Mini-RP. Logan & Rubi. I want to piss off.

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Rubi et Logan

"I want to piss off"

« Tu ne fais jamais rien pour le plaisir ? Tout doit être monnayé, avec toi ? … Laisse-moi deviner ! Ton corps, tu le vends aussi ? »

Je la regardais, fatigué et désespérais par ces remarques indécentes, elle commençait à me gaver légèrement mais je ne montrais rien, j’étais une personne assez patiente, un peu trop intéressée surement. Elle disait que j’étais cupide, et elle avait raison, cependant je ne me prostituais pas.

« Non, mais si on se fit à l’apparence ce que je ne fais jamais, j’parierais plus sur toi pour la prostitution. » Répondis-je, elle était habillée de manière provocante, avec ses énormes seins, tellement gros, qu’on aurait dit qu’à tout moment, un aurait pu s’échapper du large, trop large décolleté de cette dernière, que j’avais du mal à éviter du regard. Je préférais donc seulement les balayer, pour ne pas passer pour un pervers, quoi que, si elle les exposait ainsi, c’était qu’elle ne désirait pas tellement les cacher.

« Hm, ce sont des 38. Donc, tu n’y gagneras rien. A part les chaussures, enfin. Tu n’auras qu’à les offrir à ta petite amie ».

J’avais entendu dire que les autres étés à huit-cent euros, elles devaient être également très chères, donc ça ne me dérangeait pas plus que ça. J’avais un revendeur, qui reprenait tout ce que je volais.

« Très bien, ça ne me pose pas de problème, bon je veux l’argent que tu me dois. » Répondis-je.

« Bon, tu sais quoi ? En fait, j’avais pas besoin de toi. Merci pour l’amusement, mais je me casse »

Elle m’avait bien eu, bien arnaqué, et ça ça ne me plaisait pas du tout. Pourtant, ce n’était pas mon genre de provoquer une personne, ou bien d’utiliser la violence, au contraire, je détestais ça, je haïssais les gens violents, enfin… J’en avais peur surtout, j’étais plutôt une de ses fouines, qui la mettait à l’envers, mais qui avait toujours une excuse plus ou moins valable.

« HEY ! Mais… Tu n’es pas une personne digne de confiance ! »Criais-je en la voyant s’éloigner. Je n’avais rien trouvé de mieux à dire, et ce n’était absolument pas persuasif.

Elle rejoignait alors une rue bondée de monde, c’était peut-être une bonne idée, ou peut-être pas, tant de gens ne ferraient surement pas attention à elle, trop occupé à se frayer un chemin.

Je m’empressais de rattraper Rubi, par une démarche rapide, j’arrivais à sa hauteur, dans la fameuse rue, je la suivais discrètement, jusqu’à arriver devant une rue peu fréquenter, je tirais alors Rubi, en mettant une main sur la bouche, je sortais un poignard de ma poche, le plaquant contre la taille de cette dernière. Je l’amenais au fond de la rue vide, presque morte. Je sortie alors des menottes accessoires de magie, puis je l’attachais à un poteau, prenant soin de bien verrouiller les menottes.

«Au fait c’est un faux »Dis-je en montrant le poignard qui n’était en fait qu’une imitation, utile pour mes tours de magies.

Je soulevais alors un sourcil et rabaissais l’autre, en penchant la tête vers le côté, et en lâchant un sourire moqueur vers la jeune métisse.

« C’est pas trop mon truc la violence, tu risques pas grand chose. »Dis-je premièrement « Cependant, il est possible que tu restes ici toute la journée, attachée à ce poteau, tu vas trop t’amuser ! »Repris-je.

Je sortis ensuite les clefs de ses menottes, les soulevant au dessus d’une bouche d’égout. Les balançant, tout en regardant Rubi de mes yeux noirs.

« Devine à quoi elles servent… Donne moi l’argent que tu me dois, si tu veux pas dormir ici. »Dis-je toujours amusé par l’ironie de la situation. Tout à l’heure, c’était elle la patronne, maintenant elle était soumise à moi. Ce n’était pas dans mes habitudes ce genre de manière, mais il fallait que je change, que je cesse de me soumettre, et de me faire marcher sur les pieds, que je cesse d’avoir PEUR.

