Une rencontre amusante ♥ [Avec Matt S. R.]

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Après ce spectacle plutôt unique le jeune-homme revint me voir, quelque peu surpris de ma présence. Je le regardais d’un air assez étonné plutôt désespéré et amusé en même temps. Je ne savais pas trop comment réagir entre m’enfuir en courant face à ce tarer ou rester rire et découvrir ce jeune-homme. J’optai finalement pour la deuxième option quand il me menaça avec son bâton et lui demandai d’où il pouvait bien sortir toutes ses bêtises.

« Euh... Je voudrais bien t'expliquer, mais... En fait non j’ai pas envie. » Dit-il en levant les yeux au ciel et en s’approchant de moi.

Super, soit il avait une vraie raison de faire ses conneries et il avait vraiment la flemme de tout m’expliquer, et donc il ne serait peut-être pas si décalé que ça, soit c’était un réel fou furieux qui avait trouvé que ça comme prétexte pour justifier ses actes. Evidemment je préférais la première option mais dans le cas de la deuxième ce n’aurait pas été la première fois que je parlais un fou. Enfin si, en fait.

« Tu m’expliqueras peut-être un jour. » dis-je en levant les yeux à mon tour.

Un jour, ou ce soir, un verre de plus et il répondra à toutes mes questions. C’était même déjà assez exceptionnel qu’il soit encore lucide dans l’état où il était. Il paraissait complètement dans un état second et pourtant il répondait bien à mes questions et trouvait encore la force de me faire chier. Enfin je ne le connaissais pas vraiment, ce n’était pas un ami, ni une connaissance juste un inconnu que je venais de rencontrer.

« Tu vas me servir de témoin toi, et peut-être de passe-temps pour ce soir. » me dit-il.

Je le regardais avec suspicion, qu’est-ce qu’il pouvait bien préparer ? Et si par passe-temps il pensait à ce que je sois son jouet, ou autre, il pourrait toujours courir. Allé autant lui poser la question.

« Un témoin ? Pour quoi faire ? Hors de question que je sois un cobaye. »

Il s’en alla vers la boite mais je restais toujours en retrait dubitative quant à ce qu’il allait bien pour me faire. On ne pouvait pas dire qu’il était de mauvaise compagnie au contraire, il était très drôle, un peu fou et bourré mais marrant et en plus de ça il était très bel homme, en plein jour et clean il devait être encore plus beau. Il me demanda en criant si je voulais bien rentrer, monsieur s’impatientait attention.

« J’arrive, j’aurais bien besoin d’un remontant, j’ai encore rien bu MOI ! » dis-je en soupirant.

On entrait alors dans la boite, il était plus tard dans la soirée mais les jeunes-gens dansaient toujours de la même façon, infatigables. Ils s’agitaient de tous sens se collant les uns aux autres, dans des senteurs peu agréables, il en était même difficile de passer et j’avais du mal à suivre mon compagnon de soirée. Ce jeune-garçon se mit contre un mur et je m’assis à côté de lui après avoir piqué le verre d’un jeune-homme qui passait à côté de moi. Je buvais une gorgée quand le jeune inconnu m’interpella en rigolant.

« Euh... La blonde ? Oui toi, tu t'appelles comment d'ailleurs ? »

C’est vrai que nous nous n’étions pas présentés et qu’il ne m’était même pas venu à l’idée de lui demander. D’un côté je n’étais pas très sûre de vouloir savoir comment il s’appelait mais de l’autre si. « La blonde » il n’avait trouvé rien d’autre ? Si « immigrée clandestine », dont je n’étais pas très sûre de la signification, et «Kalachnikov ». Il avait de l’imagination ce petit, surement à cause de mon accent russe très prononcé.

« Katherina et toi ? » lui demandais-je.

On fit donc de rapides présentations et il me demanda si j’avais un « thermomètre », un mot inconnu de mon anglais très limité.

« Thémomètre, c’est quoi ?» dis-je en essayant de bien prononcer le mot qu’il avait dit.

Il m’expliqua en étant agace ce que c’était et je lui dis que je n’avais pas un tel objet sur moi. Je finis le verre que j’avais dans la main tandis que mon voisin enlevait sa veste. C’est vrai qu’on était comme dans un four, il faisait extrêmement chaud et encore on était à l’écart de la foule. Les jeunes gens qui dansaient devaient avoir horriblement chaud mais ils devaient tellement être en chaleur qu’ils ne remarqueraient même pas l’odeur nauséabonde qu’ils dégageaient.

D’un coup le jeune-homme me prit la main et m’emmena dehors. Comme quand nous étions entrés c’était un vrai parcours du combattant pour passer entre les gens. Nous étions dehors et le garçon me regarda subitement, droit dans les yeux, très sérieusement… Comme si, comme si quelque chose de très important allait arriver. Mon cœur se mit à battre et je me demandais ce qu’il allait bien pouvoir me faire.

« Bon, on va manger j'ai faim, j'ai envie de fruits. » me dit-il.

Non sérieusement ? Juste ça ? Il était sérieux ? Eh bien oui, plus que sérieux même. Je soupirais de soulagement et d’exaspération. Alors que je m’apprêtais à lui répondre, il eut comme des secousses puis se mit à vomir dans un bruit horrible. Le pire c’est qu’il semblait observer son vomi histoire de voir ce qu’il avait mangé plus tôt dans la soirée. Ce garçon était vraiment très étrange. Il se retourna vers moi comme si rien ne s’était passé.

« Pas grave j'ai encore faim » dit-il complètement indifférent.

