hey, I just met you...

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... and this is crazy ♪♫

Lundi 1, 16h. ” Leiah s’empressa de le rassurer en lui promettant de faire elle aussi des efforts pour être un peu moins directe. Elle ajouta qu’elle n’était pas une Eta comme les autres, tout en lui donnant un léger coup de coude amical, ce qui fit sourire Zack. C’était le cas de le dire ! Elle était beaucoup plus sympa que la majorité d’entre elles. Il lui dit qu’il était désolé de l’avoir traitée de vampire, après ses petites excuses.

« Oh, pas grave, j'aime bien les vampires » laissa-t-elle échapper, l’air sérieux.

« Team Edward ou Team Jacob ? » plaisanta le brun, avant de rire légèrement.

Il n’avait jamais vraiment aimé la science-fiction de bas étage, mais par curiosité – il faisait trop de conneries à cause de cette satanée curiosité – il avait regardé le premier Twilight. Cela lui avait largement suffit, mais Leiah devait sans doute faire partie des fans du Vampire le plus célèbre des années 2000.

L’adolescent déclara ensuite à la petite blonde qu’il était content d’avoir pu discuter avec elle, suite à quoi elle se retourna pour lui faire un grand sourire amical. Zack sortit ensuite son portable pour demander le numéro de sa nouvelle amie.

« 305-793-1503 ! On perdra pas contact, hein Zack ? Parce-que je t'aime bien... » répondit-elle.

Le Khi entra le numéro dans son téléphone et indiqua comme nom de contact « Leiah EI », comme il le faisait pour tous les contacts de Wynwood : prénom, et lettres de confrérie. Il tapota ensuite un texto qu’il envoya à la jeune femme : « Zack ». Simplement son prénom, comme ça elle aussi avait son numéro. Il rangea son téléphone dans sa poche et sourit à la jeune fille.

« Promis, ça me ferait plaisir qu’on se revoit ! » lui répondit-il. « Et je t’ai envoyé mon numéro, comme ça tu l’as aussi ».

Les jeunes gens reprirent leur discussion durant une bonne heure, au bout de laquelle ils se séparèrent finalement, chacun retournant à sa petite vie tranquille de son côté. Mais ils s’étaient fait la promesse, en se séparant, de se recontacter. Zack était d’ailleurs sûr qu’ils deviendraient rapidement amis, et qu’en cas de besoin ils pourraient compter l’un sur l’autre sans problème.

▬ Fin ▬

”

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Leiah et Zack

Hey, I just met you...

Zack parut toujours aussi gêné, mais il sourit quand même. Olala. Il ne devait pas être aussi prude que ça! Quand même. C'était limite pas possible... Mais c'est vrai que c'était un côté de lui qui attirait Leiah. Enfin, si jamais il avait besoin de cours d'éducation sexuel (en pratique, bien sûr) Leiah se porterait volontaire! Mais bon, c'était peu probable.

- Je suis gêné... désolé pour cette réaction un peu... excessive. Je vais essayer de faire un effort, mais pour tout te dire je n'ai tellement pas l'habitude qu'une fille - surtout une Eta Iota - agisse comme ça avec moi que ça m'a un peu pris de court. Mais ça va, ne t'inquiète pas. Et vraiment, désolé de t'avoir traitée de vampire.

- Mais t'as pas à être gêné! Y a vraiment aucun soucis! Mais c'est pas à toi de faire des efforts, je peux tout simplement en faire moi aussi, et être un peu moins... direct dans ce que je dis! Dit-elle avec un grand sourire. Bah tu sais, je suis pas une Eta comme les autres moi, dit-elle avec un clin d'oeil en poussant Zack avec son coude.

Chose qui était totalement vrai. Enfin, elle aimait bien critiquer les autres de temps en temps, mais ça n'allait jamais bien loin... Et puis elle n'était pas comme toutes ces filles à papa. Le seul point commun qu'elle avait avec les autres Eta, c'était le côté salope. C'est tout.

- Oh, pas grave, j'aime bien les vampires, reprit-elle en fixant droit devant elle, d'un air sérieux.

- Tu sais... je suis content qu'on ait pu discuter, tous les deux. Je crois que ça m'a fait du bien de me confier à quelqu'un.

Leiah tourna la tête vers Zack, limite en ayant les larmes aux yeux. C'était trop mignon. Elle lui fit un grand sourire. A elle aussi ça lui a fait du bien et plaisir de parler de tout ça avec lui. C'était vraiment super. En tout cas, elle était contente de lui avoir rentré dedans! Elle ne le regrettait absolument pas! Elle espérait juste qu'ils allaient garder contact. Au moment où elle pensa ça, Zack sorti son portable et lui demanda son numéro. Chouette!

- 305-793-1503! On perdra pas contact, hein Zack? Parce-que je t'aime bien...

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Lundi 1, 16h. ” La réaction de la jeune femme fut pour le moins... inattendue. Elle lâcha Zack avant d'exploser de rire, ce qui surprit le jeune homme autant qu'il le soulagea. Au moins, elle ne l'avait pas pris mal, contrairement à pas mal de filles à sa place. Mais bon, c'était sorti tout seul, vraiment. Elle s'empressa de le rassurer, en lui assurant qu'elle était gentille, et certainement pas une violeuse en série. Le brun lui sourit, gêné.

« Mais tu sais, si je suis trop crue dans ce que je te dis, que ça te gêne ou quoi, dis le moi... Y a vraiment aucun souci ! » conclut-elle, vraiment gentiment.

« Je suis gêné... désolé pour cette réaction un peu... excessive. Je vais essayer de faire un effort, mais pour tout te dire je n'ai tellement pas l'habitude qu'une fille - surtout une Eta Iota - agisse comme ça avec moi que ça m'a un peu pris de court. Mais ça va, ne t'inquiète pas. Et vraiment, désolé de t'avoir traitée de vampire » lui répondit le jeune homme avec précipitation.

Heureusement qu'elle n'avait pas pris la fuite, parce que dans le fond il la trouvait vraiment sympa, et c'était agréable de parler avec elle. Surtout de sujets pas abordables en temps normal avec ses autres amis.

« Tu sais... je suis content qu'on ait pu discuter, tous les deux. Je crois que ça m'a fait du bien de me confier à quelqu'un » déclara-t-il de but en blanc.

S'ils pouvaient remettre ça de temps en temps, Zack se dit que ça lui ferait même très plaisir. Du coup, il sortit son iPhone et demanda à Leiah son numéro, en lui expliquant que comme ça, ils pourraient garder contact. ”

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Leiah et Zack

Hey, I just met you...

Lorsque Leiah prit Zack dans ses bras, il parut se crisper. Quoi? Qu'est-ce qui y a? Elle puait? Elle lui faisait mal? Ou elle avait peut-être de l'acide au bout des doigts. Elle l'entendit également déglutir. Mais oh! Qu'est-ce qui se passait là? Elle allait pas le bouffer.

