Vous, Moi et la littérature? (Pv- Roxanne)

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Vous, Moi et la littérature?

Le jeune homme était beau c'était un fait indéniable, mais il fallait dire que tous les garçons à Wynwood étaient mignon, à croire que nous étions dans un lycée pour mannequin. Pourtant je savais que je ne pouvais pas m'attarder sur le physique de mes élèves. J'étais certes une jeune professeure, mais j'avais dix ans de plus et parfois même plus que mes élèves. C'est donc ainsi que j'essayais de mettre au placard ce que je pensais de mes élèves surtout sur leur beauté.

J'avais demandé justement à l'un de mes élèves justement d'attendre quelques instants avant de quitter mon cours. Il était nouveau et je voulais l’accueillir comme un professeur accueillait les nouveaux élèves. Et Steven ne faisait pas exception à la règle bien au contraire d'ailleurs. Le sourire aux lèvres je lui demandais alors ce qu'il souhaitait faire par la suite et sa réponse me ravie si j'puis dire. Un élève qui aimait la littérature et qui souhaitait continuer sur cette voie n'était pas courant, bien au contraire, la plupart de mes élèves n'en avait rien à faire de mes cours et de la littérature en générale. Peu d'élève s'intéressaient à ce cours, pas qu'il n'était pas passionnant c'était tout le contraire d'ailleurs, mais j'avais appris une chose de mes maîtres de conférence et de mes collègues à la faculté.

La passion de la littérature venait plus tard, on l'appréciait jamais vraiment à l'adolescence, d'ailleurs bon nombre de professeur de littérature vous le diront, ils n'aimaient pas ça jusqu'à tomber dedans et prendre la litté comme un refuge. Certains faisaient exception à la règle bien évidemment, Steven par exemple et moi même.

Dès que je fus en âge de savoir lire autant le Russe, que l'anglais, je lisais, d'ailleurs quand je vivais dans les rues de Moscou alors qu'il faisait si froid dehors, mon vieil ami avait toujours un livre sur lui qu'il me prêtait bien gentiment, je lui rendais toujours d'ailleurs. Une pointe de nostalgie brilla dans mes prunelles quand je repensais à ce vieux bonhomme qui vivait dans la rue depuis si longtemps. Était-il mort?Avait-il trouvé un toit? Vivait-il toujours comme un clochard dans un carton ou bien à squatter les cage d'escaliers des immeubles?

Mon coeur se pinça légèrement quand les souvenirs revinrent au galop, j'avalais ma salive et remit ses pensées obscures fermées dans un tiroir de mon esprit. Je souris alors à mon élève. "Vraiment tu souhaites continuer en littérature. J'suis heureuse que cette matière te plaise. Rares sont les élèves à ton âge qui apprécient la littérature au point de vouloir en faire leur métier."

Je me redressais correctement et j'étais plus petite que mon élève autant vous dire que c'est assez frustrant, c'est moi qui avais l'autorité ici, mais comment voulez vous être crédible quand un jeune homme, dix ans plus jeune que vous vous dépasse de presque une tête C'est juste grisant, déjà que j'étais grande pour une femme...

Alors que j'étais quelque peu frustrée sa phrase suivante me fit rougir sans que je puisses me contrôler. "Ne m'adules pas trop tout de même, je ne suis qu'une prof de littérature parmi tant d'autre tu sais."

Je ris un peu à ma phrase et arracha une feuille de mon bloque note et j'y inscrivit mon adresse mail dessus. Je lui tandis le bout de papier au jeune homme. "Tiens voilà mon adresse mail, si tu as besoin de quoique ce soit que ce soit littérairement parlant ou bien pour autre chose tu peux m'envoyer un mail." Tous mes élèves avaient mon adresse mail alors pourquoi ne pas la donner à un nouvel élève? D'ailleurs j'étais presque sûre d'une chose au moins il m'enverrait des mails constructifs en rapport avec la littérature contrairement à beaucoup d'entre eux qui m'envoyaient des absurdités plus débiles les unes que les autres.

J'inspirai profondément et repris la parole à l'intention du jeune homme. "Sinon tu n'as pas répondu à ma question tout à l'heure tu t'intègres bien ici? Parce que je sais que ce n'est pas évident d'arriver dans une nouvelle école comme ça."

☄ RedSky

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Vous, moi et la littérature?

Le cours que j'avais ce matin était l'un de mes préférés: la littérature. La littérature prenait une place intégrante dans ma vie. Elle me permet de réfléchir, d'avancer et surtout d'avoir une vision diverse sur certaines situations me concernant moi ou d'autres personnes de mon entourage. C'est aussi une forme de réconfort parce que parfois, là où on est incapable de mettre un mot sur ce que l'on ressent, la littérature le fait à notre place. Voilà pourquoi cette dernière faisait partie intégrante de ma vie.

