There is not that garbage that cross piles of garbage - PV Steven
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Sujet: Re: There is not that garbage that cross piles of garbage - PV Steven Mer 10 Avr 2013 - 11:51
❝ THERE IS NOT ONLY THAT GARBAGE THAT CROSS PILES OF GARBAGE ❞
Steven && Idril
« D'accord, je veux bien rester.. » Cette phrase que prononçait le jeune homme fut comme la libération d'Idril. Elle était tellement soulagée. Elle pourrait peut-être songé à dormir avec lui dans la même pièce. En plus, sa chambre était vide et froide, elle n'était pas du tout chaleureuse, loin de là. Le jeune homme avait remonté les escaliers et était venu prendre la brunette dans ses bras. Elle s'y sentait bien. Elle avait froid quand elle n'était pas entourée par ses grands bras protecteurs qu'elle commençait à aimer particulièrement. Il déposait un baiser chaud sur son front et elle se rassurait. Ça allait aller mieux, elle le savait, du moins elle l'espérait. Des larmes coulaient encore sur ses joues, silencieusement ,elle ne pouvait pas les arrêter, c'était à la fois des larmes de fatigue mais aussi des larmes de peur, de stress. Tout y était mêlé. Le jeune homme la regardait dans les yeux et elle, elle regardait le sol. Il passait la main sur sa joue et balayait ses larmes avec son pouce.
Les deux jeunes gens rentrèrent dans la chambre dont la porte était à moitié ouverte. Elle regardait partout, elle n'avait pas l'habitude de cette chambre et c'était comme dormir à l’hôtel ou je ne sais où. C'était...déstabilisant même. Elle entrait et le jeune homme parlait à nouveau. Il n'avait pas tort. En fait, depuis le début, il avait toujours vu juste, eu les bons gestes. On aurait dit qu'il était dans sa tête ou qu'il avait déjà vécu le moment exact et qu'il savait comment tout ça allait finir. C'était assez étrange, mais on peut pas le nier, c'était plaisant. La jeune femme s'assit sur le lit tandis qu'il s'approchait d'elle. Il fallait qu'elle aille se changer. Elle le regardait. Elle n'avait pas répondu mais elle savait que dans tous les cas, elle devrait dormir dans la demi heure qui suivait, enfin ou presque. Elle séchait ses joues et ses yeux qui ne pleuraient pratiquement plus. Elle se relevait et passa derrière le jeune homme. Elle ne marchait pas vite, elle n'était pas non plus deux de tension mais elle n'était pas au meilleur de sa forme et ça se voyait. Elle attrapait son pyjama et se jurait d'acheter un pyjama dont le bas était un pantalon. Elle avait la manie de dormir en short et aujourd'hui, contrairement à d'habitude, elle aurait clairement voulu avoir un bas de pyjama à portée de main, mais non, elle serait obligée de dormir en short. Elle se retirait dans la petit salle d'eau et fermait la porte. Bizarrement elle ne craignait pas le Lambda qui était dans la pièce d'à côté. Elle aurait pu avoir peur, de ne je ne sais quoi d'ailleurs, mais elle aurait pu.
Elle revenait dans la chambre. Le jeune homme était allongé dans le lit dans le quel elle n'avait jamais dormi. Elle avait choisi celui qui était contre le mur, elle aimait bien être calée. Et, lui il avait pris l'autre, il avait sûrement vu que les draps n'avaient pas été froissés. La jeune femme passait faire un bisous sur la joue du jeune homme. Ça allait mieux, elle n'y pensait moins et elle écoutait ses conseils. Elle allait dormir. Alors elle se posait dans son lit. S'emmitouflant dans sa couverture. Elle mourrait de froid. Elle se mettait en boule et regardait le lit du jeune homme qui était en face du sien. Le voir habité par une silhouette la soulageait. Elle n'allait pas tarder à s'endormir.
Sujet: Re: There is not that garbage that cross piles of garbage - PV Steven Lun 8 Avr 2013 - 10:21
There is not that garbage that cross piles of garbage
Idril venait de me dire que sa confrérie était les Alpha et en échange, je lui avais dit que moi j'étais chez les Lambdas. Je dirigeais le véhicule jusqu'au batiment de sa confrérie et une fois devant, je l'avais raccompagné jusqu'à sa chambre. Une fois à sa chambre. Je l'avais regardé en souriant, satisfait de mon action d'aujourd'hui. J'avais sauvé une demoiselle des griffes d'un gros pervers. La seule chose qui m'embêtait, était qu'elle allait s'en rappeler, s'en souvenir et probablement psychoter pendant quelques jours encore.
Je souhaitais une bonne nuit à la jeune Alpha après lui avoir déposé un baiser sur la joue et ensuite, je prenais la direction de l'escalier qui se trouvait non loin de sa chambre. A peine un pied sur la première marche, la voix d'Idril retentit dans mes oreilles. Je me retournais et la vis toujours au palier de sa porte. Elle venait de me demander, avec une voix à peine audible, de rester et passer la nuit avec elle parce qu'elle avait peur. Je l'observais, des larmes coulaient sur son visage, son corps tremblait. Je fis demi tour et m'approchais d'elle toujours avec la même tendresse dans les yeux. Je pris la jeune fille dans mes bras pour la rassurer, et lui déposais un baiser sur le front.
D'accord, je veux bien rester..
Je me décolais de la jeune fille et la regardais droit dans les yeux. Je passais ma main sur sa joue pour essuyer les larmes coulant sur son visage si innocent. Je me rendais compte que cette soirée était encore bien présente dans sa tête et que je ne pouvais pas la laisser dans cet état là.
J'entrais dans la chambre de la demoiselle avec cette dernière. La chambre était légèrement inhabitée. Elle était rangée, simple, elle avait l'air nouvelle. Une fois à l'intérieur, je mis les clés de ma voiture dans ma poche et continuais d'observer la chambre. Je posais ensuite mon regard sur la jolie demoiselle. Ses yeux étaient humides. Je m'approchais de cette dernière.