- Euh… Leiah, je… j’ai l’impression qu’il y a un message caché dans ce câlin, qui ne me dérange pas en soi, mais sachant que j’ai l’impression que tu vas me sucer le sang, je t’avoue que ça me fait un peu peur. Enfin, c’est peut-être parce que mon imagination fonctionne trop vite, ou parce que je n’ai pas du tout l’habitude qu’une fille me prenne dans ses bras pour me rassurer, ou alors c’est parce que je ne suis qu’un Khi Omikron un peu stupide quant aux relations sociales avec les gens de mon espèce ? En tout cas je suis désolé de te prendre pour un vampire là tout de suite, surtout si tu voulais simplement me rassurer, mais je te promets que je ne le fais pas exprès !

*~~C'est pas le sang que je vais te sucer coco...~~* (on oublie ça, ok? je ne l'ai jamais pensé.)
Leiah se redressa d'un coup, puis explosa de rire. Olala, mais décidément lui, il était vraiment trop mignon. Si Leiah avait voulu de lui, elle lui aurait fait comprendre bien plus tôt. Bon, c'est vrai qu'elle ne lui dirait pas non pour une partie de jambes en l'air, loin de là même, mais elle avait bien comprit que le sexe c'était pas trop son truc à lui. Et ça, elle pouvait tout à fait le comprendre. Mais de là à croire qu'elle allait limite le violer... c'était drôle! Ça lui donnait presque envie de le faire, rien que pour voir sa réaction.

- Mais Zack! N'ai pas peur! Je vais pas te croquer. Je suis une fille gentille, et je suis pas une violeuse en série, ou encore pédophile ou tout ce que tu veux. Quand je couche avec un garçon, c'est parce-qu'il est consentant, lui dit-elle avec un clin d'oeil. Et toi, tu n'a pas exprimé ton envie de moi depuis tout à l'heure, donc je vois pas pourquoi je te toucherais, et puis je t'aime bien , t'es gentil comme gars! Mon câlin était seulement pour te réconforter... Et mes paroles n'avaient aucun double sens... Mais tu sais, si je suis trop cru dans ce que je te dis, que ça te gêne ou quoi, dis le moi... Y a vraiment aucun soucis!

Leiah savait très bien que tout le monde ne parlait pas aussi directement qu'elle. Et elle pouvait largement comprendre qu'elle en choque plus d'un. c'était normal d'ailleurs. Mais bon, elle trouvait la remarque de Zack marrante. Il était cool ce mec.

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Lundi 1, 16h. ” Leiah posa la paume de sa main sur le dos de Zack et le lui caressa doucement, ce qui eut le don de le crisper. Il venait soudainement d’avoir l’impression qu’elle allait lui sauter dessus, telle une vampire assoiffée de sang. Bon, il se faisait sans doute des idées, mais le sujet qu’ils étaient en train de traiter avec de quoi le mettre mal à l’aise. Il se déclara ensuite trop con, chose qu’il regretta immédiatement puisque la jeune femme le prit dans ses bras, comme pour le réconforter.

« Y a pas de honte à avoir, les filles trouvent ça mignon ! » lui dit-elle en appuyant sa tête sur son épaule.

Le jeune homme déglutit en repensant aux paroles de Leiah un instant plus tôt, comme quoi baiser à tout va c’était super pour le moral. Est-ce qu’elle allait essayer de lui remonter le moral en le violant ? Le Khi Omikron était complètement perdu, il avait l’impression de voir dans l’attitude et les paroles de Leiah des centaines de messages qui n’y étaient sans doute pas et qui sortaient directement de son imagination débordante, mais c’était plus fort que lui. Il était en train de stresser.

« Euh… Leiah, je… j’ai l’impression qu’il y a un message caché dans ce câlin, qui ne me dérange pas en soi, mais sachant que j’ai l’impression que tu vas me sucer le sang, je t’avoue que ça me fait un peu peur. Enfin, c’est peut-être parce que mon imagination fonctionne trop vite, ou parce que je n’ai pas du tout l’habitude qu’une fille me prenne dans ses bras pour me rassurer, ou alors c’est parce que je ne suis qu’un Khi Omikron un peu stupide quant aux relations sociales avec les gens de mon espèce ? En tout cas je suis désolé de te prendre pour un vampire là tout de suite, surtout si tu voulais simplement me rassurer, mais je te promets que je ne le fais pas exprès ! »

Zack avait parlé vraiment très vite, butant sur certains mots, à cause du stress. Ses paroles étaient sorties de sa bouche à un rythme tellement fou qu’il en avait oublié de réfléchir à ce qu’il disait, et de respirer en prime ! ”

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Leiah et Zack

Hey, I just met you...

Zack parut content, puis choqué. Bah, qu'est-ce qu'elle avait dit de mal? Bon apparemment, elle avait choqué Zack qui se révéla être prude. Mais Leiah s'en fichait, c'est pas parce-qu'il avait jamais trempé son biscuit ou une connerie du genre qu'elle allait moins l'apprécier. En tout cas, il avait l'air horriblement gêné. Mais pourquoi? y avait pas de honte à avoir à ce sujet!

- Euh, je… je ne peux que t… te croire sur parole

Ah ouais d'accord. Non mais faut pas craquer ton slip mon petit! Leiah eut un rire. Elle posa sa main sur le dos de Zack, et lui fit une petite caresse réconfortante. Il était tout rouge, et regardait encore une foi l'herbe. Leiah trouvait ça vraiment trop mignon.

- En fait je ne… ne l’ai fait qu’une seule fois, et euh, c’était il y a seulement trois jours, et puis bah… euh… je ne sais pas, c’était c… cool, mais bon elle avait mal et p…

Zack marqua une pause. Leiah haussa les sourcils, attendant la suite.

- Pardon, j’suis trop con

Ah bah non, pas de suite. Oh, mais il ne fallait pas qu'il se rende mal pour ça! Il y avait plein de gens dans son cas! Et puis, y avait vraiment pas de quoi avoir honte. Elle passa ses petit bras autour du corps musclé de Zack, et appuya sa tête sur son épaule.

- Y a pas de honte à avoir, les filles trouvent ça mignon!

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Lundi 1, 16h. ” Leiah ne prit pas mal sa remarque, bien au contraire. Et c’était peut-être ce qu’il appréciait chez elle, à première vue. Elle ne s’était pas vexée une seule fois, ni braquée quand il lui avait posé des questions. C’était très appréciable. Zack avait l’impression qu’avec cette demoiselle, il pouvait parler vraiment de tout.

Et, comme si elle voulait confirmer ses impressions, l’Eta Iota lui dit : « Ça, c'est grâce à la drogue. Ça peut paraître mal, probablement parce-que ça l'est, mais ça m'a beaucoup aidée. Ça m'a permis de passer au-dessus de tout, au-dessus des gens. Et surtout de m'en foutre. Et ça m'a surtout permis de découvrir de sexe, qui m'a beaucoup aidée aussi. Baiser à tout va c'est super aussi pour le moral ».

