[GROUPE 4] - Noble war begins

Sujet: [GROUPE 4] - Noble war begins Jeu 31 Oct 2013 - 0:11

This is Halloween

Noble war is coming...

Groupe 4 - Diego/Maeko/Ilyès/Alma/Zack/Savanah/Azraël

Le jour J est arrivé, l'heure H approche. Vous êtes tous conviés à une soirée d'Halloween, un bal. Vous êtes excités et vous attendez cela avec impatience. L'heure tourne, il est temps pour vous de vous préparer. Qu'allez-vous mettre ? Un costume pour Halloween, bien entendu, mais quoi ? Fantôme ? Sorcière ? Dracula ? Faites de votre mieux. La nuit tombe, la brume se lève, le froid s'installe. Avez-vous le sang glacé ? Non, surement pas, pas avec la soirée qui vous est promise...Quoique... Avant le bal, une chasse au trésor est organisée, au grand bonheur de toute le monde, quelle chance. Vous aimez les défis ? Vous avez l'esprit d'équipe ? Parce qu'il va vous en falloir ainsi que du sang froid..que vous n'avez pas, apparemment. Il va falloir compter les uns sur les autres, amis ou ennemis parce qu'on a toujours plus de courage à plusieurs que tout seul, c'est bien ça, que rabâchent les sportifs, non ? Quant à vous, les filles, soyez convaincantes, votre physique vous aidera, peut-être, à vous en sortir... Avec de la corruption ? Essayez toujours, mais je ne donne pas cher du résultat. Les intellos, votre cerveaux vous servira, du moins j'espère. Les beaux gosses, vos belles paroles que vous lâchez à longueur de temps pour embobiner les profs, les filles et autres espèces, laissez-les dans votre confrérie, ça ne vous apportera rien. Quant aux autres, désolé, vous n'avez plus qu'à vous fondre dans la masse et prier pour que vous arriviez à prendre le dessus.

Ca y est ? Vous êtes prêts ? Vous attendez dans le froid, que les portes du lycée de Wynwood s'ouvrent et que la chasse commence. Vous avez hâte que tout commence, que l'ambiance soit au beau fixe, que les groupes se forment et que les cerveaux fulminent, tant mieux, parce que nous aussi. 17H30, les portes s'ouvrent et vous vous dirigez tous dans un endroit propice en longeant les couloirs chaleureusement décorés de citrouilles, chauves-souris ou encore fausses toiles d'araignées. Vous vous retrouvez tous en groupe dans une pièce ou, peut-être, avez-vous déjà eu cours ? Peut-être est-ce ici aussi, que vous avez posez les yeux sur votre chéri/chérie pour la première fois ? Sauf que... rien, personne, pas un mot, pas un bruit, juste un silence glacial qui s'installe. Vous attendez qu'on vous donne les instructions ? Pas de panique, vous allez vite comprendre. Après 10 minutes d'attente, un courant d'air froid claque la porte de la pièce dans laquelle vous vous trouvez en faisant sursauter certains. Vous attendez encore, sans bruit, vous regardant dans le blanc des yeux, vous demandant ce qu'il est en train de se passer. D'un coup, la lampe s'éteint, la porte se verrouille, le lycée est plongé dans le noir le plus total. Une coupure de courant le soir d'Halloween ? Drôle de coïncidence, non ? Vous y croyez vraiment ? Vous êtes bien naïfs chers amis. En participant à cette soirée où le maitre mot est « l'horreur », vous vous êtes mis dans un sacré pétrin... Sans que vous ne vous y attendiez, des craquements se font entendre, vous levez les yeux vers les haut-parleurs, une voix masculine, froide et presque monocorde s'élève dans tout le lycée. Cette voix, certains d'entre vous la connaissent pour l'avoir déjà entendue au téléphone. Vous vous rappelez ? C'est là, maintenant, que vous allez entrer en jeu, vous aussi, chefs. Vous vouliez des explications? Les voilà...

Happy Halloween et... Que la vraie fête commence.

« Qui suis-je ? Vous avez le culot de me poser cette questions bande d’ignorants. Ecoutez-moi bien. Je suis celui que vous croisez tous les jours sans daigner me jeter un seul regard de compassion. Je suis celui qui ère seul dans ces couloirs froids. Je suis celui dont tout le monde se moque, dont tout le monde se fout. Que l’on bouscule sans consentir s’excuser. Que l’on ignore parce que ce jour-là, nous ne sommes pas d’humeur. Je suis celui à qui l’on ne donne pas l’once d’une toute petite chance. Ni en amitié, ni en amour. Et pourtant, je ne demandais que ça. Je ne souhaitais n’être qu’un étudiant normal parmi vous, et vous ne m’avez pas donné cette occasion. Vous m’avez méprisé, vous en rendant compte ou non, vous m’avez souillé, vous m’avez abandonné à mon sort.

Mais sachez que durant toute cette année, j’ai appris à observer. A vous observer, vous et vos petites habitudes. La petite blonde qui ne m’a offert comme regard qu’un coup d’œil de dégout, qui sort de son bâtiment tous les jours à la même heure pour aller rejoindre ce qui semble être son amant. Cette bande de mecs trop bien propre sur eux qui ont décidé de me refuser dans leur bande parce que la totalité de ma tenue ne valait pas plus qu’une seule de leurs chaussures. Je vous ai tous dans mon collimateur bande d’enfoirés. Quand certains d’entre vous vaquaient à leurs petites activités, je me terrais dans l’obscurité pour réfléchir à la meilleure manière de vous faire payer pour mon mal-être dont vous êtes la cause principale. Je vous connais mieux que vous ne vous connaissez vous-même.

Chaque jours j’ai tenu un carnet, mon regard n’a jamais quitté vos visages heureux, vos noms, et vos actes recensés. Je sais tout de vous. Il est trop tard mes amis, versez vos dernières larmes, dites-vous que vous vous aimez les uns les autre une dernière fois, car Je me suis préparé pour une guerre noble. Je sais ce qui va arriver, et je sais que personne ne peut m'arrêter, moi y compris. Je tue des gens que j'aime. Certains d'entre eux mendiaient leur vie. Je ne me sens pas triste. Je ne ressens rien. C'est un monde sale dans lequel nous vivons, C'est un monde impuissant. Vous pensez que je suis fou? Pas autant que vous.

Il est l’heure pour moi, Trent Walker, de récupérer ma dignité. Que ce jour soit marqué de drapeaux en berne et de brassard noir autour du bras. Joyeux halloween mes amis.»

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► HRP : On est désoléééééées de vous avoir un tout pitit peu mené en bateau, mais vraiment on voulais vous faire une surprise de fou, et on espère sincèrement que tout ça vous plait parce qu'on s'est vraiment donné beaucoup de mal durant tout le mois. (Et qu'après on risque de faire une depression nerveuse...pleurer tout ça.)

► Le déroulement : Trent va se balader un peu dans tous les groupes, le début de ses posts signifieront qu'il entre, et la fin, qu'il en sort pour aller dans un autre groupe.

