Sujet: Re: Le grand méchant loup - Acte I [Pv Hunter] Dim 5 Jan 2014 - 21:59
Elle est assise bien sagement sur une chaise de classe. Dans le genre près de la porte. Grand bien lui fasse. Bâtiment et fenêtres sont hermétiquement fermées. Elle n'irait pas bien loin. Il est tard, et la gamine n'a rien a faire là. Elle devrait être en train de manger avec ses petits copains a la cafet'. Faut croire que j'ai fini par lui plaire, pour qu'elle squatte après le temps obligatoire de présence. Une groupie, enfin ! J'en rêvais. Plus sérieusement : elle passe à l'attaque. Je cesse de chanter, et l'écoute le plus poliment du monde.
- "J'ai entendu une rumeur de ce genre à mon sujet en effet."
Question stupide, réponse stupide. Si tu essaies de me mettre mal à l'aise, mignonne, c'est que tu n'as pas encore tout à fait compris la situation. Je sais très exactement ce que je fais avec toi.
"A quel sujet ? Si tu avais enlevé tes écouteurs, je n'aurais pas eu a te sermonner. Quand au reste... il n'existe pas en dehors de toi et moi."
Je me lève, joyeux, pour lui faire face. Bon ok, je me fous un peu de sa gueule. Elle est tellement mignonne, a me faire la morale, en bonne mère de sureté. Elle a cependant plus de caractère que ce que j'avais imaginé. Elle est mordante. Et ca me plait infiniment. Oui, vraiment. J'adore ca. Je me demande vaguement si elle est venue armée d'un dictaphone. Je décide donc de lui en donner pour son argent. Sans la toucher, mais juste pour voir. Elle va finir par se mettre en colère, ca, c'est certain, mais je me demande au bout de combien de temps. Je suis étonné qu'elle ne m'ai pas envoyé bouler avant si elle est si revêche. Je l'imaginais bien plus timide.
-"Je ne peux pas savoir si tu ne me dis rien. Je suis là pour t'emmerder, toi et les autres. Et en qualité de surveillant, je te signale que tu es enfermée ici, vu que tu n'as rien a faire a cette heure dans les locaux. Je te laisserais sortir quand j'aurais fini d'inspecter les salles. Ravie j'espère ?"
Sourire colgate. Moi je suis tout à fait ravi, sois en sure.
"Quand a ton "problème"... Je comprends, tu sais. C'est dur d'accepter que je te plait, mais ne joue pas la carte de la noblesse d'esprit. Si tu n'as rien dit, c'est que ca ne te dérange pas tant que ca dans le fond. Baisons ensemble et on en parle plus."
Bon, je pense que cette fois, elle a du comprendre. Je suis un surveillant vile et libidineux. Et hm... J'aime ca. Un sol mineur appuyé termine ma diatribe et y pose un point final.
Invité Invité
Sujet: Re: Le grand méchant loup - Acte I [Pv Hunter] Dim 5 Jan 2014 - 14:43
Le grand méchant loup
Isaac Fletcher
Une semaine de merde. Pas la petite, non. La. Bonne. Grosse. Merde. D'abord, il y a eu cette interrogation surprise en mathématiques. Je suis presque sûre que ce Hoffmann a, en premier lieu, voulu m'apprendre à ne pas sécher le jour où il a sorti LA leçon la plus dure du trimestre. Je le hais ! Du coup, pour les autres matières de la journée, je ne me suis pas laissée prendre au même piège, j'ai pioché à droite et à gauche les infos, les cours que j'aurais loupés et je me suis mise à réviser comme jamais, juste en cas. Prudence. Mais pas trop non plus. Et c'était là, que vint pointer le bout de son museau mon second ennui de la semaine. Un gros dégueulasse aussi poilu - comprendre mal rasé, très mal rasé - qu'un ours... Ou plutôt un loup dans les circonstances présentes. Le genre qui rôde près de ses petites proies au moment où il est le plus malvenu.
