[X]Toi tu tombes bien ! (PV Damian)

Bercée par le souffle enivrant de Damian, je plonge mes yeux dans les yeux. Il est si près, je peux détailler la moindre de ses rides d’expression, cette fossette qui se creuse sous son sourire. Il a vraiment quelque chose d’attirant. Un charme qui vous donne envie de jouer dans le même jeu que lui. Je sens ses mains sur mon corps, elles me font frissonner. Je me mords la lèvre inférieure. Mes gestes et les siens sont subitement très lent, comme si j’essayais de dompter un cobra sur le qui-vive. Nos lèvres se frôlent, ses mains remontent sous mon débardeur. Je ne sais pas lui, mais j’adore ce petit jeu. Mes mains tripotent ce col, jouant du bout des doigts sur la partie apparente et discrète du haut de son torse. J’ai envie de toucher plus encore. Je me laisse aller contre lui, mes hanches collé contre les siennes.


- Moi non plus, je suis bien éveillé..

Mon sourire s’élargit et il m’embrasse. J’accueille ses lèvres avec envie, ouvrant mes lèvres pour approfondir ce baiser. Mes bras viennent s’enrouler instinctivement autour de sa nuque. Passant mes doigts dans la base de ses cheveux, je le laisse me soulever, me faisant légère dans ses bras. Je pousse un gloussement amusé, souriant entre deux baisers, je m’accroche à lui. Je l’attire contre moi, entre mes cuisses, lorsqu’il m’allonge sur ce lit. Sentir l’essence d’un autre homme que celui qui vous embrasse est assez perturbant. Alors je me fis à ma vue, à la lueur taquine de ses iris. Je l’embrasse avec ardeur, j’attrape sa lèvre inférieur entre mes dents, je la mordille un très court instant, pour reculer mon visage et plonger mon regard dans le siens.

-J’espère vraiment pour moi, que le propriétaire est un élève studieux qui ne risque pas de revenir si tôt.

Je ris rapidement avant de l’embrasser de l’attirer tout contre moi avec mes cuisses. Mes mains passent sous son t-shirt, caressant le bas de ses reins pour remonter dans son dos. J’adore le contact de sa peau, mes mains reviennent devant pour toucher son torse, je fais évidemment tout ça, pour lui retirer ce bout de tissu et pouvoir me rincer l’œil. Je tire sur son haut que je jette ensuite à travers la chambre. Je reprends ses lèvres avec avidité, je descends ensuite dans son cou, laissant des traces humides sur sa peau. Mes mains pressent ses bras, ses muscles, je me dandine sous son corps. Je ne pensais pas aller aussi vite, mais Damian dégageait la même essence que moi. Nous étions fait du même moule, il n’y avait pas à s’embarrasser de jeu de séduction moisi pour se livrer l’un l’autre.

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- C'est bon... Je m'en occupe.

Je souris quand je la vis lever les yeux au ciel. C'était sexy de voir une femme qui souriait tout de même à votre connerie. Je regardait la piaule. Mouais... Bon bah tant pis, on fera avec. J'avais déjà fait pire de toute façon. Mon attention se porta de nouveau sur Lila qui avançait sensuellement vers moi. Je compris que ça allait être ma fête.

Elle tendit ses mains vers mon col et me fit quitter l'encadrement de la porte où je commençait à prendre racines. Elle ferma la porte tout en restant accrochée à moi. Mon visage était très proche du sien. Je sentais son parfum. Mon regard se planta dans le sien et elle me dit :

-On ne voudrait pas avoir des ennuis... en me faisant un clin d’œil qui afficha mon sourire en coin " Et une de plus. " Ce n'aurait pas été la première fois que je m'attirait des problèmes, j'en avais tellement fait...

-Là ! sa serait vraiment dommage... Dis-je en lui souriant en me laissant entraîner et en la tenant par la taille. Elle se montrait très entreprenante avec moi et ça me plaisait.

Je ne dis rien, je me contentait de sourire à ses avances. Je n'avais rien à rajouter, elle traduisait toutes mes pensées. J'attrape ses hanches en la serrant contre moi. J'ai envie d'elle. Mes mains se baladent sur son corps et je caresse son dos pour descendre plus bas. Je glisse ma main sous son t-shirt rouge pour monter jusqu'aux bandes de son sous vêtement.