► Les règles vite fait :

Alors même si votre perso est un excité de la vie, il va de soi qu'il ne va pas désarmer le tireur, ni revirer la situation... Sinon l'event n'a plus aucun sens. Vous pouvez vous en prendre à lui verbalement, ou même tenter de le frapper... Mais bon, faites gaffe quoi (a).
Rassurez-vous PERSONNE ne vas mourir. Sauf si vous nous le demandez (Dans ce cas merci d'adresser un MP sur le compte de Trent, de Nina, ou Shayna.
Pour les blessures par contre... A moins que cela handicap VRAIMENT de trop votre personnage... Prévenez-nous aussi.
Soyez ACTIFS. Comme vous pouvez le constater, il y a beaucoup de groupes, et beaucoup de membres dedans, parce que vous n’étiez pas moins de 54 à caler. Ce serait bien que l'event ne traine pas jusqu'a Noël, pour de nouvelles aventures :coeur2:

Le staff qui vous aime (quand même)

Code by AMIANTE

Invité

Ilyès attacha le dernier nœud. Son déguisement était près. Bon, d’accord, ce n’était pas vraiment quelque chose qui effrayait. Mais lui, tout ce qu’il voulait, c’était faire la fête, s’amuser, rire. Et puis, il n’était pas vraiment connu pour son sérieux. Alors il avait fait un truc tout à fait artisanal. Il s’était attaché des bandanas violets, la couleur de sa confrérie au passage, un peu partout sur le corps, pour faire un espèce de « bandana-man ». Son pouvoir ? Le rire voyons ! Enfin, c’était du Ilyès tout craché. Rien d’étonnant, rien de surprenant. Mais lui, il s’était bien marré en se voyant dans le miroir *. Il avait alors quitté son appartement pour se rendre à l’école. Plus tard, il y retrouverait Dexter, son petit-ami, mais pour le moment, il allait au foyer. Il ne connaissait pas vraiment l’endroit mais il n’eut pas de mal à le trouver. Il entra dans la pièce et remarqua plusieurs de ses camarades, dont Diego, un ennemi de Nina, et Savanah, une des jeunes filles du bus. Les autres, il ne savait pas qui ils étaient. Il les salua d’un signe de tête et alla s’asseoir sur l’une des chaises, attendant impatiemment des instructions pour la suite des événements. Qui ne vinrent pas.

Mais par contre, la lumière, elle, s’éteignit. Et la porte se bloqua. Aha, quelle blague. Ilyès laissa échapper un petit rire, bien qu’il ne trouvait pas ça très drôle. C’était prévisible, attendu, dépassé. Bien sûr. Se retrouver enfermer dans le noir un soir d’Halloween. Très subtil. Il ne retint pas une remarque moqueuse.

- Ils sont sérieux ? Ils pensent qu’on va avoir peur avec ça ?

Mais le calme ne resta pas bien longtemps dans la pièce, où personne ne parlait. Une annonce passa par le haut-parleur et tout le monde l’écouta avec attention. Si le jeune homme avait bien compris, il y avait un autre type dans l’école qui avait enfermé tout le monde pour les flinguer, en gros. Un meurtri de la vie, seul et voulant le faire payer. Là, Ilyès devait reconnaître que c’était un peu plus original que le coup de la lumière et des portes qui se ferment. Mais il n’y croyait toujours pas. C’était débile. Mais bon, peut-être allait-il y avoir d’autres surprises, qui sait ? Encore une fois, il ne tourna pas sa langue dans sa bouche avant de parler.

- Très réussi ! Ils ont dû le payer cher leur acteur, parce que c’est convaincant là !

Mais pas assez pour lui. Il ne pensait pas un seul instant que ça pouvait être vrai, que ses proches pouvaient être en danger ou que plusieurs personnes de la pièce pouvaient être paniquées. Non, il prenait tout ça à la légère. La preuve que tout était toujours du bidon : l’alerte à la bombe dans le bus. Ce n’est pas la peine de vous préciser qu’Ilyès était toujours en un seul morceau et que malgré une grosse frayeur, il n’avait pas explosé. Et puis il y avait eu son accident aussi. Et son agression, où il avait cru qu’il allait mourir sous les coups de ces tarés d’homophobes. Donc non, il ne croyait plus que la mort allait frapper à sa porte, et encore moins avec une mise en scène aussi banale un soir d’Halloween. Se moquer était une solution facile pour éviter de paniquer. Mais si jamais la peur prenait possession des autres élèves de la pièce, il ne donnait pas cher de son apparente confiance en une blague, ni aux conneries qu’il aimait bien sortir. Non, quand il avait peur, il était comme tous les autres. Il se pissait dessus.

Sujet: Re: [GROUPE 4] - Noble war begins Ven 1 Nov 2013 - 22:38

Noble war begins.

Groupe 4

31 octobre 2013. Soit un an jour pour jour où Thalia et moi, bien qu'ivre mort, nous nous passions la bague au doigt dans une chapelle de Las Vegas. Certains qualifiaient ce geste de complétement irresponsable doublé d'une connerie sans nom, mais nous, nous avions voulu y croire. Et durant tous ces mois, cela roulais parfaitement. Même si je ne lui avais pas assez montré, j'étais littéralement dingue de cette fille. Pourquoi parle-je au passé ? Tout simplement parce que j'avais fait l'erreur. L'erreur qui avait conduit notre relation droit dans le mur. Désormais, elle ne voulait plus me voir, elle ne voulait plus de mes nouvelles, ni même que j'approche sa confrérie. Au moins, ça avait eu le mérite d'être clair.

Alors depuis plusieurs semaines maintenant, et avec l’aide de certains de mes potes, j’essayais de me remettre sur les rails. De sortir à nouveau, sans forcément sauter sur tout ce qui bougeait, non, loin de là. Et en ce jour d’Halloween, il n’y avait pas de repas romantique de prévu pour notre anniversaire de mariage, pas de fleurs, pas de baisers, rien. Adrian m’avais parlé d’une soirée qui avait lieu au lycée pour marquer le coup. Précédée d’une chasse au trésor. Me mêler aux autres de la sorte, surtout pour ce genre de jeu ne m’emballait guerre, mais mon colocataire avait réussi à me convaincre. J’avais donc prévu un déguisement de Cow-boy, simplement. Pas moyen que je m’emmerde avec des tas d’accessoires ce soir.

Je prenais la route en direction du lycée seul, puisqu’Adrian avait encore à faire pour son costume qui semblait quand même vachement plus compliqué que le mien. Avant d’entrer dans le grand bâtiment ou de nombreux élèves déguisés entraient gaiement, j’attrapais mon téléphone, et hésitais un moment à appeler Thalia. J’optais finalement pour un texto. « Mi Bella Thalia... Je sais que tu m'as fait comprendre que je devais te laisser tranquille, mais en ce 31octobre, c'est au-dessus de mes moyens. Un an jour pour jour que l'on s'est passé la bague au doigt. Et de te savoir loin de moi aujourd'hui, ça me déchire le cœur. J’espère te voir ce soir après la chasse tout de même. Fait attention à toi. Te quiero más que todo, nunca olvidaré. » Après ça, je checkais rapidement mes mails pour y repérer une dernière fois l’endroit de mon Rendez-vous.

