♬ ♪ Sweet Dreams [Sacha] [x]

- Conduis-moi à lui. Je vais t'en débarrasser une bonne fois pour toute.

L'amour, la haine, l'avidité, la vengeance. Ce ne sont pas les forces motrices de l'existence. Mais la faim, ça c'est une pulsion primale. Par essence, la nature ne nous permet de ne jouer que deux rôles: Celui du prédateurs et celui de la proie. Car l'un ne peut pas exister sans l'autre. Au final, une créature n'est sure que d'une seule vérité, elle finira toujours pas jouer les deux rôles en sachant toujours qu'au dernier acte, elle sera la proie. Tout ce que l'on peut faire c'est décider de faire face avec honneur à notre mort, le même honneur avec lequel nous avons donné la mort. La proie est respectée comme une force égale d'énergie qu'elle apportera à la vie par sa mort. Car dans la chasse il n'y a pas de sport, il pas de frisson, il n'y a que la faim. Le jour ou le bourreau devient victime est proche, ET LE FRATERNELLE! TU VA EN BAVER!

Que me faut-il écouter? la voix du coeur qui me cris de lui envoyer mon fils de pute de frère dans le bras se faire écorcher gentillement ou la voix de la raison qui m'intime de le proteger?
Au fond, j'ai toujours écouter le coeur, mais le temps est venu d'écouter la raison. Heho? C''est moi qui dis ça? Je m'en fou! J'aime chase et je ferais tout pour le proteger, je suis à lui et je vis pour lui. Et enfin, pour une foi dans ma chienne de vie, je ne serais pas qu'un égoïste égocentrique. Je sais parfaitement à quel point mon consanguin est dangereux et cruel. Je ne peut pas mettre Chase en danger, je ne doit pas. J'ai suporté son corps dans le mien assez longtemps pour attendre encore un peu la délivrence. Chase mérite bien ça. Et même bien plus. Ce n'est que maintenant que je me rend compte d eosn regard brûlant de haine, et son ton déchiré, ça va être plus dur que ce que je pense de lui enlever cette idée de la tête. Amoureusement, je pose mon index sur ses lèvre en murmurant un "chuut..." quasi-maternel. Ensuite je lui dis:

-Chase, jure moi que tu ne tenteras rien. Au nom de notre amour, jure moi ça. C'est quelque chose que je veux faire moi même, je veux me délivrer seul.

Tremblant d'émotion j'ajoute, soudain pris du besoin de manger ses lèvres:

-Je t'aime...

J'entend une voix, elle vient de loin, se très loin (trop loin peut être?). Je n'arrive pas à comprendre ce qu'elle me dit. Je me noie dans les eaux noires de mes souvenirs , soumis à un torrent de douleurs, qui me secoue. Je ne suis qu'un arbre flagellé par le vent, en faisant tombé les fruits pourris: mes larmes. La folie. Je suis perdus dans ma folie comme un flocon de neige dans la vent, mordus par mes souvenirs, comme un cadavre par la vermine, je me traîne sur le sol comme un pantin désarticulé, comme une poupée de chiffons, je ne suis qu'une enveloppe de chair vide, à l'âme vide et aux yeux vides. Je suis plein de vide. Mon esprit est loin, perdus dans mes réminiscences, plongé dans mes cauchemars. La voix continu à bourdonner dans mes oreilles, je n'ai plus aucun contact sensuel avec le monde qui m'entoure hormis mon ouïe. Je me sens revenir à moi petit à petit. Je résucite à l'intérieur, car je connais cette voix: Chase. Il me prend dans ses bras. Au bout d'un court moment blottis contre lui, je me sens m'élever, flotter dans les airs, comme suspendus, (suis-je mort?) Puis retomber sur le lit. Chase s'allonge à côté de moi. J'ouvre les yeux, je m'en suis sortis.Chase me regarde avec inquiétude. Ses yeux brillent de peur et se posent dans les miens. La panique revient, les souvenirs remontent, par réflexe, je me blottis contre lui, me serrant contre son torse, l’étreignant avec la force de mon désespoir. A-t-il compris la cause de mon trouble? Lui as qui je me suis confier mais non confesser? A-t-il compris que ses mots qui devaient agiter mon désir on fait remonter en moi mes pires souvenirs? J'ai besoin de lui en parlant, besoin de lui expliquer pour quoi mon désir c'est mué en douleur et en folie. Pendant que mon désespoir s'étanche sur son torse nus,je cherche dans ma tête une façon de lui expliquer, sans y aller trop fort, je n'ai aucune idée de quelle sera se réaction, je ne suis toujours pas stable. J'ai juste trouvé dans mon âme un isthme de calme perdu entre deux mers folles, sauvé par je ne sais quel miracle du déchaînement océanique. Je marche sur un fil tendu au dessus d'un gouffre ou grouillent milles montres, on s'élèvent des rangs de main décharnées qui tentent d'attraper mes chevilles pour me faire tomber. Car, si je chute, je ne survivrais pas, je vivrais en sentant continuellement leurs dents s'enfoncer dans ma chair. Précaution. Attention, je dois faire attention, mon fil/pont est fragile, chase en est l'une des fibres les plus importantes.

