Home sweet home? (Anna)

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En rentrant, j'avais déposé mes affaires dans le divan de sorte à les reprendre lorsque je monterai dans ma chambre, un peu plus tard. C'était toujours ce que je faisait. C'était un genre de tic. En me dirigeant vers la cuisine, j'avais vu ma mère assise en train de s'occuper de ses cours. Quelle horreur. S'il y a bien un truc que je ne ferai jamais plus tard, c'est bien prof. C'était pas un métier pour moi. Rien que de devoir donner cours toute la journée, retourner à l'école et en plus bosser pendant les vacances et en rentrant chez moi, fallait même pas espérer. Je haussais les sourcils en la voyant travailler avant de lui expliquer la conclusion de ma journée passée à la confrérie avec Nawel. On avait fait de notre chambre une vraie petite demeure pour filles. C'était rose, c'était soft, c'était beau sans faire trop "barbie" non plus. En fait, c'était classe, ça nous représentait aussi bien elle que moi. Ma mère avait peur de me faire honte. Honte? Non, elle pouvait aller chez les EI quand elle voulait, j'avais pas honte, tant qu'elle ne me maternait pas et qu'elle ne s'occupait pas trop de ma vie privée, ça ne me dérangeait pas.

Ben j'ai pas honte, tu peux aller voir si tu veux. Je suppose même que ça ferait plaisir à Charlott, je sais pas. Faudrait voir avec elle.

Depuis que j'étais arrivée à Wynwood, j'étais de plus en plus proche de la jeune Waldorf. On était complice et ce encore plus depuis l'histoire de l'accident. Depuis, on faisait presque tout ensemble et c'était surement une des filles pour qui j'avais le plus de respect, avec Haley qui elle, était une amie d'enfance. Je m'intéressais sur l'emploie du temps de ma maman. Apparemment elle avait rien fait de spécial à part ses cours et le ménage. Je grimaçais, j'étais contente de n'avoir que 18 ans et de ne devoir m'occuper que de mes cours. Je profitais de ma vie de jeune adulte pendant qu'il en était encore temps. Depuis que je fréquentais Nathan, d'ailleurs, je sortais encore plus qu'avant. Mon cercle d'amis s'était agrandit et mon but relatif à ma popularité était à son comble. Maintenant, j'étais connue, on parlait de moi, les PS savaient qui j'étais et pas qu'eux. Après, les khi omicron ou encore les Nu Zeta ne m'intéressaient absolument pas. C'étaient des confréries qui n'avait aucun avenir pour moi et ce, même si Gustaf avait fait partie de l'une d'entre elle. J'avais d'ailleurs demandé s'il ne passait pas ce soir, comme il le faisait parfois. La jeune dame m'avait répondu que non avant de me proposer de l'appeler. Je réfléchissais un instant avant de faire un "non" de la tête.

Non ca va, je suppose qu'il a du boulot pour ses cours aussi. Je passerai le voir demain, c'est pas grave.

Elle me conseillait de réduire les soirées surtout que mon objectif était Harvard. La prestigieuse école américaine. C'était un rêve d'enfant pour moi, déjà petite je m'y voyais déjà. Certains voulaient voyager, moi je voulais aller à Harvard. Chacun son rêve et puis on ne pouvait pas me reprocher d'être ambitieuse. Je me doutais que réduire les soirées allait être primordiale, mais de là à passer ma vie de jeune demoiselle à étudier plutôt que de sortir, ça allait être dur. Surtout que Nathan ne faisait presque que ça, lui. Je savais que je ne devais pas nécessairement le suivre, que je devais aussi penser à mon avenir et même si le sien était encore bancale, il m'encourageait pour le mien.