-Les chambres ont deux grandes fonctions, la première dormir et la seconde... Je haussais les sourcils et eu l'air rieur. -La seconde ? Je savais très bien où elle voulait en venir et d'ailleurs dès l'instant où elle m'avait abordé j'avais compris.

Elle me fit un sourire qui terminait pour moi, la fin de sa phrase, alors que j'approchais mon visage, je n'étais qu'à quelques centimètres de ses lèvres qui s'ouvrirent pour dire -Et personnellement je n'ai pas très sommeil... Je dégrafe son soutien gorge tout en répondant :

- Moi non plus, je suis bien éveillé... dis-je d'une voix presque essoufflée comme-ci je me retenais de lui sauter dessus. Je me mis à l'embrasser fougueusement. Mon désir était bel et bien là. J'étais assez sauvage dans mon baiser mais le désir était trop fort. Je me baisse légèrement à fin attraper ses cuisses tout en continuant ce baiser langoureux pour ensuite la poser sur le lit du propriétaire de la chambre. Le pauvre s'il savait...

Damian me plut à l'instant où je compris qu'il me ressemblait plus que je ne l'aurai cru. Parfois, c'était pas mal d'avoir un double, sur lequel on pouvait se projeter et se dire, on est pas si mal en fait. Cela dit, j'aimerai bien qu'il reste à l'université, je ne sais pas trop où je vais, qui je vais connaître ou non. Matt est bien partie pour rester indéfiniment avec Grace. Aiden... disons qu'on s'entend bien, mais sur le plan affinités on repassera. Jazz à la limite, elle et moi, on s'éclate bien en soirée, et c'est la seule meuf que j'arrive à ne pas énerver.

Il passe ce fameux bras que j'avais accroché, autour de mes épaules. J'y réponds en passant le mien autour de sa taille. Marchant dans les couloirs comme si nous étions proches, je ne peux m'empêcher de sourire. N'allait pas croire que ça me faisait ressentir quoi que ce soit, mais c'était plaisant de s'entendre avec quelqu'un aussi rapidement. En levant la tête vers, je compris bien, qu'on était le même genre de chasseur. Je suis sûrement plus entreprenante. Ça c'est mon trait perso.

- Mais si viens ! Je vais te montrer tous les bons endroits. Et où je passe le plus clair de mon temps en général, si ce n'est pas à mon appart.

-Si ton appart est petit, miteux et dans un quartier mal famé, faut que je vois ça ! Lui répondis-je en plaisantant.

Je me mets à découvrir les lieux avec vraiment plus d’intérêt qu'il y a une heure avec l'autre hippie. Certaines de ses histoires m'amusent pas mal. J'en associe même certaine des miennes pour tenir la conversation. On fait un crocher par le toit, fumant une ou deux cigarettes, que je lui emprunte sans gène. Moi qui traine tout le temps sur le toit de l'école, je trouve ça ironique d'y retourner sur celui de l'université. Comme quoi, ce type et moi, on a un peu trop les mêmes idées. On décolle des lieux et ils m'emmènent aux chambres, sur le coup je fronce les sourcils sans comprendre pourquoi. Il m'a pas parler d'un appart. Après je le vois crocheter la serrure. OK d'accord je viens de piger. Il ouvre la porte et me fait signe d'entré en mode gentleman. «  - Si mademoiselle veut bien se donner la peine... ». Je lève les yeux aux ciels, mais mon sourire est toujours présent. J'entre dedans, restant en plein milieu de la piaule. Elle est décoré avec des posters de femme en bikini, des écussons de football, et d'autres affaires de mecs.