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Le jeune homme pencha la tête sur le côté et m’adressa une moue boudeuse. On aurait dit un petit chiot qui tourne la tête quand on siffle. C’était presque mignon. Presque. Moi, il n’y avait de toute façon qu’une personne pour m’attendrir, et ce n’était certainement pas ce petit magicien assoiffé de fric.

« Ok, enfin, je veux y gagner quelque chose quand même ».

Tiens, qu’est-ce que je disais ! Je ne répondis rien et lui souris, une fois de plus. Mes yeux faisaient la navette entre la porte où avait disparu la vendeuse, et lui. Je me demandais s’il allait vraiment oser le faire. Lui aussi me sourit, à croire qu’il pensait que j’étais d’accord de lui filer de l’argent en plus pour ça. Bref, il se dirigea vers les escarpins… et la vendeuse pointa le bout de son nez à cet instant précis. Je crus qu’il allait se faire prendre, mais il les plaça dans son dos à toute vitesse. Il revint près de nous et alla jusqu’à passer derrière le comptoir, sous mon regard intéressé.

« Voilà, mademoiselle » me dit la vendeuse en mettant la boîte contenant les chaussures ignobles près de la caisse.

« Excusez-moi ? Puis-je avoir votre numéro ? Je vous trouve tout à fait ravissante » l’interrompit le magicien en chuchotant à son oreille, ce qui me fit lever les yeux au ciel.

C’était quoi, cette technique à deux balles ?! En plus, il chuchotait trop fort et je l’avais entendu.

« Euh... C'est à dire monsieur que là je travaille, repassez ce soir si vous voulez..? » lui répondit-elle, en me regardant brièvement, comme si elle avait peur que je m’énerve.

Je ne le vis même pas enlever l’antivol, il avait réussi à me distraire, moi aussi. Si bien que je pensai simplement qu’il avait réellement voulu draguer la vendeuse. Une deuxième vendeuse arriva, ça sentait le roussi vu qu’il avait toujours les chaussures cachées dans son dos.

« Hm, ça fera 600 dollars, s’il vous plait » me dit la vendeuse, pour les bottines ailées.

Le magicien venait de m’attraper la main et m’entrainait à l’extérieur, après avoir lancé qu’il reviendrait au soir. Plus crédible, tu meurs.

« Euh… je reviendrai ce soir aussi ! » lançai-je, entrainée par le brun, en lui jetant un regard étonné. « Mais lâche moi ! »

Bon, la dernière phrase je l’avais plus murmurée qu’autre chose, quelle brute celui-là ! Nous quittâmes la boutique… sans aucun problème. Le brun m’entraina un peu à l’écart puis souleva les jolis souliers rouges et blancs au-dessus de moi – à distance raisonnable pour que je ne les attrape pas, du haut de mon mètre 57 –.

« Alors j'y gagne quoi Madame ? » me demanda-t-il en passant une main dans ses cheveux, qui avaient l’air emmêlés.

« Tu ne fais jamais rien pour le plaisir ? Tout doit être monnayé, avec toi ? … Laisse-moi deviner ! Ton corps, tu le vends aussi ? » lui demandai-je, à moitié sérieuse.

Je soupirai et observai la semelle de la chaussure droite, qui se baladait à portée de ma vue. Les chaussures exposées étaient des 38 ! Elles ne m’iraient même pas. Je n’avais pas pensé à ça. Lui non plus, d’ailleurs.

« Hm, ce sont des 38. Donc, tu n’y gagneras rien » lui répondis-je. « A part les chaussures, enfin. Tu n’auras qu’à les offrir à ta petite amie ».

Je l’observai un moment… et me rendis compte que ce petit jeu était vraiment idiot. Il se pliait à tout, juste pour de l’argent. Si je voulais le faire chier, il fallait que je change mes plans.

« Bon, tu sais quoi ? En fait, j’avais pas besoin de toi. Merci pour l’amusement, mais je me casse » lui dis-je donc, un sourire faux aux lèvres.