Sujet: Re: There is not that garbage that cross piles of garbage - PV Steven Sam 6 Avr 2013 - 23:02
❝ THERE IS NOT ONLY THAT GARBAGE THAT CROSS PILES OF GARBAGE ❞
Steven && Idril
Le jeune homme lui disait qu'il était chez les Lambdas. En fait, elle ne s'imaginait pas le moins du monde qu'il était dans cette confrérie. Mais en effet, ça collait bien avec le comportement qu'il arborait dès le début. C'était sûr, certain même. Et en fait, d'un côté, ça la rassurait. Elle l'aimait bien mais elle l'aimerait nettement moins si il était de la même espèce que son ex, qui la battait. Elle ne disait pas qu'ils étaient tous pareils déjà, c'était déjà bien, elle avait changé sa façon de penser, mais franchement, il y a tellement des hommes monstres dans le monde que ça lui en faisait presque peur d'y penser. En même temps, elle était tellement sensible à ce sujet, tellement impliquée dans le sujet qu'elle ne s'en était toujours pas guérie et ça ne risquait pas d'aller en s'arrangeant avec ce qui venait pratiquement juste de se passer. Mais il était là et lui, il avait l'air différent. Différent de tous ces hommes qui la regarde avec un filet de bave dissimulé sous leur peau dans la rue. Tous ces hommes qui la répugnait, tous ces hommes par qui elle se sentait agressée lorsqu'il posait leur regard sur elle. Elle n'avait pas réagit. Elle n'avait rien dit mais ça ne voulait pas dire qu'elle en pensait moins, en fait, intérieurement elle était contente qu'il soit dans cette confrérie où finalement, il n'avait pas l'air de se passer grand chose, c'était une des confréries qui contenait des gens seins, des gens simples qui finalement rien ne liaient mais qu'en fait ils étaient liés de nature. C'était impressionnant. La voiture se mouvait à nouveau en direction de la confrérie de la jeune femme qui n'aurait même pas su s'orienter comme le jeune homme l'avait fait dès le début. C'était assez fort, elle, elle n'aurait même pas su si le bâtiment de sa confrérie se tenait à droite ou à gauche. Il se garait finalement devant le bâtiment des oranges et ils sortirent en même temps de la voiture qui devait être de travail du jeune homme. Peut-être avait-il été déplacé pour le travail ? Elle n'en savait rien. En fait, elle ne connaissait pas grand chose du jeune Lambda mais elle était tellement quand elle était près de lui, en fait c'était comme s'il était la glace et elle le feu, comme s'il l'apaisait en gros. Et elle aimait énormément cette sensation de chaud, de sûreté, de protection. Peut-être était-ce parce qu'il l'avait sauvée des mains baladeuses de ce vieux fous ou peut-être que c'était juste sa présence et son corps et personnalité de nounours. Ils montèrent le longs des escaliers que la jeune femme avait descendu le matin-même. Il semblait comme...stressé. Comme s'il ne voulait pas croiser quelqu'un en particulier... La jeune femme s'arrêtait en face d'une porte. Elle ne la connaissait pas particulièrement mais au moins, elle la reconnaissait. Elle était blanche, tout blanche, toute simple. Elle ouvrait la porte et le jeune homme se remit à parler. Son cœur s'emballait et battai à tout rompre dans sa poitrine. Elle réussit néanmoins à lui décrocher un sourire serein et il déposait un baiser sur sa joue qu'elle n'avait pas eu le plaisir de lui rendre, il partit. Il marchait et allait commencer à descendre les escaliers. Elle rentrait dans la chambre. Sans savoir pourquoi, elle n'avait pas fermé la porte. Juste entrebâillée. Elle avait peur en regardant sa chambre et une larme se nichait à nouveau dans le coin de son œil. Elle rebroussait chemin et courrait après le jeune homme qui venait de la laisser elle le rattrapait et lui prenait la main le faisant faire volte-face. Des perles salées coulaient silencieusement sur ses joues. « S'il te plait... Tu ne veux pas rester avec moi ? J'ai tellement peur... » . Elle baissait les yeux. Elle se sentait si vulnérable et si coupable de lui demander ça. Elle essayait d'arrêter et de contrôler les tremblements qui s'emparaient de son corps mais elle n'y parvenait pas tellement. Elle attendait la réponse du jeune homme et à vrai dire, elle appréhendait, c'était comme ci sa réponse allait faire chavirer sa vie...
Sujet: Re: There is not that garbage that cross piles of garbage - PV Steven Sam 6 Avr 2013 - 22:15
There is not that garbage that cross piles of garbage
La jolie demoiselle c'était endormie dans la voiture. Ma conduite l'avait-elle bercée? J'opterais plus pour toutes les émotions qu'elle avait subit ce soir. C'était pas rien physiquement et même psychologiquement. Pour ça, on avait de la chance nous les hommes et rien que pour ça, j'étais content d'être un homme. Comment pouvait-on s'attaquer à des jeunes filles sans défenses? Comment pouvait-on avoir de telles pulsions envers un être si innocent qu'une femme? Mon père m'avait toujours inculqué le respect envers les femmes. J'avais vu rouge ce soir avec ce gros porc. J'étais content d'être arrivé à temps.
Avec beaucoup de délicatesse, j'avais passé ma main sur la joue de la jeune fille pour la réveiller après l'avoir contemplée. La jeune fille s'était réveillée en douceur, tout en douceur. Elle avait ouvert un oeil puis l'autre et s'était redressée. Elle s'excusait ensuite de s'être endormie. Pourquoi s'excuser? Il n'y avait aucun mal, elle avait le droit et surtout c'était compréhensible après ce qu'elle avait vécu. Je la regardais en souriant, toujours avec autant de tendresse. Cette fille me faisait littéralement craquer.
C'est pas grave, t'en avais besoin je pense.
Je m'étais arrêté devant la confrérie des Pi Sigma: je ne savais pas du tout dans quelle confrérie elle était. Je me doutais que ce n'était pas celle des hommes mais je ne savais pas si je devais prendre le chemin de droite ou de gauche. La jeune fille me répondit qu'elle était chez les Alpha. Une artiste? J'avais du respect pour les artistes: Madi était dans cette confrérie aussi.
Ah, c'est comme ma meilleure amie. Moi je suis chez les Lambdas.
Je regardais la jeune fille en souriant avant de remettre le moteur de ma voiture en route. Une fois la vitesse enclanchée, je me dirigeais vers le batiment des Alpha. Une fois devant, je coupais une fois de plus le contact et sortais de la voiture en même temps qu'Idril. Je voulais la raccompagner jusqu'à sa chambre, pour être sûr qu'il ne lui arrive rien, pour être sûr qu'elle allait bien et qu'elle pourrait se reposer tranquillement.
On se dirigeait vers la porte d'entrée. Une fois à l'intérieur, j'appréhendais un peu de croiser Madi. On grimpait à l'étage et une fois à la porte de la chambre de la jeune fille je la regardais toujours avec le même sourire.
Et bien te voilà à bon port
Je me penchais vers la jeune fille pour lui déposer un baiser sur la joue avant de faire volte-face pour rejoindre les escalier...
Passe une bonne nuit
(c) AMIANTE
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Sujet: Re: There is not that garbage that cross piles of garbage - PV Steven Mar 2 Avr 2013 - 20:09
❝ THERE IS NOT ONLY THAT GARBAGE THAT CROSS PILES OF GARBAGE ❞
Steven && Idril
Ils étaient arrivés à destination et la jeune femme ne s'en était toujours pas réveillée et n'avait toujours pas détaché sa ceinture pour la simple et bonne raison qu'elle ne s'était toujours pas réveillée. Elle était plongée dans son sommeil innocent, bien qu'elle ait toujours froid malgré le chauffage du véhicule qui se répandait dans tout l'habitacle et la veste du jeune homme qu'elle portait toujours sur ses épaules, mais soudain elle sentit une petite main toute chaude caresser sa joue de son revers, bien qu'on aurait pu s'en douter, elle ne sursautait pas, et ouvrait les yeux progressivement, ils s'habituaient à la faible lumière qui paraissait tant agressive après ces quelques minutes de sommeil. Elle se réveillait et réalisait qu'elle s'était endormie dans la voiture de celui qui l'avait littéralement sauvée de l'enfer. Ses joues s'empourprèrent sans qu'elle ne puisse faire grand chose. Elle disait d'une toute petite voix, un peu gênée... « Oh je suis vraiment désolée... ». Elle devait être beaucoup plus fatiguée qu'elle ne le pensait, vraiment, parce que jamais elle n'aurait cru pouvoir s'endormir aussi vite. D'habitude, elle mettait des heures et des heures avant de s'endormir et elle se réveillait quasiment toutes les heures, ou presque. Elle se redressait dans le siège confortable de la voiture et regardait le jeune homme qui paraissait empli d'une tendresse pure. On aurait dit un gros nounours qu'on avait irrésistiblement envie de serrer contre soi, il avait fort et inaccessible à l'extérieur et tout doux à l'intérieur. Oui, c'est ça un gros nounours. La jeune femme sourit légèrement à cette idée. Mais ce sourire se dissipa peu de temps après sur ses lèvres. Entre temps, le jeune homme lui avait demandé dans quelle confrérie elle était. Elle jetait instinctivement un regard vers la porte de la confrérie devant laquelle ils étaient garés. Pi Sigma. Ça confirmait ses soupçons, elle se doutait qu'il était dans cette confrérie déjà plus tôt dans la soirée, et là, il s'était garé devant. Ça renforçait son idée, mais son comportement ne ressemblait si peu à un Pi, du moins, à ceux qu'elle avait pu remarquer dans les couloirs quand elle était allé voir le proviseur ou encore de ce qu'elle avait pu entendre parler. Elle déniait tout de même répondre à la question du jeune homme. « Eh bien, je suis chez les Alpha Psi...Et toi ? » . Simple question, certes, mais elle avait envie de savoir. Et quand il lui répondrait, elle était assez surprise. Elle se doutait pas le moins du monde qu'il puisse être dans la confrérie des Lambda. Peu de temps après cette information captée, elle sentait la voiture se mouver dans la direction de sa confrérie qu'elle avait laissée plus tôt dans la journée avant e partir à l'aventure et qu'elle ne connaissait pas si bien que ça. La voiture se garait devant et là, moment de doute. Le moment tant redouté. Son cœur battait légèrement plus fort dans sa poitrine et elle redoutait le moment où elle allait dire au revoir au jeune homme et où elle se retrouvait toute seule, là, dans sa grande chambre avec son lit vide et le sien. C'était vrai qu'elle n'avait pas encore de colocataire de chambre et ça la stressait. Elle sentait les battements de son cœur contre ses tempes et c'était comme ci la présence rassurante du jeune homme, qui jusque là, calmait les battements qui résonnaient en elle, n'avait plus aucun effet en elle. A vrai dire, elle n'avait pas encore pensé à ce moment et ça la stressait un peu, beaucoup même. Elle redoutait en fait, même si ça ne paraissait pas plus que ça comme ça. Elle avait été traumatisée par ce qu'il s'était passé.