Les mains dans les poches, j’avançais en direction du foyer et entrais dans la petite salle décorée pour l’occasion. Il y avait deux filles et deux garçons que je ne connaissais pas réellement, Ilyes que je ne connaissais que très rapidement mais dont le souvenir du jour où il m’avait salopé les siège de ma bagnole était gravé en moi. Je les saluais d’un simple signe de tête. Et la dernière personne était… « Que-ce que tu fous aqui toi ? » Dis-je en sursautant faussement. « Ha ouais, pas de doute, c’est bien halloween quoi. » Je détestais clairement cette fille depuis toujours, et de savoir qu’elle était toujours à Miami me déprimait au plus haut point.

Après de longues minutes d’attente que quelque chose se passe, enfin la porte se claqua toute seule, ce qui réussit à me tirer un petit sourire. Les lumières s’éteignirent à leurs tours, un classique. Je regardais tour à tour mes camarades, c’était plutôt marrant finalement. Même Ilyes semblait être de mon avis. « Sí, totalmente. Je suis mort de peur bouh-ouh-ouh. » Dis-je en faisant de grand gestes exagérés. Et puis le haut-parleur se mis à crépiter, laissant place à une voix complètement morbide, pleine de suspens. Je levais les yeux en direction de ces derniers, curieux de savoir la suite. Le type semblait avoir soif de vengeance et nous menaçaient tous de nous tirer dessus parce qu’on n’avait pas été gentil avec lui. Pauvre petit choupinet. Je reconnaissais bien son nom, Trent Walker, c’était un mec clairement louche qui ne parlait jamais à personne. Pas moyen de paniquer donc.

« Très réussi ! Ils ont dû le payer cher leur acteur, parce que c’est convaincant là ! » S’exclama Ilyes, pas le moins du monde inquiet. Je regardais les autres, et certains n’avaient tout de même pas l’air aussi détendu. «Esto no es un actor Trent. Es solo una blondinette décoloré de Senior D qui met du noir sous les yeux. D’ailleurs, tu devrais lui donner des conseils maquillage Ilyes. » Petite vengeance personnelle pas bien méchante concernant mes sièges. Sans rancune mec. Je m’approchais de la porte pour l’ouvrir, mais j’avais beau m’acharner sur la poignée, celle-ci ne voulais pas s’ouvrir. « Mierda. » Devrais-je réellement m’inquiéter ? Au fond je ne croyais pas. Mais je devais avouer que ce n’était pas bien rassurant tout de même. De plus, je n’aimais pas être pris au piège de la sorte. Les blagues les plus courtes sont les meilleurs comme on dit.

(c) AMIANTE

Invité

 Noble War Begins.

 DIEGO, ILYÈS, ALMA, ZACK, SAVANAH, AZRAËL & TRENT

« Qu'est-ce que c'est que ce truc dégueulasse !? »

C'était le jour de Halloween et il était près de 16 heures. Maeko avait traîné quasiment toute la journée en pyjama, profitant de ses vacances et des derniers jours de présence de sa sœur chez elle. Tout semblait aller mieux avec Nobu ces derniers temps et si elle continuait d'avoir des insomnies, elle retournait en cours, ne déprimait plus et surtout, elle avait l'air beaucoup mieux. Sa frangine, seule personne à qui elle parlait de presque tout, commençait même à avoir du mal à la supporter, tant elle parlait de son copain si génial... Qu'elle avait pourtant largué un mois auparavant. Bref, Shika, la sœur donc, commençait à saturer et elle avait décider qu'il était temps pour elle de repartir le dimanche suivant.

Ainsi, Maeko n'était donc allée prendre sa douche que dans l'après midi. Et c'est en sortant de la salle de bain en serviette, pour rejoindre sa chambre, qu'elle avait découvert la chose qui l'avait fait s'exclamer. Il s'agissait d'un costume de hippie, aux couleurs démesurément flashes. Si elle n'avait pas été certaine qu'il était parti, la chinoise aurait vraisemblablement cru à une blague de Neal, son ancien colocataire. Mais le hippie moisie n'était plus là, il n'y avait donc aucune explication à la présence d'une horreur pareille dans sa chambre, à moins que...

« C'est ton déguisement pour Halloween ! » Fit la voix enjouée de Shika, dans son dos.

La Nu Zêta se retourna, à la fois surprise et crispée, et jeta un regard noir à la nippone face à elle. Si elle pensait une seule seconde qu'il était question qu'elle mette ça, ce soir, elle pouvait continuer à rêver.

« Fais pas cette tête, c'est toi qui m'a dit un jour que cette fête est faite pour s'amuser ! Et je trouve ça drôle, par rapport à ta confrérie, que tu mettes ce costume. »

« Tu m'as bien regardée ? Tu crois vraiment que je vais aller à une fête, de un et vêtue de ce... Cette horreur, de deux !? »

Pendant une dizaine de minutes, Maeko avait donc crié, jurant mille fois qu'elle ne mettrait pas cette chose. Et pourtant, un peu plus d'une heure plus tard, c'était bel et bien en hippie qu'elle attendait, bras croisés, l'ouverture des portes du lycée. L'invitation qu'elle avait reçue quelques jours plus tôt lui demandait de se rendre au foyer et c'est donc ce fit dès que les portes furent ouvertes. À l'intérieur, comme à chaque fête, le lycée avait été décoré avec soin, laissant cette fois une ambiance qui se voulait inquiétante. Halloween oblige. C'est donc au milieu des citrouilles, chauves-souris et autres araignées en tous genre que la jeune femme traversa son ancien lycée, accompagnées de camarades auxquels elle ne fit même pas attention. Et elle arriva enfin au lieu de rendez-vous. Dans la pièce, se trouvait déjà un type qu'elle ne connaissait pas, avec un costume violet fait de... Bandanas ? Enfin, avec le costume que sa sœur lui avait dégoté, elle n'avait pas tellement matière à se moquer non plus.

Quelques minutes passèrent et d'autres personnes les rejoignirent. Quand Azraël arriva, la Nu Zêta s'éloigna un peu du groupe, pour se poster près de la porte, si on lui annonçait à un quelconque moment qu'elle avait l'autorisation de quitter son groupe et donc ce dernier par la même occasion, elle n'hésiterait pas longtemps. Même si elle ne le connaissait pas beaucoup, elle n'appréciait pas le Rho Kappa. D'ailleurs, il n'était pas le seul qu'elle ne connaissait pas beaucoup, dans son groupe, il n'y avait que des inconnus. Du moins, jusqu'à ce que la septième personne passe la porte. À ce moment-là, elle était en train d'envoyer un sms à sa sœur, pour lui montrer tout le mépris qu'elle avait pour elle de l'avoir poussée à venir à cette fête où, une fois de plus, elle ne connaissait personne.