Oula, pas question que je le laisse manger quoi que ce soit, si c’était pour que la prochaine fois il me vomisse dessus même pas la peine d’essayer.

« Non, non tu ne manges rien, t’es déjà assez mal comme ça. » dis-je assez autoritaire.

On aura tout vu ce soir dit donc !

« Ils vont me servir en fait. » s’exclamait –il avec mon ancienne boite de chewing-gum à la main.

Il prit un chewing-gum et le dégusta, au moins il ne puerait pas le vomi mais bon dans son état il ferait mieux de rentrer chez lui. J’étais tombée sur un sacré mec encore ce soir moi. Je levais les yeux au ciel.

« Tu devrais mieux rentrer chez toi vu dans l’état que tu es ! »

J’avais passé une bonne soirée en sa compagnie bien qu’il avait l’air d’un gros gamin demeuré qui buvait pour la première fois de sa vie. En temps normal je l’aurais déjà abandonné depuis longtemps, des mecs comme ça j’en avais déjà rencontré des milliers, lourds, bourrés et déjantés. Mais lui avait quelque chose de spécial, un petit truc qui me donnait envie de rester en contact avec lui. C’était peut-être parce que je venais d’arriver à Miami et que j’étais seule, sans amis.

« Tu veux qu’on appelle un taxi ? » lui dis-je sérieusement.

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Katherina & Matthew

Je venais de faire mon défis, je retournais donc vers la boite de nuit, et je vis ma nouvelle rencontre. Elle me regardait d'un air perplexe, étonné, et un peu amusé. Je lui disais alors que ce n'était pas un spectacle qu'elle allait revoir. Puis je pris un bâton avec lequel je la menaçais du bout de ce dernier.

« Et beh tu es à fond ce soir. Tu les as cherchées où toutes ces conneries ?»

Je levais les yeux au ciel, elle ne pouvait pas comprendre, en même temps qui d'autre qu'un Rk l'aurait pu ? Cependant il fallait qu'elle témoigne de ce que je venais de faire, donc je devais garder contact avec cette fille. Je m'approchais donc un peu plus d'elle, en essayant de garder le plus de normalité.

« Euh... Je voudrais bien t'expliquer, mais... En fait non j'ai pas envie. »dis-je en retour.

Expliquer pourquoi j'avais fait ça aurait prit une éternité, et je n'avais pas que ça à faire, ce jour là j'avais envie de faire la fête, d'oublier tout, l'alcool fait oublier super. Je m'approchais encore plus de la blondinette, lui mis une main sur la tête, pour lui ébouriffer les cheveux. Je lui fis alors un large sourire, en plissant légèrement les yeux.

« Tu vas me servir de témoin toi, et peut-être de passe-temps pour ce soir. »repris-je.

Elle me semblait vraiment belle, je ne savais si c'était l'alcool ou si elle l'était vraiment, mais à ce moment là, je l'aurais bien inviter dans mon lit, ou dans le sien si elle préférait.

Je me dirigeais ensuite vers la porte d'entrée de la boite, et lui fis signe de me suivre.

« On rentre ou quoi ? »criais-je à la jeune femme.

Les gens de la boite continuaient de danser, de se frotter entre-eux, de s'embrasser, de se peloter, et de boire. Je me coller alors contre un mur, et je vis l'autre blonde s'asseoir à côté de moi. Nous restâmes quelques minutes là, mais j'avais drôlement chaud, je pensais avoir de la fièvre, alors inconscient du possible et de l'impossible je m'adressais à … Comment s'appelait-elle d'ailleurs ? Oh et puis je m'en foutais. Quoi que...

« Euh... La blonde ? Oui toi, tu t'appelles comment d'ailleurs ? »lançais-je en rigolant.

Je laissais un cours instant le temps de sa réponse, puis repis.

« Ouais, donc t'aurais pas un thermomètre sinon? »

Sa réponse fut évidemment négative, je choisis donc d'enlever ma veste en cachemire, et au moment de me retourner, je compris pourquoi j'avais si chaud, j'étais affaissé contre un radiateur depuis tout à l'heure.

Je m'ennuyais légèrement, entre l'autre clandestine qui ne parlait que peu, et tous les autres qui s'amusaient vulgairement, je n'avais pas envie de rester ici. Je pris donc la main de l'immigrée, et la trainé une fois de plus à l'extérieur en renversant un vase d'eau entre temps.

Nous étions alors dehors, et j'avais une de ses faims, une envie de... viande?Non.Légume?Non?Dessert?Non .Feculant?Non plus... De fruits ! Je regardais alors la fille, plongeant mon regard bleu dans le sien qui l'était tout autant, je fis cette mine, comme si une chose cruciale allait se passer, comme si une idée de génie m'avait traversée l'esprit.

« Bon, on va manger j'ai faim, j'ai envie de fruits. »Dis-je d'un air sérieux.

Je pensais alors aux fruits que j'allais dégusté, et cela me fit remonter tout l'alcool que j'avais ingurgité, je sentis tourner dans mon ventre, arrivé dans ma gorge et...

« Bleurp... »

je vomis un mélange d'alcool, et de nourriture, je pouvais même apercevoir les morceaux de litchis que j'avais manger plus tôt.

« Pas grave j'ai encore faim »Dis-je indifférent à ce qu'il venait de se passer. Je pris alors trois chewing-gum précédemment offert par l’Européenne.

« Ils vont me servir en fait. » rajoutais-je. Je n'avais pas envie de puer la gerbe toute la soirée, alors pour soigner l'haleine rien de mieux que cela.

