Grattis på födelsedagen [PV Nina Palmer]

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Gugus & Nina

“ Grattis på födelsedagen ”

Ca faisait presque un mois et demi que je vivais ma vie comme avant. Avant que Gustaf n'arrive, sauf qu'en fait, non. Je n'y arrivais pas. Je faisais semblant, je souriais quand il le fallait, mais au fond de moi, ça me blessait et surtout je me blessais. Avec les jours qui passaient, j'avais pris le temps de réfléchir, de méditer, de ressasser. J'avais eu une réaction impulsive, comme à chaque fois, mais pourtant justifiée. Peu d'enfants ou adolescents auraient accepté un changement soudain tel que celui-là. Et moi, j'étais pas différente, ou presque. J'avais un caractère fort, j'étais impulsive et blessante. J'avais été blessante avec Gustaf et pourtant, malgré la colère et la rancune, ça me faisait du mal de repenser à ça, à ce que j'avais dit. J'en avais même discuté avec Noah, un soir. Etrangement, je ne savais même pas qu'avec lui, j'aurais pu parler de ça. Mais si et il m'avait même dit que ma réaction avait été normale, mais que dans un sens, j'étais trop dure. Il m'avait aussi dit que je devais m'efforcer à pardonner, à revenir en arrière et surtout à m'excuser avant de le regretter amèrement. J'y avais réfléchis longuement et j'avais tenté tant bien que mal de mettre ma rancune de côté et après plusieurs jours j'y étais parvenue.

Arrivée non loin de sa maison au bord de la mère, j'avais garé ma voiture un peu plus loin et je m'étais empressée de me diriger là où Gustaf se trouvait, normalement. Arrivée sur le péron, je sentais le stress monter de plus en plus. Demander pardon c'était un truc que j'étais incapable de faire. Je ne sais pas si c'était de ma mère ou de mon père que je tenais ce trait de caractère-là, mais en tout cas, je savais qu'il allait me créer des soucis, là, maintenant. Je devais essayer de passer au-dessus de l'orgueil dont mon caractère était bourré. Après avoir frapper trois coup au chambrant de la porte, je me tournais vers la vue de la grande étendue d'eau. J'attendais plusieurs minutes, sans vraiment me rendre compte du temps. J'essayais de rester calme, sans me poser plein de questions. Je devais rester...inébranlable. Je devais rester... moi. J'entendais le chien qui ne cessait d'aboyer derrière la porte et ne tournait pourtant pas la tête vers celle-ci. Lorsqu'un mouvement brusque se fit entendre, je fus légèrement surprise. Je me tournais et me retrouvais face au suèdois qui m'invitais à entrer. Je lui affichais un sourire qui se trouvait entre la gène et la culpabilité. L'homme me déposait un baiser sur le front et me proposait de quoi boire. Je lui souris à nouveau et acceptais d'un geste de la tête.

Je veux bien une orangeade ou de l'eau, c'est pareil. Merci.

J'eus à peine le temps de faire quoique ce soit que la chienne de Gustaf me sautait déjà dessus. Je m'accroupissais à ma hauteur pour caresser la boule de poile et souris à la réflexion de mon parrain...père. C'était pas très dur d'être plus aimée que Melissa en même temps, mais je préférais ne rien dire.

River fait de bons choix ! C'est cool pour un chien.

Non pas qu'un chien était con, mais j'étais loin de savoir ce que pouvait penser ces bêtes là. De plus, j'avais pas de chien chez moi donc on ne pouvait même pas dire que je savais vraiment m'y prendre. Je me redressais doucement et pris les cadeaux que j'avais dans mon sac. J'en sortais un premier paquet rose où était attaché une petite carte écrite "Sorry and Happy Birthday. Love you". A l'intérieur se trouvait un tableau de Mendeleïev encadré avec au milieu, un plus petit cadre où j'avais glisser une photo de lui et moi quand j'étais plus petite. Je lui tendais le premier cadeau.