Oui je me doute. Je me dis juste que c'est la fin des vacs et que je dois en profiter, mais sinon déjà l'année dernière, en semaine je sortais pas trop. A part les soirées immanquables. Il y a la fête des Sigma mu bientôt, par exemple. C'est le genre de soirée qu'ils font qu'une fois par an. C'est le genre d'évènement qu'on ne peut pas manquer, mais c'est un vendredi je crois. Il me semble qu'Aiden m'a dit que Matthew et Lila voulaient laisser deux jours pour se remettre de leur soirée. C'est dire ce que ça va être! J'ai trop hâte, mais j'ai pas trop confiance non plus. On verra bien. Après Harvard ils savent pas nécessairement que je sors tous les weekend, comment ils peuvent savoir ça? Gustaf m'a dit ça, l'autre fois: que tout était inscrit dans mon dossier..

Ensuite, elle me proposait de me faire un hamburger maison. J'aimais bien ce genre de nourriture, mais avec l'entrainement de choc que nous préparait Charlott demain matin, c'était pas une bonne idée. Je grimaçais.

Oula non. On commence les hautes voltiges avec Cha' demain à l'entrainement, comme elle m'a mis en flyer j'ai pas envie d'infliger un surpoids aux filles en dessous. J'ai pas vraiment faim en fait.

On revenait sur la conversation concernant Harvard et les sorties. C'est sur que Gugus passait son temps à me faire la remarque concernant mes soirées. D'ailleurs, je crois que les soirées qu'il aimait le moins étaient celles des Pi Sigma.

Gugus il a en tête que je sors tous les soirs et qu'en plus je reviens complètement bourrées alors que je suis toujours sobre quand je rentre. Et je ne sors pas tant que ça en semaine. Je suppose qu'il s'y fera.

Je regardais ma mère se laver les mains lorsqu'elle me demandait comment étaient les Pi Sigma pour le moment. Je laissais échapper un rire moqueur lorsqu'elle prononçait le mot " coureur de jupon" c'était un euphémisme.

Euh oui. Je ne sais pas comment ils étaient avant mais là, c'est le comble du comble. Nathan il s'est calmé je crois, mais avant c'était le pire. Puis y'a l'autre chef, l'espèce d'espagnol. Ce mec est canon, mais c'est un connard qui se prend pour un vrai Dieux vivant, j'ai jamais vu ça. Il y a Dwight aussi, je crois qu'il reste fidèle à sa confrérie, même si on ne le voit plus trop aux soirées. Euh Dernièrement il y a Curtis qui a débarqué... Bref, quand je les vois je me dis que t'as été franche de te marier à un chef des Pi Sigma.

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“Home sweet Home”
Mère et fille

Je ne sais pas depuis combien de temps je suis la mais à en croire l'état de mes mains, moites et en sueur, j'en déduis que cela fait un bon moment. Je redresse mes lunettes d'un air las, ne pouvant empêcher un soupir de sortir. La rentrée approchait à grand pas et j'avais une montagne de travail. Je ne suis pas débordée mais le plus fastidieux reste à venir. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas repris ma veste d'enseignante, du coup je suis un peu lente à me lancer. Pour le moment, face à mon ordinateur, je tape avec frénésie les dernières lignes de ma séquence d'économie que j'ai prévu pour les universitaires. Après quelques petites minutes je me le laissais tomber sur le dossier de ma chaise, épuisée. Je tourne les yeux vers le frigo et je sens la soif me gagner. Je me lève tranquillement, décroisant mes jambes, j'en profite pour m'étirer, c'est un signe de fatigue cumulé chez moi, puis je vais me chercher une boisson fraiche. Sentant le liquide couler dans ma gorge je me perds dans mes pensées.