-Chase je... Tu sais que mon "frère" me fait du mal, mais je ne t'ai jamais vraiment dis ce qu'il me fait, pourtant tu étais toujours là pour me ramasser à la petite cuillère. Maintenant tu as le droit de savoir, mon frère me... Viol. Et ces mots que tu m'a dis, je suis beau lêche moi, c'est ceux qu'il me dis, même si dans ta bouche ca ne signifie pas la même chose, ça fait renaître en moi c'est saloperie d'image. Ca me donne des crises d'angoisse, mais tu n'y es pour rien, tu ne pouvais pas savoir. Chase tu me pardonne?

On a tous des rêves, des désirs, on a tous des souhaits puèriles, on a tous été des enfants, plus ou moins longtemps, qui n'as jamais rêver du prince et de la princesse?
Le Monstre.

Il court, la respiration saccadée, une rivière de sueur dégoulinant sur son corps. La peur. elle l'étreint. Comme une maitress fièvreuse, s'enroulant à lui, le faisant trembler, le faisant gémir. La lune s'élève, sanglotant sa lumière pâle, inondant nôtre coureur apeuré, ses larmes rendant le monde à des formes plus étranges par les clair obscures profonds. Le monstres éxistent, il le sait maintenant, mais il n'ont pas le dehors fardés comme les contes enfantins le laisse à penser. Ils se fondent dans la masse, portant un masque d'humanité qui voile le face glaireuse. Ils peuvent même par foi, être votre propre frères. Chacun de leurs mots sont des traitrise, chacun de leurs gestes un blasphèmes, chacunes de leurs larmes un mensonge. 'pentin, pentin, tu n'es qu'un pentin". Il ne lui échaperas pas, il le sait. Pourtant, il court dans son espoir insensé, il court encore et toujours. La danse macabre continue. Le prédateur joue avec sa proie. Il est son chien, il n'est rien d'autre qu'un objet. Il a envie de crier, il veut hurler, mais les mots se bloc dans sa gorge, il s'étouffe dans une lente agonie de tortures immondes. Désabusé, tout ses rêves se sont envolés, noyer dans la peur. Il n'éxiste plus, il n'est qu'un corp écorché qui se traîne. La peur, la peur à fait de lui un prisonnier. Il n'a plus la force de haïre, plus le force de lutter. Tout ce qu'il veut c'est fuire, tout ce qu'il veut faire c'est mourir.

Un flash, les images se battent de ma tête à ces mots "lêche moi", prononcés pourtant différemment, avec des intentions distinctes reveillent en moi cette peur vicérales. Je tombe a genoux, en larmes pris de tremblement, secoué par la détresse. La chaire a si souvent été pour moi signe de douleur et de salisure. Je découvre (ou redécouvre) enfin le plaisir que l'on peu trouvé dans l'acte amoureux. Mais les images dégoulinent sur moi comme du pus. Je me retrouve alongé en position foetale, pris de tremblement. La peur, ma lente agonie vient à nouveau se glisser dans mon bonheur, je perd connaissance et me heurte à mes souvenir, criant pitier, demandant grace, fouetté par l'eau, flagellé par mon âme, je redevenu un loque...