Sujet: Re: There is not that garbage that cross piles of garbage - PV Steven Mar 2 Avr 2013 - 13:23
There is not that garbage that cross piles of garbage
Je conduisais, calmement, en direction du lycée avec Idril à mes côtés. On ne parlait pas vraiment, je me contentais de regarder tantôt la route, les alentours éclairés par les lampes qui bordaient la route et l'éclairaient, tantôt Idril qui s'endormait sur le siège passager. Je repassais la soirée dans ma tête, elle qui se fait agresser, elle en pleure, elle apeurée, elle qui parle à peine, cette femme qui m'agresse alors que je m'étais juste contenté de sauver la jeune fille des griffes de ce malade. Finalement, pour un premier jour, je crois que je m'en rappellerai toute ma vie. D'abord le hold up dans le métro, ensuite ça.. La jeune femme était épuisée et je commençais à sentir la fatigue montrer le bout de son nez aussi. J'avais beau être un homme, je ressentais aussi les émotions. Ce matin j'avais bien manqué de perdre ma meilleure amie, je m'étais fait dépouillé et là, une jeune fille avait faillit se faire violer sous mes yeux, si j'étais pas intervenu, la vie d'Idril aurait littéralement changé et pas en bien. Elle aurait continuer à vivre dans la peur, avec de la haine envers les hommes.
On s'approchait de plus en plus du campus, à côté des batiments de confrérie. Je ne savais pas trop dans quel confrérie se trouvait Idril, je ne savais pas devant quel batiment je devais la déposer exactement. Je garais la voiture devant le batiment des Pi Sigma, sachant très bien que ce n'était pas le sien. Je coupais le moteur et me penchais sur la demoiselle. Elle s'était endormie, elle était tellement jolie quand elle dormait, elle avait l'air tellement posée, tellement calme comparé à tout à l'heure. Ca m'embêtait de devoir la réveiller mais de toute façon elle ne pouvait pas passer la nuit dans la voiture... Je passais ma main sur sa joue afin de la réveiller en douceur. Elle sortait en douceur de son sommeil, il lui fallait quelques secondes avant de se rendre compte qu'elle était dans une voiture et surtout qu'on était arrivé. Je lui adressais un sourire en attendant qu'elle revienne parmi nous.
On est arrivé, mais je ne sais pas dans quel confrérie tu es.
J'attendais la réponse de la demoiselle, toujours le sourire aux lèvres et le regard plein de tendresse en train de la scruter. Je faisais attention à chaque détails de son visage. Elle était simple et pourtant tellement magnifique. Elle dégageait quelque chose qui m'apaisait, qui me berçait, qui m’obsédait. Je pouvais rester là à la regarder pendant de longues minutes si je le voulais.
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Sujet: Re: There is not that garbage that cross piles of garbage - PV Steven Lun 1 Avr 2013 - 0:02
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Steven && Idril
Ils étaient sortis du Tea Room et la jeune femme s'était rapprochée de lui, elle lui tenait son bras musclé et ça la rassurait énormément, elle appréhendait le moment où elle serait toute seule dans sa chambre et qu'elle serait obligé de repenser à ce moment horrible qu'elle avait vécu un peu plus tôt. Ils arrivèrent au parking et elle le suivait toujours jusqu'à sa voiture, elle avait lâché son bras pour entrer dans la voiture. Il lui avait tenu la porte et elle lui avait sourit. La voiture avait une inscription sur la carrosserie, une agence sûrement. Le jeune homme était vraiment gentil avec elle et on aurait dit qu'il pensait vraiment à tout. Elle lui souriait quand il montait dans la voiture, quand elle était là, à côté de lui, elle se sentait en sécurité. Alors que là, dehors, elle se sentait comme dans une jungle. Le lycée n'était pas du tout loin de là et le jeune homme roulait prudemment. Ils ne parlaient pas et la jeune femme se sentait piquer du nez. Elle était vraiment fatiguée, elle avait perdu toutes ses forces quand elle avait voulu lutter contre l'homme horrible. Et peu à peu elle s'endormait. Heureusement qu'elle ne ronflait pas ! Quelle honte, si elle avait ronfler là maintenant ! Déjà qu'elle dormait dans sa voiture, si elle s'en était rendue compte, elle s'en serait voulue à vie, c'était la honte quand même. Peut-être que le jeune homme c'en était rendu compte, qu'elle dormait, ou peut-être pas d'ailleurs, mais en tout cas, s'il avait vu ça, il aurait sûrement rit, non ? Ils étaient arrivés à destination sans même qu'elle c'en aperçoive. Il fallait maintenant qu'elle se réveil mais apparemment elle était mal partie pour sortir des bras de Morphée. Elle n'aimait pas se retrouver dans des situations pareilles mais là, en l'occurrence elle n'en savait rien, elle ne se rendait pas compte et était très loin de se douter d'un truc pareil. En se réveillant elle se haïrait sûrement, c'était sûr même, mais pour l'instant elle ne savait pas trop qu'elle dormait là, dans la voiture d'un garçon encore inconnu, qu'elle venait de rencontré et dont elle ne connaissait rien, et en plus, il l'avait sauvé des actes infâmes qu'un homme avait eu envers elle.
Sujet: Re: There is not that garbage that cross piles of garbage - PV Steven Dim 31 Mar 2013 - 22:36
There is not that garbage that cross piles of garbage
Le scénario qui venait de se produire avec cette femme était plutôt amusant et même un peu hors du commun. J'avais posé mes yeux sur la jolie brune, face à moi et j'avais pu remarquer qu'elle aussi ça la faisait sourire. Au moins, ça la faisait un peu oublier ce qu'elle avait vécu un peu plus tôt dans la soirée. Cette femme avait pensé que j'étais coupable de ces jolis yeux tout rouges dû aux pleures. Si elle savait qu'encore jamais dans ma vie je n'avais fais pleurer de fille...
Etre temps, je portais mon verre de menthe à l'eau à mes lèvres. J'avais proposé à Idril de la raccompagner en lui précisant que ma voiture n'était pas loin. En effet à force de regarder la belle demoiselle j'avais remarqué qu'elle était exténuée et qu'elle avait surement besoin de dormir. Entre temps, Idril m'avait expliqué qu'elle était à son deuxieme jour, c'était pas top comme debut de vie ici.