Elles vont directement vers ma petite brunette. J'ai encore du mal à croire que je vis de nouveau avec elle, pour moi c'est une grande avancée et je me contente de cela. Les retrouvailles ont été très électriques, je m'en doutais, après tout c'est ma fille, et ça on ne pourra jamais le nier. Notre caractère de cochon a vite pris le dessus mais je suis ravi de voir que nous arrivons peu à peu à passer à autre chose. Je sais qu'un jour, elle comprendra, peut être pas en totalité, car je n'arriverais jamais à me dévoiler ainsi à Nina, mais elle saura comprendre quand elle sera plus mature et moins sauvage. J'ai beau dire cela, mais quand je pense à Gus, le père de ma petite donc, je n'arrive jamais à être calme. Je suis gênée, émotive, colérique, impulsive, oui mon vrai visage ressort et je déteste ça. Le grand Suédois et moi avons vécus des retrouvailles bien complexes nous aussi, je repense encore à notre premier moment "d'intimité" ensemble avant que Nina n'arrive, nous étions vraiment comme des adolescents vivant leur premier rencard. Cette pensée m'arrache un sourire en coin en même temps qu'elle me ramène à la réalité.

Je n'ai rien fait de mes vacances concrètement, j'ai profité de la ville, j'ai beaucoup discuté avec Gus et bien sur le principal mais essentiel, j'ai passé du temps avec Nina. J'avoue par moment et surtout au début, j'étais chiante comme pas possible, mais c'est mon côté mère qui veut ça. Je suis en tout cas très heureuse d'avoir pu l'accompagner pour choisir sa robe de soirée, ce genre de petites choses est pour moi le début d'un grand pas vers une réconciliation totale avec ma fille. Je m'en contente et j'essaye peu à peu d'en apprendre plus sur elle, j'ai quand même perdu, selon moi, trop de temps, passant à côté de beaucoup de choses. Retournant m'assoir, j'en profite pour ajuster ma robe et me mettre à l'aise. Je remets mes lunettes, qui ne servent que pendant ces moments de travail, puis je me remets au boulot. Quelques minutes plus tard j'entends la porte s'ouvrir puis se refermer, je suppose que c'est ma petite qui est rentrée. Un sourire vient automatiquement garnir mon visage, je ne sais pas trop pourquoi mais je n'y fais pas plus attention que ça. Je retrouve très vite mon calme et je lève les yeux quand je vois une tornade brune entrée dans la pièce. Je lève les yeux vers elle, je la vois s'assoir sur le plan de travail, intérieurement je suis comme une enfant de 5 ans à qui on a offert un nouveau jouet. Je l'écoute me parler, ce sont ces petites choses la qui m'ont le plus manqué en fait, c'est futile pour certains, tellement important pour moi.

"Bonjour ma chérie. Félicitation ! Tu me montreras à l'occasion ? Une photo bien sur, je me vois mal débarquer dans ta chambre chez les Etas, je ne voudrais pas te faire honte !"

Je lui fis un sourire et la suivait du regard quand elle vint s'assoir face à moi, je laissais alors tomber mes lunettes sur la table ainsi que le stylo que je tenais dans les mains.

"Je n'ai pas fait grand chose de la journée, un peu de ménage, du repos et j'ai bossé mes cours comme tu peux le voir, j'ai pas mal à faire."

Un rictus s'afficha sur mon visage quand elle parla de Gustaf, et je n'avais pas pu l'empêcher d'apparaitre ni même le contrôler. Décidément rien que d'entendre parler de lui me mets dans tout mes états, une vraie pré-pubère. J'essaye malgré moi de prendre un ton faussement calme, je suis sur que Nina a remarqué que je n'étais pas très à l'aise.

"Non il ne vient pas, en tout cas pas ce soir, il est passé tout à l'heure pour te voir mais je lui ai dis que tu étais occupée. Je ne pense pas qu'il passera ce soir vu que j'ai du travail. Après si tu veux le voir, je peux l'appeler si tu veux, le connaissant il va rappliquer tout de suite si tu es rentrée."

