Lorsque deux chemins se croise, il faut réfléchir avant d'agir. [Dante&Ali']

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Le voyage avait était plus que long, et vraiment chiant, Aliénore n'avait pas pu écouter de musique, les autres jeunes avaient chanté des chansons à deux balles. La jeune femme était maintenant dans sa chambre, entourée de deux fille et d'un jeune homme, pendant qu'eux rigolaient ensemble, la jeune femme était sur son lit, le dos contre le mur, elle ne voulait pas s'approcher des autres. C'était son caractère un peu "sauvage" qui la poussait à rester à l'écart de tout le monde, elle étouffait lorsqu'elle était en collectivité. Ses bagages étaient encore emballés, son sac à main sur son lit près d'elle, ouvert. La jeune femme ne supportait plus le rire de ces dinde, elle attrapa son portable, son paquet de clope et son briquet et sortit de la chambre en bousculant la bassecour au passage.

La jeune femme était devant son chalet, en après ski, qu'elle n'avait pas prit la peine d'enlever, elle s'assit sur une buche et regarda droit devant elle, le soleil, qui était en train de se coucher, tapait encore contre la neige et brulait les yeux de la jeune femme. Plus tôt dans la journée, au moment où ils étaient descendu du car, un prof qu'elle avait rencontré dans un couloir alors qu'elle était encore à Wynwood avait fait son petit spitch, Aliénore était partit avant, ne supportant pas les prof dans son genre. La jeune femme était en jean slim noir, un pull blanc sur un T-shirt à manche longue, elle avait pourtant un peu froid, elle claquait un peu des dents sans pour autant être frigorifié.

Alors que la jeune femme regardait loin devant elle, Quelqu'un passa, il venait de sortir de son chalet qui était celui juste à côté du siens, il marchait, pourtant plus loin que son chalet il y avait rien du tout, elle ne savait pas se qu'il faisait, qu'il se perde, elle ne viendrait pas à son secours, elle ne l'avait pas vu passer... Tout le monde, que ce soit dans son chalet ou dans tous les autres préparaient leurs affaires, les rangeaient dans les placards et faisaient connaissance avec leurs collocs', du coup la jeune femme s'alluma une cigarette sachant qu'elle n'allait pas être dérangée. Finalement alors qu'elle avait fumé près de la moitié de sa clope, celle ci alla s'écraser sur le sol et quelqu'un posa son pied dessus. Aliénore releva la tête, rouge de colère, elle se leva et fit face au jeune homme qui lui avait gâché presque une cigarette.

" Qu'est ce que tu fais la ?! "

Dit elle en le regardant dans les yeux, la jeune femme était presque aussi grande que celui qui lui faisait face [Pas de commentaire !].

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Mine de rien, Dante commençait à trouver le temps long, dans la neige. Son tempérament solitaire avait repris peu à peu le dessus sur son envie de faire de nouvelles connaissances. Après tout, pour le moment, son pouvoir relationnel n'était pas si mauvais. Il avait revu l'envoûtante Kim, fait connaissance avec la jolie Elena, et également avec la chipolata androgyne qui ferait office de nouveau professeur de mathématiques.

Il ne s'était encore frité avec personne. Etrange. Quoique. Au loin, il aperçut sur son balcon Aliénore Marshall. Cette fille là était drôlement bizarre. Un jour, elle était blanche, et le lendemain noire. Elle était le genre qui n'admettait aucune critique, qui s'emportait pour un rien, toujours prête à bondir au moins mot ou geste de travers. A côté de ça, il avait passé quelques bons moments avec elle, les rares jours où elle était de bonne disposition.

Il se demanda longuement s'il devait aller la rejoindre ou la laisser mourir de froid sur son balcon. Pourquoi gâcher tant de relations positives avec un clash de fin de journée ? Il se dit que peut-être que s'il tentait une approche diplomatique, ça la tempèrerait un bon coup et qu'ils pourraient avoir un semblant de conversation civilisée.

Mince, elle fumait. Mauvais, ça. Dante savait d'avance qu'il ne supporterait pas la présence d'une cigarette entre les lèvres de cette fille, aussi antipathique qu'elle fut. Il s'approcha d'elle lentement et discrètement, fit tomber la cigarette et l'écrasa d'un coup de semelle vif. Honnêtement, il avait vu bien mieux que ça, en terme d'approche diplomatique.

Et en effet, comme il l'avait prévu, la jeune fille se leva, se retourna et lui asséna un regard assassin, en aboyant un « Qu'est ce que tu fais là ? ». Le jeune homme aurait pu répliquer derechef par une de ses phrases meurtrières qu'il avait très souvent l'habitude d'employer, mais il décida pour cette fois d'être gentil avec elle.