Ecoute ça en lisant :

Il est beau, comment ne m'en suis-je pas rendu compte dès le premier jour? Il est parfait, magiquement parfait, une perfection insoutenable. Ses yeux sont un océan, un ras de marée, il détruisent tout derrière eux, ne laissant qu'un anarchie apocalyptique. Ces deux orbes bleux aux quelques notes vertes. Deux mers dominées par un trait de sourcils de pailles épais. Et sa bouche, oh oui sa bouche, on la croierais dessiné par le dieux de l'art, parfaite, sexy, mystique, belle. Son corps est finement musclé et son dos cambré, le tracé de ses hanches déclenche le besoin irrépréssible de passé ses mains dessus. Je suis là, à l'admirer, le regard niais, le sourir contrit d'une telle volupté, de tant de potentiel sur un seul être. Est-ce que je l'aime parce qu'il est beau? Ou est-il beau parce que je l'aime? aucune idées. Le soleil, soudain veint transpercer la pièce et inondé son visage de ses doigts dorés, faisant luire sa peau cuivré, ses yeux s'ouvre, lentement puis se pose sur moi, et là, mon dieu! ce regard, ce que j'y lis! C'est lueur dans ses prunelles, ces sentiments gravés dans ses iris, je sens que je vais défaillir, de l'amour, j'y ai lus de l'amour pur, ce regard pourtant involontaire est plus violent que tous les tsunami lubrique de la veille. Sans que j'ose parler, il s'approche et effleure mes lèvres avec les sienne quelques secondes, je ferme les yeux, inondé par son parfum, noyer par son goût. Puis la caresse s'arrête, il me regarde, et rougis de sa nudité, je me rappelle de la mienne, pas plus gêner que ça. puis soudain, son bras s'accroche au mien et me tire vers lui, sauvagement mais tendrement,me serrant contre lui, je dépose du bout de ses lèvres son amour sur son front, sa peau nu caressant doucement la mienne, tandis que je suis bercer pas la rythme de sa respiration, mon torse caressé par son souffle chaud, un moment de douceur, unique, intemporel. Sa main se glisse et attrape la mienne tandis que son pouce me caresse.

- Sacha... Et si on restait ici toute la journée ? Rien que tous les deux... Je suis fatigué.

Il se retourne et me regarde dans les yeux, comment refuser quand c'est demandé comme ça? comment dire non? Avec un sourir au coin des lèvres, les yeux moillé d'amour je passe mes mains sous ses aisselles, le de façon à ce que nos nez se caressent, tandis que nos peaux se collent l'une à l'autre, son souffle dance avec le mien, je ferme les yeux et avance doucement mes lèvres à la rencontre des siennes, tandis que ma langue, inquisitrice par à la recherche d'un cavalier pour danser avec elle, cavalier qui se cache fierement entre les lèvres de miel de chase, sans demander l'accord de son cavalier, ma langue le saisis et commence à valser avec langueur et voluptée. Soudain, les flammes, elle brûle, mon ventre est en feu, tout mon corps devient brasier, les désir se libèrent, fracassant toute conscience. La danse se fait plus présente, plus passionée, tandis que mes jambes s'enroulent autour des hanches de mon amant. La ballet se fini, je reprend mon souffle et essaiye de me calmer canalisant plus ou moin bien mon désir. Doucement, amoureusement, je dis:

- Je resterais ici, chaque secondes de ma vie, si je le pouvais. Et je crois bien être aussi fatigué que toi. Alors bien sur qu'on reste ici!

Fais que chaque heure de ta vie soit belle.

Le moindre geste est un souvenir futur. Le temps est comme un flocon de neige: pendant qu'on se demande ce qu'on va en faire, il fond. Il faut savoir remettre à plus tard pour avoir le temps d'accomplir aujourd'hui ce qu'on aurait dû faire hier. On ne perd pas de temps quand on aiguise ses outils. Le temps et l'espace sont infinis et pourtant on en a jamais assez. Le temps est souvent trop lent pour ceux qui attendent, il est aussi trop rapide pour ceux qui craignent. Parfois il peut paraître long pour ceux qui pleurent et il est si court pour ceux qui se réjouissent. Mais… pour ceux qui s'aiment… le temps n'existe pas… Des millions de personnes recherchent l'immortalité sans savoir quoi faire de leur temps par une journée de pluie. L'avenir est un présent à venir où l'on devra comme maintenant saisir l'instant qui passe. Le futur est poursuivi par le présent. Le temps perdu se rattrape toujours. Mais peut-on rattraper celui qu'on a pas perdu? Le temps est ce qui empêche les choses de nous arriver toutes en même temps. Le temps perdu n'est jamais retrouvé.