Alors qu'il est dans l'encadrement de la porte, je reviens vers lui, l'attrapant par le col, je l'invite a entrer à ma façon. Fermant la porte derrière lui tout en reculant dans la pièce, gardant ma prise. Je me justifie « On ne voudrait pas avoir des ennuis... » Je lui fais un clin d'oeil entendu mais je n'ai pas cesser mon rapprochement. Mon mètre soixante trois, me permet d'être dominé par la taille de mon nouvel ami. Je lève la tête pour soutenir son regard, un air narquois habite mon visage. Je lâche enfin son col. « Les chambres ont deux grandes fonctions, la première dormir et la seconde... » Je laisse la phrase en suspens avec un grand sourire, levant le menton quand lui baisse le siens pour me regarder. « Et personnellement je n'ai pas très sommeil... »

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- C'est bon... Je m'en occupe.

La demoiselle se mit alors à rire, elle avait un rire léger qui semblait dire " si tu savais ". Je compris alors ce que ça signifiait rien qu'en voyant sa mine changée. C'est normal, à 18 ans on est pas encore vraiment sûre de savoir qui on est réellement. Je suis bien le premier à la comprendre, même à 23 ans on ne sait pas. Je ne me projette pas dans l'avenir, je déteste me poser ces questions à la con qui vous prennent la tête. Je vis dans le moment présent, on verra bien ce qu'il arrive ensuite. On est pas devin, ça sert à rien de chercher les réponses qui ne viendront que plus tard. Carpe Diem ! Enfin... Ce n'est que mon avis.

-Mouai on peut voir ça comme ça. Je suis boursière et je dois faire des trucs chiant pour pas la perdre.

Ah la la, l'argent. Un véritable problème. Problème que ne connaissent pas ces gosses de riches regroupés au lycée de Wynwoodhs... Ils doivent certainement croire que les billets tombent du ciel quand on tape deux fois des mains. Je connais cette situation, et pour moi, ça devient de plus en plus difficile de joindre les deux bouts avec toutes les factures à payer. Je ne sais même pas si je vais pouvoir continuer mes études. Il faut vraiment que je pèse le pour et le contre... Je hochais la tête en regardant le sol pour voir si la meilleure solution à prendre apparaîssait sur le carrelage.

-L'année prochaine c'est probable que je vienne dans le département des sciences, mais bon je suis pas encore sur de vouloir aller à l'université.
- Dommage, je n'aurai peut être pas le plaisir de t'y voir. C'est pas sûr que j'y sois encore, moi aussi ça commence à être la misère niveau tune...

Elle tourna la tête pour regarder le tableau où il y avait deux, trois affiches arrachées, une qui parlait d'une soirée déjà passée.-Tu sais si y a des trucs marrants à faire ici ? Déjà quand j'étais toute jeune, t'étais un vieux de la vieille, tu connais sûrement des trucs. Je souris à sa remarque, amusé par les expressions de Lila et surtout par la vérité de ses propos. Oui, je sais m'amuser, et elle est bien tombée avec moi, mais là tout de suite, j'avais d'autres choses en tête. Surtout que Lila, par son comportement me montrait, peut être inconsciemment, que je lui faisais de l'effet.

- Je te donnerai tous les bons tuyaux si tu viens l'année prochaine, dis-je d'un air entendu et en lui faisant un clin d’œil. Lila se décolla du mur et s'approcha de moi. Elle était assez directe, je ne la connaissait pas vraiment et pourtant elle me prenait le bras pour m'emmener marcher avec elle.

-Et si tu m'emmenais ailleurs ? Faire quelque chose qui ai de l’intérêt ? A moins que je ne dérange ton cursus scolaire.

Tout en marchant je me surpris à me mordre la lèvre inférieure pour m'empêcher de rire de la situation. Elle tentait le diable en personne. Je n'étais pas sûr de savoir si elle se rendez compte de quel genre de mec j'étais, et sa façon d'agir avec moi me donnait des idées. Déjà qu'il n'y avait pas à me forcer, rien que de voir sa tenue aussi prés du corps m'allumait. Il faut dire que la jeune Sigma était vraiment bien foutue.

- Mais si viens ! Je vais te montrer tous les bons endroits. Et où je passe le plus clair de mon temps en général, si ce n'est pas à mon appart.

