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 La fin du monde, c'est avec une météorite ou un tsunami ? (...) [Mafemmedemavie ♥]

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La fin du monde, c'est avec une météorite ou un tsunami ? (...)  [Mafemmedemavie ♥] Empty
MessageSujet: La fin du monde, c'est avec une météorite ou un tsunami ? (...) [Mafemmedemavie ♥]   La fin du monde, c'est avec une météorite ou un tsunami ? (...)  [Mafemmedemavie ♥] EmptyDim 25 Aoû 2013 - 17:59




La fin du monde, c'est avec une météorite ou un tsunami ? J'aimerais savoir si je mets un short ou un maillot de bain.

Il me manque. C'est atroce, il me manque tellement. C'est pas par vagues, c'est constant, tout le temps, sans répits.[Grey's Anatomy]

Vendredi 30 Août 2013.

Portant deux sacs d'un bras et Akiko de l'autre, Maeko sortait de l'aéroport de Miami. Elle venait de passer des heures dans l'avion et pourtant, elle courrait presque pour sortir de ce bâtiment, poussée par la peur de croiser le fantôme de Sojiro. Elle n'avait pas eu de nouvelles de lui depuis qu'ils avaient rompu, comme elle le lui avait demandé... Et dans l'espoir de l'oublier, elle avait fini par supprimer instagram de son portable, la veille. Ainsi, elle ne pouvait plus le surveiller. Restait juste à le chasser de ses pensées, mais ça, ce n'était pas encore gagné.

À la sortie de l'aéroport, elle vola le taxi d'un couple. Tant pis pour eux s'ils préféraient mélanger leurs microbes au lieu de profiter de leur chance d'avoir trouver un chauffeur... Et tant pis pour elle si elle les jalousait d'avoir encore quelqu'un avec qui faire ça. À l'intérieur du taxi, elle garda son fils sur ses genoux, puisqu'il n'y avait pas de siège enfant. Elle ignora totalement le regard désapprobateur du conducteur et lui donna l'adresse d'un voix sèche. Elle n'était pas vraiment pressée de rentrer, personne ne l'attendait, ni à l'internat, ni à la villa de ses parents adoptifs. Neal priait sûrement tous les soirs pour qu'elle meurt dans d'atroces souffrances avant d'avoir atteint Miami, quant aux Matthews, ils rencontrait un gros client, quelque part en Russie. Bref, une fois de plus elle était seule. Heureusement, cette fois elle avait au moins Akiko pour lui tenir compagnie. Et elle avait encore du mal à se l'avouer, mais elle adorait s'occuper de cet enfant. Du moins, elle adorait ça la plupart du temps.

« mama, mama ? »
« oui, chéri ? »
« On voir Nobu ? »

Le visage de la chinoise se décomposa sur place et elle put clairement sentir son cœur déjà malmené se serrer un peu plus dans sa poitrine. Elle observa un instant son fil, qui lui lançait un regard suppliant et détourna les yeux. « Euh... Je... Euh... Écoute Chéri... Euh... » Commença-t-elle en bégayant. Comment expliquer à un enfant de trois ans qu'en plus de ne pas vivre avec son père, elle s'était maintenant séparé du deuxième homme qu'il ait jamais vu avec elle ? Par la fenêtre, elle aperçut un petit marchant et vit en lui son salut. Aussitôt, elle ordonna au chauffeur de s'arrêter. « Tu veux une glace, mon poussin ? » Demanda-t-elle, faussement enjouée par sa propre idée, avec un grand sourire. L'enfant fut évidemment ravi de pouvoir manger de la crème glacée avant le repas alors qu'il n'en avait pas le droit d'habitude. De fait, il oublia la question qu'il venait de poser et suivit sa mère, pressé de choisir un parfum.

Une vingtaine de minutes après ça, Maeko payait grassement le chauffeur de taxi, en s'excusant  pour la glace que son fils avait mis sur les sièges arrières. Elle prit ensuite la main collante de son fils dans la sienne et, ses sacs sur l'épaule, elle entra dans la villa de ses parents. Elle déposa les sacs dans l'entrée, son fils dans le canapé du salon et fit rapidement le tour de la maison, à la recherche de la gouvernante. Elle ne trouva qu'un string qui ne lui appartenait pas, accompagné d'une paire de chaussettes là depuis bien trop longtemps. Ce qui donnait deux informations : un, la gouvernante n'était pas encore arrivée et deux, Wang avait amené sa copine ici plusieurs mois auparavant et il n'avait pas pris la peine de ramasser ses affaires. Elle sortit de la chambre en affichant un air dégoûté et se promit qu'elle demanderait à ce que ces draps soient brûlés. Pas question de dormir là-dedans.

