pu faire de sacrés dégâts. Je ne suis pas une frêle petite demoiselle aux bras maigrichons. J'ai pris des cours de self-defense. Je sais désormais affronté un agresseur et faire de mon gabarit une force. Évidemment il n'est pas au courant. Personne dans cette école n'est au courant des changements que ce sont effectués en moi. Tout ça à cause de mon retour en Italie. Je n'ai pas envie d'y penser et encore moins d'en parler. J'aimerais trouver quelqu'un qui pourrait me comprendre. Une personne à qui parler et me confier. Cette personne n'existe pas.
Quand je repense à tout ce que je découverts ces derniers mois, j'ai l'impression d'avoir vécu dans le mensonge.

« Alors, j'ai su que t'étais plus une Eta? » Je lève la tête. Evan m'avait aidée à m'asseoir sur le machine. Je le regarde un instant. Comment peut-il être déjà au courant ? J'avais oublié à quel point les rumeurs circulent rapidement dans cette école. On sait tout de tout le monde et ce parfois même avant que cela se passe. « Oh tu sais... A mon retour, je me sentais plus à ma place dans cette confrérie. » C'est vrai que je me suis tellement plongée sur mes études que j'ai arrêté de sortir. Je ne trouve plus le shopping attrayant. Je me moque de me taper un mec ou de changer de vernis. Je fume des clopes et préfère prendre de l'avance pour ma première année de médecine. Si je m'en tire bien, je pourrais avoir une bourse d'honneur. C'est tout ce que je souhaite. Je pourrais alors faire ces études et rendre fière ma famille. Et moi par la même occasion... C'est ma nouvelle lubie. Voilà pourquoi je ne suis plus intéressée par les Eta Iota. Elle me rappelle tout ce qui est superficiel, tout cet argent claqué pour rien d'autre que de l'apparence.

« Mais assez parlé de moi ! Qu'est-ce que tu deviens ? Toujours célibataire ? » Je lui offre un sourire amical. J'en ai assez de parler de moi sans arrêt. Je ne souhaite pas tout dévoiler et me pencher sur mes problèmes à nouveaux. Ayons un conversation normale, comme des étudiants normaux...
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MessageSujet: Re: La cerise sur le gâteau|| Evan   La cerise sur le gâteau|| Evan EmptyMar 7 Jan 2014 - 23:51

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Glad to see you again

Ça faisait du bien de retrouver quelqu'un de familier. Je connaissais très bien Tea, surtout depuis notre voyages en Italie. J'avais apprit sur elle ces petites choses insignifiantes qui finalement, donne un caractère à une personne. Partir dans un pays qui vous est étranger avec quelqu'un, ça rapproche. J'avais apprit à connaître son grand frère aussi, un type bien. Ce voyage m'avait réellement permis de me détendre, d'oublier mes problèmes avec Clara, Cheyenne et surtout Arizona. Ça vous surprend que je sorte le nom de Clara? Moi aussi, à vrai dire. Souvent, quand je me tape une fille et surtout une vierge, j'ai tendance à prendre leur numéro puis le jeter à la poubelle une fois à la maison. Je suis du genre à donner un faux numéro, ou même un faux nom, ou encore à simplement m'éclipser en pleins milieu de la nuit. J'aime garder mes coups d'un soir, un coup d'un soir. Rare sont les fois où j'ai couché plus de une fois ou deux avec une fille à moins qu'elle soit spéciale et cette Clara… Elle me le semble un peu. Premièrement, jamais une fille et encore moins plus jeune et vierge, est partit la première, regrettant ses gestes. Quand je me suis réveillé pour fuir, j'ai été vraiment surpris qu'elle ne soit plus là. Au début, je me suis dit tant mieux, mais je n'ai pas tarder à la rappeler. Je dois l'avouer, je l'utilise un peu. Dès que j'ai nul part où aller, je sors son numéro griffonné sur un coin de feuille du fond de mon garde-robe. Elle est mignonne et accessible, quoi de mieux? Je sais, je suis un pur connard, mais je suis habitué à ce mode de vie et si je lui brise le coeur autant que ça, elle n'a qu'à couper les ponts! Toutefois, elle a un petit quelque chose de plus que les autres filles précédentes que j'utilisais de la même façon… Je ne saurais vous dire quoi, mais il y a ce quelque chose insaisissable qui fait que je n'ai jamais jeté son numéro à la poubelle. Je n'irais pas à dire qu'elle m'apparait vraiment différente des autres, mais je lui accorde qu'elle a un certain -minime- pouvoir sur moi. Sauf que revoir Tea me donnait le sourire. À Wynwoodhs, les gens viennent et puis reparte. Les choses changent, les gens aussi, ils restent parfois quelques mois, parfois plus. On s'attache et on oublie et puis on recommence. Cette ville, cette école, c'est tout se qu'il y a de plus anormal même si on y retrouve tous les clichés de blondes à la peau orange des films Hollywoodiens. C'est une des nombreuses raisons pour quoi j'aime cette ville; il peut être difficile de s'attacher. Quoi de mieux pour un type dans mon genre? C'est l'endroit parfait pour notre confrérie même si celle ci coule un peu avec Sasha et Nathan qui se mettent en couple, mais je compte bien les ramener à l'ordre. Malgré tout ça, ça fait du bien parfois de revenir aux origines et de revoir les gens qui ont toujours été là ou presque. Tea est une de ses personnes.