Prends le temps de regarder les étoiles.

Chaque secondes n'ont à présent plus d'importance, si Tu n'es pas là.

Le temps qui passe est tout simplement un voleur qui s'en va sur la pointe des pieds en emportant toujours plus qu'il n'a apporté. Quand on prend trop de temps pour se plaindre de nos malheurs, on finit par en manquer pour apprécier nos bonheurs. Rappeles-toi qu'hier est parti pour toujours, demain ne viendra peut-être jamais, seul aujourd'hui vous appartient.La pendule ne pourra plus jamais sonner les heures qui appartiennent au passé. T'as beau tuer le temps, c'est toujours lui qui finit par t'enterrer. Certains attendent que le temps change, d'autres le saisissent avec force et agissent. Nous réfléchissons bien plus à l'emploi de notre argent renouvelable qu'à celui de notre temps irremplaçable. Les gens charitables sont tellement occupés à soulager les misères que leur temps n'a pas de prix; c'est pour cela qu'ils le donnent. Le temps devient plus gris. Le sommeil va gagner la nature. Le temps que vous prenez à penser à demain est volé sur celui dont vous avez besoin pour accomplir la tâche d'aujourd'hui. C'est vrai que le temps perdu ne revient pas; mais il n'est jamais perdu quand on le garde dans ses souvenirs. Le temps est un grand maître, dit-on. Le malheur c'est qu'il tue ses élèves… Le temps est à l'amour ce que le vent est au feu. Il éteint les petits et ranime les grands… Le temps ne nous pardonne pas ce que l'on fait sans lui. Alors, je ne perdrais pas de temps à vivre sans toi. Tant de mots que je veux lui dire, mais qui ne veulent pas franchir mes lèvres.

Une petite perle unique, glisse sur ma joue... La question me brûle les lèvres, je dois la poser:

-Chase, tu veux sortir avec moi à l'avenir?

La frénésie de deux corps poussés à l'apogée des limites concevables du plaisir, enlacés dans la plus instinctive des promesses d'amour, unis pas le corps, unis par le cœur, ne faire plus qu'une seule entité, enfin, se sentir entier, l'essence même du bonheur réside dans la jouissance accompagné de votre âme sœur, lorsque l'être humain jouit, il se donne tout entier, il brise toutes les barrières de la pudeur, fracasse toutes le bases de son masque montrant qui il est vraiment (ce n'est pas pour rien que les plus grandes intrigues on été découvertes sous la couette). Mon cœur tremble et palpite comme un oisillon à peine né. Un tremblement, quelques frissons, un regard volé, un désir, qui monte, qui gravit mon cœur, qui gravit mon âme, sauvage et intrépide comme la mer, brulant et gracieux comme les flammes, un sentiment, des sensations qui coulent dans mes veines comme un feu liquide, tandis que chaque parcelle de ma peau hurle mon désir. Sa peau sous mes mains, la caresse grisante des draps tièdes, ses yeux ou je me noie. Ils sont comme une tempête qui engloutit un navire, « le Sacha», qui coule puis remonte, brisé par la houle. Sa main est le vent violant qui secoue le mât, les marins de raisons tentent de maintenir l'embarcation émergée, mais il échouent pathétiques tandis que la tempête se déchaine sur le fragile bateau qui se brise dans les vagues comme mon âme qui se brise dans ses yeux. Un moment, Sacha, tu dois considérer correctement la situation, es-tu prêt à te lancer à nouveau dans cette valse macabre, qui tu le sais, finira par te briser ? Es-tu prêt à valser avec lui jusqu'à son dernier pas, es-tu sûr d'aimer vraiment. Quand je suis dans ses yeux, je pense voler, quand je sens sa peau, je pense voler. Quand je suis avec lui, je pense aimer, le tonnerre a frappé une nouvelle fois sur mon cœur, le pâmant de mille fissures, rouvrant les points de suture. Bientôt les microscopiques fêlures deviendront de larges fissures et il se brisera à nouveau. Il est ciselé dans le pur cristal, fruit d'un artiste fou qui imaginait des cochons bleus volants violant un gnou ! Sa folie se retranscrit dans chacun des actes de mon maudit cœur je sue la fragilité dans si humaine. Nos corps sont éteints à présent, mais notre désir reste intact, un voile fin de sueur recouvre nos deux êtres comblés, tout en sombrant dans les limbes du sommeil Chase murmure:

-Je t'aime aussi...