Elle passa les heures suivantes sur le divan, avec Akiko. Le petit asiatique regardait des dessins animés à la télé pendant que la Nu Zêta regardait de vieilles photos de Sojiro en déprimant. Ce n'est que vers vingt et une heure, alors qu'elle avait couché son fils, que le manque devint plus intense encore. Parce oui, le japonnais lui manquait. Continuellement, amèrement et douloureusement. La journée, elle arrivait à repousser ce sentiment en se forçant à être une mère responsable. Et quand elle était en Chine, le soir Wang et son amie essayaient tant bien que mal de lui changer les idées. Mais à présent, elle était de retour à Miami, elle était bien plus proche de lui, il lui manquait horriblement et elle n'avait personne pour l'aider à oublier. Personne pour la convaincre que cette douleur atroce allait finir par disparaître. Et personne pour lui rappeler qu'elle avait tenté de faire au mieux pour tout le monde en le quittant.

Non, à Miami, il n'y avait personne pour elle, VRAIMENT personne.

Ginger était partie, elle ne connaissait pas assez bien les membres de sa confrérie pour leur faire confiance et elle ne s'était pas fait d'autres amis. De ce fait, elle décida que l'alcool l'aiderait à oublier. Seulement, il n'était pas question de partir picoler en laissant Akiko sans surveillance, alors elle chercha une nounou sur un site de baby-sitting et téléphona à la première qui avait l'air sérieuse. L'adolescente arriva à sa porte un demi-heure plus tard. Maeko lui ouvrit, perchée sur ses talon fraîchement mis et vêtue d'une robe noire qui ne lui appartenait pas, mais qu'elle avait trouvé dans une autre pièce de l'étage. « Entre, je t'en prie. » La jeune femme s’exécuta et la chinoise pris le temps de lui poser quelques questions essentielles en finissant de se maquiller avant d'attraper son sac.

« Très bien, tu m'as l'air au point. J'ai mon téléphone en cas de problème, mon fils s'appelle Akiko et il dort à l'étage, dernière chambre à droite. Tu peux utiliser ce que tu veux dans la maison. Je te revaudrais ça... Euh... comment tu t'appelles déjà ? »
« Amanda... Mais... Vous ne voulez pas voir mon CV ou connaître mon expérience... ? »

Maeko leva les yeux au ciel. Pourquoi fallait-il qu'elle soit tombée sur une fille trop honnête ? Elle ne pouvait pas juste être contente d'avoir trouvé un job pour la soirée et la laisser partir ? La culpabilité arriva avec ses grands sabots, faisant hésiter la chinoise quelques secondes. Rester et évaluer réellement la jeune femme ou partir et boire pour oublier ? Dilemme.

« Tu m'inspires confiance, occupe-t-en bien s'il te plaît, il est tout ce que j'ai. »

Elle attrapa son téléphone et son sac et sortit de la villa à la vitesse de la lumière. Adieu culpabilité. Enfin presque. En réalité, elle eut plusieurs fois envie de faire demi-tour, mais elle n'en fit rien. Elle avait vraiment besoin d'oublier Sojiro... Nobu, peut importe son nom. Il fallait qu'elle l'oublie. Elle marcha une dizaine de minutes, savourant la fraîcheur de cette soirée avant de s'apercevoir qu'elle avait toujours son téléphone en main. Elle s'arrêta à un croisement et examina l'appareil. Elle mourait d'envie d'appeler le japonnais, de lui dire qu'elle était idiote, désolée, de ramper à ses pieds et d'accepter n'importe quelle condition jusqu'à ce qu'il accepte de la reprendre... Même juste le temps d'une journée. « Fais-le ! » Hurlait une voix dans sa tête tandis que ses doigts passaient déjà à l'action en faisant défiler les contacts de son répertoire. Elle se donnait l'impression d'être une droguée pathétique en manque et quelque part, c'était un peu ce qu'elle était. Elle avait cru qu'en devenant accroc à quelqu'un elle souffrirait moins qu'en étant une vraie droguée, mais de toute évidence, elle avait fait erreur.