Elle sourit à son tour, tandis que le brun piquait un fard. Il n’était pas du tout habitué à parler de ça. Déjà, de drogue… mais en plus, de sexe. Et pour cause… cela faisait très exactement trois malheureux jours qu’il avait perdu son pucelage. Il ne l’avait fait qu’une seule et unique fois, et comme la fille qui avait partagé ce moment avec lui était elle aussi vierge, leur partie de jambes en l’air avait été tout sauf relaxante. Et encore moins super pour le moral, puisqu’il s’était réveillé tout seul, comme un con. Et depuis, silence radio. Il ne connaissait même pas son nom de famille ! Et pourtant, ce n’était pas l’envie de la revoir qui lui manquait…

« Euh, je… je ne peux que t… te croire sur parole » bafouilla-t-il, tout à coup beaucoup plus gêné que lorsqu’ils parlaient de leur passé respectif.

Ses joues montraient clairement l’embarras dans lequel il se trouvait, si cela n’avait pas déjà été assez clair à l’entendre parler. Se rendant compte qu’elle allait penser qu’il était puceau, il essaya de se justifier… mais si cela ne faisait que l’enfoncer un peu plus.

« En fait je ne… ne l’ai fait qu’une seule fois, et euh, c’était il y a seulement trois jours, et puis bah… euh… je ne sais pas, c’était c… cool, mais bon elle avait mal et p… » bafouilla-t-il de plus belle, de plus en plus rouge.

Du coup, Zack préféra stopper le massacre. En posant la paume de ses mains sur son visage, il soupira.

« Pardon, j’suis trop con » souffla-t-il, mort de honte. ”

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Leiah et Zack

Hey, I just met you...

Zack parut réfléchir à ce que Leiah lui disait. Enfin c'est bien déjà, il ne l'a pas jugé à voix haute. Elle avait l'habitude que les gens la jugent dans leur tête. Mais ça, elle s'en fou. C'est pour ça qu'elle se drogue. Ça l'aide à prendre la vie du bon côté, à rire, à s'en foutre.

Lorsque Leiah dit à Zack qu'il n'y avait aucun soucis avec sa curiosité, il se mit rire. Il planta son regard dans le sien avant de lui sourire. Voilà comment on trouvait des amis. Leiah avait l'impression qu'ils allaient bien s'entendre, voir même très bien s'entendre. Enfin, elle espérait vraiment le revoir après cette après midi.

- Tu as un caractère bien trempé, on dirait !

Ouais, et merci la drogue. Sans oublier les remerciements au sexe également! Sans ça, elle serait encore renfermé sur elle même!

- Ça, c'est grâce à la drogue. Ça peut paraître mal, probablement parce-que ça l'est, mais ça m'a beaucoup aidé. Ça m'a permit de passer au dessus de tout, au dessus des gens. Et surtout de m'en foutre. Et ça m'a surtout permit de découvrir de sexe, qui m'a beaucoup aidé aussi. Baisé à tout va c'est super aussi pour le moral.

Leiah eut un sourire. c'était un peu cru ce qu'elle venait de dire. Mais c'était tellement vrai! Elle ne voulait pas inciter Zack à faire quoi que ce soit, et encore moins à prendre de la drogue, mais elle voulait juste lui expliquer pour ne pas qu'il la juge sans savoir le pourquoi du comment.

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Lundi 1, 16h. ” Leiah lui avoua qu’elle se droguait depuis l’âge de 13 ans. Zack en fut vraiment étonné. C’était très jeune, vraiment… à vrai dire, il avait du mal à comprendre comment elle en était arrivée à un point aussi critique. Comment… par pourquoi, ça, il le comprenait très bien. Les tentatives de suicide, la drogue… son entourage avait fini par lui donner l’envie de se détruire elle-même, en commençant le travail. Lentement, à petit feu. Zack trouvait cela vraiment triste. C’est vrai que lui s’était montré plus fort, et continuait de résister en faisant preuve d’humour, ou en ignorant simplement les gens. Leiah n’en avait pas été capable, sans aucun doute en grande partie à cause de ses parents. Et visiblement, elle le regrettait amèrement. Et là ? N’était-il pas temps de tout arrêter ? Ce n’était malheureusement pas à lui d’en juger. Il n’y avait qu’elle pour prendre sa vie en main, et le jeune homme s’était déjà montré assez indiscret comme ça.

« Oh non t'en fais pas ! Ça fait du bien d'en parler... Et puis crois-moi que si tu me saoulais ou quoi, je te l'aurais fait comprendre il y a un moment déjà ! » lui répondit la petite blonde.

Zack laissa échapper un rire amusé en plantant son regard émeraude droit dans le sien. Amusé, il lui sourit. Elle avait l’air d’avoir un sacré caractère, cela se ressentait. Après tout, peut-être avait-elle réellement commencé à prendre les choses en main ? Elle lui avait bien dit, qu’elle avait beaucoup changé depuis son ancien lycée. Si cela se trouvait, il ne restait peut-être plus que la drogue à éradiquer de sa vie ? Qui aurait pu le dire, à part elle-même…

« Tu as un caractère bien trempé, on dirait ! » la taquina-t-il, comme s’ils étaient amis depuis de nombreuses années déjà.

A vrai dire, c’est un peu l’impression qu’il avait. Et pourtant, dans ce couloir bondé de monde, quand ils s’étaient rentrés dedans, ce n’était pas gagné à la base. Comme quoi, ils avaient bien fait de continuer à discuter malgré tout. Peut-être étaient-ils en train de poser les bases d’une belle amitié ? ”

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Leiah et Zack

Hey, I just met you...

- Tu as sans doute raison…

Zack ne parut pas du tout convaincu par ce que venait de lui dire Leiah. Il n'avait pas très confiance en lui... Cependant, il sourit, avant de se remettre à malmener un brin d'herbe.

- J’étais peut-être beau, mais alors uniquement de l’intérieur

Leiah releva la tête d'un coup. Et alors? C'était le plus important, non? Quelqu'un de beau extérieurement, mais de pourrit à l'intérieur, ça ne vaut rien. Quelqu'un de moche et de magnifique à l'intérieur, ça vaut de l'or. C'était incontestable.

- C'est tout ce qui compte. En plus, maintenant toi, tu as de la chance. Tu à l'air d'être beau à l'intérieur, et beau à l'extérieur. C'est le top, non? dit-elle avec un sourire.

- J’ai appris en cours de psychologie que la confiance en soi vient uniquement de l’amour que nous donnent nos parents. C’est normal, dans ta situation, de n’avoir pas su être plus forte… C’est comme s’ils t’avaient conditionnée à faire partie des faibles, expliqua le brun à sa nouvelle camarade. C’est seulement quand tu grandis que tu peux espérer sortir de cette spirale, en faisant un travail sur toi-même et en… oubliant, en quelques sortes, ce qui est gravé en toi. Et je suis sûr que tu y arriveras, tu sais ?