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Après m’avoir subtilement, enfin maladroitement, proposé de coucher avec lui je l’avais rembarré en lui lançant une petite vanne quant à son attitude d’avant. Il était tellement bien éméché qu’il avait quand même fait le chien et aboyé en pleins milieu de la boite. Ses paroles confirmèrent ce que je pensais.

« J'sais plus, c’est pas le moment de réflechir pour moi. »

Je levais les yeux au ciel. Evidemment qu’il ne pouvait plus réfléchir il était tellement bourré qu’il ne pouvait rien faire d’autre que son mâle en chaleur. J’ignorais donc ça remarque et lui fit tourner le regard vers une brune trop maquillée, superficielle à en mourir, rose bonbon et rouge sanglant tout en exposant une partie de sa nudité et lui proposa de passer le reste de la soirée avec elle. Mais à ma grande surprise il était encore assez lucide.

« Il en faudra plus pour moi, même bourré, j'ai du goût madame. »

Evidemment s’il était avec moi il devait forcément avoir du gout. En même temps qui peut résister à mes charmes ? Grande blonde aux yeux bleus, mignonne, jambes interminables, proportions à rêver et mannequin de lingerie. Non, on ne pouvait pas me résister, même mon accent russe rajoutais du charme à tout cette perfection.

« Oui, bon j’avoue que cette fille ressemble plus à une épave qu’autre chose. »

Il avait vraiment l’air très confus, mais il restait toutefois assez drôle sinon je serais partie depuis longtemps surtout après sa proposition lourde pour que je rentre dans son lit. Je l’observais il avait l’air mécontent que je lui aie proposé la brune au regard meurtrier mais bon je ne disais que la vérité, simple constatation de ma part. Ce n’était quand même pas de ma faute si même quand il était complètement dans les vapes il avait encore du charme auprès des demoiselles. Au bout d’un petit moment semblant sortir de ses pensées il me regarda bizarrement.

« Excuse moi l’immigrée clandestine, mais j'ai un truc à faire, un peu plus important que... TOI ? »

Je le regardais bizarrement car je n’avais pas compris le début de sa phrase… Immigrée clandestine ? Bon pas grave je lui demanderais plus tard ce que cela voulait dire, c’est vrai que j’étais loin d’être bilingue. En revanche j’avais très bien compris la fin de sa phrase. Un truc plus important que moi ? NON je ne crois pas non. S’il commençait par dire des trucs comme ça sa soirée allait mal finir. Il avait l’air un peu absent et je sentais qu’il préparait un truc de louche. Il partit en trombe et j’essayais de le suivre tant bien que mal avec mes hauts talons mais je finis par le perdre vers l’entrée de la boite de nuit. J’avais juste eu le temps de voir qu’il prenait sa veste et qu’il allait donc sortit. J’en fis de même et allait affronter le froid de la pleine nuit. Mon inconnu avait traversé la rue près d’une boite postale et je parvins à le suivre à distance, me demandant bien ce qu’il pouvait faire dehors. Aurait-il voulu me planter et se barrer comme un lâche ? Non ça ne pouvait pas être ça. Alors que faisait-il ? Au même moment il poussait un homme déguisé en lutin –on voyait vraiment de tout à Miami- se mit au milieu de la rue et à ma plus grande surprise il baissa son pantalon et montra ses fesses aux nombreux conducteurs de la rue. A plusieurs reprises il cria :

« Shut up and driiiiiive. »

Plus la scène avançait plus je me croyais dans un film ou dans un rêve vraiment très marrant. Je n’en croyais pas mes yeux et j’avais tellement envie de rire mais j’attendais la suite avec impatience. Et puis finalement la scène se termina, sous des bruits infernaux de klaxons, il remonta son pantalon et remonta la rue, vers moi, avec un sourire satisfait au bord des lèvres. En arrivant à ma hauteur il me remarqua enfin, moi et ma mine désespérée, j’en avais déjà des belles mais c’est vrai que ce soir il les accumulait. Entre faire le chien et montrer son cul à tout le monde il avait du niveau celui-là.

« Quoi ? C'est un spectacle qui ne se représentera jamais profites-en »

Il ramassa un bâton et fit de l’escrime avec en ma direction. Et puis je me mis à rire, soudainement, peut-être le peu d’alcool que j’avais bu. Mais cette espèce de clown avait vraiment animé ma soirée et c’était bien. Ca me faisait penser à autre chose me défoulait et comblait le manque amical que j’avais depuis que j’étais à Miami.

« Et beh tu es à fond ce soir. Tu les as cherchées où toutes ces conneries ? »

On peut dire que ce mec était plutôt étrange et assez décalé. Mais c’était cool mais bon il ne se souviendrait plus de rien le lendemain, c’était presque certain et encore il aurait de la chance s’il ne vomissait pas son repas ce soir. Après je me trompais surement mais il était bourré à un point pas possible et je m’y connaissais en mecs bourrés.

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Katherina & Matthew

« C’est le chien ou l’homme qui me parle ? »

Elle avait le sens de l'humour celle là, mais bon, c'est vrai que c'était pas trop mon genre la finesse au contraire, j'avais pour habitude d'y aller directement fort, par excès de confiance surement, ou pas négligeance, et désinteret et des principes moraux qu'on doit accorder à une fille.

