Wynwood University
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 ∞ I wanna have your ache & beat you too. || Sasha Bâtard Cobb.

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MessageSujet: Re: ∞ I wanna have your ache & beat you too. || Sasha Bâtard Cobb.    ∞ I wanna have your ache & beat you too. || Sasha Bâtard Cobb.  EmptyMar 21 Jan 2014 - 23:27

feat. Rose
I wanna have your ache & beat you yoo
Quiconque me connaît dira que je suis quelqu’un de borné, têtu et acharné. Et c’est plutôt vrai. Je suis pas quelqu’un de motivé naturellement, mais quand une cause me tient à cœur, ou que j’ai besoin de prouver à quelqu’un ma sincérité, ou pour une toute autre chose d’ailleurs, je baisse rarement les bras. Ce n’est que quand je vois vraiment que c’est mort, et inespéré que je laisse tomber, quoiqu’avec un certain dégoût, comme une victoire à bout de bras, mais perdu de justesse. Parce que bon, oui c’est bien connu j’ai horreur de perdre, je suis plutôt mauvais joueur et je n’hésite pas à le faire savoir à tous mes adversaires.

Encore, avaler et encaisser un échec, je peux me maitriser, mais au final quand un couillon bienheureux se retrouve face à moi et me fait savoir haut et fort que j’ai perdu, ça passe déjà beaucoup moins.

Et là, je ne tenais pas à perdre la face devant Rose, et lui dire que non finalement je n’étais pas capable de l’aider. Je ne savais juste pas comment le faire convenablement. Alors la voir surprise me faisait plutôt sourire. Je pouvais être quelqu’un de tout à fait imprévisible.

_ Je promets oui, et je ne sais pas vraiment quoi faire pour te le prouver.

Si ce n’était pas qu’une belle entourloupe ? Je ne savais comment le lui prouver, et montrer à ses yeux que je n’étais pas ce beau parleur qu’elle connaît si bien, mais également un être humain, et un ami, peut-être. Après libre à elle de croire ou non. Bien qu’elle ait l’air disposée à le faire.

_ Tu n’as pas à me remercier, c’est normal.

Je lui répondis suivi d’un sourire, on ne peut plus sincère, puis cette dernière tourna la clé et le moteur fit un bruit infernal. « Accroches-toi. » Me disait-elle, et très franchement, je n’étais pas trop sur d’aimer cette phrase. S’accrocher, pourquoi ? Je ne savais comment réagir, du moins j’attachais ma ceinture sans broncher, et une fois qu’elle avait démarré, je compris.

J’étais littéralement cramponné au siège dans l’espoir qu’elle ne conduise pas si vite, mais tous mes espoirs s’envolèrent quand ses pneus crissèrent sur le bitume du parking, et que nous partions en trombe. La voiture roulait à toute vitesse, et j’avais bien du mal à contenir ma peur. Ma fierté en prendrait un sacré coup si je montrais ne serait-ce qu’une once de terreur dans mon regard. J’essayais tant bien que mal de rester fier, montrer que ça me plaisait, mais au fond j’étais terrorisé. Elle conduisait certes très bien, avec une certaine habilité que je respectais, mais je ne cessais de craindre le pire. Il suffisait de me rappeler cette sortie en ville avec Ty pour éveiller les pires souvenirs. Un fou. Il conduisait sans se soucier des autres, et en un quart de seconde j’avais failli crever dans sa bagnole. Non merci, je préférais une mort plus sympathique. Heureusement, on a fini encastré dans un mur de maison. Et encore c’était le scénario le plus joyeux, moins dramatique que finir dans un camion en tout cas.

Et bizarrement, même si je faisais davantage confiance à Rose qu’à Ty, je ne pouvais cesser de me repasser ces images dans ma tête, tout allait tellement vite, et il suffisait d’une seule erreur pour que tout dérape. Vraiment une seule fausse manip.

La musique qui tournait, je ne l’écoutais même pas, ou du moins je n’y faisais pas attention. Mes yeux étaient rivés sur la route, et rien d’autre. J’ignorais où Rose m’emmenait, mais elle était déterminée, et imperturbable au possible.

Finalement, après dix minutes, ce qui me parut interminable, nous arrivions à la plage. Lieu reposant, et parfait en ce jour ensoleillé. Le ciel était d’un bleu d’azur, parfait, sans aucun nuage à l’horizon. La température était agréable, et j’appréciais davantage ce choix à celui de m’enfermer dans la chambre du dortoir. Parce qu’au final, j’allais rester allongé sur le lit à ne rien faire, pas très glorieux comme après-midi, mais j’avais rencontré Rose et ça avait changé.

L’imprévu faisait parti de chacune de nos rencontres. On se regardait avec dédain, on se méprisait, mais on finissait par passer du temps ensemble et à apprécier, à notre façon, sans pour autant oublier qu’on se « déteste », ou plutôt on croit se détester, mais si c’était vraiment le cas, je n’aurais pas pris la peine de monter dans sa Volvo, et je n’aurais pas pris la peine de m’excuser non plus.

Une fois arrêtés, elle coupa le moteur, baissa le son de la radio, et nous restions là, sans se regarder, un silence un peu gênant. Je regardais la mer, calme, qui allait et venait sur le sable, blanc et fin. Il n’y avait pas beaucoup de monde en ce jour, mais on voyait quelques enfants, glaces en main, gambader sur le sable et rire aux éclats. Un tableau parfait. Puis, je fus ramené à la réalité par la douce voix de Rose.

_ Je suis allé acheter quelques cadeaux pour mes frères aînés, répondis-je tout sourire en montrant les deux sachets que je n’avais pas quitté depuis. Et je comptais déposer mes affaires pour la semaine à la confrérie, rien de très palpitant à vrai dire. Et même si j’avais quelque chose à faire Rose, oui je suis tout à fait capable de laisser tomber ce qui était prévu. Oui ça peut te paraître surprenant, et tu vas te dire « il a un cœur finalement ? » et je comprendrais ta réaction, mais je suis décidé à t’aider, vraiment.

Mon ton avait été on ne peut plus calme, posé et sérieux. Yeux dans les yeux, j’espérais que ma sincérité transparaisse de par mon calme, et de par mes propos.

_ Ô diable la réputation, j’ai bien le droit de ne pas toujours être ce Pi Sigma narcissique, et puis franchement ce que les autres en pensent, j’en ai rien à carrer, ils peuvent inventer toutes les rumeurs qu’ils veulent, j’en ai rien à cirer. Tu sais, on casse suffisamment de sucre sur notre dos, alors un peu plus, ou un peu moins, quelle peut être la différence ?

C’est vrai quoi ? Soit on est admirés, soit on est détestés, et des rumeurs la Voix en balance tous les mois à mon sujet, et c’est jamais très glorieux, à chaque fois ça concerne mes prouesses avec une autre élève du lycée, et toutes sont fausses, ou presque, et bon après je vis ma vie, et même si j’ai cette image que je me suis crée, je l’ai fais pour moi et pas pour les autres, alors leurs opinions, ils peuvent se la mettre là où je pense.