Ah d'accord. Je suis arrivé ce matin personellement.
La jeune fille terminait son verre tout comme moi et ensuite me deandait de la ramener. Elle s'excusait mais comme je le pensais, elle était fatiguée. Ca pouvait se comprendre. Elle avait eu son lot d'emotion pour aujourd'hui. Je me dirigeais vers le comptoir et payais le verre d'Idril et le miens avant de me diriger vers la porte afin de sortir du tea-room.
Sur le chemin, Idril se rapprochait de moi au point de m'attraper le bras, je la regardais et lui souriais. Je me rendais compte qu'elle avait vraiment besoin d'être rassurée. Je me disais aussi que la demoiselle allait vivre dans la peur pendant un petit moment encore. Arrivés près de la voiture, j'enclenchais la manette afin de dévérouiller les portières et je me dirigeais du côté passager: j'ouvris la porte à Idril et la refermait derrière elle,quand elle fut installée. Je fis ensuite le tour pour rejoindre le coté conducteur et mis le contact en route. Avant de sortir du parking, je mis le chauffage pour la demoiselle et commençais mes manoeuvres ensuite. Je me mis en route pour le chemin du lycée
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Sujet: Re: There is not that garbage that cross piles of garbage - PV Steven Dim 31 Mar 2013 - 1:19
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Steven && Idril
La serveuse qui était arrivée était plutôt vieille, elle avait les cheveux grisonnants et elle avait ses lunettes qui tombaient sur le bout de son nez. Elle se mit à parler des yeux rouges de la jeune femme, enfin pas directement, mais du coup, la jeune femme regardait la vieille dame, plus haute qu'elle, étant assise. Elle était accoudée à la table, elle reprenait un peu confiance en elle-même. Et la scène qui se déroulait sous ses yeux la fit légèrement sourire. La femme partit et les boissons sur la table, le jeune homme n'attendait pas tellement pour reparler, il avait sûrement peur qu'elle repense à tout ça. Mais la jeune femme évitait constamment cette pensée et pour le moment ça fonctionnait plutôt bien. Elle trempait ses lèvres dans son coca, elle n'en avait pas tellement envie en fait, mais ça passait le temps et ça faisait changer les idées. Elle regardait le verre qu'avait commandé le jeune homme. Il avait une menthe à l'eau. La jeune fille prenait souvent ça avec sa mère quand elle était petite. Et ce souvenir ramena un tout petit sourire nostalgique sur ses lèvres. Elle plongeait ses yeux dans ceux du beau brun qui se tenait en face d'elle. Il avait tout comme elle ses mains sur la table, un peu plus haut de ses mains, ils étaient dans une position identique. Elle s'était perdue quelques secondes dans ses yeux avant de réaliser qu'elle n'avait toujours pas répondu à sa question. « Eh bien pas trop en fait... J'ai atterris hier... C'est mon deuxième jour... » , fit-elle alors qu'il la regardait également. Elle n'arrivait pas à se faire une idée sur elle, en même temps il avait l'air tout gentil, tout tendre, tout mignon, mais en même temps il semblait tellement dur, et d'un côté, au profond d'elle, elle avait peur de lui, depuis qu'elle avait réalisé que l'homme qu'elle avait aimé plus que tout lui avait fait du mal, elle ne savait pas quoi pensé des hommes, elle avait toujours peur qu'ils soient violents, et à la première rencontre, elle était toujours rétissante. Elle arrivait plutôt bien à reconnaître les salops, des garçons biens mais là, on aurait que c'était un garçon bien dans son comportement, et un salop par son physique de rêve et de tombeur tout craché. Elle ne le connaissait que depuis très peu de temps mais il semblait déjà la prendre sous son aile et quand elle avait été dans ses bras, un peu plus tôt, elle s'était sentie en sécurité comme rarement... C'était assez étrange. Quoi qu'il en soit, elle tombait de sommeil et le jeune homme venait de lui proposer de la ramener et elle accepté. En fait, elle avait peur de devoir rentré chez elle toute seule, elle avait peur, peur de repasser dans cette ruelle de malheur : le seul chemin qu'elle connaissait. Et là, son cœur de dégonflait peu à peu qu'il lui proposait, elle était 'contente' qu'il y ait pensé et elle remercierai éternellement, intérieurement en elle. « Je suis désolée... Mais je suis vraiment fatiguée... Ça t'ennuierai de me ramenée maintenant ? ». Elle jetait un coup d’œil à leurs verres, les deux étaient vides, et pourtant, ils ne s'étaient pas pressés pour le boire. Le jeune homme avait accepté, et il s'était levé, plus rapide qu'elle pour déguéner une pièce de la poche de son jean. Elle le remerciait et déniait lui lancer un sourire. Il se dirigeait alors vers la sortie, elle sur ses talons et ils pénétrèrent une fois de plus l'air frais. Ils marchaient côte-à-côte vers la voiture du dénommé Steven. Elle se rapprochait un peu plus de lui, elle avait peur de marcher dans la rue si loin d'une personne et elle lui attrapait délicatement le bras. Elle ne savait pas pourquoi elle faisait ça, mais si ça avait été un autre jour, elle ne l'aurait jamais fait. Elle ne savait de quelle façon il allait réagir et elle ne savait pas si elle allait rester comme ça longtemps ou si elle allait se faire recaler aussitôt...
Sujet: Re: There is not that garbage that cross piles of garbage - PV Steven Dim 31 Mar 2013 - 0:36
There is not that garbage that cross piles of garbage
Lorsque je pris la demoiselle contre moi, je la senti s’emmitoufler contre moi, elle avait visiblement besoin de ça, dêtre rassurée. Elle avait besoin de quelqu'un pour lui dire qu'elle ne risquerait plus rien et j'étais tombé au bon moment. J'avais mis ma veste sur les épaules de la jeune fille et elle l'avait accepté, sans la repousser. C'était pas la grosse veste polaire étant donné qu'il ne faisait pas vraiment froid ici mais c'était quand même une veste qui gardait la chaleur et c'était avec beaucoup de plaisir que je la proposais à la jeune fille.
On se dirigeait ensuite vers un tea room un peu plus loin. Je ne connaissais pas vraiment la ville étant donné que c'était mon tout premier jour, mais au je l'avais remarqué en arrivant et j'avais trouvé ça sympas comme cadre. Je pensais vraiment qu'un tea room, plutôt qu'un bar était plus approprié pour rassurer la jeune fille. Dans les bars, à cette heure-ci, la plupart des hommes étaient bourrés et même si elle ne risquait rien, je ne pouvais pas protéger son esprit. J'avais pas envie qu'en voyant tous ces hommes complètement pleins, elle repense à celui qui avait voulu la violer avant que je n'arrive.
Une fois entrés dans l'établissement, on s'était installés à une table l'un en face de l'autre. Je m'étais présenté, elle avait fait de même. Idril était son prénom. Jamais auparavant je n'avais entendu ce prénom, c'était joli, doux et original, ça me plaisait. La serveuse qui faisait plus penser à une grand-mère s'approchait. Elle regardait Idril d'un air attentionné elle aussi, sans doute avait elle remarqué que la jeune fille avait encore les yeux rouges: ça se voyait qu'elle avait pleuré, ses jours étaient à peine sèches. La dame me regardait ensuite, elle me dévisageait. Pourquoi me dévisageait-elle comme ça? Elle nous demandait ce qu'on prenait. Idril optait pour un coca et moi je commendais une menthe à l'eau: C'était de loin ma boisson favorite.