-Oui, mais j'aurais aimé être plus forte... Ne pas m'effondrer devant certaines personnes... Enfin en tout cas, merci de croire en moi, Zack, dit-elle en se tournant vers lui avec un grand sourire.

Ensuite, la discussion vira sur l'anorexie de L'Eta. Zack parut gêné. Il passa sa main dans ses cheveux.

- La drogue, je suppose que c’est depuis ce que tu m’as raconté ?

Bon, bah voilà, il l'avait cramé, ça servait plus à rien d'essayer de le cacher. De toute manière c'était évident qu'il l'avait vu, vu comment il l'avait regardé au tout début de leur conversation.

- Oui, c'est depuis que j'ai 13 ans. Mais si seulement il n'y avait que ça.

- Désolé, je suis trop curieux… c’était indiscret

- Oh non t'en fais pas! Ça fait du bien d'en parler... Et puis crois moi que si tu me soûlais ou quoi, je te l'aurait fait comprendre il y a un moment déjà!

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Lundi 1, 16h. ” « Bah c'est normal, les gens ont vu que tu commençais à devenir comme eux, voire mieux. Donc ils n'avaient plus aucune raison de te persécuter.
- Tu as sans doute raison…
- Moi, je suis sûre que tu étais beau, même avant » trancha-t-elle, après avoir sorti une cigarette et se l’être allumée.

La jeune femme fixait un point droit devant elle, Zack la trouva pensive. Il sourit dans son coin, tout en se remettant à triturer un brin d’herbe. Avant, non, il n’était pas beau. Heureusement, il avait grandi. La nature avait tout de même fini par se montrer clémente avec lui.

« J’étais peut-être beau, mais alors uniquement de l’intérieur » dit-il pour plaisanter, avant que la conversation ne se tourne vers la jeune fille, et vers son parcours à elle.

« Ouais. C'est comme ça qu'il faut raisonner ! Mais j'y arrivais pas... Pas avec mes parents. Et ils me rendaient faible... Alors j'y arrivais pas non plus avec les autres enfants de mon école. M'enfin les gens qui font ça sont des idiots.
- J’ai appris en cours de psychologie que la confiance en soi vient uniquement de l’amour que nous donnent nos parents. C’est normal, dans ta situation, de n’avoir pas su être plus forte… C’est comme s’ils t’avaient conditionnée à faire partie des faibles » expliqua le brun à sa nouvelle camarade. « C’est seulement quand tu grandis que tu peux espérer sortir de cette spirale, en faisant un travail sur toi-même et en… oubliant, en quelques sortes, ce qui est gravé en toi. Et je suis sûr que tu y arriveras, tu sais ? ».

La conversation vira ensuite sur le poids de la jeune femme, qu’elle avait évoqué précédemment : « Tu étais anorexique, alors ?
- Hum oui. Je l'étais. Mais si seulement j'avais pu faire que ça comme connerie... » fit-elle après avoir toussé, sans doute sous l’effet de la surprise.

Cela ne l’empêcha cependant pas de tirer à nouveau sur sa cigarette. Zack passa une main dans ses cheveux, pour se donner une contenance.

« La drogue, je suppose que c’est depuis ce que tu m’as raconté ? ».

Une question indiscrète, de nouveau. Cela ne ressemblait pas au jeune homme qui, bien que curieux, arrivait en général assez bien à respecter l’intimité des gens.

En s’en rendant compte, il ajouta avec précipitation : « Désolé, je suis trop curieux… c’était indiscret ». ”

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Leiah et Zack

Hey, I just met you...

- Hahaha, merci pour le compliment ! N’empêche, je pense que ça m’a pas mal aidé… C’est nul à dire, mais quand mon acné est partie et que j’ai pris 30 centimètres, un peu de gonflette pour faire fuir les plus lâches, et c’est à partir de là que ça a été plus facile à gérer pour moi

- Bah c'est normal, les gens ont vu que tu commençais à devenir comme eux, voir mieux. Donc ils n'avaient plus aucune raison de te persécuter.

Elle baissa les yeux pour observer l'herbe. Elle fouilla dans sa poche pour sortir une clope. Elle l'alluma. Elle n'en proposa pas à Zack, car elle avait deviné qu'il ne fumait surement pas. Elle tira une latte, puis reprit.

- Moi, je suis sur que tu était beau, même avant, dit-elle en fixant l'horizon.

Ensuite, Leiah lui raconta son histoire. Sa vie de merde. Une vie, qui même dans les grandes lignes, ne valait pas la peine d'être racontée. Il allait sûrement avoir pitié d'elle, et Leiah ne voulait pas ça. Elle n'était pas là pour se faire plaindre... Mais là elle avait besoin d'en parler c'est différent.

- Tu as encore eu moins de chance que moi, soupira-t-il. Dans le fond, je crois que j’ai toujours réussi à m’en sortir parce que je savais que ceux qui s’amusaient à mes dépends étaient des idiots.

- Ouais. C'est comme ça qu'il fait raisonner! Mais j'y arrivait pas... Pas avec mes parents. Et ils me rendaient faible... Alors j'y arrivais pas non plus avec les autres enfants de mon école. M'enfin les gens qui font ça son des idiots.

Elle tirait sur sa cigarette, recrachant la fumée en faisant bien attention à ce qu'elle n'aille pas dans la figure de Zack. Elle parlait tout en continuant de fixer l'horizon. Elle était bien là, les cheveux au vent, assise dans l'herbe avec le jeune homme, à vider son sac en fumant une clope.

- Tu étais anorexique, alors ?

Leiah toussota un peu en recrachant sa fumée. Il ne s'attendait pas à cette question. Elle pensait qu'il était passé dessus, sans la relever. Mais si, il l'avait relevé. Enfin, ça ne dérangeait pas du tout la jeune Eta de répondre à ça.

- Hum oui. Je l'étais. Mais si seulement j'avais pu faire que ça comme connerie...

Elle ne continua pas sa phrase, tirant une barre sur sa clope, toujours en regardant l'horizon.

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Lundi 1, 16h. ” Leiah lui avoua que maintenant qu’elle était Wynwood, cela allait mieux. Qu’elle était devenue une autre personne. Dans un sens, les paroles de la jeune fille rassurèrent Zack, qui commençait à s’attacher à elle, d’une certaine manière. Discuter avec elle était agréable, et il n’aurait pas dit non au fait de remettre ça, un jour ou l’autre. Il lui expliqua ensuite, dans les grandes lignes, ce qui lui était arrivé, quand il était plus jeune. Mais vraiment en résumé, sinon il en aurait eu pour des heures !