« J'sais plus, c'est pas le moment de réflechir pour moi. »

« Mais tu dis vrai, je pense bien le contraire car il y a une jolie brune à ta gauche qui me tuerais bien pour être à ma place ! »

Je tournais alors le regard vers ma gauche pour contempler la soit-disant future meurtrière, il était vrai que son vernis rouge pute était assez agressif, mais pas de quoi tuer quiconque, je regardais alors ma nouvelle connaissance d'un air insatisfait.

« Il en faudra plus pour moi, même bourré, j'ai du goût madame. »

Les idées s'enchainaient dans ma tête, et c'était surement à cause d'un manque de sobriété, que mes pensées allaient plus vite que mon cerveau, et là une idée me vint. J'avais des travaux à faire, et devinez quoi ? J'étais bourré, c'était le moment idéal, et l'excuse idéale pour faire n'importe quoi enfin... Ce que j'étais censé faire. Le dernier défi était de... OHLALA, c'était bien le moment idéal oui. Je regardais alors l'étrangère ruskova, et décidais de la quitter l'espace d'un moment pour accomplir ma mission, quelle mission ? LA MISSION !

« Excuse moi l’immigrée clandestine, mais j'ai un truc à faire, un peu plus important que... TOI ? »

Je pris mon ma veste, puis décidais de lui tourner le dos, partant vers la sortie. J'étais dehors, je contemplais ensuite quelques secondes le ciel plein d'étoiles. La boite était placée en plein centre ville, et la rue perpendiculaire à celle où je me trouvais était une rue bondée de voiture, je me mis alors à courir, jusqu'à rejoindre cette fameuse route, poussant un mec déguisé en lutin, j'arrêtais une voiture de couleur verte comme un cactus, ce qui bloqua complètement le trafic, et là, tout s'enchaina. Je desserrais ma ceinture, baissais mon pantalon, laissant dépasser mon cul. Et je me mis à chanter, ou plutôt à crier.

« Shut up and driiiiiive. »

Les voitures klaxonnais, mais le bruit assourdissant ne me gênait pas, je me rapprochais de mon but et c'était l'essentiel.
AU bout d'une minute, je revins enfin à la raison, je remontais alors mon pantalon, et laissais partir le conducteur, qui s’apprêtait à sortir de sa voiture m'en coller une.
Je revenais alors vers la rue, un sourire satisfait sur mon visage, je levais les yeux, et je vis l'autre blondinette me regarder d'un air désespéré.

« Quoi ? C'est un spectacle qui ne se représentera jamais profites-en »Dis je en ramassant en bâton, je le maniais, en essayant de reproduire une piètre reproduction des gars qui faisaient de l'escrime.

Je n'avais même pas eu envie de lui expliquer pourquoi j'avais fait ça, peu importe, elle pouvait penser ce qu'elle voulait, que j'étais un crétin, un con, qui ne servait à rien, ça m'était égal, j'avais réussi ma mission et c'était la seule chose qui importait.

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Après ma réponse positive, à son invitation à danser, je devais avouer que j’avais quelques doutes quant à sa capacité à savoir danser. Je lui demandais alors s’il savait danser. Il avait l’air d’avoir un peu bu et semblait dans un état second. A ses américains qui ne tiennent pas l’alcool ! On est bien loin de ma petite Russie natale. Après quelques secondes il finit par répondre :

« Evidemment tu m'as pris pour qui ? Regarde »

Et là comme jamais je n’avais vu ça au pare avant il se mit à quatre patte au sol et commença à hurler dans tous les sens. En fait cela ressemblait plutôt à des aboiements, oui c’est ça, il faisait le chien. Il était devenu comme Superman face à la kryptonite, faible, nul, inutile, perdant tous ses pouvoirs surhumains. Les personnes autour de nous ne le remarquèrent même pas, elles étaient certainement trop occupées à s’agiter de tous sens sur les rythmes d'une chanson de Placebo. Je regardais cet homme, enfin ce gamin, qui au premier regard m’avait paru plus « classe » que les personnes qui se trouvaient ici. Mais je m’étais visiblement trompée. J’avais horreur de me tromper mais ce n’était pas ça le problème, en fait, j’étais déçue. Trop déçue. Je détournai le regard de ce minable et m’en allai, j’allais quitter cette boite infernale aux chansons trop bruyantes et ses singes. Pendant ma course je senti quelqu’un m’agripper la taille, et je sentis un homme esquisser quelques pas de danse.

« Ne t'en vas pas, je sais danser, même si l'alcool me monte à la tête, mon éducation m'oblige à connaître quelques pas de danses de bals. »

Mon sourire revint. En fait, je ne m’étais pas trompée sur cet homme. J'avais failli croire que je n'étais pas arriver à le cerner mais si, il était hyalin face à mon regard et je lisais bien en lui. Enfin d'apparence seulement car je dois dire que son esprit est un peu perplexe. Même si je n’étais pas d’une famille noble ou bourgeoise j’avais pris des cours de danses « classiques » pendant de nombreuses années. J’adorais ces styles de danse, la grâce qu’elle apporte, la finesse des pas mais aussi la communion avec le partenaire. Il me fit ensuite croiser les bras en me collant les mains sur la taille, tandis que je le laissais faire, puis il me fit tourner et je me retrouvais face à lui. C’était un très beau garçon je devais l’avouer. Nous continuions petit à petit à danser jusque dans un coin ou il y avait moins de monde.

« On sera mieux là. »

Je remarquais que je n’avais pas dit un seul mot depuis qu’il avait fait son clébard tout à l’heure. Ma façon de répondre était de danser avec lui. Mais bon, ce n’était pas très poli alors je décidais quand même de lui dire quelques mots.