J'ai pas oublié quel jour on est donc joyeux anniversaire. Par contre, désolée pour l'emballage mais chez les Eta, à part du rose, il n'y a pas d'autre couleur...

Je fourrais ma main une deuxième fois dans mon sac afin de sortir le deuxième et le "troisième" cadeaux. Dans le deuxième se trouvait un vieux vinyle regroupant plusieurs chanteurs et musiques de son époque. Ne sachant pas trop ses préférences et étant super nulle dans ce genre de musique, je trouvais le mixe de tout pas mal. Enfin, le dernier cadeau était une feuille cartonnée, enroulée et liée par un ruban rose. Il s'agissait de mon bulletin de fin d'année. Malgré mes sorties, malgré mes pétages de câbles j'avais frôler les 90 % un peu partout, sauf en art plastique. Malgré la relation que j'avais avec Connor, il était resté intègre dans ses notes et m'avait donné celle que je méritais: j'étais nulle dans ce cours et il ne cessait de me le répéter.

Je sais pas si ça te plaira par contre, mais bon au pire pour le vinyle tu peux aller l'échanger, si tu veux.

Je savais que c'était le moment opportun pour lui parler de tout ce qu'il s'était passé. En fait, c'était surtout pour ça que j'étais venue et j'avais trouvé que sa date d'anniversaire était une bonne occasion pour le faire. Peut-être que ça allait lui faire "4 cadeaux"? D'une voix calme, je commençais mon monologue.

Je... Je suis désolée pour l'autre fois. J'ai littéralement péter un câble, mais j'ai déjà pas une vie très stable à la base et je sature de tous les changements, problèmes, mensonges etc. Après... Je suis désolée aussi, concernant Connor.. Enfin M. Richards. J'aurais pas dû et je crois que je me suis littéralement perdue en chemin. J'y ai réfléchi et j'ai pas envie de vivre avec des tensions à cause de ça, puis je suis jeune et des mecs de mon âge il y en a plein ici, donc dans le pire des cas, il y en a surement un qui me correspond... et qui a mon âge. Dans la semaine je compte mettre fin à tout ça, vraiment...

Je pinçais mes lèvres. J'avais un peu peur de la réaction du grand blond, mais pourtant je restais là, à attendre qu'il daigne dire quoique ce soit.

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Ma bière arrive à sa fin, la musique aussi. C’était censé enchainé sur un autre morceau, et le silence environnent me parait étrange. Je regarde ma chienne en soupirant et arquant un sourcil. « On dirait que je me suis encore fait avoir… » Me dis-je à moi-même tout en m’adressant à River. L’avoir à la maison, me permettait de m’exprimer sans avoir l’air d’un fou. Mais paradoxalement, c’était ce genre de conversation futile et sans intérêt que j’avais fini par avoir avec Melissa. Nous n’avions aucune activité en commun. « Chéri, j’ai sauvé un innocent accusé de meurtre » « Oh vraiment ! Moi j’ai compris mécanisme de la mitochondrie en milieu hostile ! » » « Passionnant ! Bon je vais me coucher ! » » « Je te rejoins… dans quatre heures… ». » Au final, notre vie de couple, se résumait à une piètre colocation, avoir des enfants dans ces conditions n’auraient pas été juste pour eux.