La voir aussi en colère ne me rendait pas heureux, loin de là, mais c'est plutôt le contexte qui me mettait le sourire aux lèvres. Je sais cette fille capable de botter le cul de toutes les filles dans cette établissement alors pourquoi se contenter d'une machine à laver? Elle aurait très bien pu sortir dehors et renverser la crème à glace d'une Khi. J'aurais bien aimé voir qui des deux auraient fini par céder en premier, mais mon peu de bon sens me dit que je devrais plutôt la calmer. Certes, elle avait l'argent pour rembourser cette stupide machine, mais ça la sauverait surement de rencontres chez le directeur et de peut-être, une blessure.

Encore le sourire charmeur aux lèvres, je m'accota contre le mur en croisant les bras en écoutant ses paroles. Je me mis à rire et passa ma main dans mes cheveux. "Hum… je crois que tu aurais eu plus de mal à mettre cao ça que la machine" dis-je avant de donner un coup de point par derrière sur le mur. Je m'approcha de la machine et donna un coup sur elle aussi et un bruit suspect s'en échappa. "Ouais, c'est se que je pensais!" dis-je une fois de plus en souriant. Son histoire sur le fait qu'elle allait bientôt gagner me fit sourire d'avantage. "Surtout que ça aime bien nous provoquer ces p'tites bêtes là!" dis-je avec un clin d'oeil. Je remarquais un peu de détresse et de… de honte? Oui, de la honte dans ses yeux. Je me questionnais sur se qui avait bien pu lui arriver pour qu'elle passe de l'ancienne Tea à celle d'aujourd'hui parce que j'avais la forte impression que la dernière année l'avait beaucoup changé, mais je n'eus pas le courage de lui demander. Premièrement, parce que ça ne me regardait, mais surtout parce que je n'avais pas envie de finir comme cette pauvre laveuse. J'appuya les paumes de ma main sur la machine afin de soulever mon corps et de m'asseoir sur celle ci. Je tendis ma main vers la jeune femme pour l'inviter à faire de même. Je l'aida à s'asseoir avant de continuer; "Alors, j'ai su que t'étais plus une Eta?"
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MessageSujet: Re: La cerise sur le gâteau|| Evan   La cerise sur le gâteau|| Evan EmptySam 4 Jan 2014 - 17:17