La dame nous apportait nos boissons, les déposais devant nous et, toujours en me dévisageant s'exclamait:
"Vous devriez être honteux de faire pleurer une jolie demoiselle comme ça!"
En montrant Idril du doigt. Sur le moment, je restais paf. J'étais choqué que la dame nous juge comme ça au premier abord. J'étais loin d'être celui qui avait fait pleurer la jeune fille et la confusion me tirait un sourire. Je m'adressais alors à la dame...
Non mais calmez-vous j'ai rien fait. C'est pas à cause de moi qu'elle a pleuré
Je fronçais les sourcils en regardant la dame qui avait l'air de douter suite à mes paroles. Je regardais ensuite Idril d'un air interrogateur. La femme ne me quittait pas du regard, elle faisait presque peur. Finalement, cette situation devenait tellement ridicule que je ne pouvais m'empêcher de rigoler. Elle prit son plateau et en s'éloignant rétorquait...
J'espère bien pour vous!
Je regardais la dame s'éloigner avant de poser mes yeux sur le visage de la jeune femme. Je ne savais pas vraiment si cette situation l'avait un peu détendue ou même l'avait fait sourire mais moi j'avais trouver ça ridiculement drôle. Je lui souris. Idril était drolement belle. Elle avait de longs cheveux noir, elle avait l'air un peu mystérieuse et pourtant bourrée de charme. elle avait des yeux sombres dans lesquels on avait envie de se perdre et puis elle avait ce petit air mignon qui donnait envie de la protéger à chaque moment. J'essayais de faire la conversation afin que la jeune fille pense de moins en moins à ce qu'il s'est passé.
Tu vis ici depuis longtemps?
Je regardais ma montre, il était pas loin de minuit. Je portais le verre à mes lèvres et observais la jeune fille complètement exténuée. On avait presque l'impression qu'elle allait s'endormir là, sur la banquette. Je lui souris à nouveau
si tu veux, je te ramènerai chez toi après. Ma voiture est un peu plus loin.
(c) AMIANTE
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Sujet: Re: There is not that garbage that cross piles of garbage - PV Steven Sam 30 Mar 2013 - 22:52
❝ THERE IS NOT ONLY THAT GARBAGE THAT CROSS PILES OF GARBAGE ❞
Steven && Idril
Alors qu'elle baissait les yeux et séchait ses larmes, le brun, plus grand qu'elle lui attrapait la main pour l'attirer contre elle, c'était un geste tout petit, pas brusque et bizarrement, au lieu de courir, elle ne prit pas peur. Elle essayait d'arrêter de pleurer tandis qu'elle était dans ses bras mais elle ne savait tout de même pas trop si il valait mieux couper court à cette étreinte, elle devait s'en aller de ses bras, mais en même temps, elle s'y sentait en sécurité. Entourée de ses grands bras musclés, elle ne se sentait plus dans un monde sauvage ou tout le monde pouvait lui sauter dessus. Elle se blottissait contre son torse. Elle arrivait à sécher ses larmes et sortait tout doucement de ses gros bras qui paraissaient ne pas pouvoir faire de mal à une mouche mais l'effrayait tout de même. Le chemin jusqu'à là où ils allaient, parce qu'elle n'en savait rien, en plus elle ne connaissait pas la ville. Il avait l'air de savoir où il allait lui, et elle espérait qu'il l'emmenait vraiment là où il disait, dans un café où je ne sais où. Elle s'était calmée et elle s’emmitouflait dans la veste du jeune homme, il lui avait mis sur ses épaules quand il était revenu vers elle. Bizarrement, elle avait froid, alors qu'elle n'avait pas eu froid de la journée, journée passée dehors en plus. La veste était noire et simple, mince en épaisseur mais bien chaude, elle était imbibée d'un parfum d'homme que la jeune femme fuyait en temps normal. Et puis il ouvrait la porte d'un espèce de Tea Room et les deux bruns s’installèrent à l'intérieur, elle avait encore les yeux rouges, hérités d'être frottés, fatigués, mais elle commençait à aller mieux. Elle trouvait la présence du jeune homme réconfortante. La jeune femme commandait un coca, elle se retenait de commander de l'alcool pour ce soir, ça allait comme ça avec les ennuis. Elle hochait la tête quand le jeune homme lui adressait la parole. Il avait raison, il fallait arrêter d'y penser, et relevant la tête elle suivait ses conseils. Elle sécha une bonne fois pour toutes ses joues et se recoiffait, enfin, passait une main dans ses cheveux, les remettant du bon côté. Elle regardait alors le jeune homme dans les yeux. Il avait les yeux marrons, comme elle, mais ils étaient remplis de tristesse mais aussi pleins de tendresse. C'était un assez beau mélange. La jeune femme détaillait ses traits, elle ne savait pas à quoi penser pour ne pas penser à ça donc elle pensait à lui. Il était mignon, plutôt beau, s'il avait été dans son lycée, il aurait sûrement été un Pi Sigma. Il était grand de ce qu'elle en avait pu voir et musclé. Son visage était beau, attirant, maintenant elle pouvait mieux le voir à la lumière artificielle du lieu de lequel ils se trouvaient. Et puis, il dit s'appeler Steven. Prénom joli, qui se répand de plus en plus, il était sûrement américain. Il était en pull alors qu'elle, elle avait toujours sa veste à lui sur ses épaules. «Idril.. » . Disait-elle la voix flottante qui se remettait encore de ces événements. Il avait l'air adorable avec se petits yeux marrons mais c'était un garçon et elle s'était promis de ne plus s'attacher à l'un d'eux de peur d'être aveuglée encore une fois et de mordre à l'amçon, de se faire manger toute crue. Elle mémorisait son visage, plus tard, elle pourrait le dessiner, il était vraiment beau et ses traits étaient parfaits, ses traits étaient ancrés dans le cerveau de la jeune femme. Elle regardait ses yeux, son front avec ses plis qui devaient de former quand il fronçait les sourcils et ses lèvres, ses lèvres roses bien tracées.
Sujet: Re: There is not that garbage that cross piles of garbage - PV Steven Sam 30 Mar 2013 - 22:17
There is not that garbage that cross piles of garbage
Les larmes continuaient à couler sur le visage de la jeune fille. Elle avait l'air perdue et complètement détruite ce qui pouvait se comprendre. S'il y a bien une chose pour laquelle j'étais content d'être un homme c'était pour ce genre de soucis. Rares étaient les fois où on se faisait violer par des filles, Et encore. J'avais demandé à la jeune fille si elle n'avait rien celle-ci, en cachant son bras, m'avait répondu que non de la tête. La demoiselle tremblait de froid, où de peur. J'enlevais ma veste noir et la mis sur les épaules de la jeune fille. elle était certes, trop grande mais au moins, elle était bien chaude. De toute façon, j'avais un pull blanc en dessous, je ne risquais pas d'avoir froid.
Je regardais la jeune fille qui ne cessait de pleurer. J'attrapais sa main et la tirais vers moi pour la serrer contre moi et la réconforter. Peut-être qu'elle allait avoir peur de moi aussi, mais d'un autre côté si j'avais voulu la violer à mon tour, j'en aurai profité que le mec l'ai presque déshabillé pour terminer le travail. C'était pas du tout dans mon attention, je voulais juste lui montrer que maintenant elle ne risquait plus rien, que je comptais bien veiller sur elle, du moins ce soir. Je lâchais la jeune fille peu de temps après et une fois en dehors de la ruelle, je lui avais proposé si elle voulait manger ou boire quelque chose. Cette dernière m'avait répondu affirmativement. J'avançais en compagnie de la jeune fille vers un Tea room, là où on pouvait commander des boissons chaudes comme froides. Elle aurait l'embarras du choix. Arrivé devant la porte, j'ouvris celle-ci et laissait passer la jeune fille afin de la suivre ensuite. On trouvait une table et s'y installait.