Je fis un sourire sincère à ma fille, depuis que Gustaf sait qu'il est le père de Nina, il est devenu surprotecteur avec elle, encore pire que moi, au moins la dessus je n'ai pas à m'en faire, il serait un père parfait. Je n'en ai jamais vraiment douter, c'est bien pour ça que j'ai fait une vie à Peter quand Nina est née pour que ce soit lui le parrain, je savais que si il m'arrivait quelque chose, ma fille ne manquerait de rien. Cette pensée m'arracha un sourire niais et pour éviter de trop me faire remarquer par ma fille, je me levais et me dirigeais vers le plan de travail. Nina me parlait de sa futur soirée chez les PS avec un engouement non dissimulé. Ahh les PS, ça me rappelle le bon vieux temps tout ça, je suis un peu nostalgique de cette époque et j'étais chef des Etas et surement la plus belle fille de l'école. J'aimerais bien une fois remettre une robe de bal et retourner faire la fête comme l'adolescente que j'étais. D'ailleurs Gus accepterait-il d'être mon partenaire ? Brrr pourquoi je pense à lui à CHAQUE fois ? Grr ça m'énerve ! Il m'énerve. Me retournant vers Nina, bras croisés et les yeux vers elle ma voix s'éleva.

"Ahh les PS, ça me rend nostalgique tout ça. Mais tu sais ma belle, je ne veux pas jouer les rabats joies mais tu vises Harvard non ? Je sais que tu es sérieuse dans tes études mais la la rentrée approchant, tu ne devrais pas freiner un peu ? Tu as les capacités pour y entrer et largement même, mais je ne vais pas te cacher que ça nécessite un peu plus d'investissement quand même."

Je lui fis un sourire avant de rajouter d'un air calme.

"Je te prépare un petit quelque chose à manger ? Si tu es fatiguée ça te fera pas de mal,. Un burger maison ça te tente ?"

Je sais qu'elle aime ça, puis elle n'est pas très épaisse, mais ça je ne veux pas lui faire la remarque, elle va me tuer sinon. D'ailleurs ayant conscience d'avoir été un peu mère couveuse sur le coup je repris la parole d'une voix plus douce.

"Tu sais, Gus se fait un sang d'encre pour Harvard. Je lui ai dis qu'il ne fallait pas être associable pour y entrer mais bon tu le connais. Je sais que tu as du entendre ce discours 500 fois de sa bouche avant, mais penses y, c'est un conseil que je te donne, maintenant je peux comprendre qu'une soirée chez les PS te fasse envie .... Puis pour ne rien te cache, moi non plus je n'aurais pas bossé et j'y serais allée en courant !"

Un petit rire s'échappa de ma bouche, je sais que Nina est sérieuse dans ses études donc je n'insiste pas pour le moment, elle a encore un an et si la vraiment elle lève le pied, je saurais la remettre sur le droit chemin. Me lavant les mains tranquillement je posais une dernière question.

"Les PS sont comment maintenant ? Toujours aussi coureur de jupon ?"

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Invité

Les vacances touchaient à leur fin et j'avais l'impression d'avoir passer mes vacances à rien faire. Pourtant, j'étais partie avec Nath quelques jours, j'avais été à la fête des Nu Zeta, au feu d'artifice du 4 juillet, des soirées organisées par les PS. En fait, j'avais passé mes vacances à sortir et travailler à l'agence de mannequinat. C'était ce à quoi se résumaient mes vacances. C'était pas brillant et maintenant je regrettais de ne pas avoir fait plus de choses. Au moins, j'avais revu des amis de l'école et j'en avais rencontré d'autres nouveaux. Ma vie sociale était toujours fleurissante et pleine de vie comparé à mes activités. Mon téléphone ne cessait de vibrer et je revenais à peine d'une soirée que j'en enchainais une autre et c'était pire depuis que j'étais avec Nathan, sans doute parce qu'il était chef des PS? Non, en fait je crois simplement qu'il était fan des soirées, tout comme moi. Nawel, elle, est chef aussi et pourtant elle ne passe pas son temps à sortir. Je crois que ma mère n'est pas trop pour, ou du moins a du mal à concilier mes sorties avec Harvard. Gustaf, lui, c'était encore pire. Il me voyait déjà refusée à Harvard, en fait j'avais du mal à concevoir que quiconque indique sur mon dossier scolaire que je passe mes vacances à sortir. C'était ma vie privée, j'en faisais ce que je voulais, non?