« Alors comme ça tu es de famille bourgeoise ? »

Après tout je ne savais rien de lui alors autant en apprendre un peu plus. S’il était vraiment de famille bourgeoise peut-être étudiait-il à Wynwood ? Cela serait sympa d’avoir un homme comme ça là-bas. Enfin cela dépendrait de la suite de la soirée mais elle était plutôt bien partie pour le moment. Il me répondit sur ses origines et nous continuions de danser tranquillement sur le côté. Je devais avouer qu’il se débrouillait plutôt bien. D’ailleurs quelques personnes s’étaient arrêtées de gigoter pour nous observer et j’aimais ça, l’attention était sur nous. Il me sortit de mes pensées et de mes observations avec une question plutôt remarquable.

« Tu penses toujours que je n'en aurais pas besoin de cette boite ? Car je sais que tu penses le contraire. »

Je levais les yeux au ciel. Ce garçon était quand même un peu prétentieux et sûr de lui.

« C’est le chien ou l’homme qui me parle ? » lui demandais-je en faisant un sourire moqueur avant de poursuivre tout en regardant à ma gauche.

« Mais tu dis vrai, je pense bien le contraire car il y a une jolie brune à ta gauche qui me tuerais bien pour être à ma place ! »

J’attendais de voir ce qu’il allait faire face à ma déclaration, je pense qu’il n’avait rien remarqué ! Ah les hommes !

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«C'est sûr que ce n'est pas toi qui en aura besoin. »

Je la regardais alors d'un oeil de travers, tout en fronçant le sourcil, je savais très bien qu'elle ne pensait pas ce qu'elle disait, c'était évident, malgré ça je savais qu'elle me trouvait beau, qui ne m'aurait pas trouvé beau en même temps il faut dire..

« Tu n'en penses pas un mot, je sais que tu mens » dis-je en retour.

[color:c124=# #ff9966]«Avec joie ! »

Voilà, s'en était la preuve, elle mourrait d'envie de danser avec moi c'était évident, cependant j'étais bien alcoolisé, je ne savais pas trop si c'était sage de danser maintenant.

Elle prit ensuite ma main, me guidant à travers la foule très dense, nous étions entourés de gens.

Euh... D'habitude, je savais danser, mais là, dans cet état c'était moins sûr.

« Evidemment tu m'as pris pour qui ? Regarde » réponds-dis je.

Je ne sais pourquoi, je me mis à quatre pattes, je poussais des cris, comme une forme d'aboiement,j'imitais le chien... Personne ne s'intéressait à ce que je faisais, ils étaient bien trop occupés à sauter dans tous les sens, enfin sauf la jeune étangère qui me regarda d'un air perplexe, presque déçue. Elle se retourna, et marcha comme pour partir, alors je me relevais à toute vitesse, en lui prenant la taille, et je commençais à danser alors qu'elle était dos à moi. Ca faisait longtemps que je n'avais pas dansé d'une façon peu sauvage, mais je mis à profit les cours de danses que je pris petit, pour, que dans les repas bourgeois moi et ma famille firent bonne impression. Cette danse n'était pas très moderne plutôt classique, mais j'espérais que ça lui plaise.

« Ne t'en vas pas, je sais danser, même si l'alcool me monte à la tête, mon éducation m'oblige à connaître quelques pas de danses de bals. » Me justifiais-je.

Je pris ensuite ses deux mains, lui fis croiser ses bras en lui collant ses mains sur sa taille, puis la fis tourner pour l'avoir fasse à moi, je continuais ensuite, les pas de danses qui me revenaient petit à petit en mémoire.

Puis je la poussais doucement dans un coin plus tranquille pour avoir l'espace de danser convenablement.

« On sera mieux là. »Dis-je pour lui expliquer.

Je me disais que je ne connaissais pas son nom, non pas qu'il m'intéressait vraiment, plus que je savais que lui demander allait m'aider à me la mettre dans la poche, car oui les filles aiment qu'on s'intéresse à elle, lui demander son prénom était donc le minimum, pour lui montrer l'intérêt que je lui portais, enfin.. Que j'étais censé lui porter.

Je réfléchissais ensuite à son acte de tout à l'heure le fait de me jeter une boite de chewing-gum, ça aurait très bien pu être une de mes oeuvres c'était mon genre de faire des « blagues » ne faisant rire que moi, et les gens autours qui aimaient aussi bizuter les autres.

Puis je pensais à la boite de capote que je lui avais donnée, j'aurais peut-être dû la garder, on ne sait jamais, remarque j'en aurais sûrement besoin avec elle, je ne faisais pas tout ce cinéma en vain, même si c'était très plaisant de danser avec une aussi belle fille, il faut dire.

« Tu penses toujours que je n'en aurais pas besoin de cette boite ? Car je sais que tu penses le contraire. »

Nous continuons à danser, sa réponse allait sûrement définir la suite de notre soirée.

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La journée glandage bien entamé et mon mal de tête enfin partit je décidais de me rendre à ma boite de nuit préférée de Miami.

Cet après-midi n’avait pas été un après-midi très éprouvant. J’avais tenu compagnie au canapé tout en mangeant un célèbre pot d’« Ice-cream » à la vanille. Mannequin ne voulait pas dire pour autant devoir être famélique.Puis en aillant finalement marre de ne rien faire j’étais allée courir un peu le long de la plage, tout en m’arrêtant pour contempler la beauté du lieu et de ses environs, soit la mer et le ciel. Une vision qui ne pouvait être préhensible pour mes sœurs restée en Russie. Une fois rentrée et ma douche prise, Mlle Kenzy m’avait baratinée ses trucs sur le mannequinat et d’autres choses dont je n’avais rien écouté. Un peu énervée par sa niaiserie surement. Ensuite j’avais passé le reste de la soirée seule dans ma chambre à manger des gâteaux et à écouter de la musique. Triste solitude dans ma péninsule à moitié rattaché au monde réel..

