Wynwood University
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 || Quelques feuilles de papier et de l'encre suffisent à nous rapprocher || ft. Steven ||

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MessageSujet: Re: || Quelques feuilles de papier et de l'encre suffisent à nous rapprocher || ft. Steven ||   || Quelques feuilles de papier et de l'encre suffisent à nous rapprocher || ft. Steven || EmptyLun 22 Avr 2013 - 17:31



quelques feuilles de papier et de l'encre suffisent à nous rapprocher
« Tu lis quel genre de roman ? » me demanda cette voix masculine.

Je relevai les yeux de mon livre, après avoir terminé ma phrase cependant, pour les poser sur un jeune homme probablement d’origine méditerranéenne, vu son teint hâlé et ses yeux foncés. Il était assis sur le fauteuil à côté du mien, et je me demandai brièvement depuis combien de temps il était là : je ne l’avais pas entendu arriver. Il but une gorgée d’eau, tandis que je l’observais sans rien dire. Était-il digne d’une conversation ? Je n’en savais rien, pour l’instant. Je n’aimais pas m’encombrer en relations sociales inutiles, il faut bien l’avouer.

« Désolé de te sortir de ta bulle. En fait je suis adepte de littérature, c'est une passion, j'ai pas pu m'empêcher de m'intéresser à ta lecture » reprit-il après avoir bu, aiguisant quelque peu mon intérêt.

Peut-être que finalement, cela valait la peine que je me foule un minimum à lui répondre. Je baissai les yeux vers mon bouquin et le fermai, après avoir coincé mon marque-page où je m’étais arrêté. Glissant mes yeux sur la couverture, j’observai quelques secondes le titre puis relevai la tête vers le nouveau venu. Un Lambda, j’imagine. Un garçon, ce qui me semblait plutôt rare, ici. Je n’en avais croisé qu’un, et il avait une perruque blanche, ce qui m’avait semblé ridicule.

« C’est de la science-fiction japonaise » répondis-je donc dans un anglais bien meilleur que lors de mon arrivée, mais dans lequel subsistait toujours mon accent japonais.

« Une saga, en fait, Crest Of The Stars… C’est très connu dans mon pays, ça a même été adapté pour la télévision » ajoutai-je d’un ton neutre, en lui tendant le livre.

Lui, en retour, me tendit la main : « Enchanté, moi c'est Steven ».

Je la serrai tranquillement, n’étant pas le genre à mesurer ma force en lui broyant les doigts ou autre connerie dans le même style. Nous n’étions pas chez les Rho Kappa, ici. Et heureusement pour moi. Si, précédemment, lorsque j’étais Sojiro, je faisais partie de l’équipe de foot, mon année en solitaire m’avait considérablement ramolli, sportivement parlant. Enfin, je n’avais rien perdu au change puisque je m’étais cultivé un peu, ce qui n’était franchement pas du luxe étant donné ma connerie avant ma « mort ». J’étais un gamin de 16 ans, et cela se ressentait clairement dans ma façon de penser, d’agir… de parler. A présent, je devais jouer les jeunes adultes et prétendre avoir 20 ans, il fallait que j’aie une attitude en conséquence.

« S… Nobu » me présentai-je à mon tour, en me rattrapant de justesse à l’énoncé de mon prénom.

Je n’avais pas l’habitude. Il faudrait que je fasse plus attention, à l’avenir. Je passais pour un crétin qui se trompait sur son propre prénom, là. Ce n'était absolument pas suspect... Pour distraire l’attention de mon camarade, je lançai la conversation sur un sujet qui semblait l’intéresser.

« Tu aimes la science-fiction ? C’est un genre littéraire un peu particulier, je sais qu’il ne plait pas forcément à tous les adeptes de littérature » demandai-je. « Mais personnellement, c’est un de mes préférés ».

FICHE ET CODES PAR RIVENDELL
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MessageSujet: Re: || Quelques feuilles de papier et de l'encre suffisent à nous rapprocher || ft. Steven ||   || Quelques feuilles de papier et de l'encre suffisent à nous rapprocher || ft. Steven || EmptySam 20 Avr 2013 - 12:35



Quelques feuilles de papier et de l'encre suffisent à nous rapprocher

Je m'étais levé à l'aube et la première chose à laquelle je pensais en me réveillant était à cette jeune fille croisée en rue. Idril. Elle m'intriguait et à vrai dire, je me demandais si elle avançait comme il le fallait, après cet épisode de sa vie. Un viol c'est pas rien pour une fille. Le type n'a pas été jusque-là, mais n'empêche qu'il a essayé lorsque je l'ai sortie de là, elle était dans un sale état mental et depuis, j'avais plus trop de nouvelles. Elle ne répondait pas vraiment à mes textos lui demandant comment elle se sentait, elle ne répondait pas à mes appels et lorsque je la croisais, elle avait l'air de m'esquiver. Depuis lors, j'avais décidé de la laissé tranquille, je n'étais pas un de ces mecs lourd à l'affut d'une fille.