Une fois assis en face de la demoiselle, je la regardais. Elle était jolie et pourtant si meurtrie et si blessée. Elle avait l'air épuisée et ça se comprenait. Je lui souriais, j'essayais de la rassurer, de lui montrer que le monde n'était pas si moche qu'il en paraissait même s'il y avait des vieux pervers comme celui de tout à l'heure.
Essaie de ne plus trop y penser, sinon tu risques de devenir dingue. Après, c'est plus facile à dire qu'à faire.
J'observais la demoiselle avec toujours ce même regard: triste et tendre en même temps. Comment pouvait-on faire autant de mal à une jeune fille aussi mignonne? Comment pouvait-on faire autant de mal à une jeune fille tout court? J'arrivais pas à comprendre.
Sujet: Re: There is not that garbage that cross piles of garbage - PV Steven Sam 30 Mar 2013 - 21:32
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Steven && Idril
Tout à coup, le vent semblait lui souffler plus fort au visage. Il semblait plus frais et de la sueur froide faisait son apparition sur le front de la demoiselle. Elle était toujours en pleurs et le porc qui la touchait, la maintenant coincée contre le mur, commençait à la déshabiller pour la violer. Elle était énervée, elle n'arrivait plus à se débattre, elle était exténuée tout ce qu'elle voulait c'était se réveillée de cet affreux cauchemar. Elle avait chaud et le monde lui semblait tout petit autour d'elle. Elle n'arrivait pas à stopper ses peurs mais n'arrivait plus à hurler comme les deux premières fois, l'homme lui faisait mal et sa peau commençait à marquer sur son bras, sous son pull, à coups sûrs, elle aurait un bleu. L'homme avait commencé à enlever son jean, il avait du mal, sa vision était troublée et heureusement pour elle, elle gagnait du temps avant l'impact fatal. Elle essayait de le frapper de lui donner des coups de genoux mais elle n'arrivait pas il la maintenait trop fort. Elle se maudissait elle-même de n'avait pas prit se jambes à son cou quand il avait commencé à lui parler, à coups sûrs encore une fois il n'aurait pas pu la rattrapé, elle aurait été trop rapide, il n'aurait pas pu courir, lui, il serait tombé dès le troisième pas. Ses larmes coulaient sur ses jouent, l'eau salée allaient jusque ses lèvres, elle reniflait, elle avait peur, elle était horrifiée, terrifiée et pleins d'images lui revenaient en tête. Elle était perdue, désemparée, exténuée et elle essayait de trouver la force pour repousser ce gros lard. Ça faisait des mois, des années, qu'elle n'avait pas pleurer comme ça, ce n'était pas dans son attitude, dans habitude, dans son tempérament de se comporter ainsi, mais là c'était plus fort qu'elle, les perles salées roulaient toutes seuls sur ses joues blanches. La jeune fille devait être pâle, très pâle, pâle de pleurs, de peur et de stresse. Premier jour à Miami et ça tournait déjà au cauchemar. L'homme n'enlevait pas ses mains d'elle et avait réussi à enlever le haut de son jean, elle se retrouvait en culotte et avait le bas de ses jambes encore couvertes de son jean. On voyait son tatouage de pistolet, la fin qui rentrait dans le tissu bordé de dentelle. Ses mains à elle étaient toujours bloquées contre le mur, et d'un coup, sans qu'elle ne comprenne vraiment d'où elle venait, elle entendait une voix, une voix grave et voyait des mains qui paraissaient appartenir à un homme musclé attraper le col horrible et dénué de goût du gros lard qui la tenait en otage. Mais l'homme n'arrêtait pas pour autant, il ne voulait pas lâcher prise. L'autre homme, le gentil visiblement avait emprunté la manière forte et avait foutu son poing dans la figure du gros bourré. Elle l'avait à pein vu s'écraser sur la figure de l'homme tellement il était rapide mais avait pu entendre un craquement et quelqu'un qui crachait, il avait dû lui péter la mâchoire et lui casser quelques dents au passage. « Pourriture ! » pouvait-elle s'empêcher de penser. Pendant que l'homme la laissait tranquille, elle se rhabillait, et enlevait la manche de son pull pour voir la marque que lui avait fait l'homme, son bras dénudé et remplis de tatouages, laissait apparaître un large cercle noir tout autour de sa peau, elle avait la peau qui marquait beaucoup et l'avait compris avec son ancien copain quand elle se faisai tapée par lui, elle avait encore des marques sur sa peau. Mais celle-ci était tout de même plus forte, plus noire, plus horrible. L'homme qui était venu à sa rescousse, s'approcha d'elle, elle avait encore son bras en dehors de son pull et elle mourrait de froid. Il avait dû remarqué son bras mais elle le rangeait quand même, douloureusement, dans son pull noir. Ses larmes continuaient à couler et même si la jeune femme essayait de se décider d'arrêter elle n'y parvenait pas. La voix de l'homme retentit une nouvelle fois dans les oreilles de la musicienne, et l'intéressée fit non de la tête, techniquement il ne l'avait pas violé et elle avait eu beaucoup de chance qu'une bonne âme soit passée par là. Elle n'arrivait toujours pas à s'en remettre. C'était trop énorme. Trop horrible. Ses larmes perlaient toujours de ses yeux sur ses joues et roulaient tout le long de son visage, le rendant plus laid que d'habitude. Elle pleurait toujours mais moins bruyamment. Il 'invitait alors à partir de cet endroit qui hanterais ses journées et ses nuits pendant un bon moment. Elle avait juste besoin de réconfort tout ce qu'elle voulait c'était partir d'ici et penser à autre chose, elle avait peur, toujours et n'avait pas envie de rester seule. Elle avait besoin de bras pour pleurer à l'intérieur, mais ici, à Miami elle ne connaissait personne, même pas cet inconnu qui venait de la sauver de la noyade. Si on peut dire ça comme ça. Il parlait à nouveau et la jeune femme essayait de se concentrer sur sa voix, elle essayait de ne penser plus qu'à ça. Elle réussit à bredouiller quelque chose entre deux sanglots qui se calmaient tout de même peu à peu. « Je veux...bien aller... boire quelque chose... Mais même si elle se concentrait de son être elle n'arrêtait pas de voir le visage de cette pourriture qui avait voulu faire d'elle son jouet, cette pourriture qui avait voulu lui faire du mal, la violentée, l'agressée. Elle arrivait au bout de quelques minutes à stopper ses sanglots, ses pleurs, les dernières larmes coulaient sur ses joues et ses yeux étaient rouges, rouges de colère et rouges de peur. Elle séchaient ses joues et tournait légèrement la tête vers celui qui se tenait près d'elle. Elle n'avait même pas fait attention à lui, elle savait juste que c'était un homme et qu'il devait sans doutes avoir de la force. Elle se mit face à lui, et réussit à parler un peu. Les jeunes gens ne marchaient plus, il s'était arrêté pour lui demander ce qu'elle préférait en un moment pareil et ils n'avaient pas repris leur route. « Merci... Merci de m'avoir...sauvée de là.... Sa voix était tremblantes et ses yeux étaient hésitant, elle n'avait pas peur de lui mais ne le connaissait pas plus que l'homme qui venait de l’agresser à l'instant. Sans qu'elle ne puisse rien faire, les larmes réussirent encore une fois à s'émerger dans ses yeux et coulèrent à nouveau en abondance sur ses joues alors qu'elle regardait le brun dans les yeux, elle baissait les yeux et tentait de se contrôler, de se calmer une fois de plus, mais ce n'était pas très glorieux comme résultat...