_ Bon, on y va ? On restait assis dans la voiture, et franchement j’avais envie de sentir le sable chaud sous mes pieds, l’agréable sensation de l’eau.

Nous sortions donc de son véhicule, et une légère brise amenée grâce à la mer me caressait le visage, c’était fort agréable. Nous marchions côte à côte, sur le sable, sans vraiment savoir où nous allions.

Etre là, sur la plage, ranimait toujours en moi cette âme d’enfant. Et évidemment, n’ayant pas eu l’occasion de profiter de longues après-midi à faire des châteaux de sables au bord de la mer étant enfant, je pensais pouvoir rattraper, mais à dix-sept ans, c’était toujours moins crédible. Mais nous étions là pour lui changer les idées, alors à bas la crédibilité, j’étais prêt à faire le con pour la faire au moins rire, rien que ça.

Alors que nous étions au plus près de l’eau, j’en profitais pour en attraper au creux de mes mains, et entamer ce que j’appellerais une petite bataille d’eau improvisée. Il faisait chaud, rien de plus agréable, mais allait-elle suivre ? Certaines filles hurleraient à la mort pour leur chevelure qui risquerait de friser, mais elle, allait-elle me suivre dans mes conneries ?

_ Le premier à l’eau a perdu.

Un bon vieux jeu bête et méchant, où le but était de ne pas se ramasser lamentablement la gueule dans l’eau. Il était dur de courir à la fois dans le sable et l’eau, et en plus déstabilisé par l’eau de mer dans les yeux… Etre déséquilibré était si simple. En tout cas, j’attendais qu’elle riposte.

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MessageSujet: Re: ∞ I wanna have your ache & beat you too. || Sasha Bâtard Cobb.    ∞ I wanna have your ache & beat you too. || Sasha Bâtard Cobb.  EmptyJeu 16 Jan 2014 - 23:25




“I wanna have your ache & beat you too”


Comme le faisait très justement remarquer Sasha, son changement d’attitude était incroyable… et en effet, Rose n’arrivait pas à savoir s’il le faisait exprès ou s’il était vraiment sincère. Cela devait se voir sur son joli minois perturbé, ou assez en tout cas pour radoucir le Pi Sigma et le pousser à dire qu’il aimerait pouvoir aider Rose. Sauf que… telle une biche effarouchée, la blondinette s’offusqua des phares qu’on lui braquait dessus, et elle fit un bond digne de la Gazelle qu’elle était pour s’éclipser avec le peu de dignité qu’il lui restait. Toutes ces métaphores pour dire qu’elle tourna les talons purement et simplement, sans ajouter un mot de plus. Elle rentra dans sa voiture et s’écroula à moitié sur son volant… en priant pour que Sasha ait disparu une fois qu’elle rouvrirait les yeux. Elle resta blottie dans le silence de l’habitacle gris souris, les yeux clos, le front posé sur ses mains, en essayant de remettre ses idées en place… et ce durant de longues secondes. Le bruit de la portière passager qui s’ouvrait la fit sursauter. La jeune femme se redressa vivement et tourna la tête sur la droite, pour constater que Sasha prenait place dans sa Volvo.

« Que… qu’est-ce que tu fais ? » lui demanda-t-elle, surprise, presque apeurée.

Les adolescents échangèrent un regard… et Rose comprit à quel point l’anglais était déterminé. A quoi, en revanche, elle ne le savait pas vraiment.

« Je ne te demande pas de me dire ce qu’il ne va pas. Mais je peux t’aider à te changer les idées si tu en as besoin, tu peux me faire confiance là-dessus » dit-il, visiblement sûr de lui.

La jeune femme passa une main dans ses cheveux pour les remettre en place, en détournant ses prunelles acier de celles de Sasha. Elle hésita, ses yeux firent l’aller retour entre la porte du lycée qu’elle voyait dans le rétroviseur, et la route qui passait devant l’école et pouvait les emmener loin d’ici, tous les deux. La sportive était tentée, elle devait bien l’admettre. Mais le fait qu’il s’agisse de Sasha lui mettait le doute. Finalement, elle se retourna vers lui, les mains toujours posées sur son volant.

« Tu… promets-moi que tu n’es pas en train de te moquer de moi » finit-elle par lui demander d’une voix à peine audible.

Une fois la certitude que Sasha ne la faisait pas tourner en bourrique, la jeune femme lui sourit, presque tendrement. Elle se surprit à penser qu’elle avait de la chance d’être tombée sur lui, en ce jour ensoleillé de Novembre. Ses défenses tombaient bien trop faiblement, mais qu’importe. Elle avait envie de se changer les idées. Envie de penser à autre chose qu’à la trahison de Matthew, qu’au petit être infâme qui grandissait dans le ventre de Salma, qu’aux paroles trompeuses qui avaient réussi à la berner… qu’aux mots d’amour qui lui avaient fait tourner la tête au point qu’elle avait offert sa virginité et son amour à un imposteur.

« Merci » murmura-t-elle, tout en attrapant les clés qu’elle tourna d’un coup sec… ce qui eut pour effet de lancer son moteur. « Accroche-toi ».

Sur ces paroles, elle enclencha la marche arrière et recula rapidement – en prenant garde, cette fois, qu’il n’y ait personne derrière elle –. Il ne lui fallut qu’une seconde pour repasser en marche avant et faire bondir le moteur, ce qui élança sa Volvo sur le bitume dans un crissement de pneus. Rose pilota son automobile agilement dans les rues de Miami, sans se soucier des limitations de vitesse une seule seconde. La radio était allumée, et la voix légèrement éraillée du chanteur de Passenger emplissait l’habitacle, accompagnée des accords de guitare qui parcouraient de frissons le dos de la jeune femme. La musique contrastait singulièrement avec la façon de conduire de la belle anglaise, agressive et violente. Plusieurs fois, elle fit des queues de poisson aux autres chauffeurs… et enfin, après dix minutes de route, Rose engagea la Volvo dans une rue qui menait à la plage. Elle stoppa la voiture sur le côté, près des dunes, arrêta le moteur mais laissa la musique tout en baissant légèrement le son. Elle se tourna ensuite vers Sasha, les mains posées sur ses genoux.

« Qu’est-ce que tu faisais, avant que je ne manque de t’écraser… ? » lui demanda-t-elle, après quelques secondes à fixer ses mains. « Tu es sûr que tu peux tout lâcher pour… je ne sais pas, te promener sur la plage en compagnie d’une de tes exs ? »

Elle sourit doucement et releva ses prunelles argent vers celles du jeune homme.

« Et ta réputation, qu’est-ce que tu en fais, hm ? » lui demanda-t-elle d’une voix où pointait un léger amusement.
 