Cet homme est surveillant, nouveau, apparemment. Il est chargé de l'appel donc ce crétin est susceptible de couper mon chemin assez régulièrement, chouette alors. Je fixe mon bouquin, je fais mon maximum pour paraître inaperçue mais je sens qu'il me zieute. J'ignore.
La journée passe, lentement, la magie des cours barbants. Paradoxalement, ce fut bien trop vite que ma route croisa celle du loup. En plus d'être dégueu, il avait aussi les mains baladeuses. J'osais espérer que ce n'était qu'un geste maladroit en passant dans le file mais vu son sourire, j'imaginais que ce n'était peut-être pas si hasardeux. J'eus une légère envie de vomir et un peu moins d'appétit, d'un coup. Une fois le pion hors de vue, mes pensées prenaient une toute direction, j'avais des amis à rejoindre pour le repas. Et la journée pouvait enfin reprendre un cours habituel.
Le lendemain, je pensais les événements de la veille derrière moi. Je ne crus pas si bien dire, c'était le week end. Même les cons se reposent. Mais le lundi fut d'autant plus désagréable. La matinée surtout. L'heure d'étude. Il m'avait, pour je ne sais quelle raison obscure, demandé de surveiller la classe à sa place. Branleur. Je n'avais rien d'une élève modèle à qui confier ses camarades, à vrai dire, j'étais plutôt de celles qui révisent à fond chez elle mais passent leur temps à râler en salle de cours et, en ce qui me concerne, j'avais pour loisir d'emmerder sournoisement mon professeur de mathématiques. Bien sûr, je n'étais pas dans le rôle de la cancre assise à côté du chauffage, non plus. Mais bon, comme il était tout de même notre surveillant, je m'étais sagement exécutée, me postant entre l'estrade et le bureau, bien droite scrutant l'assemblée mais cherchant désespérément un visage familier et surtout amical sur qui poser mon regard. Dix. Longues. Minutes. Dix affreuses saletés de longues minutes. Il a passé ces foutues dix minutes à me mater lourdement. Si je n'avais pas de fierté, je le dénoncerais illico à la direction ce gros porc dégueulasse. Pardon, ce loup bouffeur de gros porcs. Il en mange au petit déjeuner et ça le rend d'autant plus salace.
Comme si ce n'était pas suffisant, jamais satisfait, il m'indiquait de retourner à ma place après une tape sur le postérieur, comme si j'étais sa pouliche. Connard. Il n'avait vraiment honte de rien, aucune limite... À part peut-être, la table qui cachait assez bien son geste répugnant. Je me remerciais de ne pas avoir opté pour la combinaison jupe-collant et d'avoir préféré le pantalon - bien que moulant, argh - en simili cuir...
▬ Saloperie... marmonnais-je après avoir regagné ma place. Il ne m'avait pas entendu mais ma voisine de table me regardait étrangement. Je ne la connaissais pas mais vu son col roulé et son jogging sale, je saisissais parfaitement pourquoi elle me dévisageait. Tout à fait le genre de nanas à se dire que si des filles se font tripoter c'était parce qu'elles le cherchaient à travers leur look. Pauvre sotte.
Les jours suivants, je prenais bien soin d'éviter cet enfoiré et quand bien même il passait près de moi, je ne prêtais plus attention à lui, il n'était qu'une ombre devant le soleil. Il s'efforçait à attirer mon attention et je m'acharnais à la concentrer ailleurs. Un jeu du chat et de la souris mais à côté de lui, les félins les plus féroces étaient des chatons. Il était déterminé à me bouffer toute crue et sans sauce, s'il vous plaît.
Un soir, alors que j'avais réussi à me faire passer pour une sourde et aveugle, les oreilles bouchées par des écouteurs d'où sortait de la musique mise au volume maximum, il s'approchait de moi, le nez sniffant mes cheveux fraîchement lavés. Je tourne légèrement la tête pour lui faire comprendre qu'il doit me lâcher de suite. Il essaie d'articuler une phrase, j'entends toujours rien. Il retire un des étouffe tympans...
▬ Alors ma belle, on réponds plus.
