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 Il n'y a pas de secret qui résiste à l'alcool. [Arthur ♥]

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MessageSujet: Re: Il n'y a pas de secret qui résiste à l'alcool. [Arthur ♥]   Il n'y a pas de secret qui résiste à l'alcool. [Arthur ♥] EmptyLun 19 Aoû 2013 - 20:09

... ... ...
Thalia et Arthur




∞ il n'y a pas de secret qui résiste à l'alcool

La lumière était aveuglante. Le son assourdissant. La chaleur assommante. Et surtout: l'odeur écœurante. Un mélange de vomi, de sueur, de liqueur et autres arômes innommables assaisonnaient l'air, alourdissant l'atmosphère d'une fétidité malsaine. Arthur, la tête enfoncée dans ses épaules, referma ses doigts sur les manches de son pull trop grand. Mais pourquoi avait-il accepté de pénétrez dans cette boîte à musique infernale ? Ce four préchauffant une jeunesse dansant furieusement sous l'influence de l'alcool ? Il souleva les quelques mèches brunes qui tombaient devant son front pour y appuyer sa main à présent recouverte d'un manteau de laine synthétique. Ah oui, c'est juste. C'était à cause de l'espagnol.



La couleur de l'iris est essentiellement due à deux substances colorantes insolubles appelées pigments. Le pigment principale est la mélanine. Les mélanines biologiques sont des macromolécules produites pour la plupart par les mélanocytes -par addition ou condensation de monomères formés à partir de la tyrosine (eumélanine) ou de la tyrosine et de la cystéine (phéomélanine)- avec le concours de l'enzyme tyrosinase. "Bonsoir Arthur" Le Juif libéra son regard de la fascinante étreinte des sciences en clignant des paupières. "Quoi ?" Deux grands yeux qu'une accumulation de débris moléculaires appelée lipofuscine avait rendus verts le fixaient "Oh ! Heu...Bonsoir." Ils appartenaient à Alice Jefferson, une Khi Omicron en Junior Year qui visait les 17 ans vu la morphologie de sa poitrine et de ses hanches. De sa poitrine et de ses hanches ? D'un mouvement rapide de la tête, le brun décolla son regard du décolleté plongeant de la jeune fille. Ses sourcils tombèrent sur le bord de ses yeux dans une soudaine expression de consternation. Il valait peut-être mieux arrêter là l'analyse anatomique. La fine bouche d'Alice s'étira. Elle lui sourit. Il lui sourit. Elle continuait à lui sourire et il gonfla sa lèvres inférieures en se demandant si elle allait lui en vouloir si il arrêtait là cet étrange échange de rictus forcés.  Comme elle n'ajouta pas un mot, le Juif s'autorisa à replonger son nez dans ses pigments.  Après un petit moment où elle fit semblant d'examiner ses ongles en les frottant du bout de son pouce pendant qu'il faisait semblant d'achever sa page en la tournant du bout de son indexe, la jeune fille  se tourna vers Arthur. "Tu crois que tu peux faire quelque chose pour moi ?" Nous y voilà. Le moment où la princesse révèle la rudesse de ses intentions derrière la délicatesse de son baiser. Soit le moment où le Juif se rappelait qu'aucune fille ne lui disait bonjour à moins d'avoir un service à lui demander. L'Omicron pivota lentement ses épaules en direction de la jeune fille. "Heu, oui. Oui. Tout ce que tu veux." "Alors voilà, Cassie m'a appelée à l'instant et c'était au sujet de Thalia." "Thalia ?" coupa Arthur. Sa tête brune se pencha en avant. "Tu veux dire ... La Thalia qui nous a jeté pour de l'alcool à boire et du mec à manger ?" Alice fronça les sourcils "Je suppose ... Que c'est cette Thalia là, oui." répondit-elle lentement. "Oh." Il laissa son dos retomber contre le dossier de sa chaise, les bras croisés sur son torse. La bouche de la jeune fille était grande ouverte.  "Mais qu'est-ce que c'est que cette formulation ignoble ? Tu ne la connais même pas alors t'es qui pour la traiter de pute ?" s'exclama-t-elle en retroussant son petit nez sous l'effet de l'indignation."Hum ?" Les sourcils du Juif se levèrent bien haut sur son front lorsqu'il réalisa. "Oh non, non, non ! Cette heu ... Formulation, comme tu le dis, ne vient pas de moi. Beaucoup de Khi emploient cette phrase lorsqu'on parle d'elle alors c'est comme ça que je la reconnais." expliqua-t-il sur un ton embrouillé. Alice articula un petit "Ouais" incrédule. "Mais je ne le dirais plus. C'est promis." s'empressa d'ajouter l'autre en secouant la tête. "Il vaut mieux oui." Après un petit moment, elle ajouta: "Tu parles bien l'espagnole ?"