J'ai envie de ses lèvres, envie de lui souhaiter bonne nuit en bonne et due forme, ainsi je pose mes lèvres sur les siennes et tout s'effondre, plus fort que jamais. Je ne sens plus mon corps je sens juste le sien, je ne vis plus qu'à travers son baiser, ses lèvres sur les miennes comme une promesse d'éternité, ses lèvres comme une éclipse, voilent toute douleur. Il est la lune qui voile le mensonge, il est Tout, je suis à lui, nos lèvres emmêlées ses mains sur mon dos, dans une étreinte chaste mais belle unique, mon baiser se fait plus passionnel, plus langoureux, je tremble, je frissonne, mon corps s'enflamme dans un tourbillon de sentiments dont je ne peux décrire la force, mes mains parcourent son corps, j'apprends ses formes comme un aveugle qui apprend à voir, comme une muette qui apprend à parler, comme un sourd qui apprend à entendre, comme un chanceux qui apprend à souffrir, comme un enfant qui apprend à mourir, comme un supplicié qui apprend à jouir, sur ses lèvres se dessine un sourire, sur les miennes un éclat béat, des petites perles de bonheur salées se mêlent à notre étreinte. J'allonge ma tête sur son torse, ses mains parcourent mes cheveux. Je suis moi, enfin. Doucement, je me met à fredonner, pour lui :

Think of me when you're out, when you're out there
I'll beg you nice from my knees
And when the world treats you way too fairly
It's a shame i'm a dream
All I wanted was you
All I wanted was you
I think I'll pace my apartment a few times
And fall asleep on the couch
And wake up early to black and white reruns
That escape from the mouth
Oh-Oh
All I wanted was you
All I wanted was you
All I wanted was you
All I wanted was you
I could follow you to the beginning
Just relive the start
Maybe then we'd remember to slow down
At all of our favorite parts
All I wanted was you
All I wanted was you
All I wanted was you
All I wanted was you
All I wanted was you
Paramore.

Je ne sais pas s'il est endormi, mais je me sens sombrer. La lune pâle de ses sanglots émus inonde les deux amants qui sombrent dans le sommeil... Le soleil se lève, mes yeux s'ouvrent, je le regarde dormir, attendant patiemment son réveil...