J'avais décidé d'aller courir. C'était compris dans le contrat que j'avais signé à l'agence. J'étais payé pour poser devant des photographes, mais en échange je soignais mon image. J'étais obligé de m'entretenir, de faire attention à moi et ce, même si ce n'était pas la chose que je préférais. Je n'étais pas ce genre de mec faisant attention à son image. Enfin si, un minimum, mais pas de là à me regarder 25 fois dans la glace. J'avais opté pour la plage et pendant une bonne heure, les écouteurs dans les oreilles, j'avais laissé mes jambes me porter tout au long des vas et viens des vagues. Je pensais à Madi qui était partie pour quoi? Pour rien finalement, ah si. Pour un caprice. Elle avait uniquement mit en avant notre ancienne histoire. Notre amitié ne valait rien à ses yeux sans doute. Ca me bouffait mais il fallait que je fasse sans et petit à petit, j'y arrivais.

De retour à la confrérie, je me sentais planer grâce au sport. Il n'y avait pas à dire, c'était chiant à faire, mais après on se sentait tellement bien, tellement décontracté, tellement aéré que j'étais content de l'avoir fait. Je grimpais les escaliers direction les douches et profitait un long moment des jets d'eau chaude battant sur mon corps. Je sortais ensuite de la cabine de douche, me séchais, m'habillais et redescendais vers la salle de séjour. J'y trouvais un jeune homme en train de lire. La lecture, c'est toute une histoire d'amour pour moi. C'est une chose dans laquelle j'aime me perdre. Une chose qui me détend et qui me renferme dans une bulle coupé du monde. Je me dirige vers le frigo pour y prendre une bouteille d'eau et vint m'installer dans le fauteuil à côté de celui du garçon et je l'observais. Il était lui aussi dans sa bulle, il n'avait même pas remarqué ma présence. Je savais dès lors que la lecture l'emmenait également dans une dimension totalement à l'instar de celle dans laquelle on vivait. Je m'adressais ensuite à l'asiatique.

Tu lis quel genre de roman?

Je portais la bouteille d'eau à mes lèvres pour me désaltérer un peu avant de reprendre.

Désolé de te sortir de ta bulle. En fait je suis adepte de littérature, c'est une passion, j'ai pas pu m'empêcher de m'intéresser à ta lecture.

Je me rendais compte que c'était un des seuls garçons que j'avais croisé, ici. Les filles dominaient la confrérie, ça on pouvait le dire. En plus d'être deux hommes, on avait aussi le point commun d'aimer lire. Je tendais ma main vers le jeune inconnu.

Enchanté, moi c'est Steven

© charney

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MessageSujet: || Quelques feuilles de papier et de l'encre suffisent à nous rapprocher || ft. Steven ||   || Quelques feuilles de papier et de l'encre suffisent à nous rapprocher || ft. Steven || EmptyMar 9 Avr 2013 - 20:50



quelques feuilles de papier et de l'encre suffisent à nous rapprocher
Depuis que j’étais sorti de l’ombre pour m’inscrire tardivement à l’université de Wynwood, j’avais dû refaire un choix de Confrérie. Il n’avait pas été facile pour moi de renier les Pi Sigma, la fraternité dont je faisais partie avant ma « mort ». Malheureusement, je n’avais absolument plus rien à faire avec eux et cela aurait été prendre le risque de me faire démasquer que de les rejoindre. Je m’étais donc demandé ce qui me plaisait, à l’heure actuelle. La réponse qui s’était imposée à moi de prime abord était la suivante : « rien ». Puis, j’avais réfléchi un peu. J’avais appris à apprécier l’apprentissage des langues, mais aussi la lecture, le calme, les endroits au charme insolite,… Le stylo levé face à mon formulaire d’inscription, installé face à Cannon dans son bureau, j’avais failli cocher la case « Khi Omikron », avant de me raviser. Je ne m’étais pas senti capable d’investir un costume d’intello, trop large pour moi. La pointe imbibée d’encre avait donc fait demi-tour pour rejoindre la case « Lambda », que j’avais noircie d’un geste hésitant.