« C'est plutôt bien si ça va mieux pour toi. Mais maintenant t'es super beau, et tout. Les gens n'ont plus aucune raison de t'emmerder !
- Hahaha, merci pour le compliment ! N’empêche, je pense que ça m’a pas mal aidé… C’est nul à dire, mais quand mon acné est partie et que j’ai pris 30 centimètres, un peu de gonflette pour faire fuir les plus lâches, et c’est à partir de là que ça a été plus facile à gérer pour moi » répondit-il, un peu blasé.

A bien y réfléchir, c’était fou de constater à quel point les gens pouvaient se montrer superficiels ! Zack demanda ensuite à Leiah ce qu’il lui était arrivé, à elle.

« Oh... Je n'avais aucun ami, tout le monde me critiquait ou se moquait de moi... Mon père était alcoolique et me battait, ma mère était une prostituée qui se droguait... C'était dans ma tête, tu sais » commença-t-elle par dire en croisant son regard. « Je me détestais, j'avais l'impression que tout était de ma faute. Alors j'ai arrêté de manger... Et je suis devenue un vrai squelette. J'avais perdu 22 kilos je crois...
- Tu as encore eu moins de chance que moi » soupira le brun, touché par l’histoire de l’Eta Iota. « Dans le fond, je crois que j’ai toujours réussi à m’en sortir parce que je savais que ceux qui s’amusaient à mes dépends étaient des idiots ».

Sans la quitter des yeux, Zack enchaina sur une question un peu délicate, mais dans la continuité de la conversation : « Tu étais anorexique, alors ? ». ”

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Leiah et Zack

Hey, I just met you...

Zack détourna les yeux. Il était tellement gentil. Une personne normal aurait continué de fixer Leiah, emplit de curiosité. Mais non. Là, il comprenait. Il savait ce que c'était. Et ça, Leiah ne connaissait pas. Mais en tout cas, ça faisait sacrément du bien d'en parler. Zack se mit à trifouiller un brin d'herbe avant de répondre.

- Je suis désolé de l’apprendre Leiah… vraiment. J'espère que les choses se sont arrangées pour toi...

- Oui, maintenant ça va, je suis devenue totalement une autre personne, reprit-elle avec le sourire.

Lorsque Leiah lui dit qu'elle sera là pour lui en cas de besoin, il releva le regard et le plongea dans celui de Leiah.

- Merci. En fait… je commence à m’en sortir, tu sais ? Avant, c’était pire. Je dois porter des lunettes… au jour d’aujourd’hui, je ne les mets quasiment jamais, sauf quand je suis dans ma Confrérie. Mais à l’époque, je les portais tous les jours, j’avais de l’acné et j’étais tout maigrelet. Je ne compte même plus le nombre de fois où je me suis retrouvé enfermé dans un casier, ou balancé dans une poubelle

Leiah regarda Zack. Elle avait énormément de mal à croire. Du ma à croire que ce beau mec était moche avant. Il était musclé, une peau lisse et halée, grand, beaux yeux verts... Enfin, les gens changent, et Leiah est bien placé pour le savoir.

- C'est plutôt bien si ça va mieux pour toi. Mais maintenant t'es super beau, et tout. Les gens n'ont plus aucune raison de t'emmerder!

- Il t’est arrivé quoi, à toi… ? Enfin, seulement si tu veux en parler…

- Oh... Je n'avais aucun amis, tout le monde me critiquait ou se moquait de moi... Mon père était alcoolique et me battait, ma mère était une prostitué qui se droguait... C'était dans ma tête, tu sais, dit-elle en le regardant à son tour dans les yeux. Je me détestais, j'avais l'impression que tout était de ma faute. Alors j'ai arrêté de manger... Et je suis devenue un vrai squelette. J'avais perdu 22 kilos je crois...

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Lundi 1, 16h. ” Les jeunes gens arrivèrent rapidement dans le parc et s’installèrent sur un coin d’herbe tendre, un peu à l’ombre mais pas trop non plus. Étant né à Miami, Zack avait toujours aimé se faire dorer la pilule au soleil. Ce pourquoi sa peau était le plus souvent hâlée. La jeune fille, assise à côté de lui, se frotta doucement les yeux. Réfléchissait-elle à sa réponse ? Lui la regardait, en attendant sagement qu’elle lui en dise un peu plus sur son expérience.

« J'ai déménagé. Je suis partie loin. J'ai fui, comme une lâche... Mais j'avais plus la force de me battre. J'ai faillis me tuer 4 fois... » finit-elle par dire, d’une voix légèrement cassée.

Pudiquement, le brun détourna les yeux pour ne pas qu’elle pense qu’il la voyait pleurer. Bien qu’effectivement, Zack avait vu les larmes lui monter aux yeux. Le sujet semblait encore très sensible pour elle. Lui était un garçon, voilà peut-être ce qui avait fait la différence ? Baissant les yeux, il se prit à la contemplation d’un brin d’herbe, devenu subitement très intéressant.

« Je suis désolé de l’apprendre Leiah… vraiment. J'espère que les choses se sont arrangées pour toi... » répondit-il avec douceur, sans toutefois la regarder.

Il soupira. N’y avait-il que la fuite comme possibilité ? Il n’avait pas envie de fuir. C’était son école, à lui aussi. Même s’il était pauvre, même s’il était trop intelligent pour la majorité des singes qui erraient dans les couloirs de Wynwood, et même si certaines personnes faisaient encore de lui un souffre-douleur. Il avait besoin d’un bon enseignement, et Wynwood était de loin la meilleure école de Miami. S’il voulait intégrer une Université de l’Ivy League, il devrait supporter coûte que coûte Coleen et tous les gens dans son genre.

« Tu sais, si tu as besoin de parler ou quoi que ça soit, je suis là » lui dit-elle soudain.

Le jeune homme releva la tête et plongea ses yeux dans les siens. Finalement, il lui sourit.

« Merci » commença-t-il par dire, sincèrement reconnaissant.

Il était rare que quelqu’un lui propose aussi spontanément de vider son sac. Bien sûr, il avait Perle, et Ethan… mais ses deux meilleurs amis n’étant pas spécialement dans la même situation que lui, ce n’était pas évident pour lui de se confier. Cependant, la proposition de Leiah lui fit prendre conscience qu’il en avait envie, et besoin surtout.

« En fait… je commence à m’en sortir, tu sais ? Avant, c’était pire. Je dois porter des lunettes… au jour d’aujourd’hui, je ne les mets quasiment jamais, sauf quand je suis dans ma Confrérie. Mais à l’époque, je les portais tous les jours, j’avais de l’acné et j’étais tout maigrelet. Je ne compte même plus le nombre de fois où je me suis retrouvé enfermé dans un casier, ou balancé dans une poubelle » commença-t-il par expliquer à la jeune fille, à voix presque basse.

« Il t’est arrivé quoi, à toi… ? » demanda-t-il ensuite avec douceur. « Enfin, seulement si tu veux en parler… ». ”

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Leiah et Zack

Hey, I just met you...