Amour l’état d’âme dans lequel nous vivons tous un jour. Jour où vous sentez pousser des ailes, à survoler les montagnes. Passion d’un moment, passion de toujours, elle ressurgit au moment où vous vous y attendez le moins. L’espace d’un instant, il vous fait perdre la tête tout en sachant que vous avez les pieds sur terre. Les yeux parlent souvent à notre moitié, nulle besoin de paroles pour se comprendre. Nos mains, notre bouche savent où se diriger, quand on est aimé. Nos regards se croisent, et nous déshabillent , dévoilant la profondeur de nôtre état d’âme. Amour d’un passé, amour d’un présent il rejaillit dans les cœurs des amants d’un plaisir ardent. Le plaisir est retors et sadique, une fois qu'il vous a entre ses mains, il ne vous lâche, vous torturant de plaisir à vous en rendre fou, ce bourreau voluptueux qui étend ses doigts pâles sur chacun de mes nerfs, faisant trembler mon corps tuant ma raison à coup de bonheur, je ne suis plus que la victime aliénée des désirs de mon corps. Je tremble, irraisonné, irraisonnable, mon ventre est en feu. Je n'ai jamais été dans un état pareil. Chacun de ses contacts avec moi m'élève un peu plus haut dans l'éther. Je crois que je vais devenir fou si ce n'est déjà fait, fou de plaisir, fou de désir, fou de lui. Nous sommes au milieu d'un rêve, tout est possible, l'impalpable se mêle au réel et le tangible a l'irréel, le temps n'a pas d'accès sur nos deux corps enlacés. Soudain, au moment où je pensais que ma raison avait chancelé, que je ne pourrais pas être dans un état pire que celui dont je subis déjà les effets, mon amant fait glisser ses lèvres sur mon corps, elles me dévalent comme une larme, laissant un sillon salé brulant de salive sur ma peau, entamant mon genou, remontant mes cuisses, et se lovant entre mes jambes, je n'en peux plus, c'en est trop ! Mon corps ne supportera pas une once de plaisir supplémentaire, quoi que... Les dernière barrières de ma raison s'effondrent sous ses lèvres et sa langue qui parcourent à présent mon membre gonflé de désir et d'espérance. Il entame des vas-et-viens entêtant avec sa tête, me faisant défaillir, un son monte dans ma poitrine, un râle, un gémissement profond qui gronde dans ma poitrine. Ça y est c'est le feu d'artifice ! C'est l'apocalypse ! C'est un ras de marrée qui va balayer tout mon être, je vais jouir ! Sentant qu'une caresse de plus m'assassinerait de bonheur, Chase relâche mon membre gonflé d'espoir et remonte mon corps du bout de ses lèvres à la rencontre des miennes. S'arrêtant quelques secondes sur mes tétons durcis, pour reprendre leur course folle et se fondre dans la mienne; je les reçois avec plaisir tandis que sa langue s'infiltre dans ma bouche et commence une langoureuse valse passionnée avec la mienne, nos corps nus pressés l'un contre l'autre, la chaleur de sa peau sur la mienne. Je suis en feu, je le veux en moi, je veux unir nos corps, comme nos cœur sont unis. Le baiser se poursuit tout de volupté et de plaisir, chaque moment différent de l'autre, je ne serais capable de dire depuis combien de temps je suis ici, je sais juste que je ne veux pas que cela s'arrête, je sais juste que je veux rester là pour l'éternité. Je sais juste qu'il vient de briser mes défenses, mettant mon âme à nu, il a brisé la muraille que j'avais érigée autour de mon cœur, il l'a brisée de l'intérieur.

- Sacha, je te veux... Je te veux maintenant.

Son désir se frotte à nouveau tout contre le mien, passons aux choses sérieuses à présent, sans mettre fin à notre baiser, j'enroule mes jambes autour de ses hanches et le fait se redresser assis, nous sommes là enlacés l'un à l'autre, nos deux corps demandant à s'unir, lentement avec l'une de mes mains, toujours sans interrompre le baiser, je fais passer son sexe entre mes deux fesses, mais sans le faire pénétrer en moi, juste là, à la verticale. Je me met a onduler, donnant à son corps je ne sais quelles sensations qui le font gémir mon nom dans une folie frénétique et luxueuse, mon intimité s'ouvre petit à petit, je serai bientôt prêt à unir nos deux corps en une seule entité. Je suis prêt. Ma main droite accrochée à sa nuque, la gauche saisit son sexe et le fait entrer en moi. Malgré le fait de m'être préparé pendant toute la durée des préliminaires, je ne peux retenir un petit cri de plaisir brut, son corps se glisse dans le mien, comme la dernière pièce d'un puzzle magique, mon souffle s'accélère, je commence à onduler avec plus de fougue, avec plus de passion, son souffle se heurte, de petit cris plaintifs soulèvent sa poitrine, pendant que de la mienne, s'échappe des râles graves de plaisir pur. A chaque coup de rein qu'il donne, à chaque ondulation de mon corps, son pénis touche ma prostate, cet endroit si merveilleux que, à chaque fois, j'oublie mon nom. Dans ma tête c'est l'enfer, plus rien n'est tangible tout est éparpillé, tout brûle, mon être entier est en feu, je n'ai jamais ressenti ça lors d'un rapport jamais de ma vie, mon corps n'a brûlé avec tant d'ardeur, de mes lèvres, s'échappent les mots heurtés de plaisir :

-I...Love...You...