Je n’attendis pas sa réponse et tournai les talons, m’empressant de retourner dans la rue commerçante au cas où il lui viendrait la bonne idée d’avoir envie de me frapper – on ne savait jamais ce qui pouvait passer dans la tête d’un pingre comme lui –.

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Rubi et Logan

"I want to piss off"

Après lui avoir présenté l'horrible paire de chaussure, la jeune métisse me répondit, d'un air perplexe.

« Tout est relatif »

Elle avait raison cette père de chaussure était ignoble j'avais rarement vu une telle laideur.

« Je peux dépenser mon argent pour te le donner, mais pas pour acheter une paire de chaussure ignoble, hm ? »

Elle ne dépensait pas son argent pour rien, il allait m'être extrêmement utile son argent, j'allais pouvoir peaufiner mes tours, et acheter du nouveau matériel, mais surtout aider mes parents qui ne savaient pas se débrouiller tout seul...

"Si tu peux faire ce que tu veux, c'est toi qui vois." Dis-je en grimaçant.

« … Tu sais quoi ? Je vais les prendre ».

Elle était vraiment prévisible, si j'avais voulu la manipuler pour qu'elle les prenne, il m'aurait suffi de lui dire de ne pas les prendre alors...? Ce n'avait pas été mon intention, mais maintenant, je savais que cette fille était aussi riche que stupide.

elle se dirigea ensuite vers la caisse, et demanda cette paire de chaussures en 36, elle avait une grosse poitrine, mais de très petits pieds.
Elle attendu que la serveuse s'en aille, commença à me sourire. Je me méfiais, il semblait qu'elle avait une idée derrière la tête.

« Alors... tu me voles les escarpins ? »

Ceci m'embêtait fortement, je faisais ça pour éviter de voler, mais elle me demandait de le faire. C'était une tache facile pour moi, mais elle pouvait se les acheter facilement..
Je penchais alors la tête, fis un mine boudeuse, presque hésitante, puis je pris ma décision.

"Ok, enfin, je veux y gagner quelque chose quand même"Répondis-je avec malice, jusqu'à qu'un sourire espiègle s'affiche sur mon visage rien qu'à l'idée de recevoir de l'argent supplémentaire.

Je pris alors la paire de talons rouges, un antivol y était accroché, je me dirigeais alors derrière la caisse, où se trouvait une vendeuse. Je plaçais la paire derrière mon dos.

"Excusez-moi ? Puis-je avoir votre numéro? Je vous trouve tout à fait ravisante."Lui glissais-je à l'oreille. Il était vrai qu'elle était très jolie, mais un peu trop vulgaire à mon goût. En même temps que je lui parlais, j'utilisais le sabot qui servait à enlever l'antivol, ce fut un succès, je réussis à rester discret.

"Euh... C'est à dire monsieur que là je travaille, repassez ce soir si vous voulez..?"

Je reculais alors, fis semblant d'être embêté, et déçu, puis repartis vers Rubi en dissimulant les escarpins.

"Je reviendrais alors !"Dis-je à la vendeuse.

L'autre vendeuse qui était allée chercher les affreuses bottes, revenait. Je pris alors la main de Ruby, la trainais dehors. Je changeais de ruelle, pour ne pas qu'une personne du magasin nous voit. Puis mis les chaussures en hauteur, pour qu'elle ne soit pas à la disposition de la petite métisse.

"Alors j'y gagne quoi Madame?" Dis-je en fronçant les sourcilles et en passant ma main non occupé en passant les doigts dans mes cheveux.

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Je m’attendais à ce qu’il commence déjà à râler… mais en fait, pas du tout. Le type hocha la tête quand je lui proposai le magasin de chaussures et accepta de m’y suivre. J’en fus étonnée mais je me gardai bien de faire une quelconque réflexion. Je lui avais dis mon prénom, mais il ne m’avait pas donné le sien en retour. Tant pis, je n’avais pas besoin de ça pour m’amuser un peu. Une fois dans le magasin, je me tournai vers lui et lui ordonnai de choisir pour moi.

« Il me semble pas que ça soit mon travail ça, je mérite une augmentation si en plus je dois t’aider à choisir tes fringues non ? » me dit-il.