Après la réponse de Leiah, un gros blanc prit place. Ni elle, ni Zack ne savait quoi dire. Bravo Leiah. Elle venait de plomber l'ambiance en seulement deux minuscules secondes. Elle n'arrivait pas à quitter ses vans des yeux. Elle était trop gêné. Elle venait quand même de dire un des trucs les plus intimes de sa vie à un mec qu'elle ne connaissait que depuis dix petites minutes...

- On va se poser dans le parc ?

Leiah releva la tête brutalement. Elle était contente qu'il n'ai pas poursuivi sur ce sujet, mais de l'autre elle était déçu. Elle avait quand même envie d'en parler... Elle n'en avait parlé à personne. C'était le premier.

- Oui, allons-y, on sera surement mieux que debout dans le couloir.

Pendant qu'ils marchaient jusqu'au parc, Leiah jetait des petits coups d'oeil discrets à Zack. Il se retenait de ne pas lui poser des questions, ça se voyait. Il avait envie d'en parler. Il en avait besoin. Leiah comprenait parfaitement ce besoin. Elle l'a elle même ressenti. Sauf qu'elle, elle a dû se débrouiller toute seule. Elle n'a pu parler à personne. Alors si Zack avait besoin de parler, Leiah serait là pour l'écouter, et pour l'aider. Ah, il venait juste de se décider.

Comment tu as fait, pour que ça s’arrête ?

Leiah souffla un bon coup, avant de poser ses fesses sur l'herbe. Elle se frotta les yeux, en faisant attention à ne pas faire couler son maquillage, puis répondit.

- J'ai déménagé. Je suis parti loin. J'ai fuit, comme une lâche... Mais j'avais plus la force de me battre. J'ai faillis me tuer 4 fois...

Les larmes lui était montés aux yeux. Elle regardait le ciel, pour ne pas trop que ça se voit. Elle se souvenait trop bien de cette période. Elle pensait qu'elle l'avait oublié, mais non, elle n'avait fait que l'enfouir au fond d'elle... C'était toujours là. Elle se tourna de nouveau vers Zack.

- Tu sais, si tu as besoin de parler ou quoi que ça soit, je suis là.

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Lundi 1, 16h. ” La jeune fille s’afficha aucune expression particulière, du coup Zack ne put pas vraiment deviner ce à quoi elle pensait avant de l’entendre se prononcer à voix haute.

« Tu sais Zack, je suis loin d'être comme toutes ces filles. Les gens qui persécutent les autres, moi, je leur tape dessus. Je l'ai déjà vécu, et je trouve ça vraiment inhumain... » lui répondit-elle finalement avec une sincérité qui toucha le Khi Omikron.

Il posa son regard émeraude sur elle, tandis qu’elle s’appuyait aux casiers en fixant ses chaussures. Que dire dans pareilles circonstances ? Jamais il ne se serait douté qu’elle avait un jour partagé la même expérience que lui. D’ailleurs, il mourait d’envie de la questionner à ce sujet. Mais était-ce correct de sa part ? Non, pas vraiment. C’était même carrément malpoli de se mêler comme ça de ce qui ne le regardait pas. Lui, il avait été raillé, étant plus jeune… mais était-ce au même niveau que la blondinette… telle était la question. En grandissant, Zack était devenu beau garçon et avait réussi, grâce à la gonflette, à faire fuir presque tous ses détracteurs. Mais elle, comment avait-elle bien pu faire pour se débarrasser d’eux, puisqu’elle était toute fine, toute menue.

« On va se poser dans le parc ? » lui proposa-t-il finalement, au bout de longues secondes sans rien dire.

Le brun avait envie d’en parler. C’était presque un besoin, plus qu’une simple envie. Mais pas ici, dans le couloir aux casiers où ils pourraient croiser n’importe qui. Le parc de l’école était un endroit plus calme, ils risquaient moins de croiser des gens désagréables qu’en restant là. Après avoir obtenu la réponse de la jeune fille, ils se mirent en route tous les deux pour aller s’installer quelque part plus au calme. Sur le chemin, tandis qu’ils marchaient, Zack entreprit de la questionner.

« Comment tu as fait, pour que ça s’arrête ? » demanda-t-il un peu de but en blanc, vraiment désireux d’en apprendre un peu plus sur son expérience. ”

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Leiah et Zack

Hey, I just met you...

Zack n'avait pas vraiment l'air de vouloir lui dire des noms. Il posa un livre énorme, ce qui valu de grands yeux à Leiah (jamais elle n'a eu de livres comme ça dans son sac... D'ailleurs elle n'a jamais eut de livre du tout dans son sac) dans son casier. Puis, il en mit 4 autres. C'est dommage qu'il ne veuille pas lui donner de nom. Elle aurait volontier été remettre ces petites traînés qui l'avaient insulté.

- J’ai le droit de balancer ? Plaisanta-t-il. Je n’aimerais pas que tu te fasses une mauvaise opinion sur tes copines… ou que ça te donne des idées !

De mauvaises opinions sur ses amies? Elle n'en avait pas. La seule fille de sa confrérie à laquelle elle avait déjà parlé c'était Coleen Higgs. Elle ne la connaissait pas plus que ça, elles s'étaient simplement drogué à mort en boîte, il y a quelques jours. Et puis, lui donner de mauvaises idées? Jamais de sa vie Leiah ne persécuterait quelqu'un. Alors ok, elle aimait bien critiquer par-ci par là de temps en temps, mais c'était très loin d'être de la persécution. Leiah avait été persécuté et harcelé. Ca l'avait d'ailleurs poussé dans la plus profonde dépression. De petites marques étaient encore là sur ses bras (et ailleurs sur son corps) pour lui rappeler cette époque. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle est tombée dans la drogue et dans l'alcool. Pour oublier ça. Pour ne pas laisser paraître sa faiblesse, ses points faibles aux autres.

- Tu sais Zack, je suis loin d'être comme toutes ces filles. Les gens qui persécutent les autres, moi, je leur tape dessus. Je l'ai déjà vécu, et je trouve ça vraiment inhumain...

Elle s'appuya aux casiers, et fixa ses vans.

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Lundi 1, 16h. ” Ce n’était pas tellement que ça l’amusait qu’on se foute de sa gueule, loin de là. C’est surtout qu’il dédramatisait les choses pour ne pas en devenir complètement dépressif. Parce que bien entendu, il aurait pu. Bon nombre de personnes de sa Confrérie se sentaient mal dans leur peau à cause des railleries des Eta, des Pi Sigma ou des Sigma Mu. Toujours les mêmes. Les Rho Kappa restaient assez sympas, depuis que leur ancien chef les avait quittés, de même que l’allemand qui était jadis son adjoint. Quant aux Alpha et aux Nu Zeta, ils étaient vraiment du genre pacifistes. D’une main agile, Zack encoda son code pour déverrouiller la porte de son casier. Enfin, il allait pouvoir se débarrasser de son sac à dos trop lourd !