La cerise sur le gâteau|| Evan Tumblr_ltp4n3qiPg1qkup5yo1_500

Rien ne va plus. Cette vie, cette ville, cette histoire, cette école. Ce monde est stupide. Il me rend dingue. Je n'ai pas assez bavé, c'est ça ? Le destin me mène la vie dure. Il estime qu'il me faut traverser de nouvelles étapes. Cette journée n'est qu'un test. C'est un vulgaire résumé du reste des derniers événements. J'ai la nette impression que ça n'ira qu'en empirant. A Milan, j'étais retenue en cage. On avait tous les jours des comptes rendus des médecins et on se félicitait de l'amélioration de l'état de mon père. Il a échappé à la mort. Hourra ! Mais ce n'est que retarder l'échéance. Cet homme a eu une belle vie. Il a eu quatre enfants tous en bonne santé. Il a connu l'amour de sa vie et en a fait une femme épanouie. Il avait un métier glorifiant et des tas de patients heureux. Il possédait un splendide appartement au cœur de Milan et de multiples résidences secondaires. Que pouvait-il demander de mieux ? Il a échappé à la mort... Sa vie méritait de continuer. Il n'avait pas encore vécu assez de bonnes choses. Il lui fallait encore une raison pour être heureux.
Et moi ? Je suis peut-être bien plus jeune mais j'ai plus de points négatifs à relever dans ma vie. J'ai traversé un événement traumatisant. J'ai subit des séquelles et j'ai dû consulter des psychologues. Je n'ai jamais été pleinement épanouie. J'ai mené la vie dure à mes parents pour combler ce manque de confiance en moi qui noyait mon cœur. Et aujourd'hui... Que dire d'aujourd'hui ? Ce n'est pas grand chose. Ce ne sont que de vulgaires petits tracas du quotidien, rien de bien méchant. Rien qui ne tuerait un homme mais c'est suffisant. Ce n'est pas tant le fait d'avoir oublié de me réveiller qui m'énerve. Ce n'est pas de ne pas savoir comment démarrer la machine qui me rend dingue. C'est simplement que toutes ces petites choses ridicules m'arrivent à moi. Rien de bien méchant. Rien de dramatique. Mais c'est tout de même à moi d'y faire face.
L'eau ne pouvait pas s'arrêter deux heures plus tard. Le proviseur ne pouvait pas avoir son empêchement une demie-heure après mon rendez-vous. Le bout de glace est tombé du côté de ma robe et pas dans l'autre sens. De minuscules détails qui changent la face de cette journée.

Mon énervement n'est pas entièrement dédié à la machine. Il l'est contre ce monde. Contre mes parents restés en Angleterre. Contre mon frère qui m'a caché la vérité alors qu'il pouvait me faire entièrement confiance. Contre ma sœur qui réussira mieux ses études de médecines que moi. Contre Dwight à qui je pense trop souvent. Contre cette ville dans laquelle je ne me sens jamais vraiment chez moi. Et contre moi-même... Moi et mes mensonges. Moi et mes rêves d'une vie meilleure. Moi, ma naïveté et mes erreurs. Moi et cette fâcheuse manie que j'ai à tout vouloir cacher derrière cette forteresse qui entour mon cœur. J'avais besoin d'exploser et personne ne pouvait me retenir. Il fallait que je le fasse et cela ne pouvait me faire que le plus grand bien. Je suis une cocotte minute. Il arrive un jour où il faut laisser sortir l'air. C'est physique... Alors laissez-moi évacuer toute cette colère qui sommeille en moi.

Lorsque l'on attrape mes bras pour m'arrêter, je suis surprise. Je ne m'y attendais pas. A vrai dire, je n'ai rien vu venir. J'étais tellement obnubilée par mon excès de colère que j'ai baissé ma garde. J'ai laissé quelqu'un s'approcher sans y prêter attention. Mon professeur de self-defense me rappellerait à l'ordre. Oui, j'ai suivi des cours ces derniers moi. C'était une autre manière d'évacuer la pression lors de mon séjour en Italie. J'avais aimé me retrouver face à un adversaire et apprendre des techniques pour déjouer ses plans. En plus d'être utile dans la vie d'une femme de nos jours, c'était aussi un moyen de me retrouver face à moi-même. J'affrontais mes vieux démons en frappant contre un sac de sable. J'ai appris à anticiper un coup et à accepter d'en recevoir parfois.
Alors quand je me retrouve prisonnière, j'ai envie d'attaquer et de combattre cet ennemi apparu de nulle part.

