Aujourd'hui, le temps étant pluvieux, Kimberley décida de rester à l'intérieur du pensionnat. Ayant très faim, elle se dirigea vers la cafétaria; endroit qu'elle qualifiait de dégoûtant. Seulement, elle n'avait pas le choix, vu la tempête qui se profilait à l'horizon. S'emparant d'un plateau, elle se dirigea vers le bar à salade. Elle se constitua une petite salade allégée (vive l'anti-cellulite) et se prit un coca LIGHT . Elle s'assit à une des nombreuses tables libres - table de deux places seulement- . Elle déposa son sac sur l'autre chaise afin d'éviter que les gros lourds s'agglutinent sur celle-ci et commença à manger sa petite salade. Soudain, la jeune fille entendit des chuchotements dans son dos :
- Vous avez raison, Kimberley Davis et Kim Turner se ressemblent vraiment!Et on dit qu'elles ont été séparées à la naissance!
- Apparement, Kimberley Davis serait venue à ce pensionnat pour la retrouver puisqu'elles ne se sont jamais vues !
- Mais, vous êtes sûre de ça? Y'en a quand même une qui est Alpha psi et pas Eta Iota! C'est un peu bizarre si elles se ressemblent tant.
- Mais non, ça ne veut rien dire! Je tient d'une source sûre qu'elles sont soeurs!
*C'est quoi cette blague?! Je suis arrivée ici y'a pas longtemps du tout et on me compare déjà à une autre fille? Une Alpha psi en plus! Insultez-moi tant qu'vous y êtes! C'est qui cette Kim Turner?*
Kimberley aurait très bien pu aller enguirlander ces filles, leur jeter un regard noir, leur faire démentir leurs rumeurs; seulement, elle ne voulait pas créer de scandale. Pas encore. Mais il fallait qu'elle parle à cette Kim Machintruc. Songeant à cela, Kimberley alluma une cigarette alors que c'était interdit - mais qui s'en souciait? - et recommança à manger tout en fumant. Soudain, son gsm sonna.
- Allô? Ah, salut maman. Oui oui, je vais bien. Oui tout se passe bien. Mais attends, tu m'appelles d'où là? Ah ok, une cabine téléphonique. Y'a ça en Afrique? Wouah. Oui oui, oui oui le pensionnat est plutôt cool. A part qu'on me compare à une sorte d'hyppie artiste trop nulle, tu vois l'genre? Oui je sais, c'est trop une plaie.
A ce moment-là, les portes de la cafétaria s'ouvrirent d'un seul coup; comme un coup de vent.
-Maman? Oui je dois te laisser hein, je sens que va se passer quelque chose. Oui oui, bisous.