De son côté, Leiah lui posa une question par rapport à ce qu’il avait dit : « Ah oui ? Comme qui ? ».

Le brun lui lança un regard amusé, tout en enlevant son livre de chimie de son sac, pour le poser dans son casier. Comme celui-ci faisait près de 400 pages, c’était déjà un soulagement. Mais il lui en restait encore au moins 4 à retirer, puisqu’il avait déjà terminé tous ses devoirs pour la semaine. Il aimait faire les choses en avance pour être ensuite tranquille. Sûrement un réflexe de Khi.

« J’ai le droit de balancer ? » plaisanta-t-il, sans toutefois dénoncer qui que ce soit.

Deux autres livres rejoignirent celui de chimie, et le jeune homme ajouta : « Je n’aimerais pas que tu te fasses une mauvaise opinion sur tes copines… ou que ça te donne des idées ! ».

Oui, on ne sait jamais que l’envie lui prendrait de faire pareil que Coleen ! Là, comme ça, elle avait l’air plutôt sympa… mais si miss Higgs était une très bonne amie à elle, peut-être serait-elle tentée de l’imiter et d’emmerder Zack, elle aussi ? Dans le doute, il préférait s’abstenir de dénoncer Coleen à Leiah. Il termina de vider son sac et referma son casier d’un geste rapide, ce qui fit claquer la porte métallique. ”

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Leiah et Zack

Hey, I just met you...

Zack parut étonné lorsque Leiah lui révéla le nom de sa confrérie. Bon, fallait avouer qu'elle n'avait pas grand chose en commun avec les autres filles. Les autres étaient trop superficielles, et elles ne se droguaient pas. La seule que Leiah avait vu se droguer c'était Coleen Higgs. Ouais, le seule point commun qu'elle avait avec les autres eta c'est le sexe. Ça, elles aimaient toute la b*te, c'est clair et net.

- Ah, vraiment ? Je n’aurais jamais deviné, je dois l’avouer... Moi je fais partie des Khi Omikron. On nous surnomme les intellos.

Un intello? Eh ben, elle aurait bien aimé avoir des intellos avec une tronche comme ça dans son ancien lycée! Il y avait rarement des intellos aussi canon. M'enfin. Il avait donc tout ce qu'il avait besoin pour lui, tant mieux. Ils continuaient de marcher dans le couloir, tournant au coin. Ah c'était pus calme dans ce couloir. Zack ne cessait de donner des petits coups d'épaules pour faire remonter son sac. Quant à Leiah, elle n'arrêtait pas de boire gorger par gorgé dans sa bouteille de coca. Elle avait une pâteuse terrible! Elle ouvrait sa bouteille, elle en buvait une gorgée, elle la refermait. Et ainsi de suite.

- D’ailleurs, il y a quelques filles de ton cercle qui ne se privent pas de me rendre la vie dure.

Oh le pauvre! Il était vraiment sympa, et Leiah ne voyait pas pourquoi des filles le prenaient en grippe. C'était pas du tout sympa de faire ça. Vraiment pas.

- Ah oui? Comme qui?

Puis, il se mit à rire. En même temps que la question de Leiah. Ça l'amusait d'être mal traité par des filles? Bah, après chacun ses délires... En tout cas, si jamais un jour des mecs se foutaient de la gueule de Leiah, en particulier les Pi Sigma, elle leur sauterait tous dessus et les torturerait jusqu'à la mort.

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Lundi 1, 16h. ” C’est avec une certaine fierté, tout en le suivant dans le couloir, que Leiah lui avait donné le nom de sa Confrérie.

« Je suis une Eta Iota ! Et toi ? ».

Zack se retourna brièvement pour lui lancer un regard étonné. Il avait pas mal d’amies au sein de cette Confrérie – aussi bizarre que cela puisse paraitre – et aucune d’entre elles n’était droguée. Loin de là, même. Ces filles faisaient tellement attention à elles et à leur apparence que ça en devenait ridicule, aux yeux du brun. Ce pourquoi il fut vraiment étonné d’apprendre que cette demoiselle aux pupilles dilatées faisait partie d’une Confrérie comme celle-là. Mais comme on dit, l’habit ne fait pas le moine, et il ne faut pas juger d’après les apparences.

« Ah, vraiment ? Je n’aurais jamais deviné, je dois l’avouer » répondit-il d’abord, avant d’enchainer : « Moi je fais partie des Khi Omikron. On nous surnomme les intellos ».

Ils tournèrent alors à l’angle du couloir le plus bondé de l’école et se retrouvèrent plus au calme. Zack continua de marcher en discutant avec cette nouvelle connaissance, tout en remontant régulièrement les brides de son sac, qui n’arrêtaient pas de glisser sur ses épaules.

« D’ailleurs, il y a quelques filles de ton cercle qui ne se privent pas de me rendre la vie dure » dit-il, avant de rire.

Le jeune homme servait de tête de turc à Coleen Higgs, une Eta Iota qui l’avait pris pour cible, mais il ne le prenait pas trop mal. Enfin, il y avait certains jours où il se demandait ce qu’il avait bien pu lui faire pour qu’elle s’acharne sur lui, mais à part ça il essayait de faire comme si de rien n’était. C’était à ses yeux la meilleure chose à faire, puisque de toute façon il ne pouvait pas essayer de l’intimider comme il le faisait parfois avec les Sigma Mu. Heureusement, les filles Eta Iota n’étaient pas toutes comme ça et, en général, il avait de bons rapports avec elles. Voire de très bons avec certaines, puisque Perle Duval était sa meilleure amie. Tout en parlant, ils arrivèrent enfin au casier de Zack. ”

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Leiah et Zack

Hey, I just met you...

- Ravi de te connaitre, Leaih ! Moi c’est Zack Woods

Zack? Oh, ça lui allait bien comme prénom... Elle aimait bien Zack. Elle s'était rendu compte que le garçon regardait un peu partout dans le couloir. Peut-être attendait-il quelqu'un? Ou était-il pressé? Il devait peut-être retrouver quelqu'un... Leiah faillit s'en aller, mais il répondit juste à temps.

- Non, j’ai fini pour aujourd’hui ! Par contre… si tu veux, tu peux m’accompagner à mon casier, on fera connaissance sur le chemin. Mais là, je dois vraiment vider mon sac, j’en ai marre de me balader avec tous mes livres dedans

Chouette! Il avait apparemment envie de faire connaissance avec elle. Leiah eut encore un grand sourire. Elle remit ses cheveux derrière son oreille. Elle avait vraiment trop la pâteuse! Avant de répondre à Zack, elle avala une ou deux gorgé de coca.

- Oh, oui, pas de soucis, allons-y, je te suis!

Elle passa derrière lui à travers la foule, suivant le petit chemin qu'il traçait à lui tout seul.