« Salut, Aliénore. Ecoute, désolé pour ta cigarette mais j'ai vraiment beaucoup de mal à supporter l'odeur. J'espère que tu ne m'en veux pas trop. Je t'ai vue seule sur le balcon de loin, et tu avais l'air d'avoir froid. Si tu veux, je te file ma veste. J'en profite, je sais qu'au lycée on a un peu de mal à s'entendre alors peut être qu'ici ça changera. Mais si je t'embête dis le tout de suite, j'ai pas non plus de temps à perdre. »

Avec cette fille, de toute manière, ça ne servait à rien d'être trop gentil. Elle aurait été fichue de se méfier et de réagir encore plus mal que d'habitude. Au moins, il lui laissait le choix. Et puis au fond, quelle importance, si elle ne voulait pas ? Il aurait essayé, lui.

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Dante bien sur, j'aurais du m'en douter... Lui aussi me trouvais bizarre, comme tout le monde d'ailleurs, j'ai toujours été bizarre, personne ne m'avais jamais comprise, je le savais mais ça ne me dérangeais pas plus que ça... Je faisais face au jeune homme, il commença à parler, gentiment malgrès ma phrase peut accueillante, je sais que je suis peu cool, mais bon ça m'arrivais parfois ... Dante, je ne l'ai jamais vraiment apprécié, lui non plus d'ailleurs mais je ne sais pas pourquoi je n'ai jamais pu le comprendre, pourtant il pouvait avoir un bon fond... En ce moment, j'avais un peu honte, pour tout dire je n'étais pas vraiment à l'aise, il faudrait que j'essaye de changer un jour, au moins essayer, et j'essayerais dès maintenant avec Dante, je n'avais jamais vraiment étais cool avec lui, seule les moment où j'étais de bonne humeur, ce qui n'était pas rare ces derniers temps enfin quand on ne venait pas trop me tendre la perche pour que je pète un câble... Dante ne me laissa pas le temps d'en placer une...

« Salut, Aliénore. Ecoute, désolé pour ta cigarette mais j'ai vraiment beaucoup de mal à supporter l'odeur. J'espère que tu ne m'en veux pas trop. Je t'ai vue seule sur le balcon de loin, et tu avais l'air d'avoir froid. Si tu veux, je te file ma veste. J'en profite, je sais qu'au lycée on a un peu de mal à s'entendre alors peut être qu'ici ça changera. Mais si je t'embête dis le tout de suite, j'ai pas non plus de temps à perdre. »

Un sourire apparut sur mon visage, je parlais souvent comme lui, c'est sa dernière phrase qui m'aida à faire apparaître cette marque de gentillesse sur mon visage, un de ces minces sourires que je fais tout le temps, je ne sais faire que ça, des tout petits sourire, qui se voient mais qui manquent quelques fois de sincérité...

" Je... Je suis désolée, je suis toujours agressive quand je ne sais pas qui est près de moi bref je me comprend... "

Je ne cherchais pas à me justifier, c'était jute la vérité, je n'aimais pas que quelqu'un que je ne connaissais pas me regarde ou m'approche de trop près, bien sur je devais faire de nouvelles rencontre alors la je me laisser approcher, il fallais juste que j'analyse un peu la tête de la personne... Finalement après avoir parlé, j'attrapai mon paquet de cigarettes, qui gisait sur mon siège et le rangea dans ma poche, je ne voulais pas être tentée. Je ne voulais pas être désagréable ce soir...

" En effet au lycée c'est pas vraiment les meilleurs amis du monde... Pour ta veste je te remercie mais je voudrais pas que tu ais froid à ma place... "

J'avais tellement ressentit cette sensation de froid dans ma vie que je ne voulais pas que quelqu'un d'autre en profite, certes je n'étais pas couverte mais je préférais attraper froid que qui que se soit, même une personne que je n'aimais pas, ai froid surtout à ma place, je ne pourrais pas accepter cela... Je regarda le jeune homme dans les yeux et lui souris gentiment de nouveau.

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Devant le petit sourire de la jeune fille, Dante comprit qu'elle était aujourd'hui de bonne disposition. Parfait alors. Il se dit qu'il avait peut être bien fait d'aller lui parler en fin de compte. Décidément, quelle journée. Sans clash, sans prises de becs, que des personnes a priori sympathiques. Non, impossible. Il allait forcément rencontrer des imbéciles et des saloperies incessamment sous peu. Sinon, le voyage n'en serait que bien moins drôle !

En attendant, pas question de chauffer la petite Aliénore. Elle se rassit et il fit de même.