« Eh, eh, calme toi… » Cette voix douce et grave à la fois, je l'ai déjà entendue. Je ne sais pourquoi mais mon instinct me dicte de faire confiance à cette personne. Je n'arrive pas à mettre un visage dessus jusqu'à ce que j'aperçoive Evan. Il est là, toujours aussi souriant et parfaitement apprêté. Ce gars est le parfait exemple du coureur de jupon. Il a cette douceur qui fait craquer les filles. Il sort son sourire flamboyant dès que l'on peut avoir quelque chose à lui reprocher. Son regard est perçant et il a cette simplicité qui fait de lui un ami, un confident... Jusqu'à ce que l'on baisse la garde et le conduise de un lit.

Nous avons eu une histoire tous les deux mais ce n'était pas vraiment sérieux. A l'époque, je l'utilisais pour oublier Dwight mais je ne pense pas qu'il le sache. A cette même époque, je n'étais pas tout à fait la même Tea. Au fond, dans les abysses de mon être, je suis strictement la même petite fille fragile et sensible. C'est l'extérieur qui a changé. Quand nous étions proches Evan et moi, j'étais cette Eta Iota branchée, toujours à la pointe de la mode, hautaine et à la recherche de la perfection. J'usais des hommes comme mon maquillage. Le blond magnifique pour faire envier toutes les copines, le bad boy pour faire frissonner mes parents, l'intello pour montrer que je ne suis pas si bête que ça. Je voulais prouver que j'étais capable de plaire à tout le monde et qu'ainsi je n'étais ni faible, ni atteignable. Je me plaçais au dessus des autres pour pouvoir contrôler ce qui m'entourait.
Ce n'était bien sûr qu'une illusion... Et aujourd'hui ? J'ai abandonné cette apparence. J'ai arrêté de jouer. Je me suis plongée dans des études que j'ai toujours voulu éviter. J'ai avouer mes faiblesses pour mieux les cacher à nouveau. J'ai abandonné l'apparence pour modeler l'intérieur.


Evan coupe le fil de mes pensées en mettant la machine à laver en marche. Comme ça... Du premier coup, sans énervement, sans cris, tout naturellement. Une légère vague de haine traverse mon corps. Monsieur Perfection semble toujours au rendez-vous. Je n'arrive pas à lui en vouloir bien longtemps. Même si je l'ai utilisé pour oublier un amour perdu, je n'ai pas cessé de l'apprécier. Evan est un excellent ami. Il sait me faire sourire quand il le faut. Il traverse l'Atlantique pour me rejoindre en vacances sans que je ne le lui demande. Et son histoire d'adversaire à ma taille... J'avoue que cela me fait sourire. Il marque un point. Une machine à laver n'a rien de très glorieux comme adversaire... « C'était ça ou me battre contre un mur... Vas savoir pourquoi j'ai choisi la machine ! » Je lui souris à mon tour. Je m'approche alors pour déposer un baiser sur chacune de ses joues. Une bise un peu plus longue que la moyenne. C'est ma façon à moi de lui dire merci. « Tu es arrivé pile au bon moment, j'allais gagner. Ce n'est pas coriace ces machins-là !» J'essaye de continuer de sourire pour mieux cacher cette honte que je ressens. Il m'a surprise dans un moment de faiblesse. Un moment de véritable vulnérabilité. Je me demande ce qu'il pense de tout ça. Est-il en train de me juger, comme l'a fait Dwight l'autre jour avec mon paquet de cigarettes entre les mains.
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MessageSujet: Re: La cerise sur le gâteau|| Evan   La cerise sur le gâteau|| Evan EmptySam 4 Jan 2014 - 14:04