« Que-ce que tu fous aqui toi ? »

La voix était familière, mais elle avait presque oublié celui à qui elle appartenait. Diego. Sa mâchoire se serra instantanément lorsqu'elle l'aperçut et elle enfonça son portable dans la poche de son pantalon en oubliant totalement son message.

« Je te retourne la question, c'était pas prévu pour aujourd'hui, la pluie d'illettrés. » Cracha-t-elle, alors qu'il faisait semblant de sursauter.

« Ha ouais, pas de doute, c’est bien halloween quoi. »

« C'est pas Halloween pour tout le monde, on dirait. Je vois que t'es déguisé en cow-boy, mais on sait tous très bien qu'il n'y a pas que lorsque c'est le cas que tu tires plus vite que ton ombre, n'est ce pas ? Et à ce propos.... Comment va ton mariage, connard ? »

C'était méchant et probablement faux, comme 75% des rumeurs de la voice, mais Maeko s'en moquait comme de l'an 40. Ce type était le seul élève, tous lycées confondus à avoir réussi à la faire pleurer depuis le père de son fils et pour cela, aux yeux de la chinoise, il méritait d'être torturé jusqu'à ce que mort s'en suive. Elle attrapa une chaise non loin de là et s’essaya dessus, croisant les bras en signe de mécontentement, pour attendre la suite des événements.

Suite qui tarda à arriver d'ailleurs. Et enfin, au bout d'une dizaine de minutes, les lumières s'éteignirent et la porte claqua, faisant sursauter la Nu Zêta qui était juste à côté. À ce moment-là déjà, Maeko n'était pas très rassurée. La dernière fois qu'elle avait vécue ça dans un établissement scolaire, c'était par sa faute et ça s'était terminé en fusillade non contrôlée. Néanmoins, elle entendit l'un des garçon rire et elle se détendit un peu.

« Ils sont sérieux ? Ils pensent qu’on va avoir peur avec ça ? » Fit-il, apparemment convaincu qu'il s'agissait d'une blague. Ce qui paraissait être l'hypothèse la plus logique, dans le fond.

« Sí, totalmente. Je suis mort de peur bouh-ouh-ouh. » Renchérit même l'espagnol détestable, finissant de convaincre l'asiatique qu'il s'agissait d'une simple blague.

Elle se prit même à penser qu'elle était idiote de stresser pour si peu. C'était Halloween et puis, qui peut avoir assez de malchance pour assister à deux fusillades dans une même vie, franchement ? Et puis les haut-parleurs se mirent en marche, diffusant le message de Trent et elle se figea sur place, tremblant de tous ces membres. Trent Walker. Elle ne le connaissait que très peu, elle l'avait croisé une fois ou deux, mais elle n'avait pas était sympathique avec lui... Elle n'était pratiquement jamais sympa avec personne, pourquoi aurait-elle fait une exception, après tout ? Sa gorge se serrait à mesure que l'idée de la blague s'éloignait et la panique commença doucement à s'emparer d'elle.

« Très réussi ! Ils ont dû le payer cher leur acteur, parce que c’est convaincant là ! » Commenta la même voix que précédemment.

«Esto no es un actor Trent. Es solo una blondinette décoloré de Senior D qui met du noir sous les yeux. D’ailleurs, tu devrais lui donner des conseils maquillage Ilyes. » Ajouta Diego, sur le ton de la plaisanterie.

Maeko, elle, n'avait plus du tout envie de rire. Toute cette histoire ressemblait bien trop à Erève, son ancien lycée, pour qu'elle puisse croire à une blague. Et lorsqu'elle entendit que l'espagnol n'arrivait pas à ouvrir la porte, elle explosa.

« Non, non, non, non, pas encore, c'est pas possible d'avoir aussi peu de chance ! » hurla-t-elle. « Vous êtes complètement cons ou vous le faites exprès ?»

Elle bondit de sa chaise, manquant de tomber par la même occasion et poussa le plus violemment possible d'hispanique, pour avoir accès à la porte. Une fois qu'elle fut près de celle-ci, elle chercha la poignée qu'elle eut beaucoup de mal à repérer, à cause de la panique et elle essaya désespérément dessus, en vain. Sa respiration s'accéléra d'un coup, apportant avec elle l'impression de manque d'air et soudain, elle s'imagina qu'elle ne reverrait peut-être plus jamais ni Nobu, ni son fils et les larmes lui montèrent au yeux. Du coup, elle se mit à donner des grands coup dans la porte en hurlant de la laisser sortir.

Et tant pis si les autres la prenait pour une hystérique, s'ils étaient assez bêtes pour rire en attendant qu'un malade vienne les tuer, c'était leur problème. Elle, elle ne comptait pas mourir là.

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Invité

Halloween « La peur est la soeur de l'imagination »

Zack n’aimait pas tellement se déguiser… mais pour Halloween, il fallait bien faire un effort. Surtout que la soirée promettait d’être riche en rebondissements. Le jeune Khi enfila donc un costume de Nemo et partit en direction de l’école pour la chasse au Trésor. Il devait y retrouver sa copine, Elena, mais aussi ses cousins et quelques amis. Néanmoins, il n’avait pas rendez-vous au même endroit qu’eux, du coup ils se verraient après la première partie de soirée. Du moins, c’est ce que pensait l’adolescent.

Arrivé sur place, il se rendit compte que les gens présents ne faisaient pas vraiment partie de son « cercle » d’amis. Il y avait bien Diego, le Capitaine des Cannonballs… mais ce n’était pas l’amour fou pour autant. Le Khi soupira et repéra Savanah, vers qui il se déplaça pour la saluer. Elle était sans doute celle qui lui était la plus sympathique dans le lot.

« Salut, Savanah c’est ça ? On était ensemble dans la cage sur le bateau pirate » lui dit-il, un agréable sourire aux lèvres. « Comment ça va, depuis la soirée ? »

Le brun s’installa ensuite près d’elle, quand tout à coup les lumières se coupèrent et la porte claqua. La salle fut plongée dans le noir quasi total.

« Ils sont sérieux ? Ils pensent qu’on va avoir peur avec ça ? »
s’étonna un Rho Kappa, non loin du Khi.

Diego enchaina avec une remarque ironique, qui fit lever les yeux de Zack au ciel. Une voix s’éleva ensuite dans les haut-parleurs, comme si elle répondait aux deux sportifs. Une voix masculine, que Zack ne connaissait pas.

« Qui suis-je ? Vous avez le culot de me poser cette question bande d’ignorants. Ecoutez-moi bien. Je suis celui que vous croisez tous les jours sans daigner me jeter un seul regard de compassion. Je suis celui qui ère seul dans ces couloirs froids. Je suis celui dont tout le monde se moque, dont tout le monde se fout. Que l’on bouscule sans consentir s’excuser. Que l’on ignore parce que ce jour-là, nous ne sommes pas d’humeur. Je suis celui à qui l’on ne donne pas l’once d’une toute petite chance. Ni en amitié, ni en amour. Et pourtant, je ne demandais que ça. Je ne souhaitais n’être qu’un étudiant normal parmi vous, et vous ne m’avez pas donné cette occasion. Vous m’avez méprisé, vous en rendant compte ou non, vous m’avez souillé, vous m’avez abandonné à mon sort ».