Certains de mes camarades de classe faisait du boucan, discutaient entre eux et la prof devait, de temps en temps les rappeler à l'ordre. J'observais la jeune femme, même dans des cas comme ceux-là, elle gardait son sang froid et avait quelque chose qui faisait qu'on obéissait directement. Elle n'avait pas l'air stricte, non c'était autre chose. Elle savait se faire respecter, elle avait une aura qui en imposait, qui montrait qui elle était. J'étais une personne très visuelle et j'observais beaucoup les gens, leur manière de faire, leurs actions et autres et à ce cours, celle qui m'intriguait c'était cette prof.

Le cours terminé, celle-ci m'avait demandé de rester quelques minutes. Elle voulait me parler. J'avais rangé mes affaire et je m'étais approché lui demandant ce qu'elle me voulait. Suite à son commentaire la concernant, j'affichais un sourire sur mon visage. Au moins elle avait de l'humour. Ensuite, elle me demandait ce qui m'intéresserait de faire après mon année ici. La question ne se posait pas pour moi, je voulais faire de la littérature. C'était ma voie. Je regardais la jeune femme d'un air amusé

J'aimerais vraiment commencer dans un domaine littéraire. En fait la littérature est une chose qui m'intéresse énormément. Je passe beaucoup de temps à lire depuis que je suis petit. D'ailleurs avec ma soeur, au lieu de jouer sur l'ordinateur ou des choses comme ça, on passait notre temps dans le grenier à mettre en scène des pièces de théâtre.

Je marquais une pause avant de reprendre.

En fait, votre cours c'est un peu une révélation pour moi je crois, je risque de vous aduler.

Cette femme m'impressionnait et m'intéressait. Elle était jolie, charmante et son savoir littéraire me charmait énormément. J'étais pas indifférent, pas du tout même. Je fixais la jeune femme du regard avec un léger sourire colgate.

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Vous, Moi et la littérature?

Le cours se passa plus ou moins rapidement, j'avais réussit à instaurer un climat à peu prêt saint, les élèves m'appréciaient et ils me respectaient un minimum, bien que certains faisaient toujours le cirque en cours et ce même si j'avais donné un bon nombre d'avertissements à certaines d'entre eux. Enfin après tout c'était des lycéens alors je ne pouvais pas trop leur en vouloir, j'étais passée par là à bon nombre de reprises et parfois il était vraiment tentant de discuter avec son voisin surtout quand on venait de finir un exercice ou alors quand on y arrivait pas et qu'on demandait l'aide de son voisin.

Enfin dans tous les cas le cours était terminé et je venais également de conclure ma journée au lycée avec ce cours. J'avais des travaux dirigés à encadrés à la faculté et je n'étais pas vraiment motivée il fallait dire ce qui était vrai après tout. J'aimais bien faire cours à l'université parce que cela me permettait d'avoir une certaine notion de ce qu'étaient les cours avec des étudiants plus âgés que les lycéens et plus mature pour la plupart.

J'écrivais en ce moment même des thèses afin de réussir mon doctorat et ainsi pouvoir donner cours en amphithéâtre en plus des cours au lycée. Le salaire étant plus élevé quand on avait un doctorat et que bien évidemment on pouvait prétendre au titre de maître de conférence, pour se faire j'avais trois thèses à écrire, une en latin, une en Anglais et une en Français.

La thèse en Français était simplement en option, mais j'aimais cette langue et j'aimais la littérature française alors si je pouvais allié littérature et Français s'était plus que parfait. Bref, pour en revenir à l'heure actuelle, j'avais demander à l'un des nouveaux élèves de rester à la fin du cours pour quelles obscures raisons?

Simplement parce qu'il était doué en littérature et que par conséquent je me devait de lui demander ce qu'il souhaitait faire par la suite, d'autant plus que la fin de l'année scolaire approchait à grand pas et que les élèves devraient choisir plutôt rapidement ce qu'ils souhaitaient faire. J'attendis patiemment que tous les élèves sauf Steven quittent la pièce et m'appuyais sur mon bureau en le regardant droit dans les yeux.

"En effet je voulais te voir, ne t'inquiète pas je ne vais pas te manger... Je ne suis pas cannibale." Une petite touche d'humour pour détendre légèrement l'atmosphère. "Je viens de regarder ton dossier scolaire que j'ai préalablement demander à l'administration pour en savoir plus sur les nouveaux élèves. J'ai remarqué que tu avais d'excellent résultats en Littérature ce qui est plus ou moins flatteur pour moi. Et je voulais savoir ce que tu souhaitais faire comme études par la suite? Enfin j'veux dire dans quelle branche souhaites-tu te diriger l'année prochaine? Lettre? Langue? Science?"