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Glad to see you again.
Le soleil. Une des raisons pourquoi j'aime Miami. Le soleil. 365 jours par année, presque 24h sur 24, il fait beau. Au Texas, quand l'hiver se présentait, il ne faisait pas un froid d'enfer comme au Canada, mais assez pour que nous devions se mettre un petit manteau. Il y avait beaucoup de vent et souvent, il pleuvait durant la journée. Je me rappel cette fois où je n'avais pas voulu apporter de parapluie puisque selon moi c'était pour les "tapettes" et était partit avec un de mes potes dans la ville voisine toute la journée puisque que celle ci organisait une fête foraine. Au début, ça avait été, nous avions fait des montagnes russes et quelques autres jeux stupides. Comme je venais de me faire tromper et quitter par Annie, j'étais à mon plus au point de salopard. J'avais du prendre le numéro d'une douzaine de filles et embrassé une ou deux après leur avoir gagné un stupide ours en peluche. Les filles sont tellement naïve… Tu leur faire un cadeau qu'il trouve mignon et le tour est dans la poche. Le seul problème c'est que celle qui s'accroche trop, elle s'accroche pour de vraie. J'ai connu plusieurs filles qui m'ont harcelés pendant des mois. Ça les rendait tellement folle qu'elle me rendait visite à la maison, parlait à ma soeur pour demander des nouvelles de moi et appelait sur mon portable en pleins milieu de la nuits. Il m'est même arrivée une fois de devoir faire une plainte à la police. Croyez moi, cette Amélie, elle était bonne pour l'asile! Nous avions couché ensemble une fois et puis j'avais bien aimé alors je l'avais rappelée, que pour coucher bien sûr, mais elle ne l'a pas capter. Ça a duré deux semaines où elle s'imaginait que nous étions en couple. Ensuite, quand je me suis fatigué et que j'ai arrêté de répondre à ses sms, à ses appels et tout ça, elle est devenue complètement dingue. Elle me suivait partout, se présentait aux gens comme ma fiancée, sonnait chez moi en pleins milieu de la nuit et pour finir, elle a même attaqué une fille avec qui je parlais dans la rue. Le pire c'est qu'elle en avait de dans la p'tite! Elle la vraiment tabassé! Un oeil au beurre noire, un bras cassé et une cheville foulée. Il avait fallu qu'on soit trois mecs pour l'arracher de cette pauvre fille qui me demandait seulement des informations sur le devoir de science que personne n'avait compris. En plus, vous l'aurez deviné, cette histoire a ruiné mes plans de dragues pour quelques mois. Tout ça pour dire que vers 15h cette journée là, il s'est mit à pleuvoir comme jamais et que tout le monde avait un parapluie sauf moi. Même les autres mecs. Ça a duré deux heures, puis on a décidé de rentrer. J'ai attraper la plus grosse grippe que je n'ai jamais eu de ma vie et je suis resté cloué au lit pendant trois semaine. Voilà une des meilleures raisons pourquoi j'adore le soleil.