Zack fronçait de plus en plus les sourcils, inquiet. Cela ressemblait à un discours… de Khi Omikron. Même si parmi eux, personne n’était rejeté, au sein de l’école on ne pouvait pas vraiment dire la même chose. Les Khi s’appréciaient entre eux, mais ils avaient plus de mal avec les autres Confréries, en général. Or, ce n’était pas la voix d’un Khi. Il connaissait tout le monde au sein de sa Confrérie, ce n’était pas un de ses amis. Mais alors : qui ? La réponse arriva dans la suite du discours : Trent Walker. Inconnu au bataillon, mais il avait la décence de leur souhaiter un joyeux Halloween. Curieusement, Zack ne présageait rien de bon pour cette chasse au trésor qui semblait tourner au cauchemar.

« Très réussi ! Ils ont dû le payer cher leur acteur, parce que c’est convaincant là ! » commenta le Rho Kappa, encore lui.

Zack tourna la tête vers lui, sans pouvoir s’empêcher de se dire qu’il n’avait vraiment rien dans le cerveau. C’était à cause de mecs comme lui – et comme presque tous les Rho Kappa & Pi Sigma – que des garçons comme Trent en arrivaient à de tels actes. Parce que pour Zack, c’était évident que ce n’était pas une plaisanterie.

« Esto no es un actor Trent. Es solo una blondinette décoloré de Senior D qui met du noir sous les yeux. D’ailleurs, tu devrais lui donner des conseils maquillage Ilyes » confirma Diego en s’approchant de la porte pour essayer de l’ouvrir.

La voix de la chinoise hippie – que Zack ne connaissait pas non plus – s’éleva alors, elle hurlait des paroles incompréhensibles.

« Non, non, non, non, pas encore, c'est pas possible d'avoir aussi peu de chance ! Vous êtes complètement cons ou vous le faites exprès ? »

Excellente question, même si pour lui la réponse était évidente. Zack se leva et la rejoignit près de la porte pour vérifier à son tour qu’elle était bien fermée : c’était le cas.

« Bon sang… » murmura-t-il, en revenant près de Savanah. « Écoutez, je ne pense pas que ça soit une plaisanterie. Ça ne serait pas la première fois que ce genre de chose arriverait dans un lycée ».

Il s’était adressé à tout le monde, d’une voix claire et forte pour couvrir les bruits de la porte. Tout à coup, son GSM vibra dans sa poche. Le brun s’en empara et trouva un texto de Gabriel. Lui aussi était enfermé, mais dans la cafeteria. Il était du même avis que Zack, et lui conseillait de faire attention à lui. Le jeune homme répondit en vitesse à son ami, puis releva la tête vers ses camarades.

« Nous ne sommes pas les seuls enfermés, il faut qu’on sorte de là ».

A nouveau, son téléphone vibra. C’était sa cousine. Zack lui répondit, peu à peu tous les téléphones se mirent à sonner… et les adolescents dans la pièces se plongèrent un instant dans le silence pour répondre à leurs textos et en envoyer à leurs amis / familles. Zack n’arrivait pas à joindre Seb’, son cousin, ce qui l’énervait au plus haut point. Il commençait à sentir la panique s’emparer de lui, mais plus pour ses proches et les gens qu’il aimait que pour lui. Comme si rien ne pouvait lui arriver… drôle d’idée.

©flawless

Invité

J'étais allée acheté mon costume d'Halloween avec Arizona et Grace en ville. Après ma douche, je l'avais rapidement enfilé et m'étais maquillée exagérément en noir. J'aimais encore bien me déguiser, ca cassait un peu la routine, et j'étais curieuse de voir si j'allais reconnaître tout le monde. Je m'étais ensuite rendue au foyer, comme précisé sur mon invitation. Une fois à l'intérieur, je me retrouvai avec un groupe dont je ne connaissais personne, excepté Zack, le cousin de ma meilleure amie Ari. Je saluai les gens, et attendis bien sagement que les choses commencent. C'était long... Les autres avaient l'air de se connaître, ce qui n'était pas pratique pour pouvoir me faire ma place. Je remarquai un mec qui parlait avec un accent espagnol, je connaissais bien cette langue car mon père en était un. Contente de trouver des origines familières, je lui dis en espagnol sans aucun accent:

« Hey l'espagnol, sexy la tenue de cow boy ! »

Je lui fis un clin d'oeil, j'étais souvent directe avec les mecs. Je m'allumai une clope tout naturellement, même si je ne pense pas que nous avions le droit de fumer ici. En fait, j'en avais rien à foutre. Je m'assis dans un fauteuil, faisant comme chez moi, à l'aise. Au bout d'un certain temps, la porte claqua, puis la lampe s'éteignit. Certains rigolèrent de la situation, ce qui me fit relativiser les choses, et je m'en amusai moi aussi. J'écrasai mon mégo, puis déclarai ironiquement:

« C'est fou ca, j'ai faillis faire une crise cardiaque ! »

Je mimais l'action, comme si je m'évanouissais, sachant que de toute façon, dans le noir, personne ne me verrait. Mais je préférais de loin faire la con que de rester dans ce silence pesant qui pourrait finir par me faire peur. Heureusement que je n'avais pas peur du noir. Une voix se fit alors entendre, et j'écoutai d'une oreille distraite ce que le mec avait à raconter. Il parlait de sa vie. Pauvre petit, c'était dur l'école quand on n'avait pas d'amis... Pff. Tout cela me paraissait ridicule. Je ne connaissais même pas ce mec. Mais quand il annonça qu'il comptait se venger, j'eus un doute sur le fait que ce soit réel ou pas. Le mec avec ses rubans violets déclara qu'ils avaient du payer cher l'acteur, mais cette fois, cela ne suffit pas à me faire rire. J'essayais de garder mon calme, sentant le doute et la peur m'envahir. C'était quoi ce truc? Ce mec allait fusiller tout le monde? J'avais déjà vu des fusillades dans des lycées, et je ne comptais pas vivre cette expérience !

L'asiatique se mit à péter un cable, tapant sur la porte. Ne savait-elle pas que ca ne changerait rien? Moi je regardais la situation qui m'échappait, comme si je la vivais au ralentis. Les paroles de Zack confirmaient mes craintes. Il croyait aussi que c'était une fusillade, comme dans d'autres lycées. Ses paroles résonnèrent à mes oreilles comme un écho, de plus en plus loin. Je n'avais pas envie d'être ici. Ce n'était pas possible. Je ne pouvais pas être la victime d'une fusillade. Tout allait retrouver sa normalité. Les lampes se rallumeraient, et la porte s'ouvrirait. Là, peut-être qu'un mec viendrait prendre nos gueules en photos, content qu'on ait cru en sa connerie. Ou une sorte de caméra cachée...

Mais le temps s'écoulait et rien n'arrivait. Je me levai de mon fauteuil et allai vérifier également que la porte ne s'ouvrait pas.