Cassie, Ginger, Haley*, … Stop. Haley ? Maeko cligna des yeux plusieurs fois en observant le nom qui s'était affiché. Haley avait été sa colocataire à Erève, la chinoise lui en avait fait voir de toutes les couleurs, mais au final, elles étaient devenues amies. Puis la Nu Zêta s'était enfuie avec Nobu et pendant un temps, elle n'avait plus donné de nouvelles à la New-yorkaise. Mais il y avait eu la fausse mort de Sojiro qui avait tout changé. Haley s'était donné la peine de prendre l'avion pour venir à l'enterrement du garçon et elle avait été l'une des premières à voir que Maeko avait un problème. De ce fait, elle était la seule au courant, hormis la famille de cette dernière et Wang, d'un événement que la chinoise voulait cacher. Haley l'avait aidé plus que n'importe qui durant cette période, mais cette histoire les avait à nouveau éloignées et depuis, elles ne s'étaient pas donné de nouvelles. Ainsi, elle hésita un instant, mais comme la voix dans sa tête hurlait toujours d'appeler Nobu, elle appuya sur le téléphone vert. Sans avoir aucune idée de ce qu'elle pourrait dire à la New-yorkaise.

Une sonnerie, deux, puis trois. Pas de réponse.

Le répondeur se met en route. Allez, raccroche maintenant Maeko, pensa-t-elle. « Hey Haley ! » Trop tard. Tant pis, tu peux encore t'en sortir, raconte lui n'importe quoi, raconte n'importe quoi, mais surtout, ne lui dis pas la vérité. « Je sais, ça fait environs cent cinquante ans que je ne t'ai pas appelée... Depuis ce truc pour lequel tu m'as aidée... Enfin tu sais... Tu es bien la seule à savoir d'ailleurs... Bref, je crois que j'ai un peu de mal avec Miami... Ah oui tu n'es pas au courant, je suis revenue à Wynwood, mais... Je vais mieux, je pense que je peux tenir le choc... Enfin, c'est trop compliqué pour t'expliquer sur le répondeur... Passons, ce que je voulais te dire c'est que … Euh... Bah en fait j'en sais rien... J...Je voudrais juste de revoir, si ça te dit... J...Je te rappellerai . Salut. » Okay, si elle ne te prenait pas déjà pour une tarée, maintenant si, c'est certain.

Elle soupira à cette dernière pensée, en raccrochant. De toutes façons, au point où elle en était une amie de moins ne ferait pas tellement de différence. Elle releva les yeux vers la route et vit un taxi qui arrivait. Elle lui fit un signe et s'engouffra à l'intérieur du véhicule. Elle n'avait aucune idée d'où elle voulait aller et le chauffeur commençait à s'impatienter quand ses yeux tombèrent pas hasard sur le nom au dessus de celui d'Haley dans son répertoire. Dix minutes plus tard, la voiture jaune la laissait devant un bar qu'elle connaissait bien. Sans prêter attention à son envie toujours bien présente de se traîner aux pieds du garçon dont elle était amoureuse, elle appela le numéro correspondant au nom qu'elle avait vu quelques minutes auparavant. Au bout de quelques sonneries stressantes, le répondeur se déclencha. Maeko marmonna contre les gens qui ne répondait jamais au téléphone jusqu'à être surprise par le « bip » sonore.  

«Salut Evy, je sais qu'on ne s'est pas vue depuis un très, très long moment... »

Un très long moment, c'était un euphémisme dans leur cas. Maeko était partie presque une année au Japon et lorsqu'elle était revenue, elle n'avait pas revue Evangeline pour autant. À croire qu'elle cherchait à s'isoler, elle était une mauvaise amie pour tous ceux qu'elle avait encore.