La luxure c’est l’expression d’un être projeté au-delà de lui-même; c’est la joie douloureuse d’une chair accomplie, la douleur joyeuse d’une éclosion; c’est l’union charnelle, quels que soient les secrets qui unifient les êtres; c’est la synthèse sensorielle et sensuelle d’un être pour la plus grande libération de son esprit; c’est la communion d’une parcelle d’humanité avec toute la sensualité de la terre. La luxure, c’est la recherche charnelle de l’inconnu. La luxure c’est le geste de créer et c’est la création. La chair créé comme l’esprit crée. La création spirituelle dépend de la création charnelle. Nous avons un corps et un esprit. Restreindre l’un pour multiplier l’autre est une preuve de faiblesse et une erreur. Un être fort doit réaliser toutes ses possibilités charnelles et spirituelles. La luxure est pour les conquérants un tribut qui leur est du. La luxure est pour les héros, les créateurs spirituels, pour tous les dominateurs, l’exaltation magnifique de leur force : elle est pour tout être un motif à se dépasser, dans le simple but de se sélectionner, d’être remarqué, d’être choisi d’être élu. La morale chrétienne, seule, succédant à la morale païenne, fut fatalement portée à considérer la luxure comme une faiblesse. De cette joie saine qu’est l’épanouissement d’une chair puissante, elle a fait une honte à cacher, un vice à renier. Elle l’a couverte d’hypocrisie : c’est cela qui en fit un péché. Qu’on cesse de bafouer le désir, cette attirance à la fois subtile et brutale de deux chairs quels que soient leur sexes qui se veulent tendant vers l’unité. Qu’on cesse de bafouer le Désir, en le déguisant sous la défroque lamentable et pitoyable des vieilles et stériles sentimentalités. Ce n’est pas la luxure qui désagrège et dissout et annihile, ce sont les hypnotisantes complications de la sentimentalité, les jalousies artificielles, les mots qui grisent et qui trompent, le pathétique des séparations et des fidélités éternelles, les nostalgies littéraires, tout le cabotinage de l’amour. Détruisons les sinistres guenilles romantiques, marguerites effeuillées, duos sous la lune, fausses pudeurs hypocrites. Que les êtres rapprochés par une attirance physique , au lieu de parler de fragilité des cœurs, osent exprimer leurs désirs, les préférences de leurs corps, pressentir les possibilités de joie ou de déception de leur futur union charnelle. Quand deux personnes font l'amour, leurs corps se font une promesse, éphémère mais pourtant éternelle, gravée dans le plaisir de l'osmose de deux corps à l'apogée du plaisir.

Mon corps est en feu, il est venu me chercher dans ma chambre, pour m'amener je ne sais comment contre son mur sous ses lèvres, mon corps est en feu, un délice, ce moment est un délice, je sens le désir de mon vis-à-vis se faire pressant sur le mien tandis que ses lèvres avides ravagent mon cou. Je ne raisonne plus, je ne suis que désir, mon corps est désir, mon cœur est désir, je tremble, je ne parviens pas à être cohérent, noyé par la vague de sensation qui s'écrase avec violence sur moi. La caresse de ses mains sur ma peau nue me fait gémir, son parfum fait frissonner ma narine. Ma main glisse inconsciente, lui ôtant son T-shirt. Nous voilà tout deux, tremblants, frissonnants, quasiment nus l'un contre l'autre, dévorés de désir, ses lèvres quittent mon corps, l'occasion rêvée d'y envoyer les miennes, je glisse sur son corps comme une goute d'eau dévalant son visage, jusque son torse finement ciselé, humidifiant les mamelons durcis, chutant sur son ventre jusque son pubis, tandis que mes mains retirent son caleçon. Le fruit défendu est là, pressé contre mon cou, accessible, mes lèvres avides se l'approprient, le volent, l'apprennent, tandis que ma langue le lit comme un livre en braille, un gémissement féroce s'échappe des lèvres de Chase. Ma tête amorce un mouvement de va et viens, le gémissement s'intensifie. Le désir monte en lui, comme une vague, inondant son esprit, l'arrachant à toute cohérence, lui faisant perdre toute notion du palpable, nos deux corps en feu, réclamant l'autre avec avidité... C'est un besoin, c'est viscéral, je le veux en moi, mais je dois attendre, je dois faire durer la chose, je veux que chaque secondes soient gravées en lettres de flamme dans nos esprits soumis à la luxure, je veux que notre mémoire transpire à l'évocation de cette soirée, ce doit être parfait. Je pousse Chase sur le lit et m'enroule à lui, pressant mon membre durcis sur le sien, entamant des vas et viens entêtants. L'amour est une danse érotique et les deux danseurs dominent chacun à leur façon, où la musique est rythmé par la profondeur de leurs souffles. Lentement je parviens à murmurer dans un râle de plaisir :

- Je t'aime.