Il n'était bien évidemment pas le seul de mes élèves à qui je demandais ce qu'il souhaitait faire par la suite, mais étant nouveau je me devais de lui donner peut être un coup de main afin qu'il puisse s'adapter du mieux qu'il le pouvait à Wynwood. Je n'avais lu que brièvement son dossier et dans les grandes lignes, presque en diagonale et je n'avais pas vraiment vu d'où il venait etc... J'attendis qu'il me réponde et finit par lui demander. "Tu arrives à t'adapter à Miami et surtout à Wynwood? Tu n'as pas de problème d'intégration?"

☄ RedSky

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Vous, moi et la littérature?

Dans ce nouveau lycée, à part Idril je ne connaissais personne. Avant, il y avait Madison, mais c'était avant. Avant que je lui annonce que je voyais plus loin avec Idril, avant que je lui répète que je n'étais pas prêt pour ce qu'elle désirait, c'est à dire aller plus loin avec moi. Son départ, je le vis comme une trahison. A la base, on est meilleurs amis, du moins on était. Elle aurait dû repenser à ça avant de me planter comme un con devant la porte d'embarquement et de prendre son avion. Ce jour-là, je me suis assis sur le banc juste derrière moi, et je suis resté une bonne heure là, à attendre, mais attendre quoi? Rien. Personne. Son avion avait décollé, elle n'allait pas revenir. Cette trahison me blessait et pas un peu mais j'étais un homme et comme mon père nous avait toujours appris, surtout à moi, un homme ça ne pleure pas. Un homme ça va de l'avant et ça surmonte toutes les épreuves. J'accueillais le futur avec un sourire, je laissais le passé derrière moi et désormais, Madison n'était plus mon présent ni mon futur, elle fait partie de mon passé.

C'était seulement le premier jour où j'allais en cours, étant arrivé hier le directeur m'avait accordé une journée de libre afin de terminer les tâches administratives et m'y retrouver dans l'école, la ville et surtout ma confrérie. J'avais passé une partie de ma matinée à la plage, assis sur un muret à lire mon livre - qui est de loin mon livre préféré - "Sur la route". Je l'emportais tout le temps et partout. Je le lisais, relisais et re-relisais. Ces jeunes gens, vagabondant sur une route, sans spécialement d'endroit où aller et avec toute la liberté du monde c'était comme un rêve pour moi. J'aurais voulu vivre un peu comme ça, après ma vie ne me déplaît pas non plus.

Arrivé dans le local où j'avais cours de littérature ce matin, je m'étais présenté à la jeune femme, plutôt charmante, comme étant un nouveau avant d'aller m’asseoir sur une table. Le cours commencé je prenais note, j'écoutais ce que Madame Blackwell nous expliquait, nous racontait avec beaucoup d'intérêts. Elle arrivait à transmettre son cours aux étudiants, ça me faisait sourire. Elle donnait ensuite un exercice suite à un devoir qu'ils avaient reçu le cours précédent. Comme je n'étais pas là, je feuilletais le cours que j'avais photocopié avec celui de Madi, avant qu'elle ne parte. Je tournais les pages avec beaucoup de délicatesse, les yeux dans le vide, presqu'un peu absent, en attendant que les autres terminent l'exercice. Je fermais ensuite le classeur et me laissais transporter par les étudiants, à la fenêtre profitant de leurs heures de pause avant leur prochain cours, je ne les quittais pas du regard.

La sonnerie de la fin du cours se fit entendre, j'avais terminé ma journée pour aujourd'hui. Je rangeais mes affaires dans mon sac lorsque la prof m'interpellait et me demandait de rester quelques minutes. Je regardais la jeune prof et lui adressais un sourire ainsi qu'un signe affirmatif de la tête. Une fois mes affaires rangées, je m'approchais du bureau de la prof, avec un air décontracté. Je la regardais. Elle était jolie pour une prof, elle était simple mais était bourrée de charme. De plus, je la respectais beaucoup et ce, même si je ne la connaissais pas. Elle m'avait impressionnée pendant son cours, j'avais rarement eu de cours de littérature aussi instructif. Aussi apprécié d'un prof, on voyait bien qu'elle vivait ce qu'elle disait et qu'elle aimait ce qu'elle faisait. Une fois tous les élèves sortis, je posais une fois de plus mon regard sur la jeune femme.