J'essaie de lui écraser le pied en guise de réponse mais comme je ne regarde pas, je me loupe. Il insiste alors que je continue de jouer les carpes. Mais les eaux sont bien troubles par ici, elles abritent des créatures monstrueuses.
▬ Réponds quand on fais l'appel, Wise.
Moi qui voulais être absente, c'est râpé hein ? Sur ce, je tourne les talons et gagne mon dortoir, direction le bâtiment des Nu Zêta. Au moins, la confrérie, il a pas à y mettre les pieds, il y serait mal accueilli.
Vendredi, dernier jour de la semaine avant de mériter le week end. Je n'avais pas eu d'heures de taf la veille mais j'étais pourtant super crevée ce matin là. Mais très vite, le réveil arriva après une désagréable et familière sensation sur le postérieur. La main baladeuse du pion. Super... Mais pas assez de réflexes, je n'avais pas réussi à lui tordre la main. Le reste de la matinée, malgré ses intrusions, je parvenais à me concentrer sur les cours et mes discussions avec mes camarades de classe. Tout se passait même plutôt tranquillement jusqu'à la pause déjeuner où il me faisait lâcher mon plateau. Salaud. Je rougissais d'énervement et tentais de ramasser le maximum de choses qui s'étaient renversées ainsi que mon plateau lorsqu'il en profitait pour me voler un bref baiser. Je lui crachais à la figure mais me ratais une fois de plus, la bave tombait dans mon plat de pâtes. Je le hais ! Je rougis de plus belle, écœurée, rageuse... Il mettait mes cheveux dans tous les sens avant de disparaître. Je me jurais alors de lui faire payer.
Après une demi-heure à grignoter le dessert et la boisson, seuls rescapés de la chute et de ma tentative de crachat, je partais furax de la cantine et en croisant le déchet en profitait pour le percuter violemment. La prochaine fois, je ne le raterais pas.
Évidemment, quand je pense pouvoir m'accorder un peu de tranquillité, je perds vite mes illusions pour me retrouver de nouveau face à l'emmerdeur. La prochaine pause que j'aurais, je me jurais de ne pas la passer dans le campus, du moins pas quand je serais seule. Oh non, j'irai en ville si je veux être tranquille. J'étais en train de lire quand du bruit m'interrompait. Des cailloux. Putain, un vrai gosse celui-là. Je ne cesse pourtant pas ma lecture enfin... Jusqu'à ce qu'une fois de plus ses conneries me percutent. Un caillou sur le bouquin. Je lui relançais, espérant, vainement, qu'il atterrisse en plein milieu de son crâne vide. S'il pouvait saigner, ça me ferait également plaisir.
Le soir même, je pense à régler mes comptes. Il a fait l'appel. J'ai pas répondu, je sais très bien qu'il m'a repérée, après tout, ce fut le même cinéma toute la semaine. Par contre, si je veux qu'il me lâche la grappe, va falloir que je l'ouvre. Non pas aller rapporter au dirlo, même si vu le physique du nouveau boss de wynwood, ça ne me dérangerait pas de faire un tour dans son bureau, ni de pleurer vers un prof. Non, fallait que je cause à l'ordure qui sert de pseudo chaperon.
Alors que je me postais, assise devant la porte de la salle de musique, il débarquait, me passait devant et se mettait à pianoter. Il pensait continuer le jeu mais cette fois, c'était moi qui l'attendait. Je ne me levais pas.
▬ Vous savez que vous êtes censé être surveillant.
J'attendais une réaction, marquais une légère pause et poursuivais.
▬ Vous savez également, que j'aurais très bien pu jouer les balances mais que je ne le ferais pas.
Je me levais, approchant de deux pas, gardant suffisamment de distance pour poursuivre.
▬ En revanche, ce que vous ignorez c'est que je n'ai pas l'intention de vous laisser m'emmerder toute l'année. J'ai été suffisamment patiente cette semaine. Ça aurait été un autre élève, il aurait déjà eu mon poing où je pense.
Je le défiais du regard. Je savais pertinemment que je ne lui faisais pas peur mais, tout de même, il devait comprendre qu'il allait trop loin et que ça devait cesser.