Je m’approche du poste de musique dans le fond, je tape dessus comme si j’étais un idiot devant le tableau de bord d’un vaisseau spaciale. Je pouvais faire marcher n’importe quel spectromètre de masse, condensateur, réacteur de particule, comme un simple jouer, mais dès qu’il s’agissait d’appareil multimédia, j’étais un vrai cro magnon. Une ombre passe, et je me retourne vers la baie vitré pour voir qui c’était. J’ai juste le temps d’apercevoir le visage de Nina. Je me mets à toussoté, regarder à droite à gauche. Je n’ai rien rangé et la maison n’est pas très présentable. Des restes de ma pizza d’hier, quatre canettes de bières vident trône sur la table basse. Je me mets à m’insulter en suédois « Torsk » et je n’ai pas de réelle traduction à lui donner en anglais. Si ce n’est que je me rabaisse très bas pour le coup. « River ! » La chienne aboie aussitôt « Je claque des dois, et en trois secondes tu ranges tout ! », la chienne penche la tête sur le côté en couinant. Ne sachant pas de quoi je parle. On tape à la porte et River trottine jusqu’à la porte en sautant sur la poigné et couinant pour ouvrir. J’hurle à travers ! « J’arrive une seconde ! » . J’attrape le carton de pizza, les bouteilles de verre, je cours à la cuisine, ma vaisselle déborde de l’évier… Zut, zut, zut ! Je ferme la porte de la cuisine, et j’accours à la porte d’entrée. Je l’ouvre un peu brusquement, comme si l’on m’avait pris la main dans le sac. J’étais légèrement tendu. Nina m’avait évité depuis des semaines, et quand elle ne m’évitait pas, ses remarques étaient toujours aussi cinglantes. Bien qu’il en faille plus pour réellement me blesser. Ce qui me faisait vraiment du mal, c’était de savoir à quel point elle avait pu souffrir à cause de mes choix, et ceux qu’on fait ses parents pour elle. A l’heure actuelle, je ne pourrais jamais dire si elle aurait eu une meilleur vie ou pas.

-välkomna min vackra.

J’étais sinon, réellement de la voir, pour une fois, elle me fuyait pas, et au fond de moi, ça me faisait du bien. Elle pouvait exploser de colère, au moins, elle m’affronter. J’en attendais pas moins de ma filleul… fille. Je recule d’un pas, et la laisse entrée. Je ferme la porte derrière elle, puis je m’approche d’elle et j’embrasse son front dans un automatisme qui me dépasse.

- Installe-toi, tu veux quelques choses à boire ?

Je vois la chienne se précipiter sur elle et sauté dessus pour lui réclamer un peu d’attention. Cette peste n’est pas jalouse de Nina mais bien de moi ! Traitresse jusqu’au bout.

-River t’aime vraiment plus que Melissa !

Et au moment de prononcer son nom, la chienne se met à aboyer sur fort, qu’elle me fait plisser les yeux et taper du pied pour la réprimander.

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Gugus & Nina

“ Grattis på födelsedagen ”

Ca faisait presque un mois et demi que je vivais ma vie comme avant. Avant que Gustaf n'arrive, sauf qu'en fait, non. Je n'y arrivais pas. Je faisais semblant, je souriais quand il le fallait, mais au fond de moi, ça me blessait et surtout je me blessais. Avec les jours qui passaient, j'avais pris le temps de réfléchir, de méditer, de ressasser. J'avais eu une réaction impulsive, comme à chaque fois, mais pourtant justifiée. Peu d'enfants ou adolescents auraient accepté un changement soudain tel que celui-là. Et moi, j'étais pas différente, ou presque. J'avais un caractère fort, j'étais impulsive et blessante. J'avais été blessante avec Gustaf et pourtant, malgré la colère et la rancune, ça me faisait du mal de repenser à ça, à ce que j'avais dit. J'en avais même discuté avec Noah, un soir. Etrangement, je ne savais même pas qu'avec lui, j'aurais pu parler de ça, mais si et il m'avait même dit que ma réaction avait été normale, mais que dans un sens, j'étais trop dure. Il m'avait aussi dit que je devais m'efforcer à pardonner, à revenir en arrière et surtout à m'excuser avant de le regretter amèrement. C'est d'ailleurs à ce moment que j'avais compris qu'il avait surement vécu un truc comme ça, d'autant plus qu'on ne parlait jamais de nos vies respectives à la base.