Etant donné qu'elle s'était permise de me toucher je m'étais donné le droit de mettre mon bras autour de ses épaules pour lui faire visiter les lieux qui me paraissaient valoir la peine. En passant par certains couloirs, je lui expliquait toutes les petites anecdotes que j'avais eu ici, les profs qui étaient parfois aussi cons qu'au lycée, les petites conneries que j'avais faite. Et les choses ridicules que pouvaient faire certains étudiants... Certains style vestimentaires faisaient peur. En général, ces gens là n'avait d'ailleurs pas une très bonne hygiène. Et oui ce n'est pas parce qu'on est arrivé à l'université qu'on ne retrouve pas les mêmes spécimens du lycée. On avait fait un petit tour sur le toit, je lui avais expliqué qu'il n'y avait pas meilleur endroit pour fumer sa clope tranquillement, d'ailleurs c'est ce qu'on a fait. De plus, on avait vu sur tout. Ca c'était pour le côté romantique. Ensuite, j'eu l'idée de lui montrer à quoi ressemblait une chambre d'étudiant. Bon, moi je n'en ai pas étant donné, que je vis dans mon appart, mais je n'étais pas un Sigma pour rien. Forcer une porte avec quelques petits tours de passe passe pendant que le locataire est en cours, rien qu'un jeu d'enfant. En ouvrant la porte, je restais à l'extérieur et prit cet air de blagueur débile qui allait sortir une bonne vanne comme tout le monde les aime alors qu'en fait :- Si mademoiselle veut bien se donner la peine... dis en montrant l'intérieur.

Depuis ce soir à la con où j'ai merdé. Et quand je dis merdé, je laisine pas mes mots, j'ai plus vraiment envie de suivre les cours ou m’intéresse à mon avenir. Je me dis déjà que dans trois mois, quand Ashlyn retrouvera sa mémoire, je serais en prison. Raison de pus pour profiter du présent comme si j'allais bientôt mourir. Je fumais, je buvais, j'abusais sur le pétard et je faisais de l'oel à n'importe qui pour peu qu'il me plaise. Les relations et moi on était fâché de toute façon.

-Bien sûr que je me souviens de toi Lila. Je pourrais pas t'oublier... 

Le gros menteur pensais-je. Bon je souris, légèrement flatté. Je vais pas commencer à faire ma blasé, j'ai très bien vu comment il lorgnait sur mon décolleté. Bah voilà, enfin une raison d'avoir mis mes vêtements fétiche. Ya la folle au cheveux qui se ramène et quand Damian ouvre la bouche je soupire de soulagement. Ouf sauvé ! Je lui dis merci silencieusement en remuant les lèvres. Plus par complicité que pour éviter d'offenser l'autre allumé de l'université.

-Te voilà débarrassée et libre comme l'air. Alors dis-moi qu'est ce que tu fous là ? Tu t'es perdue ?

Je rigole brièvement à sa phrase, pas quel soit drôle, m'enfin moi perdue. C'est presque ça. J'enfonce mes pouces dans les passants de mon short, m'appuyant contre le mur.

-Mouai on peut voir ça comme ça. Je suis boursière et je dois faire des trucs chiant pour pas la perdre.

Je m'étais même pas rendu compte que je grimaçais en y repensant. Si je n'aimais pas mes parents, ou si j'étais en pleine crise adolescence, je leur aurais bien fait suer sang et argent pour faire genre. Mais malgré tout mes défauts, ma famille, c'était tout de même quelque chose de super important pour moi. Que mes parents soient restés au Canada à des milliers de kilomètres m'arrangeait, j'étais libre d'agir comme je le voulais. J'avoue que ça m'embêterai s'ils connaissaient ma réputation.

-L'année prochaine c'est probable que je vienne dans le département des sciences, mais bon je suis pas encore sur de vouloir aller à l'université. Je regarde leur tableau intrigué. Tu sais si ya des trucs marrants à faire ici ? Déjà quand j'étais toute jeune, t'étais un vieux de la vieille, tu connais sûrement des trucs.

Je lui souris, séductrice peut-être. Bon ok, il me plaît, et je peux pas retenir cette air sur ma face. Celui qui dit « joue avec moi ! ».