Et c'est parce qu'il avait répondu positivement à cette question qu'Arthur Abramovic se retrouvait à présent à errer dans une foule trop ivre pour remarquer sa présence. Les faisceaux lumineux des projecteurs qui dansaient au dessus de lui transperçaient ses rétines, la musique battait ses oreilles, l'ambiance l'assommait, l'odeur l'étouffait et il cherchait Thalia. Il gratta fébrilement l'arrière de sa tête. Trouver une Eta Iota dans une marre d'alcool remplie de sirènes aux rires puant la bière revenait à tomber par hasard sur l'aiguille de l'expression avec la botte de foin. Mais ce soir, pour la première fois de sa vie, Arthur allait être chanceux. Car c'est par hasard qu'il tomba sur Thalia. "Eh cariño !" Celle qui avait jeté les Khi pour de l'alcool à boire et du mec à manger sauta du bar. Le désespoir décomposa le visage du Juif lorsque la demoiselle se traîna vers lui d'un pas vacillant. "Eh chéri, tou no voudrais pas dan..." Il eu beaucoup de mal à la reconnaître. Bien qu'il ne lui avait jamais parlé, il l'avait déjà aperçue dans le bâtiment de la confrérie et la disgracieuse créature en petite tenue qui avançait vers lui  ressemblait à peine à l'ombre qu'elle projetait sur les murs lorsqu'elle marchait dans les couloirs. Avec son maquillage fondu qui flétrissait les traits de son visage et la bataille qui faisait rage dans sa chevelure d'habitude si bien coiffée, elle lui faisait penser à ces fleurs fanées oubliées sur le rebord d'une fenêtre. Arthur enfila ses gants de jardinier en relevant les manches de son pull lorsque le fantôme de ce qui était autrefois une Khi arriva à son hauteur. "Oh, on né sé cono pas ? Tou es étais chez les K...Khon Omikhri como mé antes, noooo ?" "Heum..." Est-ce qu'elle était bien en train de parler à son reflet dans le miroir du bar ? Le Juif secoua lentement la tête de droite à gauche et posa ses mains sur ses épaules. D'un geste qu'il voulu doux, il réorienta la demoiselle déboussolée dans sa direction. Son corps, désarticulé par l'alcool qui courrait sous sa peau, ondula comme si on lui avait arraché les ligaments qui maintenaient ses os en place. Le brun du durcir les muscles de ses bras et plier les genoux pour l'empêcher de s'écrouler comme un château de carte. Il attendit qu'elle retrouve un équilibre approximatif sur les deux échasses qui lui servait de talons avant de se détendre. Il garda malgré tout ses mains fixées sur ses épaules comme ceinture de sécurité en cas d'accident. "Voilà." Sur ses pieds et surtout en face de lui. C'était parfait. "Ecoute heu ... Thalia. Tu te souviens qu'avant d'être une Eta Iota  tu étais une Khi Omicron, pas vrai ?" Il attendit sa confirmation -qu'elle soit d'ordre gestuel ou de celui du gloussement- pour s'assurer que son état d'ivresse n'avait pas trop atteint sa lucidité "Très bien, très bien." Il tapota sur son épaule "Il faut que tu saches que même si tu nous as abandonné ..." L'image d'une fille vexée pleurant à chaude larme bouscula ses pensées et lui donna une claque mentale "Enfin non, non !" se reprit-il "Tu ne nous as pas vraiment abandonné ! Tu est juste ... Partie voir ailleurs." Il se mordit la lèvre inférieure pour se faire taire et leva les yeux au ciel. Etait-ce si difficile que ça de ne pas insinuer qu'elle était une pute ?  Il pressa l'arrête de son nez entre son indexe et son pouce et continua lentement: "Ecoute ce que j'essaye de te dire c'est que tu fais encore un peu partie de la famille. Il est donc tout à fait normal que nous nous inquiétons pour ton ... Ton état. Et là il se trouve que, peut-être ... éventuellement ... voir plus que certainement ... Tu es en train de faire une bêtise. Il est donc de mon devoir de te venir en aide et de te dire stop." Il posa son regard marrons sur elle. "Je comprend que tu es triste Thalia mais je me dois de te dire ...  Oh mon Dieu !" Dans un sursaut, il détacha brusquement ses mains de la jeune femme. "Est-ce que c'est du vomi sur ta poitrine ?" 