Et puis d’un coup l’envie d’aller en boite m’était passée par l’esprit. Je m’étais alors habillée d’une jolie robe moulante bleue nuit, de mes hauts-escarpins préférés et d’une petite sacoche avec tous les indispensables et une petite veste. Quand à mon visage j’avais encore mis mon maquillage préféré qui me faisait des yeux de féline, un rouge à lèvres pétant sur mes lèvres bien dessinées, un petit peu de blush et c’était tout. Ah si un petit peu de parfum et j’avais laissé mes cheveux aux naturels.

A environs minuit je me rendais alors dans la boite de nuit. Je passais encore devant tout le monde grâce à la carte vip que m’avait donné Kenzy. Et puis même sans ça Delonte me laisserait passer sans problèmes et sans attendre. Toujours devant le regard haineux de ceux qui patientent depuis trois plombes devant l’entrée. Mais bon tant pis pour eux ils avaient cas être des habitués où plus habile.

Peu après mon entrée dans l'ombre je me rendais au bar, pour me mettre dans l’ambiance de la boite de nuit. Déjà bien chaude cette nuit. Je pris alors un verre de vodka bien fort quand je remarquais un beau jeune-homme à côté de moi. Mais qui puait l’alcool.

« Hey coco, tiens t’en as bien besoin ! » lui dis-je en lui donnant une boite de chewing-gum tout en lui faisant un clin d’œil.

Je devais vraiment avoir un problème pour dire ça. Enfin c’était marrant de faire la garce de temps en temps mais c’était un peu méchant quand même. J’espérais qu’il ne le prendrait pas mal. Je me rends alors dans la foule qui danse. En espérant qu’il ne me rattrape pas pour m’agresser ou autre truc du genre. Cependant il vint quand même me rejoindre.

« Tiens Kalachnikov, vus comment tu allumes tous les mecs en roulant de ton petit cul et avec tes regards provocateurs t'en auras bien besoin. » me dit-il en posant un boite de préservatifs sur la tête.

Je n’avais pas tout compris de ce qu’il m’avait dit mais je crois qu’en gros il disait que j’étais une allumeuse et que j’aurais besoin de la boite. Je la pris et la rangea dans mon sac tout en le regardant.

«C’est sûr que ce n’est pas toi qui en aura besoin. » lui dis-je amusée.

Je lui disais mais je pensais cependant tout le contraire. Même s’il avait l’air un peu limité mentalement il était vraiment magnifique. Très grand, encore plus que moi et pourtant je suis grande. Il était aussi bien battit, musclé à point, un beau visage carré, bien masculin, des yeux bleus qu’on remarque même dans la faible lumière de la boite. Et une voix grave, virile mais très joueuse.

« Bon s'en rancune ? On danse ? » Me demanda-t-il.

Rancune ? Qu’est-ce que ce mot voulait dire ? Il me regarda avec des yeux qui se voulaient séduisants, un petit sourire charmeur et puis son ton était plein de confiance. Malgré que je le regarde avec un air d’incompréhension j’acceptai sa proposition à danser.

«Avec joie ! » lui dis-je souriante.

Je lui pris alors la main et l’emmena plus loin dans la foule, au beau milieu de tout le monde mais dans un coin où on n’était pas trop serré toute fois. Où on entendait moins les hurlements déchaînes de certains. Les gens autour de nous s’agitaient au rythme de la musique. On ne pouvait pas vraiment dire danser, on aurait plutôt des sauvages qui remuaient dans tous les sens. Je regardais alors mon compagnon et lui demanda :

«Tu sais danser au moins ? »

J’espérais que pour lui danser n’était pas comme là façon dont ses fous furieux dansaient autours de nous. Dans quel cas je trouverais une bonne excuse pour m’enfuir du genre : « Oops je crois que j’ai oublié une affaire au bar» ou «Attend moi ici je reviens dans deux minutes.» J’avais déjà fait des trucs du genre et avait prié pour ne pas retomber sur la personne durant la nuit. Heureusement ça ne m’était jamais arrivé. Mais bon on en était pas encore à un cas comme ça, enfin je l’espérais. Je le regardais alors en attente de sa réponse.

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Une rencontre amusante ♥ [Avec Matt S. R.] Tumblr_mi4entxadL1raxln2o1_500

J'avais passé une très mauvaise journée, je m'étais levé du pied gauche, et assez tôt, voulant reprendre l'exercice physique, pour ne pas être trop largué à la reprise du Foot Américain, j'avais mis le réveil pour six heures, je m'étais levé tôt car l'été il valait mieux avec la chaleur s'entraîner presque à l'aurore, sinon l'entraînement devenait insoutenable très/trop rapidement.
Je partis alors vers sept heures, en jogging jusqu'au stade de Foot US de mon lycée, ce qui me fit une bonne heure de course, compte tenu que j'habitais assez loin.

Une fois arrivais au Stade, je fis mon entraînement habituel, enchaînant les sprints, les pompes, les abdos, et mon entraînement de lancé de Ballon. La reprise était assez difficile, j'avoue avoir eu assez mal lors des premiers entraînements, mais j'étais le nouveau Quarterback et je ne pouvais me permettre de ne pas être au Top.

