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 Rencontre Glaciale [Flashback / Sergueï]

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MessageSujet: Re: Rencontre Glaciale [Flashback / Sergueï]   Rencontre Glaciale [Flashback / Sergueï] EmptyDim 19 Jan 2014 - 9:55

Rencontre Glaciale


Zen & Sergi

Je soupirai. Je devais me préparer mais je n’en avais pas vraiment envie. Enfin, si. D’un côté, j’étais heureux de revoir mon oncle, dont j’avais longtemps été séparé et qui avait beaucoup aidé ma famille. D’un autre, je le voyais pour qu’il me présente ma fiancée, que je n’avais pas nécessairement envie de voir. Le hasard a voulu qu’elle arrive à Miami, alors que c’était précisément là où j’étais. Yagarev au courant, il n’y avait plus aucune échappatoire possible, je devais la rencontrer en même temps que de revoir mon cher oncle. Parfois, je me demandais s’il l’avait fait exprès, puis, je me disais que ce n’était pas possible, que je devais être paranoïaque. Toujours est-il que je devais être présentable. Enfin, à peu près. Parce que s’il comptait sur le fait que je mette un costume ou quoi, il pouvait toujours rêver. Je détestais ça et je n’avais nullement envie de faire bonne impression auprès de Zenoviya, même si je me doutais qu’elle n’y était pour rien et qu’elle n’était pas entièrement d’accord non plus. Tant pis, je viendrais comme j’étais, et si ça ne plaisait pas, tant pis. Ça lui apprendra à vouloir me forcer la main. J’étais plutôt du genre à aimer la liberté. Je détestais me sentir enfermé, coincé, et là j’avais fortement l’impression de l’être.
Je soupirai une nouvelle fois. Peut-être que ça ne serait pas si terrible que ça ? Je ne savais pas. J’avais l’avantage de savoir à quoi ressemblait la jeune fille, elle n’était pas déplaisante, mais à mon avis, elle n’était pas faite pour moi. Encore moins si quelqu’un avait décidé que si. Je m’en fichais de lui plaire ou non, mais j’avais un peu peur qu’elle me déteste. Elle en aurait quand même un peu le droit, mais c’était excessif quand même. J’enfilai un simple t-shirt gris, avec un jean foncé, des baskets noires et un blouson imitation cuir. Attention, pas de vrai. De une, ça coutait trop cher, de deux, ça provenait d’un animal, je n’en voulais pas. Je passai une de mes mains sur mon visage, m’accrochant à la barbe qui y naissait au passage, puis dans mes cheveux noirs. J’estimais être prêt pour sortir et c’est ce que je fis.

J’habitais encore à la maison, avec mes parents et ma sœur. Avant d’entrer à l’école, je m’étais posé la question cent fois. Chambre ou pas chambre ? Je n’avais nullement envie de me retrouver avec un mec de 16 ans, qui faisait la fête tous les soirs et qui ramenait une fille différent chaque jour. mais d’un autre côté, je voyais mal un Nu Zeta faire ça. Moi, j’avais besoin de calme, de silence, et surtout pas d’un gamin dans mes pattes. J’avais finalement décidé de rester là, ce n’était pas très loin de l’école, aussi je pouvais venir chaque jour en voiture. Et si jamais je changeais d’avis, c’était toujours possible, évidemment.
J’insérai les clés dans la voiture et démarrai le moteur. Ce n’était pas un superbe carrosse, nous n’avions pas assez d’argent pour que chacun ait une voiture flambant neuf, mais moi je l’aimais. J’avais passé des heures pour la dénicher, et je n’étais pas mécontent de l’avoir trouvée. Il y a quelques jours, j’avais repéré le fameux hôtel où je devais me rendre, donc j’étais déjà à l’abri du retard parce que « je me suis perdu en venant », ce qui la mettait mal quand même. Par chance, il n’y avait pas de bouchons et je pus garer mon véhicule gris foncé sans problème. J’entrai donc dans l’hôtel et me rendis à l’accueil, où j’indiquai la chambre que je voulais rejoindre. Un maître d’hôtel m’accompagna, ce qui me dérangeait un peu. Bah oui, si je voulais m’enfuir en courant ou rester pendant de longues minutes devant la porte à hésiter avant de frapper, je faisais comment ? Parce que lui, bien sûr, il n’allait pas perdre son temps, il avait un travail à faire. Une fois devant la chambre donc, il toqua trois coups alors que je sentais un peu de stress monter. Et si ça se passait mal ? C’était trop tard pour faire machine arrière de toute façon.

La porte s’ouvrit sur mon oncle qui me sourit. Ce que ça faisait du bien de le voir ! J’oubliai l’espace d’un instant mes craintes pour lui rendre ce sourire, moi qui ne le faisais presque jamais. Mais là, c’était de la famille. J’appréciais Yagarev et je savais ce que je lui devais, ce qui renforçait mon respect pour lui. respect un peu effacé par la colère de devoir me fiancé de force avec la jeune fille qu’il avait sous son aile.

- Bienvenu mon neveu !

