Des mecs comme toi ... J'an mange au petit déjeuné ! | Ft. Damian

- Nan sans rire, tu viens ici pour choper des mecs plus vieux que toi ? C'est ça. Tu cherches à te faire aborder, comme toutes ces petites lycéennes qui fantasment sur les étudiants de fac... Je ne savais pas que t'étais une fille comme ça. Toi qui joues la prude. T'es une petite vicieuse en fait.

Non. J'y crois pas. Sérieux comment on peut être en fac. Et être si immature. Non mais j'hallucine quoi. Y si croit en plus. Il a le don de m'énerver. Et ce qui m'énerve encore plus ses qu'il le sait. Il en profite et en profite encore. Y des jours que je maudis. Sans rire. Moi. Je marche pas. Je cours. Et son rire. Ha je l'étranglerais.

Et quand il me regarde avec son regard de je suis le plus fort. Y a des jours où franchement je devrais écouter mon instinct. Mon sixième sens. Mais, non. Je n'en fais rien. Il observe une nouvelle fois mon dessin. J'aime dessiner. Ça m'apaise. Enfin en temps normal. Le soleil qui illumine ce cerisier en fleure. M'inspire. Je m'applique toujours quand je fais quelque chose. Si on commence un truc autant le faire bien.

« La blague. Non, mais t'es sérieux en plus !? Pour ton information je n'ai pas besoin de venir trainer sur le campus pour me faire des universitaires. Et je ne suis pas prude. Le truc c'est que les mecs comme toi ... Comment dire ... Ne m'intéresse pas. Et toi tu n'as donc rien de mieux à faire que de me faire perdre mon temps ? »

Sourire moqueur aux lèvres. Je me replonge dans mon dessin. Attendent avec impatiente la prochaine connerie qu'il va me sortir. Oui. Parce que je ne vous aie pas dit. Déblatéré des conneries c'est son truc. Après tout, il est doué dans son art. Ce jeu de tennis m'amuse et m'agace à la fois. C'est difficile à expliquer.

Les boutonneux. Y si croit vraiment. Ça en deviendrait presque amusant. J'ai bien dit presque. Il a quoi, 23ans. J'ai eu des mecs bien plus vieux que lui dans mon lit. Je me demande vraiment qu'est-ce que les files peuvent lui trouver. J'ai beau chercher. Je ne vois rien d'intéressant.

« Pourquoi les lycéennes t'attirent maintenant ? »

Genre. Lui. Et puis quoi encore. Si y a bien une personne que j'aurais aimée évitée. C'est bien lui. Vous avez remarqué comme on revient toujours à sa petite personne. C'est remarquable. C'est vrai, avoir le don de se regarder le nombril sans avoir de torticolis. C'est réellement impressionnant.

« Tu pourrais encore être le dernier des mecs sur la planète. Jamais. Au grand jamais tu me verras dans ton lit. J'ai un minimum de dignité quand même. Et puis je ne suis pas comme toutes ces filles faciles ! Moi je s'est pensée par moi-même ... »

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Tu sais que la primaire, c'est pas ici ?

Quand une journée commence mal ... Non tu as raison, on n'est pas en primer. Ici. C'est carrément le bac à sable !

Je fronçais les sourcils en faisant mine d'être vexé puis je me mis à rire. Ah la la cette petite m'amusera toujours je crois avec sa répartie de gosse. Ayant finit mon sandwich et après voir lancé l'emballage dans la poubelle comme ci j'avais tiré dans un panier de basket " Panier " , je posais mes mains sur le dossier du banc pour m'appuyer. Je la dominais de toute ma hauteur. Elle semble si fragile et pourtant je sens qu'elle a du caractère. Je ne sais pas vraiment pourquoi je suis toujours obligé de l'emmerder. Mais elle part tellement au quart de tour que ça m'amuse. Je continuai sur ma voie d'emmerdeur professionnel.

- Nan sans rire, tu viens ici pour choper des mecs plus vieux que toi ? C'est ça. Tu cherches à te faire aborder, comme toutes ces petites lycéennes qui fantasment sur les étudiants de fac... Je ne savais pas que t'étais une fille comme ça. Toi qui joues la prude. T'es une petite vicieuse en fait.