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MessageSujet: Re: ∞ I wanna have your ache & beat you too. || Sasha Bâtard Cobb.    ∞ I wanna have your ache & beat you too. || Sasha Bâtard Cobb.  EmptyVen 10 Jan 2014 - 16:12

De toutes mes nombreuses ex, Rose était la seule avec qui j’entretenais encore une relation, même si elle était loin d’être toute rose. Pour ce qui étaient des autres, je les évitais, comme la peste, faisant en sorte de ne jamais avoir à les revoir, leur laissant un faux numéro, ou des conneries du genre pour être sur d’avoir la paix. Mais là, cela s’était passé différemment, puisque contre toute attente, je devais la revoir.

Je me souviens encore de la fois où j’ai du mettre fin à notre relation. C’était il y a un peu plus de deux, si ma mémoire est bonne. Nous étions tranquillement chez elle, puisque j’étais en déplacement à l’hôtel avec mes parents, et que je ne pouvais décemment pas l’amener là-haut. Tout se passait à merveille, je jouais au séducteur parfait, lui promettant monts et merveilles, lui disant à tout va ô combien je l’aimais, ce qui avait toujours été faux quoiqu’on en dise. Au final, tout ce que je voulais, eh bien, tout ce que je voulais c’était conclure. Malheureusement, ce n’était pas une de ces cruches qui se faisaient avoir par n’importe quel baratin, elle avait refusé, et comme c’était la seule chose que je souhaitais obtenir d’elle, au fond, je l’avais quitté, rentrant dans ma ville natale sans plus attendre.

Tous ceux qui entendront cette histoire, ou même si qui en ont eu vent, me détesteront probablement, me traitant de connard fini, sans cœur, c’est certain. Mais mon but premier n’est pas de sortir avec une fille, avec une relation stable, du moins c’est ce que je pense croire éperdument. Ou plutôt pensais. Et avec le temps, puis le recul, j’avoue ne pas avoir fais dans la finesse, et je comprends parfaitement les sobriquets dont on m’affuble régulièrement. J’étais un briseur de cœur. Alors oui, elle peut me frapper comme elle veut, pleurer, hurler, ça changera en rien le passé, ni tout ce que j’ai bien pu lui faire, et malheureusement ça ne changerait guère aujourd’hui, du moins, j’en ai la conviction, puisque j’ai encore du mal à m’imaginer en couple pour de vrai. Seulement, je n’oserais en rien recommencer avec elle, la faire souffrir davantage qu’elle ne souffre à l’heure actuelle.

Ce qui était étrange, c’est que malgré tout mon acharnement, je voulais obtenir d’elle son amitié, mais en voyant qu’elle dénigrait ma présence, me regardait avec un dégoût profond, je ne pouvais décemment pas me laisser faire, et j’agissais ainsi, puisque je suis orgueilleux, fier, et je ne veux pas me rabaisser à faire de grandes déclarations pour obtenir une faveur. J’y vais à ma manière, bien qu’elle ne soit pas si efficace, vu les personnes que j’arrive à me mettre à dos en agissant ainsi. Mais ma vanité ne me changera plus, ou pas pour l’instant.

Rose fut surpris de ma réaction, ce que je compris tout à fait. Je passais pour la girouette, qui passait d’un ressenti à l’autre. Du coup, je la voyais confuse, incapable de savoir si ce que je disais était sincère ou non, et au fond, je ne pouvais que m’en vouloir. J’étais toujours là à me moquer, alors qu’elle ne m’avait jamais rien fait. Le seul et unique fautif était moi, et je devais l’admettre, j’en étais contraint. Je me sentais limite compatissant envers elle, et sa petite bouille triste, elle était vraiment pas bien, et même si je pratiquais la méchanceté gratuite en grande pompe, j’arrivais pas à vouloir l’emmerder davantage, à enfoncer le couteau dans la plaie.

« Je sais, c’est incroyable, tu n’arrives peut-être pas à me croire, ou du moins à croire que je suis sincère, et j’aimerais pouvoir t’aider, seulement je ne peux pas non plus te forcer à tout me révéler si tu n’en as pas envie, je comprendrais. Et ne t’excuses pas, je sais bien que tu ne l’as pas fais exprès. » Lui dis-je, un sourire faible sur mon visage.

Rose fit demi-tour et entra à nouveau dans son véhicule. Je m’attendais à ce que celle-ci débarque, mais elle resta là, appuyée contre le volant. Sur le coup, je restais là l’observant, et me posant des questions. Devais-je l’aider ou non ? Partir ou rester ? J’étais face à un sacré dilemme.

Alors que j’allais tourner les talons et partir là où j’avais prévu d’aller, je me stoppais net. Allais-je regretter si je partais comme un lâche, une deuxième fois ?

Ni une, ni deux, je me dirigeais vers la voiture, ouvrit la portière et m’installa à ses côtés.

« Je ne te demande pas de me dire ce qu’il ne va pas. Mais je peux t’aider à te changer les idées si tu en as besoin, tu peux me faire confiance là-dessus. »
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MessageSujet: Re: ∞ I wanna have your ache & beat you too. || Sasha Bâtard Cobb.    ∞ I wanna have your ache & beat you too. || Sasha Bâtard Cobb.  EmptyDim 22 Déc 2013 - 1:14




“I wanna have your ache & beat you too”


La jeune femme vit que quelque chose changeait, dans le regard de Sasha. L’étincelle de moquerie s’éclipsa, de même que son sourire satisfait. Il observa la jeune femme un moment, semblant chercher une réponse à la question qu’elle venait de lui poser. En fait, elle ne tenait pas spécialement à en avoir une… c’était plus rhétorique qu’autre chose. Alors qu’elle était sur le point de partir, dégoûtée des moqueries du brun, elle eut la surprise de l’entendre lui répondre.

« A vrai dire, rien. Non, en effet, tu ne m’as jamais rien fait ».

Rose releva les yeux pour croiser son regard, étonnée. Elle sentit sa gorge se serrer, et l’envie de se jeter dans les bras de Sasha pour qu’il la console lui attrapa les tripes, mais elle lutta contre celle-ci, pas sûre qu’il n’était pas encore en train de se moquer d’elle. Pourtant, elle avait vraiment l’impression qu’il venait de comprendre quelque chose. Sasha était hésitant, il fermait et rouvrait les mains, ne savait pas où les mettre,… et elle restait scotchée face à lui, sans savoir quoi ajouter. Juste… elle le regardait, avec une espèce de moue qui témoignait de son trouble.

La sportive aurait aimé qu’il fasse un pas vers elle. Pour une fois, elle était prête à se laisser approcher, parce qu’elle savait qu’elle avait besoin de se confier. Elle en avait envie… mais le fait que cela soit Sasha en face d’elle la retenait. Ce n’était pas suffisant, de savoir qu’elle ne lui avait jamais rien fait. Alors, elle le laissa continuer à réfléchir. Elle hésitait. Partir, attendre ? La blondinette se mordilla la lèvre, luttant contre ses envies contradictoires. Et surtout, contre celle qu’elle avait d’éclater en sanglots. Ce n’était pas raisonnable. Ce n’était pas elle ! Elle ne pleurait pas, elle était plus forte que ces cruches qui versent une petite larme à la moindre occasion.