Nous échangeâmes une poignée de main et je rentrai tandis que le garçon qui l’avait accompagné s’en alla avec un billet en plus dans les poches. Si, en arrivant, j’avais été focalisé par mon oncle, mes yeux finirent bien par se poser sur la charmante demoiselle un peu plus loin, en même temps que ceux de Yagarev. Si lui était plutôt en colère, moi, j’étais plutôt surpris. Je m’attendais à …. autre chose. De la part de mon oncle, j’aurais plutôt pensé à trouver une jeune fille en robe de soirée, bien sous toutes les coutures. Mais le fait été qu’elle avait décidé qu’il devait en être autrement. Et pour moi, ça voulait dire qu’elle se fichait aussi de comment elle pouvait apparaître devant moi. Je détournai une fraction de seconde mes yeux clairs pour les reporter sur mon oncle.

- Je suis content de te voir Yagarev, tu n’as pas changé !

Bon, un petit peu sans doute. Mais moi aussi je savais manier quelque peu l’art du compliment. La jolie tatouée nous rejoignit et se planta devant moi. J’imaginais qu’elle devait m’analyser, un peu comme je le faisais avec elle. Alors, amie ou ennemie dans la galère dans laquelle nous étions ? Je ne savais pas encore, mais il allait falloir que je tranche vite. Pour moi, il était nécessaire de ne pas en faire une ennemie, au cas où nous serions vraiment forcés de nous marier. Déjà, un mariage sans amour, il n’y a rien de pire, mais si on plus en se déteste, je ne voyais pas comment on pouvait faire. Mais ça ne changeait rien au fait que je ne comptais pas l’épouser, alors n’y pensons pas.

- Hmmm, alors c'est toi qu'à choisi mon père... J'imaginais un homme plus grand.

Merci pour les présentations. Elle me parla en polonais, ce qui m’aurait presque fait sourire. Je m’étais adressé à mon oncle en anglais, j’avais l’habitude d’utiliser cette langue. Par contre, elle et l’art du compliment, ce n’était pas ça. le pensait-elle vraiment ou était-ce juste pour me faire une remarque ? Toujours est-il que je n’étais pas du genre à rester planté là sans rien dire.

- Oh, j’ai à peine passé la porte, et je ne suis déjà pas à la hauteur*, j’en serais presque peiné.

Je fis une mine boudeuse, juste l’espace de quelques secondes. Je m’en fichais un peu de ne pas être assez grand, j’étais bien dans mon mètre quatre-vingt-six, ce n’était pas comme si je faisais 1m30 les bras levés quoi.

- En tous les cas, toi, tu es absolument charmante, pas vrai Yagarev ?

Je me tournai vers mon oncle, grand sourire hypocrite aux lèvres. J’avais bien capté que la tenue de Zenoviya ne lui plaisait pas, et je comptais bien lui faire comprendre que je n’étais pas d’accord avec l’union de nos familles. Si j’étais de son côté, nous serions deux contre mon oncle et nous pourrions peut-être nous en sortir sans fiançailles. Tout était bon à prendre pour garder ma liberté. Je ne savais pas trop quoi dire, mais je n’étais pas mal à l’aise pour autant. Je n’étais pas d’un naturel très bavard, mais je me forçai à poser une question pour alimenter la conversation.

- Alors, Miami vous plait ?

Je n’avais pas mieux pour le moment et je n’osais pas bouger dans cette chambre d’hôtel inconnue. Pas timide, mais pas non plus du genre à s’adapter en moins d’un millième de seconde. J’attendais de voir la suite, de savoir comment mon oncle et la blondinette allaient aborder cette soirée.


*Je sais que le jeu de mot ne doit pas exister en polonais, mais fuck /pan/
(c) Arwy

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MessageSujet: Rencontre Glaciale [Flashback / Sergueï]   Rencontre Glaciale [Flashback / Sergueï] EmptyDim 22 Déc 2013 - 22:16

La main de Yagarev se pose sur son épaule alors que la belle s'admirait dans le miroir. Il embrasse sa tempe et lui murmure en russe, qu'elle est ravissante. Son sourire s'étant et elle l'observe s'éloigner à travers le reflet. Alors qu'elle rajustait son t-shirt gris, découvrant toute ses épaules et par conséquent son tatouage, il était juste assez long, pour laisser deviner ce qui cachait son fessier, un simple et court short en jean. Alors que le polonais venait de la complimenter, il s'acharnait à faire sa cravate, fronçant les sourcils en la regardant. « Tu comptes rester comme ça pour sortir ? ». Zen sourit, machiavélique et amusé, prenant ça pour de la protection ou même un peu de jalousie. « Quoi, d'habitude tu fais moins de simagrée ? »

