Jusqu'au bout. [PV :Leiah]

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Leiah et Daniel

Jusqu'au bout

Le mystérieux mec tatoué eut un petit rire lorsque Leiah lui répondit. Apparemment lui aussi était là pour les mêmes raisons que Leiah. Super, plus on est de fous, plus on rit! Et puis, boire à deux c'est toujours plus marrant que de boire tout seul...

Apparemment, il s'appelait Daniel. c'est ce qu'il lui avait répondu, avec un clin d'oeil, d'ailleurs. Mon dieu mais qu'il était sexy. Leiah avait juste envie de le déshabiller et de le croquer. Mais doucement, fallait pas lui faire peur non plus...

Enfin bref. Leiah avait chaud. Genre beaucoup. Elle se dépêcha de fumer les deux dernière lattes qu'il lui restaient sur sa clope, et jeta son mégot par dessus le toit, imitant Daniel. Elle était toujours en pyjama. Elle avait un short très cours, et un grand T-shirt qui cachait son short. Boh aller, elle pouvait bien enlever son T-shirt. Elle avait quand même son soutif en dessous. Elle se leva, retira son T-shirt, et le balança. Ah! C'était mieux comme ça!

Elle chopa sa bouteille, et en but encore et encore. Elle la reposa, marchant encore sur le bord du toit, manquant encore une foi de se péter la tronche et de s'écraser comme une crêpe en bas. Ça la faisait rire en tout cas. Enfin bref. Elle se retrouvait là, bourrée sur un toit, en soutif et en mini short avec un inconnu super sexy. La seule chose qu'elle espérait, c'était qu'il soit sympa, et qu'elle puisse se le taper.

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Apparemment elle était là tout comme moi car elle n'arrivait pas à dormir et comme moi elle avait aussi besoin de boire. Nous étions fais pour nous rencontrer qui sait ? Ne nous emballons pas trop vite, si faut c'était une gamine coincée qui était juste venue là pour me casser les c*******. Je n'en dirais pas plus, nous en serons bien plus par la suite.

Elle avait l'air d'être déjà dans un sale état, quoi que je ne pouvais pas critiquer j'étais dans le même cas qu'elle, peut-être même un peu plus. Quand on est saoul on croit généralement que tout le monde l'est encore plus que nous.

Elle me répond alors qu'elle n'arrive pas à dormir et qu'elle est venue ici pour se bourrer la gueule seule sur le toit, dis donc ça me rappelle... Moi. Décidément cette soirée n'allait peut-être pas être aussi ennuyeuse qu'elle paraissait. J'eus un petit rire quand elle me dit sa réponse et je lui répondis :

Et bien, tu n'es pas si seule maintenant. Suivi d'un clin d'oeil à son égard.

Je bois encore deux grandes gorgées à la suite, elle se présente, Leiah, et me demande comment je me prénomme, je n'avais jamais entendu ce prénom, il est original.

Moi c'est Daniel. Lui répondis-je simplement en fumant la dernière latte de ma cigarette avant de la jeter par dessus le toit.

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Leiah et Daniel

Jusqu'au bout

Le garçon ne se retourna pas tout de suite. Mais quand il le fit, il reluqua la blonde de haut en bas. Sympa. Leiah aimait bien quand on la regardait comme ça. Ça lui laissait entrevoir du sexe. Enfin bon. Là elle ne connaissait pas le type, elle était encore un peu sous cock, et en plus elle commençait à être bourrée. Parce-que la vodka, elle la descendait. Elle la descendait comme de l'eau. Le mec lui répondit. D'ailleurs, elle put voir qu'il fumait également et qu'il avait une bouteille à la main. A l'odeur, Leiah put en conclure que c'était du whisky. Berk.

- Salut.

Tout en fixant le ciel, et en tirant sur sa clope, il reprit.

- T'es qui.

Leiah se coucha également, fumant sa cigarette, et répondit.

- Une meuf qu'arrive pas à dormir, et qu'est venue se bourrer la gueule seule sur le toit. Et toi?

Elle but pas mal de gorgées cul sec, avant de reprendre.

- Leiah.

Elle n'avait même plus la force de former des phrase. Bah oui, son prénom c'était largement suffisant. Pas besoin de s’encombrer avec des mots inutiles!

- Et toi?

En tout cas, Leiah le trouvait bien à son goût le p'tit mec là. Tatoué, écarteurs, coupe explosé et rasé sur les côtés... Elle adorait ce genre de type.