Dis-je en rigolant et en ne l'a quittant pas des yeux. Je sentait son agacement et ça me fit rire de plus belle. Mes yeux se posèrent une nouvelle fois sur le dessin qu'Ella était entrain de dessiner, il commençait à prendre forme, et je trouvais qu'elle était très appliquée dans ce qu'elle faisait. Moi aussi je savais dessiner, mais c'était surtout les bonhommes qu'on fait dans la marge quand on s'ennui en cours. C'était surtout ça.

- Ils te plaisent pas tous les petits boutonneux du lycée ?

Je pris un air penseur en me touchant le menton et fit comme-ci j'avais eu une illumination.

- Ou alors c'est moi que tu cherches à croiser ? Désolée ma puce, ça ne va pas être possible, t'es encore trop jeune...

J'attendis sa réaction avec un sourire sur le coin de mes lèvres. Je savais bien que ce n'était pas ça étant donné qu'elle ne pouvait pas me voir.

Y à des jours comme ça où tout par en vrille. Aujourd'hui, je savais qu'il fallait que je reste dans mon lit. Mais non, je me suis levé. Courageuse. Non, idiote. Oui. Dés que le réveil ses fais entendre j'ai su que ça allait être une mauvaise journée. Mais comme la mauvaise humeur ne m'atteint pas, je me suis levée du bon pied. Comme prédis, la journée a commencé par un coup de téléphone trop tôt. Et une personne pas désirée au bout du fil.

Une journée qui commence mal, ne peu pas aller en s'améliorant n'est-ce pas ?! Je le savais. C'est mortelle comme des fois, je peut être stupide. Mais, ce beau soleil me conforte dans l'idée que j'ai bien fait de me lever. D'ailleurs, je suis inspirée aujourd'hui. Il faut se dire que dans chaque mauvais jour y a du positif. Aujourd'hui, ces séance dessin. Ce que je n'ai plus fait depuis une bonne semaine. Voilà le positif.

Concentrer à ce que je fais. Je ne fais pas attention à l'idiot derrière moi. D'ailleurs j'aurais mieux fait de totalement l'ignoré. Mais non. Quand je vous dis que des fois je suis stupide. Bien entendu, l'idiot est le mec qui m'horripile le plus. Avec c'est air de je sais tout, j'ai tout vu. Haaa. Il plombe ma journée dés que je le vois. Et en l'occurrence ma journée était déjà plombé.

Les primer. Ouuu si je m'écouterais je lui en mettrais une. Mais même s'y plombe mes journées dés que je l'aperçois. Le jeu de bal auquel on joue est assez amusent. Et puis des mecs comme lui j'en aie connus toute ma petite vie.

« Quand une journée commence mal ... Non tu as raison, on n'est pas en primer. Ici. C'est carrément le bac à sable ! » Avec lui, sa sors tout seul. Je n'ai même pas besoin de me forcer. Et bien entendu je dis ça avec un sourire qui se veut provocateur et méprisant.

Damian. On se connait pas vraiment. Et ces beaucoup mieux ainsi. Il me prend pour une gamine insignifiante et je le prends pour un gigolo qui croit que toutes les femmes sont des objets que l'on peut jeter sans s'en soucier. Entre nous deux, qui est dans le vrai ?! Je vous le demande.

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Tu sais que la primaire, c'est pas ici ?

Après avoir vu Lila ce matin, j'étais vraiment de bonne humeur. Elle m'avait fait oublier mes problèmes d'argents. C'était réellement une bonne surprise de la voir ici, j'étais bien content de l'avoir croiser. On avait passé un bon moment et je pense que ce n'était pas le dernier. J'avais bien l'intention de la revoir. Elle était simple, et elle n'avait pas l'air d'avoir envie de beaucoup plus que ça.