Yagarev lui lance un regard, bien conscient qu'il va devoir parler de chose sérieuse. Il enfile ses chaussures à l'aide de son chausse-pied et revient vers Zen, un cadeau soigneusement emballé. Il avait à se faire pardonner, il le savait, et Zen le voyait évidemment venir. Quand elle ouvre l'écrin, c'est une paire de boucle d'oreille en diamant, scintillant avec la lumière que lui offrait le soleil. Parlant dans sa langue natale, elle se retourne d'un air suspect, sur son bienfaiteur. « Que se passe-t-il Yagarev ? » Elle arque un sourcil et croise les bras sur sa poitrine. L'homme tousse, mal à l'aise et inspire profondément pour se donner du courage. Il l'attrape par les épaules et la force à s'asseoir sur le coin du lit. Elle prononce une injure en russe, maintenant certaine qu'il allait lui annoncer une mauvaise nouvelle. Depuis toute petite, Zeno jonglait avec les langues. Il lui fallu même plusieurs années pour comprendre que l'ukrainien et le russe était différent, puis quand son parrain est apparu dans sa vie, c'était bien le polonais qu'elle du apprendre. Ces trois langues étant similaire, il ne lui fallu pas vraiment de mal à les assimiler. Rien à voir avec l'anglais, nettement plus difficile à la prononciation et dont les tournures de phrase lui semblait sans queue ni tête.

« Bon, comme tu sais, ton père tenait à te lier à ma famille. » « Ouiiii ? Et tu as un fils caché ? » L'homme sourit, mais la nouvelle lui ai de plus en plus difficile.  « J'ai un neveu, je t'en ai déjà parlé, il a vécu en France même ». Zen fait claqué sa langue, sentant le coup venir. « Bouarh, la France, quel mauvais goût ! », plaisanta-t-elle. « Il s'appelle Sergueï et il a ton âge. Ton père avait convenu des fiançailles avec toi, il y a longtemps. » Zen se relève d'un bon, faisant même reculé Yagarev par leur soudaine proximité. « Quoi ? » Explosa-t-elle. « Je croyais que c'était de l'histoire ancienne ! Que tu me soutiendrais, surtout toi ! Il voulait que nos familles soient liés, elle le sont maintenant ! » Yagarev ferme son visage et devient plus dure dans les traits qui y apparaît. Il sait bien de quoi elle parle, et ça ne l'enchante pas, ça ne l'a jamais enchanté, il aurait préféré qu'elle reste l'enfant de ses parents et lui le parrain gâteau, qui lui offrait tout ce qu'elle voulait. « Ce n'est pas le moment de discuter, mon neveu arrive pour le déjeuné et tu feras sa rencontre point final ! » Hurla-t-il en fuyant la chambre comme si il risquait de se faire égorgé par la blonde. Laissant Zen, sur les nerfs, déçue et surtout perturbée. Il voulait qu'elle se présente, elle allait le faire. Elle jeta ses vêtements sur le lit, se baladant en soutien gorge et string à travers la pièce. Si Sergueï espérait une fille respectable, Zen allait lui donner de quoi prendre ses jambes à son cou. Elle ouvre son armoire, enfile un t-shirt avec une tête de mort, laissant découvrir ses larges tatouages, un baggy en jean, large, faisant apparaître ses hanches et l’élastique de son string rouge. Et pour pousser la provocation vissa une casquette US sur sa tête. Elle passa le reste de l'heure à attendre en boudant dans la chambre, ne laissant pas Yagarev rentrer, ne voulant pas lui gâcher la surprise aussi. Fallait qu'elle se venge de lui aussi d'ailleurs. Si son père avait été l'investigateur de tout ça, l'oncle du jeune homme, était certainement d'accord pour tout ça. Son parrain avait une très grande influence sur les parents de l'ukrainienne, elle pensait qu'il aurait pu les défaire de cette idée...

On sonne à la porte de la suite d'hotel. Zen plisse les lèvres, se demandant si elle n'aurait pas du demander à la reception de l'empêcher de venir. Inventer n'importe quel mensonge. Elle sort enfin de la chambre et l'odeur du cigare frustre ses narines. « Yagarev, tu as fumé en plus ! ». Il ignore ses remontrances, il avait passé l'âge de ce genre de connerie, et l'humeur de la Rho Kappa, commençait à l’agacer. Il ouvre la porte sur Sergueï, accompagner du maître d'hôtel, bien trop occupé à faire du bon boulot. Il sourit à Sergueï « Bienvenu mon neveu ! » Dit-il en serrant la main du jeune homme qui avait tant grandi. Il cherche dans sa veste son porte-feuille et sort un billet de 20 dollars, qu'il offre en pourboire à l'homme en uniforme. Il invite à entrer son neveu d'un grand sourire, dont il a le secret pour séduire ses collègues en plein débat. Il se retourne sur Zen et son visage manque de se verdir quand il aperçoit sa tenue. Prenant l'accent ukrainien, il s'offense « Zenoviya ! Va te changer, tout de suite ! » Fit-il sévère comme jamais, montrant la chambre du doigt. La jolie blonde se ramène devant Sergueï, le sachant polonais, elle ne ferait pas l'effort de parler anglais ou français, dont elle ne connaissait que quelques mots, d'ailleurs. « Hmmm, alors c'est toi qu'à choisi mon père... J'imaginais un homme plus grand. » Rajouta-t-elle en jetant un regard vers Yagarev, qui en effet, n'avait pas à rougir de son bon mètre quatre vingt dix.
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