© .JENAA
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MessageSujet: Il n'y a pas de secret qui résiste à l'alcool. [Arthur ♥]   Il n'y a pas de secret qui résiste à l'alcool. [Arthur ♥] EmptyMer 7 Aoû 2013 - 4:56

Il n'y a pas de secret qui résiste à l'alcool.
- Combien de punchs au rhum as-tu bu ? - Il y avait du punch dans ce rhum !?



Vendredi 16 août 2013. J'avais fait la rencontre de Nina, la maîtresse de mon mari, une semaine auparavant et depuis je n'avais plus parlé à Diego. Mon téléphone était éteint et j'avais même passé la semaine chez mon père pour être certaine qu'il ne viendrait pas me chercher là, à moins qu'il soit complètement abruti et qu'il veuille se faire tuer sur place, bien sûr. J'avais également évité Amaranthe et Dylan qui m'auraient sorti le couplet du « je t'avais prévenu » à coup sûr. Bref, nous étions un vendredi soir et comme je demeurais une Eta Iota, j'avais donc prévu de sortir pour boire et de boire pour oublier. J'avais bien fait de changer de confrérie en cours de route, cette mentalité aurait fait beaucoup plus tâche chez les Khi Omikhron de toute évidence. Surtout avec la tenue que j'avais mise. Il s'agissait d'une robe blanche avec une ceinture bleue que j'avais acheté lors d'une sortie avec Salma, elle était si courte que j'avais l'impression de n'avoir même pas besoin de m'abaisser pour que l'on puisse entrevoir mes sous vêtements et il n'était pas question de tirer dessus, puisqu'elle disposait également d'un décolleté outrageusement plongeant. Bref, une vraie robe d'Eta Iota selon Salma et je l'avais évidemment accompagnée de talon peut-être un peu trop haut, vu ce que je comptait boire ce soir-là.

J'étais sortie rapidement de chez mon père pour qu'il ne me voit pas habillée comme ça en priant pour qu'en rentrant je sois assez lucide pour avoir la bonne idée de rentrer à l'appartement avec Amaranthe et Dylan et pas chez lui, qui me ferait la morale jusqu’à ce que je décuve. Mais nous n'étions pas encore là. J'allais jusqu'au lycée à pieds, non sans nourrir la crainte de me faire violer dans un coin, sur le chemin. Jour de chance ou bonté divine, je ne sais pas, mais j'étais bel et bien arrivée en un seul morceau à ma confrérie. Je savais que ce jour-là quelques unes des filles avait prévu de sortir dans une espèce de bar à la mode. Je m'étais donc installé dans un fauteuil de la salle commune, me faisant oublier, jusqu'au grand départ et je les avais suivies.