- Alors, Leiah, tu es dans quelle Confrérie dis-moi ?

- Je suis une Eta Iota! Et toi?

Elle avait dit ça avec pas mal de fierté. Elle aimait bien sa confrérie finalement, les gens avaient l'air sympa. Enfin, l'ambiance était plutôt cool. Elle avait une soeur de confrérie, mais elle ne l'avait encore jamais rencontré... Elle trouvait ça bête. Enfin bon. Elle aimait bien sa confrérie, quoi. Elle se demandait dans laquelle était Zack. En fait, elle ne connaissait pas les autres confréries. C'était sa grand mère qui avait tout choisi pour elle, elle la connaissait trop bien... Donc Leiah ne connait absolument rien ici...

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Lundi 1, 16h. ” La jeune fille s’empressa de le rassurer, une fois redressée : « Ho, heu, non, tout va bien ! ».

Rassuré, le brun lui sourit tranquillement. A vrai dire, il pensait déjà à s’en aller pour rejoindre son casier et se débarrasser de ses affaires trop lourdes. C’était un parti pris de sa part : il prenait tous ses livres avec lui la journée, comme ça il ne devait pas faire plein d’allers retours à son casier, au cours de celle-ci. Mais l’un dans l’autre, c’était tout aussi chiant. Par contre, la petite blonde ne semblait pas avoir envie de le laisser tracer sa route, puisqu’elle entama la conversation en lui tendant la main.

« Oh, je m'appelle Leiah, au fait. Leaih Elder » se présenta-t-elle.

« Ravi de te connaitre, Leaih ! Moi c’est Zack Woods » répondit-il donc, de bonne grâce.

Il n’était pas non plus contre l’idée de taper un peu causette, puisqu’il ne connaissait pas cette jeune femme. Et qui sait, elle aurait peut-être des choses intéressantes à lui apprendre ?! Mais il aurait aimé, tout de même, virer ses bouquins… ses yeux firent plusieurs allers retours entre elle et le couloir. Comment lui dire qu’il devait aller à son casier, sans donner l’impression de la virer ? Heureusement pour lui, ce fut la jeune femme qui lui tendit une perche.

« Tu n'as pas cours là ?
- Non, j’ai fini pour aujourd’hui ! Par contre… si tu veux, tu peux m’accompagner à mon casier, on fera connaissance sur le chemin. Mais là, je dois vraiment vider mon sac, j’en ai marre de me balader avec tous mes livres dedans ».

Il lui sourit, pour faire passer sa phrase, puis se mit doucement en route en se tournant vers elle, l’invitant à le suivre. Et comme la conversation était lancée, le Khi Omikron enchaina très naturellement, en marchant.

« Alors, Leiah, tu es dans quelle Confrérie dis-moi ? ». ”

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Leiah et Zack

Hey, I just met you...

Le jeune garçon tendit sa main à Leiah pour l'aider à se relever. C'était gentil, ça. Leiah lui fit un encore plus grand sourire. Pour une foi qu'un garçon ne matait pas ses seins, ou son cul... ça changeait. Elle avait envie de se faire un ami garçon qui n'aurait pas envie de lui passer dessus. Et lui il avait l'air parfait. Il avait tout ce qu'il fallait.

- Non, non, t’excuse pas, c’est plutôt à moi de le faire, je ne regardais pas où j’allais. Est-ce que ça va, tu ne t’es pas fait mal ?

- Ho, heu, non, tout va bien!

Leiah était nerveuse. Pourquoi? Parce-qu'elle avait pas eut sa dose, sans doute. Elle respira un bon coup. Voilà, ça allait un peu mieux déjà. Bon... Elle avait bien envie de continuer à papoter avec ce mec... Mais si elle n'enchaînait pas très vite par quelque chose, il allait la laisser et tracer sa route. Elle dit la première chose qui lui passa par la tête, ce qui était aussi la chose la plus cohérente et la plus logique.

- Oh, je m'appelle Leiah, au fait. Leaih Elder, dit-elle en lui tendant la main. Tu n'as pas cours là?

Elle n'avait rien à faire du tout, et elle avait vraiment envie de mieux connaître le garçon. Mais elle ne voulait pas s'imposer, et encore moins déranger...

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Lundi 1, 16h. ” Trois jours s’étaient écoulés depuis son anniversaire, et Zack avait encore du mal à s’en remettre. Normal, vu la soirée qu’il avait passée. D’abord, le soir avant, il avait mangé en famille. Jusque-là, rien d’anormal. Mais c’est en rentrant à pieds à l’école que ça s’était compliqué. Il avait croisé une jeune femme qui lui avait sauté au cou en le prenant pour quelqu’un d’autre, quelques minutes avant minuit. Pour lui prouver qu’il ne s’appelait pas Trevor, Zack avait montré sa carte d’identité… et la fille avait vu que c’était son anniversaire depuis quelques petites minutes. Elle lui avait donc proposé de passer la nuit à réaliser leurs rêves. No limit, avait-elle dit. Et ils ne s’en étaient pas mis, de limites. A tel point que Zack était à présent un homme… et que sa toute nouvelle montre offerte par son cousin ne fonctionnait plus, puisqu’il avait pris un bain de minuit avec elle à son poignet. A chaque fois qu’il repensait à cette soirée, le Khi Omikron se sentait vraiment bizarre. Et il avait envie de remettre ça, évidemment. Quand on y a gouté, on sait ce que c’est… c’est un peu comme la drogue, n’est-ce pas ?

Cette après-midi, il était une fois de plus perdu dans ses pensées, toutes orientées vers son anniversaire. C’est pourquoi quand il traversa un des couloirs les plus bondés de l’école, le brun heurta quelqu’un qu’il n’avait même pas vu. Immédiatement, la collision le sortit de sa rêverie et il baissa les yeux pour voir qui il avait bousculé. Une jeune femme, blonde, menue. Elle était penchée pour ramasser son téléphone qu’elle avait laissé tomber. Quand elle releva la tête, il crut la voir se mordre la lèvre.

« Pardon, je... je ne t'avais pas vu » s’excusa-t-elle.

En lui tendant la main pour l’aider à se relever, Zack répondit : « Non, non, t’excuse pas, c’est plutôt à moi de le faire, je ne regardais pas où j’allais. Est-ce que ça va, tu ne t’es pas fait mal ? ».

Zack lui sourit gentiment puis redressa le sac sur son épaule, chargé de livres. A la base, il avait fini les cours pour aujourd’hui et se rendait à son casier pour aller y déposer tous ses bouquins, jusqu’au lendemain. Quand la jeune fille se remit debout, il la vit de plus près et constata qu’elle avait les veines des yeux explosées, et les pupilles dilatées. Il n’était pas né de la dernière pluie et savait très bien ce que cela signifiait… pour autant, il ne se permit pas de lui faire la moindre remarque. ”