Je m'arrache du mur, j'attrape son bras pour l'amener à marcher et moi avec tant qu'à faire. Matt me dit souvent que je suis bien trop tactile. M'enfin c'est ma façon d'être aussi. A défaut de parler beaucoup de ce que je ressens, de ce que je veux dire, j'ai toujours fait passer mes pensées par mes actes.

-Et si tu m'emmenais ailleurs ? Faire quelque chose qui ai de l’intérêt ? A moins que je ne dérange ton cursus scolaire.

Je lui lance un regard en coin, je souris, ça m'amuse. Non pas ce que je dis, mais qu'il me rend mes sourires et mes regards. « Tu sais que c'est très très difficile de t'approcher, t'a un vrai fan club qui te suit à chaque fois ! » Argumentais-je en exagérant les faits.

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- C'est bon... Je m'en occupe.

Après avoir reçu le 3ème appel de ma mère concernant mes problèmes d'argent et après lui avoir avoué que j'étais sorti plus d'une fois ce mois-ci, j'étais assez énervé et en colère contre moi même de foutre ma mère dans un tel état. Et surtout de me foutre dans la merde moi, de devoir demander de l'aide une nouvelle fois à mes parents, ça me rendait vraiment mal. Et pourtant tous les deux mois c'était comme ça ou presque. Il faut vraiment que je me remette en question et freine mon besoin de sortir.

J'étais descendu prendre un café pas loin de l'université avant d'y aller, sur la route, je regardais les gens à travers mes lunettes de soleil. Y en a des bizarres quand même... Ces gens qui gueulent comme des malades pour parler en croyant qu'ils sont seul ou alors ces filles au téléphone qui rigolent fort pour qu'on les remarque. On vous remarque mesdemoiselles mais pas comme vous aimeriez, on se demande plutôt si en vous en mettant une, vous baisserez le ton ! En arrivant je me demandais si il y avait des choses affichées sur le panneau du hall d'entrée. Genre une soirée, une activité ou quelque chose comme ça... Me revoilà à vouloir sortir, c'était décidément plus fort que moi. Je rebroussais chemin, je pris alors plusieurs couloirs. Il y avait du monde. Je m'entendais même plus réfléchir. Surtout une petite gonzesse qui semblait partir sur une description détaillée du campus.

Je traversais la partie habitable de l'université quand des mains me pressèrent les côtes. Surprit, je me retourne et une petite minette blonde habillée de manière provocante et façon rock, me disait qu'elle avait besoin d'aide pour se débarrasser d'une foutue guide qui lui tapait sur le système. L'immense sourire qu'elle affichait me fit sourire à mon tour. Bizarrement cette fille me disait quelque chose, où est ce que je l'avais déjà vu. Était-il possible que j'ai déjà couché avec elle ? Je m'en souviendrais. C'est à ce moment qu'elle me dit :-Lila... Je fais partie des Sigma, tu te rappelles ? Ah mais oui ! J'aurais dut m'en souvenir, on s'était déjà parlé à une soirée des Sigma. Bref je fit mine de rien et menti :

- Bien sûr que je me souviens de toi Lila. Je pourrais pas t'oublier... Mignonne comme t'es- me dis-je intérieurement. Mes yeux plongèrent dans son décolleté quand une fille qui avait l'air de chercher quelqu'un fit son apparition, je compris alors que c'était elle " la guide touristique ". - C'est bon... Je m'en occupe. Elle eut l'air perdu, ne sachant pas trop si elle pouvait abandonner sa lycéenne à quelqu'un comme moi, mais elle finit par se résignait et parti à la recherche d'un autre lycéen venue visiter le campus. Bien sûr que je n'allais pas lui faire une visite guidée, quoi que... ça pourrait tourner à mon avantage. Lila était très sexy, avec son petit short noir et son haut rouge qui mettait en avant sa poitrine. Et j'avais cru comprendre qu'elle n'avait pas froid aux yeux...

- Te voilà débarrassée et libre comme l'air. Alors dis-moi qu'est ce que tu fous là ? Tu t'es perdue ? dis-je en sortant le sourire qui voulait dire [i]" Je suis fière de ma connerie." Je m'appuyais contre le mur en attendant sa réponse. J'avais un cours dans une petite heure, mais tant pis, là, maintenant, j'avais mieux à faire...