« Putain c'est quoi le délire ! C'est vraiment pas drôle là ! »

Dis-je énervée après ce Trent. J'étais horrifiée en me rendant compte que nous étions pris au piège. Je regrettais d'être venue à cette fête. Je m'inquiétai alors pour les autres... Ari, Liam, Aiden... Et tous ces élèves avec qui je comptais m'amuser ce soir. Zack lu un sms et annonça que les autres étaient enfermés, tout comme nous. Vu comment les choses étaient organisées, je me mis à croire aux paroles de ce Trent, et je répondis à Zack, paniquée:

« Comment tu veux qu'on sorte d'ici? Y a aucune issue ! C'est foutu, on est pris au piège ! »

Je me mis à scruter mon portable à mon tour, et envoyai des messages -notamment à Ari et à Ryan- pour essayer de me rassurer. Je ne voyais pas de solutions, et je commençais sérieusement à paniquer. Cette fois, il n'y avait ni mon frère, ni Aiden pour me protéger. J'étais seule, avec ces inconnus dont je doutais de l'efficacité face à ca. Je ne voulais pas perdre encore un proche, car j'avais déjà perdu mon grand frère. Pire que ca: je ne voulais pas mourir.

« C'est qui ce Trent à la con là? »

Demandai-je pour savoir si quelqu'un le connaissait, car moi, ca ne me disais rien. Il se trompait de cible en m'enfermant ici, je ne lui avais rien fait moi.

Invité

Halloween. Des citrouilles en veux-tu en voilà, des représentations de chauve-souris, des BONBONS, du orange, des BONBONS, du noir, des toiles d'araignées, DES BONBONS, des sorcières-pou-pouf de partout, bas résilles ou collants style toile d'araignée, petite jupe plissée noir au ras des fesses, décolleté qui ferait palir la nonne au crâne éborgné que voilà, plus proche sans doute de la soubrette que de la nonne, mais passons. En un mot comme en cent, vous l'aurez compris : j'aime Halloween. Une fête, c'est toujours bon à prendre, et qui dit déguisement dit encore et toujours étalage de chair fraîche. Et ca, j'en raffole. C'est le jackpot des pupilles, c'est l'orgie visuelle, on ne s'en remet pas facilement et on peut partir très loin. Surtout que certains s'envolent très haut en concevant leur costume. C'est à ce genre de soirée qu'on se rend compte que la barrière entre support de satan et esclave SM est bien mince.

Je termine mon chapitre quand le téléphone que j'ai posé à côté de moi, sur la commode, vibre. Je l'attrape. C'est le réveil, histoire de ne pas se pointer trop tard. Et puis moi cette soirée, ca m'émoustille, voilà. Je me lève, fait une prière pour ne pas croiser Emeric trop tôt dans la soirée, ni mon parrain, qui pourrait très bien avoir pour mission de m'arracher la tête -c'est qu'il doit être au courant le bougre, et je veux pas crever, je suis encore jeune- à la place du dandy histoire que celui-ci ne se salisse pas les mains. Je ne me fais pas d'idées, je sais bien qu'on va tenter d'attenter à ma vie. Je pose mon livre et me lève, lissant la longue cape noire qui descend jusqu'à mes chevilles. Je suis... Je suis Batman. Eh oui. Halloween et Marvel peuvent bien s'entendre puisque j'aime les deux, et qu'il est question de chauve-souris, araignées et autres charmantes bébêtes dans les deux univers. J'ai acheté ce costume il y a trois ans, et je ne le remplirais jamais tout à fait, mais en attendant, je suis assez grand pour que ce ne soit pas tout à fait ridicule, et c'est encore l'essentiel.

Je me promène cahin caha, et je vadrouille de pièce en pièce. Les gens ont tellement de trucs sur la face que c'est compliqué de savoir qui est qui. Moi par exemple, je doute qu'on puisse me reconnaître, vu que j'ai l'intégral de Batounet, des bottes jusqu'à la cagoule en passant par les gants. D'ailleurs... Je crève de chaud. Je me rappelle que je suis censé aller au foyer et m'y dirige cahin-caha. Il y a déjà du monde. J'entre, passe d'un visage à l'autre et ai un réflexe conditionné... De recul. C'est TROP coloré, flashy, c'est chinois ou vietnamien, ca a un visage en pointe... Elle tourne son visage de poupée vers moi. Maeko. VA DE RETRO SATANAS. Attendez-attendez. Maeko en Hippie ? C'est une grosse blague c'est ça ? Ca doit être ca. Cette femme est aussi peace and love qu'un bouledogue a qui on aurait enfoncé un bâton dans le... Hrm hrm. Bon comme j'ai pas ouvert la bouche, elle n'a pas pu me reconnaître, donc je me détend. Bonjour-bonjour à tout le monde, je ne connais personne sauf elle. Elle tique en reconnaissant ma voix, et je ne peux qu'ajouter :

"Ton costume est affreux <3"

Je suis forcé d'admettre qu'elle est jolie quand même, même affublée de temps de fleurs que c'est a vomir de jolis arcenciels et a se mettre à fredonner la chanson des bisounours. Elle est jolie. Pour une chinoise. Qui a dit qu'il fallait être sympa ? Non et puis en fait elle est pas jolie, mais elle me rapelle son fils. A se demander comment elle a pu mettre au monde une adorable petite chose comme ca. Je lui glisse mon "compliment" gentiment, mais j'ai instauré une distance de sécurité. Je ne suis pas fou. Elle, si. Ca papote dans les coins en attendant. Ca manque de chips et d'alcool par ici.

La porte se ferme en claquant et je sursaute comme un bleu. Je me retourne en rigolant. Ok, les hostilités commencent alors ? Sauf que rien ne se passe et que personne ne semble savoir de quoi il s'agit. Regards en coin. Et là, c'est le drame. Le noir tombe avec un petit bruit sec, comme si l'ampoule venait de griller, et la panique me tort les boyaux si fort que je lâche un cri qui ressemble à si méprendre à un couinement. Ca rigole et ca se moque carrément, mais je m'en tape parce que là, ca me va pas du tout. J'essaie de regagner la porte à tâtons. Vite. Je suis sous terre. Il fait noir comme dans un cul. Je suis jamais allé dans un cul mais il doit y faire sacrement sombre. Ok, ok, c'est Halloween, nuit de l'épouvante blablabla, mais si la lumière ne revient pas TRES VITE, je ne réponds plus de rien ! Une voix retentit soudain et je bloque ma respiration, arrêtant momentanément de bouger pour écouter. Avant de pratiquement courir à la porte. C'est peut être une foutue blague mais ca me fait pas rire, et il y avait des accents psychopathes dans cette voix. Bon c'est sans doute un bon gros fake, on est le soir d'Halloween après tout, mais BORDEL DE DIEU IL FAIT NOIR !