Ce matin, j'étais partie à l'agence pour faire mes séances photos. J'étais ensuite repassée chez les Eta Iota histoire de voir comment se passait la vie là-bas et surtout, pour aider Nawel à repeindre et décorer notre chambre. C'était dans nos projets, on avait tout repéré, tout planifier, on allait avoir une VRAIE chambre digne de ce nom. De mon côté, j'y avais mis des photos, plein de photos sur un mur. J'appelais ça "mon mur à photo", toute ma vie s'y retrouvait: mes parents, mes frères, mes amis d'enfance, sans parler de toutes les soirées depuis que j'étais à Wynwood. Autant je ne prenais pas la peine de décorer correctement ma chambre chez ma mère, autant celle chez les Eta m'était précieuse. On avait aussi dû changer la vitre aux frais des Sigma Mu, bien entendu. Cette folle à lier de Blu me l'avait bien amoché. C'était décidé: je détestais les Sigma Mu. D'ailleurs, j'arrivais pas à comprendre comment Nath pouvait copiner avec leur chef. Matthew ne me dérangeait pas, en même temps je ne le connaissais pas beaucoup, Aiden non plus. Arizona était certainement la seule que j'appréciais étant donné notre passé commun avec Curtis, mais ça s'arrêtait là. En fait, quand je repensais à Blu, elle me faisait vraiment pitié. Droguée, bourrée H24, ideuse et vulgaire. Sans parler de son côté casos à vouloir se battre partout et tout le temps. Je venais d'un milieu plus aisé que ça, beaucoup plus aisé. J'avais appris certaines valeurs et il était hors de question que je m'abaisse à ce genre de chose: j'avais trop de classe pour ça.

Après avoir redécorer ma chambre, j'avais passé le reste de l'aprem et début de soirée chez les PS. Avec beaucoup d'hostilité, j'y avais croisé Diego que j'avais royalement nié, ou presque et le reste du temps, j'étais restée avec Nath. Il m'avait proposé de l'accompagner à une autre soirée, j'avais hésité sur le moment et j'avais accepté en lui précisant qu'après, c'était termine pour au moins... 1 semaine. Je savais pertinemment que je ne me tiendrais pas à cette parole, les soirées étaient tellement plus intéressante les unes que les autres que je ne pouvais pas dire non. J'avais ensuite quitté le bâtiment, pris le cabriolet que mon "père" m'avait payé après mon accident, et repartais chez moi, ou du moins, chez ma mère. Je garais la voiture juste devant et entrais dans la maison. A en croire ce silence de mort, elle était vide. J'avançais dans le salon: personne. Je déposais mon sac et ma veste sur le divan, en passant et continuais d'avancer jusqu'à la cuisine. Voyant ma mère en train de bosser ses cours, je me dirigeais vers le plan de travail pour m'asseoir sur ce dernier en face de la jeune femme.

J'suis épuisée ! Mais la chambre est juste: MAGNIFIQUE. C'est un truc de dingue, on a vraiment fait ça comme des pros !

Je descendais ensuite de la cuisinière et allait m'asseoir sur une chaise en face d'elle.

T'as fait quoi toi? à part bosser pour tes élèves? Gustaf ne vient pas?

Gustaf. En fait, j'étais pas habituée à l'appeler "papa", je crois que j'y arrivais pas encore. J'essayais pas vraiment tout comme je n'arrivais pas à appeler Peter "Peter" et non plus "Papa"... Je regardais ma montre, d'ici trois heures, j'allais déjà repartir chez les PS pour la soirée où Nath m'avait invitée.

J'ai une soirée chez les PS ce soir ! Ca va encore être géant, je crois !

Je détachais mes cheveux afin de les laisser pendre en attendant une quelconque paroles sortir de sa bouche.