Ce type ne perdait pas le nord. Je lui fis un petit sourire en coin, mais ne répondis rien. C’était tout ce qui l’intéressait ? L’argent ? Quel requin ! Il me toisa un instant, ses yeux tout aussi foncés que les miens cherchant sans doute à déceler une quelconque trace d’accord dans les miens. Ensuite, il se tourna vers une paire de bottes vraiment douteuse et s’enthousiasma sur leur beauté.

« Celles-là sont magnifiques ! »

« Tout est relatif » ne pus-je m’empêcher de répliquai en fronçant un sourcil perplexe.

Le magicien changea soudainement d’avis, en me désignant une nouvelle paire beaucoup plus regardable, rouge et blanche.

« Non, ne gaspille pas ton argent même si tu n’en manques pas, prend celles-ci plutôt » me dit-il, ce qui me fit sourire.

Je croisai les bras sous mon opulente poitrine et échangeai un regard avec lui.

« Je peux dépenser mon argent pour te le donner, mais pas pour acheter une paire de chaussure ignoble, hm ? » le questionnai-je, connaissance par avance sa réponse. « … Tu sais quoi ? Je vais les prendre ».

Je fis un pas vers les chaussures et – sans même demander à les essayer – les empoignai et me dirigeai vers la caisse. Je lui fis signe de me suivre, puis posai la paire sur le meuble où m’attendait la vendeuse.

« Ces magnifiques bottes ailées en 36, merci » lui dis-je.

Parce qu’évidemment… j’avais opté pour la première paire ! Je trouverais toujours bien une occasion de les mettre. Halloween, par exemple ? La vendeuse s'éloigna vers sa réserve, me laissant seule avec le magicien. Je jetai un oeil à la caméra de surveillance et souris au garçon.

« Alors... tu me voles les escarpins ? »

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Rubi et Logan

"I want to piss off"

« Monsieur fait dans les affaires, à ce que je vois »
Je fronçais alors un sourcil, faisant une grimace interrogative quant au fait, qu’elle accepte ou non ma proposition, c’était quand même le double que je lui demandais, mais elle avait ce petit air de fille pourrie gâtée, insupportable, et superficielle, vivant dans la luxure, et n’ayant aucune idée de la valeur de l’argent.

« Très bien, 100 dollars, ça ne change rien ».

Et bien, j’allais pouvoir ramener de l’argent sans rien faire, c’était super, enfin… Je me doutais qu’elle allait m’en faire voir de toutes les couleurs, qu’elle cherchait seulement de la compagnie.

« Me voilà satisfait Mademoiselle. »Dis-je content de l’offre proposée.

« Là »Dit-elle en indiquant un magasin.

« Tu vas m’aider à choisir une paire, tiens, ça fait longtemps que je n’ai pas acheté de chaussures ».

Ça me convenait, l’aider à choisir une paire de chaussures, c’était dans mes cordes.

« Très bien. »Lui dis-je en hochant la tête pour montrer que j’étais d’accord.
Elle avança vers le magasin, et je fis de même, mais elle n’avait pas l’air satisfaite.

« Allez, je t’attends. Et moi, c’est Rubi »

J’accélérais donc le pas, d’un air plus ou moins décidé.
Nous entrâmes ensuite dans ce grand magasin, où se trouvait un nombre incalculable de chaussures, certaines étaient surement de goût douteux, d’autres, étaient plus belles.

« Choisis pour moi »Dit- Rubi d’un ton un peu autoritaire, je n’étais pas le genre de macho qui allait m’énerver pour ça, elle voulait jouer à la plus maligne, et je ne comptais pas rentrer dans ce petit jeu débile, j’étais là juste pour l’argent, et elle, ne m’intéressait pas le moins du monde.

« Il me semble pas que ça soit mon travail ça, Je mérite une augmentation si en plus je dois t’aider à choisir tes fringues non ? » j’avais vraiment besoin d’emmagasiner le plus d’argents possible.

Je reposais alors mon regard noir dans le sien, j’avais remarqué une paire de bottes horribles avec des ailes accrochées aux chevilles, et à un prix astronomique.