Le problème quand vous êtes boursière et que vôtre famille n'a pas assez de ronds pour assurer vôtre scolarité, c'est de suivre les activités imposé par vôtre donneur... Mes conditions, être présente à 85% des cours et surtout ne jamais baisser de moyenne en science. Mais récemment on m'a demander ce que je voulais faire après le bahut. Encore cette question qui revient sur le tapis. Honnêtement, j'aimerai bien disparaître de la circulation, me faire oublier. Bien que ma dernière victime ne semble ne plus se rappeler de rien. Un vrai choc, mais égoïstement, un putain de soulagement. Je n'irais pas en prison pour agression ou mise en danger d'autre ou pire encore tentative de meurtre. Parce que je ne savais pas trop qualifier mon geste.

Quand j'ai dis à la conseillère d'orientation que je n'avais aucune idée de mon avenir, elle m'a fait un speech sur l'importance des études et combien il était important d'avoir un projet à long terme. Sérieusement ? C'est bon Zack m'a déjà insinuer ce genre de connerie, ça m'a assez agacer comme ça. Du coup, elle m'a trouvé la fabuleuse idée, de me faire un stage de découverte sur le territoire de l'université. Youpiiii... Habituellement je suis moins cynique, mais que voulez vous, je suis une femme ! Il paraît qu'on est d'humeur changeante... Elle m'a bombarder de prospectus en tout genre et d'un plan pour me repérer. Entourant le département des sciences avec enthousiasme. Pff je suis juste bonne en chimie et en math, je me débrouille en physique, mais pas de quoi casser trois pattes à un canard.

Tout ça pour expliquer pourquoi aujourd'hui, je sèche les cours de façon officielle pour une fois. Que je tiens un plan entre mes mains et que je plisse les yeux comme si j'y voyais rien. J'ai oublier mes lunettes de soleil, et fait super beau ! Comme d'hab. Le temps au Canada est plus humide et plus changeant que cette partie du continent. Une meuf toute pimpante, toute guillerette s'approche de moi avec un sourire commercial aux lèvres. Elle est jolie, mais qu'est-ce qu'elle a l'air niaise. « Tu es là pour la journée découverte ? Ce sera moi ton guide » Dit-elle avec trop d'enthousiasme, allant même jusqu'à applaudir dans ses mains. Oh mon dieu, où suis-je... Ma main à coupé, que c'est une Eta Iota. Non encore pire, une putain de hippie, rien qu'à ses fringues j'en suis sure.

Je la suis à travers les couloirs, elle parle tellement qu'elle se rend même pas compte que j'ai arrêté de l'écouter. Je me demande pourquoi j'ai mis des vêtements sexy pour le coup. Je regarde ma tenue fétiche, mini short noir et débardeur rouge à décolleté en V. Je soupire, c'est rappé pour trouver un bel étudiant qui me sortirait de là ? Je travers les couloirs. Elle vient me faire découvrir le campus et même la partie habitable. Je commence à regarder autour de moi. Je me demande si Edward est dans le coin. C'est quand je vois une tête familière que je m'arrête. Je regarde la hippie qui continue d'avancer. Fuck, elle m'a pas remarquer, je fais deux trois pas en arrière, elle continue d'avancer. Ok go !!

Je me faufile dans les couloirs et je suis l'ombre du garçon. Damian, lui je l'ai déjà vu aux soirées des Sigma Mu. Je le suis jusqu'à collé à ses basques, dans son dos, je presses gentiment ses côtes pour le surprendre et qu'il se retourne. Je lui fais un grand sourire, sérieux, je suis hyper heureuse de le voir, j'ai cru que j'allais mourir d'ennui.

-Hey ! Euuuh s'teu plait aide moi, j'ai une hippie comme guide touristique...

Je lui lance un regard en coin. J'ai déjà essayer de l'approcher par le passé, mais il est en général entouré de filles, ça a tendance à me refroidir parce que sortir les griffes pour un gars c'est pas mon truc.

-Lila... Je fais partie des Sigma, tu te rappelles ?

© POLLO