Cela faisait à présent quelques semaines que je faisais officiellement partie de ma nouvelle Confrérie, sans réellement en faire partie. J’avais rencontré la Chef et son adjointe, qui m’avaient rapidement fait visiter les lieux. Je pense que cela aurait pu durer plus longtemps, si je ne m’étais obstiné à garder les lèvres cousues tout le long de la visite. Je n’avais pas demandé de chambre. Je n’étais pas encore prêt à revivre en communauté, après un an passé dans la plus profonde solitude. Tant que maintenant, je préférais faire l’autruche, en espérant un jour me sentir assez à l’aise pour commencer à les fréquenter. Ce dont je doutais, vu mon incapacité à exprimer la moindre émotion, ces derniers mois. J’étais mort, et cela n’était parfois pas qu’un « mensonge » inventé pour sauver ma peau. Je me sentais mort de l’intérieur, comme si ma flamme s’était éteinte. Je savais qu’il fallait que je réagisse, Ginger elle aussi me l’avait déjà dit. Mais je n’y arrivais pas, il me manquait la seule et unique personne qui aurait pu me réveiller. Maeko. Exilée dans mon Japon lointain, elle me manquait cruellement. Chaque jour, chaque heure… chaque seconde, je pensais à elle. Il arrivait même parfois que je la vois surgir au détour d’un couloir, au bout d’une rue ou même sous le porche de ma maison. Mais ce n’était que mon esprit qui me jouait des tours. Alors, je me plongeais dans les études pour oublier, ou dans la lecture.

Ce matin du 9 avril, j’avais eu cours jusqu’à midi. Les horaires étant très mal conçus, une pause de 4 heures nous était imposée avant le dernier cours de la journée. Ma maison se situant en dehors de la ville, je m’étais dit qu’il serait bête d’y retourner pour ensuite revenir à 16 heures. Fait rare, j’avais donc décidé de me rendre dans le Bâtiment de ma Confrérie pour passer le temps. Celui-ci était beaucoup moins loin, d’une part, et d’autre part j’avais de quoi m’occuper dans mon sac de cours. Un mardi, personne ne songerait à me déranger… du moins, c’est ce que je pensais. J’arrivai au Bâtiment à midi et demi, affamé, il faut bien le dire. Je pris directement la direction de la cuisine et y trouvai un melon entamé dans la panière à fruits. Le cucurbitacée faisant partie de mes fruits préférés, je m’emparai d’une tranche et la mangeai calmement, installé à la table, dans un silence absolument religieux. J’appréciai ce moment, même si cela ne se vit pas sur mon visage tout à fait inexpressif. Quoi de plus désagréable que de manger dans le tintamarre d’une cafeteria universitaire ?! Je me fis ensuite cuire des nouilles chinoises – quelle honte, pour un japonais – que je mangeai tout aussi tranquillement que la tranche de melon, avant de me rendre compte que j’avais inversé tout : le dessert avant le repas. Peu importe.

A 13h20, je gagnai la salle commune – actuellement vide – et m’installai dans un coin de celle-ci, sur un fauteuil club en cuir passé. De mon sac, je sortis le premier roman d’une série de science-fiction japonaise : « Seikai no monshō I : Teikoku no ōjo », écrit par le célèbre Hiroyuki Morioka. J’adorais cet auteur, ainsi que la Saga Crest of the Stars (traduction de Seikai no monshō), qui avait eu tellement de succès qu’elle avait été adaptée en anime dans mon pays d’origine. Pour m’exercer à l’anglais, j’avais acheté la traduction de ce livre, dont le titre était « La princesse de l’Empire ». Je préférais bien entendu la version japonaise, mais il fallait que je pratique mon anglais, ce pourquoi j’avais délaissé ma langue maternelle. Tranquillement, je me mis à lire sans faire plus attention à ce qu’il se trouvait autour de moi. Un éléphant aurait pu se promener dans un magasin de porcelaine et tout renverser que je n’aurais probablement pas relevé le nez de mon livre. Du moins, c’est ce que je pensais… Je ne sais pas depuis combien de temps j’étais plongé dans mon livre quand j’entendis une voix masculine m’interpeller.
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