Vous vouliez me voir, madame?

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Perdue dans les profondeurs de mon inconscience sans rêves, je fus sortie de ce bien-être paisible par un bruit assourdissant. Un bruit que je connaissais que trop bien, le vacarme bien connu du réveil. Un son plus que bruyant, le genre de boucan qui ne te donnais pas envie de te lever, mais qui te donnais envie de jeter cet objet de malheur contre le mur adjacent au lit. Les yeux encore clos je poussais la couverture jusqu'à mes pieds, je baillais à m'en décrocher la mâchoire et me dirigeais mécaniquement jusqu'à la salle de bain. Une douche me ferait le plus grand bien et me réveillerait un minimum pour pouvoir voir ce que je faisais sans me prendre un mur ou un meuble.

Une fois ma douche prise et les bienfaits qui allaient avec j'étais bien plus détendue. Direction la chambre, l'armoire et j'en sortis un jean ainsi qu'un top sans manche qui m'arrivait en dessous du nombril, après tout nous étions à Miami et j'allais pas m'habiller comme un esquimau, j'avais un peu plus d'estime de mon corps que ça. Un coup de peigne dans les cheveux devant le miroir qui reflétait une image que je voyais à peine. Je n'avais pas vraiment le temps de m'attarder simplement sur une représentation spirituelle de moi-même, après tout on ne se voyait jamais comme les autres eux nous voyait. Une légère migraine s'empara de mon esprit quand je me rendis compte qu'il n'était vraiment pas bon de réfléchir au réveille surtout sur quelque chose qui avait très vite fait de vous embrouiller l'esprit.

Je secouais ma tête de gauche à droite et descendis jusqu'à la cuisine afin de me préparer un petit-déjeuner que je dégustais avec un plaisir non feint. Mes soeurs n'étaient pas là et je n'avais donc pas besoin de leur préparer leur repas. Concentrée sur mon p'tit-déj je levais mes yeux sur la pendule ce qui me fit très vite lâcher ma tartine de confiture et courir jusqu'à ma chambre afin de prendre mon sac et les clefs de la voiture. « Putain ! Je suis en retard » disais-je à voix haute. J'allais jusqu'au garage, j'ouvris la porte et montais dans ma voiture, j'enclenchais le contact non sans vérifié mon visage dans le rétroviseur intérieur avant. Je sortie de ma propriété et pris l'initiative d'éviter les endroits trop fréquentés par les voitures, nous étions en pleine heure de pointe et il était hors de question que je laisse les voitures me faire chier à cette heure-ci. Surtout que je n'étais pas d'humeur aujourd'hui.

Les bâtiments défilaient à toute allure et enfin j'arrivais sur le parking du lycée et j'avais déjà quelques minutes de retard. Dommage pour le café que j'aurai rêver déguster. J'en boirais un à la pause de dix heures pensais-je alors. Les deux premières heures de cours se passèrent sans accroche ce qui me mit de bonne humeur, les élèves avaient prit leur cours sans être pénible. Heureusement d'ailleurs, parce que j'pense que j'aurai pas tenu sinon. Le sourire aux lèvres je pris ma pause, pris un café et retourna dans ma salle de classe. J’accueillais les élèves naturellement avec le sourire jusqu'à ce que l'un d'entre eux vienne se poster devant moi. Un jeune homme tout à fait charmant et qui plus est très mignon, mais avec une certaine réserve qui lui donnait un certain charme.

Que l'on soit bien claire entre nous, je ne fantasmais pas sur ce jeune homme, je le trouvais simplement charmant. Il se présenta comme le nouvel élève. Au moins les professeurs n'étaient pas les seuls à être nouveau ici dans ce lycée, il y avait même des élèves pour mon plus grand plaisir. Je lui souris et lui dit à mon tour.

"Enchanté Steven, je suis Madame Blackwell, professeur de littérature."

Il allais se poser à une table et en sortis un livre qui ne m'était pas inconnu. Ce jeune homme apprécierait-il la littérature comme je l'appréciais moi? Un léger sourire orna mon visage et une fois que tous les élèves furent arrivé je fermais la porte et commença mon cours non sans jeter des coups d'oeil l'élève qui avait attiré mon attention. Puis une fois que je demandais à mes élèves de faire un exercice assez simple qui était de relever le champs lexical du texte que je leur avait demander de lire pour aujourd'hui. Je me penchais sur le dossier du jeune homme et je fus vraiment surprise de voir ses notes en littérature. La fin du cours fut annoncé grâce à la sonnerie et je demandais alors.

"Steven pouvez-vous rester quelques minutes s'il vous plâit?"

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Vous, moi et la littérature?