Je revins ensuite chez moi en courant, il devait être environ treize heures, je pris aussi tôt une douche, je ne supportais l'odeur de la sueur, ce qui me poussait à me laver deux fois par jours la plus part du temps. Je choisissais ensuite d'aller me relaxer dans mon Jacuzzi, pour détendre un peu mes muscles contractés par l'effort fournis ce matin, je n'avais pas vraiment envie de voir des gens pour le moment, je n'avais pas envie de voir des "amis", ne traînant avec moi que par intérêt, j'étais de mauvaise humeur, je voyais tout en noir, et je risquais de ne pas supporter une fois l'hypocrisie de ces gens obsédés par leurs popularités. Je m'endormis quelques heures dans mon Jacuzzi, jusqu'à me Sœur me réveille d'un ton Autoritaire, un ton que je haïssais au plus haut point.

Matt, réveilles-toi ! Tu vas arrêter de glander toute la journée ?!

Elle commençait à m'énerver, premièrement, elle me réveillait, ensuite elle me parlait avec agressivité et puis quoi encore ? Elle ne pouvait pas faire pire si ?
Je me trompais, car quelques secondes après je pus apercevoir le gros lard qui servait de copain à ma sœur rentrer chez moi, il n'était pas vraiment gros, plutôt très musclé, il pratiqué lui aussi le Foot américain dans une Université, il était O-line un rôle de gros, de con, de bourrin rien à voir avec moi, c'était du bas de gamme son poste, tout comme lui. Je ne pouvais pas le supporter, il n'avait pour lui sûrement que le largueur de ses bras, qui étaient bien évidemment plus gros que son Cerveau.

La journée avait mal démarré, mais je crois qu'en voyant la gueule de l'autre con, tu viens de la gâcher entièrement.

Je souriais attendant une réaction chez l'autre crétin, il préférait froncer les sourcils en montant les escaliers pour aller rejoindre la chambre de ma sœur.

Oh ! Mais t'as qu'à faire comme chez toi aussi si tu veux ? Va ouvrir le frigo et sers toi un peu de jus de pomme ! Non mais il n'est pas gêné ton gars de monter comme ça sans demander ?

Je vis alors le regard en colère de ma soeur se déposer sur moi, je m'attendais à entendre des paroles pleins de reproches mais finalement non ! Elle préféra garder silence, et partir à l'étage, ce silence était assez inhabituel ce qui me perturba quelque peu..

Je Jetais ensuite un Oeil vers l'horloge, nous n'étions plus vraiment l'après-midi étant donné qu'il était 19 heures. Il fallait que je me bouge un peu, Victoire avait raison, je n'allais pas passer ma journée à rien faire il fallait que je sorte, mais aujourd'hui, j'avais envie de sortir seul, sans amis au tour.

Je mangeais donc un bout puis, partis me préparer, mettant une veste en cuir marron, un t-Shirt noir, un jeans, et une paire de Boots montantes, je pris ensuite les clefs de ma voiture posaient sur le meuble de l'entrée, et partis en promenade, comme j'aimais faire, je revisitais une fois de plus le centre-ville de Miami à bord de ma Ds décapotable, achetant compulsivement toutes les choses qui me plaisaient. Il devait environs être 23 heures quand je voulus de rentrer chez moi, mais je croisais des potes à moi me poussant à me rendre en boite.

Une demi-heure plus tard, je me trouvais dans la boite, j'entamais mon premier vers de Wiskhy, assis sur le bar, je ne comptais pas me lever de si tôt. Plus la soirée avançait plus mon état empirait. J'étais bien alcoolisé quand une jeune fille blonde s'assit à côté de moi, je ne comptais pas la draguer, je ne comptais pas ramener une fille ce soir, je n'étais pas d'humeur à ça.

« Hey coco, tiens t'en as bien besoin ! »

Dit-elle en me tendant une boite de chewing-gum et avec un accent ressemblant aux personnes d'Europe de l'Est, ça ressemblait presque à une caricature tellement que l'accent était prononcé, ce qui ne me fit pas vraiment réagir ce genre de provocation ne m'atteignait pas vraiment étant donné que j'étais moi-même un expert dans cet art.
Je la vis ensuite partir vers la foule là où tout le monde danser, je décidais de la suivre, arrivant à côté d'elle, je lui dis.

Tiens Kalachnikov, vus comment tu allumes tous les mecs en roulant de ton petit cul et avec tes regards provocateurs t'en auras bien besoin.

Lui dis-je en lui posant une boîte de capote sur la tête.

Je comptais bien provoquer une réaction chez elle, anticipant la claque qu'elle risquait de me donner, je reculais un peu vers l'arrière pour ne pas risquer d'encaisser le coup.

Bon s'en rancune ? On danse ?

Le ton plein de confiance, le sourire enjôleur, le regard charmeur, tout y était, il ne restait plus qu'à attendre sa réponse

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Une rencontre amusante ♥ [Avec Matt S. R.] Ian-somerhalder-Favim.com-371925

Aujourd’hui a encore été une journée bien longue.

Ce matin (enfin quand je dis matin… il était 14h quoi…) je me suis réveillée avec un mal de tête horrible, surement à cause de la soirée que j’avais passé la veille. Un sommeil lourd, sans rêve comme à chaque fois que je me prenais une bonne cuite. D’ailleurs c’était le grand trou noir, je ne me rappelais plus de rien de la soirée de la veille. J’espère que je n’ai pas trop fait de conneries, mais bon je suis bien chez Kenzy, dans mon lit, avec tous mes vêtements alors ça devrait aller.