« Comment tu veux qu'on sorte d'ici? Y a aucune issue ! C'est foutu, on est pris au piège ! »

Prisauquoi ? Prisauquoi ? Mais c'est une BLAGUE ? Bon là je trouve pas ca drôle, ce lycée est un lycée de TARES, déjà les RK dans le style c'est pas mal, mais les soirées qui tournent en mode GROS BIZUTAGE DANS LE NOIR ca va vraiment vraiment mais alors VRAIMENT pas le faire.

« Non, non, non, non, pas encore, c'est pas possible d'avoir aussi peu de chance ! » Elle hurle et mon rythme cardiaque accélère sensiblement. Pas que ca m'émeuve mais J'AI PEUR PUTAIN ALORS TA GUEULE « Vous êtes complètement cons ou vous le faites exprès ?»

Je croise Maeko en mode furie, et le "pas encore" fait que je pose mes grosses pattes sur les siennes pour pousser aussi fort que je peux. Je me fous totalement de lui écraser les doigts, après tout, elle n'a pas fait preuve du plus grand civisme lors de notre dernière rencontre, alors bon, si elle a les doigts un peu plus plat, on ne va pas en faire toute une histoire. Son hystérie est contagieuse. Je ne suis pas parano de nature, mais le noir me rend très facilement comme ca, et je n'ai pas besoin de grand chose. La voix d'un illuminé, une porte bloquée et quelqu'un qui y croit, ca suffit AMPLEMENT, même dans une soirée à thème ou on sait qu'il va se passer un truc sans doute glauquasse.

Sauf que la porte ne cède pas, que Maeko me gueule dans les oreilles, ce qui fait que je commence tout doucement à péter un plomb. Je l'attrape comme je peux, et je la bâillonne aussi comme je peux, la placardant dans la dite porte. TOUT CE QUE TU VEUX MAIS TA GUEULE.

"ARRETE !"

C'est mon tour de gueuler.

"La porte ne va pas céder comme ca. Je flippe aussi si ca peut t'aider, mais arrête de brailler par pitié. Essayons les fenêtres."

Je suis adepte du "ouvrons la porte à l'ancienne, mais je n'ai pas glissé mon attirail dans mon costume. J'avoue, j'ai pas pensé que ca pourrait arriver. Parole de scoutt, je ne me déplacerait plus JAMAIS sans. Je la relâche et repars à l'aveuglette sans l'attendre. Si elle se remet à crier, je jure que je commettrais le premier meurtre ce soir. Les nerfs à fleur de peau, j'avance bras tendus. Je marche sur quelqu'un et ne prend pas la peine de m'excuser. Moi ce que je veux c'est sortir. Maeko a l'air de croire que c'est vrai, et si il y a une micro chance moi je veux pas rester là. Quitte à passer pour le roi des cons, tant pis. En attendant, j'arrive contre un mur et commence à chercher les rideaux, que je tire et que j'arrache presque. La lumière du soir, bien que chiche, et éclairant à peine, entre quand même, bleutant l'endroit. Tester les fenêtres. Les pièces sans fenêtres se sont les placards, comme nous somme dans un foyer, y'a de quoi faire. Bon d'accord on va pas sauter dans le vide ni escalader la façade, quoique, quoique, je crois que je flippe suffisamment pour le faire, quitte à écoper d'une sanction. J'ai les capacités pour, vu que c'est un véritable hobby. Même si vu l'état de mes coudes et ce qui est arrivé la semaine dernière, je suis un peu refroidi, je dois bien l'avouer. J'ai quand même failli y rester. Nan, mais appeler a l'aide les élèves en contrebas ca ca peut se faire. Je jetterais même des sièges et des tables s'il faut. Je ne suis pas dans le noir total. Pas total/total. Je me repête ca comme un mantra pour me forcer à me calmer. Il faut rester zen. Se cacher dans les placards. S'armer de tables. Se cacher derrière. JE NE SAIS PAS MAIS JE NE SUIS PAS ZEN DU TOUT. Si rien ne bouge et qu'aucune fenêtre ne cède, j'escalade le premier humain qui croise ma route. Parole.

Sujet: Re: [GROUPE 4] - Noble war begins Ven 29 Nov 2013 - 23:06

Noble war Begin

No one can't stop me.

Groupe 6

U.C

Blessé par balle :
Zack Wood : Balle dans le thorax. Blessure grave.
Diego Bolderas : Balle dans le bras droit.

Coups de crosse reçu :
Azraël : Dans la pommette.
Ilyes : plaquage contre le mur, et clef de bras, jusqu’à fracture.

Menace :
Maeko Matthews -> Fait écouter le message vocal de Nobu.

HRP : Je suis désolé de poster de cette manière, mais je ne peux vraiment pas faire autrement pour le moment, mon irl a pris le dessus de manière... Inattendue et c'est donc le seul moyen que j'ai trouvé pour ne pas vous bloquer pour la suite de vos rps. J'éditerais dès que je le peux, pour que vous puissiez avoir une réponse convenable. Continuez de répondre en tenant compte des précisions, moi je m'adapterais à vos réponses, pas de soucis pour ça. :coeur2:

Code by AMIANTE

Invité

Halloween « La peur est la soeur de l'imagination »

C’était la panique à bord… mais au lieu de se poser et d’essayer de trouver une solution, tout le monde s’énervait dans son coin. Certains se concentraient sur leur téléphone pour essayer de joindre leurs proches. D’autres secouaient la porte, d’autres encore insultaient Trent. Au final, aucune solution. Juste une porte qui s’ouvrit en grand sur un jeune homme visiblement incontrôlable. Trent Walker. Un nom que Zack n’allait pas oublier de si tôt, bien qu’à l’instant où le preneur d’otages poussa la dite porte, le brun ne se douta pas une seconde de ce qui allait lui arriver. Comme si le fait que lui aussi fasse partie des gens de qui on avait tendance à se moquer l’immunisait. Pensée idiote.

Le Lambda pointait son arme sur eux, mais son attention sembla attirée par son téléphone. Il venait de remarquer un message vocal, sur celui-ci. Il le lança, en prenant soin de mettre le haut parleur. Une voix inconnue, de jeune homme, résonna dans la pièce et la chinoise eut une réaction qui ne laissait pas douter une seule seconde qu’elle connaissait la personne qui avait laissé le message. Trent la menaça, sous les yeux inquiets de Zack qui se demandaient encore s’il allait passer à l’acte ou faire peur à tout le monde histoire de leur donner une bonne leçon. Les coups de feu qu’ils avaient entendus un peu plus tôt ? Ils avaient pu être tirés dans le plafond. Ensuite, tout s’enchaina très vite. Deux Rho Kappa se firent frapper, dans un sens et dans l’esprit de Zack… ils faisaient partie de ces gens qui avaient du faire du mal à Trent. Et cela l’inquiétait. Parce que son cousin était un Rho Kappa. Il était gentil, mais sa Confrérie l’obligeait parfois à faire des conneries, par « principes ». Des lois internes ridicules, qui faisaient des sportifs une bande de trous du cul, au bas mot. Diego se mangea une balle, les yeux du brun s’écarquillèrent. Ainsi, Trent ne plaisantait pas. Cela ne dura que quelques secondes… puis, la scène se passa comme au ralenti, et pourtant le Khi n’eut le temps de rien. C’était déjà la fin.