« Ce pourquoi, je ne saurais répondre à ta question. Parce que je n’ai pas de réponses. Du moins, elles ne seraient pas convenables et cela ne ferait qu’empirer mon cas » ajouta finalement le brun.

Est-ce que cela signifiait que cela lui apportait vraiment quelque chose, de jouer avec les sentiments des gens ? Rose n’était pas sûre de comprendre où Sasha voulait en venir. Elle fit un pas en arrière, sans arriver à le quitter des yeux. Pourquoi avait-il fallut qu’il se moque d’elle, deux ans auparavant ?! Sans cette soirée ridicule, la jeune femme était certaine qu’ils se seraient bien entendus. La soirée dans le Club de Strip-tease le prouvait, parce que quand elle y repensait, elle ne se disait pas « mon Dieu mais quel connard, ce Sasha ! ». Non, elle arrivait à en sourire, et parfois même s’en rappelait avec une certaine nostalgie. L’espace d’un instant, elle l’avait presque apprécié.

« Je vais reposer plus sérieusement la question, que t’est-il arrivé ? Je peux aider en quoique ce soit ? » lui demanda-t-il finalement d’une voix plus douce, où il n’y avait plus trace de sarcasme.

Rose soupira et eut un pauvre sourire, blasée. Qu’est-ce qu’elle avait espéré ? Qu’il la prendrait simplement dans ses bras et lui offrirait un peu de réconfort, en oubliant ensuite tout de cette histoire ? Non, bien sûr.

« Il m’est arrivé ce qui arrive à des tas de filles, je suppose. C’est rien, je ne vais pas t’embêter avec ça. Tu n’as pas besoin de te… te forcer à être sympa, c’est bon. Excuse-moi d’avoir failli t’écraser » lui répondit-elle.

Évidemment, qu’elle s’en serait voulu de l’écraser pour de bon. Elle avait dit qu’elle aurait aimé le voir mort, sous le coup de la colère, bien qu’elle n’en pense pas un traitre mot.

Rose tourna ensuite les talons et fit un pas pour rentrer dans sa voiture, garée juste à côté d’eux. Elle ouvrit la portière et se glissa derrière le volant… pourtant, elle ne démarra pas le moteur. Elle n’était pas en état de prendre la route, et en plus elle devait aller chercher des trucs dans l’école. Sauf qu’il y avait Sasha, planté là, et qu’elle ne voulait pas avoir à sortir devant lui alors qu’elle venait juste de rentrer dans sa voiture. La Rho Kappa soupira, posa ses deux mains sur le volant, puis son front sur ses mains. Elle ferma les yeux un instant, et pria pour que quand elle les rouvrirait, le brun ne soit plus là à l’observer.
 
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MessageSujet: Re: ∞ I wanna have your ache & beat you too. || Sasha Bâtard Cobb.    ∞ I wanna have your ache & beat you too. || Sasha Bâtard Cobb.  EmptyLun 16 Déc 2013 - 20:54

feat. Rose
I wanna have your ache & beat you yoo


Allez savoir ce qui me poussait à la faire tourner en bourrique cette pauvre Rose, mais cela m’amusait tout particulièrement. Et c’était d’ailleurs bien la première fois que je m’acharnais autant sur quelqu’un. Bien qu’on se voie régulièrement en cours, je ne la taquinais réellement que quand nous étions face à face, où dans une situation où je prenais un malin plaisir à montrer ma supériorité. Parce que rien que lui lancer des piques, me moquer servait à la mettre hors d’elle, et rien ne me faisait plus plaisir, j’avais le contrôle total de la situation, elle dégénérait, tentait tant bien que mal de se donner raison, mais ne faisait que s’enfoncer sous le coup de la colère.

Seulement, là, j’avais bel et bien l’impression qu’il y avait quelque chose de différent, et qu’elle n’allait vraiment pas bien. Peut-être au fond que je m’amusais à l’emmerder pour garder un genre de contact avec elle, et qu’au fond dans d’autres circonstances cela se serait déroulé autrement, mais là non. Il y avait vraiment quelque chose, et je devais avoir touché la corde sensible. Du moins, c’est ce que j’en concluais.

« Moi… qu’est-ce que je t’ai fait ? Hein ?! Qu’est-ce que je t’ai fait ?! »

Excellente question. Sur le coup, je ne savais absolument pas quoi répondre à ça, parce qu’au fond je n’avais pas de réponse valable. Mais c’était vrai, qu’est-ce qu’elle m’avait fais ? Rien du tout. La broutille à Londres ne comptait même plus, et ce n’était pour moi pas une raison valable de lui en vouloir, parce qu’en réalité, le connard dans l’histoire c’était moi. Mais pourquoi m’acharnais-je sur elle à ce point ? Au point de la voir là, face à moi, rempli de culpabilité. Pour la première fois, face à elle, j’étais hésitant, peu sur de moi et incapable de lui répondre quoique ce soit.

« A vrai dire, rien. Non, en effet, tu ne m’as jamais rien fais. »

Sur le coup, je ne savais pas quoi rajouter pour ma défense, parce que de toute manière, quoique je dise cela ne ferait que m’enfoncer, parce que je n’avais pas de raisons valables pour la traiter ainsi. J’en resté coi, debout face à elle, complètement désemparé. Que devais-je faire ? Que devais-je dire ? Je n’avais pas l’habitude de me retrouver coincé dans une telle situation, d’habitude j’esquivais purement et simplement, comme un lâche, mais sur le coup, je n’arrivais pas à partir, mes pieds restaient cloués au sol, et mes yeux bleus ne quittèrent pas les siens. L’incertitude, le manque d’assurance se lisait sur mon visage, se voyait à mes mains que je fermais, rouvrais, mettais dans mes poches, dans mes cheveux… Bref, un stress profond.

En réalité, je ne détestais pas Rose, c’était sur, parce que si on enlève la mésaventure de Londres, on pourrait assurément bien s’entendre, alors pourquoi me comportais-je ainsi avec elle ?

Je suppose que la réponse était évidente mais pas pour quelqu’un comme moi, égoïste, insensible. La réalité étant que notre relation de base amicale était plaisante, et donc que la voir à mes côtés sans pouvoir lui parler vu toute la haine qu’elle déversait contre moi, m’obligeait à en quelque sorte garder un contact avec elle, un lien, pour pouvoir lui parler. Mais pourquoi n’avais-je pas tout simplement fais des excuses ? Parce que je ne suis pas celui qui consent à faire des excuses, je ne me rabaisse jamais à ça, je ne sais même pas comment vraiment m’excuser, effacer le passé, me rattraper, et je me doutais bien qu’il était bien trop tard pour agir. Ou peut-être pas.