«  Mais tu es ce qui se rapproche le plus d'une meilleure amie pour moi, en ce moment. »

Elle eu une pensée pour Ginger, se mordit la lèvre, même si cette phrase était un mensonge ce n'était pas bien grave, si ? Gin' faisait bien évidemment également partie de ses amies et elle avait un statut spécial, elle ne l'avait jamais perdu de vue et c'était elle qui l'avait fait revenir à Miami.... Mais elle n'était pas en ville pour le moment. Et puis, Maeko avait partagé des choses avec la petite brune qu'elle n'avait jamais partagées avec la rousse, sa salive entres autres.

« Alors voilà, j'ai appris qu'il t'est arrivé pas mal de choses et je ne sais pas si tu voudras me voir, mais si tu as la foi et l'envie de venir me rejoindre, je suis au bar où on allait parfois ensemble et comme je ne suis pas très en forme, je commencerai à boire sans toi. J'espère que tu viendras... Parce que tu sais, même si je ne suis pas une très bonne amie et que je ne t'ai pas donné de nouvelles durant cette année, tu m'as beaucoup manquée et j'ai souvent pensé à toi. »

Elle hésita un instant à appuyer sur la touche qui lui permettrait de modifier son message, mais elle était déjà devant le bar et avait lâchement abandonné son fils à une inconnue, autant aller jusqu'au bout à présent, alors elle raccrocha.  Elle entra dans le bâtiment plein d'étudiants et jeta un bref coup d’œil dans la salle. Aucune trace d'Evangeline. Elle se dirigea donc directement vers le bar, ignorant totalement les gens qu'elle pouvait bousculer sur son passage. Et enfin, elle arriva devant le barman.

« Donnez-moi, je sais pas, un alcool fort, peut importe lequel. »

Elle haussa les épaules alors que l'employé prenait un air sceptique.

« Oulah, t'es sure de toi, ma  petite ? »
« Est-ce que j'ai l'air d'être en état d'hésiter ? » Répondit-elle, avec une mine dépitée.
« Et tu as 21 ans ? »
« Euh... Je les ai sur mon permis ? »
« Très bien, dans ce cas... »

Il lui apporta deux shooters d'un liquide qu'elle identifia comme étant du rhum à l'odeur qu'il dégageait. Elle en avala un cul-sec en grimaçant, ce qui fit rire le barman. Elle lui lança un regard meurtrier, histoire de le faire partir, mais ça n'eut pas vraiment l'effet escompté. Elle attrapa donc son second verre, sous le regard de l'inconnu, un peu trop moqueur à son goût.

« C'est quoi ton problème, t'as pas des gens à servir ? »
« Ça m'intrigue, qu'est ce qu'il a bien pu te faire, pour qu'une adolescente comme toi vienne boire toute seule dans un bar ? »
« Qui ça ? » Demanda-t-elle, surprise, en écarquillant les yeux.
« Le garçon, il y a toujours un garçon. »
« C'est long et compliqué. »
« Résume et simplifie. »

Elle soupira, lança un regard à la porte, espérant y voir entrer son amie... Mais elle resta close. Elle avala donc son deuxième verre cul-sec, grimaçant à nouveau.

« Je suis très difficile à vivre et je le sais... Alors j'ai fait des efforts, j'ai vraiment essayé d'être sympa et je lui ai fait confiance comme j'avais jamais fait confiance à personne et lui, lui.... Il est parti à l'autre bout du monde avec une autre fille pendant deux mois sans donner de nouvelles.... Alors... Je.... Je...Je l'ai quitté. Et maintenant je suis toute seule et j'ai l'impression que ma vie s'écroule... Encore. Sauf qu... Que cette fois, tout est de ma faute.... Je peux ravoir un verre avant de me mettre à pleurer ?  »

Il attrapa une bouteille pour remplir à nouveau ses deux verres, dont l'un fut engloutit dans la seconde. Encore une fois, elle avait un peu modifié la vérité, mais elle se voyait mal expliquer à n'importe qui qu'elle en voulait toujours à Sojiro de s'être fait passer pour mort. D'ailleurs, elle n'en avait même jamais parlé à personne. Le barman s'éloigna rempli son verre après une dernière fois. Elle se retrouva donc à nouveau en tête à tête avec son portable et l'envie d'appeler son... Ex donc. Heureusement pour elle, c'est à se moment-là que la porte s'ouvrit, détournant définitivement son attention. Evy était là.

 * Rien à voir avec Haley Donovan, c'est une autre Haley.



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