Je me leva de mon lit et m'étira longuement. Un regard vers mon cadran me fit réaliser qu'il était déjà 11h du matin. Même si ma cuisine et mon salon était une baie vitré et que j'étais seulement en caleçon, je m'en foutais. Je n'avais pas de quoi être gêné après tout. Le seul inconvénient à se lever à cette heure ci était que je ne savais jamais si je devais dîner ou déjeuner. Après quelques minutes à fixer le four, je décida de me faire une omelette au fromage, un entre deux. Accompagné d'un grand verre de jus d'orange, j'avala mon omelette en entier. M'étirant une nouvelle fois, je me laissa maintenant tomber sur mon sofa plus ou moins confortable et mit le poste aux comics. Ça faisait peut-être un peu enfantain, mais je trouvais les nouvelles trop sérieuses et les télé-romans trop redondants. Un comic, même si c'est vieux, ça parrait toujours drôle. À chaque fois qu'on voit un des personnages faire une conneries, ça m'arrache tout le temps un sourire. Après une heure trente consécutives de télé, je me leva du sofa et sauta dans la douche. J'aimais prendre mon temps pour me laver parce que sans trop savoir pourquoi, l'eau chaude me réconfortait et me faisait sentir libre de penser se que je voulais, comme si mes pensés malsaines partaient avec elle dans le drain et se perdraient à jamais dans les égouts. Je sortis de la douche après environ une demi-heure, je m'essuya avant d'enfila un caleçon propre, un jean et une chemise quadrillée. Alors que je me brossais les dents, on cogna à la porte. Crachant dans l'évier, je m'essuya la bouche et me dirigea vers la porte, me demandant si j'avais oublié quelqu'un qui était sensé venir. En l'ouvrant, j'aperçut un homme qui me semblait… ouvrier? Je jeta un coup d'oeil par-dessus son épaule et vu un camion de construction. J'arqua le sourcils. "B'jour m'sieur… Aubin?" Je fronça des sourcils. "Oui?" L'homme me sourit et s'accota sur le cadre de porte. "On vient pour le deuxième étage." Je croisa les bras. "Vous étiez pas supposer venir seulement demain?" Je pris mon téléphone et alla voir dans mon calendrier. "Ouais, vous étiez supposer venir le 4 janvier." L'ouvrier retint un rire. "M'sieur, on est le 4." Je me racla la gorge, un peu gêné. "Eum… Ah ouais, désolé. Vous pouvez entrer." Quelques hommes entrèrent et commencèrent à m'expliquer les plans. Il se servirait du grenier qui semblait assez grand pour faire le deuxième étage. Ils n'auraient qu'à le rendre plus résistant, détruirait une partie du toit et construirait des murs. Ça me semblait bien, mais comme ils allaient commencer aujourd'hui, je serais incapable de me reposer avec tout le vacarme qu'il ferait. Je monta donc sur ma moto et fila dans le stationnement de Wynwoodhs. Ça paraissait stupide, mais c'était le meilleur territoire pour trouver des filles facilement. J'y entra, arpentant les corridors quand soudainement j'entendis une voix plutôt familière. Tea, sans aucun doute. Plus je m'approchais, plus je réalisais que la jolie fille semblait vraiment en colère. Elle frappait rageusement sur la machine en jurant en se que j'imaginais être en Italien. Je n'avais pas revue Tea depuis notre week-end en Italie et ça me plaisait bien de la revoir. Je me plaça derrière elle et tint ses bras pour la calmer et surtout qu'elle ne brise d'avantage la machine à laver. "Eh, eh, calme toi…" dis-je d'un ton doux. Je la lâcha et lui souris. "Tu es vraiment entrain de te battre contre une simple machine à laver? Tu pourrais avoir de bien meilleures adversaires, tu sais!" Je lui souris une nouvelle fois avant de me tourner vers la laveuse et de "gosser" un peu après les boutons. Au bout d'un moment, celle ci démarra. "Voilà!"
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MessageSujet: La cerise sur le gâteau|| Evan   La cerise sur le gâteau|| Evan EmptySam 4 Jan 2014 - 12:29

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La cerise sur le gâteau

Libre

Cette journée n'est pas comme les autres. Cette journée est maudite. Nous ne sommes pas vendredi 13. Je n'ai pas croisé de chat noir. Je ne suis pas passée sous une échelle. Je n'ai jamais cassé de miroir. Et pourtant le mauvais œil s'est joué de mon sort. Voici ce qu'il s'est passé.

8h43
J'ouvre un œil. Mon regard est fixé sur le plafond. Un léger rayon de soleil parcourt la pièce. Il fait bon et ma couverture n'a jamais été autant agréable. Je suis bien, là, dans mon lit. Je pourrais y rester toute une vie. C'est chaud et rassurant. Personne ne pourrait venir perturber ce doux moment de tranquillité. Personne sauf moi. Brusquement je me souviens de ce rendez-vous fixé à 9h du matin. Mon réveil n'a pas sonné. J'ai sans doute encore un peu de temps... Je reste dans mon lit encore cinq minutes. Toujours pas de réveil... Je pivote sur moi-même pour attraper mon portable. Je l'allume et aperçoit l'heure. « Merde ! Merde ! Merde ! » Ok, je crois que je suis en retard. Pourquoi cette saloperie n'a pas sonné ? Je vais faire comment moi ?
Vous connaissez peut-être mon humeur légendaire. Je suis du genre ironique voire même méchante parfois. Mais vous ne me connaissez pas de mauvaise humeur. Car devoir se dépêcher le matin... C'est définitivement le genre d’événement qui me met le plus en rogne. Enfin, ça c'est ce que je pensais au début de la journée.

Je sors du lit et enfile une robe aux tons pastels. J'attache rapidement mes cheveux en un chignon et me brosse les dents. Un coup d’œil dans le miroir me fait comprendre que je ne pourrais pas obtenir meilleur résultat en si peu de temps. Tant pis ! Le proviseur devra se satisfaire de ça ! En effet, ce n'est pas n'importe quel rendez-vous vers lequel je me dirige en courant. C'est celui avec le proviseur, celui pour mettre au point les derniers détails de mon retour à Wynwood pour le second trimestre.
Je ne marche pas. Je cours. Pas le temps à perdre. Dans les couloirs, quelqu'un me bouscule. Merci ! Mon chignon s'est défait et des mèches de cheveux viennent perturber ma vue. Je loupe un marche. Je sens alors une légère douleur au niveau de mon genoux. Pas le temps de regarder !