J'avais essayé tant bien que mal de mettre ma rancune de côté, d'arrêter d'en vouloir au monde entier, mais c'était plus dure que je ne l'imaginais. C'est tellement plus facile d'en vouloir aux personnes qui nous blessent... Sauf que là, ça me bouffait moi aussi. J'avais fait, comme je pouvais pour oublier, passer mes examens, réviser correctement et tenter d'avoir de bons résultats et à mon grand étonnement, lors de la remise des résultats je passais en classe supérieur avec une grande distinction. J'avais hurlé de joie et m'étais empressée d'appeler Connor, pour le prévenir. L'homme avait rigolé après m'avoir félicité, sauf pour son cours. C'est vrai, j'étais nulle en art plastique, mais j'y pouvais rien j'avais pas l'esprit pour ça, ni la patience et encore moins la technique. Cette belle journée, m'avait motivée à laisser ma rancune de côté, et à faire un pas de plus vers l'homme qui était soit mon père, soit mon parrain.

Ce matin, en me levant j'étais décidé à faire un effort. Un gros effort: c'était l'annif de Gustaf. Je me réveille avec beaucoup de mal et file sous la douche repensant à la soirée qu'on avait passé, hier, avec les Pi Sigma pour la fin des cours. C'était arrosé, c'était génial et j'avais dormi 3 heures de ma nuit, ce qui se voyait sur mon visage d'ailleurs. En sortant de la douche, j'avais enfilé un petit short en jeans, une blouse et des tennis blanches et je m'étais empressée de rejoindre le centre ville pour y acheter 2 cadeaux. J'avais déjà une idée, j'étais pas sûre pour l'un d'entre-eux, mais au moins le premier le rattraperait, au pire. En rentrant à la confrérie, je m'empressais d'emballer les deux cadeaux d'un emballage rose - j'avais que ça comme couleur - et les mis dans mon sac. Je pris ensuite mes clés de voiture, et j'étais partie.

Arrivée devant la maison du suèdois, je sentais le stress monter. Peut-être qu'après toute la méchanceté que j'avais déballé, il ne voudrait plus rien savoir de moi, il ne voudrait même plus me parler. En fait, je me rappelais mot à mot ce que je lui avais balancer à la figure et je me rappelais aussi du visage qu'il avait fait en les entendant. Ca m'avait marqué et blessé en même temps. Sur le moment, avant de sortir de l'auto, j'eus une pensée pour Noah qui me disait de passer à autre chose, de pardonner, de m'excuser. J'espérais qu'il avait raison. Je sors de la voiture et me dirige vers la plage jusqu'à la maison du professeur. Je monte les quelques marches pour arriver jusqu'à la porte et laisse mon poignet frapper trois coup dans le chambrant. Le stress était à son comble et le moment où il allait ouvrir la porte était surement le moment que je redoutais le plus, à ce moment.

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Nous sommes mardi, j’ai passé une journée des plus banale, normal, si tant est que depuis plus d’un mois ma fille ne veut plus me voir. Car si je reconnais mes tords, je n’ai pas encore réussi à l’intercepter pour le lui dire. Lors de notre dispute, j’ai pris les devants pour faire les tests nécessaires. J’avais pris sa brosse à cheveux de la petite chambre que je lui avais réservée. Envoyé des échantillons d’elle et moi pour faire les tests qui nous confirmeraient si nos doutes étaient fondés. Quand j’ai reçu la lettre, j’ai mis trois jours à l’ouvrir. J’avais peur du résultat, et si nous nous étions trompé, et si Anna avait fait exprès de me mettre le doute ? Après tout, elle n’était plus du tout l’adolescente que j’ai connu. Elle pourrait en être capable je pense. Mais ces trois jours n’ont servi à rien d’autre que de me rendre compte à quel point je redoutais la réponse.