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Je pense, je pense à la vie, à ce que je vais faire de ma vie, je pense à la France, mon pays natal, je pense à Lorenna, je pense à mes parents, à ma soeur qui me manque plus que tout au monde, ma bande de pote, je pense aux cours, au sexe, aux filles à l'alcool. Oui je pense un peu à tout, comme quoi ça fais du bien d'être seul, mais avec quelques grammes d'alcool dans le sang ça n'aide pas à faire le point. Tant pis j'ai toute la vie pour faire le point sur tout ce que je vis en ce moment.

Je bois une nouvelle gorgée dans ma bouteille de Whisky, je fûmes ma cigarette tranquillement.J'entends du bruit derrière moi, je ne me retourne pas, il ne doit y avoir personne à cette heure-ci, et puis ça dois juste être une brise de vent.Puis j'entends une voix féminine, un simple mot. "Salut.", je me soulève alors pour rester couché tout en restant appuyé sur les coudes. Blondinette bien foutue entrain de boire et qui vient me parler, c'est un signe ? Que demander de plus ? Il y a de quoi vous remettre les idées en place dans ces moments là je peux vous l'assurer !

Je la dévisage et lui dis à mon tour:

Salut

Je regarde le ciel, je tire une latte sur ma Marlboro et lui dis :

T'es qui ?

Une question bête, mais quand on vient de boire du Whisky, est-ce possible de poser des questions intelligentes qui de toute façon, sont toutes aussi inutiles. Qu'elle se contente de ça pour le moment, avec quelques grammes en plus je ne dis généralement plus rien.

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Leiah et Daniel

Jusqu'au bout

Il était tard, super tard même. Mais Leiah n'arrivait pas à dormir. Elle avait beau se tourner et se retourner dans son lit, rien à faire. Elle avait lu, regardé un film, deux films... rien à faire. Elle se leva, et alla se regarder dans le miroir. Elle n'était pas blanche, rien du tout. Et puis, elle se sentait bien. Très bien même. Ça devait être à cause de la cock'. Les effets ne devaient pas être encore passé. Elle attrapa sa bouteille de vodka, qu'elle cachait dans le placard de la salle de bain. Elle allait aller se bourrer la gueule sur le toit. Elle en avait bien besoin.

Elle sorti de la chambre, et marchait dans le couloir, sur la pointe des pieds pour ne pas faire de bruit. Elle but quelques gorgées de vodka sur le chemin. Elle sauta, escalada et tout ça pour enfin arriver sur le toit. Il faisait noir. Mais les étoiles et la lune éclairait un peu le toit. Elle ferma les yeux, prenant une bonne grande respiration. Elle sentait le vent glisser sur son visage et s'emmêler dans ses cheveux. Elle adorait cette sensation. Elle prit une clope dans son paquet de cigarettes, et l'alluma.

Elle continua de marcher, en équilibre sur le bord du toit, buvant des gorgées de vodka avec une main, et tira sur sa clope de l'autre. Elle commençait déjà à être bien allumé. Elle faillit d'ailleurs tomber deux ou trois fois. Mais elle s'en foutait, ça la faisait rire, même. Au loin, elle vit une ombre, une silhouette. Elle s'avança, plissant les yeux. C'était un mec. Elle continua de s'avancer, essayant de marcher droit. Elle était à côté de lui, elle lâcha sa bouteille, et s'assit. Elle fixa l'horizon.

- Salut.

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C'est deux heures du matin. L'ennui, qu'est-ce qui est pire que ça ? Quand on est chez sois, seul et qu'on ne sait pas quoi faire, qu'on ne sait pas à qui parler. Que les seules choses qui tournent dans nos pensées sont les mauvaises, les mauvais souvenirs refont souvent surface dans ces moments là, une bouteille, une cigarette, en général ça m'a toujours aidé. Mais où allais ? Un endroit où être sûr de ne pas se faire déranger, un endroit où on peut regarder le ciel sans être embêté par quiconque.

Je passe à l'épicerie de nuit du coin, une bouteille de Jack Daniel's, un paquet de Marlboro, habillé d'un simple jean déchiré de botte en cuir avec un tee shirt à l'éfigie du groupe Korn je marche dans les rues de Miami, une idée me vient à l'esprit, pourquoi ne pas aller sur le toit de Wynwood, regarder les étoiles, boire, réfléchir, fumer, profiter de la vie.

Je vais donc sur ce fameux toit, je ne vois personne à l'horizon, il fait nuit noire et pourtant le ciel brille tellement, c'est magnifique, j'ouvre ma bouteille, avale une gorgée, je m'allonge pour regarder le ciel, c'est beau ça fait du bien, je me sens bien.

Ça faisais longtemps que je ne m'étais pas posé tranquillement seul comme ça et je dois avouer que ça me faisais beaucoup de bien moralement car la vie à Miami commençait à me peser un peu.