« Je... Je suis désolée, je suis toujours agressive quand je ne sais pas qui est près de moi, bref je me comprends... »

Voilà qu'elle s'excusait maintenant. Elle était décidément sacrément bien lunée. Ou alors, peut être que le froid l'anesthésiait dangereusement. C'était assez déstabilisant au fond, à tel point qu'il se demandait même si elle ne cachait pas quelque chose de suspect pour que sa méchanceté explose quelques minutes plus tard.

C'était dans la nature de Dante de se méfier mais il se dit que cette fois il en faisait sûrement un peu trop et il se relâcha un petit peu. Il remarqua même qu'elle rangeait ses cigarettes. Miracle. Il ne put s'empêcher de penser à Kim à cet instant et se dit que peut être qu'un jour il réussirait à en faire de même avec cette satanée peste.

« En effet au lycée c'est pas vraiment les meilleurs amis du monde... Pour ta veste je te remercie mais je voudrais pas que tu aies froid à ma place... »

D'instinct, Dante retira sa veste et la plaça sur les épaules d'Aliénore. Il n'aurait pas froid, il n'avait jamais froid, de toute manière. A moins de courir tout nu dans la neige, certes, mais sinon, c'était une sensation qu'il n'avait vraiment pas l'habitude de connaître. Il en informa Aliénore pour qu'elle ne soit pas gênée et précisa qu'il préférait que sa veste serve à combattre le froid de quelqu'un qui en avait réellement besoin et qui ne l'utilisait pas comme un simple accessoire de mode.

Puis il se planta devant elle et la regarda dans les yeux, et il lui lança, d'un ton cordial et sincère :

« Ecoute, je crois qu'il est un peu tard pour aller sur les pistes ou pour sortir. Je te propose, à moins que ça te gêne, de rattraper le temps perdu en chamailleries. Je sais pas, on pourrait se parler de notre vie, essayer de mieux se connaître... Ça changerait peut être nos rapports au lycée ? Après tout, le voyage est aussi fait pour tisser des liens. Parle moi de ton enfance, de comment tu es arrivée à Wynwood, de tes origines. Et je ferai de même après. Ça te va ? Si tu as mieux à proposer, je suis à ta disposition. Mais je dois t'avouer que j'adore écouter les autres parler d'eux. »

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Le jeune homme posa sa veste sur mes épaules, je tourna la tête vers lui, je lui fis un sourire reconnaissant, remonter le temps, c'est ce que je voulais faire à ce moment, bien sur c'était impossible, ce jeune homme était vraiment sympa, comme tout le monde, il avait des hauts et des bas mais quelques fois, même souvent il était vraiment sympa. Moi ? Raconter ma vie ? S'il savait ce qu'il m'étais arrivais, le jeune homme aurait pitier de moi... C'est pour cela que je ne racontais jamais mon passé...

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- Comme tu dois le savoir, je viens d'une famille très riche, connue de tout le monde, mon père était et est toujours directeur d'une agence de mannequinat et ma mère est une styliste renommée. Comme mes parents no pouvaient plus s'occuper de moi, ils ont préférés me placer dans une famille d'accueil, des amis haut placés à eux... J'ai vécu toute ma vie chez eux, c'est eux mes vrais parents, mais malheureusement ils n'ont jamais comblé le vide dans mon cœur, je l'ai toujours eut en moi.
Comme j'ai toujours vécu à Miami, je connaissais depuis toujours Wynwood mais je n'ai jamais voulus venir ici, je ne sais pas pourquoi. Mais finalement, j'ai redoublé une année et j'ai étais obligée de venir dans cet établissement. A cause de tous les problèmes que j'ai eus, je ne voulais plus revoir les personnes que j'ai connus dans mon ancienne école. Toutes les personnes qui m'ont servis de camarades, Wynwood est pour moi une délivrance, c'est le lycée le plus éloigné de chez moi...

J'avais parlé d'un ton neutre, perdue dans mes pensées, tous ses souvenirs se mélangeaient dans ma tête, apparaissant à mes yeux comme des fait réels, je me sentais mal, mon mensonge passait inaperçue, Dante ne pouvait pas faire le lien entre mon histoire et les journaux, bien sur ses souvenirs étaient toujours présents en ma mémoire, ils m'ont toujours habités, ils sont toujours tout frais. Lorsque j'avais vu cet ancien journal, que j'avais découvert il y a peut de temps, c'est à ce moment que j'avais découvert toute cette histoire. C'est perturbée que je revins à la réalité, j'espérais ne pas avoir pleurées, ne pas avoir perdu de larme lors de ce flash back.