« Ce pourquoi, je ne saurais répondre à ta question. Parce que je n’ai pas de réponses. Du moins, elles ne seraient pas convenables et cela ne ferait qu’empirer mon cas. »

Il allait falloir que j’admette, que j’arrête l’espace d’un instant de jouer au fier, au grand méchant qui prend plaisir à rabaisser les autres, peut-être parce que je ressentais une sorte de compassion, et que la voir ainsi ne faisait pas autant plaisir que j’aurais pu le penser. Au fond, malgré notre relation tendue, houleuse, c’était toujours des rencontres intéressantes, où je finissais par trouver un peu d’amusement, et au fond, je l’appréciais, bien que ma façon de le montrer ne soit pas la bonne. J’étais à côté de la plaque, je le savais, et il allait vraiment falloir que je l’aide cette fois-ci, pour me faire en quelque sorte pardonner pour le comportement odieux que j’avais pu avoir avec elle ici et à Londres.

« Je vais reposer plus sérieusement la question, que t’es-t-il arrivé ? Je peux aider en quoique ce soit ? » Mon ton se faisait plus doux, plus sympathique, et il n’y avait aucune entourloupe, aucune moquerie.

Seulement malgré tout, je doute fort que ce soit si facile, après tout, Rose n’était pas naïve, et ne voudrais pas se laisser faire, même s’il n’y a aucune mauvaises intentions là-dedans.


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MessageSujet: Re: ∞ I wanna have your ache & beat you too. || Sasha Bâtard Cobb.    ∞ I wanna have your ache & beat you too. || Sasha Bâtard Cobb.  EmptyLun 9 Déc 2013 - 21:15






“I wanna have your ache & beat you too”



Avant qu’elle ne commence à enfoncer son index de manière répétitive dans la poitrine du jeune homme, Rose avait eu droit à une petite pique tout simplement exaspérante. Du grand Cobb, digne de ses meilleurs jours. Ou était-ce elle qui était particulièrement à cran aujourd’hui, maintenant que sa montée d’adrénaline retombait en flèche ? Toujours est-il que les tentatives de Sasha pour énerver encore plus la jolie blonde fonctionnaient à ravir. Le pire, c’est qu’elle savait très bien qu’il en rajoutait une couche, exprès, pour la faire enrager. Mais comme une idiote, elle fonçait tête baissée et répliquait. Elle avait conscience d’être parfaitement stupide… mais l’ignorer lui aurait été tout simplement impossible. Il paraît que la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe. A croire que le crapaud, c’était elle, et que la fiente de la colombe, elle, ne loupait jamais sa cible.

La jeune femme finit par se calmer, mais c’était uniquement parce que sa gorge était trop serrée pour continuer à dire quoi que ce soit. Elle lui glissa une dernière phrase qui se voulait cinglante, mais le cœur n’y était même plus. Elle préférait garder tout ce qu’il lui restait de hargne pour retenir les larmes qui menaçaient de couler. La sportive ne voulait pas s’effondrer. Pas pour ça, et certainement pas pour eux. Elle n’avait plus pleuré depuis la mort de son père. Son héros. Son modèle. Il faudrait un événement au moins aussi triste à ses yeux pour laisser couler ces saloperies. Matthew River et Sasha Cobb ne méritaient pas une chose pareille, cela serait leur accorder trop d’importance.

« Bien, parfait, merci de me dire encore et encore ce que je sais déjà » répliqua le Pi Sigma, quand Rose lui eut dit qu’il la dégoûtait.

S’il le savait, pourquoi s’acharnait-il ? Ne pouvait-il pas faire un effort pour se comporter correctement, une fois dans sa vie ? Avait-il juré sur la tête de sa mère que chaque instant de sa vie serait consacré à opprimer les jeunes femmes telles que Rose ? Surtout qu’il se permettait de lever les yeux au ciel, comme si c’était énervant qu’elle lui fasse cette remarque. S’il était si saoulé que ça que tout le monde – elle extrapolait un peu, n’est-ce pas – se plaigne de lui, Sasha n’avait qu’à faire un effort pour changer.

« Je sais pas ce qu’il vient de t’arriver, ni pourquoi tu es si énervée, mais même si ce que j’ai fait à Londres il y a quelques années est impardonnable, j’aimerais que tu évites de me remettre la faute dessus systématiquement » lui dit alors le jeune homme, après qu’elle ait poussé son épaule.

La jeune femme planta ses grands yeux acier dans ceux du brun, et croisa les bras sur sa poitrine. Elle aurait aimé que ce geste ajoute un petit côté « supérieur » à sa posture, mais en réalité, Rose avait surtout l’air de se protéger des paroles du jeune homme. Le langage corporel en dit parfois bien plus que le reste, et elle n’eut pas besoin d’ajouter quoi que ce soit pour que ses gestes la trahissent. Comme elle ne disait rien, Sasha poursuivit.

« Bon allez dis-moi Rose, tu es tombée sur un « connard » comme moi, c’est ça ? Tu veux que j’aille lui régler son compte ? » lui proposa-t-il.

Elle aurait pu accepter, si seulement il n’y avait pas eu ce foutu sourire qui indiquait juste une chose : le Pi Sigma se moquait d’elle. Une fois de plus. La jeune femme avala sa salive, sans le quitter des yeux. Elle ne savait pas si elle devait le tuer pour de bon ou se contenter de le gifler, mais inutile de préciser quelle proposition la tentait le plus. Cependant, elle n’avait plus la force de faire ni l’un, ni l’autre.

« Tu dis que je te remets systématiquement la faute dessus, Sasha… mais tu attaques toujours là où ça fait mal. Ça t’étonne, que je te prenne pour le dernier des minables ? » finit-elle par lui répondre d’une voix qui trahissait son sentiment d’infériorité et de mal-être. « Moi… qu’est-ce que je t’ai fait ? Hein ?! Qu’est-ce que je t’ai fait ?! »

Rose avait légèrement haussé la voix, mais plus aussi fort qu’avant. Une grande lassitude l’avait envahie, de la racine de ses cheveux jusqu’à la pointe de ses orteils.

« Qu’est-ce que ça vous apporte, de jouer avec les sentiments des gens ! »

Vous. Une question qu’elle ne poserait jamais à Matthew… et à vrai dire, elle n’était même pas sûre de vouloir connaître la réponse. Trop tard, c’était dit, à présent.  
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MessageSujet: Re: ∞ I wanna have your ache & beat you too. || Sasha Bâtard Cobb.    ∞ I wanna have your ache & beat you too. || Sasha Bâtard Cobb.  EmptySam 7 Déc 2013 - 13:00

feat. Rose
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La voir là, devant moi, n’était plus si étonnant que ça au final. Disons, que le destin tenait à nous voir réunis dans des situations cocasses, et prenait un malin plaisir à nous voir nous prendre le bec à chaque nouvelle rencontre. 