9h07
« Bonjour, j'avais rendez-vous à 9h... Je suis mademoiselle Pennaccini. » La secrétaire me regarde d'un drôle d'air. Elle lève un sourcil tandis que je tente de retrouver ma respiration. « Je suis désolée mademoiselle mais il a eu une urgence, il a dû partir en vitesse... Voulez-vous que je reprogramme un rendez-vous ? Cette après-midi peut-être...»
Génial ! J'aurais pu rester au lit ! J'ai envie de lui siffler que j'ai moi aussi une vie et que ce rendez-vous était plutôt urgent. Mais je me contiens. Je reste polie et accepte de repousser notre entretien. Lorsque je quitte le bureau, je remarque une petite tâche de sang sur mon genoux. Ayant alors tout mon temps, je me dirige vers les toilettes des filles les plus proches. Un petit coup d'eau sur ma tâche me fait comprendre que c'est plus une blessure que j'ai. Une jolie coupure d'environ un à deux centimètres de long. Il ne manquait plus que ça !

10h12
Je suis retournée dans ma chambre. N'ayant pas eu le temps avant, je décide de prendre ma douche. Après tout rien de mieux qu'un peu d'eau bien chaude pour me détendre. Je reste là cinq minutes avant de mettre du shampooing, savon etc... Bref, je prends une douche quoi ! C'est alors que l'eau décide de perdre dix degré. D'un coup. Comme ça. Glaciale. Voilà comment est devenue l'eau en l'espace de quelques secondes. Si rapidement que je n'ai pas pu enlever toute la mousse sur mon corps. Et finalement, l'eau se coupe. Plus rien. « C'est quoi ce bordel ? » J'ai commencé quelque peu à m'énerver. J'ai envoyer valser la pomme de douche, j'ai insulté tout ce qui se trouvait autour de moi et j'ai fini par sortir de cet endroit maudit.
Là, je dois dire que j'ai commencé à détester cette journée. Mais ce n'était pas fini ! Que croyez-vous ?

10h58
J'enfile à nouveau ma petite robe puisque la plupart de mes vêtements sont sales. Je n'ai jamais vraiment été douée pour ce genre de tâche. Les lessives, le repassage et même la cuisine. Toute ma jeunesse, quelqu'un le faisait pour moi. Comment apprendre quand on vous donne tout directement prémâché ?
Mais promis, ce soir, j'irais faire un tour à la laverie. Avant j'aimerai juste me réconforter en allant faire un tour en ville. Rien qu'un petit tour pour prendre l'air !

12h14
Ça va bientôt faire une heure que je marche. J'ai pas mal réfléchi. A tout. A ce que m'entoure. A ce qui s'est passé. Comment faire confiance aux personnes qui nous entourent ? Comment se livrer sans avoir cette crainte qu'ils utiliseront nos faiblesses contre nous ? Je n'ai pas confiance en moi. Je prétends le contraire mais ce n'est qu'une façade. J'ai peur de ce dont je suis capable. J'ai peur d'être trop faible, d'être un poids lourd. Je me déteste. Je hais le fonctionnement de mon cœur et de mes pensées. Ils se mélangent bien trop facilement. Je me bats pour les séparer quotidiennement mais en vain. Comment compenser ce vide qui subsiste en moi ? Comment battre ces vieux démons qui me suivent chaque jour ? Ils sont là, dans un bruit, un image, un visage, un mot. Partiront-ils un jour ? Seront-ils présents à chaque instant de ma vie ? Ou puis-je encore les combattre ?
Penser à tout cela me fait du mal et pourtant je suis encore en train de me torturer l'esprit avec toutes ces questions.

12h56
Je rentre dans un restaurant. Je déteste manger seule mais je n'ai pas trop le choix. Je m'installe. Le plat que je veux n'est plus disponible. Je suis dans le courant d'air de la porte d'entrée. Et finalement au moment de payer, ma carte bleue ne passe pas.