Sujet: Le grand méchant loup - Acte I [Pv Hunter] Mer 18 Déc 2013 - 21:25
Je suis le grand méchant loup. Mes dents crissent sur le tableau noir de vos murs gris. Je suis la sentence qui tombe au delà de la salle du professeur. Le putain d'emmerdeur qui ne vous lâche pas la grappe, un magnétophone ambulant qui répète inlassablement la même chose. "Ta casquette !" ou "Enlève ses écouteurs bordel ca fait 3 fois que je te le dis !" "Tu vas retirer cette PUTAIN de casquette oui ?" "On emmène pas de bouffe a l'intérieur des couloirs!" "Allez vous peloter les nibards HORS du bâtiment, y'a plein de fourrés pour jouer a touche-pipi bon sang" "J'peux participer ? C'est quoi, séance branlette ?" "Bon, comme tu fumes des joints, j'vais pas y aller par quatre chemins : file moi ta beuh et on en parle plus". Bon. Je ne suis pas un méchant loup conventionnel. Moi finir le cul ébouillanté dans la marmite des trois petits cochons, merci mais non merci. Tyran des uns et pote des autres, je choisis très précisément a qui j'offre des passes droit et a qui je ne fais pas de cadeaux, jusqu’à'a aller dans l'excès de zèle. Cette place me gonfle. Ce job m'insupporte. Mais c'est l'univers de Lila, alors j'en ai pour un petit bout de temps, faut croire. Y'a quand même des compensations. De jolies midinettes. Une ou deux profs plutôt bonnes. Une infirmière canon. Une pionne que je me suis déjà fait. Des tas d'étudiantes en fleur qui viennent a moitié a poil parce que c'est "la mode". La mode du sans tissu, mesdemoiselles, existe depuis que l'homme sait dire "on baise" ? Mais j'vais certes pas m'en plaindre.
Ah, ou j'en était ? Je suis le grand méchant loup. J'ai sous ma houlette une armada de blanches brebis. Et j'en ai trouvé une absolument rigolote. Je l'ai bousculée sans faire exprès et ma main a effleuré son épaule. Rien de bien méchant donc. Elle a sursauté comme si on l'avait piqué, son regard est allé a droite et a gauche sans découvrir l'origine de l'impact. Et elle est repartie. J'ai dégoté une nonne. Ca m'a fait sourire. Plus tard dans la journée, j'ai récupéré les fiches d'appel. Je l'ai vue a la dérobée en récupérant la fiche d'absence. Penchée sagement sur ses cours. Repérer l'année n'a pas été bien difficile, et sortir sa fiche signalétique pour jeter un coup d'oeil a été d'une grande facilité. La nonne est foutrement bien foutue. Je l'ai croisée le soir dans les couloir. Elle se rendait au self. Ma main a glissé impudiquement le long de sa cuisse quand je suis passé entre la file d'attente et le mur pour aller me stationner a l'entrée de la cantoche pour surveiller la prise des petits pains et desserts. Et recevoir ma part en douce. Quand elle est passé, son regard courroucé de cul de bénitier m'a rendu tout jouasse. Je lui ai fait un clin d'oeil. C'est le paradis.
Jour deux, jour deuxième, regards, je la croise souvent la mignonne, elle regarde ses pieds, me foudroie du regard, ses pieds. Ma main qui retient la carte de cantine un moment de trop alors que nos doigts sont en contact. Je lâche tout doucement. Son regard me harponne. Je lui fait un bisous imaginaire. Je crois que j'ai féré un très joli poisson.
Week-end. Arrêt des jeux. Je veille ma jolie blonde en bon Mac qui se respecte. Réveille toi bordel de Zeus.
Jour 3. Reprise des hostilités. Allusions alors que je surveille la salle de cours en début. J'appelle l'élève modèle au tableau pour qu'elle surveille la classe et passe les dix minutes suivantes a la déshabiller du regard, juste pour la mettre mal à l'aise. C'est assez drôle. En sortant, ma main tapote brièvement ses fesses. Je peux dire que c'est ferme. L'action se passe en de ca du niveau du bureau professoral, ca passe inaperçu. Trop outrée ou trop fière pour dire quoi que ce soit, elle me suit du regard en rejouant La carpe, comédie tragique d'un petit poisson qui croise un brochet.