J'assistais au dernier cours de la matinée, Je commençais à avoir faim. Il ne restait que quelques minutes avant que la sonnerie ne retentisse, je me demandais où j'allais prendre mon déjeuner. Et soudain une voix intérieure me rappela qu'il n'y avait pas que mon estomac qui criait famine. Mon compte en banque aussi... Bon bah un sandwich à la cafétéria et je m'en contenterai. Le prof était entrain de se lancer dans une explication hyper compliquée quand enfin ! La sonnerie se fit entendre. Plus personne n'écoutait, tout le monde se pressait à ranger ses affaires et à sortir de l’amphithéâtre.
Je prit ma veste en cuire et la fit tomber sur mon épaule gauche. C'était impossible de rester couvert aujourd'hui, il faisait trop chaud. Je me dirigeai vers la cafétéria quand je remarqua que dehors il y avait cette gamine de 15 ans qui m'amuse tant avec ses principes, ses valeurs et tout ça. Bref, je prit mon sandwich croqua à pleine dent dedans. Mon dieu ce que ça faisait du bien.

Je sorti profitait du bon air, du soleil et surtout j'avais envie de m'amuser.
Elle s'appelait Ella, il me semble. Elle était arrivée y pas très longtemps, peut être un mois ou deux. Je sais pas, bref, je me dirigeais vers elle. Elle était entrain de gribouiller quelque chose sur son carnet, assise seule sur un banc comme une malheureuse. Elle semblait déjà énervée. Parfait, ça risquait d'être drôle. Je me mis derrière le banc près d'elle. Je mit un temps avant d'ouvrir la bouche, pour regarder ce qu'elle dessinait. Elle venait seulement de commencer, je ne comprenais pas encore ce qu'elle faisait. A mon avis elle venait d'arriver. D'ailleurs qu'est ce qu'elle foutait ici ? Je reprit un bout de mon sandwich et dit :

- Tu sais que la primaire, c'est pas ici ? - Dis-je en abordant un sourire qui se voulait narquois et méprisant.

Je ne connaissais pas vraiment sa vie, et je m'en foutait complètement. Je savais juste qu'elle ne m'aimait pas. Et ça me faisais rire de voir qu'elle était plus lucide que toutes ces filles avec qui j'avais prit du bon temps. Pour une petite de 15 ans, elle était plus maline que les autres.

Fixer un rendez-vous sur le campus de l'université. Pour une petite lycéenne. Non, ce n'est pas étrange. C'est simplement discret. Mon frère, mon idiot de frère à certainement honte de sa petite sœur. Oui, maintenant on ne fait plus partie du même monde. Le campus de mon lycée, bien loin de son université. Enfin, c'est mon frère.

La sonnerie annonce la fin des cours. Voilà l'heure du rendez-vous mystère. Je ne sais pas trop comment je dois prendre cet appel. Aiden dit que je ne dois pas me laisser faire. Ce n'est pas parce qu'il est mon frère qu'il a le droit de se servir de moi. Je suis d'accord avec lui, d'ailleurs ce n'est pas mon meilleur ami pour rien.

Mon sac à l'épaule et mes bouquins en main. J'arrive au point du rendez-vous. Voilà un mois que nous sommes arrivées. Un mois qu'on a tout recommencé. Un mois et mon frère à tellement changer. Moi aussi d'ailleurs. Je ne peux pas lui en vouloir de simplement vouloir oublier notre passée. On a uniquement pas le même point de vue là-dessus.

Les minutes passent et toujours aucune trace de mon stupide frère. S'il a osé me poser un lapin, je l'étripe. Voilà, une demi-heure et toujours pas de Gabriel. Je vais le couper en petit morceau et le mettre au congèle. Non mieux je vais le castré, pour sa nouvelle vie ça sera loupé. Il a osé et je vous jure qu'il va me le payer au centuple. Il n'a aucune excuse, il n'avait pas cours cette aprèms.

Installer sur un banc, bloc de dessin en main. J'essaye de me calmer avant de retourner au lycée. Franchement mon frère est devenu un vrai connard. Et je ne le reconnais plus. Mais s'il y veut jouer à ce petit jeu là. J'ai toujours étés plus forte que lui. Alors, qu'il joue tant qu'il peut encore.

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