Des raisons d'en avoir marre ? J'en avais déjà pas mal mais il semblerait que le destin voulait m'en faire baver du début à la fin. Pourquoi ? Qu'ai-je donc fait pour mériter un tel traitement ? On dit que l'on ne choisit pas ce qui nous arrive. Le destin lance les dès et la ligne est déjà toute tracée. J'ai dû mal à y croire. Pour moi, ce sont nos choix qui sont à la base de tout. Peut-être qu'en entrant dans un autre restaurant, j'aurais eu un déjeuner parfait. Peut-être qu'en vérifiant mon réveil hier soir, toute cette journée aurait pris un tournant différent. Il n'y a rien d'écrit à l'avance. Comment cela pourrait-il être possible ? Ce Dieu dont on nous parle sans arrêt, comment fait-il pour choisir ce qu'il va arriver à des milliards d'individus ?
C'est une mauvaise journée, voilà tout. Que ce soit Dieu, le Karma, le destin ou la malchance... Il n'y a rien à y faire.

15h48
Je suis rentrée sur le campus de Wynwood. En marchant un joggeur m'a renversée. Je suis tombée lamentablement et en tentant de me relever j'ai déchiré la bretelle de ma robe.
J'ai, par la suite, commandé une glace à mon glacier préféré. Pas aussi bonnes que celles que j'avais l'habitude de manger à Milan mais délicieuse quand même. En marchant, un morceau de glace au chocolat est tombé sur mes vêtements. Pile bien au milieu de la poitrine, l'endroit le plus discret au monde !

16h12
En voulant nettoyer ma robe, je fais tomber mon portable dans le lavabo alors que l'eau est en train de couler.

16h25
Mon frère essayer de m'appeler et je n'entends que des grésillements.

16h28
Je me rends compte que je n'ai pas noté l'heure à laquelle j'ai reporté mon entretien avec le proviseur.

17h02
Je me roule en boule dans mon lit en jurant ne plus sortir de ma chambre.

17h11
J'en ai déjà marre et commence à tourner en rond dans la petite pièce. Je déteste rester les bras croiser et je n'ose plus rien faire à cause de cette malchance qui plane au dessus de ma tête.
Un dilemme assez difficile à résoudre. Pourtant j'arrive à prendre une décision. Je vais aller faire ma lessive. Que peut-il m'arriver de pire dans une laverie ?
Mon sac rempli de vêtements sous le bras, ma robe tâché et ma bonne humeur, nous nous rendons alors tous ensemble dans cet endroit mystique qu'est la laverie de l'école. Je crois que je n'y avais jamais mis les pieds avant. Je préférais à l'époque redonner mes vêtements sales à ma mère. Elle était la seule à connaître la recette idéale pour les nettoyer et les conserver. Mais bon, parfois il faut se salir les mains, pas vrai ?
J'arrive donc dans la pièce. Je regarde autour de moi et tente de comprendre le fonctionnement de ces machines bien trop compliquées pour moi. Je glisse quelques vêtements dans le compartiment, referme la porte mais n'arrive pas à faire démarrer cette foutue machine.

Je suis italienne. C'est peut-être un mythe mais je fais partie de ces méditerranéen qui ont le sang chaud. Je me suis déjà battue plusieurs fois avec des filles qui me regardaient de travers. J'ai insulté plus d'une personne. J'ai la fâcheuse tendance à me renfermer sur moi-même lorsque je n'ai pas ce que je veux. J'ai toujours raison et je n'aime pas perdre. Je suis une fille très facile à vivre sinon !

Mais là, ce fut la petite goutte d'eau qui fait déborder le vase. C'est la cerise sur le gâteau. C'est le petit détail qui me fait exploser.
Mon poing s'enfonce sur la machine. Des insultes italiennes fusent de toute part. Un nouveau coup est donné à l'engin. Un cri de rage sort de ma gorge. Mes cheveux sont ébouriffés. J'ai le souffle coupé. Je dois ressembler à une folle mais il fallait que j'explose.


Dernière édition par Tea R. Pennaccini le Sam 4 Jan 2014 - 15:12, édité 1 fois
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