J’ai pris deux dolipranes et la douleur est passée, enfin provisoirement, j’ai dû en reprendre deux autres deux heures après. J’ai ensuite déjeuné un plat vite fait acheté la veille par Kenzy au supermarché. Cela me convenait parfaitement et puis je n’avais pas trop faim. Quant au reste de l’après-midi j’ai glandé dans la villa, devant la télé à regarder des films à l’eau de rose avec une crème glacé à la vanille. Un vrai délice. Si Kenzy m’avait vu faire elle m’aurait surement tuée. Kenzy c’est mon agent qui me surveille pour la marque de lingerie, elle veille à ce que je me porte bien et que je sois un vaillant petit soldat. Malgré ça elle est à peine plus âgée que moi et nous nous entendons plutôt bien, elle m’a même montrée les meilleurs coins de la ville pour faire la fête.

Il est à présent 18h et je m’ennuie fermement. J’ai la flemme de m’occuper des chats ou d’écrire une énième lettre à ma famille et mes cinq sœurs en Russie. Kenzy n’est toujours pas rentrée alors je décide d’aller faire un jogging en ville. Je prends un petit short en coton blanc et un petit haut court spécialement conçu pour le sport rose, mes écouteurs et mon mp3, mes chaussures de sport, je m’attache les cheveux en une queue de cheval haute et hop je suis fin prête pour mon aventure. Il fait encore très chaud dehors bien qu’on soit plutôt bien avancé dans l’après-midi. Malgré ça je décide quand même de courir et empreinte le chemin habituel.

Je zigzague, infatigablement dans les rues de Miami en écoutant mes musiques préférées, quelques-unes typiquement russes, d’autres universellement américaines pour arriver enfin, près de la plage. Avant d’arriver à Miami je n’avais jamais vu la mer, à la maison nous sommes pauvres et nous n’avions jamais eu les moyens de partir en vacances. C’est dommage on rate beaucoup de choses… Je m’arrête alors sur la magnifique plage. Les gens commencent à partir et il n’y a pas grand monde J’enlève donc mes chaussures et avance sur le sable chaud puis m’assois tout en regardant l’horizon. La mer est bleue et agitée, le bruit des vagues parvient à mes oreilles tandis que je regarde une mouette traverser le ciel sans fin. Tout me semble beau ici, rien n’a d’importance que cette beauté, j’aimerais tant que mes sœurs puissent voir tout ça. Enfin après ce vague instant mélancolique je décide de repartir en direction de la villa.

J’ai trainassé longtemps sur la plage du coup je suis arrivée vers 19h30, Kenzy m’attendais peut-être a-t-elle encore une nouvelle à m’annoncer ? Finalement elle me dit juste que les shoots que j’avais fait il y a de ça quelques jours ont plus et que je devais continuer dans cette voie si je voulais réussir. Je lui souris faussement. Elle comprend rien définitivement cette nana. Si je suis ici si loin de ma famille, si loin de tout ceux que j’aime, ce n’est pas pour réussir ou être célèbre ou je ne sais encore d’autres choses. Si je suis ici c’est pour aider ma famille financièrement, que mes petites sœurs aient une vie meilleure et qu’elles puissent faire les études qu’elles souhaitent plus tard.

Je décide de ne pas manger avec elle ce soir, je prends juste un paquet de gâteaux et file dans ma chambre. Oui c’est un comportement un peu enfantin mais elle m’énerve vraiment, je suis grave incomprise ici. Je soupire. Bon ce n’est pas grave ce soir, je décide de partir m’amuser et me défouler en boite de nuit, comme la plupart des soirs de cette semaine d’ailleurs. Je prends la première petite robe qui me tombe sous la main, une robe bleue nuit, très chic et courte, parfait. Je me maquille comme d’habitude de mes yeux félins et décide de rajouter une touche de rouge sur mes lèvres. Hum sexy ce soir dis-moi. Je mets avec tout ça met escarpins très haut préférés, un petit sac avec tous les indispensables et une veste. Me voilà prête pour faire la fête.

J’arrive devant la boite de nuit à environ 00h, il y a beaucoup de monde qui attend devant l’entrée. Qu’est-ce que ça peut être chiant la queue devant, mais heureusement j’ai la carte vip de Kenzy. Je passe donc devant mon videur préféré, Delonte, un ex qui avait été de passage en Russie et que j’avais retrouvé il y a quelques jours. On s’échange un sourire et il me laisse entrer sous les regards haineux de ceux qui patientent.

Directement je vais vers le bar pour me mettre dans l’ambiance, je commande un verre de vodka bien fort, qui me rappelle entre autre la Russie. Je me retourne pour voir les gens, quand je vois un garçon assis lui aussi au bar tout près de moi. Visiblement il s’est déjà pris une cuite car son haleine sent très fort l’alcool. Mais il n’a pas l’air si affecté que ça. Très joli jeune-homme, surement mon âge ou un peu moins. Yeux bleus pétants, chevelure épaisse et ébouriffée, visage bien masculin. Et il avait l’air plutôt musclé.

« Hey coco, tiens t’en as bien besoin ! » lui dis-je en lui donnant une boite de chewing-gum tout en lui faisant un clin d’œil.

Ma vodka est arrivée alors je la bu cul sec, puis après avoir laissé le montant de la boisson sur le comptoir, je me dirige vers la foule, sans me retourner et évidemment, joue de mes charmes en marchant. Aaaah, ce que j’aimais faire la garce moi.