En même temps, jamais je n’aurais pensé la revoir après Londres, et pourtant. Ce n’était que le début d’une succession d’évènements. Au début, je m’étais dis que ce n’était qu’une coïncidence, la fête à Miami où nos parents nous avaient trainé de force. Mais depuis mon arrivée à Miami, nous étions involontairement attirés comme deux aimants. Parce qu’à la rigueur, qu’on se voit à ce type de soirée était normal vu le sadisme pur dont faisait preuve nos parents respectifs, mais qu’on se retrouve dans la même classe, je trouvais ça bien trop louche pour que ce ne soit qu’une coïncidence, et ça ne devait pas s’arrêter là. Puisque je m’étais persuadé qu’en dehors des cours, je ne la verrais pas, mais non nous avions fini partenaire à une soirée, ce qui commençait à me faire douter du hasard. A croire qu’on nous passait un message. Tant qu’on se faisait la tête, on nous réunirait dans des situations totalement inopinées. 

Certainement, la raison pour laquelle j’étais là, après avoir frôlé la mort. Quoiqu’en voyant son regard noir qui me mitraillait, j’avais encore des chances de rejoindre les Cieux. 

« Oh c’est bizarre, j’osais espérer que tu pensais encore à moi. » Lançais-je pour l’agacer, et jouer avec ses nerfs, parce que je voyais bien à son attitude, qu’elle était en état de piquer une crise à tout moment. 

L’occasion peut être pour elle de lâcher tout ce qu’elle a sur le cœur. Néanmoins, malgré mes airs de débiles profonds, je la connaissais suffisamment, et malgré moi, pour dire qu’elle n’allait pas bien, puisque malgré le mécontentement qu’elle éprouve en me voyant, elle ne poussait pas de telles gueulantes, et je pense qu’il manquait plus que moi et mon sarcasme pour la pousser à bout du rouleau. 

Enfin, j’avais beau avoir l’habitude qu’on s’énerve sur moi, mais là je devais avouer qu’elle me prenait carrément au dépourvu. Telle une furie, elle m’avouait sans scrupule, qu’elle souhaitait ma mort. Jamais on avait nourri une telle haine à mon égard. Je faisais des crasses, je le savais, je haïssais des gens, c’est vrai, mais de là à vouloir les voir mort et enterré…

C’est à ce moment là, que je compris l’ampleur des dégâts, et toute la colère qu’elle refoulait, et qu’elle commençait à tout doucement me cracher à la gueule. Fallait dire que ça me surprenait vachement, mais au point de me faire marcher sur les pieds, ça non. Du moins, j’allais la laisser continuer à s’énerver, me faire sa petite tirade en me frappant presque le torse de son petit doigt fin. Si elle avait la moindre once de force, elle aurait pu me faire mal, mais à chaque contact je ne sentais rien du tout se cogner contre ma poitrine. 

« C’est bon je peux parler ? » Demandais-je alors qu’elle venait de m’insulter ouvertement. 
« Tu me dégoûtes. » Ajouta-t-elle.

Bien. Au moins j’étais fixé. Bien que cela ne me touche pas le moins du monde, je ne comptais pas la laisser m’injurier sans réagir. 

Ok, je savais pertinemment que j’étais un parfait salaud, un coureur de jupons, un mec qui joue avec les sentiments des filles, qu’on s’évertue à me le faire comprendre encore et encore commence à me lasser, parce qu’au fond je le sais, et je suis habitué à ce qu’on me cuisine de la sorte. Du moins, c’était entièrement vrai jusqu’à ce que je commence à fréquenter Blu. Et là tout avait changé, je savais que le naturel revenait au galop, que je matais toujours les autres nanas qui m’entouraient, mais du moins je me contenais, et je tenais à ce qu’elle garde cette confiance qu’elle m’a accordée. Ce qui était rare en vue de mon rang de Pi Sigma. 

« Bien, parfait, merci de me dire encore et encore ce que je sais déjà. » Dis-je en levant les yeux au ciel. 

Je dégoûte les filles, je le savais, et je me doutais que de toutes les filles que je connais celle qui doit me haïr le plus est bien Rose. Après tout ce qu’on a vécu, j’imaginais qu’elle devait m’en vouloir que tout cela lui arrive, me considérant peut être comme son bourreau. Evidemment, trop de coïncidences faisaient que je pouvais être l’auteur de tout ça, ce qui était faux. 

« Je sais pas ce qu’il vient de t’arriver, ni pourquoi tu es si énervée, mais même si ce que j’ai fais à Londres il y a quelques années est impardonnable, j’aimerais que tu évites de me remettre la faute dessus systématiquement. » 

Ses regards pleins d’accusation me conformaient dans cette façon de penser, de percevoir ce qu’elle devait ressentir.

« Bon allez dis-moi Rose, tu es tombé sur un « connard » comme moi, c’est ça ? Tu veux que j’aille lui régler son compte ? » Dis-je sur un ton de plaisanterie, toujours dans le but de l’agacer, la titiller. 

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MessageSujet: Re: ∞ I wanna have your ache & beat you too. || Sasha Bâtard Cobb.    ∞ I wanna have your ache & beat you too. || Sasha Bâtard Cobb.  EmptyJeu 5 Déc 2013 - 22:05






“I wanna have your ache & beat you too”



Se serait-elle confondue en excuses, si la personne face à son redoutable capot avait été quelqu’un d’autre que ce crétin de Cobb ?

« Oups ».

Lui, en tout cas, ne méritait que cela. Pourtant, elle n’avait plus de raison particulière de lui en vouloir. Au contraire, au fond d’elle-même, la jeune femme était persuadée qu’ils auraient pu s’entendre, tous les deux, s’ils n’avaient pas été forcés de passer autant de temps ensemble. Et pourtant, elle ne lui adressa qu’un regard provoquant, puis se détourna sans même s’excuser d’avoir failli l’écraser. Le sourire du brun l’énervait. Si vite qu’il l’avait vue sortir de la voiture, le Pi Sigma avait changé de visage, pour passer d’un air énervé à son air de grand Seigneur supérieur, petit sourire en coin à l’appui. Il y avait des jours où elle rêvait de lui arracher la bouche pour l’empêcher de faire… ça. Son petit truc, qui rendait tout son visage empreint de mépris. Comme si l’étirement de ses lèvres entrainait tout le reste. Rose Bennett aurait adoré réussir à ignorer ce cher Sasha Cobb, après avoir manqué de l’écraser. Malheureusement pour elle… la réplique du brun lui hérissa le poil, et la sportive ne put pas s’empêcher de se retourner vivement pour l’assassiner du regard.

« Alors maintenant tu veux te venger en attentant à ma vie ? »

La jolie blonde ne savait pas ce qui l’énervait le plus dans la phrase de son ex. Le fait qu’il pense qu’elle l’avait fait exprès, ou qu’il se croit au centre de tous les problèmes de l’adolescente ? En tous les cas, elle fit trois grandes enjambées qui l’amenèrent à se camper juste devant Sasha. L’index de sa main droite vint se planter sur le sternum du brun, à plusieurs reprises, ponctuant sa phrase de petits coups secs dans son torse de crevette.

« Laisse-moi te dire une chose, Cobb. Tu n’es pas au centre de mes préoccupations, t’entends ?! » s’énerva-t-elle, beaucoup trop facilement à son goût.