Le canon de l’arme du blond se braqua sur lui. Sur LUI, un Khi ! Les visages de tous ses amis Omikron défilèrent dans sa tête, si vite qu’il ne le remarqua même pas. Son regard était braqué sur l’arme du tireur. De sa bouche sortit une phrase, qui lui reprochait de jouer sur deux tableaux. Les Khi, les Pi Sigma. Cette phrase s’ancra dans la mémoire du brun, qui entendit une détonation… et puis, plus rien.

Il tomba en arrière, blessé en pleine poitrine. Le souffle coupé, Zack crut un instant qu’il rêvait. Jusqu’à ce qu’une douleur violente lui déchire le corps tout en entier, et le rappelle à la triste réalité. Sa vie ne défila pas devant ses yeux. Elle n’en eut pas le temps. Il avait lu dans un bouquin qu’une pénétration balistique dans l’aire cardiaque correspondait dans 60% des cas à une plaie du cœur. Sur cette dernière et ultime pensée de lucidité, le jeune homme sombra dans le noir le plus total. Entre la vie et la mort, le temps était compté.

Juste à côté de sa tête, son petit chapeau de Nemo était tombé, tandis que le reste de son costume commençait très lentement à se couvrir de sang.

©flawless

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Ilyès avait choisi de ne pas prendre au sérieux la menace qui planait au-dessus de leurs têtes à tous. Il n’était d’ailleurs pas le seul. L’Espagnol, qui se trouvait à côté de lui et qu’il connaissait très peu, partageait son point de vue. Pour Halloween, ils auraient pu trouver moins cliché que la lumière éteinte et les portes bloquées … Une demoiselle, que le jeune home n’avait jamais vue, à part très vite fait dans les couloirs, semblait également du même avis. Cependant, il n’en était pas de même pour tout le monde. Trent fit son discours via les hauts parleurs, mais ça ne suffit pas au Kappa pour y croire vraiment. Il fit une réflexion sur le fait que ce soit un acteur, payé pour les effrayer. Sauf que cette, Diego n’était pas en accord avec ça.

- Esto no es un actor Trent. Es solo una blondinette décoloré de Senior D qui met du noir sous les yeux. D’ailleurs, tu devrais lui donner des conseils maquillage Ilyes.

Le garçon lui lança un regard noir et eut envie de lui lancer un poing dans le visage. Il comprenait très bien pourquoi Nina le détestait. Et pourtant, lui, il n’était pas du genre à juger ou à être désagréable avec les autres. Tant pis, Diego l’avait cherché.

- J’en serais ravi ! Mais t’es invité aussi, ya pas de raison pour qu’il n’y ait que Trent qui en profite ! Quoi que, entre ta femme et Nina, tu devrais déjà en savoir un rayon côté maquillage …

Ilyès était effectivement au courant que Diego avait couché avec Nina puisqu’elle lui avait dit, alors qu’il était marié. En temps ordinaires, il n’en aurait rien eu à faire, mais là, c’était juste de la vengeance. Si ça n’avait pas plu au Pi Sigma de venir le chercher dans une décharge, alors qu’il puait le crottin de cheval, ce n’était pas à lui qu’il fallait le faire payer, mais bien à ce petit con de Tarik qui jugeait bon de rentrer dans les propriétés privées comme ça.

Après ce petit écart, la situation devint tendue. D’un côté, une asiatique déguisée en hippie qui péter un câble, de l’autre, un jeune homme qui essayait de garder son calme, tout en déclarant que tout ceci n’était pas une blague pour le jour de l’horreur. A ce moment, Ilyès n’écoutait plus vraiment, occupé avec son portable. Il avait reçu plusieurs messages, dont un de Nina, qui lui confirmait bien que Trent était armé et qu’il fallait être prudent. Elle aussi était enfermée et il sentit l’inquiétude monter en lui, pour elle. Il reçut également un message d’Inaya, qui par chance, était à l’extérieur, donc hors de portée du tireur. Cela lui fit prendre conscience de la réalité et de la gravité de la situation. Ajoutons à ça les coups de feu qui se faisaient entendre dans l’école, très près, trop près d’eux. Les jeunes avaient essayés d’ouvrir la porte, mais rien n’y faisait, elle ne bougeait pas d’un poil.
Jusqu’à ce que Trent débarque et la pousse, provoquant un grand fracas.
C’était une scène assez surréaliste. Le Lambda hurlait des mots qu’Ilyès ne comprenait pas. Il n’avait qu’une peur : entendre à nouveau cette détonation, et être de l’autre côté du fusil quand ça se passerait. Il en avait vécu des choses, il avait traversé des situations difficiles plus d’une fois, mais à cet instant, il tenait à la vie et il ne voulait pas la perdre. Mais non, Trent lui réservait un autre sort. Un autre Rho Kappa, qu’Ilyès connaissait vaguement, reçut un coup dans la pommette. Quant à lui … Il eut l’occasion de dire bonjour au mur, contre lequel il se retrouva plaqué. Il ne remarqua que quelques secondes plus tard son bras, qui lui faisait mal. En effet, Trent lui avait fait une clé de bras, le tordant de plus en plus. Jusqu’à ce qu’un « CRAC » se fasse entendre, arrachant un cri à Ilyès, qui avait senti son os se fracturer. Ce connard lui avait pété le bras ! Mais ensuite, il fit bien pire. Deux nouveaux coups de feu résonnèrent dans la salle et il se retourna pour voir qui avait été touché, grimaçant de douleur à cause de son bras. Diego venait de se prendre une balle, dans l’un des siens de bras. Une vague pensée traversa son esprit « bien fait pour ta gueule » mais c’était vraiment méchant, et ça ne lui ressemblait pas. La deuxième personne était l’autre jeune homme, plus gravement touché. Il était à terre, se vidait de son sang et ne semblait plus conscient. OK, là, c’était vraiment grave, en comparaison, lui, il n’avait rien. Il voulut s’approcher mais tout effort le lançait terriblement, alors il resta à sa place, tandis que Trent faisait écouter un message à l’asiatique sur son portable, et qu’il sortait de la pièce. Sans bouger plus, Ilyès parla à l’intention de ceux qui étaient encore valides, même si ce qu’il dit n’était pas très utile.

- Faut qu’on sorte d’ici, on peut pas les laisser comme ça ! Ya pas une autre porte ou une fenêtre à démonter ? Un truc facile d’accès, parce que c’est clair qu’il sortira pas tout seul …

Il fit un signe de tête en direction de Zack. Il aurait tellement voulu aider, même à défoncer la porte s’il avait fallu, mais il ne pouvait rien faire. Son bras le lançait et il avait l’impression qu’il allait tourner de l’œil à cause de la douleur. Il essaya tant bien que mal de se contenir et de rester debout, s’appuyant contre le mur, attendant que quelqu’un fasse quelque chose, alors que lui, il ne pouvait pas.