River aboie violemment dans la cuisine, quand je m’y dirige, c’est la boite vocale qui s’est mise en route. Je n’avais même pas entendu la sonnerie du téléphone. Je reconnais la voix entre mille et River aussi. C’est pour ça qu’elle aboie, c’est Melissa. Cette chienne est vraiment jalouse plaisantais-je seul. Mon ex-femme a eu la belle attention de m’appeler pour me souhaiter un bon anniversaire. J’avais presque oublié quel jour on était. D’ailleurs elle me le fait remarquer « Oooooh je sais que comme chaque année tu t’oublies, mais maintenant que tu as un boulot moins prenant, tu pourrais peut-être prendre un peu de bon temps. Bon anniversaire Gustaf. » J’ai laissé mon ex-femme terminer son monologue sur le répondeur. Je n’avais pas vraiment la fois de lui parler et ça m’amusait de voir River grogner après le répondeur. Je n’imagine même pas ce que ça donnerai si elle venait ici, je serai presque obligé d’enfermé mon chien… Enfin bref, je vais écouter son conseil, je ne toucherai pas aux copies de ce soir. Je fouille dans un tiroir une bougie. Je ne trouve rien de mieux qu’une chandelle, ce n’est pas très fête mais ça fera l’affaire. J’ouvre le placard à nourriture, j’en sors un muffin plein de conservateur et de pépite de chocolat. J’enfonce le cierge dans le muffin et le truc se casse la gueule. Je pousse un gloussement ironique. Puis je soupire. « Bon allez, bon anniversaire … » Je retire la bougie et je la balance à la poubelle, le muffin aussi d’ailleurs. De toute façon je n’aime pas vraiment les sucreries bon marché ou commerciale, je les avais surtout pris pour Nina quand elle déjeunait ici. Je paris qu’ils sont périmés depuis le temps.

Je prends une bière dans le frigo, je l’ouvre et balance la capsule dans l’évier. La chienne curieuse bondit sur ses arrières pattes pour sentir ce que j’ai dans les mains. « Pas touche River ! » Elle se remet sur ses quatre pattes et me suis jusqu’au canapé du salon. Je regarde par la baie vitré en soufflant, la vue sur la mer est vraiment magique. Elle est à plusieurs centaines de mètre mais j’en entends quand même les vagues. Je me lève du fauteuil pour allumer mon home cinéma relié à un lecteur de musique. J’avoue m’être laissé influencer par le vendeur, qui vendait les mérites et l’utilité d’un tel objet. Si tant est qu’avoir plusieurs jours de musique différentes était vraiment utile… J’en écoutais pas la moitié, j’étais plutôt animé par des vieux sons et jazzy dont la plupart ne se trouvait que sur vinyle. Autant dire que la technologie mp3/mp4 peu importe, était complétement inutile pour ce qui est de mes musiques préférées. Je cherche un morceau qui me plairait, après tout c’est mon anniversaire. Je finis par tomber sur « My girl » d’Otis Redding. Je garde le souvenir de mes premiers moments de drague sur cette musique.

Je retourne m’asseoir dans le fauteuil, j’actionne le mécanisme me permettant d’allonger les jambes, j’attrape ma bière que j’avais laissé trainer sur la table basse, je m’enfonce dans les coussins. River vient par réflexe s’asseoir à côté de moi, posant sa tête et une patte sur ma cuisse pour que je la caresse. La chanson est courte, mais j’ai eu l’intelligence de mettre l’album entier du mythique chanteur. C’est maintenant la célèbre « Stand By Me » qui passe dans les amplis qui entoure mon salon. Je ferme les yeux et je me mets à chanter à haute voix.

« Oh darling, oh darling stay… »

La chienne se mets à hurler à la mort… Je m’arrête alors, si même un chien peut pas supporter ma voix, c’est que je dois être un sacré mauvais chanteur. Je me contenterai alors de siroté ma bière comme un beauf mal aimé.

« Traîtresse ! »

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