« Celle-là sont magnifiques ! »Dis-je d’un air enthousiaste.

Puis je réfléchissais au fait qu’elle allait gaspiller de l’argent pour des bottes qu’elle ne mettrait jamais. Je détestais les gens qui gaspillaient, certaines personnes auraient tellement besoins de ces sous.

« Non, ne gaspille pas ton argent même si tu n’en manques pas, prend celles-ci plutôt. »Repris-je d’un air beaucoup plus sérieux, en montrant une paire de talons aiguilles rouges et blanches., que je trouvais beaucoup plus belles pour le même prix.

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Le type posa un regard nonchalant sur moi, et j’eus la désagréable impression qu’il me jugeait comme je venais de le faire juste avant. Néanmoins, je n’avais jamais été de celles qui renoncent aussi facilement. Je lui proposai donc de « travailler » pour moi, à 50 dollars de l’heure. Sa réponse faillit me faire sourire : il acceptait, pour 100 dollars de l’heure… en argumentant que ça ne ferait pas une grande différence pour moi. En effet, il n’avait pas tort. J’avais beau m’habiller beaucoup plus simplement qu’avant, mes vêtements étaient tout de même signés par les plus grands.

« Monsieur fait dans les affaires, à ce que je vois » lui dis-je sans répondre à son sourire malicieux, « Très bien, 100 dollars, ça ne change rien ».

« Puis-je savoir ton nom ? On va où pour commencer ? » me demanda-t-il ensuite.

Je changeai mon sac à main Vuitton de bras en lançant un regard autour de nous. La rue où nous nous trouvions était pas mal fréquentée, parce qu’il y avait plein de commerces par ici. Dont des boutiques de chaussures, ce qui me branchait bien.

« Là » annonçai-je donc, en pointant un doigt à l’ongle parfaitement manucuré vers le dit magasin. « Tu vas m’aider à choisir une paire, tiens, ça fait longtemps que je n’ai pas acheté de chaussures ».

Je fis un pas vers la rue, puis me tournai vers lui.

« Allez, je t’attends. Et moi, c’est Rubi ».

Je l’entrainai donc devant la vitrine du magasin, où des tas et des tas de paires de chaussures se trouvaient, toutes plus jolies les unes que les autres. Je fis la moue, comme si je réfléchissais. Sauf que… je réfléchissais surtout à un moyen de l’emmerder, pas à la chaussure que je préférais.

« Choisis pour moi » lui ordonnai-je finalement, au bout de quelques secondes.

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Rubi et Logan

"I want to piss off"

« Monsieur fait dans les affaires, à ce que je vois »
Je fronçais alors un sourcil, faisant une grimace interrogative quant au fait, qu’elle accepte ou non ma proposition, c’était quand même le double que je lui demandais, mais elle avait ce petit air de fille pourrie gâtée, insupportable, et superficielle, vivant dans la luxure, et n’ayant aucune idée de la valeur de l’argent.

« Très bien, 100 dollars, ça ne change rien ».

Et bien, j’allais pouvoir ramener de l’argent sans rien faire, c’était super, enfin… Je me doutais qu’elle allait m’en faire voir de toutes les couleurs, qu’elle cherchait seulement de la compagnie.

« Me voilà satisfait Mademoiselle. »Dis-je content de l’offre proposée.

« Là »Dit-elle en indiquant un magasin.

« Tu vas m’aider à choisir une paire, tiens, ça fait longtemps que je n’ai pas acheté de chaussures ».

Ça me convenait, l’aider à choisir une paire de chaussures, c’était dans mes cordes.

« Très bien. »Lui dis-je en hochant la tête pour montrer que j’étais d’accord.
Elle avança vers le magasin, et je fis de même, mais elle n’avait pas l’air satisfaite.

« Allez, je t’attends. Et moi, c’est Rubi »

J’accélérais donc le pas, d’un air plus ou moins décidé.
Nous entrâmes ensuite dans ce grand magasin, où se trouvait un nombre incalculable de chaussures, certaines étaient surement de goût douteux, d’autres, étaient plus belles.