Sujet: Re: There is not that garbage that cross piles of garbage - PV Steven Sam 30 Mar 2013 - 20:53
There is not that garbage that cross piles of garbage
J'étais à Miami depuis quelques heures seulement. Je suis arrivé ce matin et comme elle me l'avait promit, Madison m'attendait à l'aéroport. Ca faisait 2 ans que je ne l'avais pas revue et ça m'avait fait apporter une grosse bouffée d'air frais de pouvoir la voir et la toucher à nouveau. Lorsqu'on est monté dans le métro, on ne faisait pas vraiment attention aux gens qui montaient et descendaient, ni même aux gens se trouvant près de nous. On était bien trop occupés à rattraper le temps perdu, quand trois hommes encagoulés sont monté. Cétait un hold up. Ils avaient profité que les portes du métro se ferment pour dépouiller tout le monde. Ils étaient tous armés, du coup, personne n'osait rien faire. Les enfants pleuraient, les femmes étaient effrayées et les hommes essayaient de retenir le calme. A la station suivante, ils en ont profité pour descendre et filé. Heureusement, j'avais pas énormément sur moi et il n'était rien arrivé à Madi mis à part un choc émotionnel.
En arrivant à notre station, je me disais qu'on devait se poser quelque part afin de se remettre de nos émotions, on en avait profité pour aller jusqu'à ma confrérie se poser. Après ça, j'avais dû filer jusque l'agence, c'était mon premier jour j'avais pas le droit d'être en retard. J'avais une première séance photo, j'étai spas spécialement excité. Le mannequinat n'est pas une chose que je rafole finalement. Je le fais parce que je n'ai pas vraiment le choix, que ça paie bien et qu'au moins je pouvais envoyer de l'argent à ma mère, mais je comptais bien finir mes études, aller à l'université et vite arrêter ça. En attendant, j'eus plein de contrats à signer, de formalité à remplir et d'essaie à faire. J'avais même eu une voiture de société. Au moins, je ne me baladerai plus à pieds tout le temps, c'était un plus même si ça ne me dérangeait pas tant que ça.
Je finissais ma journée vers 20h. J'étais nase mais en plus de ça, j'avais faim et j'étais curieux de visiter le centre ville. Je montais dans ma voiture de société et me dirigeais vers le centre-ville. Une fois arrivé, je garrais la voiture dans un parkin à l'extérieur du centre et pris mon portable en main. Je voulais savoir si Madison était moins choquée. Si elle allait mieux. Le texto envoyé, je rangeais mon portable dans la poche de mon jeans et me dirigeais, mains dans les poches vers ce centre-ville. Il faisait noir hormis les lampes de rues qui éclairaient légèrement. Quelques personnes se baladaient encore, d'autres étaient attablés et moi, je continuais tranquillement.
J'étais perdu dans mes pensées quand un cris m'en sortais. Sur le moment, je n'y prétais pas trop attention jusqu'à ce qu'il se fit entendre une deuxième fois. Je regardais autour de moi, il n'y avait personne. J'essayais de savoir d'où provenait ce cri. J'avançais, et regardais chaque ruelle, chaque coin, chaque endroit jusqu'à ce que je tombe sur une ruelle sombre et malfamée. J'avançais et lorsque ce cris féminin, presque éttoufé se fit entendre une troisième fois, je compris que j'étais dans la bonne ruelle. J'accélérais le pas. Mon regard se posait partout, en haut, au sol, sur chaque coins, derrière moi, devant moi quand je vis une fille coincée au bout de la ruelle, en pleure. C'était de là que venait ces cris. C'était elle, qui était en détresse et devant elle se trouvait un homme qui ne dégnait pas la laisser partir. Il la tripotait, il voulait en faire son quatre heure. Mon sang ne fit qu'un tour. Je m'approchais du gars et l'attrapait par le col et le dégageais de la jeune fille.
Dégage gros porc!
L'homme ne voulait pas lacher prise, il voulu replonger sur la demoiselle et mon poing parti tout seul dans le visage de celui-ci. J'avais pas l'habitude d'être violent mais il m'avait mis hors de moi. Faire du mal à une jeune fille était une chose que je ne supportait pas. Je veillais à ce que ce dernier s'éloigne et m'approchais de la demoiselle en pleure.
Ca va? Tu n'as rien?
J'attendais que la jeune fille réponde. Je la regardais avec un air peiné. Je me doutais qu'elle allait revivre ça plusieurs jours voir même plusieurs nuit et pour le coup, je me remerciais d'être passé par là, au bon moment. J'invitais la jeune inconnue à quitter cette ruelle.
Viens, je te ramène chez toi si tu veux?
Je fis une pause avant de reprendre.
T'es sûr que ça va? Tu veux qu'on aille voir un médecin? tu veux aller manger ou boire quelque chose? Un chocolat chaud? Un café?
Je me disais que la jeune fille avait peut-être peur de se retrouver toute seule comme ça, après un évènement comme celui qu'elle venait de subir.
Sujet: There is not that garbage that cross piles of garbage - PV Steven Sam 30 Mar 2013 - 14:23
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Steven && Idril
La jeune femme sortait de la douche. Une douche qu'elle avait bien méritée étant donné les longues heures interminables de voyage qu'elle avait dû faire les deux jours précédent pour arriver de Grèce jusqu'à Miami. Elle avait enroulé sa longue chevelure brune dans une serviette tout comme son corps et s'était dirigée vers son armoire histoire d'en tirer quelque vêtements présentables pour cette première journée, de week-end qui plus est, une tenue sympa et jolie. Même si elle ne faisait pas réellement attention telle une top model quand elle s'habillait, ce n'était tout de même pas un sac à patate mal ficelé. Elle, c'était simple, et joli, c'était tout. Elle dénicha donc un petit pull légé noir avec un col en V et des clous qui lui moulait le ventre et le buste ainsi un jean clair slim noir qu'elle passait sur ses jambes. Une fois habillée, la jeune Alpha reposait sa serviette près de la douche et se postait devant le miroir pour sécher ses cheveux, n'ayant pas vraiment de coupe particulière, exceptée sa mèche qu'elle mettait sur le devant, ce n'était pas l'une de ces filles qui passaient leur temps le matin à lisser ou même à boucler leur cheveux avant de partir en cours. Non, elle s'était le sèche cheveu pour les sécher, un coup de brosse, on les remet un petit peu en place par un petit coup de main et le tour était joué. Et pourtant, elle était bien coiffée. Ça lui arrivait quelque fois de faire des coupes, une petite tresse dans ses cheveux, ou même un chignon, mais là elle n'en avait pas envie. Quand elle levait les bras, les manches de son pull remontait et on pouvait apercevoir ses tatouages colorées – ou non – sur ses avant bras même si les autres étaient cachés. Elle aimait beaucoup voir son corps sous cette couche de dessin, couleur. Elle avait passé une dure nuit, elle s'était réveillée quasiment toutes les heures, elle faisait beaucoup de cauchemar. Heureusement qu'elle n'était pas habituée à dormir beaucoup et à faire la grasse matinée sinon la pauvre aurait été complètement dépaysée.