Jour 4. Je relève l'appel dans sa classe. Je me suis démerdé pour toujours relever ses cours le matin, histoire qu'elle ne s'ennuie pas de moi trop longtemps. Elle reste la tête plongée vers le bas le temps que je passe. Et je m'attarde. Elle m'évite soigneusement. Je ne tente rien.
Jour 5. La même. Elle est toujours sur ses gardes, mais moins. C'est pas drôle. Je la croise dans le parc le soir. La nuit tombe a pas de géant maintenant, le soleil est flemmard. Elle est assise sur un banc, bien sage. En passant, je lui murmure qu'elle me plait bien. Histoire de. T'endors pas ma jolie, ca ne fait que commencer.
Jour 6. Je m'interroge. L'appel. Technique de l'Autruche en cours. Je ne l'ai pas vue a la cantine. Elle a du manger au self. Je l'oublie. Le soir, je la croise de nouveau : mon tour de faire l'appel dans les chambres pour vérifier qu'on a bien tout nos petits pensionnaires. Elle écoute de la musique avec ses écouteurs. Elle ne m'entends pas quand j'appelle. Je m'approche et retire l'un des embouts pour souffler. "Alors ma belle, on réponds plus"? Je reste a ce niveau et frotte mon nez contre ses cheveux en me redressant, inspirant comme un vieux pervers. Des effluves de son shampoing montent, elle a les cheveux humides. Je tourne le dos a ses compagnons de chambrée, ca passe inaperçu. J'ajoute plus fort "Réponds quand on fais l'appel, Wise"
Jour 7. Je suis d'excellente humeur. Nous sommes vendredi. Lila va bien. Il fait beau. Et j'ai envie de m'amuser un peu avec ma jolie religieuse.
7h47 -Elle est pas bien réveillée. Une petite tape bien placée et tout rentre dans l'ordre.
8h00 -Je la croise en sortant, et passe ma main dans le creux de son dos lentement, faisant mine d'avoir des difficultés a traverser la foule d'élèves compacte, puis poursuit mon chemin.
8h35 -Appel. Je reste un peu plus longtemps que de coutume. Le cours parle d'interprétation phallique. Je me marre intérieurement et discute trés sérieusement avec la prof de littérature sans la lâcher du regard. C'est assez marrant.
12h23 -Mes doigts s'attardent contre les siens, elle lâche son plateau. Je me baisse en même temps qu'elle pour l'aider a ramasser. Je profite qu'elle approche très près son visage furieux du mien pour lui voler un baiser. Elle devient toute rouge, et je file après lui avoir ébouriffé les cheveux. Ça passe encore.
12h58 -Elle me heurte volontairement en sortant. Mignonne.
15h20 -Elle est au parc, face a une des nombreuses petites marres. Je m'assois sur le banc d'en face. je gribouille sur de petits cailloux blancs, et je les jette dans l'eau. Elle fait comme si elle n'avait rien vu. Le suivant lui attérit sur les genoux. Elle lit. Et me le renvoie avec hargne. Je balance les autres dans l'eau un a un, prenant mon temps. La craie s'efface et le message disparaît peut a peut, mais je sais bien qu'elle pense que sur chaque cailloux, j'ai marqué la même chose. "On baise ?"
19h02 -Je suis le grand méchant loup. Et la jolie brebis est seule dans le lycée que je viens de terminer de verrouiller. Pourquoi est-ce qu'elle est encore là ? Super bonne question. Je m'assois au piano de la salle de musique et entonne un air connu -un des rares que je sache jouer. Elle ne risque pas de sortir sans moi, et je compte bien faire mon travail de surveillant. Et la pousser a bout si possible <3
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Sujet: Re: Le grand méchant loup - Acte I [Pv Hunter]
Le grand méchant loup - Acte I [Pv Hunter]
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