« Choisis pour moi »Dit- Rubi d’un ton un peu autoritaire, je n’étais pas le genre de macho qui allait m’énerver pour ça, elle voulait jouer à la plus maligne, et je ne comptais pas rentrer dans ce petit jeu débile, j’étais là juste pour l’argent, et elle, ne m’intéressait pas le moins du monde.

« Il me semble pas que ça soit mon travail ça, Je mérite une augmentation si en plus je dois t’aider à choisir tes fringues non ? » j’avais vraiment besoin d’emmagasiner le plus d’argents possible.

Je reposais alors mon regard noir dans le sien, j’avais remarqué une paire de bottes horribles avec des ailes accrochées aux chevilles, et à un prix astronomique.

« Celle-là sont magnifiques ! »Dis-je d’un air enthousiaste.

Puis je réfléchissais au fait qu’elle allait gaspiller de l’argent pour des bottes qu’elle ne mettrait jamais. Je détestais les gens qui gaspillaient, certaines personnes auraient tellement besoins de ces sous.

« Non, ne gaspille pas ton argent même si tu n’en manques pas, prends celles-ci plutôt. »Repris-je d’un air beaucoup plus sérieux, en montrant une paire de talons aiguilles rouges et blanches., que je trouvais beaucoup plus belles pour le même prix.

HRP:En voulant copier le code j'ai changer le contenue de ce message dsl :/

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J’avais comme un besoin urgent de décompresser. Comment ? Là était tout le problème… avant, je me serais acharnée sur le premier Khi qui aurait croisé ma route. Une façon comme une autre d’extérioriser. Moi, je reportais ma rage sur les faibles, alors que d’autres préféraient taper dans un sac de sable, par exemple. Sauf que je m’étais vraiment calmée, depuis plusieurs mois. Depuis ma rencontre avec Ki. Enfin… non, depuis sa rébellion, sortie d’on ne sait où et qui m’avait jetée à son cou – très, très métaphoriquement parlant –. Ce matin de novembre, alors que le mois touchait à sa fin, je me baladais dans les rues de Miami. Seule. Je cherchais une occupation. Une façon de me calmer. Oui, je l’avoue : j’avais envie de nuire à quelqu’un, de faire ma chieuse, comme avant. Cela me surprenait, mais en même temps… je me sentais en quelque sorte revivre. Comme si la fille à problèmes décidait subitement de revêtir son habit de lumière, le temps d’une soirée. Telle une ancienne Miss Monde poserait avec nostalgie sa couronne sur ses cheveux grisonnants, je voulais redevenir Rubi la Reine des Abeilles. Rubi la garce de service. Rubi… la Voice, parce que oui, je l’avais été durant de nombreux mois. Juste un peu, juste le temps de me dire que le changement avait du bon. Ou pas.

Au loin, je remarquai un jeune homme qu’il me semblait déjà avoir croisé dans les couloirs de Wynwood. Plutôt beau gosse dans son genre. Il avait ce petit air nonchalant qui plait généralement aux femmes en quête de connards pour leur briser le cœur en mille morceaux et leur donner une excuse pour avaler trois tonnes de glace noix de pécan/caramel devant un film à l’eau de rose. Le genre de mec que je méprisais. Parfait. Je m’avançai vers lui, perchée sur mes talons hauts. Je portais un jeans foncé et un pull en cachemire, beige. Un look adapté à la saison. Bref, je posai les yeux sur son activité : des tours de magie ? Ce n’était pas trop mon truc, cela me fit froncer un sourcil. Le type qui regardait son tour applaudit à la fin de celui-ci et remit un billet à ce jeune homme. Hm… encore un boursier. Cela me donna une idée quant à la façon de l’aborder.

« Dis-moi, tu sais que tu pourrais te faire beaucoup plus d’argent si tu me servais de garde du corps pour la journée ? » lui dis-je, en me plantant face à lui. « Qu’est-ce que tu dirais de 50 dollars de l’heure ? »

Je faisais des infidélités à Maddox, qui me servait souvent de garde du corps lorsque j’allais en soirée… mais aujourd’hui, le cas était différent. S’il acceptait, ce type n’aurait pas le temps de s’emmerder, avec la journée que je me promettais de lui faire passer.