« Thalia !? » S'était alors étranglée une voix. Double problème. Un, les Eta Iota ne me connaissaient pas sous nom -sauf Nina qui avait eu ce privilège pour avoir couché avec mon mari-,  deux, il s'agissait de Cassie, mon ancienne chef de confrérie et amie et elle allait très certainement me faire la morale, elle aussi. « Hey Cassie, jé né pas trop lé temps dé té parler, jé vais à oune fête avec los Eta, ça mé a fait plaisir dé té révoir, salut ! » Fis-je rapidement, avant de m'enfuir avec les filles, sous son regard apparemment un peu inquiet.

Je passais le début de la soirée, scotchée au bar telle une huître à son rocher. J'observais l'attitude des gens en sirotant mon premier verre de tequila. Durant le deuxième, je me moquais des techniques de drague atroces avec une autre fille, Melody, ou quelque chose comme ça. Les cinq qui suivirent furent bu cul sec dans l'objectif d'un concours de résistance à l'alcool que je paraissais gagner jusqu'à ce que quelqu'un me touche l'épaule. Déjà bien imbibée, je l'agressais sans même regarder de qui il s'agissait. « Tou va mé laisser tranquille ? Tou vois ça, jé souis mariée. » Fis-je au serveur donc, qui ne faisait que m'apporter une autre verre que j'avais commandé, en lui montrant la mauvaise main... Celle ou il n'y avait aucune bague. Inutile de dire que cette petite erreur fut considérée comme une preuve de mon état d'ébriété et ce malgré mes « Maiiiiis non jé n... No...Na...Né souis pas bourrééééée ! » incessants.

À partir de là, ce fut la déchéance. À l'accent espagnol s'ajoutait un peu plus celui de la fille ivre à chaque phrase que je disais -et encore, quand j'arrivais à prononcer des phrases. Je racontais au pauvre barmaid qui n'avait pourtant rien demandé tout ce qui faisais que j'étais assez triste pour venir noyer mon chagrin dans l'alcool. Je disais à une Eta qu'il était dommage que je ne sois pas lesbienne, parce qu'autrement j'aurais aimé la retrouver dans une chambre et surtout, j'eus la mauvaise idée de quitter le bar pour aller sur la piste de danse. Évidement, avec mes talons trop haut, je manquais de tomber une ou deux fois.... Je finissais donc par me retrouver à danser pieds nus entre ce qui ressemblait à un gros camionneur d'un côté et un vieux pervers de l'autre.

Je fus heureusement -ou malheureusement?-- « Sauvée » par l'une de mes sœurs de confrérie, suis soûle que moi, qui m’emmena par la main sur le bar. Non, non, pas AU bar, mais bien SUR le bar, pour continuer danser. Ce que je faisais, malgré les réprimandes du patron en tentant de renverser le moins de verre possible, ce qui, vous en conviendrez, n'est pas très évident quand on voit double. Quoique... Ce n'est pas ma double vision qui m'empêcha de voir un individu qui avait l'air étrangement perdu dans ce décor. « Eh cariño ! » Criais-je alors en sautant du bar, manquant de me casser la jambe au passage, avant de courir -en zigzag- vers lui. « Eh chéri, tou no voudrais pas dan... » Commençais-je sans finir. Quelque part, un neurone perdu, mais encore éveillé de mon cerveau semblait essayer de m'envoyer un signal. Je restais devant le jeune homme sans bouger d'un pouce durant de longues secondes avant qu'enfin, je me rappelle. « Oh, on né sé cono pas ? Tou es étais chez les K...Khon Omikhri como mé antes, noooo ? »

En admettant qu'il ait compris ce que je voulais dire, ce pauvre garçon aurait de toute façon eut du mal à me répondre en face, puisqu'il était derrière moi et que j'étais bêtement en train de parler à son reflet dans le miroir où était écrit les noms des cocktails servis dans ce bar.  


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