Mais c’était plus fort qu’elle, la jeune femme était sur les nerfs, à fleur de peau… et la moindre chose la faisait sortir de ses gonds. Sasha était déjà doué pour l’énerver, en temps normal… mais là qu’elle se sentait comme une moins que rien, une idiote finie, la pire des connes même ; c’en était trop.

« Je ne savais pas que c’était toi, en fait je n’avais même pas vu qu’il y avait quelqu’un avant de sortir de ma voiture » poursuivit-elle, en haussant le ton. « Et tu sais quoi ? Si j’avais su, je n’aurais pas freiné et je t’aurais écrasé ! Ça aurait fait un connard en moins sur cette putain de Terre, j’aurais pu épargner le cœur de ta nouvelle cruche ! »

Bon… d’accord, elle se contredisait elle-même. Mais c’était pas de sa faute, si les connards lui rappelaient Matthew et la rendait malade de rage, si ?! Ce n’était même pas à cause de ce qu’il y avait eu entre Sasha et elle, qu’elle s’énervait comme ça. C’était surtout qu’elle savait qu’il était du même moule que Matt’, et que se faire avoir deux fois de suite par des mecs ainsi lui était insupportable.

« Tu me dégoûtes » ajouta-t-elle, en sentant sa gorge se serrer.

Elle n’avait pas pleuré pour Matthew. Et elle ne comptait pas commencer maintenant. La rage qui bouillonnait en elle, en revanche… il fallait qu’elle sorte. Sans savoir vraiment pourquoi, elle poussa le Pi Sigma à l’épaule droite. Pas vraiment fort, mais juste assez pour que son épaule parte en arrière. Elle lui lança ensuite un regard de défi… en priant presque pour qu’il riposte. C’était idiot, vraiment idiot. Enfin, c’était à présent de notoriété publique, non ? Rose Bennett est la Reine des Connes, profitez-en.  
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MessageSujet: Re: ∞ I wanna have your ache & beat you too. || Sasha Bâtard Cobb.    ∞ I wanna have your ache & beat you too. || Sasha Bâtard Cobb.  EmptyJeu 5 Déc 2013 - 18:57

Libre.
I wanna have your ache & beat you yoo

La journée commençait bien, du moins c’est ce que je pensais. Le soleil était haut dans le ciel, pour une fois, et pas un nuage en vue. Parfait temps pour une balade, une promenade, sortir faire un tour. J’étais sagement allongé sur mon lit, les bras croisés sous ma tête à regarder le plafond.

J’étais chez mes parents pour ce week-end, et nous venions d’avoir une discussion toute à fait convenable lors de ce petit déjeuner. Ils ne m’avaient pas bassiné sur l’avenir qu’il m’avait tout tracé, en fait, ils ne m’en avait pas parlé tout court, et n’avaient pas non plus essayé de me tirer à l’une de leurs soirées sans sens. Non, rien de tout cela, nous avions passé la demi-heure où j’étais assis face à mon bol de céréales à parler des fêtes de Noël qui approchaient, et me proposaient de le faire avec mes frères et leurs compagnes là où nous voulions. Des vacances en famille. D’habitude j’aurais refusé catégoriquement, mais comme il y avait mes frères, j’étais tellement heureux que j’avais dis oui, sans réfléchir. Ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient dès à présent, tant qu’ils m’accordaient ce souhait que j’avais depuis toujours, j’étais prêt à me plier un peu à leurs ordres, rien que pour cette nouvelle merveilleuse qu’ils m’avaient annoncée.

Allongée ainsi, je souriais comme un benêt, m’imaginant faire les cons avec mes deux frères, profiter de quelques jours en leur présence. C’était tout ce que j’avais besoin après tout. J’avais tellement de choses à leur raconter, et de questions à leur poser, qu’une semaine voire deux, ne serait pas suffisant pour rattraper le temps perdu. Apparemment, ils devaient m’appeler ce soir, pour m’annoncer la nouvelle de leur propre bouche, mes parents n’étant pas censés m’en parler. Mais ils ne pouvaient pas garder pour eux une telle annonce, en sachant l’admiration et l’amour que je portais pour eux.

Totalement surexcité, et en sachant que le temps allait filer jusqu’aux fêtes, je n’aurais plus le temps de leur trouver un cadeau. Parce que oui, malgré mon égoïsme, je pouvais faire des cadeaux, et surtout quand les personnes à qui étaient destinés les présents comptaient à mes yeux. Dépenser sans compter, ne me dérangeait pas le moins du monde surtout pour mes frères, mes seuls et uniques frères, ceux qui m’ont toujours soutenu, qui étaient toujours là pour moi.

C’est donc, après m’être habillé le plus normalement du monde, que je me mis en tête de sortir faire le tour des boutiques dans l’espoir de trouver deux trois trucs qui pourraient leur plaire. En descendant au rez-de-chaussée, mes parents m’interpellèrent, et pour la première fois depuis longtemps, je ne les ignorais pas, et leur répondais même tout sourire.

« Acheter des cadeaux pour mes frères, j’en profite pour rentrer directement à l’internat. On se voit le week-end prochain. Bisous. »

Le sac à dos sur l’épaule droite, j’enfilais un bonnet, et les salua une dernière fois avant de fermer la porte. La clé de voiture qui tintait dans ma main gauche, j’insérais cette dernière dans la serrure et mis le contact, direction le centre commercial de Miami. Je savais exactement ce qui pouvait faire plaisir à l’un comme à l’autre, ce qui me facilitait les recherches, sachant que j’avais horreur de passer trente ans dans un même endroit, en ne sachant pas quoi acheter. Avoir des gens qui apparaissaient comme des livres ouverts était bien plus agréable qu’une personne regorgeant de mystères, à qui il était dur de tirer une information et à qui offrir un cadeau est un dilemme sans fin.

Une fois dans les rayons, je savais de suite, que pour mon frère ainé, qui était dingue de chaussures, que j’allais lui offrir la nouvelle paire de chaussure dont il parlait si souvent sur sa page Facebook. J’avais fini par le prendre en pitié, voyant que personne ne se dévouait pour la lui acheter, et lui promettre qu’il l’aurait sous le sapin à Noël. Et chose promise, chose due. Le premier paquet en main, je finissais dans l’électronique pour Josh, lui plus artistique, ayant récemment détruit son appareil photo. Plutôt maladroit, avec deux mains gauches, il l’avait fait tomber malencontreusement dans une flaque d’eau. Pas de deuxième chance pour l’appareil. C’est donc avec mes deux paquets, que je pris le chemin de la sortie du centre commercial, prêt à rentrer à l’internat.

Sur le chemin du retour, je m’étais pris tous les feux rouges possible et inimaginable de Miami, mais je n’étais pas le moins du monde énervé, j’étais étrangement calme et tout sourire, ce pourquoi je ne dirais juste rien et attendais paisiblement au volant de la voiture. Oui j’attendais sans pester, ni jurer. La joie qui m’emplissait dès lors me rendait doux comme un agneau, chose fort rare, je tenais à le souligner.

