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 Moi, un vendeur? Je suis trop qualifié pour [PV Noah ]

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Moi, un vendeur? Je suis trop qualifié pour [PV Noah ] Empty
MessageSujet: Moi, un vendeur? Je suis trop qualifié pour [PV Noah ]   Moi, un vendeur? Je suis trop qualifié pour [PV Noah ] EmptySam 27 Avr 2013 - 13:06


Noah & Orlando
❝ L'apparence avant tout ❞

Allongé dans un lit trop rose et fleuri pour lui, l’Italien dormait pourtant depuis de nombreuses heures en charmante compagnie. Habituellement, il n’appréciait pas tellement les rousses mais celle-ci avait réussi à se démarquer de toutes les divines créatures de la soirée à laquelle il avait pris part et c’est pour cela qu’il se retrouvait ici, à dormir avec elle. Blottie contre lui, la charmante demoiselle empiétait dangereusement sur l’espace vital d’Orlando, parvenant même à le réveiller, lui qui n’appréciait pas tellement ce genre de proximité. Ce dernier se demandait alors s’il pouvait la faire tomber du lit sans pour autant que cela soit flagrant mais la décence et sa bonne éducation le ramenèrent vite sur terre.

Abandonnant ses sombres idées, il allait replonger dans le sommeil qu’il venait de quitter quand une magnifique et horrible sonnerie stridente retentit dans la chambre, brisant immédiatement la quiétude des lieux. La jeune femme émit un gémissement de protestation et s’éloigna de lui, s’enfouissant sous la couverture pour ne plus entendre ce vacarme. Il aurait réellement apprécié faire la même chose mais le son qui s’échappait de son portable était sans appel, le paternel était à l’autre bout du fil et ignorer un de ces appels était bien trop dangereux.

Sortant du lit simplement vêtu d’un caleçon, il finit par décrocher et communiqua avec son père uniquement en italien. Trois quarts d’heure après ce mystérieux coup de fil, l’Italien sortit de la demeure de la jeune femme, sans la prévenir, propre et frais comme s’il venait de sortir de sa propre maison. Il fit un crochet par le lycée pour se changer et enfiler une tenue plus correcte avant de prendre soin de sa coiffure. Ce fut uniquement lorsque l’image que lui renvoyait le miroir lui convint qu’il daigna enfin sortir de sa chambre, de sa démarche assurée et hautaine, comme à son habitude.

Il prit par la suite le volant de son petit bijou de la route, avant de filer à une vitesse fort peu recommandable dans le centre-ville de Miami. Sur le chemin, l’Italien prenait bien garde aux passants ainsi qu’à la fréquentation du quartier dans lequel il se rendait, en effet, le jeune homme avait pour mission ce jour-là de vérifier si le magasin qui devait ouvrir le jour même et qui vendait des produits créés par son père les mettait bien en valeur et si la clientèle était bien celle visée. Ce magasin ne vendait pas que des produits Vetràio évidemment et d’autres marques italiennes ou non d’ailleurs se faisaient concurrence.

En arrivant devant le magasin, il fut agréablement surpris par la devanture de l’établissement et il fut obligé de reconnaître que son père avait su encore une fois imposé sa volonté alors que cela ne le concernait pas tellement. Un léger sourire se dessina sur le visage du jeune homme et il coupa le contact. Il retira ses lunettes de soleil qu’il fit glisser dans une petite poche située sur la droite de son costume griffé par son père et il poussa la porte du magasin qui était déjà ouvert.

Dès qu’il posa un pied dans le magasin, les deux employés levèrent la tête, se demandant qui pouvait bien être cet homme qui rentrait bien avant l’ouverture officielle du magasin, pourtant, le regard d’Orlando ne s’attarda pas plus longtemps sur ces deux personnes, observant plutôt l’agencement du magasin qui vendait uniquement des produits de grandes marques.

« Excusez-moi Monsieur mais le magasin n’est pas encore ouvert. Je dois vous demander de quitter les lieux. »

Le regard bleu et froid du jeune homme se posa sur la personne qui avait osé l’interrompre. Il le fusilla du regard avant de déclarer simplement : « Je suis Orlando Giuseppe Vetràio. » Son nom semblait être l’équivalent d’un passe-droit car la collègue de l’impudent vendeur se précipita d’aller chercher le responsable du magasin, un homme en costume également, d’une quarantaine d’années qui arborait un horrible sourire hypocrite qui n’avait rien de bien vendeur. Il se dirigea vers l’Italien et les deux hommes se serrèrent la main.

« Monsieur Vetràio ! Votre père m’avait prévenu de votre arrivée ! Comme vous pouvez le constater, tout est en place à présent, chaque grand créateur à un secteur qui lui est propre. Tous les articles sont mis en place et il ne nous manque plus que des clients ! »

Un rire s’échappa des lèvres de l’homme d’affaire qui n’amusait nullement Orlando. S’il pensait que l’héritier était là pour la discussion, il se trompait lourdement. Levant les yeux au-dessus des rayons, il constata effectivement que les noms des marques étaient affiché en grand et mis en valeur par les couleurs et la calligraphie de chaque Maison de Haute-Couture. Derechef et ave l’élégance qui ne le quittait pas, il se dirigea vers le secteur de sa famille, tandis que le gérant fit signe aux vendeurs d’ouvrir officiellement le magasin.

L’héritier de la Maison Vetràio observait tous les vêtements, aussi bien ceux pour hommes que ceux pour femmes. Il savait reconnaître la contrefaçon et s’assurait de la véracité de chaque pièce. Il regardait tout, sous le bavardage incessant du gérant qui le considérait comme un bête client, lui vantant les mérites de telle ou telle tenue.

Les clients arrivaient petit à petit dans le magasin, de simple badauds mais également d’autres personnes plus huppés qui étaient dignes de devenir des clients fidèles. Le gérant finit par laisser Orlando qui continua son étude, sortant quelques vêtements pour les remettre à une place différente par la suite. Sentir le tissu glisser entre ses mains lui rappelait l’Italie et sa vie d’avant qui commençait peut-être à lui manquer un peu en y pensant bien.


© Mzlle Alice.
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