Et puis, quand elle fut prête, elle sortait de la chambre qui lui avait été attribuée et allait au rendez-vous que lui avait fixé le proviseur pour pouvoir sûrement lui dire quelques formalités nécessaires à l'établissement. Ayant tout bien rempli et tous ses papiers étant en règles, la jeune grecque ne passait pas plus d'une demi heure dans le bureau du proviseur et de la proviseur adjointe, tous deux présents pour ce rendez-vous de premiers contact. Mais son ventre réclamait déjà son morceau. Son ventre criait souvent famine, elle avait souvent faim, pourtant ce n'était pas comme ci elle avait été habituée à manger beaucoup étant petite, mais depuis qu'elle était arrivée, elle n'arrêtait pas, c'était sans doutes l'air de Miami. Alors elle allait se rassasier et, une fois chose faite elle décidait de prendre un manteau et de sortir allant découvrir les rues de Miami qu'elle ne connaissait qu'à travers les films et photos qu'elle avait pu voir. Elle se baladait alors, surfant entre les gens qui tout comme elle avaient décidé de sortir faire un tour. Elle passait la journée dans les magasins de souvenirs, de vêtements, de chaussures et dans les rues de Miami. Elle avait été sur la fameuse rue d'Ocean Drive qu'elle ne pensait avec autant de restaurants et de gens qui quand vous passiez devant eux, vous donnait obligatoirement une carte de leur restaurant et de leur meilleur menu. En fin de soirée, elle se retrouvait donc avec la poche arrière droite pleine de carte de divers restaurants dont elle avait croisé la route toute la journée. Il fallait absolument qu'elle pense à les retirées avant de mettre son jean au sale sinon, il se retrouverait avec de la bouillie blanche dans la poche.
Elle décidait de manger en solitaire sur cette rue mythique, elle choisissait un genre de brasserie où il y avait de tout : Du poisson, de la viande, des pâtes, des pizzas et même des Hamburgers et surtout, que ce n'était pas cher ! Elle devait parlé Anglais, mais comme elle y arrivait bien, c'était plutôt peu gênant. Elle n'avait pas de lourd accent et c'était plutôt pratique quand on ne voulait pas tellement se faire remarquer. Elle commandait donc au ravissant jeune homme qui se chargeait d'elle, une assiette de pâtes à la Carbonarra. Elle n'était pas bien difficile et n'avait pas été élevée comme quelqu'un de riche. C'était d'ailleurs pour ça qu'elle avait eu besoin d'une bourse d'étude pour pouvoir entrer à Wynwood. Elle commandait aussi une carafe d'eau du robinet et attendait patiemment que son plat arrive avec son téléphone à la main. Au moins, elle était moins seule à rien faire. Parce qu'ici, elle ne connaissait encore personne, pour la simple et bonne raison qu'elle était arrivée la veille et qu'elle n'avait pas encore eu le temps de faire connaissance avec des personnes, pas parce qu'elle était asociale et qu'elle était plutôt dans le genre solitaire. Non, au contraire, elle n'aimait pas être seule. Quand son plat arrivait, elle mangeait et finissait son assiette comme il se devait, faisant une cuite à ce bon petit plat. Elle partait peut-être bien une heure après être arrivée, le service ayant été long, elle ne pouvait pas aller plus vite que la musique non plus.
Alors, elle décidait de rentrer. Contente de cette première journée en tant qu'Américaine en quelques sortes, ou plutôt en que touriste en Amérique. Il faisait nuit et le ciel était beau, il était dégagé, bien bleu. Il devait être vingt-deux heures ou un peu moins peut-être. Et comme quand elle était passée un peu plus tôt dans la journée, lorsqu'il faisait jour et qu'il y avait du monde, elle passait dans une petite ruelle laquelle était beaucoup plus sombre maintenant et beaucoup plus terrifiante quand on est une jolie fille de dix sept ans qui rentre seule chez elle. Elle était aussi, beaucoup moins bondée que quelques heures auparavant : il n'y avait personne. Encore, elle avait eu la bonne idée de ne pas être court vêtue, bien qu'elle le soit souvent, surtout en été, on aurait pu la prendre pour ce qu'elle n'est pas. En tout cas elle était là, dans cette ruelle déserte et elle entendait un espèce de cri bien grave, celui d'un homme, mais plutôt celui d'un homme saoul, pas quelqu'un qui avait mal ou quoi que ce soit, juste quelqu'un qui parle trop fort que ce qu'il ne devrait. Elle eu peur que cet inconnu ne vienne dans la ruelle dans la quelle elle était et dont elle était loin d'en finir pour débouché sur la rue de l'université, étant donné qu'elle en était à mi-hauteur, tant à l'arrivée qu'à l'entrée.
Mais comme s'il avait lu dans ses pensées, l'homme en question arrivait dans la ruelle et se dirigeait vers elle, doucement. Elle ne savait pas s'il était soul, il marchait à peu près normalement, il aurait pu avoir un problème à la jambe même si penser à ce possible problème pourrait paraître complètement illogique et irresponsable. La jeune femme fut incapable de bouger, soit terrifiée soit en voyant pas vraiment où était le danger pour elle dans tout ça, elle n'était pas la seule qui avait le droit de passer par cette ruelle le soir, après tout. Et si ça avait été quelqu'un d'un peu moins amoché ou avec une démarche plus droite, elle ne se serait pas enfuie, donc pourquoi s'enfuir avec lui ? Et puis, elle comprit qu'elle aurait dû s'enfuir avant qu'il n'arrive à quelque grands mètres d'elle quand il commençait à parler. Une voix bien saoul, la bouche pâteuse et l'index ressortit, ce que tout le monde fait quand il est bourré, comme pour appuyer ce qu'il dit : « Bonjour m'dmoiselle » disait-il en tenant à peine debout maintenant, comme si l'alcool qui circulait dans son corps faisait encore plus effet extérieurement. Ou alors c'était parce qu'elle, elle en prenait vraiment conscience maintenant. Maintenant que son cœur battait plus fort et qu'elle commençait à regarder des deux côtés des extrémités de la ruelle pour voir si quelqu'un passait par là, paniquée. Mais non, personne, personne n'était là. A part ce gros homme qui était complètement bourré devant elle et qui se rapprochait d'elle jusqu'à être à sa hauteur. « Comment ça va ? » Disait-il toujours avec la même voix bourrée, mâchant des syllabes et la bouche pâteuse, la panoplie du parfait torché.
La jeune femme reculait elle avait encore plus peur mais personne ne venait vers le bout de la ruelle qu'elle avait en vue sans tourner le dos à l'homme qui lui causait tous ces soucis. Si seulement elle ne s'était pas arrêtée, si seulement. Elle avait été bête d'être arrêtée par ce bruit bizarre qu'elle avait entendu avant que cet homme ne soit arrivé dans la ruelle. Mais elle n'en avait pas eu l'idée. Elle avait été assez bête pour penser à autre chose qu'un bourré qui ne savait plus marcher. Et puis d'un coup, il marchait plus vite vu qu'elle reculait. Il l’attrapait et elle se fit prise au piège. Elle était coincée et elle criait, elle ne savait ce que ce fou allait lui faire mais ça ne présageait rien de bon, valait mieux alerter les rares passant qui auraient pu l'entendre. Ça lui faisait penser à cette affreuse scène... Ça lui revenait en tête... Elle en pleurait presque... Alors que finalement, l'homme n'avait toujours rien fait...Encore heureux, elle avait toujours eu une voix qui portait extrêmement et avec l'écho de la ruelle, c'était chose simple. Elle se débattait dans tous les sens mais, même bourré le jeune homme qui l'étreignait avait de la force. Il était bourré, il n'était pas lui même et il aurait pu faire n'importe quoi qu'il aurait pu ne pas le vouloir. Son haleine était immonde et lui donnait des nausées, en plus de ses pleurs. Il commençait à passer sa main sous son tee shirt. Elle lui donnait une grosse claque mais ça ne l'arrêtait il la serrait plus fort et elle continuait à se débattre, à enlever sa main et à crier. Elle était terrorisée, elle était en pleurs et elle ne savait pas comment est-ce qu'elle allait faire pour s'en sortir...Il passait ses mains partout sur elle et elle, elle s'égosillait à crier et la voix lui manquait bientôt, elle se retrouvait sans voix, avec cet homme puant et qui la touchait partout... Elle priait que quelqu'un vienne à son secours mais, de ce qu'elle pouvait voir, plaquée contre ce mur, c'était qu'une chose : Personne ne venait.