Une fois sur le parking, je mis mon sac sur le dos, et empoigna mes deux cadeaux. Lorsque j’avais fermée à clé la voiture, je me mis en route vers Wynwood, mais j’entendis un moteur vrombir, des pneus crisser et une voiture qui me fonçait dessus, avant de s’arrêter juste à temps. Je ne pouvais pas voir qui se trouvait sur le siège conducteur.

« Hééé ! Tu ne peux pas faire attention ouais ! » Hurlais-je tout de même en frappant le capot de mes deux mains.

Franchement, moi et les voitures ça faisait bien plus que deux, elles me détestaient et voulaient ma mort, c’était définitif. Quand le conducteur, ou plutôt la conductrice sortit, je me mis à sourire. Son oops, plutôt moqueur, était tout à fait digne d’elle.

«  Alors maintenant tu veux te venger en attentant à ma vie ? » Lui lançais-je.

C’était Rose, et bizarrement ça ne m’étonnait pas qu’elle m’ait choisi comme cible, mais je ne la pensais pas capable de commettre un crime. M’en voulait-elle à ce point, de tout ce qui nous était arrivé depuis notre rupture ?

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Dernière édition par Sasha B. Cobb le Mar 21 Jan 2014 - 15:59, édité 1 fois
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MessageSujet: ∞ I wanna have your ache & beat you too. || Sasha Bâtard Cobb.    ∞ I wanna have your ache & beat you too. || Sasha Bâtard Cobb.  EmptyJeu 5 Déc 2013 - 17:37






“I wanna have your ache & beat you too”



Rupture. 4 consonnes, 3 voyelles. 3 syllabes, 2 phonèmes. Nom féminin, fait de casser, se casser. Synonyme ; séparation, cassure.

Cassée. Ce mot résumait parfaitement l’état d’esprit actuel de Rose Bennett.  Depuis la trahison de Matthew, la jeune femme se sentait misérable. Elle lui avait donné son cœur, elle lui avait donné son corps… et lui, il avait fait un bébé à Salma Mezquita. Certes, d’après les dires du jeune homme, il ne l’avait pas trompée une seule fois. Le bébé, c’était avant. La belle affaire ! Comme si c’était une excuse valable. Rose ne lui pardonnait pas de ne pas lui avoir parlé de sa relation avec Salma. Et le pire dans tout ça, c’est qu’il n’en avait rien à faire d’être pardonné. Il vivait le parfait amour avec sa charogne, tandis qu’elle l’aimait toujours et sombrait peu à peu dans les méandres de la rage qui l’habitait. Des larmes ? Pour lui ? Non, sûrement pas. Rose était plus forte que cela. Pas le genre à pleurer et à se morfondre. Matthew River s’était moqué d’elle. A cause de lui, elle avait subi le déshonneur en public au sein de sa Confrérie, elle avait défendu sa cause en s’opposant à son Mentor… elle lui avait même facilité la tâche pour accéder au rang d’Initié ! Mais tout ça, c’était fini. La jolie blonde s’était promis de mettre des bâtons dans les roues de ce connard fini, et de ne jamais lui permettre d’accéder au rang qu’il convoitant tant. Mais pleurer, ça, certainement pas. Plutôt mourir. En parlant de mourir… elle essayait désespérément de se convaincre qu’elle aurait préféré qu’il y reste et ne survive pas à Halloween. Rose savait qu’elle se mentait à elle-même, qu’elle avait eu peur pour lui et pour tous les gens enfermés dans Wynwood ce soir-là. Mais elle préférait tenter de croire le contraire, et étouffer ce qu’il lui restait d’amour pour le jeune homme, au plus profond de son cœur pour ne plus y penser et finir par l’oublier. Lui et sa trahison. De toute façon, c’était ce qu’il y avait de mieux à faire. Il n’avait même pas essayé de la récupérer… une chose qui lui avait doublement brisé le cœur.

Depuis Halloween, elle était retournée vivre chez sa mère. Elle ne supportait plus la présence de personne, et surtout pas celle de Kevin – son colocataire –. Depuis qu’il avait appris qu’elle sortait avec Matthew, l’asiatique lui en avait fait baver. Maintenant que c’était fini, elle ne voulait entendre de personne un « Je te l’avais bien dit » qui la mettrait à coup sûr dans une colère noire. A la maison, l’ambiance était infernale. La mère de Rose lui reprochait son attitude, elle lui avait même fait une scène, un matin, parce que la jeune fille n’allait plus courir.

« Mais tu adores ça ! » avait-elle dit à sa fille, excédée de la voir trainer dans la maison familiale.

« LAISSE-MOI DÉCIDER DE CE QUE J’ADORE OU PAS ! » lui avait répondu Rose en hurlant, avant de partir en claquant la porte.

Et, comme souvent depuis que Matthew et elle avaient cassé, Rose s’était jetée au volant de sa voiture et était partie, en trombes, arpenter les rues de Miami.
Aujourd’hui encore, elle se retrouvait installée derrière le volant de sa Volvo. Pied au plancher, les mains solidement agrippées à son volant et à son levier de vitesse, le regard fixe et attentif, la Rho Kappa parcourait les rues de Miami à toute allure. En conduisant dangereusement, la jolie blonde se sentait en vie. De temps en temps, son pouls s’accélérait et des images d’accidents de la route lui glissaient dans la tête. A croire que c’était ce qu’elle espérait, en mettant de la sorte sa vie en danger. La sienne… mais pas que.

Rose arrivait sur le parking de Wynwood. Une zone limitée à trente kilomètres heures, mais elle roulait à plus du triple en pénétrant dans l’enceinte de l’école. La jeune femme repéra une place. Elle appuya sur le frein, et tira en même temps de frein à main. Sa voiture, elle la connaissait comme sa propre poche. Les pneus crissèrent sur l’asphalte, le cœur de la sportive accéléra dans sa poitrine, ses yeux gris comme l’acier étudièrent rapidement ses chances de se retrouver parquée au bon endroit… et la Volvo s’arrêta dans un crissement strident, à quelques centimètres à peine de la portière de la Porsche garée à sa droite. Un sourire satisfait étira les lèvres de la blondinette, qui sentit l’adrénaline redescendre tout doucement. Elle sortit de sa voiture, l’air de rien. C’est à cet instant qu’elle remarqua une personne, plantée comme un « i » juste devant la Volvo. Quelqu’un qui passait par là, et que Rose avait bien failli écraser en se garant de manière aussi dangereuse. Elle planta ses grands iris gris dans ceux de son vis-à-vis, et remit une mèche de cheveux en place derrière son oreille.  

« Oups » lui dit-elle, d’un air provoquant.

Elle se détourna ensuite, en redressant les manches de son pull beige, et partit dans la direction opposée. Elle n’en avait rien à faire, d’avoir failli tuer quelqu’un. De toute façon, elle l’avait loupé, non ?
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Dernière édition par Rose Bennett le Jeu 5 Déc 2013 - 19:08, édité 1 fois
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